Création du Réseau d`excellence des sciences de l
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Création du Réseau d`excellence des sciences de l
Paristech Ecole normale supérieure de Lyon Institut polytechnique de Grenoble Ecole polytechnique fédérale de Lausanne Université catholique de Louvain Ecole polytechnique de Montréal 13ème Sommet de la Francophonie ‐ Montreux 2010 Création du Réseau d’excellence des sciences de l’ingénieur de la Francophonie (RESCIF) Présentation du projet 8 octobre 2010 Résumé Universités pressenties Contexte Les universités initiatrices du RESCIF sont, outre l’EPFL à L’éducation est un enjeu majeur pour l’Organisation l’origine du projet, l’Université Catholique de Louvain, l’Ecole internationale de la Francophonie (OIF) depuis sa création voici Polytechnique de Montréal, ParisTech, l’Ecole Normale quarante ans. L’actuelle accélération du développement Supérieure de Lyon et l’Institut polytechnique de Grenoble. Les scientifique et technologique en souligne une nouvelle fois établissements initiateurs inviteront un nombre équivalent ème Sommet de la d’universités émergentes d’Afrique francophone, du Liban et du Francophonie de Montreux a inscrit l’innovation au cœur de ses Vietnam à s’associer à leur initiative. Tous les membres du débats. Réseau développeront une action à caractère humanitaire à Si la langue dominante de la science est aujourd’hui l’anglais, la Quisqueya également membres du Réseau. Francophonie n’est pas pour autant absente de la compétition scientifique et technologique mondiale. Et elle peut s’affirmer si Activités et fonctionnement ses universités technologiques de pointe unissent leurs efforts avec des universités francophones de pays émergents pour Concrètement, il est envisagé de procéder en trois étapes : répondre aux défis communs à leurs pays en matière • l’importance. C’est dans cet esprit que le 13 Port au Prince avec l’Université d’Etat de Haiti et l’Université communes dans le domaine de la nutrition, de la sécurité d’innovation, de développement durable et de sécurité alimentaire, de l’eau, de l’énergie et de l’environnement. alimentaire. C’est ce contexte qui explique pourquoi l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) et ses partenaires Mise en place d’échanges d’étudiants et de formations • Implantation de laboratoires conjoints dans les universités ont proposé de créer, d’entente avec les autorités suisses des pays émergents participant au réseau, sur la base de organisatrices du Sommet de Montreux, le RESCIF, Réseau l’expérience acquise par l’EPFL dans les Emirats Arabes Unis d’excellence des sciences de l’ingénieur de la Francophonie. et de l’expertise internationale de ses partenaires belges, canadiens et français. • Objectifs intéressées à une production dans ces pays en lien avec les Le RESCIF réunira un petit groupe d’établissements technologiques francophones de Suisse, de France, du Canada, et de Belgique, de grande qualité et à la visibilité internationale établie, qui s’engagent à mettre en œuvre une coopération ciblée et durable avec des établissements francophones d’Afrique, du Moyen‐Orient, d’Asie et des Amériques. L’action du RESCIF doit permettre de former dans ces établissements de jeunes ingénieurs aux technologies les plus avancées et d’y développer des recherches utiles au développement de ces pays. Développement de partenariats avec des entreprises domaines de recherche concernés. Les membres fondateurs du RESCIF mettront sur pied un consortium s’appuyant sur leur excellence scientifique, leurs compétences technologiques de pointe et l’association d’industriels innovants. Le financement et la gestion du réseau seront assurés par les universités participantes en partenariat avec les gouvernements et les acteurs privés intéressés. Les modalités seront fixées par les participants au RESCIF lors de la constitution du consortium. Les thèmes retenus pour débuter cette initiative sont la nutrition et la sécurité alimentaire d’une part, l’eau et l’énergie dans la perspective du changement climatique d’autre part. Ces ème thèmes correspondent aux priorités du 13 Sommet de la Francophonie et marquent la volonté des universités impliquées de contribuer à la concrétisation des lignes de force qui seront retenues lors du Sommet par les Chefs d’Etat réunis à Montreux. Principes : engagement et réciprocité entre universités de pointe et universités émergentes Lien avec l’OIF et les opérateurs de la Francophonie Le Sommet de la Francophonie de Montreux marquera le lancement officiel du RESCIF salué par les Chefs d’Etat dans la Déclaration résumant leurs travaux. La Présidence suisse informera du développement du réseau dans le cadre du suivi du Sommet de Montreux. Cette initiative correspond également aux priorités de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). D’entente avec le Recteur de l’AUF qui soutient le projet, le RESCIF développera avec l’AUF et l’Université Senghor d’Alexandrie un guide des bonnes pratiques en matière de La création du RESCIF part du principe : partenariats technologiques destiné à l’ensemble des 1. que le nombre des pays dits émergents va s’accroître au universités émergentes de la Francophonie. cours des prochaines décennies ; 2. 3. 4. que la science et la technologie joueront un rôle croissant Rayonnement international dans leur futur développement ; qu’en conséquence, de nouvelles formes de partenariat Le RESCIF est conçu comme le pendant francophone de sont possibles et souhaitables avec les universités de ces l’initiative développée en Afrique par le Global University pays ; Leaders Forum (GULF) qui se réunit chaque année à Davos. Il que ces partenariats sont le meilleur moyen de juguler veut permettre à la culture francophone de s’affirmer sur la l’exode des cerveaux pénalisant actuellement leur scène internationale de l’innovation grâce à l’excellence et au développement. style novateur des partenariats technologiques mis en place. Table des matières 1. L’initiative RESCIF 2. Le 13ème Sommet des Chefs d’Etat de la Francophonie de Montreux 3. Ambition du RESCIF ¾ Accélérer les efforts scientifiques dans les domaines clefs retenus par le Sommet ¾ Positionner les universités francophones vis‐à‐vis