Rapport annuel de fonctionnement.

Transcription

Rapport annuel de fonctionnement.
Rapport annuel de fonctionnement pédagogique
et des conditions matérielles de l’établissement
présenté au CA du 29/09/2015
Année 2014/2015
Informations préalables à la lecture :
Surlignés en jaune et précédés de ce signe
LYCEE AMBROISE PARE
17, rue du Lycée
BP 71309
53013 Laval CEDEX
Tél : 02.43.59.17.59
, les points clé ou les perspectives
Etablissement : Lycée Ambroise Paré de Laval (0530010y)
Le projet d’établissement a été adopté en conseil d’administration le 24 avril
2014. Opérationnel dès la rentrée 2014, il court jusqu’au 31 août 2017.
Le contrat d’objectif a été élaboré en 2013/2014. Adopté par le conseil
d'administration le 24 avril 2014, il a été signé avec nos autorités le 7 mai
2015. Il arrivera à échéance le 31 août 2017. Au cours du premier trimestre
2017-2018, il fera l’objet d’une évaluation globale réalisée par le conseil
pédagogique et un groupe d’expertise qui conduira au renouvellement du
projet d’établissement et du contrat d’objectifs pour la rentrée 2018.
Fax : 02.43.56.48.30
[email protected]
Réf : 154 - 20150920 /MP/VM
Dossier suivi par
M. PÉNEAU
Proviseur
Secrétariat de Direction
1 – Eléments de contexte
L’établissement est un lycée de centre ville réputé qui bénéficie d’un cadre
exceptionnel. Une rénovation lourde financée par le conseil régional à la fin
des années 1990 a amplifié cette caractéristique. L’enseignement général
prédomine avec une majorité d’élèves qui choisissent la voie scientifique (38,5
% des élèves de seconde en juin 2015). L’enseignement technologique est
bien représenté avec un baccalauréat « Sciences et technologies du
management et de la gestion » et trois sections de techniciens supérieurs en
comptabilité/gestion, négociation relation client, transport et prestation
logistique.
Les effectifs sont en augmentation régulière depuis le début des années 2000,
période où ils avaient chuté à 1000 en raison de l’érosion démographique. Cet
accroissement s’est accéléré lors des rentrées 2014 et 2015 (plus de 6%
chaque année) avec un total qui s’établit maintenant à 1272 (1152 élèves et
120 étudiants).
Effectifs : Lycée à l’attractivité installée, Ambroise Paré aura connu une
progression d’effectif de 20 % en cinq ans.
V.MANCEL
L’attrait des BTS se confirme en NRC1 mais régresse en CG1 et TPL1 pour
s’établir à la rentrée 2015 à 91.5% de la capacité d’accueil au total. Ce chiffre
est encore en progression et reste très supérieur aux taux nationaux. Le
phénomène d’érosion entre les deux années perdure. Il devrait régresser à
l’avenir grâce à l’action conjuguée d’un recrutement mieux ciblé et d’un
accueil individualisé des moins préparés au post-bac ; dispositif qui fera l’objet
d’un conventionnement avec les lycées professionnels à cette rentrée. Cette
érosion est toujours dûe au BTS TPL avec des étudiants qui s’insèrent
professionnellement en cours de cursus mais surtout au BTS NRC qui
regroupe une population d’étudiants peu en phase avec les exigences d’une
formation post-bac. Les rappels et recadrages, principalement axés sur
l’obligation d’assiduité, ont amené une frange significative d’étudiants à
renoncer. Au départ, ils souhaitent poursuivre des études mais leur choix
d’orientation est encore insuffisamment réfléchi. Facteur aggravant, pour
nombre d’étudiants la précarité est réelle, les obligeant à une activité salariée
significative. Le fonds social est mobilisé autant que nécessaire.
Atonie estudiantine : Ce phénomène concerne essentiellement des
bacheliers de filières technologiques, les étudiants titulaires d’un bac
professionnel s’investissant généralement beaucoup plus sérieusement.
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L’internat est complet depuis quatre années et ne peut accueillir tous les
élèves souhaitant bénéficier de ce service. A cette rentrée 2015, une
réorganisation du service Vie scolaire a été rendue nécessaire pour assurer la
pérennité de l’ENT e-lyco remise en cause par la suppression de la décharge
de l’enseignant assumant cette tâche. Cette suppression est la conséquence
de la répartition des responsabilités et missions entre l’état et la collectivité
territoriale dans le cadre de l’application de la loi de refondation de l’école de
la République du 8 juillet 2013.
