Dossier Notre Commune.odt - NeoOffice Writer
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Notre Commune, Histoire méconnue racontée sur un char L’œuvre mémorielle ramène l’art à son essence, un engagement en tant que tel, une force vitale où nous pouvons puiser les ressources qui nous permettent de comprendre le passé et d’agir sur le monde d’aujourd’hui. Nous entreprenons de raconter l’Histoire de la Commune de Paris. Malgré les 140 ans qui nous séparent de cet évènement méconnu, qui fut pourtant la dernière révolution française et la plus violente guerre civile de l'histoire de France, il semble que les préoccupations, les rêves et les aspirations, les colères et les cruautés des êtres, d'un côté comme de l'autre, résonnent toujours avec une force et une actualité désarmante. Sommaire 1-La Compagnie 2-L’équipe de création 3-Petite histoire de la Commune de 1871 4-Note d'intention 5-Une écriture plurielle, calendrier 6-Le dispositif, un théâtre pour la rue 7-La création musicale 8-Le dispositif intéractif 9-Fiche technique 10-Contacts 1-LA COMPAGNIE LES LORIALETS « Fils et filles de Loriel, enfant du mortel Hypérion et de la Lune, Séléné, ont un rêve : celui d’aller décrocher la Lune. » Créée en 2005, la compagnie des Lorialets s’oriente résolument vers l’Histoire. L’œuvre mémorielle ramène l’art à son essence, un engagement en tant que tel, une force vitale où nous pouvons puiser les ressources qui nous permettent de comprendre le passé et d’agir sur le monde d’aujourd’hui. A chaque époque, il est important de se « souvenir » afin de défendre les droits acquis dans le domaine des libertés sociales, de la liberté de pensée, des libertés personnelles. Face à l’ignorance et à l’oubli d'événements hors du commun, nous ressentons la nécessité et le devoir d’être créateurs de vecteurs de mémoire. Nous pensons que le rôle de l’artiste dans notre société moderne est aussi celui de la transmission de cette mémoire collective. Nous entreprenons de raconter l’Histoire à travers les arts et les techniques du théâtre et plus largement du spectacle vivant dans la rue, en axant notre recherche sur la réutilisation d’outils et de techniques traditionnelles : jeu d’acteur, masques, marionnettes, artifices et machinerie ; et sur le développement de nouveaux médias vecteurs de mémoire : costumes interactifs, développement d’outils de diffusion sonore interactifs, capteurs sensoriels et déclenchements en temps réel. Œuvrant dans deux directions fondamentales, la compagnie se développe à la fois: – dans le domaine culturel et patrimonial avec la création de ses « Promenades contées », visites de lieu d' Histoire. – dans le domaine du spectacle vivant et des Arts de la Rue avec en 2012, sa création : Notre Commune, Histoire méconnue racontée sur un char. Pour créer ses spectacles la compagnie des Lorialets réunit des artistes et artisans, qui développent un art singulier et qui sont reconnus dans leur spécialité artistique ou technique. Ce collectif est l’occasion d’entremêler ces arts, d'élaborer un dialogue transversal au service de l'Histoire dans le but de générer une forme nouvelle de spectacle inventée ensemble. 2-L'ÉQUIPE DE CRÉATION Caroline Panzera, Directrice artistique de la Cie des Lorialets et metteur en scène: Comédienne de formation, elle rencontre Mathieu Coblentz lors de sa formation à l’école Claude Mathieu. Depuis elle joue de nombreux spectacles. Elle devient en 2009 la collaboratrice artistique des projets de compagnonnage à l'étranger du Théâtre du Soleil. Elle assiste Ariane Mnouchkine et ses artistes associés: Hélène Cinque, Georges Bigot. Elle apprend au cours de ces voyages au Cambodge et en Afghanistan à travailler collectivement et à écrire un spectacle à partir d’improvisations. Mathieu Coblentz Directeur artistique de la Cie des