Fiche 1 - Fontaine Picard

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Fiche 1 - Fontaine Picard
Séquence 1
Sciences médico-sociales
Fiche 1 Besoins de l’enfant et facteurs de développement
Le développement de l’enfant ne répond pas simplement à un programme fixé. Il dépend de plusieurs facteurs.
Activité
1
Nommer sous chaque représentation le facteur qui participe au développement
de l’enfant.
................................................................
- .............................................................
et
- le climat affectif.
Donner à chaque enfant la quantité et la qualité de son sommeil dont il a besoin est fondamental.
Activité
2
Relier l’âge de l’enfant à son besoin en sommeil.
De 9 mois à 2 ans
12 h dont 1 h sieste
De 3 mois à 9 mois
11 h à 12 h plus 3 h de sieste
De 2 à 3 ans
16 à 20 h sur 24 h
De 4 à 5 ans
14 h dont 2 h de sieste
Jusqu’à 3 mois
12 h plus dans la journée 5 h
Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales
5
Activité
3
Répondre aux questions à l’aide du document 1.
• Indiquer les rôles du sommeil :
-.........................................................................................................................................................................
-.........................................................................................................................................................................
• Citer un autre besoin fondamental de l’enfant :
..........................................................................................................................................................................
• Compléter le tableau :
Temps de faible vigilance
Temps de forte vigilance
Quand ?
Document 1
Rythmes de vie de l’enfant - Aménagement de la semaine scolaire
LES BESOINS FONDAMENTAUX
Connaître et respecter les rythmes biologiques des enfants pour mieux y répondre semble essentiel à prendre en compte dans la réflexion sur l’organisation
des rythmes scolaires. La question de l’organisation de la semaine sur quatre
jours ou sur quatre jours et demi est à nouveau posée pour l’année scolaire
2007-2008.
Pour aider chaque membre de la C’est pourquoi il est nécessaire de
communauté éducative dans cette ré- coucher l’enfant à heure régulière,
flexion, il a paru important au groupe dès qu’il en manifeste le besoin, et de
de travail issu de l’observatoire dé- veiller à ne pas rompre ce rythme pour
partemental des rythmes de vie de une courte période.
l’enfant, mis en place par monsieur Tout comme le sommeil de la nuit, les
l’inspecteur d’académie, de repréci- périodes de repos dans la journée
ser l’essentiel des besoins de l’enfant doivent être conservées aussi longautour desquels la majorité des con- temps que l’enfant en aura besoin :
clusions des études concernant les sieste, petites pauses dans la journée.
rythmes biologiques est en accord.
La journée est aussi marquée par des
Le rythme veille-sommeil s’impose
périodes de fluctuation des perà nous quotidiennement. Le sommeil
formances, avec les « temps faibles »
n’est pas une interruption d’activité,
en début de journée et d’après-midi,
mais une autre forme d’activité de
marqués par un faible niveau de vigil’organisme. Il est indispensable à la
lance et un état de somnolence. Les
récupération de la fatigue physique et
« temps forts » sont eux repérés dès le
de la tension nerveuse chez tous. Il est
milieu de la matinée, et l’après-midi à
aussi nécessaire pour la croissance et
partir de 15 heures, avec une augmenla maturation du système nerveux chez
tation des performances scolaires. Le
l’enfant. Durant le sommeil, et plus parmilieu de la matinée est un moment
ticulièrement pendant le stade du rêve,
un certain nombre de fonctions s’ac- où la mémoire à court terme apparaît
complissent : mémorisation et organi- optimale, alors que la mémoire à long
sation des informations acquises dans terme est plus efficiente au milieu de
la journée, résolution, en les revivant et l’après-midi. Les capacités d’apprenen les transformant, des tensions ac- tissage d’un enfant ne sont pas illimicumulées le jour. Enfin, il ne faut pas tées. La durée d’attention soutenue et
oublier l’hormone de croissance qui continue a, elle aussi, ses limites.
est sécrétée de façon très régulière L’enfant a aussi besoin de régularité
dès les premières heures de sommeil dans l’organisation de sa vie scolaire
et dont le rôle dans le développement et familiale. Cette régularité est nécesstaturo-pondéral est essentiel.
saire aux apprentissages, mais aussi à
son équilibre et au besoin de sécurité indispensables à son épanouissement.
La succession de périodes de travail
et de repos ne concerne pas uniquement la journée d’école, mais nécessite le respect d’un équilibre sur l’année. Le rythme « 7 semaines de travail,
2 semaines de congés » fait pratiquement l’unanimité : la première semaine
pour s’adapter aux nouveaux rythmes,
la seconde pour profiter vraiment des
vacances. Lorsque les besoins de l’enfant ne sont pas suffisamment respectés, le niveau de fatigue augmente et il
est alors souvent associé à des problèmes de comportement.
Après une bonne nuit de sommeil et
un réveil de préférence spontané, il
faudra prévoir, à la maison, le temps
nécessaire à la prise d’un petit-déjeuner équilibré. Pour rompre le jeûne
de la nuit, trois aliments sont indispensables : une boisson, un produit laitier
et un produit céréalier. On pourra y
ajouter, selon l’appétit, un fruit de préférence frais. Le matin, il faut refaire le
plein d’énergie, ce qui va favoriser l’attention, la concentration, la bonne humeur, et éviter le coup de pompe de
11 heures ainsi que les grignotages de
la matinée qui font grossir. Le petit-déjeuner doit représenter 20 à 25 % des
apports alimentaires journaliers.
Dr Monique Cavaillon
médecin responsable départementale,
conseillère technique
à l’inspection académique de l’Aveyron
Source : Site Inspection Académique de l’Aveyron
6
Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales
Activité
4
Replacer les besoins de l’enfant issus de la liste ci-dessous au bon endroit.
Devenir autonome
Comprendre
Jouer
Manipuler
Bouger
Manger
Être en sécurité
Boire
Explorer
Connaître
Être propre
Sortir
Les principaux besoins fondamentaux de l’enfant
Bien-être
Confort
Sécurité
Affectivité
............................
Besoins
socioaffectifs
Besoins
physiologiques
............................