ENT e-lyco : Un AED a été recruté pour assurer essentiellement cette
mission. Il a donc fallu à cette rentrée minorer le nombre de places à l’internat
en supprimant une unité d’accueil (9 places). La dispersion des sites
d’hébergement (5 actuellement) est une des caractéristiques de l’internat du
lycée. Elle entraîne une forte consommation de moyens de surveillance.
La continuité du service rendu aux familles (ENT, accueil et encadrement des
élèves) a cependant pu être maintenue grâce à la réponse positive de la
DASEN53. Une dotation d’un mi-temps d’AED et d’un CUI supplémentaires a
été actée suite à notre demande soulignant la dispersion des sites
d’hébergement et la hausse significative des effectifs. Utiliser le réseau des
établissements publics pour accroître la capacité d’accueil à l’internat est
aussi judicieux. Ainsi, cette année, 12 internes garçons sont hébergés au
lycée agricole (accueil de 173 internes pour une capacité à 161). C’est une
réponse à la forte demande. Cependant, elle nécessite de réfléchir cette
problématique en terme de territoire et non plus au niveau d’un seul
établissement. Les investissements lourds consentis par la collectivité de
rattachement seraient ainsi rationnalisés. Il faudra toutefois expliquer cette
offre aux familles encore peu enclines à voir leurs enfants hébergés en dehors
du lycée.
Le large panel d’options proposées autorise un élargissement du secteur de
recrutement. Il en résulte une très grande complexité des emplois du temps
qui conduit à une forte disponibilité de l’ensemble des personnels. Autre
conséquence, la moitié des élèves arrivants en seconde relèvent
d’établissements privés ou publics hors secteur (51.4 % R 2014, 48.2 % R
2015).
Implication du personnel : Les équipes enseignantes, éducatives,
administratives et techniques, soient 165 personnes à la rentrée 2015, sont
majoritairement stables et font preuve de professionnalisme et d’un réel
investissement.
Les conditions de travail sont bonnes mais avec des classes chargées. Une
place importante est faite au numérique. 75 % des salles sont équipées en
vidéoprojecteur, 13 % en TBI ; toutes disposent d’un ordinateur connecté à
internet.
Place du numérique : Le lycée est donc en phase avec l’un des axes
majeurs de la nouvelle loi de refondation de l’école.
Elèves et familles attendent beaucoup du lycée. Malgré les sollicitations,
l’investissement mesuré de la grande majorité demeure toujours en décalage
avec la participation active et constructive de leurs représentants aux
instances.
A la session 2015, les résultats bruts aux examens sont une fois encore d’un
très bon niveau. Pour le baccalauréat, avec 94 % de réussite globale, ils sont
conformes aux attentes de l’institution (taux attendus) : 93,9 % en série
générale, 95.7% en série technologique, dont 56.6 % avec mentions.
Pour le BTS, avec 96 %, les résultats sont très supérieurs à la moyenne
académique (80%).
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Résultats aux examens et publics à risques : La « relative » fragilité
des élèves de séries L et STMG a été surmontée cette année, les meilleurs
résultats du lycée revenant même à la série technologique. Cela encourage à
poursuivre notre politique d’accompagnement.
2 – Mise en œuvre du projet d’établissement
Les objectifs prioritaires sont centrés sur la formation de l’élève, du futur
citoyen responsable et autonome, et sur un établissement conçu comme lieu
de vie et d’échanges. Ils ciblent prioritairement l’amélioration des taux de
passage à l’issue de la classe de seconde, la lutte contre l’absentéisme et le
décrochage et la mise en place d’une orientation incitant à une démarche
active des élèves et de leurs familles. Les projets menés sont très nombreux
(97 actions impliquant 6 500 bénéficiaires élèves et étudiants en effectifs
cumulés sur des durées variant de 1h 30 à 15 jours, 12 conventions de
partenariat présentées en CA). Elles impliquent tous les élèves, sont
diversifiées et en phase avec l’enseignement dispensé. Elles en sont le
complément ou bien illustrent une ouverture au monde.
Conduite de projets : Une AED a spécialement été mandatée pour
organiser les animations et fédérer les projets élèves, notamment internes.
La présentation de tout projet pédagogique ou éducatif en CA pour validation
est maintenant effective ; la préoccupation de les chiffrer pour évaluer leur
impact et pouvoir en comparer les effets d’une année l’autre aussi.
« Culture du chiffre » : Elle se met en place. Ce constat confirme le
processus enclenché l’an dernier avec le contrat d’objectifs.
