Fiche 1 - Fontaine Picard
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Fiche 1 - Fontaine Picard
Séquence 1 Sciences médico-sociales Fiche 1 Besoins de l’enfant et facteurs de développement Le développement de l’enfant ne répond pas simplement à un programme fixé. Il dépend de plusieurs facteurs. Activité 1 Nommer sous chaque représentation le facteur qui participe au développement de l’enfant. ................................................................ - ............................................................. et - le climat affectif. Donner à chaque enfant la quantité et la qualité de son sommeil dont il a besoin est fondamental. Activité 2 Relier l’âge de l’enfant à son besoin en sommeil. De 9 mois à 2 ans 12 h dont 1 h sieste De 3 mois à 9 mois 11 h à 12 h plus 3 h de sieste De 2 à 3 ans 16 à 20 h sur 24 h De 4 à 5 ans 14 h dont 2 h de sieste Jusqu’à 3 mois 12 h plus dans la journée 5 h Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales 5 Activité 3 Répondre aux questions à l’aide du document 1. • Indiquer les rôles du sommeil : -......................................................................................................................................................................... -......................................................................................................................................................................... • Citer un autre besoin fondamental de l’enfant : .......................................................................................................................................................................... • Compléter le tableau : Temps de faible vigilance Temps de forte vigilance Quand ? Document 1 Rythmes de vie de l’enfant - Aménagement de la semaine scolaire LES BESOINS FONDAMENTAUX Connaître et respecter les rythmes biologiques des enfants pour mieux y répondre semble essentiel à prendre en compte dans la réflexion sur l’organisation des rythmes scolaires. La question de l’organisation de la semaine sur quatre jours ou sur quatre jours et demi est à nouveau posée pour l’année scolaire 2007-2008. Pour aider chaque membre de la C’est pourquoi il est nécessaire de communauté éducative dans cette ré- coucher l’enfant à heure régulière, flexion, il a paru important au groupe dès qu’il en manifeste le besoin, et de de travail issu de l’observatoire dé- veiller à ne pas rompre ce rythme pour partemental des rythmes de vie de une courte période. l’enfant, mis en place par monsieur Tout comme le sommeil de la nuit, les l’inspecteur d’académie, de repréci- périodes de repos dans la journée ser l’essentiel des besoins de l’enfant doivent être conservées aussi longautour desquels la majorité des con- temps que l’enfant en aura besoin : clusions des études concernant les sieste, petites pauses dans la journée. rythmes biologiques est en accord. La journée est aussi marquée par des Le rythme veille-sommeil s’impose périodes de fluctuation des perà nous quotidiennement. Le sommeil formances, avec les « temps faibles » n’est pas une interruption d’activité, en début de journée et d’après-midi, mais une autre forme d’activité de marqués par un faible niveau de vigil’organisme. Il est indispensable à la lance et un état de somnolence. Les récupération de la fatigue physique et « temps forts » sont eux repérés dès le de la tension nerveuse chez tous. Il est milieu de la matinée, et l’après-midi à aussi nécessaire pour la croissance et partir de 15 heures, avec une augmenla maturation du système nerveux chez tation des performances scolaires. Le l’enfant. Durant le sommeil, et plus parmilieu de la matinée est un moment ticulièrement pendant le stade du rêve, un certain nombre de fonctions s’ac- où la mémoire à court terme apparaît complissent : mémorisation et organi- optimale, alors que la mémoire à long sation des informations acquises dans terme est plus efficiente au milieu de la journée, résolution, en les revivant et l’après-midi. Les capacités d’apprenen les transformant, des tensions ac- tissage d’un enfant ne sont pas illimicumulées le jour. Enfin, il ne faut pas tées. La durée d’attention soutenue et oublier l’hormone de croissance qui continue a, elle aussi, ses limites. est sécrétée de façon très régulière L’enfant a aussi besoin de régularité dès les premières heures de sommeil dans l’organisation de sa vie scolaire et dont le rôle dans le développement et familiale. Cette régularité est nécesstaturo-pondéral est essentiel. saire aux apprentissages, mais aussi à son équilibre et au besoin de sécurité indispensables à son épanouissement. La succession de périodes de travail et de repos ne concerne pas uniquement la journée d’école, mais nécessite le respect d’un équilibre sur l’année. Le rythme « 7 semaines de travail, 2 semaines de congés » fait pratiquement l’unanimité : la première semaine pour s’adapter aux nouveaux rythmes, la seconde pour profiter vraiment des vacances. Lorsque les besoins de l’enfant ne sont pas suffisamment respectés, le niveau de fatigue augmente et il est alors souvent associé à des problèmes de comportement. Après une bonne nuit de sommeil et un réveil de préférence spontané, il faudra prévoir, à la maison, le temps nécessaire à la prise d’un petit-déjeuner équilibré. Pour rompre le jeûne de la nuit, trois aliments sont indispensables : une boisson, un produit laitier et un produit céréalier. On pourra y ajouter, selon l’appétit, un fruit de préférence frais. Le matin, il faut refaire le plein d’énergie, ce qui va favoriser l’attention, la concentration, la bonne humeur, et éviter le coup de pompe de 11 heures ainsi que les grignotages de la matinée qui font grossir. Le petit-déjeuner doit représenter 20 à 25 % des apports alimentaires journaliers. Dr Monique Cavaillon médecin responsable départementale, conseillère technique à l’inspection académique de l’Aveyron Source : Site Inspection Académique de l’Aveyron 6 Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales Activité 4 Replacer les besoins de l’enfant issus de la liste ci-dessous au bon endroit. Devenir autonome Comprendre Jouer Manipuler Bouger Manger Être en sécurité Boire Explorer Connaître Être propre Sortir Les principaux besoins fondamentaux de l’enfant Bien-être Confort Sécurité Affectivité ............................ Besoins socioaffectifs Besoins physiologiques ............................ ............................ ............................ ............................ Besoins fondamentaux ............................ ............................ ............................ ............................ Besoins cognitifs Besoins sensori-moteurs ............................ Savoir Connaissances ............................ ............................ Activités Éveil Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales 7 Document 2 Activité 5 Souligner dans le document 2 le rôle des parents dans le développement de l’enfant. L’importance des conduites parentales La façon dont les parents agissent envers leurs enfants joue un rôle crucial dans leur développement social, affectif et cognitif. Mais qu’est-ce qui conduit les parents à agir comme ils le font ? Quels sont les programmes les plus efficaces pour améliorer les habiletés parentales ? ous s’entendent pour dire que les parents sont importants dans le développement et le bien-être de leur progéniture. Pourtant, selon les données de l’Enquête nationale longitudinale sur les enfants et les jeunes, seulement un tiers des parents canadiens adoptent des pratiques parentales optimales. « La plupart des compétences qu’ac- T quièrent les enfants dépendent fondamentalement de leurs interactions avec les adultes qui en prennent soin et de leur environnement social », déclarent Matthew R.Sanders et Alina Morawska, de l’Université de Queensland, en Australie. À leur avis, parmi les facteurs de risque impliqués dans le développement des problèmes affectifs et comportementaux chez les enfants, la qualité des conduites parentales est « le plus important des facteurs pouvant potentiellement être modifiés ». Les interactions parent-enfant ont des incidences sur diverses facettes du développement, dont l’estime de soi, la réussite scolaire, le développement cognitif et le comportement. La recherche montre que la stimulation du langage et le matériel d’apprentissage à la maison sont fortement liés au vocabulaire de l’enfant, à son niveau de préparation à l’entrée à l’école et à sa réussite dans les premières années scolaires. En revanche, les stratégies disciplinaires et les pratiques éducatives des parents sont surtout associées au développement social et affectif du comportement, du contrôle des impulsions et de l’attention. Mais qu’est-ce qui fait que les parents agissent comme ils le font ? Parmi les facteurs déterminants, on retrouve les connaissances des parents sur le développement de l’enfant, leurs croyances et attentes personnelles, leurs propres expériences et l’environnement socio-économique. Jay Belsky, de l’Institute fort te Study of Children, Families and Social Issues de l’Université de Londres, à Birbeck, au RoyaumeUni, souligne l’existence de nombreux déterminants des pratiques parentales, dont « les caractéristiques des en- fants, l’histoire développementale des parents, leurs propres caractéristiques psychologiques et le contexte social élargi dans lequel évoluent les parents et la relation parent-enfant ». « Les parents observent leurs enfants à travers un filtre de pensées et d’attitudes conscientes et inconscientes. Ce filtre influence à la fois leur perception des actions de leurs enfants et leur comportement envers eux », explique enfants. Elles démontrent aussi que les enfants qui sont plus négatifs, irritables ou agressifs ont été soumis à « des conduites parentales moins favorables, voire problématiques », selon Belsky. Les chercheurs ont étroitement associé le recours à une discipline incohérente, rigide ou explosive ainsi que le peu de supervision et d’engagement au développement de problèmes de conduite chez l’enfant. Les connaissances parentales jouent aussi un rôle clé. Les parents qui connaissent les normes et les étapes développementales et qui savent comment s’occuper d’un enfant jouisJoan E.Grusec, de l’Université de To- sent d’une compréhension globale qui leur permet de s’adapter ou d’anticironto. Daniel S.Shaw, de l’Université de Pitts- per les changements développemenburg, note que l’âge et le bien-être taux de leur enfant. des parents, la présence de compor- De plus, les connaissances des parents tements antisociaux antérieurs, le sou- peuvent influencer leurs croyances et tien social provenant de la famille ou leurs attentes, qui, à leur tour, auront un de l’extérieur, et la qualité du quartier impact sur l’enfant. Des croyances pa(particulièrement dans des commu- rentales erronées ou une surestimation nautés défavorisées) peuvent influen- de la performance de l’enfant peuvent cer le fonctionnement de l’enfant. en effet nuire à la performance de ce cause et effet dernier. « Parmi les enfants de mères De nombreuses recherches sur le com- adolescentes, ceux qui présentaient portement et les pratiques éducatives les meilleures capacités d’adaptation des parents indiquent qu’une attitude étaient ceux dont les mères avaient parentale chaleureuse combinée à un des attentes plus positives, réalistes niveau de contrôle raisonnable pro- et matures concernant l’éducation duit des résultats positifs chez l’enfant. des enfants, les enfants et la relation Plusieurs études font un lien entre des parent-enfant », déclarent Sanders et conduites parentales sensibles et l’ex- Morawska. pression d’émotions positives chez les par Ève Krakow Source : Extrait du bulletin du centre d’excellence des jeunes enfants - Mars 2007 8 Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales Activité 6 Répondre aux questions en vous aidant du document 3. • Définir un caprice : -......................................................................................................................................................................... -......................................................................................................................................................................... • Indiquer la raison pour laquelle un enfant peut faire des caprices : -......................................................................................................................................................................... -......................................................................................................................................................................... • Indiquer la conduite à tenir de l’adulte devant le caprice d’un