le billet d`étonnement établi par l`ARDI

Transcription

Billet d’étonnement
Journée Bien Vieillir 2016
Réalisé par Coraline CHERBIT, Référente Veille et IE
Juin 2016
Ce billet a été
réalisé en
partenariat avec
* Signature provisoire : le nom de la Région sera fixé par décret en Conseil d'Etat avant le 1er octobre 2016, après avis du Conseil Régional.
SOMMAIRE
Introduction_______________________________________________________________ 3
Programme_______________________________________________________________ 4
Compte-rendu de la journée__________________________________________________ 5
9h15 – 10h30. Technologies de la Santé et Bien Vieillir __________________________ 5

Fragilité – dépendance « prévention ? » _________________________________ 5

AAL : un programme européen si pertinent _______________________________ 6

Textile bioélectronique dans le monitoring santé ___________________________ 7
11h15 – 11h30. Innovations pour le Bien Vieillir : cartographie des projets régionaux
structurants _____________________________________________________________ 8
11h30 – 12h45. Handicaps Sensoriels et Moteurs Liés à l’Age _____________________ 9

La reconnaissance des scènes naturelles sans vision centrale _______________ 9

Le déficit olfactif : prévalence en fonction de l’âge et effets sur la qualité de vie __ 10

Détection des odeurs et anosmie : un nez électronique ____________________ 11

Effets de l’imagerie motrice combinée à une stimulation transcrânienne à courant
continu dans l’apprentissage d’une séquence motrice complexe chez des sujets jeunes
et âgés. _____________________________________________________________ 12
14h15 – 15h15. Bien Vieillir Demain : La Recherche en Marche ___________________ 13
15h15 – 15h45. Déficits Visuels Liés à l’Age : les Eviter ou Vivre Avec ? ____________ 15
16h30 – 17h00. Les Technologies de la Santé au Service du Bien Vieillir ____________ 16
17h00 – 17h40. Les Projets Régionaux pour le Bien Vieillir _______________________ 16

Un bouquet de services pour le maintien à domicile porté par TASDA, Technopôle
Alpes, Santé à Domicile et Autonomie (Grenoble) ____________________________ 16

Un projet pour l’habitat des personnes âgées dans des logements sociaux porté par
Lyon Métropole Habitat _________________________________________________ 17

Un robot thérapeutique pour des établissements de la Mutualité Française de la
Loire _______________________________________________________________ 17

Une démarche collective pour répondre aux enjeux démographiques : Le
Gérontopôle de Saint-Etienne ____________________________________________ 18
Exposants_______________________________________________________________ 19
Recherche ____________________________________________________________ 19
Industriels, partenaires sociaux et économiques _______________________________ 20
C. Cherbit // Juin 2016
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INTRODUCTION
Deux ans après la première édition de la Journée Bien Vieillir, l’ARC 2 « Qualité de vie et
vieillissement » de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, en partenariat avec l’ARDI et le Cluster
i-Care, a organisé une nouvelle Journée Bien Vieillir le 21 mai 2016 à l’Université Lumière
Lyon 2.
Scientifiques, industriels, et partenaires sociaux régionaux ont fait ensemble un tour
d’horizon des recherches et offres technologiques existantes dans le domaine du Bien
Vieillir. Le grand public a été accueilli l’après-midi.
Des conférences ont eu lieu sur de nombreux sujets :
-
Les technologies de la santé au service du Bien Vieillir,
Les handicaps sensoriels et moteurs liés au vieillissement.
Plusieurs points de vue ont été donnés : neurosciences, gérontologie, physiologie, sciences
cognitives.
Des stands tenus par des chercheurs, industriels et partenaires sociaux intéressés par la
qualité de vie et le vieillissement ont été l’occasion de découvrir des nouvelles offres
technologiques, services, et projets, et ont permis de créer des contacts entre participants à
cette journée.
Pour revenir sur cette Journée Bien Vieillir, le site post-conférence des ARC
(Communautés Académiques de Recherche) est en ligne à l’adresse suivante :
http://www.arc-mediation.rhonealpes.fr/projet/journee-bien-vieillir-2016/
Vous y trouverez : vidéos des conférences, réponses aux questions du public, prix de la
meilleure présentation, zoom sur certains stands, les coulisses de la journée, articles courts
sur les thèmes abordés, etc. :
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PROGRAMME
Programme détaillé de la Journée Bien Vieillir 2016
Liste des stands
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COMPTE-RENDU DE LA JOURNEE
L’introduction de la journée a été faite par :
 Olivier Koenig, Responsable Scientifique de la Communauté Académique de
Recherche « Qualité de Vie et Vieillissement » (ARC 2) de la Région Auvergne
Rhône-Alpes.
 Frédéric Gaffiot, Directeur de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche, de
l’Innovation, et des Formations Sanitaires et Sociales de la Région Auvergne RhôneAlpes.
 Nathalie Dompnier, Présidente de l’Université Lumière Lyon 2.
9h15 – 10h30. Technologies de la Santé et Bien Vieillir
Chairman : Alexandre KRAINIK, Professeur et Praticien Hospitalier, CHU Grenoble
Alpes, Service Neuroradiologie et IRM, Equipe Fonctionnalité et dynamique du tissu cutané
Alexandre Krainik introduit cette séance qui a porté sur l’intérêt, les moyens et les
applications pour la santé dans le Bien Vieillir. Il donne ensuite la parole à chacun des
intervenants.