Au sujet de l’ouverture au monde et à l’international, la réflexion sur une
mobilité de nos étudiants dans le cadre du programme européen Erasmus +
est toujours en cours. Soulignons aussi que la Délégation académique aux
relations européennes internationales et à la coopération (DAREIC) du
rectorat a officialisé cette année notre jumelage avec le lycée Alfonso X El
Sabio de Murcie. Ce jumelage avait été initié dans le cadre de l’option
Bachibac qui a vu sa première promotion d’élèves obtenir ce double bac à la
session de juin 2015. C’est une juste récompense marquant l’implication des
équipes pédagogiques.
3 Stratégie mise en œuvre pour satisfaire aux objectifs définis Perspectives
Un établissement scolaire est un « guichet unique » conçu comme un
ensemble où toutes les composantes sont prises en compte pour faciliter la
scolarisation des élèves et étudiants. Sont donc mobilisés tous les acteurs,
instances et sources de financement. L’assistante sociale et l’infirmière, le
conseil pédagogique, les conseillères d’orientation, le CVL, le CDI
(formalisation d’un projet documentaire, ouverture hebdomadaire déjà large
encore augmentée pour être portée à 45h – à titre comparatif, la moyenne
hebdomadaire d’ouverture des bibliothèques en France est de 40h - 145h de
séquences pédagogiques, contribution pour 6 projets majeurs, 19
expositions), les crédits éducatifs Région, les fonds sociaux avec une
dépense globale de 3000 € représentant un soutien financier de 14 élèves et
6 étudiants. Le CESC, installé le 18 décembre 2014, a contribué à donner un
cadre formel aux multiples actions de prévention et à valider les travaux
préparatoires du futur projet éducatif (questionnaires différenciés en direction
des personnels, élèves et familles)
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Réussir en 3 ans » : Pour répondre à cet objectif, l’accent demeure placé
sur la fluidité des parcours avec des résultats encore améliorés pour les
classes de secondes : pas de cas présentés en appel, diminution accentuée
du taux de redoublement (3.9%) et de réorientation en voie professionnelle
(2.2%) établi à 6.1 % (9% au plan départemental et académique).
L’orientation vers des filières « étrangères » au lycée est aussi en progression
(5.3% des élèves) mais la tendance lourde des familles reste encore de
préférer une orientation au sein du lycée, même si l’intérêt de l’élève est autre.
Le travail réalisé au fil des mois par les équipes n’est pas toujours
récompensé ; encore trop des décisions familiales de fin d’année sont
contraires aux préconisations. Même s’il est possible d’affirmer que le travail
en réseau entre établissements publics est effectif, cette ouverture vers
d’autres filières technologiques butte aussi trop fréquemment sur une absence
de places.
Orientation en filières technologiques extérieures au lycée : L’objectif
de 10 % fixé par le lycée sur cet indicateur est vraisemblablement surévalué.
Un observatoire de suivi des redoublements et des passages à risques a été
mis en place afin d’assurer un suivi individualisé des élèves les plus fragiles
(étude sur 32 redoublements et 72 passages à risques). Les conclusions
chiffrées sont significatives et font tomber quelques clichés en interne.
Etude des parcours d’élèves fragiles : Au lycée Ambroise Paré,
redoubler est efficace à 90 %, le passage à risque, gage de fluidité, l’est un
peu moins avec 80 %. Ces bons résultats sont encourageants car ils
témoignent d’une individualisation fine des décisions d’orientation pour les
situations problèmes.
Améliorer encore les taux de réussite nécessite de se focaliser sur la petite
proportion d’élèves en difficulté. Dans un environnement où la règle est de
réussir, la marge de progrès est étroite, tant cette catégorie d’élèves peut se
révéler fragile, en rupture ou peu investie. Quatre pistes ont été privilégiées :
Renforcer la cohérence de la communication entre les équipes
pédagogiques et éducatives (réorganisation du suivi des classes
associant un CPE à un personnel de direction) afin de réagir vite.
Réorganiser le service de la vie scolaire dans le cadre de l’élaboration
d’un projet de service et d’un projet éducatif. Assistants d’éducation et
CPE ont désormais une fiche de poste qui fixe leurs missions. Les
compétences des AED, identifiées comme pouvant être réinvesties dans
le soutien aux élèves, notamment internes, sont consignées dans leur
fiche de poste.
Mobiliser la cellule de veille toutes les 2 à 3 semaines (assistante sociale,
infirmière, CPE, conseillères d’orientation, gestionnaire et direction) en se
recentrant sur les situations les plus complexes. 69 situations ont été
évoquées et traitées alors que seuls 16 élèves étaient « référencés » en
vigilance (11) et très grande vigilance (5). Sont aussi suivis, 12 PAI et 7
dossiers MDA, ces élèves n’étant pas tous référencés en cellule de veille.