Lorialets, historien, comédien, et auteur: Passionné d’histoire, il devient à 20 ans guide conférencier dans les lieux de patrimoine. Toujours en quête de nouvelles formes de narration, il s’initie au conte puis au théâtre à l'école Claude Mathieu. À la fois auteur , comédien, il travaille depuis 10 ans avec différents metteurs en scène et participe à la création en 2005 de la Cie des Lorialets. Vincent Lefevre, Comédien, directeur technique: Comédien de formation, il est joue pendant 10 ans avec la Cie Uppercuthéâtre dans le Var, où il invente, dessine et réalise les aménagements de la scène d'été du Fort de la Bayarde à Carqueiranne. Il est le régisseur général de la Villa Noailles à Hyères, où il couvre les évènements les plus importants de ce lieu culturel, comme le Festival International de la mode. Il participe à la dernière création lumière du Théâtre du Soleil. Il invente des dispositifs de machinerie pour Jean Bellorini et sa Cie Air de Lune. Il est passionné par les trucages et les machineries et développe ses inventions pour la Cie des Lorialets. Mathieu Boccaren, Musicien et créateur sonore: Musicien et comédien formé à la scène au Studio Théâtre d’Asnières. Il est le fondateur et compositeur du groupe urban tsigan Pad Brapad, il participe un temps à plusieurs aventures circassiennes (Gruss et nouveau cirque). Renaud Rubiano, Plasticien, scénographe inter-média: Diplômé de l’École Supérieure des Beaux Arts de Nîmes puis de Marseille, il développe une recherche plastique et scénographique à travers la vidéo et la lumière. Partageant son temps entre la conception vidéo, lumière et scénographique, il intervient également lors de séminaires autour des nouvelles écritures temps réel et inter-média et collabore notamment avec Candice Milon, Sylvain Maurice, Georges Gagneré, Eric Soyer, Christophe Lemaitre et Cécile Babiole. Max Bourges, Constructeur: Comédien, acrobate, cascadeur, trapéziste, costumier, décorateur, réalisateur d’engins, il invente et réalise depuis 20 ans des objets pour le spectacle de rue, et maîtrise les solutions techniques pour réaliser le char. Patrick Cavalié, Costumier: il se forme en stylisme-modélisme à Lisa Paris de 1999 à 2001. il effectue des stages dans des ateliers de haute couture et chez des jeunes créateurs (F.Sathal, JP. Touriguy), avant de collaborer à la création de Naco Paris, prêt-à-porter, jusqu’en 2005. Cette collaboration lui permet de rencontrer différents stylistes et costumiers qui l’amènent tout naturellement vers le théâtre. Marie Hébert, Factrice de marionnettes: Comédienne marionnettiste, elle est la directrice artistique de la Cie l'Artisanie compagnie de théâtre d'objets et marionnettes.. Après avoir travaillé pour d'autres, (Clastic Théâtre, Cie Rendez-moi mes sentiments, Hocemo Théâtre). Elle monte sa propre compagnie au sein de laquelle elle crée des spectacles. Elle rejoint Notre Commune pour fabriquer des marionnettes et des objets. Sarah Letouzey, Plasticienne: Plusieurs des marionnettes géantes des Grandes Personnes portent l’empreinte de son sens plastique. Elle a exposé à la galerie Cargo à Paris. Elle est lauréate du prix Atalante du public de la biennale des carnets de voyage de Clermont Ferrand. Elle est membre des « Carnettistes Tribulants » et coauteur de l’ouvrage Banlieue Nomade aux éditions Alternatives. Son livre Amani, impressions Dogons est paru aux éditions La Boussole début 2006. Yann Canal, ingénieur Ingénieur en informatique et professeur à l'Université de Marne la Vallée, il apporte des solutions techniques et technologiques, il est l'électricien de la création, IL permet de réaliser techniquement les inventions. Jean-Sebastien Merle, perruquier Il est le perruquier et coiffeur du Théâtre du Soleil et nous rejoint pour fabriquer les moustaches et nous aider aux maquillages des deux personnages qui seront pour nous des masques. Et d'autres... 