Finances - Orientations budgétaires 2007
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Finances - Orientations budgétaires 2007
REPUBLIQUE FRANCAISE - VILLE DE BAYONNE (PA) O/J N°1 Séance du 14 décembre 2006 DELIBERATION DU CONSEIL MUNICIPAL Le Conseil Municipal, régulièrement convoqué, s’est réuni au lieu habituel de ses séances et a délibéré sur la question suivante dont le compte rendu a été affiché à la porte principale de la Mairie. -oOoPRESENTS : Dr Grenet, Maire-Président ; MM. Etchegaray, Millet-Barbé, Labayle, Pommiez, Mme Durruty, M. Delas, Mme Dufrêne, M. Saussié, Mmes Favoreu-Dumas, Lauqué, Adjoints ; MM. Laroche, Lozano, Mmes Ipharraguerre, Bordenave, ChabaudNadin, Darmendrail, Jeambrun, Gentili-Bédarrides, MM. Escapil-Inchauspé, Arandia, Mme Carreiro, M. Charrier, Mmes Doucet-Joyé, Levraud, M. Hontabat, Mme Gramont, M. Causse, Mmes Bisauta, Capdevielle, MM. Casenave, Peyrucq, Larralde, Mme Baratchart-Damestoy, Conseillers Municipaux. ONT DONNE POUVOIR : M. Massé donne pouvoir à Mme Dufrene, M. Trunet donne pouvoir à M. Escapil-Inchauspé, Mme Chevrel donne pouvoir à M. Lozano, Mme Boé donne pouvoir à Mme Doucet-Joyé. ABSENTE : Mme Larran-Lange . SECRETAIRE : Mme Doucet-Joyé. OBJET : FINANCES - Orientations Budgétaires 2007. M. Pommiez présente le rapport suivant : Mes Chers Collègues, La présentation des orientations budgétaires doit permettre au Conseil municipal : - d’être informé de l’évolution des données économiques nationales et des orientations de l’État pour le secteur public local, - de prendre connaissance de la situation financière de la Ville, - d’avoir une première approche des équilibres budgétaires envisagés et de connaître l’évolution attendue des grands postes de recettes et de dépenses, - de débattre des priorités à donner aux actions municipales et des choix parmi les investissements envisagés. 2 I. LE CONTEXTE ÉCONOMIQUE GÉNÉRAL et le BUDGET DE L’ÉTAT A. Les données nationales La conjoncture économique Les dernières prévisions de croissance pour 2006 concernant la zone euro sont de + 2,6 %, (1,4 % en 2005), avec néanmoins un léger ralentissement prévu pour 2007 et 2008 (2,1 % et 2,2 %). Le regain de croissance constaté en 2006 est alimenté par une forte demande intérieure. En France, la croissance devrait atteindre 2 % en 2006 ; elle devrait se maintenir en 2007 et 2008, alors que l’Allemagne, qui réaliserait cette année 2,4%, devrait connaître un ralentissement en 2007, avec 1,2 %, pour remonter à 2 % en 2008. Bien entendu, le retour de cette croissance entraîne une amélioration des finances publiques ; ainsi, le déficit public de la zone euro est estimé en moyenne à 2 % du PIB pour 2006 (contre 2,4 % en 2005). Cinq États membres seront cependant au-delà de la limite des 3 % autorisés par le pacte de stabilité. Concernant notre pays, avec un déficit public inférieur à 3 % en 2005, 2006 et 2007, cette dernière année devrait voir la clôture de la procédure pour déficit excessif engagée contre elle en 2003. La Commission européenne souligne également la diminution de la dette qui devrait être ramenée à 64,7 % du PIB en 2006. Le projet de loi de finances pour 2007 Le projet de budget pour 2007, présenté pour la deuxième fois par missions et programmes, est construit sur une hypothèse de croissance comprise entre 2 % et 2,5 % (au lieu de 1,5 % à 2 % en 2005) et un niveau d’inflation inchangé à 1,8 %. Les dépenses s’élèvent à 340,6 milliards € pour 299 milliards € de recettes, soit un déficit budgétaire de 41,6 milliards €, ce qui équivaut à 2,5 % du PIB (au lieu de 2,9 % dans le PLF 2006). Le taux d’endettement devrait baisser en 2007 d’un point à 63,6 % du PIB ; le plafond de 60% du PIB est un des critères de convergence des finances publiques du Pacte européen de stabilité et de croissance. Les prélèvements au profit des collectivités locales s’établissent à 49,4 milliards d’€ ; celui au profit de l’Union européenne s’élève à 18,7 milliards d’€. Le projet de loi de finances pour 2007 ne contient pas de nouvelles mesures fiscales en direction des collectivités locales. En revanche, il est rappelé que le « bouclier fiscal »1 et la réforme de la taxe professionnelle entrent en vigueur en 2007. Enfin, le projet de loi de finances rectificative 2006 prévoit une revalorisation des bases des impôts directs locaux à hauteur de 1,8 %. 