11 11 DP - Conférence européenne de Paris pour l`emploi des jeunes

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11 11 DP - Conférence européenne de Paris pour l`emploi des jeunes
DOSSIER DE PRESSE
CONFERENCE EUROPEENNE DE PARIS
POUR L’EMPLOI DES JEUNES
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12 novembre 2013
SOMMAIRE
Programme prévisionnel
p.3
Rencontre avec une délégation de jeunes européens
p.4
La Conférence européenne de Paris pour l’emploi des jeunes
p.5
Une alliance européenne pour la jeunesse
p.6
Le plan d’action européen
p.7
Les participants à la Conférence européenne de Paris pour l’emploi des jeunes
p.9
Les politiques pour l’emploi des jeunes dans l’Union européenne
p.11
Les dispositifs pour l’emploi des jeunes en France
p.13
Présentation du Portail EURES
p.16
2
PROGRAMME PREVISIONNEL
12 h 15
Rencontre du président de la République avec des jeunes européens sur
l’emploi
15 h 00
Conférence européenne de Paris pour l’emploi des jeunes
Propos introductifs :
- M. François HOLLANDE, Président de la République
- Mme Angela MERKEL, Chancelière de la République fédérale d’Allemagne
- M. José Manuel BARROSO, Président de la Commission européenne
- Mme Dalia GRYBAUSKAÏTE, Présidente de la République de Lituanie
- M. Antonis SAMARAS, Premier ministre de la République grecque
Présentation des travaux de la matinée :
- M. Michel SAPIN, ministre du travail, de l’emploi, de la formation
professionnelle et du dialogue social, des travaux de la matinée.
- M. Frank WEISE, Chef du Service public de l’emploi allemand
Présentation des dispositifs nationaux :
- M. Mariano RAJOY BREY, Premier ministre du Royaume d’Espagne
- M. Werner FAYMANN, Chancelier fédéral de la République d’Autriche
- M. Jyrki KATAINEN, Premier ministre de la République de Finlande
- M. Robert FICO, Premier ministre de la République de Slovaquie
- M. Enda KENNY, Premier ministre de la République d’Irlande
- M. Elio DI RUPO, Premier ministre du Royaume de Belgique
- Mme Helle THORNING-SCHMIDT, Premier ministre du Royaume de
Danemark
Intervention des représentants des partenaires sociaux européens :
- CEES, Business Europe, UEAPME, CEEP
Echanges avec l’ensemble des participants, dont :
- M. Werner HOYER, Président de la Banque Européenne d’Investissement
- M. Martin SCHULZ, Président du Parlement européen
Conclusions :
- M. Enrico LETTA, Président du Conseil des ministres de la République
d’Italie
- M. Herman VAN ROMPUY, Président du Conseil européen
- M. François HOLLANDE, Président de la République
17 h 45
Conférence de presse conjointe
- M. François HOLLANDE, Président de la République
- Mme Angela MERKEL, Chancelière de la République fédérale d’Allemagne
- M. Herman VAN ROMPUY, Président du Conseil européen
- M. José Manuel BARROSO, Président de la Commission européenne
- M. Martin SCHULZ, Président du Parlement européen
- Mme Dalia GRYBAUSKAITÉ, Présidente de la République de Lituanie
3
RENCONTRE AVEC UNE DELEGATION DE JEUNES EUROPEENS
Palais de l’Elysée, 12h15
Responsables de la délégation: Giuseppe Porcaro, Thiebaut Weber
Giuseppe Porcaro : chercheur en géographie politique à l’Université de Naples (secrétaire
général Forum européen de la Jeunesse)
Thiébaut Weber : étudiant en formation continue à Paris 1 Panthéon Paris-Sorbonne (président
du Comité des Jeunes de la CES)
Florian Haggenmiller : ancien apprenti chez Deutsche Telecom (Président du DGB Jugend Allemagne)
Ricardo Ibarra Roca : président du Conseil de la Jeunesse - Espagne
Francesca Kelly : jeune professionnelle chez swimming.org (European Non-Governmental
Sports Organisation – Royaume-Uni)
Konstantinos Kyranakis : jeune entrepreneur, fondateur d’une agence de communication en
Grèce pour les nouveaux media spécialisée dans le marketing numérique (président des Jeunes