Fragilité – dépendance « prévention ? »
Intervenant : Gaëtan GAVAZZI, Professeur, GREPI et Clinique universitaire de Médecine
Gériatrique, CHU Grenoble Alpes
Si le vieillissement est universel, intrinsèque, progressif et associé à des déficits, il est avant
tout hétérogène. 700 000 personnes résident en EPHAD et 80% des plus de 80 ans vivent à
domicile. L’augmentation de l’espérance de vie induit une augmentation de la population : à
partir des années 2020, chaque année verra 200 000 nouvelles personnes passer le cap des
75 ans. La progression de l’espérance de vie est continue et le « papy-boom » sera une
réalité dans les prochaines années. En découlera une évolution majeure de l’autonomie.
Le vieillissement en bonne santé (ou heathy ageing) correspond à des personnes qui
prennent une part active à la société. Les déterminants de ce vieillissement sont les
maladies, le vieillissement biologique, le vieillissement psychologique. Les facteurs sociaux,
économiques et environnementaux sont très importants. L’espérance de vie en bonne
santé augmente, et se fonde sur un sentiment sur sa bonne santé
La pathologie chronique et la dépendance sont liées au vieillissement non réussi. Les
pathologies chroniques sont fréquentes, surtout au-delà de 50 ans avec les désordres
multimorbidité (dont arthrose, lumbago, etc…). Si l’espérance de vie augmente, les
maladies chroniques augmentent dans le même temps et entraînent une dépendance
fonctionnelle.
D’après l’intervenant et allant à l’encontre des idées reçues, plus que le vieillissement, ce
sont les innovations qui pèsent le plus lourd dans les dépenses de santé. A savoir que les
Départements contribuent pour une large part aux dépenses de dépendance (169,5 millions
d’euros en Isère par exemple).
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La question est de savoir comment prévenir la dépendance, qui survient à l’apparition d’un
déficit, souvent caché. L’enjeu est d’adapter les réponses aux personnes, entre prévention
primaire (activité physique) et secondaire. Un autre enjeu est de se dépêcher vis-à-vis de la
dépendance catastrophique, qui survient entre quelques semaines et quelques mois avant le
décès. Toutes les solutions sont bonnes pour adapter l’environnement à l’individu : sport,
smarthome, monitoring, évaluation, prévention chutes…
La fragilité est une vulnérabilité physiologique résultant de la diminution des capacités à
maintenir l’homéostasie et de la diminution des capacités de réserve pour faire face à un
stress. L’intervenant énonce qu’actuellement, on ne sait pas dépister la fragilité.
Des modèles cliniques aident à évaluer la fragilité à partir d’un comptage de critères parmi
lesquels : asthénie, fatigue, perte de poids et force, réduction de l’équilibre, de l’activité, des
performances motrices, déficits cognitifs, sensoriels, désordres du sommeil... D’après ce
modèle, dans l’Arc Alpin, 20% des +65 ans et 30% des +75 ans seraient touchés par cette
fragilité.
La fragilité possède-t-elle un statut réversible ? L’impact de l’exercice physique chez le
sujet âgé est modéré sur la dépendance globale et l’apparition de dépendance. D’autres
solutions réduisent la fragilité des personnes âgées : les systèmes web accompagnant les
personnes (plateformes online health service), les dépistages et évaluations (moyens
humains)…
En conclusion, l’offre liée à la démographie sera exponentielle dans les 20 ans. Le
vieillissement est hétérogène : il existe des séniors en forme, fragiles, ou dépendants. Les
personnes atteintes de pathologies chroniques vivent et survivent plus longtemps. Existe-t-il
des solutions technologiques pour un healthy ageing ? Deux types de prévention peuvent
être mobilisés :
-
la prévention primaire (pour les séniors en forme / fragiles) pour préserver leur
adaptation, avec activité physique et nutrition.
-
La prévention secondaire ou tertiaire pour les dépendants : adapter leur
environnement.

AAL : un programme européen si pertinent
Intervenant : Jean-Yves BOIRE, Professeur et Praticien Hospitalier, Directeur de l’Institut
des Sciences de l’Image pour les Techniques Interventionnelles, Faculté de Médecine
Université d’Auvergne
Cet intervenant a eu la responsabilité de programmes à l’ANR dont le programme
européen AAL (Active and Assisted Living Programme, ICT for ageing well) de 2009 à
2013. Ce programme a été conçu lors du Septième Programme-cadre Recherche de l’Union
Européenne (2007-2013), et a pour objectif de financer des projets situés entre recherche
fondamentale et appliquée, proches du marché. Ambient Assisted Living Joint Programme
ou Active Assisted Living, est un programme d’assistance à l’autonomie à domicile, lancé
pour répondre à l’enjeu du vieillissement de la population, afin de développer des
opportunités nouvelles pour les citoyens, l’industrie, le système social et de santé.
Davantage que l’âge, le bien être dans le vieillissement est important. Les plus de 80 ans
représentent actuellement 5% de la population européenne et pourraient représenter 12 %
de la population en 2060.
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Le Bien Vieillir lance de vrais challenges : dépendance, coût des dépenses de santé, perte
de ressources humaines sur le marché du travail (20 millions de personnes vont quitter leurs
carrières d’ici 2020). Ce vieillissement de la population offre des opportunités : activité des
personnes âgées et rôle social, modification des modèles de soins (soins à domicile, soins
intégrés, gain d’efficacité), un marché considérable (85 millions de consommateurs, 3000
milliards d’euros de richesse).
Le programme AAL porte notamment sur l’inclusion sociale et l’utilisation des nouvelles
technologies, et la qualité de vie des personnes âgées. L’acceptabilité des innovations et
des technologies est un problème considérable.
Les conditions de participation au programme sont les suivantes : cofinancement des
activités, projets transnationaux (au moins 3 pays d’origine pour les participants, dont 1
participant industriel), conduite par les usages pour que les technologies soient mises en
œuvre et acceptées.
Le budget du programme était de 150M€ en 2008-2013 et de 175M€ 2014-2020.
Les premiers appels à projet ont porté sur les maladies chroniques, les soins à domicile,
les interactions sociales, la prolongation de l’activité professionnelle, les soins du futur (2014,
20 projets sélectionnés), l’habitat collectif (2015). En 2016, les appels avaient pour sujet
« comment vivre bien avec des démences » et les dossiers déposés sont en cours
d’examen. En 2014-2020, des challenges socio-économiques sont lancés comme drivers
d’innovation. D’autres événements sont organisés dans le cadre du Programme AAL : des
Challenge prizes, des hackatons (5 à 6 en 2016), des actions de support, des journées d’info
dans les pays. A noter également, le Forum AAL 2016 aura lieu à Saint-Gallen, en Suisse,
du 26 au 28 septembre.
Quelques success stories ont été présentées lors de cette présentation :

HELP : délivrance de soins pour syndromes parkinsoniens,

iwalkActive : active walker, mobilité. Le produit développé dans ce projet a été mis
sur le marché.
Parmi les pays européens concernés par ce programme, l’Allemagne fait figure d’exception,
ne faisant pas partie des partenaires. La France a arrêté le financement en 2012 par l’ANR.
D’autres programmes peuvent soutenir la recherche et l’innovation dans le Bien Vieillir, et
proposent une offre différentiée suivant le positionnement par rapport au time-to-market : le
programme Horizon 2020, l’AAL JP et l’ICT Policy Support Programme.

Textile bioélectronique dans le monitoring santé
Intervenante : Esma ISMAILOVA, Ingénieur de Recherche, Leader du groupe Textiles
Bioélectroniques, Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Étienne, Centre
de Provence
Dr Esma Ismailova travaille sur la convergence des matériaux organiques (biologiques) et
électroniques. Les textiles bioélectroniques sont un nouveau champ de recherche dans ce
département qui ouvre la voie à des applications très prometteuses dans le domaine de la
santé.
Des appareils connectés de type wearable (portés) conçus par cette équipe de recherche
sont présentés et possèdent de nombreuses applications dans le suivi électrophysiologique
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du cœur et des muscles. Ces dispositifs ont pour but d’enregistrer, au quotidien, des
données sur la santé de façon non invasive :

Medical monitoring : pour détecter les anomalies cardiaques par exemple,

Diagnostic cutané : détection par sueur pour diagnostic via un textile connecté.
Les électrodes cutanées sont composées d’un substrat, d’un conducteur, de couches
actives intelligentes qui captent les signaux sur la peau. Ces électrodes peuvent
relever de différentes technologies : électrodes médicales standard, électrodes
textiles, électrodes fines et flexibles, tattoo (tatouage) électrodes (activités
musculaires enregistrées par exemple). Le Centre de Recherche étudie comment
réaliser des textiles électroniques par la dépose d’encres électroniques sur substrat
textile.