............................
............................
............................
Besoins
fondamentaux
............................
............................
............................
............................
Besoins
cognitifs
Besoins
sensori-moteurs
............................
Savoir
Connaissances
............................
............................
Activités
Éveil
Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales
7
Document 2
Activité
5
Souligner dans le document 2 le rôle des parents dans le développement de
l’enfant.
L’importance des conduites parentales
La façon dont les parents agissent
envers leurs enfants joue un rôle
crucial dans leur développement
social, affectif et cognitif. Mais
qu’est-ce qui conduit les parents à
agir comme ils le font ? Quels sont
les programmes les plus efficaces
pour améliorer les habiletés
parentales ?
ous s’entendent pour dire que
les parents sont importants dans
le développement et le bien-être
de leur progéniture. Pourtant, selon les
données de l’Enquête nationale longitudinale sur les enfants et les jeunes,
seulement un tiers des parents canadiens adoptent des pratiques parentales optimales.
« La plupart des compétences qu’ac-
T
quièrent les enfants dépendent fondamentalement de leurs interactions avec
les adultes qui en prennent soin et de
leur environnement social », déclarent
Matthew R.Sanders et Alina Morawska,
de l’Université de Queensland, en
Australie. À leur avis, parmi les facteurs
de risque impliqués dans le développement des problèmes affectifs et
comportementaux chez les enfants, la
qualité des conduites parentales est
« le plus important des facteurs pouvant potentiellement être modifiés ».
Les interactions parent-enfant ont des
incidences sur diverses facettes du
développement, dont l’estime de soi,
la réussite scolaire, le développement
cognitif et le comportement. La recherche montre que la stimulation du
langage et le matériel d’apprentissage
à la maison sont fortement liés au vocabulaire de l’enfant, à son niveau de
préparation à l’entrée à l’école et à
sa réussite dans les premières années
scolaires. En revanche, les stratégies
disciplinaires et les pratiques éducatives des parents sont surtout associées
au développement social et affectif
du comportement, du contrôle des
impulsions et de l’attention.
Mais qu’est-ce qui fait que les parents
agissent comme ils le
font ? Parmi les facteurs
déterminants, on retrouve
les connaissances des
parents sur le développement de l’enfant, leurs
croyances et attentes personnelles, leurs propres
expériences et l’environnement socio-économique.
Jay Belsky, de l’Institute
fort te Study of Children,
Families and Social Issues de l’Université de Londres, à Birbeck, au RoyaumeUni, souligne l’existence de nombreux
déterminants des pratiques parentales, dont « les caractéristiques des en-
fants, l’histoire développementale des
parents, leurs propres caractéristiques
psychologiques et le contexte social
élargi dans lequel évoluent les parents
et la relation parent-enfant ».
« Les parents observent leurs enfants
à travers un filtre de pensées et d’attitudes conscientes et inconscientes.
Ce filtre influence à la fois leur perception des actions de leurs enfants et leur
comportement envers eux », explique
enfants. Elles démontrent aussi que les
enfants qui sont plus négatifs, irritables
ou agressifs ont été soumis à « des
conduites parentales moins favorables,
voire problématiques », selon Belsky.
Les chercheurs ont étroitement associé le recours à une discipline incohérente, rigide ou explosive ainsi que le
peu de supervision et d’engagement
au développement de problèmes de
conduite chez l’enfant.
Les connaissances parentales jouent
aussi un rôle clé. Les parents qui
connaissent les normes et les étapes
développementales et qui savent
comment s’occuper d’un enfant jouisJoan E.Grusec, de l’Université de To- sent d’une compréhension globale qui
leur permet de s’adapter ou d’anticironto.
Daniel S.Shaw, de l’Université de Pitts- per les changements développemenburg, note que l’âge et le bien-être taux de leur enfant.
des parents, la présence de compor- De plus, les connaissances des parents
tements antisociaux antérieurs, le sou- peuvent influencer leurs croyances et
tien social provenant de la famille ou leurs attentes, qui, à leur tour, auront un
de l’extérieur, et la qualité du quartier impact sur l’enfant. Des croyances pa(particulièrement dans des commu- rentales erronées ou une surestimation
nautés défavorisées) peuvent influen- de la performance de l’enfant peuvent
cer le fonctionnement de l’enfant.
en effet nuire à la performance de ce
cause et effet
dernier. « Parmi les enfants de mères
De nombreuses recherches sur le com- adolescentes, ceux qui présentaient
portement et les pratiques éducatives les meilleures capacités d’adaptation
des parents indiquent qu’une attitude étaient ceux dont les mères avaient
parentale chaleureuse combinée à un des attentes plus positives, réalistes
niveau de contrôle raisonnable pro- et matures concernant l’éducation
duit des résultats positifs chez l’enfant. des enfants, les enfants et la relation
Plusieurs études font un lien entre des parent-enfant », déclarent Sanders et
conduites parentales sensibles et l’ex- Morawska.
pression d’émotions positives chez les
par Ève Krakow
Source : Extrait du bulletin du centre d’excellence des jeunes enfants - Mars 2007
8
Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales
Activité
6
Répondre aux questions en vous aidant du document 3.
• Définir un caprice :
-.........................................................................................................................................................................
-.........................................................................................................................................................................
• Indiquer la raison pour laquelle un enfant peut faire des caprices :
-.........................................................................................................................................................................
-.........................................................................................................................................................................
• Indiquer la conduite à tenir de l’adulte devant le caprice d’un enfant :
-.........................................................................................................................................................................
-.........................................................................................................................................................................
Document 3
Bientôt fini ce caprice ?
Si bébé ne fait pas de caprices
avant 10 mois, il se rattrape par
la suite. Mais comment gérer ?
Comment ne pas craquer ?
Quel comportement adopter ?
Informez-vous sur les attitudes à
avoir avant que votre patience ne
s’émousse ! Romy Berthelot.
achez qu’avant 10 ou 12 mois,
on ne parle pas de caprices.
Beaucoup d’explications sont
à l’origine des pleurs de bébé (peurs
nocturnes, besoin d’affection, soif,
faim…). En revanche, après 1 an, les
vrais caprices commencent à faire irruption dans votre vie quotidienne.