1 Il s’agit de plafonner les impôts directs d’État et locaux (impôt sur le revenu, impôt sur la fortune, taxes d’habitation et taxes foncières) acquittés par les ménages à 60 % des revenus. 3 B. Les concours de l’État aux collectivités locales Les dotations de l’État aux collectivités locales évolueront dans les mêmes conditions que les années passées dans la mesure où le Contrat de croissance et de solidarité (entre l’État et les collectivités locales) est reconduit en 2007. Ainsi, le montant des dotations « sous enveloppe » s’élève à plus de 45 milliards €, soit une progression à structure constante de 2,54 %. L’enveloppe globale de la Dotation globale de fonctionnement (DGF) progressera quant à elle de + 2,57 %. Pour les communes et les établissements publics de coopération, sa répartition s’effectue principalement à travers la dotation forfaitaire et la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale. La répartition définitive des crédits et l’indexation des différentes dotations seront arrêtées en février 2007 par le Comité des finances locales. II. LE COMPTE ADMINISTRATIF 2006 PRÉVISIONNEL Les recettes courantes de fonctionnement devraient atteindre 56,3 M€, soit une progression de 2,1 % par rapport à 2005 (55,2 M€). Il convient de souligner l’évolution favorable de la fiscalité directe (+ 5,4 %) et indirecte (+ 11 %) sous l’effet de la dynamique immobilière ; il s’agit donc pour l’essentiel d’une augmentation des bases d’imposition. En effet, pour la fiscalité directe, les bases d’imposition définitives de 2006 font apparaître une progression de 4,8 % pour la taxe d’habitation et de 3,4 % pour la taxe foncière. L’augmentation de la fiscalité indirecte (+ 0,25 M€, soit + 11 %) s’explique par le produit encaissé pour la taxe additionnelle aux droits de mutation, qui atteint désormais 1,55 M€. L’évolution des dépenses courantes de fonctionnement est estimée à + 2,4 %, avec une augmentation de 4 % des charges de personnel, de 1,7 % pour les charges à caractère général et une légère baisse des subventions et participations (-1,3 %), en raison du transfert en section d’investissement des subventions versées aux propriétaires pour la réhabilitation d’immeubles. Les charges financières représentent 2 M€, en augmentation d’environ 0,4 M€, tandis que les charges exceptionnelles diminuent en raison de l’absence de subvention d’équilibre au budget annexe des parcs de stationnement. Le remboursement du capital de la dette est également en progression : 4,3 M€ contre 4,1 M€ l’an dernier. L’annuité atteint ainsi 6,1 M€, après un minimum historique de 5,5 M€ en 2005. La capacité d’autofinancement brute, c’est-à-dire l’excédent disponible de la section de fonctionnement (hors cessions), devrait représenter 7 M€, soit un niveau quasiment équivalent à 2005 (7,2 M€). La capacité d’autofinancement nette, calculée après remboursement du capital, devrait diminuer légèrement : 2,7 M€ contre 3,1 M€ en 2005. 4 En section d’investissement, les dépenses d’équipement réalisées atteignent 26 M€, après 21,7 M€ en 2005 et 17,2 M€ en 2004. Ce niveau de réalisation élevé aura été rendu possible par l’importance des subventions reçues par la Ville (4 M€) et le montant exceptionnel des recettes de cession (8,2 M€ incluant la vente de l’ex-Vauban). De ce fait, la part de financement par emprunt des dépenses d’équipement devrait être inférieure à 45 %, soit un montant de 11 M€ (12,6 M€ en 2005). L’encours de la dette au 31 décembre devrait atteindre 59,7 M€ contre 54,8 M€ au Compte administratif 2005, avec un ratio de solvabilité de l’ordre de 8,5 années. III. LES ORIENTATIONS POUR 2007 Après trois exercices fortement marqués par l’investissement, le Budget 2007 traduira, comme prévu, un retour des dépenses d’équipement à un niveau moindre, quoique toujours significatif. Pour la section de fonctionnement, la bonne maîtrise des dépenses sera poursuivie avec comme objectif le maintien d’un niveau élevé d’autofinancement. 