Les textiles polymères conducteurs dans les ECG : monitoring cardiaque utilisant des
électrodes textiles.

Electrolytes solides dans l’électrophysiologie cutanée (nouvelle génération de gels
ioniques conducteurs)

Textiles bioélectroniques dans le monitoring musculaire (pour les sportifs)
Le Centre de Provence de l’Ecole des Mines intègre le consortium AUTONOTEX, un projet
industriel d’avenir (PIAVE) sur le textile connecté autonome.
11h15 – 11h30. Innovations pour le Bien Vieillir : cartographie des
projets régionaux structurants
Intervenante : Bérengère MICAND, Référent Offre Technologique & DSI Santé, ARDI
Rhône-Alpes
L’ARDI Rhône-Alpes a initié une cartographie des acteurs et projets structurants
innovants dans le « Bien Vieillir » en Auvergne-Rhône-Alpes. Cette cartographie permet un
focus sur les acteurs publics et leurs projets d’innovation associés dans les trois domaines
suivants :
-
Prévention de la perte d’autonomie,
-
Adaptation de la société au vieillissement (urbanisation, transport),
-
Accompagnement de la perte d’autonomie, à domicile.
Les projets publics sont nombreux en région et sont visibles sur cette cartographie
dynamique. Pour les projets privés dans ce domaine, l’annuaire Silvereco répertorie un
grand nombre d’acteurs.
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Source : ARDI Rhône-Alpes
La loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement prévoit d’installer des
conférences de financeurs dans tous les départements, afin de favoriser l’accès des
nouvelles technologies aux personnes âgées. Des territoires préfigurateurs ont été installés
en 2015 en Ardèche, Isère, Allier et Puy de Dôme.
Parmi les projets mentionnés sur cette carte :

Prévention des maladies chroniques en Auvergne (centre expérimental et living lab),

Gérontopôle de Saint-Etienne,

Habitat et vieillissement avec des dispositifs comme Amiqual4home et Domus,

Projet franco-suisse INTERREG en Haute-Savoie dont une enquête pour connaitre
l’intérêt des professions médicales et médico-sociales sur les nouvelles technologies
pour les plus âgés.
Pour davantage d’informations sur cette cartographie, rendez-vous sur le site de l’ARDI
Rhône-Alpes.
11h30 – 12h45. Handicaps Sensoriels et Moteurs Liés à l’Age
Chairman : George Michael, Professeur, Laboratoire d’Etude des Mécanismes
Cognitifs (EMC), Université Lumière Lyon 2

La reconnaissance des scènes naturelles sans vision centrale
Intervenante : Muriel BOUCART, Directeur de recherche, Directrice du Laboratoire de
Science Cognitive et Affective, Université de Lille
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La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une maladie de plus en plus
fréquente. Il s’agit d’un vieillissement pathologique de la vision, qui affecte la macula, une
région de la rétine qui comporte des cellules qui traitent l’information visuelle (lecture,
visages, objets...). 1% de la population âgée de 50 à 55 ans et 25 à 30% des plus de 75 ans
sont atteints par cette pathologie, représentant plus de 1,5 million de personnes en France.
Plusieurs facteurs favorisent cette pathologie : prédispositions génétiques et rôle de
l’environnement (tabac, rayons UV). Deux formes cliniques coexistent : la DMLA exsudative
(plus sévère et rapide, moins fréquente) et la DMLA atrophique (plus fréquente et lentement
évolutive). Les symptômes principaux sont un scotome central et des lignes déformées. Les
possibilités thérapeutiques sont des traitements anti-angiogéniques, sauf pour la DMLA
atrophique pour laquelle il n’existe aucun traitement.
Muriel Boucart présente ses travaux de recherche sur la vision périphérique, lorsque la
vision centrale est déficiente, dans le cas de la dégénérescence maculaire liée à l’âge
notamment. La majorité des études chez ces patients a été réalisée sur la lecture et la
reconnaissance des visages qui constituent les principales plaintes des patients. Dans ses
études expérimentales, l’équipe de recherche de Muriel Boucart s’est attachée à montrer
que la vision résiduelle périphérique est suffisante pour reconnaître des scènes et des
objets, sous certaines conditions.
Ses travaux de recherche portent sur trois approches :

Etude de la vision périphérique chez le sujet sain et jeune, expérience sur un écran
avec 5m de diamètre. L’objectif est de savoir quelles sont les capacités de la vision
périphérique pour la perception des scènes chez les sujets sains jeunes. Les
résultats ont démontré que ces sujets étaient très performants en vision périphérique,
pour caractériser des scènes et des objets dans des scènes.

Etude de la vision périphérique avec un scotome artificiel (tâche aveugle dans le
champ visuel), qui est suffisante pour caractériser des scènes. Plus le scotome est
grand, plus la performance diminue.

Etude de la vision périphérique avec un scotome réel dans le cas de la DMLA
(dégénérescence maculaire liée à l’âge) : les performances varient en fonction du
contexte de l’objet vu. Elles sont meilleures quand l’objet est présenté sur fond
blanc : l’isolement partiel de l’objet dans la scène améliore les performances.
Ces recherches démontrent qu’avec une DMLA, les patients reconnaissent des objets placés
dans leur vision périphérique. Ces objets sont davantage visibles grâce aux couleurs
(comparativement aux nuances de gris), aux contrastes, et lorsqu’ils sont isolés (par
exemple lorsque les objets sont isolés sur un fond blanc). Les patients font peu d’erreurs de
reconnaissance d’objets dans une situation routinière, et à l’inverse, ont plus de difficultés
lorsque la situation ne l’est pas. Les difficultés interviennent lors de l’identification des
images et la recherche d’objets dans des scènes.