S
QU’EST-CE QUE C’EST ?
C’est une crise qui se déclare de façon impromptue. Mêlant pleurs et
cris, les caprices n’ont ni moments
ni lieux précis. Que ce soit à la maison, dans la rue ou au supermarché, un caprice peut arriver partout
et vous mettre mal à l’aise.
De 10 mois à 24 mois, les enfants ont
tendance à jeter leurs jouets, couverts
ou autres objets, et gambadent dans
tout votre intérieur. Ces actes sont normaux et même primordiaux pour leur
développement. Si bébé jette ce qu’il
a en main, c’est parce qu’il découvre
que les objets apparaissent et disparaissent, qu’ils continuent à exister hors
de son champ de vision. Si bébé court
partout, c’est que son besoin de mobilité a raison de lui ! Votre patience
arrive à saturation ? Proposez-lui une
activité. N’oubliez pas qu’il est en
pleine découverte !
Bébé est égocentrique !
Votre enfant vient de se transformer
en « petit monstre » parce que vous
avez refusé de le prendre dans vos
bras ou de jouer momentanément ?
Il crie, se jette par terre, c’est normal !
Selon bébé, vous n’existez que pour
lui. Il a des besoins tyranniques de tendresse ! Ne croyez pas qu’en le cajolant trop votre enfant ne sortira jamais
de vos jupons. Au contraire. Plus on a
besoin de sa maman plus on s’en sépare mieux plus tard (pas trop vite non
plus, rassurez-vous !). Alors comment
faire cesser ses cris sans céder au caprice ? Baissez-vous à sa hauteur, expliquez-lui pourquoi vous ne pouvez
pas le prendre immédiatement dans
vos bras et embrassez-le avant qu’il ne
commence à pleurer.
Non c’est non !
Vous lui demandez de mettre ses
chaussons, il refuse. De mettre son
chapeau, même réponse. D’aller faire
la sieste, toujours « non ». Attitude typique à partir de 36 mois, cette période délicate est primordiale dans
l’éducation. Votre bambin veut savoir
si vous êtes à sa disposition, s’il peut
réussir à vous amadouer pour faire ce
que bon lui semble. En clair, il teste les
limites, les siennes mais aussi les vôtres. Il croit se jouer de vous, mais il se
trompe ! Pour faire cesser ce petit jeu
pas toujours drôle, vous n’avez qu’une
solution : ne rien céder !
Non à la fessée !
La punition physique n’est en rien
nécessaire. Est-ce l’enfant que vous
souhaitez calmer ou vos nerfs ? La
fessée n’est pas faite pour tempérer l’enfant mais pour vous apaiser.
De même pour la petite tape sur la
main. Frapper un enfant est le résultat d’un échec, et une atteinte au
respect de son corps.
Car quels que soient les caprices, ce
n’est pas le comportement de bébé
qui est en cause la plupart du temps,
même s’il est parfois difficile à vivre
au quotidien, mais bien l’absence de
réactions des parents qui préfèrent
rendre les armes plutôt qu’entendre
pleurs ou hurlements. Si vous réagissez
ainsi, vous finirez par lui manger dans
la main ! Au contraire, dès l’apparition
des premiers caprices, vous devez
faire preuve de patience, certes, mais
aussi et surtout de fermeté : c’est à
lui de respecter votre autorité et non
l’inverse. Vous décidez qu’il doit aller
au lit, il y va même s’il pleure, et c’est
tout !
Autre point essentiel, l’autorité parentale unie. Si maman dit non pour regarder un dessin animé, papa doit en
faire de même, et vice versa. Ne pas
craquer, voilà la solution. Accrochezvous quelques mois pour ensuite récolter le fruit de vos efforts.
Pourquoi un enfant faiT des caprices ?
Les caprices expriment une frustration nécessaire à son épanouissement. Bébé
apprend qu’on ne peut pas tout avoir. Des pleurs peuvent se déclarer s’il ne
réussit pas à faire quelque chose tout seul. Il vit là ses premiers échecs. Rassurez-le, il est en apprentissage ! Montrez-lui, en prenant le temps, comment
réussir.
Source : Extrait du hors-série n° 1 Guide de la mère et de l’enfant.
Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales
9
Martine va reprendre son travail de secrétaire médicale dans 15 jours. Elle fera garder sa petite Marjorie au domicile
de Catherine assistante maternelle agréée.
Activité
7
Indiquer la conduite à tenir de Martine pour gérer ce passage en douceur.
-............................................................................................
-............................................................................................
-............................................................................................
-............................................................................................
Éléments d’éveil et de développement, les jouets doivent être choisis en fonction de l’âge et des besoins de l’enfant.
Activité
10
8
Compléter le tableau en vous aidant de catalogues de jouets.
Âge de l’enfant
Stades du développement de l’enfant
2 à 3 mois
-Il commence à mieux se repérer, il est encore dans une phase
de développement sensoriel.
-Il suit maintenant des yeux les objets en déplacement.
-Il faut penser à « meubler » son environnement de manière à
aiguiser ses 5 sens.
4 à 5 mois
-Son champ de vision s’élargit et il perçoit toutes les nuances
et les couleurs.
-Il aime les objets qui font du bruit.
-Le réflexe de préhension disparaît, il commence à saisir les
objets volontairement.
-Il porte tout ce qu’il peut à sa bouche.
-Il se retourne tout seul sur le ventre.
6 à 11 mois
-Il apprend petit à petit à saisir plusieurs objets à la fois.
-Il est capable de saisir un objet et de l’approcher de son visage (coordination geste et regard).
-Il maîtrise peu à peu la position assise.
-Il commence à ramper.
-Il s’intéresse aux images.
12 à 24 mois
-Il expérimente la station debout puis commence à marcher
vers 13 mois.
-Ses mains sont de plus en plus habiles.
-Il aime empiler, enfiler, encastrer.
-L’imaginaire commence à prendre une très grande place dans
sa vie.
-Il commence à imiter les adultes.
-Il aime lancer ses jouets, les voir retomber.