du Parti populaire européen –YEPP - Grèce)
Vanessa Mulhall : jeune entrepreneuse qui a créé sa société « Pixipots » à l’âge de 16 ans
(National Youth Council – Ireland)
Emmanuelle Bertrand : responsable d’un projet qui promeut la reconnaissance de
l'engagement bénévole chez les recruteurs en France (vice-présidente du CNAJEP)
Thomas Maes : diplômé en physique de l'Université d'Anvers (secrétaire général des Jeunes
socialistes européens YES- Belgique)
Tea Jarc étudiante en droit, ancienne éducatrice dans un centre jeunesse pour jeunes migrants
de 2ème génération (présidente du Conseil national de la Jeunesse - Slovénie)
Dominika Pyzowska : travaille à la Fondation Friedrich Ebert à Varsovie (OPZZ – Pologne)
Inès Minin : chargée du développement (jeunes de la CFDT - France)
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LA CONFERENCE EUROPEENNE DE PARIS POUR L’EMPLOI DES JEUNES
Palais de l’Elysée – 15h
Le président de la République, François Hollande, préside la Conférence européenne de Paris
sur l’emploi des jeunes, qui se déroule le 12 novembre 2013 à l’Elysée. Ce rendez-vous est une
nouvelle étape dans les travaux engagés au niveau européen, à l’initiative de la France et de
l’Allemagne, pour lutter contre le chômage des jeunes.
Programme de la journée
-
Une rencontre consacrée à l'emploi des jeunes entre partenaires sociaux français et
allemands autour des ministres du travail français et allemand est organisée le mardi 12
novembre au matin (Ministère du Travail et Maison de la Chimie).
-
Elle est suivie d’une réunion du réseau des services publics de l'emploi pour faire le point
sur les engagements pris lors du sommet de Berlin du 3 juillet dernier. Un déjeuner de
travail réunit les ministres du travail et les chefs de services publics de l'emploi, associant
les partenaires sociaux, les institutions européennes.
-
Le président de la République, François HOLLANDE, recevra à l’Elysée à la mi-journée
une délégation de jeunes, participant au Forum européen de la jeunesse pour échanger sur
la question de l’emploi.
-
Le chef de l’Etat préside l’après-midi une conférence qui réunit tous les Etats membres
dont 24 chefs d’Etat et de gouvernement, les ministres de l’emploi, les dirigeants des
institutions européennes et des partenaires sociaux européens.
5
UNE ALLIANCE EUROPEENNE POUR LA JEUNESSE
L’Europe doit donner à la jeunesse les moyens de réaliser ses talents
Le chômage des jeunes en Europe atteint des niveaux inacceptables : près de 6 millions de
jeunes sont sans emploi, 7,5 millions sans emploi ni formation.
Les jeunes sont la plus grande ressource de l’Europe. Ils sont la génération la plus inventive et
la plus éduquée que le continent ait portée ; ils sont connectés, solidaires, souvent prêts à créer
leur propre entreprise ou à inventer de nouvelles pratiques économiques.
Première obligation : la croissance
Les jeunes sont les premières victimes de la crise. Tout doit donc être fait pour renforcer
l’activité, améliorer la compétitivité des économies des pays européens et poursuivre les
réformes nécessaires.
Des actions spécifiques en direction de la jeunesse
-
De nombreux territoires, Etats ou régions, mettent déjà en œuvre des mesures ciblées,
parfois innovantes, pour l’emploi des jeunes. L’Europe doit favoriser les échanges de
bonnes pratiques, partager les solutions qui fonctionnent.
-
L’Europe entend se doter de dispositifs qui favorisent l’emploi des jeunes. Dès juin 2012,
l’Europe s’est réorientée vers la croissance et l’emploi : elle souhaite être aux côtés des
territoires qui se battent pour l’emploi et pour la jeunesse.
Rappel des premières étapes
-
Dans le Pacte de croissance en juin 2012, la jeunesse est devenue priorité permanente des
politiques des Etats.