Organiser le tutorat pour les élèves de secondes. 6 enseignants
volontaires ont ainsi pris en charge 36 élèves. Le tutorat n’est en rien du
soutien disciplinaire. Il s’apparente à un accompagnement personnalisé,
le tuteur favorisant la mise en place d’un cadre d’organisation plus
structuré et facilitant le lien entre l’élève et l’équipe pédagogique.
En cette rentrée 2015, 93 Programmes Personnalisés de Réussite Éducative
(PPRE) seront mis en œuvre. En seront spécialement bénéficiaires les élèves
redoublants, les « passages à risques » et ceux qui ont montré des fragilités
soit au lycée, soit au collège. Nous proposons des objectifs individualisés,
parfois un accompagnement (heures d’études) et dans tous les cas, une
vigilance des équipes pédagogiques et éducatives. L’autonomie de l’élève et
une démarche active dans le dispositif seront aussi visées.
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Contractualisation des PPRE : Ils font l’objet d’un document support
signé par toutes les parties. Le suivi s’effectuera alors en relation avec le
professeur principal, le conseiller principal d’éducation, le chef d’établissement
en responsabilité de la classe, l’élève et sa famille.
Accompagner l’élève se fait aussi en le rappelant fermement à ses
responsabilités et aux attentes des équipes. Ainsi, un panel d’outils est mis en
œuvre (rappel à l’ordre oral, punitions, lettre de mise de mise en garde,
travaux de réflexion, mesures de réparation et responsabilisation, sanctions
« avertissements, blâmes, exclusions » et passages en commissions
éducatives). Lorsqu’un élève enfreint régulièrement les règles, est d’abord
privilégié le travail de réflexion qui va au-delà de la simple exclusion de cours
assortie d’une punition (colle, exercices supplémentaires…). L’élève doit
expliquer son comportement, réparer si besoin, et prendre des engagements
pour éviter toute récidive. L’application du « code 345 » résume les points
essentiels à respecter pour que ce processus soit efficace :
TROIS objectifs généraux : responsabiliser l’élève, participer à son
éducation, rétablir le dialogue si nécessaire et créer les conditions
favorables au travail.
QUATRE principes à appliquer quand l’élève « fautif » entame un
travail de réflexion : il doit décrire les faits (principe du contradictoire),
les comprendre, imaginer ce qui se serait passé si … / ce qu’il aurait
dû faire ou ne pas faire, proposer une solution pour que le problème
ne réapparaisse pas et/ou une réparation.
CINQ lignes de conduite : l’élève a le droit à l’erreur, il a le devoir de ne
pas la reproduire, l’adulte ne doit pas réagir « à chaud » et prendre du
recul, il faut apprendre à l’élève « l’intelligence de situation » (je
m’adapte à mon environnement et j’adopte le comportement le plus
judicieux), il faut travailler en équipe.
Décompte des décisions disciplinaires : Pour cette année, 57
décisions de sanctions (dont 6 avec sursis) ont été prises par le chef
d’établissement, 11 commissions éducatives ont été convoquées. Il n’y a pas
eu de conseil de discipline.
L’obligation d’assiduité a aussi été rappelée dans le cadre de la procédure
définie par la DSDEN53. Il a d’ailleurs été fait appel à ses services pour
interpeller des familles (3), très majoritairement pour des étudiants.
Les conseillères d’orientation ont recentré leur action sur la prise de rendezvous individuels. Une frange du programme dense d’interventions collectives
qu’elles mettaient en œuvre jusqu’à présent a été prise en charge par les
équipes pédagogiques dans le cadre de l’accompagnement personnalisé.
Concernant l’objectif visant à favoriser la prise d’initiative et l’accès aux
responsabilités chez les élèves, cette année passée a permis de poursuivre la
dynamique enclenchée l’année précédente. Les élus du CVL ont
régulièrement été réunis pour exposer leurs projets. Ils ont été accompagnés
pour les mettre en œuvre. Sans encore être la norme, reconnaitre et valoriser
la prise de responsabilités des élèves lors des évaluations trimestrielles
devient plus fréquent. Les équipes pédagogiques se montrent plus sensibles à
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cet objectif notamment lors de la rédaction des avis pour des filières post-bac
sélectives.