2007 sera aussi l’année du transfert de la gestion du musée Basque au Syndicat mixte associant le Conseil général, la Communauté d’agglomération et la Ville, à une date qui reste à préciser, puisqu’elle est fonction de l’Arrêté préfectoral de création dudit Syndicat. A ce stade des orientations budgétaires, l’hypothèse a été prise d’un transfert des dépenses et recettes au 31 mars, ce qui modifie d’autant les dépenses et les recettes de fonctionnement. A. La section de fonctionnement 1. Les recettes Les recettes courantes de fonctionnement sont prévues à 57,4 M€, soit une progression d’environ 2,3 % par rapport au B.P. 2006 (56,1 M€), équivalente à celle constatée en 2006. Ö Le produit des impôts « ménages » (taxe d’habitation et taxes foncières) est estimé à 20,4 M€, en augmentation de 4,6 % par rapport au réalisé 2006. Cette prévision repose sur les bases définitives d’imposition pour 2006, auxquelles s’ajoutent une hypothèse d’accroissement physique des bases d’imposition de 1,6 % et la revalorisation forfaitaire des valeurs locatives de 1,8 % prévue par la Loi de finances. Ö Les deux dotations versées par la CABAB en contrepartie de la taxe professionnelle s’élèvent à 13,2 M€ contre 13,1 M€ au B.P. 2006 (+ 0,9 %) : ν L’attribution de compensation est reconduite pour le montant fixé lors de la transformation en Communauté d’agglomération, soit 10,95 M€. ν La Dotation de solidarité communautaire (D.S.C.) est prévue pour le montant effectivement perçu en 2006, soit 2,25 M€. Elle sera éventuellement abondée en cours d’année au vu de l’augmentation des bases de taxe professionnelle. 5 Ö Les autres recettes fiscales sont estimées à 2,5 M€, constituées principalement par la taxe sur l’électricité (0,7 M€) et la taxe additionnelle aux droits de mutation (1,6 M€). Ö Les dotations et subventions devraient progresser globalement de 2 %, soit 14,1 M€. Le montant de la Dotation globale de fonctionnement est estimé à 9,3 M€ (+ 1 %), tandis que celui de la Dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale (ex-DSU) devrait enregistrer une hausse de 5 %, soit un montant de 0,945 M€. Les compensations fiscales, qui correspondent aux bases d’imposition exonérées, sont estimées à 2,1 M€, en légère diminution par rapport à 2006. Enfin, les financements apportés par la Caisse d’allocations familiales au titre du contrat enfance et du contrat éducatif temps libre devraient représenter, comme l’an dernier, environ 0,7 M€. Ö Les produits du domaine et des services sont prévus en légère diminution (- 1,4 %) par rapport au B.P. 2006, du fait du transfert du musée Basque et d’une prévision pour les Arènes recalée en fonction de la billetterie effectivement réalisée cette année. En ajoutant les produits financiers et exceptionnels, le total des recettes de fonctionnement devrait dépasser 58 M€. 