enfant : -......................................................................................................................................................................... -......................................................................................................................................................................... Document 3 Bientôt fini ce caprice ? Si bébé ne fait pas de caprices avant 10 mois, il se rattrape par la suite. Mais comment gérer ? Comment ne pas craquer ? Quel comportement adopter ? Informez-vous sur les attitudes à avoir avant que votre patience ne s’émousse ! Romy Berthelot. achez qu’avant 10 ou 12 mois, on ne parle pas de caprices. Beaucoup d’explications sont à l’origine des pleurs de bébé (peurs nocturnes, besoin d’affection, soif, faim…). En revanche, après 1 an, les vrais caprices commencent à faire irruption dans votre vie quotidienne. S QU’EST-CE QUE C’EST ? C’est une crise qui se déclare de façon impromptue. Mêlant pleurs et cris, les caprices n’ont ni moments ni lieux précis. Que ce soit à la maison, dans la rue ou au supermarché, un caprice peut arriver partout et vous mettre mal à l’aise. De 10 mois à 24 mois, les enfants ont tendance à jeter leurs jouets, couverts ou autres objets, et gambadent dans tout votre intérieur. Ces actes sont normaux et même primordiaux pour leur développement. Si bébé jette ce qu’il a en main, c’est parce qu’il découvre que les objets apparaissent et disparaissent, qu’ils continuent à exister hors de son champ de vision. Si bébé court partout, c’est que son besoin de mobilité a raison de lui ! Votre patience arrive à saturation ? Proposez-lui une activité. N’oubliez pas qu’il est en pleine découverte ! Bébé est égocentrique ! Votre enfant vient de se transformer en « petit monstre » parce que vous avez refusé de le prendre dans vos bras ou de jouer momentanément ? Il crie, se jette par terre, c’est normal ! Selon bébé, vous n’existez que pour lui. Il a des besoins tyranniques de tendresse ! Ne croyez pas qu’en le cajolant trop votre enfant ne sortira jamais de vos jupons. Au contraire. Plus on a besoin de sa maman plus on s’en sépare mieux plus tard (pas trop vite non plus, rassurez-vous !). Alors comment faire cesser ses cris sans céder au caprice ? Baissez-vous à sa hauteur, expliquez-lui pourquoi vous ne pouvez pas le prendre immédiatement dans vos bras et embrassez-le avant qu’il ne commence à pleurer. Non c’est non ! Vous lui demandez de mettre ses chaussons, il refuse. De mettre son chapeau, même réponse. D’aller faire la sieste, toujours « non ». Attitude typique à partir de 36 mois, cette période délicate est primordiale dans l’éducation. Votre bambin veut savoir si vous êtes à sa disposition, s’il peut réussir à vous amadouer pour faire ce que bon lui semble. En clair, il teste les limites, les siennes mais aussi les vôtres. Il croit se jouer de vous, mais il se trompe ! Pour faire cesser ce petit jeu pas toujours drôle, vous n’avez qu’une solution : ne rien céder ! Non à la fessée ! La punition physique n’est en rien nécessaire. Est-ce l’enfant que vous souhaitez calmer ou vos nerfs ? La fessée n’est pas faite pour tempérer l’enfant mais pour vous apaiser. De même pour la petite tape sur la main. Frapper un enfant est le résultat d’un échec, et une atteinte au respect de son corps. Car quels que soient les caprices, ce n’est pas le comportement de bébé qui est en cause la plupart du temps, même s’il est parfois difficile à vivre au quotidien, mais bien l’absence de réactions des parents qui préfèrent rendre les armes plutôt qu’entendre pleurs ou hurlements. Si vous réagissez ainsi, vous finirez par lui manger dans la main ! Au contraire, dès l’apparition des premiers caprices, vous devez faire preuve de patience, certes, mais aussi et surtout de fermeté : c’est à lui de respecter votre autorité et non l’inverse. Vous décidez qu’il doit aller au lit, il y va même s’il pleure, et c’est tout ! Autre point essentiel, l’autorité parentale unie. Si maman dit non pour regarder un dessin animé, papa doit en faire de même, et vice versa. Ne pas craquer, voilà la solution. Accrochezvous quelques mois pour ensuite récolter le fruit de vos efforts. Pourquoi un enfant faiT des caprices ? Les caprices expriment une frustration nécessaire à son épanouissement. Bébé apprend qu’on ne peut pas tout avoir. Des pleurs peuvent se déclarer s’il ne réussit pas à faire quelque chose tout seul. Il vit là ses premiers échecs. Rassurez-le, il est en apprentissage ! Montrez-lui, en prenant le temps, comment réussir. Source : Extrait du hors-série n° 1 Guide de la mère et de l’enfant. Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales 9 Martine va reprendre son travail de secrétaire médicale dans 15 jours. Elle fera garder sa petite Marjorie au domicile de Catherine assistante maternelle agréée. Activité 7 Indiquer la conduite à tenir de Martine pour gérer ce passage en douceur. -............................................................................................ -............................................................................................ -............................................................................................ -............................................................................................ Éléments d’éveil et de développement, les jouets doivent être choisis en fonction de l’âge et des besoins de l’enfant. Activité 10 8 Compléter le tableau en vous aidant de catalogues de jouets. Âge de l’enfant Stades du développement de l’enfant 2 à 3 mois -Il commence à mieux se repérer, il est encore dans une phase de développement sensoriel. -Il suit maintenant des yeux les objets en déplacement. -Il faut penser à « meubler » son environnement de manière à aiguiser ses 5 sens. 4 à 5 mois -Son champ de vision s’élargit et il perçoit toutes les nuances et les couleurs. -Il aime les objets qui font du bruit. -Le réflexe de préhension disparaît, il commence à saisir les objets volontairement. -Il porte tout ce qu’il peut à sa bouche. -Il se retourne tout seul sur le ventre. 6 à 11 mois -Il apprend petit à petit à saisir plusieurs objets à la fois. -Il est capable de saisir un objet et de l’approcher de son visage (coordination geste et regard). -Il maîtrise peu à peu la position assise. -Il commence à ramper. -Il s’intéresse aux images. 