-
Des décisions fortes ont été prises au Conseil européen de février 2013, en particulier celle
d’instituer une « garantie pour la jeunesse ».
-
Les partenaires sociaux se sont aussi mobilisés : ils ont adopté en juin dernier un cadre
d’action pour l’emploi des jeunes. Les entreprises sont également engagées : ce sont elles
créent les emplois et définissent les besoins du marché.
-
A Berlin le 3 juillet, des pistes de travail précises ont été définies, en particulier pour les
Etats et les services publics de l’emploi.
6
LE PLAN D’ACTION EUROPEEN
La garantie pour la jeunesse : l’objectif est que chaque jeune puisse bénéficier de dispositifs
lui proposant un emploi de qualité, une formation, un apprentissage ou un stage. C’est le sens de
la « garantie pour la jeunesse » : ne laisser aucun jeune sans solution, ne pas laisser perdurer de
situations individuelles sans travail, sans études ou sans formation.
Les partenaires européens s’engagent à mobiliser les moyens prévus et susciter des résultats
concrets dans un calendrier resserré de 2 ans (2013-2015).
TROIS PRIORITES :
1/ La formation et l’apprentissage : chaque jeune doit avoir accès à une éducation de qualité,
qui le prépare aux métiers d’avenir.
-
Améliorer l’orientation : donner à chaque jeune l’accès à des conseils tout au long de son
éducation et de sa formation ; rapprocher les mondes de l’éducation, de la formation et du
travail, en associant les partenaires sociaux ;
-
Rendre les systèmes de formations professionnelles plus attractifs et les valoriser :
o Poursuivre les processus de modernisation des dispositifs de formation
professionnelle en cours dans les Etats ;
o Faire l’Europe de la formation professionnelle en s’appuyant notamment sur le
système européen de transfert de crédits (ECVET) ;
-
Développer l’Europe de l’alternance et de l’apprentissage :
o Accroître l’offre de formation en alternance, en s’appuyant notamment sur
l’Alliance européenne pour l’apprentissage ;
o Utiliser pleinement les moyens de l’ « Erasmus des apprentis » ;
o Lever les obstacles à la mobilité (validation des périodes d’apprentissage,
formations linguistiques, transport, hébergement) ;
-
Etablir une liste des métiers d’avenir, actualisée tous les deux ans, et diriger
particulièrement les dispositifs d’orientation et de formation vers ces métiers (numérique,
économie verte, …).
2/ L’insertion dans l’emploi : chaque jeune doit pouvoir bénéficier d’une information
complète et d’un accompagnement vers le marché du travail.
-
Garantir l’accès à des informations fiables et développer l’accompagnement personnalisé :
o Renforcer l’action des services publics de l’emploi poursuivre leur mise en réseau ;
o Développer le portail européen EURES pour accroître les offres ;
o Pérenniser et renforcer le programme « EURES ton premier emploi » ;
o Développer les « journées de l’emploi » en particulier vers le premier emploi ;
o Soutenir les organismes de conseil et d’orientation agréés par les Etats.
-
Accroître l’offre de formations complémentaires et de requalifications ;
-
Mettre en place des dispositifs ciblés favorisant l’embauche des jeunes (contrats aidés,
exonérations de charges sociales, etc.).
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3/ La création d’entreprise par les jeunes : aucun jeune ne doit être découragé de créer son
entreprise du fait de procédures trop lourdes ou d’un accès au crédit trop difficile.
-
Simplifier les démarches et accompagner les jeunes entrepreneurs avant et après leur
création d’entreprises ;
-
Faciliter leur accès au crédit et notamment pleinement utiliser l’offre de prêts et de
microcrédits aux jeunes entrepreneurs par le FEI et les possibilités offertes par le budget
communautaire.
Pour renforcer ces actions, il faut :
-
Simplifier et raccourcir les procédures des instruments de financement européens ;
Assurer les déboursements au plus près du terrain ;
Préparer leur prolongement après 2015.
Les moyens
Certaines de ces actions dépendent de compétences nationales ou régionales, d’autres
d’instruments européens. Il s’agit en particulier de :
-
Confronter les expériences. Tous les dispositifs développés par les Etats ne sont pas
réplicables : ils répondent à des systèmes éducatifs, territoriaux et de dialogue social
différents.