Le déficit olfactif : prévalence en fonction de l’âge et effets sur la qualité de vie
Intervenant : Moustafa BENSAFI, Directeur de recherche, Centre de Recherche en
Neurosciences de Lyon, CNRS, INSERM, Université Lyon 1
Les déficits olfactifs peuvent être de différentes natures : quantitatifs (hyposmie, anosmie,
hypersmie,…) ou qualitatifs (parosmie, phantosmie, cacosmie). Plusieurs causes expliquent
ces déficits : traumatismes, infections virales, problèmes naso-sinusiens, maladies
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neurodégénératives, presbyosmie (vieillissement). La présentation de ce chercheur
s’intéresse à la presbyosmie, au comportement des personnes atteintes et aux effets sur
leur qualité de vie. Un lien entre l’odorat et la qualité de vie est indubitable : l’odorat est une
clé dans la relation à la nourriture, les relations sociales, c’est aussi une réaction d’alarme
face aux produits dangereux.
Ce chercheur présente les 4 axes de recherche de son projet :
1. Diagnostiquer,
2. Comprendre,
3. Informer,
4. Aider et remédier.
L’axe 1 avait pour vocation de diagnostiquer les déficits olfactifs, dans le cadre du défi
SENS lancé par la Mission Interdisciplinarité du CNRS (2013-2014). Cela a permis de
déterminer que 10% des participants de l’étude étaient atteints de dysosmie (une étude sur
4500 participants) et 9% présentaient un risque. Les facteurs de risque sont l’âge, le sexe
(hommes) et la santé alimentaire. L’intensité est faible chez les enfants car ils ont un déficit
cognitif sur la qualification des odeurs. La prévalence de déficits olfactifs augmente avec
l’âge puisque 20% des participants de l’étude sont atteints de dysosmie à partir de 50 ans.
La santé alimentaire est aussi un facteur de dysosmie, notamment avec une alimentation
riche en viandes, gras, salé.
L’axe 3 « Informer » est consultable sur le site http://www.olfaction.cnrs.fr.
En conclusion, les déficits olfactifs sont fréquents et la prévalence augmente avec l’âge.
Les traitements possibles peuvent passer par la chirurgie ou les médicaments. En
perspective, de nouveaux traitements basés sur l’apprentissage olfactif sont étudiés. Des
études terrain sur le lieu de vie des personnes âgées, et des aides aux patients peuvent être
mises en place avec des objets connectés.

Détection des odeurs et anosmie : un nez électronique
Intervenant : Tristan ROUSSELLE, CEO d’Aryballe Technologies (Grenoble)
Tristan Rousselle a présenté sa société créée en 2014, qui met au point un nez
électronique. En effet, il n’existe pas de capteur électronique et numérique à ce jour pour le
sens de l’odorat. Les applications sont nombreuses : sécurité et environnement, industrie,
contrôle qualité, arômes et fragrances des aliments, anosmie… Des enjeux de santé
peuvent être relevés : la détection de cancers, de maladies infectieuses.
Ce nez électronique, à défaut de donner la sensation de l’odeur, permet de fournir
l’information.
L’objectif de la société est de développer le premier capteur d’odeur universel et
portable, et de ramener l’information sur un téléphone portable. Des chercheurs du MIT ont
apporté l’idée, puis la société a pris contact avec le CEA qui travaillait sur le sujet, et
contracté une licence agreement. Une preuve de concept a été réalisée pour 15 odeurs. La
société a travaillé avec le CEA LETI pour miniaturiser le prototype, afin de réaliser des tests
en laboratoire et en extérieur.
La technologie du nez électronique se fonde sur l’imagerie, et sur un prisme où a lieu un
dépôt de molécules (fragments de protéines ou peptides). Des patterns sont associés à des
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odeurs, répertoriées dans la base de données d’odeurs. L’interrogation de cette base de
données permet l’envoi de l’information sur un ordinateur ou un téléphone portable. La
société est parvenue à recenser environ 150 odeurs dans cette base de données unique.
Aryballe Technologies a utilisé des technologies de prototypage rapide et d’impression 3D
pour diminuer les coûts. Le prototype a été élaboré avec un prisme, une DEL, un Raspberry
pi, une lentille d’appareil photo… Le produit NeOse est en pleine phase d’industrialisation et
sortira début 2017.
Un cas d’usage porte sur l’anosmie, pour tester des odeurs ménagères du quotidien dans
différents contextes. En effet, l’ergonomie de l’objet est importante pour développer les
usages dans des conditions de handicap.
Pour le développement de son produit, la société a contracté des partenariats avec une
école de commerce pour la stratégie et le business model, avec la start-up Neosmia,
spécialisée dans la commercialisation des produits médicaux, et avec des communautés de
patients sur des blogs.