12 à 24 mois -Il expérimente la station debout puis commence à marcher vers 13 mois. -Ses mains sont de plus en plus habiles. -Il aime empiler, enfiler, encastrer. -L’imaginaire commence à prendre une très grande place dans sa vie. -Il commence à imiter les adultes. -Il aime lancer ses jouets, les voir retomber. -Il est capable de tenir un crayon (18-24 mois) et de gribouiller. 25 à 36 mois -Son vocabulaire s’enrichit de façon prodigieuse. -Il apprend à devenir propre. -Il apprend à s’habiller tout seul. -Ses mains sont de plus en plus habiles (il dessine, colorie, fait des découpages, tourne les pages d’un livre). Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales Exemples de jouets Le confort, la salubrité, l’hygiène et la sécurité du logement Situation professionnelle : Vous accueillez à votre domicile 2 jeunes enfants : Lola âgée de 20 mois en garde à mitemps, et Héléna, petite fille de 8 mois dont vous avez la charge en journée complète, tous les jours de la semaine. Héléna arrive tous les matins à 8 h et à cette heure, elle n’a pas encore pris son petit déjeuner. Après avoir procédé au nettoyage du plan de travail de la cuisine et au lavage de vos mains, vous confectionnez son biberon. Vous installez confortablement l’enfant et lui donner son premier repas de la journée. Mademoiselle n’est pas très gourmande et termine rarement son biberon. Vous éliminez les restes de son repas afin de procéder au lavage et à la désinfection du biberon. Lola arrive à son tour et commence sa journée de garde par quelques jeux sur le tapis d’activités installé dans le salon pendant qu’Hélèna se prépare pour une petite sieste. Lola souffre de poussées dentaires et est très sensible aux diarrhées en ce moment. Pour se soulager, elle mordille beaucoup les jouets. Il vous faudra penser à les nettoyer après son départ. Lola a besoin d’être changée, vous l’installez donc dans la salle de bain. Compte tenu de son état de santé, vous désinfectez la table à langer et en prévision du change d’Hélèna à son réveil, vous disposez le linge de toilette personnel de l’enfant et protégez le matelas avec une serviette propre. La matinée s’achève par le repas. Lola se prépare à l’arrivée de son papa vers 13 h mais avant, le brossage des premières dents de l’enfant s’impose ainsi que le lavage des petites mains. Héléna se prépare pour la sieste, avant l’arrivée de ses parents à 16 h 30. 9 Activité 10 Document 4 Activité Après avoir étudié la situation professionnelle, différencier dans le déroulement de votre journée, les mesures relatives à assurer l’hygiène en les soulignant en rouge et celles relatives à la salubrité en les soulignant en bleu. Expliquer l’intérêt de la mise en place des règles d’hygiène et de salubrité au domicile. Le sommeil de bébé •Le berceau ou le lit doivent être stables et suffisamment profonds pour éviter que bébé ne puisse basculer hors du lit lorsqu’il sera en âge de se tenir sur ses jambes. • Alors que nous, adultes, apprécions le moelleux d’un oreiller, le bébé préférera être couché à même le matelas afin d’éviter les déformations de sa colonne vertébrale. Allongé sur le dos, l’enfant est incapable de se retourner. •L’inséparable doudou peut rassurer bébé lorsqu’il s’endort, mais il faut s’assurer qu’il soit placé hors de sa portée pour ne présenter aucun danger. Aucun animal ne doit rester dans la chambre où dort le nourrisson, il pourrait se coucher dans le berceau près de son visage. Retirez tout collier, chaîne ou cordelette avec sucette qui risquent d’étrangler l’enfant pendant son sommeil. •Le lit à barreaux doit être protégé avec un entourage de lit léger afin d’éviter que l’enfant ne se coince la tête. •Utilisez une turbulette. Ne bordez jamais le nourrisson car il s’enfonce en dormant et risque de s’étouffer. •Évitez de placer bébé près d’une source de chaleur, 19 °C est amplement suffisant dans la chambre. •Il est indispensable de respecter le sommeil du bébé : un enfant privé de sommeil est plus fragile et plus vulnérable. Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales 11 Activité 12 11 Vous devez procéder au couchage d’Héléna pour sa sieste. Dans la liste de matériel suivant, éliminer par une croix ceux qui ne peuvent pas être utilisés et justifier chacune de vos réponses, en vous aidant du document 4. Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales la prévention des accidents domestiques de l’enfant Document 5 Situation professionnelle : une journée chez les petits. Vous êtes « employée familiale » et vous avez en garde Pauline, 6 mois et Lucas, 3 ans, au domicile de leurs parents tous les jours de la semaine, sauf le mercredi et le week-end. Lucas est scolarisé le matin. Il est déposé à l’école par son papa mais vous êtes chargée de le récupérer pour le repas de midi. Vous arrivez le matin vers 9 h et repartez à l’arrivée de leur maman aux alentours de 18 h. Nous sommes au mois de mai, c’est une belle journée ensoleillée et il commence même à faire un peu chaud. À votre arrivée, Pauline termine son premier repas de la journée, mais elle n’a pas encore pris son bain. Vous en êtes donc chargée puis vous la préparer pour sa petite sieste du matin. Dès son réveil, il faut penser à la préparer et à l’habiller pour aller chercher Lucas à l’école, l’occasion d’une petite balade pour la petite fille. Vient ensuite l’heure du repas des 2 enfants, il faut les installer à table : Pauline dans une chaise haute et Lucas sur un rehausseur disposé sur une des chaises de la cuisine. Lucas mange seul, bavarde beaucoup et accapare toute votre attention alors que vous aidez Pauline à manger à la cuillère, elle commence à picorer les aliments dans son assiette. Après le repas, les enfants s’installent dans le salon pour quelques jeux le temps que vous rangiez la cuisine, avant de les préparer pour leur sieste, chacun dans leur chambre. Pendant le change de Pauline dans la salle de bains, vous demandez à Lucas de vous accompagner pour le surveiller mais c’est un enfant agité et curieux, dont le jeu favori est de fouiller les placards et tiroirs. Pauline se réveille en premier, vous la changez et l’installez sur le tapis de jeux pour préparer son goûter, un biberon de lait. Lucas s’éveille à son tour, vous lui proposez une activité peinture avant son goûter. Afin de profiter de cette journée ensoleillée, vous décidez d’emmener les enfants jouer aux jeux d’extérieurs dans