Le lien avec l’extérieur nous est facilité par la mise à disposition la salle de la
Chapelle (XVIIè), parfaitement restaurée par la collectivité territoriale, et des
cours du lycée. Ainsi cet ensemble architectural remarquable, propice à
l’organisation d’événements culturels, aura été utilisé 22 journées cette année,
en soirée ou lors des week-ends (soit autant de temps mobilisant les
personnels hors période de cours).
A l’avenir, dans le cadre du lien avec la ville de Laval seront densifiés les
partenariats avec des associations de proximité pour informer les élèves des
dispositifs existants mais aussi afin de leur donner l’occasion de s’impliquer
dans la mise en place d’actions.
Multiplication des partenariats : Un établissement scolaire étant situé
au cœur d’un territoire, il se doit aussi d’en accompagner la vie.
Nous retiendrons cette année des opérations emblématiques comme :
le Téléthon (interne) qui a permis aux élèves du lycée de recevoir le
prix de l’engagement lycéen organisé par le Rectorat de Nantes
(remise du prix le 28 septembre),
l’aide aux seniors (externe) en collaboration avec l’EHPAD du Rocher
Fleuri (initiation à internet et à l’utilisation de Skype) ou bien encore la
première coopérative jeunesse de service mise en place cet été avec
Laval Agglomération ; deux actions menées dans le quartier des
Fourches.
S’impliquer en tant qu’élève, au cœur ou en périphérie : Faciliter la
prise de responsabilités chez nos élèves doit se faire au sein du lycée comme
à l’extérieur.
La liaison collège lycée s’est concrétisée par deux actions. L’une conduite par
nos élèves du CVL qui ont sensibilisé les classes de troisième des collèges
Jacques Monod et Emmanuel de Martonne au fonctionnement de cette
institution. Cet engagement, déjà mené l’an dernier, prenait tout son sens
cette année avec la création du Conseil de la Vie Collégienne au collège De
Martonne. L’autre menée par nos professeurs principaux de seconde et leurs
collègues de troisième sur la problématique de l’évaluation des pré-requis
nécessaires pour réussir en seconde générale. Une fiche élève, élaborée
dans le cadre d’une formation organisée par le bassin de Laval a été
transmise des collèges de secteur vers le lycée. Elles ont été collectées puis
remises aux professeurs principaux de seconde à la rentrée.
Pour la liaison Bac Pro/BTS un projet de convention sera rédigé cette année.
Illustration du travail en réseau d’établissements, le lycée est d’ailleurs
responsabilisé pour instruire ce dossier au plan départemental, conjointement
avec l’inspecteur Information et Orientation.
Ont été identifiés des sessions d’accueil des futurs bacheliers professionnels,
un accompagnement des futurs étudiants dans leurs démarches de demande
d’affectation en BTS ainsi qu’une prise en charge adaptée en 1ère année. Ce
partenariat à venir est particulièrement apprécié par les lycées professionnels
engagés dans un processus de labellisation de lycée des métiers. Un comité
de pilotage se réunira chaque année pour construire et évaluer le programme
des actions communes.
Convention liaison bac Pro/BTS : Elle engage les partenaires sur des
objectifs communs de coopération pédagogique favorisant une continuité de
cursus.
Un soin particulier est accordé à la communication. Le mail est maintenant le
mode de communication privilégié et opérationnel. Un recueil d’information en
direction des personnels est rédigé chaque semaine (l’Hebdo), l’ENT permet
le lien entre familles et personnels et favorise la continuité des apprentissages
quand un élève est absent pour une période significative. Les médias sont
sollicités dès qu’un événement ou projet mérite d’être traité.
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Médiatisation : Il s’agit là, non pas seulement de focaliser l’attention sur
le lycée mais au-delà, de traiter de thématiques larges qui informent le grand
public sur le fonctionnement de notre institution et la valorise.
4 – Besoins d’accompagnement pédagogique
Ils concernent essentiellement l’accompagnement de la rédaction du projet de
service Vie Scolaire et du projet éducatif de l’établissement.
Accompagnement pédagogique : La réflexion entamée l’an dernier
avec Mme Hueber-Mousset, IA IPR EVS, devra se poursuivre avec M Labbé
son successeur. Elle s’appuiera sur l’analyse des questionnaires adressés à
l’ensemble de la communauté éducative.
Dans le cadre des recommandations des conseils d’enseignement reprises
par le conseil pédagogique, les formations de proximité prioritairement mises
en oeuvre viseront la maîtrise des outils numériques (possible en interne avec
nos propres formateurs), l’individualisation, l’orientation et l’ouverture au
monde, la liaison inter-cycles et la mise en réseau des établissements
scolaires et post-bac.