3-Petite histoire de la Commune de1871 1870. La France est envahie par les Prussiens, l’empire établi depuis 20 ans par Napoléon III s’est effondré, laissant place à une République tenue par les monarchistes. Malgré six mois de résistance parisienne, la province résignée et affolée par le spectre des "Républicains rouges" signe une paix "honteuse" et donne à la jeune Allemagne, l’Alsace et une partie de la Lorraine. Le peuple de Paris, blessé dans sa fierté et scandalisé par cette République autoritaire et capitularde, refuse de rendre les armes et fonde, fait unique de notre histoire, une Commune sociale, libre et indépendante. Pendant 73 jours, coupés du monde, ils vont tenter de donner naissance à leurs idéaux dans une atmosphère de liberté, d’égalité et de fraternité. Les décisions qu’ils prennent constituent des précédents formidables : la séparation de l’Église et de l’État, l’école laïque, gratuite et obligatoire, la suppression de l’armée permanente, la fin du travail des enfants… Cette utopie en action s’achève dans l’horreur des fusillades de la "semaine sanglante", épisode fondateur de la IIIe République, qui pourtant reprendra bientôt à son compte un grand nombre des décisions de ces "communards". Rêve politique et utopie sociale pour certains, cauchemar extrémiste et aberration historique pour d’autres, la Commune de Paris reste pour le monde entier un évènement extraordinaire et pour la France, la dernière guerre civile et la dernière révolution. QUAND LA FOULE AUJOURD'HUI MUETTE, COMME L'OCÉAN GRONDERA, QU'À MOURIR ELLE SERA PRÊTE, LA COMMUNE SE LÈVERA NOUS REVIENDRONS FOULE SANS NOMBRE, NOUS VIENDRONS PAR TOUS LES CHEMINS, SPECTRES VENGEURS SORTANT DE L'OMBRE, NOUS VIENDRONS NOUS SERRANT LES MAINS. LA MORT PORTERA LA BANNIÈRE; LE DRAPEAU NOIR CRÊPE DE SANG; ET POURPRE FLEURIRA LA TERRE, LIBRE SOUS LE CIEL FLAMBOYANT. (LOUISE MICHEL, CHANSONS DES PRISONS, MAI 1871) 4-NOTE D'INTENTION « Comment créer une autre forme pour la rue et raconter des histoires méconnues qui nous paraissent essentielles à la construction de l'avenir de l'humanité? Comment rassembler un savoir-faire, nos expériences, nos rêves d'artistes et les donner à découvrir à un public? Comment revisiter les médias existants pour en inventer de nouveaux? Comment être porteurs d'une mémoire collective? Nous ne cherchons pas à raconter toute l’histoire de la Commune de 1871, mais à restituer ses évènements marquants et révélateurs à travers différents vecteurs que nous choisissons d'intégrer à notre forme: un personnage qui ne peut plus s'arrêter de dire et qui subit un flot de mots qui coulent de sa bouche, un petit clown muet qui doit trouver d'autres moyens de raconter, des objets, un environnement sonore interactif... Pour faire oeuvre de mémoire, j'ai fait appel à plusieurs artistes et artisans, ouvriers de la scène, pour nous aider à inventer et raconter Notre Commune : Un comédien-historien, un comédien-machiniste, un musicien-auteur-compositeur, un inventeur-constructeur de char, un plasticien, une factrice de marionnettes, un décorateur… Et je choisis de mettre plusieurs arts au service de l’Histoire et du théâtre. Pour vivre ensemble notre quête de perfection, sans jamais cesser de la poursuivre. Il ne s'agit pas d'additionner pour faire masse mais de pousser l'exigence au maximum. Depuis plusieurs années, mon travail de recherche m’amène à croire que l’écriture plurielle ou collective peut être riche parce que fragile, le déséquilibre est permanent et il faut se maintenir vivants sur le fil du théâtre, qui stimule le jeu et l’imagination. Chercher ensemble, écrire ensemble. Comme un orchestre symphonique, chaque instrument a sa partition, sa sonorité singulière, et un chef d’orchestre, qui