CÉDÉROM 250ÈME - Musée national de la Marine

Transcription

CÉDÉROM 250ÈME - Musée national de la Marine
Joseph Vernet : une commande royale
Préparer une visite libre
ƒ Fiche de préparation d’une visite libre
ƒ Fiche documentaire : La construction navale au XVIIIe siècle
ƒ Fiche documentaire : Joseph Vernet, peintre de marine
Préparer une visite commentée
ƒ Fiche de préparation de la visite commentée cycle 3 : « Une bouteille à la
mer »
ƒ Fiches de préparation de la visite commentée collège « Une œuvre à la
loupe : les ports sous Louis XV »
Bibliographie
ƒ Pour l’enseignant
ƒ Pour l’élève
Pistes pédagogiques Joseph Vernet : une commande royale » - Musée national de la Marine / Service Culturel Septembre 2003
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Préparer une visite libre (sans conférencier)
Suggestions d’activités et fiches documentaires aideront les enseignants à préparer une
visite libre autour de Joseph Vernet
Des sessions de formation professionnelles sont organisées gratuitement pour les
enseignants certains mercredis de 14h30 à 17h30. Réservations et informations au 01 53
65 69 53.
Attention, toute visite de groupe est soumise à réservation par téléphone au 01 53 65 69
53 ou par télécopie au 01 53 65 81 03.
Fiche de préparation d’une visite libre
Thèmes exploitables en lien avec les programmes scolaires
Cycle 3
Histoire
Histoire
Arts plastiques
Géographie
La société sous Louis XV
Lire un document historique
Témoigner d’une expérience, décrire une image, s’exprimer sur une œuvre.
Différence des paysages et utilisation par les hommes des côtes et des
mers
Collège 6ème Arts plastiques
Lycée
6ème
5ème
4ème
4ème
3ème
Géographie
Arts plastiques
Histoire
Histoire
Arts plastiques
Un artiste et son époque
Les types de paysages
Comparer carte, photographie aérienne et paysage peint
La monarchie absolue en France
Le siècle des Lumières
Architecture :fonction et relation au lieu
2nde
Histoire-Géographie
L'aménagement des littoraux
Propositions d’activités : Vernet en lumière ou le rôle de la lumière dans un tableau.
Au musée
-En observant attentivement les vues du Port de Dieppe (Inv. 5 OA 13) et de la Rade d'Antibes (Inv. 5 OA 5) les
élèves répondent à quelques questions autour de la lumière : peut-on définir la saison ? Comment connaître le
moment de la journée ? D’où vient le soleil ? Ils justifient leur réponse en décrivant différents aspects du tableau :
la végétation, les costumes, le ciel… (Vocabulaire à exploiter : lumière, soleil, exposition, ombres, ciel, nuages,
horizon, aube, aurore.) L’enseignant peut ensuite leur faire remarquer la qualité de lumière propre au paysage de
Dieppe ( "L'heure du jour est le matin" / Vernet, 1765) par opposition aux couleurs chaudes de la lumière du soir
du port d’Antibes ("L'heure du jour est au coucher du soleil" / Vernet, 1757).
En classe
- Comprendre la représentation de la 3ème dimension.
Chaque enfant découpe un ruban de papier blanc cartonné d’environ 6 cm sur 14 cm. Il colle les deux bouts du
ruban en les rapprochant de manière à former un pont. Sur ce demi cylindre, exposé à la lumière, l’élève regarde
quelle face est éclairée et quelles ombres elle produit sur la face opposée. Cette observation permettra de repérer
que la lumière crée des ombres qui orientent différemment l’objet, le personnage dans l’espace.
Les élèves comprendront comment les artistes tiennent compte et utilisent la lumière et les ombres pour
transposer en deux dimensions le relief de leur sujet. C’est en produisant la perspective et les ombres que les
peintres donnent l’illusion de la troisième dimension (la profondeur). L’élève pourra reporter sur la bandelette de
papier, avec un crayon de papier, les dégradés de gris foncé et de gris clairs.