du Global University Leaders Forum ¾ Anticiper la nouvelle vague de pays émergents 4. La construction du RESCIF ¾ ¾ ¾ ¾ Thématique Activités Etablissements fondateurs Modalités et calendrier Annexes ¾ Les universités initiatrices en bref ¾ L’organisation internationale de la Francophonie ¾ Les membres du Global University Leaders Forum L’initiative RESCIF Le RESCIF, acronyme de Réseau d’excellence des sciences de l’ingénieur et des technologies de la Francophonie, a pour objectif de réunir au sein d’un consortium d’enseignement et de recherche, quatorze établissements technologiques francophones autour de la problématique de la nutrition, de l’eau et de l’énergie. L’ambition est de créer un partenariat durable entre six établissements de pointe appartenant à des pays « émergés » (Suisse, Canada, Belgique, France) et un nombre équivalent d’établissements « émergents » prometteurs d’Afrique, du Moyen‐Orient et d’Asie faisant partie de pays membres ou associés à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). S’y ajoutera une action de caractère humanitaire commune à tous les membres du RESCIF en faveur d’Haïti (par un soutien conjoint à la reconstruction institutionnelle, scientifique et pédagogique de l’Université d’Etat et de l’Université Quisqueya de Port au Prince également membres du Réseau). Le RESCIF, initiative de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), de l’Université catholique de Louvain, de l’Ecole polytechnique de Montréal, de Paristech, de l’Ecole normale supérieure de Lyon et de l’Institut polytechnique de Grenoble, voit le jour dans le cadre du Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Francophonie que la Suisse organise à Montreux en octobre 2010 et dans celui du Global University Leaders Forum qui se réunit chaque année à Davos, lequel a donné mandat au Président de l’EPFL de développer une initiative en Afrique francophone. Le 13ème Sommet des Chefs d’Etat de la Francophonie de Montreux La Suisse, qui présidera l’OIF jusqu’en 2012, a souhaité donner au Sommet de Montreux un caractère prospectif, estimant que le quarantième anniversaire de la Francophonie internationale était l’occasion idéale pour les 70 Etats membres et associés de donner une nouvelle impulsion à leur coopération. En témoignent l’intitulé retenu pour le Sommet « Défis et visions d’avenir pour la Francophonie » et les trois thèmes qui lui sont liés : • La Francophonie acteur des relations internationales et sa place dans la gouvernance mondiale. • La Francophonie et le développement durable : les solidarités francophones face aux grands défis (notamment sécurité alimentaire, changement climatique, diversité biologique). • La langue française et l’éducation dans un monde globalisé : les défis de la diversité et de l’innovation. Cette troisième thématique, l’innovation dans un monde globalisé, tout comme les défis de la sécurité alimentaire, du changement climatique et de la diversité biologique interpellent également les universités technologiques et c’est la raison pour laquelle l’EPFL a proposé à la Présidence suisse de contribuer au Sommet via la mise sur pied du projet RESCIF. Ambition du RESCIF L’ambition du RESCIF est de contribuer à relever les défis globaux de l’innovation dans les domaines reconnus comme prioritaires lors du Sommet de Montreux 2010 en agissant efficacement dans notre environnement francophone. Accélérer les efforts scientifiques dans les domaines clefs abordés lors du Sommet La sécurité alimentaire et le changement climatique sont à la fois des défis pour le développement de l’humanité et des secteurs de recherche prioritaires pour les universités. Ces problématiques ne sont pas sans liens. La question de savoir comment il sera possible d’assurer la sécurité alimentaire à l’échelle mondiale, en fonction des besoins alimentaires prévisibles, des terres disponibles et des rendements possibles tout en gardant des espaces disponibles pour gérer la bio‐diversité, en appelle naturellement une seconde : avec quel apport en eau et quels types d’énergie. Ce qui soulève à son tour la problématique de l’efficacité énergétique et du changement climatique en général. Etroitement liées, ces questions de société traitées lors du Sommet et les interrogations scientifiques qui en découlent sont en fin de compte les deux faces d’une même réalité, des mêmes défis et, in fine, d’un seul et même débat sur les enjeux de notre temps. Partant de ces constats, il est naturel pour les établissements technologiques de pointe initiateurs du RESCIF d’intensifier et d’accélérer leurs efforts de formation et de recherche dans ces domaines : anticiper, être des laboratoires avancés de l’innnovation d’où émergent des solutions et des progrès technologiques susceptibles de donner une réponse aux défis de notre temps est notre raison d’être. En jouant notre rôle de tête de pont scientifique, nous pouvons par conséquent contribuer à concrétiser les lignes de forces du Sommet de Montreux, et cela sans rien perdre de notre autonomie scientifique. Une telle contribution est particulièrement importante pour une école fédérale telle que l’EPFL dont le campus est implanté dans le pays et la région à haute valeur ajoutée scientifique qui accueille le Sommet. C’est cette réflexion qui a conduit l’EPFL et ses partenaires à proposer à la Présidence suisse du Sommet de la Francophonie de créer ce réseau d’excellence des sciences de l’ingénieur de la Francophonie (RESCIF) avec un petit groupe d’établissements technologiques francophones. Et c’est la raison pour laquelle, en retour, la Présidence suisse du Sommet considère le RESCIF comme l’une des trois initiatives clefs appelées à pérenniser les travaux de Montreux et a souhaité que le lancement officiel du RESCIF soit salué par les Chefs d’Etat dans la Déclaration résumant leurs travaux. Une telle initiative s’inscrit par ailleurs naturellement dans les priorités définies par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), par exemple son initiative « Horizons francophones ». Nous avons convenu, le 30 juin dernier, avec le Recteur de l’AUF qui soutient notre initiative, que le RESCIF développera en concertation étroite avec l’AUF et l’Université Senghor d’Alexandrie un guide