fait surgir, pour rassembler et laisser apparaître, le visible et l’invisible. Je crois en la poésie, et choisis d’écrire le théâtre au présent de la rencontre entre les artistes. Nous faisons apparaître un fil et le laissons se dérouler sous nos yeux, chacun peut intervenir à son niveau: jeu, son, machinerie, objets. La règle du jeu est de se maintenir sur le théâtre et dans un lien indispensable qui doit exister entre le plateau et le spectateur. » Caroline Panzera Metteur en scène 5-L'ÉCRITURE PLURIELLE Notre Commune, histoire méconnue racontée sur un char est écrit à partir d’improvisations dirigées, en associant plusieurs médias qui agiront comme conducteurs sensoriels pour rendre ce conte spectaculaire, ludique et vivant. L'écriture plurielle ou collective est une écriture partagée, croisée, fusionnée. Elle est enrichissante et vivante, elle donne de multiples possibilités, et laisse apparaître une manière singulière de raconter une histoire. C’est une façon de se mettre ensemble au service d’une exigence commune qui nous anime tous. Un désir de créer commun. Le travail se déroule en plusieurs étapes: la documentation, la recherche, les improvisations dirigées, puis l’écriture à partir des improvisations et la répétition, ensuite il faut construire et améliorer la structure à partir des évènements imaginés et poursuivre la construction du spectacle pas à pas. Une étape de recherche sur les matières et matériaux à apporter pour la séance de travail suivante est nécessaire. Les discussions sont collectives et nous obligent à laisser surgir, à s’écouter, à s’entendre, nous sommes au cœur du spectacle vivant et de l'humain. CALENDRIER Février 2010- première résidence de répétition à Paris dans les locaux de la Cie : Après une semaine de défrichage, nous avons vu émerger un personnage, un masque, sorte d'archétype d’une puissante force populaire, à la fois curieux et inquiétant, qui s’est imposé à nous et a commencé à nous raconter son histoire, à la fois à travers ses propres et en empruntant ceux de Victor Hugo, de Louise Michel, de Jean-Baptiste Clément... Avril 2010- 2 ème résidence de répétition par les Féron'arts: à Féron, près de Fourmies (Nord), qui avait déjà accueilli la compagnie des Lorialets en 2006 dans le cadre du festival des Féron’arts avec son précédent spectacle Jean et Béatrice. Une semaine de répétition fructueuse, les histoires s’enchaînent comme des numéros de cirque, les images se précisent et la musique s’en mêle, festive et mordante. Pour finir la semaine, une répétition publique de Notre Commune conclut notre travail et le met "au feu du public", enchantant, semble-t-il, les participants. Février 2011- 3 ème résidence de répétition dans la Communauté de Commune de Belle-île en Mer: afin de finir l’écriture globale du spectacle. Deuxième répétition publique. Mars/avril 2011- session de construction au Cirque Zurrapas : à Perpignan, construction de la structure du char Mai 2011- Juin 2011 4 ème résidence de répétition au Théâtre du Soleil -Finalisation de l'écriture musicale et textuelle, réalisation des costumes, construction des éléments de machinerie, fabrication des marionnettes. Le Théâtre du Soleil met à notre disposition son atelier de construction et un espace de répétition. Août 2011– Féron'arts : présentation de maquette au Festival Féron'arts dans le nord de la France. Février -Mars 2012 : décoration du char, finalisation des outils inter-médias. Printemps été 2012 : tournée dans toute la France: Cartoucherie de Vincennes, Issy-lesMoulineaux, Belle-Île-en-Mer... 6-LE DISPOSITIF POUR LE THÉÂTRE DE RUE Synopsis: Deux spectres vengeurs sortant de l'ombre sont prisonniers d'un devoir de mémoire: Depuis 140 ans un « parleur-chanteur » et un « clown-muet » arpentent les routes pour raconter l'histoire des mourants