le jardin jusqu’au retour de leur maman. Avant votre départ, vous racontez à leur maman le déroulement de la journée des 2 enfants. La maison de tous les dangers Ils sont responsables chaque année de près de 20 000 morts en France. Les enfants et les personnes âgées sont les plus touchés. Plus de la moitié des accidents de la vie courante concernent en effet les enfants de 0 à 16 ans. Chez les tout petits, c’est à l’intérieur de la maison que se situe le danger (plus de 80 % des accidents). En grandissant, le champ d’exploration se fait plus large (jardin, terrain de jeux …). Attention aux casse-cou, les garçons finissent plus souvent à l’hôpital que leurs petites sœurs… La première année, l’âge de l’éveil : bien avant que l’enfant ne commence à marcher, la maison fourmille déjà de dangers. Durant les premiers mois de sa vie, le bébé passe en moyenne 19 h chaque jour à dormir. Les risques d’accidents se concentrent donc dans sa chambre. L’environnement doit donc être sûr. Attention aux chutes, en effet bébé peut vous surprendre par quelques cabrioles. À 4 mois, le bébé se retourne tout seul sur le ventre, puis commence à se tenir assis, mais son équilibre reste instable. C’est suffisant pour attraper ce qui se trouve à sa portée et le porter à sa bouche. Vers 10 mois, les enfants commencent à se déplacer à 4 pattes, et vers 1 an ils se mettent debout. Ils cherchent des points d’appui, sans toujours évaluer correctement les distances. De 1 à 4 ans, la découverte : l’enfant sait marcher tout seul. À lui les grands espaces et la découverte des moindres recoins de la maison. C’est aussi à cet âge qu’il commence à parler et à comprendre ce qui lui est dit. Il ne faut pas sous-estimer ses capacités. Il sait très bien grimper, et surtout n’a aucune notion du danger auquel il s’expose. Sa tête est lourde et la coordination des gestes est encore imprécise. De 5 à 15 ans, l’âge des défis : plus rapide et plus sûr, le bébé a grandi et il cherche à s’affranchir de la tutelle des adultes et transgresse délibérément les règles de sécurité pourtant bien connues. Il doit apprendre à maîtriser les risques et il est nécessaire d’expliquer les choses, plusieurs fois si besoin pour que le message passe bien. Activité 12 La maison est une perpétuelle source de dangers pour les enfants. À l’aide de votre journée de travail et du document 5, indiquer dans le document 6 pour chaque pièce du logement, un risque d’accident domestique distinct pour chaque enfant et proposer pour chaque source identifiée une mesure de prévention possible. Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales 13 Document 6 Schéma d’une maison La salle de bains Lucas La cuisine Pauline Lucas Source de risque Source de risque Mesure de prévention Mesure de prévention Pauline La chambre Lucas Pauline Source de risque Source Doctissimo. La maison des dangers. Mesure de prévention Le salon Lucas Le jardin Pauline Lucas Source de risque Source de risque Mesure de prévention Mesure de prévention Activité 13 Pauline D’autres éléments favorisent le risque d’accidents chez l’enfant. Les citer. Source : Protégez votre enfant des accidents domestiques. INPES. 14 Savoir associé 1 : Sciences médico-sociales Séquence 2 Biologie générale et appliquée Fiche 1 Organisation générale du corps humain et fonctions Le corps humain est organisé selon plusieurs niveaux. Document 1 Activité 1 Relier chaque mot à sa définition en vous aidant du document 1. L’organisation du corps humain Appareil Ensemble de tissus qui assurent une fonction spécifique Organe Ensemble d’organes qui accomplissent une même fonction Tissu Cellule Ensemble de cellules qui accomplissent une fonction spécifique Unité de base de l’organisme Savoir associé 2 : Biologie générale et appliquée 79 Trois grandes fonctions permettent au corps humain de fonctionner. Activité 2 Compléter le document 2 en vous aidant du tableau. Fonctions Fonction de reproduction Fonction de nutrition Fonction de relation Appareil ou système Rôle Appareil génital masculin Pénis - testicules Produire les spermatozoïdes et la testostérone. Appareil génital féminin Ovaires - utérus Produire les ovules et les hormones sexuelles. Appareil digestif Estomac - œsophage Permettre la transformation des aliments en nutriments assimilables. Appareil respiratoire Poumon - trachée-artère Permettre les échanges des gaz respiratoires. Appareil urinaire Vessie - rein Éliminer les déchets. Appareil circulatoire Cœur - vaisseaux sanguins Apporter le sang aux cellules. Système nerveux Cerveau - nerfs Coordonner les activités de l’organisme. Appareil locomoteur Os - muscles Permettre ments. Organes des sens Document 2 Organes Peau - œil - oreille les Permettre de rentrer en contact avec l’environnement extérieur. Les appareils et systèmes du corps humain ........................ ........................ ........................ Appareil ........................... 80 Savoir associé 2 : Biologie générale et appliquée mouve- Appareil ........................... Document 2 suite ........................ ........................ ........................ ........................ ........................ Système ........................... Appareil ........................... ........................ ........................ ........................ ........................ Appareil ........................... Appareil ........................... ........................ ........................ ........................ ........................ ........................ Appareil ........................... Appareil ........................... Système ........................... Savoir associé 2 : Biologie générale et appliquée 81 82 Savoir associé 2 : Biologie générale et appliquée Séquence 3 Nutrition Nutrition--Alimentation Alimentation Fiche 1 La croissance et les besoins nutritionnels de l’enfant Situation professionnelle : Vous êtes assistante maternelle à votre domicile. Vous avez en garde 2 jeunes enfants, Paul âgé de 10 mois et Émilie, 4 mois. Vous êtes aussi maman d’une petite fille, Élisa, qui vient d’avoir 3 ans et qui débute sa première année de maternelle. Activité 1 •V ous êtes chargée de la préparation du repas de midi des enfants. Proposer un exemple de repas adapté à chaque enfant et justifier vos propositions en indiquant leurs besoins alimentaires spécifiques en vous aidant des documents 1, 2 et 3. Paul Émilie Élisa Proposition de repas déjeuner Document 1 Justification Les besoins nutritionnels de la petite enfance (de la naissance à 3 ans) Les besoins alimentaires de l’enfant sont plus importants que ceux de l’adulte. En effet, la première année est très importante dans le développement du nourrisson. Sa croissance est spectaculaire : à 6 mois, son poids de naissance a doublé et à 1 an il a triplé. Le bébé prend aussi 20 cm. Le corps entier se développe mais c’est le cerveau qui se développe le plus rapidement puisqu’à l’âge de 6 ans, son volume a déjà atteint 90 % de son volume définitif. Au cours des premiers mois, les fonctions digestives et métaboliques sont immatures et le bébé ne peut recevoir que des aliments lactés. D’autre part, il n’a pas de réserves et a besoin de prises de nourriture fréquentes. Entre 4 et 6 mois, le bébé commence à se mouvoir et va puiser l’énergie dont il a besoin dans son alimentation. Les seuls aliments lactés ne suffisent plus à combler ses besoins nutritionnels. Commence alors la diversification progressive de l’alimentation qui durera jusqu’à environ 1 an, puisque l’enfant devient capable de digérer d’autres aliments. L’alimentation devient alors de plus en plus solide au fur et à mesure que les dents apparaissent. Après 1 an, l’enfant découvre la variété des goûts et le plaisir de manger. La dentition de l’enfant permet de mâcher des aliments et le tube digestif est complètement mature, permettant à l’enfant de consommer les mêmes aliments que les adultes. Il apprend à manger de tout et à éduquer son goût. Attention cependant, l’apprentissage de ces aliments nouveaux doit se faire en douceur et en petites quantités. Le lait reste néanmoins l’aliment de base de son alimentation et sa ration demeure importante : 500 ml par jour. Savoir associé 3 : Nutrition - Alimentation 99 Document 2 Document 3 Les besoins alimentaires d’Émilie Les besoins de l’enfant varient avec son âge. Chaque aliment contient, dans des proportions variables, les constituants alimentaires nécessaires au bon fonctionnement de son organisme. Certains de ces constituants alimentaires sont plus importants que d’autres pour le développement psychomoteur de l’enfant. Émilie est une petite fille de 4 mois, qui pèse 5 kg. Constituant alimentaire Quantité recommandée par 24 h pour un enfant de 5 kg Rôle dans l’organisme Les protides 15 g Ils sont à la base des cellules qui composent notre corps et sont nécessaires à la croissance et à l’élaboration de l’os, de la peau, du muscle, des membranes des cellules. Les lipides 25 g Ils participent à la thermorégulation. Les glucides 75 g Ils sont nécessaires au travail musculaire et de synthèse de l’organisme très important au cours de la croissance. L’eau 600 ml Principal constituant des cellules de l’organisme, elle prévient la déshydratation, très rapide chez le jeune enfant compte tenu de la forte proportion en eau de son organisme. Le calcium 900 mg Il participe à la constitution des os et des dents. Le phosphore 225 mg Associé au calcium, il participe à l’édification du squelette. Le fer La réserve en fer du foie, Constituant des globules rouges du sang et des muscles, il importante à la naissance, prévient l’anémie. s’épuise en quelques mois. La vitamine D L’apport médicamenteux Elle favorise la fixation du calcium et du phosphore sur les os. sous forme de gouttes per- Elle prévient le rachitisme. met d’enrichir les repas. La vitamine C Introduction dans l’alimenta- Elle permet de renforcer les défenses immunitaires, encore tion dès le début du 2e mois fragiles chez le jeune enfant. sous forme de jus de fruits. La diversification de l’alimentation de l’enfant Groupes d’aliments L’alimentation de l’enfant Les produits laitiers Les produits laitiers (yaourts, petits suisses, fromage blanc) sont introduits dans l’alimentation petit à petit vers l’âge de 5 mois, par petites quantités au début. Ils vont servir à compenser la diminution du lait. Vers 6-7 mois, l’enfant peut commencer à manger des fromages. à partir d’un an, toutes les formes de produits laitiers peuvent lui être proposées. Le maintien d’un demi-litre de lait ou l’équivalent est nécessaire pour une bonne croissance de l’enfant. Les viandes, œufs, poissons à 5 mois, on propose d’abord au bébé des viandes maigres, blanches et bien cuites, du poisson, du jaune d’œuf dur (1/2). Ils doivent être mélangés à une purée. à partir de 6-7 mois, les quantités sont augmentées progressivement. Les corps gras 100 à 5 mois, ils doivent être donnés cru. Le beurre et la crème fraîche peuvent être mis en petites quantités dans les soupes et les purées. à partir d’un an, l’huile est incorporée en petite quantité dans les crudités. Les farines peuvent être introduites dans l’alimentation de l’enfant vers 3-4 mois. Elles augmentent l’apport énergétique, font connaître une nouvelle consistance, un nouveau goût et une meilleure satiété. Savoir associé 3 : Nutrition - Alimentation Document 3 suite Groupes d’aliments Les féculents Document 4 Les fruits et les légumes L’alimentation de l’enfant Vers 6-7 mois, les féculents tels que le riz, les pâtes et la semoule font leur apparition dans l’alimentation de l’enfant, mélangés dans le potage ou la purée. Le pain, les biscottes et les biscuits secs peuvent être proposés en petite quantité. Dès le premier mois, les fruits sont proposés sous forme de jus donné au biberon ou à la petite cuillère, pur ou coupé avec de l’eau. à partir de 5 mois, les fruits sont proposés en compote. Vers 6 mois, les fruits crus écrasés peuvent être proposés. L’enfant peut maintenant boire une quantité plus importante de jus de fruits mais l’eau reste la boisson principale. à partir d’un an, les fruits sont proposés crus en morceaux. Les légumes, à l’âge de 5 mois sont préparés sous forme de soupe et donnés au biberon, ou alors sous forme de purée. Les pommes de terre ne doivent pas être données avant 6 mois car elles peuvent poser des problèmes de digestion. à partir d’un an, on propose les légumes écrasés ou en morceaux. Ils ne doivent pas être mélangés afin que l’enfant puisse découvrir les différents goûts et couleurs. Les crudités (légumes crus) peuvent être proposées à l’enfant et les rations augmentées progressivement. Extrait d’une étiquette de lait entier enrichi en vitamine D Ingrédients : lait entier, vitamine D Valeurs nutritionnelles moyennes pour 100 