des bonnes pratiques en matière de partenariats technologiques utilisable par l’ensemble des universités émergentes de la Francophonie. De son côté, la Présidence suisse informera les pays membres de l’OIF du développement du réseau dans le cadre du suivi du Sommet de Montreux. Positionner les universités francophones vis‐à‐vis du Global University Leaders Forum L’importance et l’actualité des thèmes abordés lors du Sommet expliquent également pourquoi les universités leaders dans le monde de la technologie investissent d’ores et déjà si massivement dans ces domaines. Elles recrutent et travaillent partout sur la planète. Elles sont globales et pour l’essentiel anglo‐saxonnes. Les rankings, qu’ils proviennent des Etats‐ Unis, de Grande Bretagne, des Pays‐Bas ou de Chine, le démontrent tout comme la composition du Global University Leaders Forum (GULF) qui se réunit chaque année à Davos lors du World Economic Forum (WEF). Plutôt que de regretter ce phénomène, les établissements technologiques francophones ont tout intérêt à œuvrer ensemble, non pas pour contrer l’usage de l’anglais mais pour faire de la culture francophone qui leur est commune un atout positif dans la compétition scientifique internationale. Car si la langue dominante de la science est aujourd’hui l’anglais, la Francophonie n’est pas pour autant absente de la compétition scientifique et technologique mondiale. Elle peut s’affirmer si ses universités technologiques de pointe unissent leurs efforts avec des universités francophones de pays émergents pour répondre aux défis communs à leurs pays en matière d’innovation, de sécurité alimentaire et de changement climatique. Cet intérêt est d’autant plus grand au vu du potentiel du monde francophone : on compte 200 millions de francophones dans le monde (96 millions en Afrique) dont 60% a moins de trente ans. Si l’on y ajoute la population de l’ensemble des 70 membres de l’OIF, on arrive à 870 millions d’habitants, 19% du commerce mondial des marchandises et 13% de la population mondiale. Une action pour relever les défis globaux de l’innovation dans l’environnement francophone concerne donc potentiellement un tiers des pays membres des Nations Unies. A titre de comparaison, le GULF concentre ses activités sur le monde anglophone. C’est le cas notamment en Afrique. Conscient de ce déséquilibre, le GULF a chargé en janvier 2009 le Président de l’EPFL de lancer une initiative dans la partie francophone du continent. C’est pourquoi le RESCIF est également conçu comme le pendant francophone de l’initiative développée en Afrique par le GULF. Il veut permettre à la culture francophone de s’affirmer sur la scène internationale de l’innovation grâce à l’excellence et au style novateur des partenariats technologiques mis en place. Et c’est dans cet esprit que nous proposons que le RESCIF tienne une séance conjointe avec le GULF en janvier 2012 lors du WEF de Davos. Anticiper la nouvelle vague de pays émergents Dernier point, il s’agit en créant le RESCIF de saisir l’opportunité offerte en matière scientifique et technologique par la deuxième vague de pays émergents en cours d’apparition et de créer un partenariat durable entre universités « émergées » et « émergentes ». L’un des phénomènes marquant la globalisation de ces dix dernières années a été l’émergence des pays BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) sur le plan économique, scientifique et technologique. Cette montée en puissance, prélude à un rééquilibrage plus vaste des économies mondiales, s’accompagne aujourd’hui de l’avènement de pays émergents de seconde génération qu’on appelle dans les milieux financiers « Next eleven » ou « New frontier countries », pays frontières en français, cette dernière acception regroupant déjà plus de trente pays, leur nombre étant sans nul doute appelé à croître encore durant les prochaines décennies. Cette nouvelle vague de pays bientôt émergents va de pair avec des besoins croissants en formation et en recherche, raison pour laquelle ces pays commencent à investir massivement dans ces domaines. Parmi ceux‐ci figurent de nombreux pays membres ou associés à la Francophonie internationale. Les efforts du Maroc, l’initiative Next Einstein au Sénégal sont des exemples de cette évolution. Autres indices de la priorité nouvelle accordée par ces pays à la formation supérieure et à la recherche technologique : le Vietnam ou l’Egypte se lancent dans des initiatives pour construire de nouvelles infrastructures en collaboration avec des pays « émergés ». L’Allemagne investit dans la nouvelle université d’Ho‐chi‐Minh‐Ville ; le Japon, la France, les USA souhaitent les imiter ; le Japon a annoncé récemment un important investissement en Egypte. L’enjeu pour ces nouveaux pays émergents est bien sûr de parvenir à combiner formation de leurs élites et « capacity building » local avec l’excellence des universités des pays contributeurs, ce qui implique à la fois de développer engagement et réciprocité entre universités « émergées » et « émergentes ». Se basant sur ces constats, la création du RESCIF part du principe : a. que le nombre des pays dits émergents, notamment francophones, va s’accroître au cours des prochaines décennies ; b. que la science et la technologie joueront un rôle croissant dans leur futur développement ; c. qu’en conséquence, de nouvelles formes de partenariat sont possibles et souhaitables avec les universités de ces pays ; d. que ces partenariats sont le meilleur moyen de juguler l’exode des cerveaux pénalisant actuellement leur développement et de faire en sorte que les universités émergentes s’établissent dans les décennies à venir comme des lieux de référence sur la carte mondiale de la science. C’est la troisième ambition du RESCIF et son caractère pilote. La construction du RESCIF Le 15 septembre 2010 a eu lieu la première étape du processus de constitution du RESCIF. Les responsables des six établissements initiateurs du RESCIF se sont réunis à Paris dans les locaux de l’Ambassade de Suisse. Ils ont tous réaffirmé leur volonté de constituer le RESCIF. Ils en ont également adopté les principes généraux, établi la liste des universités émergentes qu’ils souhaitent associer à la première phase de l’initiative