-Il est capable de tenir un crayon (18-24 mois) et de gribouiller.
25 à 36 mois
-Son vocabulaire s’enrichit de façon prodigieuse.
-Il apprend à devenir propre.
-Il apprend à s’habiller tout seul.
-Ses mains sont de plus en plus habiles (il dessine, colorie, fait
des découpages, tourne les pages d’un livre).
Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales
Exemples de jouets
Le confort, la salubrité, l’hygiène et la sécurité du logement
Situation professionnelle : Vous accueillez à votre domicile 2 jeunes enfants : Lola âgée de 20 mois en garde à mitemps, et Héléna, petite fille de 8 mois dont vous avez la charge en journée complète, tous les jours de la semaine.
Héléna arrive tous les matins à 8 h et à cette heure, elle n’a pas encore pris son petit déjeuner. Après avoir procédé
au nettoyage du plan de travail de la cuisine et au lavage de vos mains, vous confectionnez son biberon. Vous installez
confortablement l’enfant et lui donner son premier repas de la journée. Mademoiselle n’est pas très gourmande et
termine rarement son biberon. Vous éliminez les restes de son repas afin de procéder au lavage et à la désinfection
du biberon.
Lola arrive à son tour et commence sa journée de garde par quelques jeux sur le tapis d’activités installé dans le salon
pendant qu’Hélèna se prépare pour une petite sieste. Lola souffre de poussées dentaires et est très sensible aux diarrhées en ce moment. Pour se soulager, elle mordille beaucoup les jouets. Il vous faudra penser à les nettoyer après son
départ. Lola a besoin d’être changée, vous l’installez donc dans la salle de bain. Compte tenu de son état de santé,
vous désinfectez la table à langer et en prévision du change d’Hélèna à son réveil, vous disposez le linge de toilette
personnel de l’enfant et protégez le matelas avec une serviette propre.
La matinée s’achève par le repas. Lola se prépare à l’arrivée de son papa vers 13 h mais avant, le brossage des premières dents de l’enfant s’impose ainsi que le lavage des petites mains. Héléna se prépare pour la sieste, avant l’arrivée
de ses parents à 16 h 30.
9
Activité
10
Document 4
Activité
Après avoir étudié la situation professionnelle, différencier dans le déroulement
de votre journée, les mesures relatives à assurer l’hygiène en les soulignant en
rouge et celles relatives à la salubrité en les soulignant en bleu.
Expliquer l’intérêt de la mise en place des règles d’hygiène et de salubrité au
domicile.
Le sommeil de bébé
•Le berceau ou le lit doivent être stables et suffisamment profonds pour éviter
que bébé ne puisse basculer hors du lit lorsqu’il sera en âge de se tenir sur ses
jambes.
• Alors que nous, adultes, apprécions le moelleux d’un oreiller, le bébé préférera être couché à même le matelas afin d’éviter les déformations de sa colonne
vertébrale. Allongé sur le dos, l’enfant est incapable de se retourner.
•L’inséparable doudou peut rassurer bébé lorsqu’il s’endort, mais il faut s’assurer
qu’il soit placé hors de sa portée pour ne présenter aucun danger. Aucun animal
ne doit rester dans la chambre où dort le nourrisson, il pourrait se coucher dans le
berceau près de son visage. Retirez tout collier, chaîne ou cordelette avec sucette
qui risquent d’étrangler l’enfant pendant son sommeil.
•Le lit à barreaux doit être protégé avec un entourage de lit léger afin d’éviter que l’enfant ne se coince la tête.
•Utilisez une turbulette. Ne bordez jamais le nourrisson car il s’enfonce en dormant et risque de s’étouffer.
•Évitez de placer bébé près d’une source de chaleur, 19 °C est amplement suffisant dans la chambre.
•Il est indispensable de respecter le sommeil du bébé : un enfant privé de sommeil est plus fragile et plus vulnérable.
Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales
11
Activité
12
11
Vous devez procéder au couchage d’Héléna pour sa sieste. Dans la liste de
matériel suivant, éliminer par une croix ceux qui ne peuvent pas être utilisés et
justifier chacune de vos réponses, en vous aidant du document 4.
Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales
la prévention des accidents domestiques de l’enfant
Document 5
Situation professionnelle : une journée chez les petits. Vous êtes « employée familiale » et vous avez en garde Pauline,
6 mois et Lucas, 3 ans, au domicile de leurs parents tous les jours de la semaine, sauf le mercredi et le week-end.
Lucas est scolarisé le matin. Il est déposé à l’école par son papa mais vous êtes chargée de le récupérer pour le repas
de midi.
Vous arrivez le matin vers 9 h et repartez à l’arrivée de leur maman aux alentours de 18 h.
Nous sommes au mois de mai, c’est une belle journée ensoleillée et il commence même à faire un peu chaud.
À votre arrivée, Pauline termine son premier repas de la journée, mais elle n’a pas encore pris son bain. Vous en êtes
donc chargée puis vous la préparer pour sa petite sieste du matin.
Dès son réveil, il faut penser à la préparer et à l’habiller pour aller chercher Lucas à l’école, l’occasion d’une petite
balade pour la petite fille.
Vient ensuite l’heure du repas des 2 enfants, il faut les installer à table : Pauline dans une chaise haute et Lucas sur un
rehausseur disposé sur une des chaises de la cuisine. Lucas mange seul, bavarde beaucoup et accapare toute votre
attention alors que vous aidez Pauline à manger à la cuillère, elle commence à picorer les aliments dans son assiette.
Après le repas, les enfants s’installent dans le salon pour quelques jeux le temps que vous rangiez la cuisine, avant de
les préparer pour leur sieste, chacun dans leur chambre. Pendant le change de Pauline dans la salle de bains, vous
demandez à Lucas de vous accompagner pour le surveiller mais c’est un enfant agité et curieux, dont le jeu favori est
de fouiller les placards et tiroirs.
Pauline se réveille en premier, vous la changez et l’installez sur le tapis de jeux pour préparer son goûter, un biberon
de lait.