Il est possible d’expérimenter les différentes sources de lumière sur le montage et d’observer les conséquences
physiques.
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- Réaliser une production artistique et personnelle à partir d’expérimentation.
Consigne : Choisis un objet, éclaire-le puis dessine-le. On pourra ensuite réaliser une production sur laquelle
apparaît nettement la présence de la lumière (lumière naturelle ou lampe).
Organisation pratique
- Réserver sa visite auprès du musée, par téléphone au 01 53 65 69 53 ou par fax au 01 53 65 81 03.
- Tarifs : Gratuité d'entrée pour les élèves. Les enseignants ainsi qu'un accompagnateur pour 10 élèves
bénéficient de la gratuité d'entrée.
- Pendant la visite, les adultes accompagnateurs sont responsables de la discipline du groupe.
- Rappeler aux élèves la fonction d'un musée et les consignes qui en découlent : ne pas toucher les œuvres, ne
pas courir dans les salles, ne pas crier…
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Fiche documentaire :
La construction navale au XVIIIe siècle
Les bois de marine
La construction des vaisseaux de haut bord nécessite l'abattage de trois mille à quatre mille chênes centenaires pour chacun
des plus grands bâtiments. Le renouvellement de la flotte suppose donc une gestion soignée des forêts.
Les principales sources d'approvisionnement sont les Pyrénées pour les sapins de la mâture, le Languedoc pour les chênes de
la coque. Après leur abattage, les troncs sont transportés jusqu'aux ports par charroi sur les routes, par flottage sur les cours
d'eau, ou par bateaux sur les mers. A Toulon, comme à Brest, les bois de construction sont conservés immergés dans les eaux
saumâtres du bassin pendant plusieurs mois, maintenus au moyen de caissons chargés de pierres. Cette immersion empêche
l’évaporation de la résine, et conserve aux résineux leur souplesse et leur élasticité. A Rochefort, les bois sont au contraire
conservés dans de grands hangars aérés.
➜ Vue du Vieux port de Toulon par Joseph Vernet (Inv. 5 OA 1)
Remarquer au deuxième plan, le parc où sont immergés les bois destinés à la construction des vaisseaux, ainsi que les
nombreux vaisseaux attendant leur mâture.
La construction de la coque
La durée moyenne de construction d'un vaisseau est de quinze à dix-huit mois entre la pose de la quille et le lancement. La
première opération consiste à préparer le chantier. Celui-ci se compose d'un certain nombre de pièces de bois servant à porter
la quille. L'ensemble doit être incliné pour faciliter la coulée du navire vers la mer, lorsqu'il sera construit.
A partir des plans établis par les ingénieurs-constructeurs, il revient aux maîtres charpentiers de déterminer en vraie grandeur le
tracé des gabarits, les contours des pièces de charpente. Commence ensuite la construction proprement dite du navire, c'est-àdire l'assemblage de ces pièces façonnées une à une aux abords du chantier. On pose ensuite la quille, l'étrave puis l'étambot.
La coque prend son volume au fur et à mesure de la mise en place de pièces appelées couples. Les couples sont façonnés et
assemblés par terre, puis on les élève sur la quille et la contre-quille. Ils sont ensuite reliés les uns aux autres. La coque est
complétée par les bordés, habillage intérieur et extérieur de la coque. Pour bien épouser la forme de la coque, ces bordés sont
auparavant passés à l'étuve.
➜ Vue du Port-Neuf de Toulon par Joseph Vernet (Inv. 5 OA 2)
Remarquer au second plan, à gauche, les berceaux de lancement.
Calfatage, radoub et carénage
Pour une meilleure étanchéité et protection de la carène, la coque est calfatée. Les maîtres calfats posent de l'étoupe, une
sorte de cordage, entre les bordés. Ces cordons sont insérés entre les bordés avec des fers frappés à coup de maillet. La
coque est ensuite chauffée pour détruire les coquillages et tarets, et pour sécher les bois. On pose enfin un mélange à base de
goudron.