RESCIF et fixé les grandes lignes du calendrier de leurs travaux. Ces principes sont résumés dans les lignes qui suivent à l’intention des Présidents des universités émergentes que le RESCIF propose d’associer à la démarche. Thématique Par souci d’une action concentrée et rapidement efficace, les thèmes proposés pour débuter cette initiative sont au nombre de deux : la nutrition et la sécurité alimentaire d’une part ; l’eau et l’énergie dans la perspective du changement climatique d’autre part. Comme indiqué plus haut, ces thèmes correspondent aux priorités du 13ème Sommet de la Francophonie et marquent la volonté des universités impliquées de contribuer durablement à son succès et à la concrétisation des lignes de force qui seront retenues par les Chefs d’Etat réunis à Montreux. Ils correspondent simultanément à des enjeux majeurs pour la science, la technologie et le développement de notre planète. Ces thématiques seront affinées avec nos universités partenaires et les professeurs intéressés. Elles sont suffisamment larges pour pouvoir intégrer les besoins de toutes les universités associées au RESCIF. L’adjonction d’approches (à travers les disciplines de l’ingénierie en général) et de thématiques complémentaires, comme le développement urbain ou les technologies de l’information, sera examinée à ce moment. De même, les deux thématiques de base pourront intégrer la formation des cadres et des enseignants, le management ainsi que la thématique du génie civil et du génie sismique (initiative Haïti). Activités Concrètement, il est envisagé que le Réseau développe progressivement trois types d’activités complémentaires : • Mise en place d’échanges d’étudiants et de formations communes dans le domaine de la nutrition, de l’eau et de l’énergie. On peut imaginer de commencer en 2011 avec une école d’été se réunissant dans l’une ou deux universités partenaires et de poursuivre ensuite sur les autres sites du RESCIF. • Implantation de laboratoires conjoints dans les universités des pays émergents participant au Réseau, sur la base de l’expérience acquise par l’EPFL dans les Emirats Arabes Unis et de l’expertise internationale de ses partenaires belges, canadiens et français (L’EPFL développe actuellement sa présence au Moyen‐Orient dans les Emirats Arabes Unis en construisant un « campus miroir ». Fort de cette expérience en cours, il nous paraît intéressant de proposer une initiative similaire au monde francophone). • Développement de partenariats avec des entreprises intéressées à une production dans ces pays en lien avec les domaines de recherche concernés. Etablissements fondateurs Les établissements initiateurs du RESCIF sont établis dans les principaux pays francophones « émergés », Suisse, Belgique, Canada, France. Ils ont vocation à l’excellence scientifique et technologique. Il s’agit de : • L’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne ‐ EPFL • l’Université Catholique de Louvain • l’Ecole Polytechnique de Montréal • ParisTech • l’Ecole Normale Supérieure de Lyon • l’Institut polytechnique de Grenoble A la suite de leur première rencontre à Paris, les six établissements initiateurs souhaitent désormais inviter à les rejoindre un nombre équivalent (et donc lui aussi restreint) d’universités d’Afrique francophone, du Moyen‐Orient et d’Asie susceptibles d’animer le premier cercle des établissements technologiques francophones émergents que le RESCIF veut contribuer à promouvoir ainsi que les deux établissements d’Amérique (Haïti) mentionnés au premier paragraphe. Le choix effectué privilégie d’abord le critère d’excellence des universités envisagées comme partenaires, puis dans un deuxième temps les collaborations en cours avec ces universités. Ce choix n’est pas exclusif : d’autres universités et d’autres pays pourront rejoindre le RESCIF ultérieurement (par. ex. Tunisie, Bénin, Egypte, Congo Kinshasa, Laos et Cambodge) en fonction des intérêts suscités par la démarche. Cela pourra se faire notamment lors du Sommet de la Francophonie 2012 sur la base des bonnes pratiques qui ressortiront de nos deux premières années d’activité, lesquelles feront également l’objet d’un rapport à l’AUF. Les universités émergentes pressenties pour rejoindre le RESCIF sont les suivantes : Universités émergentes pressenties Contact pris par Ecole Mohammadia d’ingénieurs affiliée à l’Université Paristech Mohammed V Agdal – Rabat – Maroc Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé – ENS‐Lyon Yaoundé – Cameroun Université Cheick Anta Diop – Dakar – Sénégal Université catholique de Louvain 2IE Institut international d’ingéniérie en Eau et Institut polytechnique de Environnement – Ouagadougou – Burkina Faso Grenoble Université St‐Joseph – Beyrouth – Liban EPFL Institut polytechnique d’Ho‐Chi‐Minh‐Ville – Vietnam Institut polytechnique de Grenoble Initiative du RESCIF en Haïti avec les Universités d’Etat et Ecole polytechnique de Quisqueya de Port au Prince Montréal Modalités et calendrier Dans le mois précédant le Sommet de la Francophonie, les six universités initiatrices contacteront les partenaires émergents qu’elles souhaitent associer au RESCIF. L’objectif est d’obtenir leur accord de principe pour entrer en matière et le cas échéant se rendre en Suisse pour une première réunion de travail en marge du Sommet de Montreux durant laquelle aurait lieu un premier tour de table en vue de préparer le plan d’action concret et la séance inaugurale du Réseau réunissant les 14 Présidents, Directeurs et Recteurs concernés. Le RESCIF sera présenté officiellement aux Chefs d’Etat et de Gouvernement réunis à Montreux du 22 au 24 octobre 2010, et au Recteur de l’AUF quelques jours auparavant lors de l’Assemblée des maires francophones se déroulant à l’EPFL. Les travaux préparatoires se poursuivront après le Sommet de Montreux avec pour objectif de tenir une première réunion ordinaire de tous ses membres, si possible en janvier 2011, au plus tard dans le courant du printemps. Dans cette perspective, l’EPFL mettra sur pied un secrétariat exécutif qui réunira les responsables opérationnels (à désigner) d’ici la fin de l’année 2010. L’état d’avancement de l’initiative sera présenté au GULF par le Président de l’EPFL lors du prochain World