5 – Evolution de la carte des formations
L’ouverture d’un poste à profil, chef de travaux du secteur tertiaire, reste
d’actualité. Réclamée l’an dernier, elle n’a pas encore été accordée même si
nos autorités reconnaissent son bien-fondé. L’ampleur du travail de
coordination engendré par le nombre d’élèves, d’enseignants et de formateurs
en sections technologiques et en BTS, justifie la création de ce type de poste.
La demande sera renouvelée.
Dans le cadre du travail en réseau, la demande d’ouverture d’une formation
complémentaire préparation concours, instruite en partenariat avec le lycée D
Rousseau de Laval a été validé par nos autorités. Elle sera mise en œuvre
dès cette rentrée.
6 – Fonctionnement, maintenance, travaux, constructions, équipement,
personnels
L’analyse du compte financier 2014 montre que la situation financière est
saine. Elle témoigne d’une gestion des fonds maîtrisée et conduite au plus
proche du cadre fixé par la collectivité de rattachement. Elle permet de faire
face non seulement aux charges normales de fonctionnement, mais aussi
d’envisager l’acquisition d’équipements ou la réalisation de petits travaux dans
un délai que ne permettent pas les procédures régionales.
Le flux de trésorerie s’élève à 1 181 258.79 € (compte financier 2014). Le fond
de roulement, d’un montant de 159 356.76 € se répartit en 107 730.51 € au
service général, malgré un prélèvement autorisé de 19 650.00 € et 51 626.25
€ au Service de Restauration et d’Hébergement (services spéciaux).
Fond de roulement : Il autorise 49 jours de fonctionnement et 42 jours
de trésorerie (source pièce 14 « éléments d’analyse financière » du compte
financier).
Ce chiffre, calculé en tenant compte de l’ensemble des charges, serait porté à
59 jours si l’on considérait uniquement celles du service ALO. C’est la limite
maximum au-delà de laquelle le conseil régional considère les réserves
disponibles comme trop importantes.
Ce résultat excédentaire s’explique par :
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des dépenses moins élevées que les prévisions votées.
C’est le cas pour le service Activité Pédagogique (AP) en raison
notamment du choix des enseignants d’EPS de mieux cibler l’utilisation
des équipements sportifs municipaux. C’est également le cas de la
viabilisation dans le service Administration et Logistique (ALO) du fait
d’un hiver peu rigoureux et d’une baisse du tarif du gaz notamment sur
la deuxième moitié de l’exercice (adhésion au marché UGAP).
des recettes plus élevées que les prévisions votées.
Notamment pour les produits annexes (vente d’objets obsolètes,
dégradations de manuels scolaires) et le reversement du SRH.
A contrario, la collecte de taxe d’apprentissage a connu une baisse
inquiétante sur cet exercice (- 33% à 48 935.03 € contre 73 447.76 € en
2013). Elle est générale en EPLE et résulte de la réforme du mode de
collecte.
Taxe d’apprentissage : Il faudra s’attendre désormais à des rentrées
bien inférieures que l’on peut estimer aux environs de 30 000€. Il s’agira donc
de calibrer les recettes en conséquence et de prévoir à l’avenir un niveau de
dépenses bien moindre.
Pour ce qui concerne le Service de Restauration et d’Hébergement,
l’augmentation des réserves disponibles à 18 387.04 € provient d’un maintien
du coût moyen des denrées par repas, stable à 2.17 € (2.19 € en 2013), alors
que dans le même temps les tarifs de la restauration ont augmenté. Il s’agira à
l’avenir de stabiliser ce coût en augmentant la qualité de la prestation.
Sur la fréquentation de la restauration, il faut souligner un tassement avec 118
437 repas servis en 2014 contre 120 623 en 2013, malgré l’augmentation de
l’effectif total accueilli dans l’établissement. Cette inflexion résulte de la
désaffection d’une part des rationnaires qui préfèrent déjeuner plus souvent à
l’extérieur. Ils jugent les délais d’attente trop longs.
Attente au self : Même si sa chaine de service a été rationnalisée à
l’extrême pour fluidifier les passages, le self devient maintenant sousdimensionné. Il reste encore une solution qui sera exploitée à la rentrée 2015 :
un aménagement d’emploi du temps qui autorise une plage de service plus
longue en libérant un plus grand nombre d’élèves à 11h 30 alors que d’autres
ne reprendraient les cours qu’à 14h. Cela devra s’accompagner d’une offre de
collation au foyer à la pause de 10h à organiser avec le CVL.