formidables de la Commune de Paris de 1871. Ils déambulent sur un char, de villes en villages, et racontent… Ils transportent leurs vies sur leurs dos, comme une bosse dont ils ne peuvent se défaire. Ils sont dans un mouvement perpétuel. Ils sont gardiens d'objets oubliés. Ils redonnent sans interruption, jusqu’à l’épuisement, jusqu’à être entendu par tous ! Ensemble, ils revisitent une partie du patrimoine culturel parisien et de la naissance de la République, de la démocratie, en faisant référence à une forme ancienne de "théâtre de tréteaux". Les personnages qui nous racontent sont des sortes de "bouffons" contemporains. L'écriture: Après un temps d’improvisation, de documentation, qui nous ont permis de faire naître des personnages, il nous est apparu évident que l’environnement d’un spectacle autour de la Commune de Paris devait être la rue. Car c'est dans la rue que naissent les révolutions. Le travail d'écriture s'est fait sur le théâtre, sur la base d'archives et de textes existants: Prosper Olivier Lissagaray, Victor Hugo, Louise Michel... Le personnage s'est approprié les paroles d'anciens communards et a écrit lui aussi différents épisodes comme par exemple « la recette pour réaliser un excellent coup d'état. L’objet déambulatoire, une plate-forme tractée, est un char dont la silhouette est inspirée par un monument qui a existé place de la Bastille: Un éléphant de 12 mètres de haut. L’ensemble tend vers une machinerie mécanique traditionnelle à vue. Au lendemain de la Révolution Française, il fut question d'élever un monument commémoratif à la place de la vieille forteresse, c'est Napoléon qui opta en 1810 pour le projet d'y dresser un éléphant. Cependant, depuis 1814, un éléphant modèle en plâtre (installé sur l’emplacement du futur Opéra) attendait qu’on décidât de son sort. Victor Hugo place dans ses flancs une des scènes des Misérables. D’après les guides du temps, cet édifice faisait l’admiration des provinciaux de passage à Paris. Mais il ne plaisait guère aux propriétaires voisins, qui lui reprochaient de servir d’asile à la canaille... Jusqu’au 19 juin 1846, date à laquelle le Préfet en ordonna la démolition, parce qu’il menaçait ruine et qu’il ne servait plus que de refuge « aux rats du canal Saint-Martin ». Au mois de septembre suivant, il n’en restait plus trace... Notre « parleur-chanteur » faisait partie de cette canaille et a arraché lors de sa destruction un pied de cette ruine pour défendre la mémoire des rats de la ville de Paris. . Nous sommes en train de développer de nouveaux médias pour la rue : Ainsi nous réutilisons les outils traditionnels comme les machineries, artifices, marionnettes, manipulations d'objets, en y intégrant l'application de nouvelles technologies. Les deux comédiens évoluent dans ce dispositif, ils jouent avec des manettes et des télécommandes, déclenchent la matière sonore, les artifices, les machineries. Ils pourront aussi faire intervenir le public dans ces déclenchements. 7-LA CRÉATION MUSICALE La création musicale, proprement dite, consiste dans la ré-interprétation moderne, actuelle de chants de la commune et d'autres textes choisis. L'univers musical développé ici emprunte aussi bien au cabaret surréaliste, au rock, qu'au hip-hop. Le choix des instruments et du dispositif technique va dans ce sens et dépend du travail de réécriture pour les chants existants et de création originale pour les textes mis en musique. Paris Révolution création « 1789, Paris révolution Française.1789 Paris Bastille Paris 4 août, Paris abolition des privilèges: Paris lumières, Paris famine, 1789, Paris sans culotte...1792, Paris thahison, 1792, Paris-Varennes, Varennes-Paris, Paris citoyen, Paris République … 1793, Paris régicide, 1793, Paris terreur, Paris guillotine, Paris …1804, Paris Impérial, Paris