Effets de l’imagerie motrice combinée à une stimulation transcrânienne à
courant continu dans l’apprentissage d’une séquence motrice complexe chez
des sujets jeunes et âgés.
Intervenant : Arnaud SAIMPONT, Maître de conférences, Laboratoire interuniversitaire de
Biologie de la Motricité, Université Lyon 1
Le « Bien vieillir » passe par la préservation de nos capacités à apprendre et réapprendre
des mouvements. Les aînés peuvent avoir des difficultés à construire une mémoire dans M1
(cortex moteur primaire) et possèdent une moindre plasticité neuronale. L’enjeu est de savoir
comment favoriser cette plasticité dans le cortex moteur chez les aînés.
La stimulation transcrânienne à courant continu (STCC ou TDCS en anglais) peut être
une solution : non invasive et peu coûteuse, elle est facilement utilisable. Un léger courant
est disposé entre deux électrodes placées à la surface du crâne. Cette méthode permet une
augmentation ou diminution de l’excitabilité des neurones. La stimulation anodale de M1
améliore les performances motrices chez les jeunes. Des études publiées rapportent les
effets positifs d’une stimulation anodale de M1 en STCC sur les performances motrices des
ainés.
L’imagerie motrice (IM) peut aussi être efficace pour faciliter les apprentissages moteurs : il
s’agit de se faire une représentation visuelle des mouvements ou une représentation des
sensations (kinesthésique). D’autres personnes ont recours à cette méthode de simulation
mentale du mouvement pour le stimuler physiquement : des sportifs, des patients (méthode
complémentaire pour rééducation),… L’IM est efficace puisqu’il existe des équivalences
neurofonctionnelles entre l’exécution des mouvements et l’IM. Chez les ainés, l’IM supplée
aux essais physiques quand survient une fatigue physique.
Utilisées séparément chez les jeunes, la STCC et l’IM permettent une amélioration des
performances motrices dans tous les groupes de l’étude. Ces résultats sont plus importants
quand la stimulation est combinée. Chez les ainés, les effets de plusieurs sessions de STCC
sont éprouvés, avec des objectifs comportementaux et neurophysiologiques atteints. La
preuve de faisabilité doit être faite chez cette population d’ainés d’utiliser la STCC et la
pratique mentale de manière combinée pour améliorer leurs performances motrices.
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14h15 – 15h15. Bien Vieillir Demain : La Recherche en Marche
Chairman : Olivier Koenig, Professeur, Responsable Scientifique de l’ARC 2
24 doctorants financés par la Région Auvergne Rhône-Alpes ont présenté leurs travaux de
thèse, en 2 minutes chacun. Un prix a été attribué à la meilleure présentation.
Cette présentation dynamique et interactive des travaux de recherche en 120 secondes est
un vrai challenge. La Région finance en moyenne 12 allocations doctorales de recherche par
an pour l’ARC 2 (appel d’offre annuel).
Le prix a été décerné à la présentation de Lison Fanuel, doctorante du Laboratoire d’études
des Mécanismes Cognitifs de l’Université Lumière Lyon 2, dont le titre de la présentation
était « Mesurer et améliorer le maintien en mémoire de travail des adultes jeunes et
âgés ».
Liste des présentations des travaux de thèses ayant eu lieu cette journée :
1. Rôle des petits ARN dans le vieillissement de la peau
Centre de Génétique et de Physiologie Moléculaire et Cellulaire – Université Claude
Bernard Lyon 1
Directeur : Jérôme Lamartine – Doctorante : Charlotte Muther (Durée de la thèse : 20142017)
2. Évaluation d’une technique innovante dans le traitement des plaies cutanées
chroniques
Laboratoire HP2 – Université Grenoble Alpes
Directeur : Matthieu Roustit – Doctorant : Yann Savina (Durée de la thèse : 2015-2018)
3. Les pesticides, facteurs de risque de la maladie de Parkinson
Laboratoire de Biologie Moléculaire de la Cellule – ENS de Lyon
Directeur : Bertrand Mollereau – Doctorante : Marianne Sedru (Durée de la thèse : 20152018)
4. Identification de modifications épigénétiques de l’ADN dans les cellules du
cartilage
Laboratoire de Biologie Tissulaire et Ingénierie thérapeutique – Université Claude
Bernard Lyon 1
Directeur : Jérôme Lafont – Doctorante : Anne-Laure Durand (Durée de la thèse : 20142017)
5. La myostatine : piste thérapeutique contre les myopathies
Laboratoire de Physiologie de l’Exercice – Université Jean Monnet, Saint-Etienne
Directeur : Damien Freyssenet – Doctorant : David Arnould (Durée de la thèse : 20142017)
6. Vieillissement biologique du muscle squelettique chez l’Homme
Laboratoire de Physiologie de l’Exercice – Université Jean Monnet, Saint-Etienne
Directeur : Léonard Féasson – Doctorante : Alice Decourt (Durée de la thèse : 20152018)
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7. Le déficit olfactif durant le vieillissement
Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon – Université Claude Bernard Lyon 1
Directeur : Bensafi Moustafa – Doctorant : Cédric Manesse (Durée de la thèse : 20152018)
8. Implication des fonctions exécutives dans la compréhension de la parole bruitée
Directeur : Michel Hoen – Doctorant : Maxime Tassin (Durée de la thèse : 2014-2017)
9. Comment l’empathie d’autrui influence-t-elle ma douleur ?
Intégration centrale de la douleur – Université Jean Monnet, Saint-Etienne
Directeur : Roland Peyron – Doctorante : Camille Fauchon (Durée de la thèse: 2014-17)
10. Apprendre par la carotte ou le bâton : deux systèmes opposés dans le cerveau
humain
Institut des Neurosciences de Grenoble – Université Grenoble Alpes
Directeur : Julien Bastin – Doctorante : Maëlle Gueguen (Durée de la thèse : 2014-2017)
11. Les bases cellulaires de la réserve cognitive
Directrice : Didier Anne – Doctorante : Claire Terrier (Durée de la thèse : 2015-2018)
12. Mécanismes cérébraux de distractibilité au cours du vieillissement et après des
lésions frontales
Directeur : Olivier Bertrand – Doctorant : Hesham ElShafei (Durée de la thèse : 2014-2017)
13. Vers un nouvel entraînement de l’attention par neurofeedback, évaluation dans le
TDA/H
Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon – INSERM
Directeur : Mattout Jérémie – Doctorante : Mélodie Fouillen (Durée de la thèse : 2015-2018)
14. Mesurer et améliorer le maintien en mémoire de travail des adultes jeunes et âgés
Laboratoire d’études des Mécanismes Cognitifs – Université Lumière Lyon 2
Directrice : Plancher Gaën– Doctorante : Lison Fanuel (Durée de la thèse : 2015-2018)
15. Stimulation cérébrale profonde et symptôme d’apathie dans la maladie de
Parkinson
Laboratoire Dynamique et Physiopathologie des Ganglions de la Base – Université Grenoble
Alpes
Directrice : Sabrina Boulet – Doctorant : Yvan Vachez (Durée de la thèse : 2014-2017)
16. Le VEGF dans la maladie d’Alzheimer, un effet prometteur ?
Directrice : Claire Meissirel – Doctorant : Laurent Martin (Durée de la thèse : 2014-2017)
17. Comment un robot peut-il deviner vos intentions ?
Laboratoire d’Informatique en Image et Systèmes d’information – Université Claude Bernard
Lyon 1
Directeur : Samir Aknine – Doctorant : Antoine Grea (Durée de la thèse : 2014-2017)
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18. Proactivité des systèmes de soins à domicile face à des crises sanitaires
Décision et Information des Systèmes de Production – INSA de Lyon
Directeur : Guinet Alain – Doctorant : Houssem Barkaoui (Durée de la thèse : 2015-2018)
19. Propriétés du cartilage après réparation spontanée ou intervention chirurgicale –
cas d’arthrose
Laboratoire de Tribologie et Dynamique des Systèmes – VetAgro Sup
Directeur : Hoc Thierry – Doctorante : Ophélie Pollet (Durée de la thèse : 2015-2018)
20. Etude et mesure de la pression exercée par la langue sur une prothèse dentaire
lors de la parole
Laboratoire des Multimatériaux et Interfaces – Université Claude Bernard Lyon 1
Directeur : Jeannin Christophe – Doctorant : Bharat Mirchandani (Durée de la thèse : 20152018)
21. Propriétés de l’os : quelles implications sur le risque de fracture ?
Laboratoire de Biomécanique et Mécanique des Chocs – Université Claude Bernard Lyon 1
Directeur : David Mitton – Doctorant : Rémy Gauthier (Durée de la thèse : 2014-2017)
22. Développement d’un gel biologique pour la réparation du cartilage articulaire
Laboratoire de Biologie et Tissulaire et Ingénierie Thérapeutique – Université Claude
Bernard Lyon 1
Directeur : Mallein-Gerin Frédéric – Doctorant : Alexandre Dufour (Durée de la thèse : 20152018)
23. Caractérisation et modélisation multi-échelle du comportement biomécanique de
l’artère
Centre Ingénierie et Santé – Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne
Directeur : Stéphane Avril – Doctorant : Witold Krasny (Durée de la thèse : 2014-2017)
24. Sonde multiéléments à liaisons optiques pour l’IRM par voie endoluminale
Centre de Recherche en Acquisition et Traitement de l’Image pour la Santé – Université
Claude Bernard Lyon 1
Directeur : Olivier Beuf – Doctorante : Isabelle Saniour (Durée de la thèse : 2014-2017)
15h15 – 15h45. Déficits Visuels Liés à l’Age : les Eviter ou Vivre
Avec ?
Muriel BOUCART, Directeur de recherche, Directrice du Laboratoire de Science Cognitive
et Affective, Université de Lille, a présenté au grand public ses travaux de recherche sur la
dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
Se référer à la présentation du matin
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16h30 – 17h00. Les Technologies de la Santé au Service du Bien
Vieillir
Jean-Yves BOIRE, Professeur et Praticien Hospitalier, Directeur de l’Institut des Sciences
de l’Image pour les Techniques Interventionnelles, Faculté de Médecine Université
d’Auvergne, a présenté au grand public le programme de recherche européen d’assistance à
l’autonomie à domicile. Se référer à la présentation du matin
17h00 – 17h40. Les Projets Régionaux pour le Bien Vieillir
Un panel d’experts a présenté plusieurs initiatives régionales sur le thème des « Innovations
pour bien vieillir à domicile ».
Chairman : Gérald Comtet, Directeur – Manager, Cluster I-Care, le Cluster des
Technologies de la Santé Rhône-Alpes
Intervenants :
 Françoise Abry, Chef de Projet, Lyon Métropole Habitat
 Véronique Chirié, Directrice, TASDA
 Claude Montuy-Coquard, Directrice du Secteur Médico-social, Mutualité française
Loire SSAM
 Nadia Khammar, Chef de Projet, Gérontopole Auvergne Rhône-Alpes, Saint-Etienne
Introduction
Les projections démographiques faites pour 2060 sont les suivantes :
- Espérance de vie moyenne augmentée de plus de 7 ans,
- 1,4 M à 5M de personnes de plus de 85 ans.
La loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement prévoit des mesures sur :
- La modernisation des soins à domicile,
- L’habitat : faire du domicile un atout de l’autonomie,
- Le soutien des proches et des aidants.