2. Les dépenses Les dépenses courantes sont prévues à 49,4 M€, en évolution de + 2,1 % par rapport au B.P. 2006. Les dépenses de personnel sont estimées à 26,46 M€, soit une progression apparente de 1,9 % (+ 0,5 M€), mais faussée par l’impact du musée Basque (- 0,4 M€) ; à données égales, l’augmentation de B.P. à B.P. est d’environ 3,5 %. L’impact du glissement vieillesse-technicité s’avère moins important cette année : 1,2 %, avec une revalorisation annoncée des traitements de 0,5 % au 1er février 2007. Par ailleurs, il convient de prendre en compte l’impact de la refonte des grilles indiciaires de la catégorie C, estimée à 0,18 M€, ainsi que l’organisation des élections présidentielles et législatives (0,1 M€). Pour les achats et charges externes (charges à caractère général, chapitre 011), la prévision est de 14,3 M€, tenant compte là aussi du transfert au musée Basque (- 0,18 M€). Comme l’an dernier, l’objectif est le maintien des enveloppes retenues au Budget 2006, de manière à limiter l’accroissement des charges de fonctionnement. Pour les subventions et participations, l’inscription au B.P. 2007 devrait être de 8,5 M€ contre 8,16 M€ l’an dernier (+ 4,1 %). Cette évolution correspond pour l’essentiel à la projection faite pour la contribution au Syndicat mixte du musée Basque (0,225 M€ pour neuf mois). Par ailleurs, il est prévu de reconduire l’enveloppe pour les subventions aux associations (4,5 M€), que les commissions municipales auront à examiner d’ici au vote du Budget. Les frais financiers représenteront 2,1 M€ (1,9 M€ au B.P. 2006), dont 0,15 M€ pour la ligne de crédit de trésorerie ; l’annuité représentera ainsi 6,5 M€ contre 6 M€ au B.P. 2006. 6 Les charges exceptionnelles sont prévues au même niveau que l’an dernier, soit 0,13 M€. Pour conclure, les dépenses réelles de fonctionnement totaliseraient 51,7 M€, soit une progression de 1,2 M€ par rapport au B.P. 2006, entièrement compensée par la hausse attendue des recettes. De ce fait, la capacité d’autofinancement brute resterait au même niveau que la prévision du B.P. 2006, soit 6,3 M€ (réalisation au C.A. prévue pour 7 M€). B. La section d’investissement Le remboursement du capital de la dette s’élèvera à 4,55 M€, supérieur à 2006 (4,3 M€), mais restant inférieur au niveau de 2004 (4,7 M€). L’enveloppe retenue pour les dépenses d’équipement est de 15 à 16 M€ pour 2007, en retrait par rapport aux budgets précédents : 22,2 M€ en 2006, 17,5 M€ en 2005 et 20,5 M€ en 2004. Le Budget 2007 permettra d’engager plusieurs opérations d’envergure, telles que le réaménagement de l’avenue Capitaine Resplandy, la construction de la Bibliothèque universitaire, l’aménagement du Restaurant universitaire et la rénovation de la crèche Pyrène. Le financement des dépenses d’équipement sera assuré de la manière suivante : ν Une épargne nette positive à hauteur de 1,76 M€. ν Des recettes propres d’investissement (Fonds de compensation de la T.V.A. et Taxe locale d’équipement) en forte augmentation : 3,8 M€ contre 2,5 M€, ce qui s’explique par le mode de calcul du FCTVA (niveau élevé des dépenses d’équipement réalisé en 2005). ν Un montant important également pour les subventions d’équipement, soit 3,5 M€ (1,9 M€ en 2006), avec notamment les participations attendues pour le Restaurant universitaire (0,8 M€), l’avenue du Capitaine Resplandy (1,6 M€), la requalification de la rue d’Espagne (0,5 M€) et la crèche Pyrène (0,42 M€). ν Des recettes de cessions toujours substantielles, soit 2,1 M€ (3,5 M€ en 2006) : vente de terrains avenue Breuer à l’Office municipal H.L.M. et place Montaut à la Société Le Nouveau Patrimoine ; procédure engagée pour l’ex-école Aristide Briand ; rétrocession à la SEPA de terrains inclus dans le périmètre de la ZAC du Séqué. ν Le montant de l’emprunt nécessaire à l’équilibre de la section d’investissement est de 5 M€, trois fois moindre qu’au B.P. 2006 (15,4 M€). C. Les priorités municipales Les budgets 2007 et 2008 seront consacrés, pour une large part, à l’implantation du pôle universitaire de la Nive. Parallèlement aux travaux de l’Université proprement dits, pilotés par la Communauté d’agglomération (20,5 M€), la Ville engagera en 2007 la réalisation du Restaurant et de la Bibliothèque universitaires équipements indispensables pour le bon déroulement de la scolarité des étudiants. 