ml Protéines : 3,2 g Glucides : 4,8 g Lipides : 3,6 g Calcium : 120 mg Vitamine D : 0,75mg 15 % des AJR pour 100 ml AJR : Apports Journaliers Recommandés Activité 2 •A u petit-déjeuner, vous donnez à votre fille Élisa, un bol de lait dont l’étiquette figure ci-dessus. Étudier ce document et citer, parmi les différents constituants du lait présenté, ceux qui sont en lien direct avec la croissance osseuse. Savoir associé 3 : Nutrition - Alimentation 101 Séquence 4 Technologie Fiche 1 La qualité de l’air dans le logement Activité 1 Définir les termes suivants en vous aidant des documents 1 et 2. L’air pur L’air vicié Document 1 L’air pollué L’air à l’intérieur des locaux Chacun d’entre nous passe environ 80 % de son temps dans des lieux clos et ceci peut donc représenter une cause majeure d’exposition aux polluants de l’air car l’air intérieur peut également être pollué, d’une part par l’entrée d’air extérieur et d’autre part par l’émission de polluants à l’intérieur même du logement. En effet, les activités domestiques recèlent de sources de pollution plus ou moins importantes… Les chauffages (fioul, cheminées) et les cuisinières à gaz produisent de nombreux gaz de combustion, notamment du dioxyde de soufre, des oxydes d’azote et du monoxyde de carbone. Les activités de bricolage (peinture, solvants, vernis) produisent de nombreux composés organiques volatiles qui peuvent altérer la santé. Ces activités peuvent être plus nocives que la pollution extérieure ! Il ne faut pas oublier nos amis les animaux qui peuvent être porteurs de maladies, de parasites et entraîner des allergies, ainsi que les acariens présents dans les moquettes et les matelas. Enfin le tabac est une source importante de pollution. La poubelle est aussi un foyer important de pollution. Les moisissures, la présence ou l’évaporation de vieux flacons de produits d’entretien participent à contaminer l’air ambiant. Pour finir, certains locaux peuvent encore contenir de l’amiante cancérigène ou de vieilles peintures au plomb (provoquant le saturnisme). Document 2 Cette pollution intérieure, même si elle affecte tous les habitants du logement, est particulièrement dangereuse pour les enfants qui jusqu’à 6 ans ont un appareil respiratoire en plein développement. L’air, un bien précieux Sans air, il n’y a pas de vie possible. L’air pur n’existe pas vraiment, car même la nature émet certains polluants. On peut cependant qualifier d’air pur, un air qui n’est pas altéré par les activités humaines. L’air est un savant mélange de gaz, de vapeur d’eau et de particules diverses. L’air transporte également des poussières naturelles en suspension, du pollen, des spores, des bactéries et des microorganismes. Mais lorsqu’il se charge d’oxydes d’azote, de dioxyde de soufre ou de particules, l’air pur devient un air pollué… Et quand on sait que chaque individu respire en moyenne 15 000 litres d’air pur par jour, on comprend qu’il vaut mieux qu’il soit de bonne qualité. Il est donc indispensable de renouveler l’air des habitations le plus souvent possible et de faire le ménage régulièrement pour éliminer l’air vicié. Composition chimique de l’air pur Source : ADEME – La qualité de l’air Savoir associé 4 : Technologie 109 Activité 2 Repérer les polluants présents dans la chambre (document 3) de l’enfant et compléter le tableau. Document 3 Polluants Conséquences sur la santé de l’enfant Vivre avec les polluants de la maison Activité 110 Sources 3 Une bonne aération du logement est indispensable à la qualité de l’air intérieur. Justifier cette affirmation en vous aidant du document 4. Savoir associé 4 : Technologie Document 4 Nous avons tous besoin d’air frais ! Renouveler l’air dans la maison est une nécessité vitale. Dans le passé, cette aération se faisait naturellement dans les logements, peu étanches aux courants d’air. Maintenant, l’isolation des habitations a fait beaucoup de progrès. Mais pour assurer notre sécurité, éviter le confinement, préserver la qualité de l’air et éliminer humidité et polluants, nous avons besoin de systèmes de ventilation efficaces pour concilier notre santé, celle de nos logements et la maîtrise de nos dépenses d’énergie. Ouvrir les fenêtres dans les pièces principales du logement : même bien fait, ce type d’aération ne peut ventiler convenablement votre maison. Les grilles d’aération (basses pour l’entrée d’air frais et hautes pour la sortie d’air vicié) doivent rester propres. Il ne faut pas les boucher, ni les dissimuler derrière un meuble, cela nuit considérablement à la ventilation des pièces et c’est important pour votre sécurité. Les techniques évoluent depuis la généralisation des ventilations mécaniques contrôlées, les VMC : - La VMC simple flux : l’air frais extérieur traverse d’abord les pièces de séjour et les chambres et est évacué des pièces de service par un groupe d’extraction comportant un ventilateur. - La VMC double flux : ce système permet de limiter les pertes de chaleur inhérentes à la ventilation. Il récupère la chaleur de l’air vicié extrait de la maison et l’utilise pour réchauffer l’air neuf filtré venant de l’extérieur. Un ventilateur pulse cet air neuf préchauffé dans les pièces principales par le biais de bouches d’insufflation. Cet équipement est plus coûteux qu’une VMC simple flux mais il permet d’importantes économies de chauffage. Source : ADEME – Les systèmes de ventilation Activité 4 Expliquer le principe de la ventilation du logement en vous aidant du document 4. Savoir associé 4 : Technologie 111 Activité 5 Activité 6 Indiquer les fonctions de la ventilation en vous aidant du document 4. Présenter les avantages et les inconvénients des 3 types de ventilation proposés dans le document 4. La ventilation naturelle La ventilation simple flux La ventilation double flux Avantages Inconvénients Activité 7 La VMC, dispositif installé lors de la construction de l’habitation, permet aussi qu’il n’y ait pas trop de buée dans la salle de bains. - Citer 2 autres pièces raccordées à ce dispositif. 