Un bouquet de services pour le maintien à domicile porté par TASDA,
Technopôle Alpes, Santé à Domicile et Autonomie (Grenoble)
La problématique de cette association pour le « Bien Vieillir » est : « Comment rester à
domicile le plus longtemps possible ? »
TASDA propose un bouquet de services pour le maintien à domicile (exemple en Isère) au
travers d’un accompagnement individualisé :
- Annuaire de prestataires de proximité qualifiés (annuaire n° vert, web)
- Activités de prévention (ateliers, conférences « autour de chez moi »)
- Coaching téléphonique personnalisé (selon les besoins : gestion du stress, sommeil,
nutrition...)
- Aides humaines à domicile (soins, vie quotidienne)
- Téléalarme, télésuivi médical, capteur de chute, 24h/24 et 7j/7, gestion des urgences.
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Un cahier de liaison numérique a été mis en place pour mettre en lien les services et
acteurs de la prise en charge (médecin, établissement, référent médico-social).
L’objectif est de trouver un juste équilibre pour le périmètre de services, les moyens, les
modèles économiques, la personnalisation de l’accompagnement, les adaptations des
services, le partage d’informations, l’ajustement des plans d’aides et de soins.

Un projet pour l’habitat des personnes âgées dans des logements sociaux
porté par Lyon Métropole Habitat
20% de la population réside dans des parcs sociaux. Lyon Métropole Habitat possède
32 000 logements dont un quart est habité par des résidents de plus de 65 ans.
La structure a donc proposé une nouvelle offre adaptée d’accompagnement (gardiens,
aide sociaux, partenaires locaux), en coordination avec les acteurs locaux du vieillissement
(lutte contre l’isolement, CARSAT), sur un volet recherche-innovation.
Lyon Métropole Habitat a été pilote d’un projet européen AAL intitulé HOST (call 3 en
2010). Les enjeux étaient de savoir comment rendre internet accessible aux personnes
âgées, quel bouquet de services les intéresse, et qu’est ce qui les aide à rester en lien
social. Le projet a favorisé les approches terrain impliquant 60 locataires de 60 à 87 ans. Le
projet était constitué de partenaires anglais et italiens, de chercheurs et d’entreprises, et du
living lab ERASME de Lyon.
Dans cette expérimentation, les porteurs du projet ont recueilli des attentes par rapport à la
vie quotidienne. Le support tablette numérique a été choisi, ainsi qu’un outil de réseau social
sur le lien avec le bailleur social.
Lyon Métropole Habitat a répondu à un deuxième appel à projet piloté par la CNAM sur
l’apport du numérique pour les locataires fragiles.
Ces démarches aident à mieux connaitre le public logé, grâce à des technologies en pleine
évolution. C’est ainsi que Lyon Métropole Habitat a établi un partenariat avec Emmaüs
Connect.

Un robot thérapeutique pour des établissements de la Mutualité Française de la
Loire
La Mutualité Française de la Loire a expérimenté l’introduction dans les pratiques
professionnelles de robots thérapeutiques PARO dans deux établissements du département.
L’objet était de démontrer que le robot pouvait agir sur les trois dimensions médicales,
sociales et psychologiques de la triane « Résidents-Personnel-Famille ».
La problématique est venue des médecins qui voulaient remédier au fort taux de médication
et aux troubles comportementaux et cognitifs. La Mutualité Française de la Loire a alors initié
une démarche de veille technologique qui a permis l’identification du phoque PARO. Ce
robot en peluche est équipé de capteurs, de moteurs et d’une intelligence artificielle, et
réagit aux stimulations extérieures. Né au Japon en 1993, il a été commercialisé en 2005, et
reconnu dispositif médical aux Etats-Unis en 2009. D’après des études, Paro favoriserait la
socialisation, la communication, l’empathie, l’humeur des personnes avec des troubles
cognitifs.
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L’objectif est d’étendre cette expérimentation sur plusieurs établissements. La Mutualité
Française de la Loire mène des études d’évaluation sur la mise en place de ce dispositif.
Deux laboratoires réalisent une étude socio-ethnologique. Une évaluation médicale est
réalisée sur la douleur et les troubles du comportement. Une intervention thérapeutique est
réalisée pour la maladie d’Alzheimer. Un travail est également mené sur l’appropriation de ce
robot par les trois acteurs des établissements : résidents, personnel, famille.