-
Mobiliser tous les instruments européens. Initiative pour l’emploi des jeunes, Fonds social
européen, Initiative « Innovation et compétences » de la BEI, autres financements du
budget européen : ce sont au total 45 milliards d’euros qui peuvent être mobilisés pour
financer l’action pour l’emploi des jeunes entre 2013 et 2015 (cf. fiche spécifique).
45 Mds € pour l’emploi des jeunes entre 2013 et 2015
En euros
2013
Initiative pour l’emploi
des jeunes
2014
2015
3 Mds
3 Mds
FSE
7 Mds
7 Mds
7 Mds
BEI
6 Mds
6 Mds
6 Mds
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LES PARTICIPANTS A LA CONFERENCE EUROPEENNE DE PARIS
SUR l’EMPLOI DES JEUNES (à l’Elysée)
Chefs d’Etat et de gouvernement
-
Mme Angela MERKEL, Chancelière de la République fédérale d’Allemagne
M. Werner FAYMANN, Chancelier fédéral de la République d’Autriche
M. Elio DI RUPO, Premier ministre du Royaume de Belgique
M. Plamen ORECHARSKI, Premier ministre de la République de Bulgarie
M. Nikos ANASTASIADES, président de la République de Chypre
M. Zoran MILANOVIC, Premier Ministre de la République de Croatie
Mme Helle THORNING-SCHMIDT, Premier ministre du Royaume de Danemark
M. Mariano RAJOY BREY, Premier ministre du Royaume d’Espagne
M. Andrus ANSIP, Premier ministre de la République d’Estonie
M. Jyrki KATAINEN, Premier ministre de la République de Finlande
M. François HOLLANDE, président de la République
M. Antonis SAMARAS, Premier ministre de la République de Grèce
M. Viktor ORBAN, Premier ministre de la République de Hongrie
M. Enda KENNY, Premier ministre de la République d’Irlande
M. Enrico LETTA, Président du Conseil des ministres de la République d’Italie
M. Valdis DOMBROVSKIS, Premier ministre de la République de Lettonie
Mme Dalia GRYBAUSKAITE, présidente de la République de Lituanie
M. Mark RUTTE, Premier ministre du Royaume des Pays-Bas
M. Donald TUSK, Premier ministre de la République de Pologne
M. Pedro Passos COELHO, Premier ministre de la République du Portugal
M. Traian BASESCU, président de la République de Roumanie
M. Robert FICO, Premier ministre de la République de Slovaquie
Mme Alenka BRATUSEK, Premier ministre de la République de Slovénie
M. Fredrik REINFELDT, Premier ministre du Royaume de Suède
Ministres
-
M. Ian DUNCAN-SMITH, ministre du travail et des retraites du Royaume-Uni de GrandeBretagne et d’Irlande-du Nord
M. Nicolas SCHMIDT, ministre du travail, de l’emploi et de l’immigration du Grand-Duché
de Luxembourg
M. Evarist BARTOLO, ministre de l’éducation et de l’emploi de la République de Malte
M. Frantisek KONICEK, ministre du travail et des affaires sociales de la République
tchèque
Services publics de l’emploi
-
M. Frank WEISE, Chef du service public de l’emploi de la République fédérale
d’Allemagne
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Institutions européennes
-
M. Herman VAN ROMPUY, Président du Conseil européen
M. José Manuel BARROSO, Président de la Commission européenne
M. Martin SCHULZ, Président du Parlement européen
M. Laszlo ANDOR, Commissaire européen à l’emploi, aux affaires sociales et à l’inclusion
M. Werner HOYER, Président de la Banque Européenne d’Investissement (BEI)
Partenaires sociaux européens
-
M. Patrick ITSCHERT, Secrétaire général adjoint de la confédération européenne des
syndicats
M. Markus BEYRER, Directeur général de BusinessEurope
Mme Gunilla ALGREM, Président de l’association européenne de l’artisanat, des petites et
moyennes entreprises (UEAPME)
Mme Valérie RONZITTI, Vice-président du Centre européen des employeurs et des
entreprises fournissant des services publics (CEEP)
M. Christoph LEITL, Président honoraire d’Eurochambres
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LES POLITIQUES POUR L’EMPLOI DES JEUNES DANS L’UNION EUROPEENNE
2010
9,7 %
Taux de chômage
2011
2012
9,7 %
10,5 %
Taux de chômage des jeunes
2010
2011
2012
2013
21,1%
21,5 %
23 %
23,3 %
2013
10,9%
Budget communautaire
- Fonds social européen : 10 Mds €/an au moins sur 2014-2020, dont 7 Mds € pour l’emploi
des jeunes sur la base des dernières statistiques disponibles (modernisation des systèmes
d’éducation et de formation ; intégration des jeunes sur le marché du travail ; inclusion
sociale ; lutte contre le décrochage scolaire ; soutien aux services publics de l’emploi ;
soutien à la création d’entreprises) ;
- Initiative pour l’emploi des jeunes : 6 Mds € sur 2 ans ;
- ERASMUS+ : 13,1 Mds €, dont 2,2 Mds € pour les apprentis (soit 300 M €/an).