112 Savoir associé 4 : Technologie Compétences professionnelles mises mises en en œuvre œuvre dans dans le le contexte contexte spécifique spécifiquedu dudomicile domicileprivé privé Fiche 1 Identifier les besoins de l’enfant Le carnet de santé est un document qui réunit tous les événements qui concernent la santé de l’enfant. Mise en situation professionnelle : Mathilde est assistante maternelle agréée depuis 2 ans. Ce matin, Brigitte, dépose la petite Zoé, âgée de 9 mois, au domicile de Mathilde. Brigitte l’informe que Zoé n’a presque pas dormi de la nuit à cause de ce mauvais rhume. Brigitte demande à Mathilde si dans la journée elle peut emmener Zoé avec son carnet de santé à son rendez-vous chez le pédiatre. Activité 1 Citer 4 signes indiquant le besoin de sommeil de Zoé. -......................................................................................................................................................................... -......................................................................................................................................................................... -......................................................................................................................................................................... -......................................................................................................................................................................... Activité 2 Rappeler le temps nécessaire en sommeil de Zoé sur une journée. Activité 3 Répondre aux questions à l’aide des documents 1, 2 et 3. • Indiquer le nom du document délivré par le pédiatre après l’examen de Zoé. -......................................................................................................................................................................... • Indiquer la raison pour laquelle la délivrance de ce document est obligatoire. .......................................................................................................................................................................... • Indiquer quand sera délivré le prochain document similaire. .......................................................................................................................................................................... • Citer les vaccinations que Zoé a déjà eues. .......................................................................................................................................................................... • Nommer la prochaine vaccination que devra subir Zoé et indiquer le moment où elle sera pratiquée. .......................................................................................................................................................................... Compétences professionnelles mises en œuvre dans le contexte spécifique du domicile privé 135 Le carnet de santé 136 Compétences professionnelles mises en œuvre dans le contexte spécifique du domicile privé Les risques domestiques_______________________________________________ Liste des vaccinations obligatoires et recommandées_________________________ Calendrier vaccinal (édition : décembre 1994)_ _____________________________ Certificats de vaccinations_ _____________________________________________ Récapitulatif des maladies contagieuses et épidémiques______________________ Injections de gammaglobulines__________________________________________ Les droits des usagers__________________________________________________ Groupe sanguin - Transfusions sanguines___________________________________ Examens radiologiques_________________________________________________ Hospitalisations_______________________________________________________ Courbes de croissance_________________________________________________ Courbe de corpulence_________________________________________________ Conseils aux parents___________________________________________________ Examens de la naissance à 3 mois_ _______________________________________ Examen au cours du 4e mois_____________________________________________ Examens de 5 à 9 mois_________________________________________________ Examen au cours du 9e mois (certificat de santé obligatoire)___________________ Troubles sensoriels____________________________________________________ Examens de 10 à 24 mois_______________________________________________ Hygiène bucco-dentaire________________________________________________ Examen au cours du 24e mois (certificat de santé obligatoire)__________________ Examens de 24 à 36 mois_______________________________________________ Examen entre 3 et 4 ans_ _______________________________________________ Autres examens de 3 à 5 ans_ ___________________________________________ Examen entre 5 et 6 ans_ _______________________________________________ Examens de 6 à 12 ans_________________________________________________ Examen entre 10 et 12 ans_ _____________________________________________ Examen orienté vers la pratique d’une activité physique_______________________ Adolescence_________________________________________________________ Examens de 12 à 16 ans________________________________________________ Examen entre 14 et 16 ans_ _____________________________________________ Examens de 16 à 20 ans________________________________________________ Examens après 20 ans__________________________________________________ Période prénatale - Période néonatale_____________________________________ Naissance ___________________________________________________________ Examen de la période néonatale (certificat de santé obligatoire) _______________ Courbe de poids du 1er mois ___________________________________________ Adresses successives __________________________________________________ Composition de la famille_______________________________________________ Antécédents familiaux - Recommandations médicales particulières______________ Table des matières d’un carnet de santé Document 1 Document 2 Calendrier vaccinal Antidiphtérique* Antitétanique* Anti-coqueluche Anti-poliomyélite* D T Coq P D T Coq P D T Coq P D T Coq P 3 mois 4 mois 5 mois D T Anti-tuberculeux B C G 1 mois D T P 1 rappel 2 rappel 18 mois 6 ans er Anti-rougeole Anti-oreillons Anti-rubéole *Obligatoires Document 3 e P 3 rappel 11 ans e R O R 12-15 mois B C G 6 ans Certificats des vaccinations de Zoé Vaccins utilisés 1re injection 2e injection 3e injection .................................... DTCOQP DTCOQP DTCOQP .................................... Date de la vaccination Signature du médecin 14/03/2008 26/06/2008 27/07/2008 .................................... Compétences professionnelles mises en œuvre dans le contexte spécifique du domicile privé 137