Le radoub est l’entretien et la réparation de la coque. Tout navire destiné à un armement doit passer en carène pour
débarrasser sa coque des salissures, des algues et des coquillages qui s’y accrochent, vérifier l’état de ses bordages et les
changer si nécessaire, et enfin s’assurer de son étanchéité en refaisant le calfatage.
L'abattage en carène consiste à coucher un bâtiment sur le côté et à la maintenir en cette position, afin de ramener au-dessus
de l'eau les parties submergées qui aurait besoin de réparation. Cette opération s'appelle le carénage.
➜ Deuxième vue du port de Bayonne par Joseph Vernet (Inv. 5 OA 7)
Remarquer, au premier plan, le vaisseau en radoub.
La mâture
Les mâts sont soit constitués d’un arbre unique, soit composés de plusieurs fûts assemblés. Ils sont implantés dans la coque du
navire grâce à des machines à mâter.
Matière première des cordages, le chanvre est récolté au mois d'août, séché, battu, peigné, puis filé. Le fil obtenu est appelé fil
de carret. Plusieurs fils de carret sont réunis à deux ou plusieurs en les tortillant ensemble. Cette opération s'appelle le
commettage. Le cordage simple est appelé aussière et plusieurs aussières composent les grelins, les plus gros cordages à
bord. Ces derniers sont utilisés pour la manœuvre des ancres. Leur enroulement nécessite l'utilisation du cabestan, sur lequel
agissent simultanément soixante-dix à cent quarante hommes.
➜ Vue du port de Rochefort par Joseph Vernet (Inv. 5 OA 12)
Remarquer l'arrivée des ballots de chanvre et la Corderie royale, d'où sortent des cordages pour être embarqués.
L'artillerie
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Sur les plus gros vaisseaux, une artillerie de cent vingt canons s'étage sur trois ponts. Les plus forts calibres sont placés à la
batterie basse derrière les sabords. Les équipages sont constitués sur la base moyenne de dix hommes par canon.
En France, les calibres utilisés sur les vaisseaux sont les suivants : trente-six, vingt-quatre, dix-huit, douze, huit, six et quatre
livres. Les calibres sont donnés en fonction du poids du boulet que lance le canon. Ainsi un canon de trente-six est un canon
envoyant un boulet de ce poids.
➜ Vue du Port-Neuf de Toulon par Joseph Vernet (Inv. 5 OA 2)
Remarquer à gauche, au second plan, les boulets entassés et les matelots qui s'exercent à la manœuvre d'un canon.
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Fiche documentaire :
Joseph Vernet, peintre de marine
Biographie de l'artiste
Joseph Vernet est né à Avignon, le 14 août 1714. Dès son plus jeune âge, il marque d'étonnantes dispositions. Son père,
peintre lui-même, lui donne ses premières leçons. Vers quinze ans, il quitte l'atelier de son père pour celui du peintre d'Histoire,
Philippe Sauvan, puis celui de Jacques Vali, peintre aixois de paysages et de marines. En novembre 1734 (il a 18 ans), il se
rend à Rome. Il étudie avec beaucoup de soin et de méthode les effets de lumière, on le voit même constituer un alphabet de
tons extrêmement ingénieux. Il séjourne en Italie près de vingt ans, de 1734 à 1753. L'amour de son art est tel qu'il n'hésite pas
un jour, au cours d'une tempête, à se faire attacher au mât d'un navire qui le porte, pour pouvoir mieux contempler les éléments
déchaînés. C'est la vue de cette tempête, dit-on, qui décide du choix de sa spécialité. A partir de 1740, sa réputation de peintre
de marines et de paysagiste est faite grâce à des tableaux représentant la côte de Rome à Naples, la campagne romaine ou
Tivoli et, en 1743, les Italiens reconnaissent le talent de Vernet en l'élisant membre de l'Académie Saint-Luc. En 1750, parmi les
visiteurs de l'atelier de Vernet se trouve monsieur de Vandières, frère de Madame de Pompadour, futur marquis de Marigny, qui
effectue son célèbre voyage en Italie, préparation à son poste de Directeur Général des Bâtiments. Les talents topographiques
de Vernet sont déjà fort connus et c’est sans doute à la suite de cette visite que Marigny a l’idée de commander de grands
tableaux exaltant la magnificence des principaux ports de France. Pendant dix ans, Vernet travaille à la commande puis, en
1762, fatigué par une vie itinérante qui le mène de ville en ville, il décide d’abandonner. Il se fixe enfin à Paris, travaillant jusqu’à
sa mort pour une clientèle internationale. Il meurt à Paris en 1789, laissant dans l'Europe entière une œuvre abondante et
brillante.