Lucas s’éveille à son tour, vous lui proposez une activité peinture avant son goûter. Afin de profiter de cette journée
ensoleillée, vous décidez d’emmener les enfants jouer aux jeux d’extérieurs dans le jardin jusqu’au retour de leur
maman.
Avant votre départ, vous racontez à leur maman le déroulement de la journée des 2 enfants.
La maison de tous les dangers
Ils sont responsables chaque année de près de 20 000 morts en France. Les enfants et les personnes âgées sont les plus
touchés. Plus de la moitié des accidents de la vie courante concernent en effet les enfants de 0 à 16 ans. Chez les tout
petits, c’est à l’intérieur de la maison que se situe le danger (plus de 80 % des accidents). En grandissant, le champ
d’exploration se fait plus large (jardin, terrain de jeux …). Attention aux casse-cou, les garçons finissent plus souvent à
l’hôpital que leurs petites sœurs…
La première année, l’âge de l’éveil : bien avant que l’enfant ne commence à marcher, la maison fourmille déjà de dangers. Durant les premiers mois de sa vie, le bébé passe en moyenne 19 h chaque jour à dormir. Les risques d’accidents
se concentrent donc dans sa chambre. L’environnement doit donc être sûr.
Attention aux chutes, en effet bébé peut vous surprendre par quelques cabrioles. À 4 mois, le bébé se retourne tout
seul sur le ventre, puis commence à se tenir assis, mais son équilibre reste instable. C’est suffisant pour attraper ce qui se
trouve à sa portée et le porter à sa bouche. Vers 10 mois, les enfants commencent à se déplacer à 4 pattes, et vers 1 an
ils se mettent debout. Ils cherchent des points d’appui, sans toujours évaluer correctement les distances.
De 1 à 4 ans, la découverte : l’enfant sait marcher tout seul. À lui les grands espaces et la découverte des moindres
recoins de la maison. C’est aussi à cet âge qu’il commence à parler et à comprendre ce qui lui est dit. Il ne faut pas
sous-estimer ses capacités. Il sait très bien grimper, et surtout n’a aucune notion du danger auquel il s’expose. Sa tête est
lourde et la coordination des gestes est encore imprécise.
De 5 à 15 ans, l’âge des défis : plus rapide et plus sûr, le bébé a grandi et il cherche à s’affranchir de la tutelle des
adultes et transgresse délibérément les règles de sécurité pourtant bien connues. Il doit apprendre à maîtriser les risques
et il est nécessaire d’expliquer les choses, plusieurs fois si besoin pour que le message passe bien.
Activité
12
La maison est une perpétuelle source de dangers pour les enfants. À l’aide de
votre journée de travail et du document 5, indiquer dans le document 6 pour
chaque pièce du logement, un risque d’accident domestique distinct pour chaque enfant et proposer pour chaque source identifiée une mesure de prévention possible.
Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales
13
Document 6
Schéma d’une maison
La salle de bains
Lucas
La cuisine
Pauline
Lucas
Source
de risque
Source
de risque
Mesure
de prévention
Mesure
de prévention
Pauline
La chambre
Lucas
Pauline
Source
de risque
Source Doctissimo. La maison des dangers.
Mesure
de prévention
Le salon
Lucas
Le jardin
Pauline
Lucas
Source
de risque
Source
de risque
Mesure
de prévention
Mesure
de prévention
Activité
13
Pauline
D’autres éléments favorisent le risque d’accidents chez l’enfant. Les citer.
Source : Protégez votre enfant des accidents domestiques. INPES.
14
Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales
Séquence 2
Biologie générale et appliquée
Fiche 1 Organisation générale du corps humain et fonctions
Le corps humain est organisé selon plusieurs niveaux.
Document 1
Activité
1
Relier chaque mot à sa définition en vous aidant du document 1.
L’organisation du corps humain
Appareil
Ensemble de tissus qui assurent une fonction spécifique
Organe
Ensemble d’organes qui accomplissent une même fonction
Tissu
Cellule
Ensemble de cellules qui accomplissent une fonction spécifique
Unité de base de l’organisme
Savoir associé 2 : Biologie générale et appliquée
79
Trois grandes fonctions permettent au corps humain de fonctionner.
Activité
2
Compléter le document 2 en vous aidant du tableau.
Fonctions
Fonction
de reproduction
Fonction de nutrition
Fonction de relation
Appareil ou système
Rôle
Appareil génital masculin
Pénis - testicules
Produire les spermatozoïdes et la testostérone.
Appareil génital féminin
Ovaires - utérus
Produire les ovules et les
hormones sexuelles.
Appareil digestif
Estomac - œsophage
Permettre la transformation des aliments en nutriments assimilables.
Appareil respiratoire
Poumon - trachée-artère
Permettre les échanges
des gaz respiratoires.
Appareil urinaire
Vessie - rein
Éliminer les déchets.
Appareil circulatoire
Cœur - vaisseaux sanguins
Apporter le sang aux cellules.
Système nerveux
Cerveau - nerfs
Coordonner les activités
de l’organisme.
Appareil locomoteur
Os - muscles
Permettre
ments.
Organes des sens
Document 2
Organes
Peau - œil - oreille
les
Permettre de rentrer en
contact avec l’environnement extérieur.
Les appareils et systèmes du corps humain
........................
........................
........................
Appareil ...........................
80
Savoir associé 2 : Biologie générale et appliquée
mouve-
Appareil ...........................
Document 2
suite
........................
........................
........................
........................
........................
Système ...........................
Appareil ...........................
........................
........................
........................
........................
Appareil ...........................
Appareil ...........................
........................
........................
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........................
........................
Appareil ...........................
Appareil ...........................
Système ...........................
Savoir associé 2 : Biologie générale et appliquée
81
82
Savoir associé 2 : Biologie générale et appliquée
Séquence 3
Nutrition
Nutrition--Alimentation
Alimentation
Fiche 1 La croissance et les besoins nutritionnels de l’enfant
Situation professionnelle : Vous êtes assistante maternelle à votre domicile. Vous avez en garde 2 jeunes enfants, Paul
âgé de 10 mois et Émilie, 4 mois. Vous êtes aussi maman d’une petite fille, Élisa, qui vient d’avoir 3 ans et qui débute
sa première année de maternelle.