Déficitaire de 18 772.24 € en 2012, le service de Restauration et
d’Hébergement a fait l’objet de la plus grande vigilance qui a montré toute son
efficacité. Il est devenu excédentaire de 11 190.07 € dès 2013, puis donc de
18 387.04 € en cet exercice 2014.
Budget du SRH : Le résultat bénéficiaire sur deux années consécutives,
témoin d’une gestion maîtrisée, autorise une présentation de tarifs 2016 sans
augmentation.
Dans le cadre de l’amélioration des conditions d’accueil des élèves et des
personnels, des travaux ont été réalisés sur fonds propres (19 000 €) par nos
agents du service maintenance.
Dans le registre pédagogique, la salle 007 a été aménagée en salle
médialettres (25 postes achetés, mobilier confectionné et mis en place
par les agents), les paillasses du labo 411 (Sciences) ont été dotées
de rallonges rabattables, la salle 511 (Sciences Economiques) a été
restructurée pour offrir plus d’espace.
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Dans le cadre du développement durable et de la maîtrise des
dépenses d’énergie, un thermostat d’ambiance a été posé dans
chacun des appartements de fonction, les combles perdus ont été
isolés par la Région après pose de platelages par les équipes du lycée
pour faciliter les accès maintenance, des radiateurs ont été changés
en salle 716, à l’internat, à la vie scolaire et au secrétariat du proviseur
adjoint, l’ensemble des vannes de coupures d’eau ont été remplacées
dans le bâtiment 500.
Au plan de la sécurisation des accès, pour éviter les intrusions sur une
zone isolée le week-end, le portail séparant le lycée du gymnase
municipal a été doté de tôles et la grille donnant sur la rue de l’ancien
évêché a été surélevée pour partie.
Dans le cadre de la protection et l’embellissement du patrimoine, le
nettoyage vapeur des chiens-assis de l’internat (XIXè siècle) donnant
sur la cours des tilleuls a été réalisé.
Au plan des travaux pris en charge par le conseil régional, le calendrier
initialement prévu du plan d’investissement 2011/2016 est repensé et des
dates sont repoussées. Il autorisera cependant la réfection des lucarnes des
bâtiments 100 et 500 (175 000 € - pas d’étude encore lancée), l’amélioration
de l’accès et du circuit en cuisine reportée à 2016 (540 000 € - période
Pâques/été – dossier de consultation des entreprises en cours), la mise en
accessibilité « handicap » repoussée à 2016 (230 000 €), la réfection des
cours (175 000 € - pas d’étude encore lancée). Ont été conduites cette année,
la réfection des chéneaux de la coursive (58 239 €) et de la toiture (62 297 €)
du bâtiment 00 en contrepartie du gel du projet de rénovation de la façade du
bâtiment 600 ainsi que la réfection complète du portail « historique » Rue du
lycée (9 235 €).
Le Paréo 2014 (dotation en équipement), a contribué à l’achat de matériel
pédagogique (Sciences essentiellement), de matériel de cuisine et d’entretien,
à l’équipement en mobilier pour la salle médialangues ; au câblage des deux
salles multimédia pour un montant total de 28 976 €.
Nos demandes ont été renouvelées dans le cadre du plan d’investissement
des lycées 2017/2020. Lors du CA du 26 février 2015, ont été actées, par
ordre de priorité :
le réaménagement du bâtiment de sciences. Le réaménagement des
salles de sciences devient prioritaire tant la pression est forte sur ce
secteur (près de 40 % des élèves de secondes choisissent la filière
scientifique et chaque année, plus de la moitié d’entre eux prennent
l’enseignement d’exploration Méthodes et Pratiques Scientifiques.
l’aménagement du tout récent foyer élèves et la réalisation d’un préau
cours des tilleuls afin d’augmenter la surface d’abri bien trop faible ;
l’absence de lieux d’accueil des élèves en dehors des bâtiments
d’enseignement pose un réel problème.
la rénovation de la salle des professeurs, Sa capacité d’accueil est très
limitée pour 100 personnes. L’absence de cloisonnement entre les
différents espaces (« détente » et travail), l’insuffisance du nombre de
sanitaires et le sous équipement informatique ne permettent pas d’offrir
les meilleures conditions de travail aux enseignants. Il conviendra donc
de déterminer si un aménagement astucieux de cet espace est
suffisant pour l’adapter ou si d’autres surfaces doivent être mobilisées.
l’installation d’un réseau wifi dans l’établissement.
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Concernant les personnels, la dotation du conseil régional n’évolue pas
malgré les hausses d’effectifs et reste stable à 23.8 ETP, le lycée conservant
dans son périmètre le service mutualisateur lingerie.