Economic Forum 2011. Les 14 établissements fondateurs du RESCIF mettront sur pied lors de leur première rencontre ordinaire un consortium s’appuyant sur leur excellence scientifique, leurs compétences technologiques de pointe et l’association d’industriels innovants. Le financement et la gestion du réseau seront assurés par les universités participantes en partenariat avec les gouvernements et les acteurs privés intéressés. Les modalités seront fixées par les participants au RESCIF lors de la constitution du consortium. Le plan d’action qui sera adopté également à cette occasion fera l’objet d’une première concrétisation à l’été 2011 dans l’une des universités émergentes. Lors du WEF de janvier 2012 à Davos aura lieu la première rencontre commune des 14 Présidents du RESCIF et des 25 Présidents du GULF. En octobre 2012, le 14ème Sommet de la Francophonie sera l’occasion de faire le premier bilan d’étape du Réseau pour les Chefs d’Etat et pour l’Agence universitaire de la Francophonie. Ce sera l’occasion, le cas échéant, d’élargir la démarche à d’autres universités, à d’autres pays et à d’autres thématiques. Le tableau ci‐après résume les principales étapes de la constitution du Réseau. Quand Quoi D’ici au 20 juillet • L’EPFL prend contact avec les universités de Belgique, du Canada et de France pressenties pour initier le RESCIF. 20 juillet 2010 • Contacts bilatéraux et préparation de la séance constitutive de début septembre. 15 • Séance constitutive, définition du programme et des universités émergentes cibles (à Paris le 15 septembre). 2010 septembre 2010 16 septembre • D’ici au 28 septembre : mise à jour du document de présentation et signature des responsables des • D’ici au 1 octobre : premier contact avec les universités émergentes cibles (chaque établissement fondateur en 2010 15 octobre 2010 établissements initiateurs. er approche une) avec pour objectif d’obtenir leur accord de principe pour entrer en matière et le cas échéant se rendre en Suisse pour une première réunion de travail en marge du Sommet de Montreux. • D’ici au 8 octobre : remise du projet définitif à la Présidence suisse du Sommet et préparatifs du Sommet. La Présidence suisse du Sommet de la Francophonie informera d’ici mi‐octobre les ministères des affaires étrangères de Belgique, du Canada et de France de la constitution du RESCIF. En parallèle : l’EPFL met à jour l’information du Recteur de l’AUF comme demandé par les participants. 20 octobre 2010 • 25 octobre 2010 Présentation du projet au Recteur de l’AUF lors du Colloque des Maires francophones organisé en marge du Sommet (20‐21 octobre). • Optionnel : réunion de travail avec les Présidents des 6 universités émergentes (et les représentants du RESCIF qui peuvent y prendre part). • Présentation officielle du RESCIF aux chefs d’Etat réunis à Montreux (22‐24 octobre). 25 octobre 2010 • Préparation de l’annonce officielle, finalisation du plan d’action du RESCIF et de ses modalités de fonctionnement 15 janvier 2011 • Finalisation des contacts avec les partenaires privés. Janvier 2011 • Première réunion ordinaire du RESCIF : annonce officielle, signature de la Charte du RESCIF par les quatorze Juin 2011 universités fondatrices et adoption du plan d’action concret pluriannuel (date à fixer en fonction de l’avancement des travaux) • Présentation du RESCIF au GULF lors du WEF 2011 de Davos. Juillet 2011 • Deuxième semestre 2011 : mise en œuvre des premières actions concrètes. Décembre 2012 • Premier semestre 2012 : réunion commune RESCIF‐GULF lors du WEF de Davos. • Deuxième semestre 2012 : premier bilan de l’initiative RESCIF lors du 14 ème Sommet de la Francophonie de Kinshasa et définition de la suite des travaux. Fait à Paris le 15 septembre 2010 Les initiateurs du Réseau d’Excellence des Sciences de l’Ingénieur de la Francophonie : Patrick Aebischer Président de l’EPFL Patrick Bertrand, Vice‐Recteur du secteur des Sciences et Technologies de l'Université catholique de Louvain Christophe Guy Directeur général de l’Ecole polytechnique de Montréal Cyrille Van Effentere Président de Paristech Jacques Samarut Président de l’Ecole Normale supérieure de Lyon Paul Jacquet, Administrateur général de l’Institut polytechnique de Grenoble (groupe Grenoble INP) Ce document tient lieu de Memorandum of Understanding / Protocole d’intention entre les établissements initiateurs. Il sera complété après la prise de contact avec les universités émergentes. Annexe ‐ l’EPFL en bref L’EPFL – Fondation et développement Fondée en 1853 comme École Spéciale de la Suisse Française, l’institution devient l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne en 1969 et s’installe sur son campus actuel en 1978. Elle est aujourd’hui une institution reconnue au niveau international et un centre d’innovation stratégique en Suisse. L’EPFL se positionne comme une université technologique de recherche d'esprit polytechnique. Son objectif est de figurer durablement dans le groupe de tête des universités technologiques mondiales. Le campus de l’EPFL aujourd’hui • 1 campus international réunissant 11'000 personnes, 120 nationalités et 45% d’étudiants étrangers. • 7’162 étudiants, dont 1’785 doctorants (2009). • 4'700 employés, dont 327 professeurs et 2’900 chercheurs et chargés de cours. • 672 titres de Master et 266 Doctorats décernés en 2008. • 30 instituts et 340 laboratoires, près de 100 start‐up sur le campus et un quartier de l’Innovation en construction. • Un budget annuel avoisinant les 750 millions de francs suisses. • Millenium Technology Prize 2010 attribué au Professeur Michael Grätzel ; Prix Marcel Benoit 2009 (le Nobel Suisse) à Madame le Professeur Gisou van der Goot. • Au centre du campus : le Rolex Learning Center, nouvelle bibliothèque et cœur de l’EPFL, construit par les architectes japonais Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa, lauréats du Prix Pritzker d’architecture 2010, un hôtel et des logements d’étudiants auxquels s’ajoutera un centre de de congrès en 2012 • D’importants partenariats internationaux en Europe et dans le monde, 25 subsides de recherche attribués par l’European Research Council (ERC) et un campus en construction dans les Emirats Arabes Unis. Cinq facultés, deux collèges • ENAC : Architecture, Génie Civil, Science & Ingénierie de l’Environnement. • SB: Physique, Ingénierie Nucléaire, Mathématiques et Ingénierie Mathématique, Science et Ingénierie Computationnelles, Chimie moléculaire et biologique, Génie Chimique et biologique. • STI : Génie Electrique et Electronique, Génie Mécanique, Science et Génie des Matériaux, Microtechnique, Micro et Nano Technologies. • I&C : Informatique, Systèmes de Communication. • SV : Sciences et Technologies du Vivant, Bioingénierie et Biotechnologie. • CDM : Collège de Management de la Technologie et Entrepreneuriat, Ingénierie Financière. • CDH : Collège des Humanités, Area and Cultural Studies. Transfert de technologie et innovation L’EPFL est également un incubateur d’entreprises et encourage le transfert des résultats académiques en développements industriels. Au cours de la dernière décennie, les scientifiques de l’EPFL ont lancé en moyenne une nouvelle société chaque mois. Le parc scientifique sur le campus accueille actuellement une centaine de sociétés. Un nouveau Quartier de l’Innovation a ouvert portes sur le campus de l’EPFL en septembre 2010. Il accueillera les centres de recherche d’importantes sociétés suisses et étrangères (notamment Alcan, Cisco, Credit Suisse, Debiopharm, Elca, Logitech, Nestlé, Nokia) avec à terme 2000 emplois à la clef. Annexe – l’Université catholique de Louvain en bref L’Université catholique de Louvain est une des plus anciennes universités d’Europe. En 1425, elle inaugure, aux côtés d’Oxford, de Salamanque, de Coimbra et de Heidelberg, une ère de bouillonnement intellectuel dans toute l’Europe. Université «complète», l’UCL dispense un enseignement dans les secteurs des sciences médicales, exactes et appliquées, ainsi que celui des sciences humaines, et ce, sur deux sites, à Louvain‐la‐Neuve et à Bruxelles. Elle offre à plus de 23 515 étudiants de 114 nationalités des centaines de formations, du premier cycle à la formation doctorale, dans tous les domaines du savoir. Ils sont accueillis dans un environnement d’études stimulant, doté d’infrastructures performantes, et dans un cadre de vie agréable et cosmopolite. Les programmes, entièrement repensés dans le cadre de la réforme de l’enseignement supérieur européen, privilégient la pédagogie active et l’apprentissage par projets. La recherche est un des moteurs de l’UCL : 2 805 chercheurs dont 1 504 scientifiques sur ressources extérieures ‐ et 200 laboratoires y contribuent, en étroite collaboration avec les entreprises, le secteur public et les organismes internationaux. Un Prix Nobel (Christian de Duve), 20 Prix Francqui (le « Nobel » belge), de nombreuses distinctions, la participation à des réseaux d’excellence, des contrats de recherche conclus avec des centaines d’universités étrangères démontrent l’excellence des recherches qui y sont menées. 46 pôles de recherche stimulent des avancées importantes dans des domaines comme la biochimie cellulaire, les neurosciences, la recherche clinique, la physique des hautes énergies, les nanosciences, les technologies de l’information et de la communication, la recherche opérationnelle, la philosophie du droit, la psychologie cognitive, l’économie, la linguistique, etc. Au niveau européen, l’Université participe activement aux programmes‐cadre de recherche et de développement technologique de l’Union européenne. Depuis une quinzaine d’années, elle se trouve dans le peloton de tête des universités européennes en termes de contrats emportés. Sur le plan national, l’UCL reçoit le soutien des grands fonds de financement de la recherche fondamentale et appliquée, à concurrence d’un tiers des parts de marché belge. Une attention particulière est portée à la valorisation des recherches par la mise en oeuvre de transferts de technologies et la conclusion de nombreux partenariats noués avec l’entreprise : une cinquantaine de sociétés spin‐off ont été créées dans des domaines de haute technologie. Enfin, les trois parcs scientifiques de l'UCL tissent des collaborations étroites entre l'industrie et l'université. Le parc de Louvain‐la‐Neuve, en développement constant, accueille 130 sociétés, de la PME à la multinationale, qui emploient près de 4500 personnes. L’excellente réputation de l’UCL attire chaque année de nombreux étudiants et chercheurs étrangers qui contribuent à la richesse culturelle de l’université. De tradition catholique, l’UCL a fait de l’ouverture et de l’humanisme des valeurs fondatrices. Elle accueille ainsi des chercheurs et des étudiants de toutes convictions et confessions et se nourrit du dialogue qui se noue entre eux. L’UCL en bref 23 515 étudiants 4062 étudiants étrangers (de 114 nationalités) 3 secteurs • sciences humaines • sciences de la santé • sciences et technologies 14 Facultés, deux sites • Louvain‐la‐Neuve et Bruxelles (Woluwe‐ Saint‐Lambert) 5 417 membres du personnel • 1 372 académiques • 2 044 scientifiques • 2 001 administratifs 3 parcs scientifiques • Louvain‐la‐Neuve : 151 entreprises, 5020 emplois • Bruxelles : 11 entreprises, 500 emplois • Seneffe : 4 entreprises, 50 emplois 2 hôpitaux universitaires • Cliniques universitaires Saint‐Luc à Bruxelles : 4 893 membres du personnel • Cliniques universitaires de Mont‐ Godinne : 1695 membres du personnel Annexe – l’Ecole polytechnique de Montréal en bref Mission Polytechnique en quelques chiffres • • • • • • Donner une formation universitaire de qualité en ingéniérie à tous les cycles en mettant l’accent sur les valeurs humaines. Réaliser des recherches pertinentes et de calibre international qui sont à la base de la formation à la maîtrise et au doctorat et qui tiennent compte des besoins du milieu industriel et de la société. La recherche Créer un rayonnement intellectuel et social concrétisé par des interactions avec les milieux externes autant au pays qu’à l’étranger. • Polytechnique en quelques mots • • • Fondée en 1873, l’Ecole polytechnique de Montréal est l’un des plus importants établissements d’enseignement et de recherche en génie au Canada et demeure le premier au Québec quant au nombre de ses étudiants et à l’ampleur de son activité de recherche. • Budget annuel de recherche de plus de 70 millions Subventions et contrats annuels de 40 millions 16 Chaires industrielles 24 Chaires de recherche au Canada 2 000 mémoires de maîtrise et thèses de doctorat dirigés par des professeurs et chercheurs de Polytechnique depuis 10 ans La formation d’ingénieur Polytechnique dispense son enseignement dans plusieurs spécialités de l’ingéniérie et réalise près du quart de la recherche universitaire en ingéniérie au Québec. • • • • • • • • • • • • De plus, ses 60 unités de recherche et son corps professoral formé d’experts reconnus à travers le monde lui permettent de poursuivre une activité parmi les plus intenses au Canada. Polytechnique connaît une phase de croissance accélérée notamment au niveau de la recherche et des études supérieures. L’Ecole polytechnique de Montréal est un pôle scientifique et technologique de calibre international. Elle compte plus de 250 ententes avec des établissements à travers le monde et 22% de sa population étudiante provient de l’étranger. 