Bonaparte… » Le Plan Trochu écrit collectivement par les journalistes du Grelot: « Savez-vous le plan de Trochu ? Plan, plan, plan, plan, plan. Mon Dieu ! Quel beau plan, Savezvous le plan de Trochu ? Grâce à lui, rien n’est fichu. » Le 31 Octobre écrit par Eugène Pottier « Le peuple sent qu’il est trahi, C’est trop aboyer à la lune. L’Hôtel de Ville est envahi, Paris, proclame ta Commune ! » La Terreur blanche écrit par Eugène Pottier « Messieurs les conservateurs, Vous le grand parti de l’Ordre, Procédons, plus de lenteur ! L’hydre peut encor nous mordre. On a pris Paris et huit jours durant, par la mitrailleuse on sut faire grand, taper dans le tas, c’était à se tordre, mais fallait finir comme on commença. Fusillez-moi ça ! » Chants révolutionnaires: Elle n'est pas morte écrit par Eugène Pottier « On l'a tuée à coups d'chassepot, A coups de mitrailleuse, Et roulée avec son drapeau Dans la terre argileuse Et la tourbe des bourreaux gras Se croyait la plus forte. Tout ça n'empêch'pas, Nicolas, Qu'la Commune n'est pas morte ! » Conception du dispositif de diffusion sonore Afin de fusionner avec l'univers de spectacle et de servir son propos, le dispositif de diffusion est intégré au décor. L'envoi des bandes sons se fait du plateau par les artistes eux-mêmes. Il s'agit d'autre part de concevoir une "machine à musique" qui corresponde visuellement à l'univers du décor. Ce dispositif permet une interaction directe du comédien sur la musique malgré le fait qu'elle soit préalablement enregistrée. Seul le chant est exécuté en direct. 8-LE DISPOSITIF INTERACTIF Un Partenariat didascalie.net a été choisi pour la conception et la réalisation du dispositif interactif. Ce dispositif s’articulera sur un dispositif électronique autonome qui répondra aux spécificités du spectacle. Les logiciels spécifiques et systèmes électroniques développés pour ce projet seront ensuite disponibles au téléchargement sous licence libre sur la plateforme didascalie.net, dont Renaud Rubiano est l'un des co-fondateurs, dans une optique de mutualisation des connaissances et des outils technologiques pour le spectacle vivant. Le dispositif est total pour permettre l'utilisation simultanée ou coordonnée des différents médiums artistiques présents dans cet espace, concentré et combiné de savoir-faire théâtral et de nouvelles technologies. L’ensemble doit toujours tendre vers une machinerie mécanique traditionnelle à vue, ici tout doit être révélé. Les nouvelles technologies viennent élargir le champ des possibles en permettant à la même manivelle, ou au même levier de commande de pouvoir tour à tour commander les séquences musicales, les effets de machinerie, ainsi permettre au spectacle de déployer son univers singulier sans limites à l'imaginaire. Le dispositif doit pouvoir être aussi simple que possible dans sa mise en œuvre qui sera faite par les interprètes lors des représentations. 9-FICHE TECHNIQUE Afin de présenter le spectacle partout et plus particulièrement là où nos pratiques se font rares, nous avons opté pour le plus de légèreté possible. Voilà ce qui nous est absolument nécessaire : - l'espace de jeu à disposition 8 heures avant le spectacle pour la préparation et la mise plateau. - Une surface plane de 10 x 6 mètres accessible à un véhicule de 5 m de long par 2 m de large et 3 m de haut. - Chaises, bancs ou gradins pour le public. - En journée : 2 PC 16 ampères. - En nocturne : 4 PC 16 ampères. - Gardiennage en cas de plusieurs représentations. 10-CONTACTS COMPAGNIE LES LORIALETS http://leslorialets.free.fr/ 54 bis, rue de Lancry - 75010 Paris Mathieu Coblentz directeur artistique [email protected] 06 85 72 76 92 Caroline Panzera directrice artistique et metteur en scène [email protected] 06 22 04 49 56 Vincent Lefevre directeur technique [email protected] 06 10 47 57 49 56