Activité
1
•V
ous êtes chargée de la préparation du repas de midi des enfants. Proposer un exemple de repas
adapté à chaque enfant et justifier vos propositions en indiquant leurs besoins alimentaires spécifiques en vous aidant des documents 1, 2 et 3.
Paul
Émilie
Élisa
Proposition de repas
déjeuner
Document 1
Justification
Les besoins nutritionnels de la petite enfance (de la naissance à 3 ans)
Les besoins alimentaires de l’enfant sont plus importants que ceux de l’adulte. En effet, la première année est très importante dans le développement du nourrisson. Sa croissance est spectaculaire : à 6 mois, son poids de naissance a doublé
et à 1 an il a triplé. Le bébé prend aussi 20 cm. Le corps entier se développe mais c’est le cerveau qui se développe le
plus rapidement puisqu’à l’âge de 6 ans, son volume a déjà atteint 90 % de son volume définitif.
Au cours des premiers mois, les fonctions digestives et métaboliques sont immatures et le bébé ne peut recevoir que
des aliments lactés. D’autre part, il n’a pas de réserves et a besoin de prises de nourriture fréquentes.
Entre 4 et 6 mois, le bébé commence à se mouvoir et va puiser l’énergie dont il a besoin dans son alimentation. Les seuls
aliments lactés ne suffisent plus à combler ses besoins nutritionnels. Commence alors la diversification progressive de
l’alimentation qui durera jusqu’à environ 1 an, puisque l’enfant devient capable de digérer d’autres aliments. L’alimentation devient alors de plus en plus solide au fur et à mesure que les dents apparaissent.
Après 1 an, l’enfant découvre la variété des goûts et le plaisir de manger. La dentition de l’enfant permet de mâcher
des aliments et le tube digestif est complètement mature, permettant à l’enfant de consommer les mêmes aliments que
les adultes. Il apprend à manger de tout et à éduquer son goût. Attention cependant, l’apprentissage de ces aliments
nouveaux doit se faire en douceur et en petites quantités. Le lait reste néanmoins l’aliment de base de son alimentation
et sa ration demeure importante : 500 ml par jour.
Savoir associé 3 : Nutrition - Alimentation
99
Document 2
Document 3
Les besoins alimentaires d’Émilie
Les besoins de l’enfant varient avec son âge.
Chaque aliment contient, dans des proportions variables, les constituants alimentaires nécessaires au bon fonctionnement de son organisme. Certains de ces constituants alimentaires sont plus importants que d’autres pour le développement psychomoteur de l’enfant.
Émilie est une petite fille de 4 mois, qui pèse 5 kg.
Constituant
alimentaire
Quantité recommandée par
24 h pour un enfant de 5 kg
Rôle dans l’organisme
Les protides
15 g
Ils sont à la base des cellules qui composent notre corps et
sont nécessaires à la croissance et à l’élaboration de l’os, de
la peau, du muscle, des membranes des cellules.
Les lipides
25 g
Ils participent à la thermorégulation.
Les glucides
75 g
Ils sont nécessaires au travail musculaire et de synthèse de
l’organisme très important au cours de la croissance.
L’eau
600 ml
Principal constituant des cellules de l’organisme, elle prévient
la déshydratation, très rapide chez le jeune enfant compte
tenu de la forte proportion en eau de son organisme.
Le calcium
900 mg
Il participe à la constitution des os et des dents.
Le phosphore
225 mg
Associé au calcium, il participe à l’édification du squelette.
Le fer
La réserve en fer du foie, Constituant des globules rouges du sang et des muscles, il
importante à la naissance, prévient l’anémie.
s’épuise en quelques mois.
La vitamine D
L’apport
médicamenteux Elle favorise la fixation du calcium et du phosphore sur les os.
sous forme de gouttes per- Elle prévient le rachitisme.
met d’enrichir les repas.
La vitamine C
Introduction dans l’alimenta- Elle permet de renforcer les défenses immunitaires, encore
tion dès le début du 2e mois fragiles chez le jeune enfant.
sous forme de jus de fruits.
La diversification de l’alimentation de l’enfant
Groupes d’aliments
L’alimentation de l’enfant
Les produits laitiers
Les produits laitiers (yaourts, petits suisses, fromage blanc) sont introduits dans l’alimentation petit à petit vers l’âge de 5 mois, par petites quantités au début. Ils vont servir à
compenser la diminution du lait.
Vers 6-7 mois, l’enfant peut commencer à manger des fromages.
à partir d’un an, toutes les formes de produits laitiers peuvent lui être proposées.
Le maintien d’un demi-litre de lait ou l’équivalent est nécessaire pour une bonne croissance de l’enfant.
Les viandes, œufs, poissons à 5 mois, on propose d’abord au bébé des viandes maigres, blanches et bien cuites, du
poisson, du jaune d’œuf dur (1/2). Ils doivent être mélangés à une purée.
à partir de 6-7 mois, les quantités sont augmentées progressivement.
Les corps gras
100
à 5 mois, ils doivent être donnés cru. Le beurre et la crème fraîche peuvent être mis en
petites quantités dans les soupes et les purées.
à partir d’un an, l’huile est incorporée en petite quantité dans les crudités.
Les farines peuvent être introduites dans l’alimentation de l’enfant vers 3-4 mois. Elles
augmentent l’apport énergétique, font connaître une nouvelle consistance, un nouveau
goût et une meilleure satiété.
Savoir associé 3 : Nutrition - Alimentation
Document 3
suite
Groupes d’aliments
Les féculents
Document 4
Les fruits et les légumes
L’alimentation de l’enfant
Vers 6-7 mois, les féculents tels que le riz, les pâtes et la semoule font leur apparition dans
l’alimentation de l’enfant, mélangés dans le potage ou la purée.
Le pain, les biscottes et les biscuits secs peuvent être proposés en petite quantité.
Dès le premier mois, les fruits sont proposés sous forme de jus donné au biberon ou à la
petite cuillère, pur ou coupé avec de l’eau.
à partir de 5 mois, les fruits sont proposés en compote.