6400 étudiants Plus de 1000 diplômés par année Plus de 36 000 diplômés depuis 1873 235 professeurs 800 employés Budget annuel de 160 millions Génie aérospatial Génie biomédical Génie chimique Génie civil Génie des mines Génie électrique Génie géologique Génie industriel Génie informatique Génie logiciel Génie mécanique Génie Physique Annexe ‐ Paristech en bref L’Institut des Sciences et Technologies de Paris, dénommé ParisTech, est un Pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES), constitué sous la forme d’un établissement public de coopération scientifique (EPCS) depuis 2007. ParisTech est constituée de 12 Ecoles membres fondateurs ‐ AgroParisTech, Arts et Métiers ParisTech, Chimie ParisTech, École des Ponts ParisTech, École Polytechnique, ENSAE ParisTech, ENSTA ParisTech, ESPCI ParisTech, HEC Paris, Institut d’Optique Graduate School, MINES ParisTech, Télécom ParisTech ‐ chaque école étant reconnue comme la meilleure en France dans son domaine. ParisTech couvre l’ensemble du spectre des sciences et des technologies et du management, ce qui le positionne comme une véritable université à dimension internationale. La transdisciplinarité unique des écoles de ParisTech permet de bâtir des projets collectifs d’envergure tant avec ses partenaires institutionnels qu’industriels sur des thématiques innovantes qui se traduisent par des chaires d’enseignement et de recherche, des instituts transversaux, des masters internationaux et cohabilités avec des universités de renom. Il dispose d’une forte présence à l’international au travers de 57 accords de partenariats académiques d’échanges et de recrutement. Ses objectifs sont d’attirer et former les meilleurs talents, développer un enseignement et une recherche de niveau mondial et contribuer au développement d’une société solidaire et responsable, au travers d’un programme d’ouverture sociale et de diversité. Faits et chiffres Généralités 165 000 Alumni 19 600 étudiants 12 écoles Enseignement 110 masters dans 11 grands domaines de recherche 100 mastères spécialisés 11 diplômes Grande École d’ingénieurs 1 diplôme Grande École de commerce 7 MBA 100 000 visiteurs par mois pour les sites Libres savoirs et Pastel 27 Cordées de la Réussite pour favoriser l’égalité des chances Recherche 3 650 enseignants‐chercheurs 500 thèses soutenues par an 127 laboratoires 3 500 publications scientifiques par an Plus de 80 récompenses et distinctions décernées aux chercheurs et doctorants de ParisTech en 2009 5 Instituts Carnot mobilisant 40 laboratoires Entreprises 140 millions d’euros en levée de fonds 66 partenaires entreprises 51 chaires d’enseignement et de recherche 2 800 contrats de recherche International 57 accords académiques internationaux avec des universités étrangères 3 grands programmes internationaux mutualisés de recrutements d’élèves étrangers 30% d’étudiants étrangers Annexe – l’Ecole normale supérieure de Lyon en bref Chiffres clefs • plus de 2000 étudiants • 400 doctorants • 350 chercheurs • 270 enseignants‐chercheurs • 390 personnels administratifs et techniques • 31 nationalités présentes sur le campus • 1,2 millions d'ouvrages dans la bibliothèque Denis Diderot • 245 partenariats internationaux Un établissement d'enseignement supérieur pluridisciplinaire • une formation allant de la licence (L3) au doctorat • un large choix de disciplines scientifiques : biologie, chimie, informatique, 12 langues vivantes, lettres modernes et classiques, arts, mathématiques, physique, humanités, sciences sociales, sciences de la Terre • 10 écoles doctorales en cohabilitation Une nouvelle façon de penser la recherche et l'enseignement • la possibilité pour les étudiants d'organiser un parcours personnalisé, de bénéficier d'un tutorat via une démarche pédagogique unique : former par la recherche pour la recherche • 2 masters de recherche en LSH « Arts, lettres et langues » et « Sciences humaines et sociales » avec 34 spécialités de recherche • 5 masters de recherche en sciences exactes (sciences, technologies, santé) • 1 master professionnel « Administrateur des institutions de recherche et de diffusion des connaissances » Un leader dans le domaine de la recherche • 23 laboratoires de recherche contractualisés avec les grands organismes de recherche • 15 laboratoires juniors montés par des étudiants • 145 HDR Une référence d'excellence • 1 Médaille Fields • 3 chercheurs membres de l'Académie des Sciences • 18 chercheurs membres de l'Institut Universitaire de France Un équipement performant • 11 plates‐formes technologiques dont le spectromètre 1 GHz, unique au monde, la plateforme de paléogénétique (Palgène), un centre d'études numériques et de modélisation, une plate‐forme Imagerie et systèmes d'information en géographie, un plateau d'imagerie et de microscopie, un plateau de vectorologie avec un laboratoire de niveau L3. • 6 instituts spécialisés • 3 hôtels à projets Au cœur d'un réseau de centres de recherche et d'entreprises • membre de 2 réseaux thématiques de recherche avancée, l'un en sciences exactes, Finovi, et l'autre en SHS incluant un Institut d'études avancées, le Collegium de Lyon • membre de 3 pôles de compétitivité : Lyon BioPôle (vaccins et diagnostic), Axelera (chimie et environnement) et Lyon Urban Truck and Bus (transports) • 12 start‐up incubées, soit 140 emplois