Une dynastie de peintres
Joseph Vernet est le fils du peintre et décorateur Antoine Vernet (1687-1753), le père de Carle Vernet (1758-1836) et le grandpère d'Horace Vernet (1789-1863). Sa postérité est digne de lui. Son fils, Carle Vernet, se spécialise dans les chasses et
batailles ; quant à son petit-fils, Horace Vernet, il est connu comme peintre de marines et de batailles. Il est le peintre officiel de
Napoléon III.
La commande officielle
C’est la commande la plus importante du règne de Louis XV. Un itinéraire très précis est établi par la Direction des Bâtiments
qui prévoit une vingtaine de toiles, les ports les plus importants comme Marseille, Toulon ou Bayonne devant comporter
plusieurs tableaux. Les premiers plans doivent montrer dans le détail les activités propres à chaque région. Il s'agit en fait de
promouvoir la peinture sérieuse et didactique. Vernet arrive à Marseille en octobre 1753. Il lui faut dix ans pour réaliser ces
quinze chefs-d’œuvre, riches de détails anecdotiques et architecturaux, véritables témoins d'une époque. La série des Ports de
France est l'un des fleurons du patrimoine maritime français.
Vernet vu par…
Denis Diderot, au Salon de 1763 :
"La mer mugit, les vents sifflent, le tonnerre gronde, la lueur sombre et pâle des éclairs perce la nue, montre et dérobe la scène.
On entend le bruit des flancs d'un vaisseau qui s'entr'ouvre ; ses mâts sont inclinés, ses voiles déchirées : les uns, sur le pont,
ont les bras levés vers le ciel ; d'autres se sont élancés dans les eaux. Ils sont portés par les flots contre des rochers voisins, où
leur sang se mêle à l'écume qui les blanchit. J'en vois qui flottent ; j'en vois qui sont prêts à disparaître dans le gouffre ; j'en vois
qui se hâtent d'atteindre le rivage, contre lequel ils sont brisés. La même variété de caractères, d'actions et d'expressions règne
sur les spectateurs : les uns frissonnent et détournent la vue ; d'autres secourent, d'autres immobiles regardent. Il y en a qui ont
allumé un feu sous une roche ; ils s'occupent à ranimer une femme expirante, et j'espèrent qu'ils réussiront. Tournez vos yeux
sur une autre mer, et vous verrez le calme avec tous ses charmes. Les eaux tranquilles, aplanies et riantes, s'étendent en
perdant insensiblement de leur transparence, et s'éclairant insensiblement à leur surface, depuis le rivage jusqu'où l'horizon
confine avec le ciel. Les vaisseaux sont immobiles ; les matelots ont tous les amusements qui peuvent tromper leur impatience.
Si c'est le matin, quelles vapeurs légères s'élèvent ! Comme ces vapeurs éparses sur les objets de la nature, les ont rafraîchis
et vivifiés ! Si c'est le soir, comme la cime de ces montagnes se dore ! De quelles nuances les cieux sont colorés ! Comme les
nuages marchent, se meuvent et viennent déposer dans les eaux la teinte de leurs couleurs ! […] Tout est vrai."