Vers 6 mois, les fruits crus écrasés peuvent être proposés. L’enfant peut maintenant boire
une quantité plus importante de jus de fruits mais l’eau reste la boisson principale.
à partir d’un an, les fruits sont proposés crus en morceaux.
Les légumes, à l’âge de 5 mois sont préparés sous forme de soupe et donnés au biberon,
ou alors sous forme de purée. Les pommes de terre ne doivent pas être données avant 6
mois car elles peuvent poser des problèmes de digestion.
à partir d’un an, on propose les légumes écrasés ou en morceaux. Ils ne doivent pas être
mélangés afin que l’enfant puisse découvrir les différents goûts et couleurs. Les crudités (légumes crus) peuvent être proposées à l’enfant et les rations augmentées progressivement.
Extrait d’une étiquette de lait entier enrichi en vitamine D
Ingrédients : lait entier, vitamine D
Valeurs nutritionnelles moyennes pour 100 ml
Protéines : 3,2 g
Glucides : 4,8 g
Lipides : 3,6 g
Calcium : 120 mg
Vitamine D : 0,75mg
15 % des AJR pour 100 ml
AJR : Apports Journaliers Recommandés
Activité
2
•A
u petit-déjeuner, vous donnez à votre fille Élisa, un bol de lait dont l’étiquette figure ci-dessus.
Étudier ce document et citer, parmi les différents constituants du lait présenté, ceux qui sont en
lien direct avec la croissance osseuse.
Savoir associé 3 : Nutrition - Alimentation
101
Séquence 4
Technologie
Fiche 1 La qualité de l’air dans le logement
Activité
1
Définir les termes suivants en vous aidant des documents 1 et 2.
L’air pur
L’air vicié
Document 1
L’air pollué
L’air à l’intérieur des locaux
Chacun d’entre nous passe environ 80 % de son temps dans des lieux clos et ceci peut donc représenter une cause
majeure d’exposition aux polluants de l’air car l’air intérieur peut également être pollué, d’une part par l’entrée d’air
extérieur et d’autre part par l’émission de polluants à l’intérieur même du logement. En effet, les activités domestiques
recèlent de sources de pollution plus ou moins importantes… Les chauffages (fioul, cheminées) et les cuisinières à gaz
produisent de nombreux gaz de combustion, notamment du dioxyde de soufre, des oxydes d’azote et du monoxyde
de carbone. Les activités de bricolage (peinture, solvants, vernis) produisent de nombreux composés organiques volatiles qui peuvent altérer la santé. Ces activités peuvent être plus nocives que la pollution extérieure ! Il ne faut pas oublier
nos amis les animaux qui peuvent être porteurs de maladies, de parasites et entraîner des allergies, ainsi que les acariens
présents dans les moquettes et les matelas. Enfin le tabac est une source importante de pollution. La poubelle est aussi
un foyer important de pollution. Les moisissures, la présence ou l’évaporation de vieux flacons de produits d’entretien
participent à contaminer l’air ambiant. Pour finir, certains locaux peuvent encore contenir de l’amiante cancérigène ou
de vieilles peintures au plomb (provoquant le saturnisme).
Document 2
Cette pollution intérieure, même si elle affecte tous les habitants du logement, est particulièrement dangereuse pour les
enfants qui jusqu’à 6 ans ont un appareil respiratoire en plein développement.
L’air, un bien précieux
Sans air, il n’y a pas de vie possible. L’air pur n’existe pas
vraiment, car même la nature émet certains polluants. On
peut cependant qualifier d’air pur, un air qui n’est pas altéré par les activités humaines. L’air est un savant mélange
de gaz, de vapeur d’eau et de particules diverses. L’air
transporte également des poussières naturelles en suspension, du pollen, des spores, des bactéries et des microorganismes. Mais lorsqu’il se charge d’oxydes d’azote, de
dioxyde de soufre ou de particules, l’air pur devient un
air pollué… Et quand on sait que chaque individu respire
en moyenne 15 000 litres d’air pur par jour, on comprend
qu’il vaut mieux qu’il soit de bonne qualité. Il est donc
indispensable de renouveler l’air des habitations le plus
souvent possible et de faire le ménage régulièrement pour
éliminer l’air vicié.
Composition chimique de l’air pur
Source : ADEME – La qualité de l’air
Savoir associé 4 : Technologie
109
Activité
2
Repérer les polluants présents dans la chambre (document 3) de l’enfant et
compléter le tableau.
Document 3
Polluants
Conséquences sur la santé
de l’enfant
Vivre avec les polluants de la maison
Activité
110
Sources
3
Une bonne aération du logement est indispensable à la qualité de l’air intérieur.
Justifier cette affirmation en vous aidant du document 4.
Savoir associé 4 : Technologie
Document 4
Nous avons tous besoin d’air frais !
Renouveler l’air dans la maison est une nécessité vitale. Dans le passé, cette aération se faisait naturellement dans les
logements, peu étanches aux courants d’air. Maintenant, l’isolation des habitations a fait beaucoup de progrès. Mais
pour assurer notre sécurité, éviter le confinement, préserver la qualité de l’air et éliminer humidité et polluants, nous
avons besoin de systèmes de ventilation efficaces pour concilier notre santé, celle de nos logements et la maîtrise de
nos dépenses d’énergie.
Ouvrir les fenêtres dans les pièces principales du logement : même bien
fait, ce type d’aération ne peut ventiler convenablement votre maison.
Les grilles d’aération (basses pour l’entrée d’air frais et hautes pour la sortie
d’air vicié) doivent rester propres. Il ne faut pas les boucher, ni les dissimuler derrière un meuble, cela nuit considérablement à la ventilation des
pièces et c’est important pour votre sécurité.
Les techniques évoluent depuis la généralisation des ventilations mécaniques contrôlées, les VMC :
- La VMC simple flux : l’air frais extérieur traverse d’abord
les pièces de séjour et les chambres et est évacué des
pièces de service par un groupe d’extraction comportant un ventilateur.