Une démarche collective pour répondre aux enjeux démographiques : Le
Gérontopôle de Saint-Etienne
L’objectif du Gérontopôle Auvergne-Rhône-Alpes est de fédérer tous les acteurs pour
favoriser l’innovation, expérimenter des solutions, et développer des nouvelles activités
médico-socioéconomiques. L’enjeu du Bien Vieillir n’est pas forcément de vivre plus
longtemps, mais de vivre en bonne santé. La notion de fragilité est étudiée, cette zone de
transition entre les années en bonne santé et celles où la personne ne se sent plus bien.
Ainsi, le Gérontopôle organise les différents services qui existent sur un territoire autour de la
fragilité, notamment sur des innovations organisationnelles. La première étape de cette
démarche collective est de repérer les personnes à risque de manière précoce pour agir
tôt (kiné, sensoriel, auditif, visuel...). Des préconisations peuvent ensuite être élaborées pour
mettre en place un suivi à domicile. Les acteurs concernés sont la science, le personnel
médico-social, les acteurs sociaux de la ville (pour le repérage), les services de proximité,
les jeunes entreprises avec des solutions innovantes. Un des acteurs principaux sont les
personnes en situation de fragilité à insérer dans l’équipe pour anticiper les changements de
comportement.
Pour clore la table ronde, Gérald Comtet a demandé aux intervenants quels étaient les mots
clés pour la réussite d’un déploiement de solutions innovantes pour les personnes âgées.
Les réponses des intervenants ont été les suivantes :