créés depuis 2007 • 31 brevets déposés depuis 1994 et 8 licences actives • membre fondateur de l'Université de Lyon et très active dans le développement du campus Charles Mérieux Annexe – l’Institut polytechnique de Grenoble en bref Le groupe Grenoble INP La première école de l'Institut polytechnique de Grenoble a été créée en 1893 à l'époque des grands développements de l'hydro‐électricité et de l'industrie papetière au coeur des Alpes françaises. Aujourd'hui le Grenoble INP est l'un des premiers groupes d'écoles en matière de formation d'ingénieurs en France. Il est reconnu au plan national et international tant pour sa formation que pour la qualité de sa recherche et son activité de transfert de technologie. Distinctions • Prix Nobel en 1970 (Louis Néel) • Turing Award en 2007 (Joseph Sifakis) La formation à Grenoble INP • 6 "Grandes Écoles" réparties sur trois campus : • Phelma : physique, électronique et matériaux. • Ense3 : énergie, eau et environnement. • Ensimag : informatique, télécommunications et mathématiques appliquées. • Pagora : sciences du papier, de la communication imprimée et des biomatériaux. • Génie industriel : développement de produits et industrialisation, management de la production. • Esisar : systèmes embarqués et réseaux. • 5300 élèves : 1100 diplômes de master délivrés par an + 200 diplômes de doctorat. • 40'000 alumni en activité dans le monde. • 30 filières de formation d'ingénieurs (niveau Master) dont neuf Master à l'international. • Unique centre de colocation français de l'Institut Européen de Technologie InnoEnergy. • Pilote du consortium pour l'école d'ingénieurs en nucléaire civile en Chine IFCEN. • Fondateur du réseau des douze universités technologiques d'excellence en Europe CLUSTER. La recherche à Grenoble INP • Laboratoires dans six domaines de environnement, énergie, compétence : matériaux, sciences de l’information et de la communication, micro et nanotechnologies, systèmes de production. • Laboratoires internationaux : Chine, Vietnam (2), Canada, Mexique, Japon. • Co‐fondateur du premier centre européen d’innovation dans les micro et nanotechnologies Minatec. • Pôles de compétitivité impliquant entreprises et laboratoires : • Minalogic : pôle de compétitivité mondial pour les micro‐ nanotechnologies et les logiciels embarqués. • Tenerrdis : développement des nouvelles technologies de l’énergie. • Réseau thématique de recherche avancée (lien entre la recherche et la formation) « Nanoscienciences aux limites de la nanoélectronique ». • Instituts Carnots de recherche partenariale avec l’Industrie : • Energies du futur : la plus grande concentration européenne de laboratoires sur les nouvelles technologies de l’énergie. • Logiciels et systèmes intelligents. Transfert de technologie et innovation Depuis 1991, Grenoble INP a créé une société privée filiale du groupe, au service de la valorisation des activités de sa recherche dont la mission s'articule autour de trois activités complémentaires : la consultance et les contrats de recherche, la valorisation (transfert de technologie et création d'entreprises), et la prise de participation dans le capital de jeunes entreprises de haute technologies directement nées de la recherche. • 5.6 M euros de chiffre d'affaires en 2009 • prise de participation dans 19 start‐up Annexe – l’Organisation internationale de la Francophonie L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a pour mission de donner corps à une solidarité active entre les 70 États et gouvernements qui la composent (56 membres et 14 observateurs). La Francophonie est le dispositif institutionnel qui organise les relations politiques et de coopération entre les États et gouvernements de l’OIF, ayant en partage l’usage de la langue française et le respect des valeurs universelles. Le dispositif institutionnel de la Francophonie comprend des instances politiques décisionnelles dont la plus haute est le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui se réunit tous les deux ans, et le Secrétaire général de la Francophonie. • Du 22 au 24 octobre 2010, la Suisse accueillera à Montreux le XIIIe Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Francophonie. Y participeront 3'000 personnes représentant les 70 Etats et gouvernements, de nombreuses organisations et réseaux partenaires, des organes de presse et des médias. Pays multiculturel, fédéraliste, aux quatre langues nationales, la Suisse illustrera à Montreux son attachement aux valeurs de la Francophonie, de la démocratie et de la diversité. • Depuis 2003, le Secrétaire général de la Francophonie est Son Excellence Monsieur Abdou Diouf, ancien Président de la République du Sénégal. L’OIF a été fondée en 1970 sur la base du Traité de Niamey (Niger). Elle mène des actions politiques et de coopération multilatérale pour donner corps à une solidarité active au bénéfice des populations de ses Etats et gouvernements membres. Elle agit dans le respect de la diversité culturelle et linguistique et au service de la promotion de la langue française, de la paix et du développement durable. La Francophonie dispose d’un organe consultatif, l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). La coopération multilatérale francophone est mise en œuvre par l’Organisation internationale de la Francophonie et quatre opérateurs spécialisés. Ces quatre opérateurs spécialisés sont : l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), la chaîne internationale de télévision TV5, l’Association internationale des maires francophones (AIMF) et l’Université Senghor. Les missions de la Francophonie sont définies dans un Cadre stratégique de dix ans adopté par le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement en 2004 à Ouagadougou (Burkina Faso) pour la période 2005 – 2014 : • Promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique ; • Promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’Homme ; • Appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche ; • Développer la coopération au service du développement durable. Une attention particulière est accordée aux jeunes et aux femmes, ainsi qu’à l’accès aux technologies de l’information et de la communication. Annexe – les membres du Global University Leaders Forum