Au motif d’une rationalisation des affectations des personnels de laboratoire,
les services du rectorat, après avoir eu la volonté de redéployer l’un des
postes du lycée sur un autre établissement, a bien pris en compte notre
analyse soulignant les spécificités du lycée (fort pôle scientifique entraînant
l’augmentation du nombre d’heures d’enseignement : + 13.5 % et celle du
nombre de postes à équiper pour les TP : + 63 %). Pour les 4 agents en
poste, toutes revenues à temps plein pour assurer leur mission, cela se traduit
par une augmentation de la charge de travail qui s’accroit mécaniquement
année après année avec la hausse des effectifs (mise en place, changement,
nettoyage et rangement du matériel). Cela au détriment de la maintenance et
de réparation de ce même matériel. Nous devons maintenant faire appel à
des services extérieurs ou bien acquérir du nouveau matériel, ce qui impacte
notre budget de fonctionnement.
Gestion prévisionnel des emplois aux laboratoires de sciences :
Lors du Comité Technique Paritaire de mars 2015, les besoins du lycée ont
bien été calculés à hauteur d’un demi-poste supplémentaire. Il s’agit
dorénavant que ce calcul se traduise par une affectation renforçant l’équipe.
Nous demeurerons vigilants sur ce dossier.
7 – Observations
Les points notables évoqués dans le rapport précédent demeurent. La palette
d’options et les résultats bruts permettent de conserver l’attractivité du lycée
dans un environnement concurrentiel fort. L’augmentation des effectifs qui en
résulte impacte cependant l’organisation de l’établissement. Cette dernière,
qualifiée de « millimétrée », arrive à saturation. S’il y a bon espoir de voir la
fluidité du self améliorée grâce à la nouvelle organisation des emplois du
temps, les autres points de tension deviennent aigus, même s’ils n’altèrent
pas encore le bon fonctionnement du lycée (constitution des classes,
répartition de services et réalisation des emplois du temps, gestion des
salles).
Structure future du lycée : Il est souhaitable à l’avenir que les effectifs
de seconde soient plafonnés à un maximum de 12 classes.
Accroître la prise de responsabilité chez nos élèves, la reconnaitre plus
encore et reconsidérer la place des parents au-delà de leur participation aux
instances restent des axes majeurs de progrès.
Concernant la réussite de nos élèves en filière post-bac, les enquêtes (très
lourdes et chronophages) sont encore en cours. Elles ne permettent pas
encore de présenter des résultats.
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TABLEAU DE BORD – LYCEE AMBROISE PARE
2012
2013
2013
2014
Taux de réussite aux baccalauréats généraux
94 %
93 %
Effet établissement/taux attendu académique
-1
-1
Objectifs
2015
94 %
0
Objectifs
2017
95 %
0
Taux de réussite au baccalauréat STMG
Effet établissement/taux attendu académique
72 %
-17
88 %
-7
96 %
+4
90 %
0
Taux de redoublement 2nde et réorientation voie Pro
Effet établissement/taux départemental
12 %
+1
8.7 %
-2.3
6.1 %
-2.9
7%
Taux d’orientation post seconde en série technologique
autres qu’au Lycée A Paré
3%
4%
10 %
5.3 %
10 %
Taux d’accès de la seconde au bac GT
Effet établissement/taux attendu académique
78 %
-1
81% (78 %)
+0
80 %
+2
80 %
+2
Part de bacheliers parmi les sortants (2nde, 1ère et Tle)
Part académique
Effet établissement/taux attendu académique
79 %
77 %
+2
81 %
78 %
+3
81 %
78 %
+3
80 %
Taux de réussite à bac + 1 (passage en 2ème année)
Différentiel par rapport au taux brut académique
65%
+5
-
-
65 %
+3
-
-
-
65 %
Pourcentage d’élèves impliqués dans des projets en
responsabilité
8%
8%
10 %
15 %
Nombre de projets menés dans le cadre du CESC, du
CVL
6
6
10 (10)
15
Nombre de partenariats avec conventionnement
4
6
12 (10)
10
Nombre de bulletins d’information interne
Nombre de parutions externes (presse)
10
27
22
28
30
60 (25)
36
25
Taux de réussite à bac + 3 (obtention licence)
(entre parenthèses : les objectifs initialement fixés)
Progression inférieure aux objectifs
Estimation en attente de la parution des chiffres officiels
Progression en phase avec les objectifs ou supérieure
Indicateur à réévaluer ou difficulté de l’enquête