Par ailleurs :
- Programme pour la compétitivité des entreprises : 2,3 Mds € sur 2014-2020 ;
- Programme pour l’innovation et le changement social : 875 M € sur 2014-2020.
Financements de la BEI
Initiative « compétences et emploi – investir dans la jeunesse » : 6 Mds €/an de 2013 à 2015 (en
particulier, soutien aux programmes nationaux/régionaux dans la cadre de l’Initiative emploi
des jeunes européenne).
« Garantie jeunesse » : offrir à chaque jeune de moins de 25 ans un emploi de qualité, une
formation continue, un apprentissage ou un stage ; les plans nationaux de mise en œuvre seront
examinés par la Commission début décembre.
Réseau EURES : mise en réseau (portail Internet) des offres d’emploi fournies par les services
publics de l’emploi afin d’améliorer l’information des jeunes sur les possibilités existantes.
Programme expérimental « EURES ton premier emploi » : programme expérimental de
soutien financier aux jeunes souhaitant travailler dans un autre pays de l’Union européenne
(5000 jeunes bénéficiaires).
« Job Days » : manifestations dans la plupart des villes européennes organisées par la
Commission européenne visant à faire se rencontre les offres et les demandes d’emploi.
Alliance européenne pour l’apprentissage : partenariat entre l’ensemble des parties prenantes
(Commission européenne, pouvoirs publics, services publics de l’emploi, entreprises, syndicats,
chambres de commerce, représentants de la jeunesse) visant à développer les offres
d’apprentissage et à en améliorer la qualité.
Grande coalition pour l’emploi dans le secteur numérique : initiative de la Commission
visant à mettre en relation l’ensemble des parties prenantes.
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« Equipes d’action » de la Commission : initiative mise en place en 2012 dans les 8 Etats
membres les plus touchés par le chômage des jeunes (Grèce, Espagne, Irlande, Italie, Lituanie,
Lettonie, Portugal, Slovaquie) avec pour objectif de s’assurer d’une utilisation optimale des
fonds structurels. 16 Mds € ont été ainsi réorientés dans ces pays vers des mesures de lutte
contre le chômage des jeunes.
Cadre européen des compétences et des métiers ESCO : classification multilingue des
compétences visant notamment à améliorer le fonctionnement du réseau EURES en introduisant
une comparabilité entre les différents systèmes nationaux.
Système de crédits pour l’enseignement et la formation professionnelle (ECVET) : système
visant à faciliter la validation et la reconnaissance des compétences professionnelles acquises,
notamment dans le cadre d’une mobilité.
Cadre européen de référence pour l’assurance qualité dans l’apprentissage (EQAVET) :
dispositif visant à promouvoir et contrôler l'amélioration des systèmes nationaux
d'enseignement et de formation professionnels.
Réseau des services publics de l’emploi : les travaux en vue de la mise en place d’un tel réseau
sont en cours de finalisation. Il vise à développer la coopération et l’échange de bonnes
pratiques entre les services publics de l’emploi.