- La VMC double flux : ce système permet de limiter les
pertes de chaleur inhérentes à la ventilation. Il récupère
la chaleur de l’air vicié extrait de la maison et l’utilise
pour réchauffer l’air neuf filtré venant de l’extérieur. Un
ventilateur pulse cet air neuf préchauffé dans les pièces
principales par le biais de bouches d’insufflation. Cet
équipement est plus coûteux qu’une VMC simple flux
mais il permet d’importantes économies de chauffage.
Source : ADEME – Les systèmes de ventilation
Activité
4
Expliquer le principe de la ventilation du logement en vous aidant du document 4.
Savoir associé 4 : Technologie
111
Activité
5
Activité
6
Indiquer les fonctions de la ventilation en vous aidant du document 4.
Présenter les avantages et les inconvénients des 3 types de ventilation proposés
dans le document 4.
La ventilation naturelle
La ventilation simple flux
La ventilation double flux
Avantages
Inconvénients
Activité
7
La VMC, dispositif installé lors de la construction de l’habitation, permet aussi qu’il
n’y ait pas trop de buée dans la salle de bains.
- Citer 2 autres pièces raccordées à ce dispositif.
112
Savoir associé 4 : Technologie
Compétences professionnelles
mises
mises en
en œuvre
œuvre dans
dans le
le contexte
contexte
spécifique
spécifiquedu
dudomicile
domicileprivé
privé
Fiche 1 Identifier les besoins de l’enfant
Le carnet de santé est un document qui réunit tous les événements qui concernent la santé de l’enfant.
Mise en situation professionnelle : Mathilde est assistante maternelle agréée depuis 2 ans. Ce matin, Brigitte, dépose
la petite Zoé, âgée de 9 mois, au domicile de Mathilde. Brigitte l’informe que Zoé n’a presque pas dormi de la nuit à
cause de ce mauvais rhume. Brigitte demande à Mathilde si dans la journée elle peut emmener Zoé avec son carnet
de santé à son rendez-vous chez le pédiatre.
Activité
1
Citer 4 signes indiquant le besoin de sommeil de Zoé.
-.........................................................................................................................................................................
-.........................................................................................................................................................................
-.........................................................................................................................................................................
-.........................................................................................................................................................................
Activité
2
Rappeler le temps nécessaire en sommeil de Zoé sur une journée.
Activité
3
Répondre aux questions à l’aide des documents 1, 2 et 3.
• Indiquer le nom du document délivré par le pédiatre après l’examen de Zoé.
-.........................................................................................................................................................................
• Indiquer la raison pour laquelle la délivrance de ce document est obligatoire.
..........................................................................................................................................................................
• Indiquer quand sera délivré le prochain document similaire.
..........................................................................................................................................................................
• Citer les vaccinations que Zoé a déjà eues.
..........................................................................................................................................................................
• Nommer la prochaine vaccination que devra subir Zoé et indiquer le moment où elle sera pratiquée.
..........................................................................................................................................................................
Compétences professionnelles mises en œuvre dans le contexte spécifique du domicile privé
135
Le carnet de santé
136
Compétences professionnelles mises en œuvre dans le contexte spécifique du domicile privé
Les risques domestiques_______________________________________________
Liste des vaccinations obligatoires et recommandées_________________________
Calendrier vaccinal (édition : décembre 1994)_ _____________________________
Certificats de vaccinations_ _____________________________________________
Récapitulatif des maladies contagieuses et épidémiques______________________
Injections de gammaglobulines__________________________________________
Les droits des usagers__________________________________________________
Groupe sanguin - Transfusions sanguines___________________________________
Examens radiologiques_________________________________________________
Hospitalisations_______________________________________________________
Courbes de croissance_________________________________________________
Courbe de corpulence_________________________________________________
Conseils aux parents___________________________________________________
Examens de la naissance à 3 mois_ _______________________________________
Examen au cours du 4e mois_____________________________________________
Examens de 5 à 9 mois_________________________________________________
Examen au cours du 9e mois (certificat de santé obligatoire)___________________
Troubles sensoriels____________________________________________________
Examens de 10 à 24 mois_______________________________________________
Hygiène bucco-dentaire________________________________________________
Examen au cours du 24e mois (certificat de santé obligatoire)__________________
Examens de 24 à 36 mois_______________________________________________
Examen entre 3 et 4 ans_ _______________________________________________
Autres examens de 3 à 5 ans_ ___________________________________________
Examen entre 5 et 6 ans_ _______________________________________________
Examens de 6 à 12 ans_________________________________________________
Examen entre 10 et 12 ans_ _____________________________________________
Examen orienté vers la pratique d’une activité physique_______________________
Adolescence_________________________________________________________
Examens de 12 à 16 ans________________________________________________
Examen entre 14 et 16 ans_ _____________________________________________
Examens de 16 à 20 ans________________________________________________
Examens après 20 ans__________________________________________________
Période prénatale - Période néonatale_____________________________________
Naissance ___________________________________________________________
Examen de la période néonatale (certificat de santé obligatoire) _______________
Courbe de poids du 1er mois ___________________________________________
Adresses successives __________________________________________________
Composition de la famille_______________________________________________
Antécédents familiaux - Recommandations médicales particulières______________
Table des matières d’un carnet de santé
Document 1
Document 2
Calendrier vaccinal
Antidiphtérique*
Antitétanique*
Anti-coqueluche
Anti-poliomyélite*
D
T
Coq
P
D
T
Coq
P
D
T
Coq
P
D
T
Coq
P
3 mois 4 mois
5 mois
D
T
Anti-tuberculeux
B
C
G
1 mois
D
T
P
1 rappel 2 rappel
18 mois
6 ans
er
Anti-rougeole
Anti-oreillons
Anti-rubéole
*Obligatoires
Document 3
e
P
3 rappel
11 ans
e
R
O
R
12-15 mois
B
C
G
6 ans
Certificats des vaccinations de Zoé
Vaccins utilisés
1re injection
2e injection
3e injection
....................................
DTCOQP
DTCOQP
DTCOQP
....................................
Date de la vaccination
Signature du médecin
14/03/2008
26/06/2008
27/07/2008
....................................
Compétences professionnelles mises en œuvre dans le contexte spécifique du domicile privé
137