7 Le projet du Restaurant universitaire est chiffré à 4,2 M€ TTC, avec un financement assuré par le Contrat de plan État-Région, le CROUS et la Communauté d’agglomération, la Ville ne participant que de manière marginale (0,12 M€). Les crédits de paiement prévus pour 2007 sont de 1 M€. La construction de la Bibliothèque universitaire est estimée à 5,8 M€ TTC et bénéficiera d’un financement de la Communauté d’agglomération à hauteur de 1,6 M€. L’inscription au Budget 2007 sera de 2 M€. L’aménagement du quai Resplandy constitue le second grand chantier de 2007, avec un début de réalisation prévu au mois de janvier pour le deck et au mois d’avril pour les travaux de voirie. L’engagement de cette opération suppose d’inscrire 3,4 M€ au Budget primitif, étant précisé que figureront en recettes les participations du Conseil général et de la Communauté d’agglomération pour 1,6 M€ Dans le domaine de la petite enfance et de la vie sociale, après la réalisation de la crèche St Esprit, les travaux de rénovation de la crèche Pyrène seront réalisés en 2007 pour un montant estimé à 0,75 M€. L’inscription de cette opération dans le protocole de préfiguration du projet ANRU permet de mobiliser des subventions à hauteur de 57 % des dépenses. En matière de fonctionnement, la Ville a été amenée, courant 2006, à compléter de manière substantielle les financements versés à plusieurs associations qui interviennent en complément de l’action municipale, en raison des difficultés financières rencontrées par ces structures (crèche Arche de Noé ; association Aide familiale et sociale, gestionnaire de la crèche familiale ; association Trait d’union). Ces financements seront reconduits en 2007, ce qui nécessitera d’abonder d’autant les crédits concernés au B.P., en souhaitant que l’aide de la Ville soit complétée par celle du Conseil général et celle de la Caisse d’allocations familiales. Par ailleurs, les travaux d’aménagement du nouveau BIJ (Bureau information jeunesse) seront réalisés rue Bourgneuf (0,2 M€), ce qui permettra une implantation plus pertinente, à proximité immédiate du lycée Paul Bert et du pôle universitaire. Dans le domaine du sport, la finalisation du programme pour la reconstruction de la piscine de Ste Croix est attendue pour début 2007, ce qui permettra d’engager en suivant la mission de maîtrise d’œuvre ; le démarrage des travaux est envisagé au printemps 2008. S’agissant des crédits d’équipements, sont prévus au Budget 2007 l’aménagement de la salle de boxe dans le parc Tour de Sault (0,16 M€), le rétablissement du terrain de rugby sur le même site (0,2 M€) ainsi que l’étanchéité de la tribune du stade Didier Deschamps (0,1 M€). Dans le domaine de l’animation et de l’éducation sportive, la Ville mène depuis plusieurs années une politique volontariste et innovante. En complément de l’action très complète menée en direction des scolaires, une étude sera menée courant 2007 sur le sport et le troisième âge, avec l’objectif de déterminer l’opportunité de développer de nouvelles actions pour ce public et, le cas échéant, d’en définir les modalités. Dans le domaine de la culture, des crédits d’équipement seront inscrits pour la construction du centre d’activités culturelles basques (rue Charles Floquet), l’extension de la Luna Negra (rue Gosse) et l’aménagement du petit Ansot en vue du transfert du Muséum d’histoire naturelle ; ces différentes opérations débuteront en 2007 pour se terminer courant 2008. 8 En matière de voirie et d’espaces publics, les travaux de requalification de la rue d’Espagne seront achevés en début d’année (0,55 M€). La procédure de rachat des lots de l’immeuble situé au 53 rue Maubec touche à son terme, ce qui permet d’envisager sa démolition l’an prochain, préalablement à l’aménagement d’un espace public sur ce site (en 2008). Par ailleurs, la Ville a désormais la charge de 25 km de voirie supplémentaire, suite au transfert des ex-routes départementales et nationales. La dotation reçue du Conseil général (0,25 M€) viendra abonder les crédits habituels de voirie, mais sera