histoires. Archives patxi

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histoires. Archives patxi
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Patxi : « La première chanson que j'ai écrite était en basque »
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publié dans LE TÉLÉGRAMME DE BREST du 7 avril 2004
Si la victoire finale est revenue à Élodie Frégé, Patxi Garat a été l'un des grands animateurs de l'an
III de la Star Ac'. Parallèlement à sa participation à la tournée collective, le jeune homme de 23 ans
vient de sortir un single perso, À l'anglaise. Entretien avec le Basque dont la coiffure en crête
continue à faire des émules.
La tournée de la Star Academy 3 a démarré au mois de mars. Comment se sont passés les premiers
concerts ?
Très très bien ! Le public est vraiment formidable dans les salles ! Il y a beaucoup d'ambiance. Les gens
sont chaleureux. Ils nous encouragent du début à la fin en déployant une grosse énergie. Pour nous,
c'est vraiment le bonheur. On ressent énormément d'émotion en rentrant sur scène : on se sent comme
transpercé par le public.
En quoi consistent vos propres interventions ?
Nous chantons souvent par groupes. Tous ensemble pour La Bamba ou L'Orange par exemple, ou bien
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en plus petites formations de trois ou quatre. Moi, comme j'ai fait partie du dernier carré des finalistes,
j'ai la chance de chanter une chanson seul. Michal, Élodie et Sofia ont eux aussi cette chance. J'interprète
Vous dansez aussi ?
sp
Allô Maman bobo, d'Alain Souchon, dans une version un peu rock.
Non, non, par sur cette chanson ! La présentation est sobre : pas de danseurs, je suis seul sur un
tabouret. C'est un moment très fort d'échange avec le public.
ive
Chantez-vous À l'anglaise pendant le spectacle ?
Non, quel dommage !
Votre single pourrait faire penser à Bruel pour le grain de voix et Bénabar pour l'envie de raconter
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une histoire…
C'est vrai que j'ai une voix un peu cassée comme Patrick Bruel, mais ce n'est pas le même style
d'écriture. Par contre, Bénabar, bien sûr que la comparaison me plairait. J'aime toute cette nouvelle
Ar
génération de chanteurs qui, comme le fait depuis toujours Alain Souchon, raconte elle aussi des
histoires.
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Quels disques avez-vous récemment achetés ? Et quels livres aussi ?
J'ai acheté 1964, de Miossec. C'est vraiment top ! Il y a notamment une chanson qui s'appelle Brest, que
j'aime beaucoup. Sinon, je me suis offert Douze fois par an, de Jeanne Chérhal - très très bien, L'Amour
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parfait, de Cali, et puis Let it die, de Feist. La demoiselle est Canadienne et chante en anglais. Un vrai
bijou. Côté livres, je suis en train de finir un Beigbeder que j'aime bien, L'amour dure trois ans. Avant
j'avais lu Cosmétique de l'ennemi, d'Amélie Nothomb, et là j'ai acheté à l'aéroport un ouvrage de Paolo
Coelho.
Quelles projections faîtes-vous sur votre avenir ? Qui aimeriez-vous être lorsque vous aurez 30
ans ?
J'aimerais être quelqu'un d'heureux. Et, pour moi, cela passe par faire de la musique et du cinéma.
J'espère qu'à l'avenir, je pourrai m'épanouir dans les deux domaines. Mais je ne suis pas si pressé : il faut
prendre son temps pour bien faire les choses. J'ai toujours vécu avec cette envie de faire du cinéma et
de chanter mes chansons. Depuis que je suis tout petit, je ne pense qu'à ça. Ça semblait irréel mais le
projet était tellement ancré en moi qu'il devenait réel quand même. C'est pour ça que, finalement, en
entrant à la Star Ac', j'étais content mais pas tellement surpris.
Si je vous dis que la Star Ac' fabrique en quatre mois des vedettes jetables, jugez-vous le propos
injurieux ?
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Non, non, c'est vrai. Après, la difficulté est de réussir à rester dans la lumière. Mais il faut juste essayer
d'imaginer : s'il n'y avait pas eu Star Ac', aurais-je réussi ? La Star Ac', c'est contradictoire, parce que d'un
côté, c'est facile, et que, de l'autre, ça demande du courage. Bien sûr que si ça marche, il y a peut-être
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quelque chose de lâche parce que je n'aurais pas eu à trimer comme d'autres artistes avant de connaître
du succès. Mais il faut aussi oser le faire : parce que ce n'est pas si simple d'affronter le regard des
autres.
ive
La tournée de la Star Ac' passe par Brest, Lorient et Rennes. Connaissez-vous déjà la Bretagne ?
Non, mais je discutais récemment avec un chauffeur de taxi breton et je lui disais que je trouvais ça
rigolo : quand un Basque et un Breton se rencontrent, ça se passe toujours bien. Avec les Corses c'est la
même chose. Il y a quelque chose en commun qui nous rapproche, un courant qui passe
ch
immédiatement…
Vous sentez-vous Basque avant tout ?
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Oui. Jusqu'à mes 15/16 ans, j'étais dans une école basque équivalente de ce qu'est Diwan en Bretagne.
Je parle le basque couramment. D'ailleurs, la toute première chanson que j'ai écrite, lorsque j'avais seize
ans, je l'ai faite en basque. La deuxième était en français et j'ai compris alors que je pouvais me trouver
un style en français alors qu'en basque je n'y arriverais pas.
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Vous entendra-t-on quand même un jour chanter en basque ?
J'y songe, mais pas sur toute une chanson. Je suis en train de réfléchir à une chanson où je parlerais
d'un Basque. Il s'adresserait à un moment à une autre personne en lui parlant en basque. Je vois bien
Sortirez-vous bientôt un album ?
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une chanson comme ça qui utiliserait deux ou trois phrases de cette langue.
J'ai enregistré une vingtaine de titres sous forme de maquette. La suite dépendra beaucoup de l'accueil
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réservé à mon premier single.