Cadre de qualité des stages : la Commission fera une proposition en décembre visant à établir
un cadre d’ensemble comprenant en particulier des critères en matière de rémunération, de
conditions de travail et de normes de santé et de sécurité.
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LES DISPOSITIFS POUR L’EMPLOI DES JEUNES EN FRANCE
Taux de chômage
2010
9,7 %
2011
9,6 %
2012
10,2 %
Taux de chômage des jeunes
2013
10,9 %
2010
21,9 %
2011
22,1 %
2012
25,5 %
2013
24,6 %
Mise en œuvre de la « garantie jeunesse » en France
Garantie jeunes à la française : elle cible en priorité les jeunes qui ne sont ni étudiants, ni en
emploi, ni en formation et qui présentent des vulnérabilités, les exposant à un risque d’exclusion
durable de la société. Elle leur propose une démarche volontaire reposant sur un
accompagnement intensif et la multiplication des expériences d’emploi et de formation
permettant de construire ou de consolider un projet professionnel.
La garantie jeunes est mise en œuvre en France depuis le 1er octobre dans 10 territoires pilotes :
les Bouches-du-Rhône (Marseille), la Réunion, la Seine-Saint-Denis (Communauté
d’agglomération Est ensemble), le Vaucluse, le Lot-et-Garonne, l’Allier associé au Puy-deDôme, le Finistère, l’Eure, l’Aude et les Vosges.
Ces territoires ont été sélectionnés à l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt sur la base de
projets partagés entre l’Etat, le Conseil Général et les missions locales du territoire. La phase
pilote concernera 10 000 jeunes la première année, puis 30 000 jeunes à compter d’octobre
2014. La garantie jeunes sera ensuite généralisée à l’ensemble du territoire et bénéficiera, à
compter de 2016, à 100 000 jeunes par an.
Autres mesures : création d’un service public d’orientation placé sous la responsabilité des
régions, rénovation des plateformes de lutte contre le décrochage scolaire, aides
l’entrepreneuriat des jeunes peu qualifiés, renforcement de la mobilité des jeunes.
Mise en œuvre de l’initiative pour l’emploi des jeunes
La France bénéficiera d’une enveloppe budgétaire d’environ 600 millions d’euros au titre de
l’initiative jeune (dotée en tout de 6 Mds sur 2014-2015). Cette enveloppe devrait concerner
plus de 320 000 jeunes français.
Ces moyens seront attribués aux régions dont le taux de chômage des jeunes dépasse 25%. Il
s’agit des 13 régions suivantes : Aquitaine, Auvergne, Centre, Champagne-Ardenne, HauteNormandie, Languedoc-Roussillon, Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Guadeloupe, Martinique,
Guyane, Réunion, auxquels s’ajoute désormais Mayotte, depuis son entrée sur le territoire
européen en 2013. 30 millions d’euros pourront bénéficier dans d’autres régions ou zones
infrarégionales connaissant un taux de chômage des jeunes supérieur à 25%.
Ces financements pourront être utilisés pour les actions suivantes :
- Le financement de la garantie-jeunes au sens français,
- L’accompagnement à la création d’entreprise par les jeunes non qualifiés,
- Les programmes d’apprentissage et la mobilité des apprentis,
- Le volet jeune des programmes de formation qualifiante des jeunes demandeurs d’emploi,
- La lutte contre le décrochage scolaire et les dispositifs d’écoles de la 2ème chance.
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En outre, le Fonds social européen, dont l’enveloppe pour la France est de 2 Mds € par an sur
2014-2020, soit 14 Mds d’euros, pourrait être mobilisé pour accompagner l’action des missions
locales, professionnaliser les conseillers et appuyer les initiatives permettant de mieux connaître
le marché local de l’emploi (plus des 2/3 de ses moyens sont affects aux jeunes)
Dispositifs nationaux
-
Mesures pour favoriser l’insertion dans le marché du travail
Un nouveau dispositif a été mis en place par la loi du 26 octobre 2012, les « emplois d’avenir »,
visant les jeunes de 16 à 25 ans, peu ou pas qualifiés. 100 000 contrats seront signés d’ici la fin
2013 et 150 000 en 2014.