spécifiquement affectée à la rénovation des voies concernées. Pour le Budget annexe de l’Eau, on retiendra la poursuite de l’effort d’investissement, avec un montant de l’ordre de 2 M€ pour 2007, contre 1,5 M€ en 2006 et 1 M€ en 2005. Les principales opérations qui seront engagées sont les suivantes : - début de la construction du nouveau Château d’eau du Prissé (0,4 M€), - renouvellement de la conduite du Laxia (0,45 M€), - travaux d’extension du réseau (0,55 M€), conformément aux dispositions du nouveau Plan local d’urbanisme. Ces programmes nécessiteront de recourir à l’emprunt pour 1,2 M€, étant rappelé que les travaux d’investissement courants seront, quant à eux, autofinancés par les ressources d’exploitation, ce qui correspond à une saine gestion. Le Budget des parcs de stationnement verra sa section de fonctionnement sensiblement augmenter en raison de l’intégration des dépenses et des recettes du parc Tour de Sault. Les dépenses d’exploitation devraient être voisines de celles du parc Ste Claire (0,25 M€) ; il convient d’y ajouter les frais financiers pour environ 0,15 M€. S’agissant d’une première année d’exploitation, les recettes devraient représenter 0,2 à 0,3 M€. L’équilibre financier devrait pouvoir être obtenu avec les recettes des parcs De Gaulle, Pedros et Porte d’Espagne, qui seront désormais affectées en totalité sur ce budget annexe (actuellement comptabilisées dans les recettes de voirie et reversées en partie au budget annexe, en application de la règle fiscale). En section d’investissement, des crédits seront prévus pour la rénovation de la peinture du parc Vauban et une amélioration de la vidéosurveillance sur l’ensemble des parcs. Le présent rapport n'appelle pas de vote de la part du Conseil Municipal. LIBELLES / ANNEES C.A. 2005 B.P. 2006 O.B. 2007 O.B. 2007 / B.P. 206 O.B. 2007 / B.P. 206 Produits des services et du domaine 5 955 6 119 6 033 -86 -1,4% Taxes d'habitation et taxes foncières 18 720 19 500 20 400 900 4,6% Dotations de la CABAB 13 081 13 081 13 202 121 0,9% Fiscalité indirecte 2 234 2 186 2 480 294 13,4% 13 862 14 145 283 2,0% 385 425 40 10,4% Dotations fiscales d'Etat, subventions et compensations 13 828 Loyers et redevances 401 Remboursement de charges 952 952 702 -250 -26,3% Total des recettes de gestion courante 55 171 56 085 57 387 1 302 2,3% Travaux en régie et transfert de charges 438 550 500 -50 -9,1% Produits financiers et excep. 193 215 170 -45 -20,9% Total des recettes de fonctionnement 55 802 56 850 58 057 1 207 2,1% 9 Charges à caractère général 13 476 14 167 14 352 185 1,3% Charges de personnel 24 605 25 960 26 456 496 1,9% Subventions et charges de gestion 8 494 8 156 8 491 335 4,1% Recettes reversées 114 120 140 20 16,7% Total des dépenses de gestion courante 46 689 48 403 49 439 1 036 2,1% Charges financières 1 568 1 900 2 100 200 10,5% Charges exceptionnelles 377 131 131 0 0,0% Dépenses imprévues 0 101 72 -29 -28,7% Total dépenses réelles de fonctionnement 48 634 50 535 51 742 1 207 2,4% Capacité d'autofinancement (CAF) brute 7 168 6 315 6 315 0 0,0% Remboursement capital des emprunts 4 079 4 300 4 550 250 5,8% Capacité d'autofinancement nette 3 089 2 015 1 765 -250 -12,4% Remboursement emprunt "camping" 1 900 -1 900 Travaux en régie 438 550 500 -50 -9,1% Subventions d'équipement versées 37 760 400 -360 -47,4% Dépenses d'équipement 21 277 22 205 15 500 -6 705 -30,2% Opérations pour tiers 819 1 990 250 -1 740 -87,4% Total des dépenses d'investissement 26 650 31 705 21 200 -10 505 -33,1% FCTVA - TLE 2 536 2 535 3 820 1 285 50,7% Subv. d'investissement reçues 2 973 1 860 3 500 1 640 88,2% Produit des cessions 239 3 500 2 166 -1 334 -38,1% Divers 111 105 104 -1 -1,0% Emprunts 12 600 15 400 5 045 -10 355 -67,2% Opérations pour tiers 660 1 990 250 -1 740 -87,4% Total recettes d'investissement + CAF 26 287 31 705 21 200 -10 505 -33,1% Pas de vote. Ont signé au registre les membres présents.