Fonction d’usage,

Envie (pour s’en servir au quotidien),

Participation (citoyenne, lien social, actif dans ma vie),

Formation et accompagnement.
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EXPOSANTS
Au total, 21 exposants ont pu présenter leurs compétences auprès des professionnels et du
grand public.
Recherche
Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon : quand l’odorat change
Présentation de travaux en lien avec l’évaluation des fonctions olfactives durant le
vieillissement normal et pathologique. Tests olfactifs à effectuer sur place.
Laboratoire de Psychologie et de NeuroCognition : habitudes de vie et cerveau
Une doctorante du laboratoire vous présente ses travaux sous deux formes interactives :
1) Un poster montrant comment le cerveau âgé est capable de se réorganiser pour maintenir
un fonctionnement cérébral adapté au cours du vieillissement, et 2) Une application sur
tablette sous forme d’un jeu ludique pour apprendre aux personnes (âgées et plus jeunes) le
lien qu’il existe entre les habitudes de vie (alimentation, activités mentales, activités
physiques, activités sociales) et le bien vieillir, au travers d’un maintien du fonctionnement
cognitif. Cette application a pour vocation non pas de tester les performances des
personnes, mais vraiment de comprendre que notre façon de vivre dès le plus jeune âge a
un impact sur comment nous vieillirons.
Laboratoire Interuniversitaire de Biologie de la Motricité : mémoire des mouvements
Le vieillissement s’accompagne parfois de difficultés à acquérir de nouveaux mouvements.
Le Centre de Recherche et d’Innovation sur le Sport du LIBM explore de nouvelles voies
pour aider les personnes âgées à mémoriser de nouveaux mouvements. En particulier, une
prochaine étude va permettre de tester l’efficacité de la combinaison de deux méthodes : la
stimulation cérébrale électrique et la pratique mentale sans mouvements réels.
Laboratoire InterUniversitaire de Psychologie : un robot assistant
La population vieillissante encourage la recherche à développer de nouvelles technologies
afin d’aider les personnes âgées à interagir avec leur environnement. Dans notre projet, Nina
est un robot humanoïde d’assistance sociale créé pour préserver l’autonomie des personnes
vieillissantes.
Dans le cadre du projet SOMBRERO, nous travaillons sur le développement de
compétences socio-communicatives afin que le robot soit capable de réaliser des tâches de
dépistage de symptômes de démence précoce. Le robot serait idéalement mis à disposition
des EHPAD ou des centres médico-sociaux afin de décharger les soignants des tâches
répétitives de passage de questionnaires et de tests en les mobilisant sur la remédiation.
En analysant les compétences socio-communicatives nécessaires à une interaction
efficiente avec une personne âgée, nous voulons créer un robot capable de s’adapter au
style communicationnel relatif à la vieillesse et aux symptômes de démence. Ainsi, nous
utilisons la téléopération (beaming) par un pilote humain afin de fournir à Nina les
compétences socio-communicatives nécessaires à la réalisation de ses futures tâches : le
pilote accomplit ainsi un apprentissage par démonstration des comportements pertinents et
réalisables par l’incarnation robotique.
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Industriels, partenaires sociaux et économiques
Agestime : maintien à domicile dans des conditions optimales
Agestime est une structure lyonnaise innovante proposant des interventions à domicile
individualisées et axées sur le bien-être psychologique de la personne âgée.
Notre méthodologie est axée sur la stimulation et la préservation du lien social dans un
objectif de maintien à domicile de la personne âgée. Complémentaires aux aides à domicile
« classiques », nos interventions visent à renforcer le confort psychique en prenant en
compte l’individualité (goûts, capacités et vécu). Elles sont régulièrement évaluées et
réadaptées pour répondre aux attentes et besoins de chacun.
Concrètement, Agestime intervient dans quatre domaines : la stimulation cognitive, la
stimulation motrice, la stimulation de l’appétit et le maintien du lien social.
Aide & A : aide et accompagnement à la personne
Aide&A est une société proposant des prestations d’aide à domicile pour les personnes en
situation de handicap, les personnes dépendantes et/ou âgées et malades. Nous proposons
différentes prestations comme l’aide à la personne, l’aide-ménagère, le transport de personne
en fauteuil ou non… Notre personnel est formé aux différentes procédures et respecte la
charte des droits et libertés des personnes âgées, handicapées et/ou dépendantes. Nous
disposons de 3 agences à Lyon, Villeurbanne et Saint-Etienne.
Aldarine : Téléassistance Active
L’Association Aldarine est une Association loi 1901 à but non lucratif, éco solidaire dont la
vocation est de permettre aux seniors ainsi qu’aux personnes à mobilité réduite de se maintenir
à leur domicile le plus longtemps possible tout en leur assurant un maximum de confort,
d’autonomie et de sécurité.
Nous proposons la téléassistance Active qui est un système simple de capteurs de
mouvements, efficace, discret et économique, qui fait appel aux toutes dernières avancées
technologiques. Senioralerte constitue une sorte de cocon autour du bénéficiaire, dans lequel
tous ses risques potentiels seront identifiés, analysés, de telle sorte que s’il se trouve en
danger une alarme est déclenchée.
Association Lyonnaise des Devenus Sourds et Malentendants : le handiphone
Projet Handiphone : L’audition est une capacité qui décline avec l’âge, et d’une manière
générale, plus l’âge avance et moins nous sommes technophiles. Comment garder son
autonomie au téléphone? Notre solution permet la diffusion du texte transcrit via un téléphone
sur tous les supports connectés (télévision, smartphone, ordinateur, téléphone fixe).
Projet Handiwelcome : Les personnes sourdes et malentendantes ne sortent plus car aucun
aménagement n’est prévu pour les accueillir correctement. HandiWelcome permet un accueil
avec une transcription de la parole en temps réel sur deux écrans .
Les deux projets sont complémentaires. Démonstration en live toute la journée avec deux
bornes HandiWelcome et deux téléphones HandiPhone.
Ascelliance Retraite : conseils en logement
Vous avez un proche en perte d’autonomie ? Vous hésitez entre maintien à domicile et
maison de retraite ? L’organisation, le coût, les aides, les places disponibles en structures
d’accueil etc..
Ascelliance Retraite propose un service gratuit proposant des réponses adaptées en
maintien à domicile : aide à domicile; repas livrés, matériel médical… et résidence senior ou
maison de retraite : place disponible, accueil temporaires etc..
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Axeavita : autonomie et accessibilité
Axeavita est le spécialiste du domicile des personnes dépendantes ainsi que l’adaptation des
locaux professionnels aux normes en vigueur. Nous concevons, développons et installons des
solutions d’autonomie uniques en termes d’originalité, d’efficacité et de fiabilité. Nous
proposons des solutions globales d’aménagement et notamment pour la salle de bains, la
cuisine, la chambre, les accès, et les espaces de circulations.
C2HOME : aménagement de l’habitat
Le projet C2Home à pour but de prolonger le maintien à domicile des personnes âgées ainsi
que des personnes à mobilité réduite. C2Home devient ainsi un interlocuteur unique pour la
personne dépendante ainsi que ses proches, du diagnostic du lieu de vie jusqu’à la réception
des
travaux.
C2Home répond donc à la problématique du vieillissement de la population qui induit
l’augmentation du nombre de personnes dépendantes et la diminution du nombre de places
disponibles au sein des établissements spécialisés. Il s’agit principalement de travaux pour la
prévention des chutes, de plus en plus fréquentes avec l’âge, et première cause
d’hospitalisation des personnes âgées. C2Home permet ainsi aux personnes de rester le plus
longtemps possible chez elles, souhait d’environ 80% des français.
La Fabrique à Neurones : entraînement cérébral
La Fabrique à Neurones, en partenariat avec la recherche, propose des entraînements
cérébraux pour tenter de ralentir les effets naturels du vieillissement sur nos capacités
intellectuelles, et donc mieux vieillir.
Fondation pour l’Université de Lyon – Plateforme de financement participatif FundByU
Au sein de la Fondation pour l’Université de Lyon, FundByU est une plateforme de
financement participatif destinée à soutenir des projets académiques (avec entre autre des
projets de recherche reliés au monde médical). Une façon originale pour le grand public de
participer à la recherche scientifique.
Le projet de campagne de financement d’un chercheur travaillant sur la maladie d’Alzheimer
sera présenté sur le stand.
France Alzheimer Rhône : soutien aux familles
Depuis 1986, France Alzheimer Rhône se mobilise pour répondre aux besoins des malades
et de leurs familles, et pour sensibiliser l’opinion publique. Membre de l’Union Nationale des
Associations France Alzheimer, composée de plus de 90 structures départementales et seule
association nationale reconnue d’utilité publique dans le domaine de la maladie d’Alzheimer
et des maladies apparentées, France Alzheimer Rhône bénéficie d’une solide expérience et
de nombreux savoir-faire dans l’accompagnement des aidants. Nos bénévoles, concernés par
la maladie et formés pour nos actions, sont à votre écoute, vous apportent les réponses que
vous cherchez et les conseils que vous attendez.
GERIP : remédiation cognitive et linguistique pour bien vieillir
Depuis plus de 25 ans, nous créons des logiciels innovants dans le domaine de l’évaluation,
de la remédiation cognitive et linguistique portés au bien être des personnes âgées et aux
conditions de vie de leur entourage.
Nos solutions numériques permettent d’améliorer la mémoire, d’accroître la concentration,
Page 21 sur 23
de réfléchir efficacement en proposant un entrainement complet et ludique pour bien
vieillir. Nos outils sont reconnus par de nombreux professionnels de santé (orthophonistes,
psychiatres, gériatres…). Ils permettent ainsi de lutter efficacement contre le déclin cognitif et
de prévenir les maladies neurodégénératives.
HAPPYneuron : entraînement cérébral, jeux de mémoire…
L’entraînement cérébral pour tous, scientifiquement conçu, pour maintenir, améliorer et
développer ses capacités cognitives. Des outils pratiques et performants d’aide à la
rééducation, destinés aux acteurs du monde de la santé. Des programmes de stimulation
cognitive sur-mesure pour les grands comptes de l’industrie pharmaceutique et du secteur
de la prévoyance.
NPA Center : programme d’activité physique et de nutrition
Le programme NPA (Natural Physical Attitude ) que nous développons dans notre centre
pilote le NPA-Center associe activité physique et nutrition et permet de prévenir les maladies
du mode de vie comme le diabète, les maladies cardio vasculaires, l’hypertension, le
surpoids et l’obésité.
Tous ces facteurs réduisent l’espérance de vie en bonne santé et augmentent les risques
d’accidents.
TASDA : Technopôle Alpes, Santé à domicile et autonomie
TASDA, Technopole Alpes Santé à Domicile et Autonomie, est une association qui développe
de nouveaux usages de solutions numériques pour la perte d’autonomie à domicile. Avec une
approche systémique, en lien avec les financeurs (CARSAT, Département, ARS, …), des
services à la personne (secteur sanitaire et médico social), des industriels, des associations
d’usages, des experts et académiques, TASDA réalise des analyses des besoins, des offres
du marché, des conditions de déploiement, des modèles économiques et organisationnels
possibles.
TASDA est assistant à maîtrise d’ouvrage de projet phare, comme Autonom@Dom, le projet
du département de l’Isère, de plateforme santé.
Les 3 colonnes : maintien et soutien à domicile des personnes âgées
La SCIC Les 3 Colonnes est une société agréée entreprise solidaire d’utilité sociale, dont les
partenaires économiques, institutionnels et associatifs coopèrent pour l’intérêt collectif. Son
modèle innovant finance la dépendance à travers le logement, elle en devient propriétaire et
accompagne la personne âgée dans son maintien à domicile en lui proposant une offre de
service et produit, selon ses besoins.
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La Communauté de Recherche Académique (ARC) 2 « Qualité de
vie et vieillissement » se situe au carrefour des problématiques liant qualité de vie,
handicaps et vieillissement. L’enjeu des travaux soutenus par l’ARC 2 est de permettre la rencontre de
la gérontologie, du handicap et des technologies de santé, pour une meilleure qualité de vie.
L’ARC 2 rassemble ainsi les forces de recherche en Rhône-Alpes, organise les réseaux scientifiques,
assure la communication et le transfert de la science vers le milieu sociétal, sanitaire et économique,
pour fournir des réponses à un besoin social.
Plus d’information : http://www.arc2-q2v.rhonealpes.fr
L’ARDI Rhône-Alpes, créée en 2008, à l’initiative du Conseil régional et de l’Etat, est au
cœur de l’économie de l’innovation en Rhône-Alpes. Elle s’adresse prioritairement aux entreprises
ayant déjà initié une démarche d’innovation ou de développement pour leur proposer une offre de
service structurée autour de 3 axes : l’information, l’orientation et l’accompagnement.
Plus d’informations : www.ardi-rhonealpes.fr Ι @ardi_rhonealpes
* Signature provisoire : le nom de la Région sera fixé par décret en Conseil d'Etat avant le 1er octobre 2016, après avis du Conseil Régional.
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le billet d`étonnement établi par l`ARDI

Transcription

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