L’objectif est de proposer à ces jeunes de véritables solutions d’emploi, assortie d’une
formation adaptée dans le cadre d’un contrat de travail pouvant atteindre 3 ans. Dans les
quartiers sensibles, les « emplois francs » viennent renforcer ce dispositif en faveur des jeunes
qui y résident, sous forme d’une aide à toute entreprise embauchant un de ces jeunes.
La loi portant création du contrat de génération, est entrée en vigueur le 18 mars 2013, sur la
base d’un accord interprofessionnel conclu à l’unanimité des partenaires sociaux. Ce dispositif
permet aux entreprises de moins de 300 salariés de bénéficier d’une aide financière de l’Etat de
4000 € par an, pendant trois ans, dès lors qu’elles embauchent en CDI un salarié de moins de 26
ans tout en conservant simultanément un salarié de 57 ans ou plus.
Un objectif de 500 000 apprentis d’ici à 2017, dans le cadre d’une réforme profonde du système
d’apprentissage.
-
Une réforme structurelle du marché du travail favorable à l’emploi
La loi sur la sécurisation de l’emploi a été promulguée le 14 juin 2013. Transposition de
l’accord du 11 janvier entre les partenaires sociaux, elle crée de nouveaux droits pour les
salariés, lutte contre la précarité et favorise l’emploi par une meilleure capacité d’adaptation
pour les entreprises.
La loi consacre des avancées importantes en faveur des salariés en matière de sécurisation des
parcours professionnels : généralisation de l’assurance complémentaire en matière de santé,
création des droits rechargeables à l’assurance-chômage permettant à un chômeur qui retrouve
un emploi sans avoir consommé tous ses droits à l’assurance-chômage, de conserver ce reliquat,
renforcement du droit à la formation tout au long de la vie avec la création d’un compte
personnel de formation intégralement transférable en cas de changement d’emploi. La loi agira
aussi en matière de lutte contre la précarité : régulation du temps partiel subi, majoration de la
cotisation assurance-chômage des CDD.
Par ailleurs, elle instaure des accords de compétitivité, sous forme majoritaire afin de permettre
à une entreprise en difficulté de pouvoir rapidement adapter son fonctionnement, tout en
favorisant la négociation.
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-
Des politiques structurelles pour améliorer l’adéquation des formations aux besoins de
compétences
Une loi d’orientation sur l’enseignement supérieur et de la recherche a été adoptée le 22 juillet
dernier afin de favoriser l’insertion professionnelle et améliorer les qualifications.
Une réforme ambitieuse de la formation professionnelle est prévue dans le cadre d’une
négociation interprofessionnelle en cours qui sera suivie d’une loi en janvier 2014. Outre une
simplification profonde de ce système, l’objectif est de l’orienter beaucoup plus nettement vers
ceux qui en ont le plus besoin (demandeurs d’emploi, salariés les moins qualifiés, jeunes).
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PRESENTATION DU PORTAIL EURES
Les offres d’emploi publiées sur le portail EURES proviennent des membres et partenaires
d’EURES, en particulier des services publics européens de l’emploi. Ils recourent à EURES
pour publier ces offres lorsque l’employeur souhaite en particulier recruter des travailleurs dans
d’autres pays européens
En vue d’améliorer la transparence du marché du travail en Europe, toutes les offres d’emploi
publiées par les services publics de l’emploi sont consultables sur notre site.
Les offres portent sur un large éventail d’emplois, tant permanents que saisonniers. Chaque
offre d’emploi précise comment postuler et à qui s’adresser. La personne à contacter peut être
un conseiller EURES, qui traitera la candidature, ou, dans certains cas, l’employeur proprement
dit.
La base de données de recherche d’emplois EURES (EURES job-search) est mise à jour
quotidiennement par les services européens de l’emploi, et les avis de vacances ne restent
disponibles dans le système que tant qu’ils sont valables.
https://ec.europa.eu/eures/main.jsp?catId=482&acro=job&lang=fr
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Service de presse
[email protected]
01 42 92 84 12
elysee.fr
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