Sir Joshua Reynolds, peintre anglais, à un jeune candidat à la peinture de marine :
"Je vous conseille fortement de peindre directement sur le motif et non d'après de simples croquis, d'apporter votre palette et
vos crayons au bord de l'eau. C'est ainsi que procédait Vernet que j'ai connu à Rome. C'est là qu'il me montra ses études en
couleur qui me frappèrent par cet accent de vérité qui n'appartient qu'aux œuvres exécutées sous le coup de l'impression
première. A cette époque il rendait admirablement le caractère de l'eau, si j'ose employer cette expression. Maintenant il n'est
plus qu'un maniériste et il n'y a plus à recommander de chercher à l'imiter."
Le marquis de Marigny, surintendant des bâtiment du Roi de France :
"Chardin et Vernet, mon ami, sont deux grands magiciens. On dirait de celui-ci qu'il commence par créer le pays, et qu'il a des
hommes, des femmes, des enfants en réserve dont il peuple sa toile, comme on peuple des colonies ; puis il leur fait le temps,
le ciel, la saison, le bonheur, le malheur qui lui plaît […] Jupiter appelle cela gouverner le monde, et il a tort. Vernet appelle cela
faire des tableaux, et il a raison."
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Eugène Boudin, en 1865, après une visite au Louvre :
"Vernet : Les admirables figures si nettes et si justes avec leur caractère si bien étudié. Fermeté des fonds, des eaux, etc…
Chercher dorénavant à faire de plus grands cadres et aussi plus de soin dans les figures accessoires. Étoffer résolument mes
marines. Surtout ne pas hésiter pour les vigueurs qu'il faut atteindre partout."
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Préparer une visite commentée
Les visites commentées sont encadrées par des conférenciers spécialisés. Les fiches de
préparation détaillées permettront aux élèves et aux enseignants de tirer au mieux partie
de leur visite.
Des sessions de formation pour les enseignants sont gratuitement organisées au musée
national de la Marine certains mercredis de 14h30 à 17h30. Informations et réservations
au 01 53 65 69 53.
Fiche de préparation de la visite commentée Cycle 3
"Une bouteille à la mer"
Développement du thème
Une bouteille retrouvée dans les eaux du port de Marseille contient de mystérieux messages. Les enfants
plongent dans le détail de la vie quotidienne des marins et des habitants de ces villes portuaires du XVIIIème
siècle. Ce jeu d’observation permet de parcourir de manière complète l’ensemble des toiles sélectionnées et
d’aborder les caractéristiques des villes portuaires de cette époque.
Objectifs pédagogiques
- Découvrir une œuvre authentique
- Comprendre un document historique
- Lire et interpréter les indices qui permettent d’identifier les caractéristiques d'une époque
Organisation pratique
- Réserver sa visite auprès du musée, par téléphone au 01 53 65 69 53, par fax au 01 53 65 81 03.
- Tarifs : 82 € pour la visite + entrées gratuites pour les élèves. Les enseignants ainsi qu'un accompagnateur pour
10 élèves bénéficient de la gratuité d'entrée.
- Pendant la visite, les adultes accompagnateurs restent responsables de l’encadrement du groupe.
- Rappeler aux élèves la fonction d'un musée et les consignes qui en découlent : ne pas toucher les œuvres, ne
pas courir dans les salles, ne pas crier…
- Durée de la visite : 2 heures.
Avant la visite
Cette visite permet aux élèves de découvrir à travers les caractéristiques d’une époque, une œuvre authentique,
véritable document historique. A ce titre, elle peut constituer l’introduction des chapitres sur l’absolutisme et le
siècle des Lumières.
Après la visite
Visite au musée du Louvre, pour retrouver les deux toiles qui complètent la série : Le port de Toulon vu du Mont
Faron et L’entrée du port de Marseille.
Après avoir fait la synthèse des caractéristiques sociales, économiques et militaires du XVIIIème siècle, déduites
des treize toiles présentes au musée national de la Marine, la visite au Louvre permet de compléter la découverte.
Pendant la visite
Œuvres sélectionnées
- L'intérieur du port de Marseille, vu du Pavillon de l'Horloge du Parc, par Joseph Vernet (Inv. 5 OA 3)
- La Madrague ou la Pêche au thon dans le golfe de Bandol, par Joseph Vernet (Inv. 5 OA 4)
- Le Port Neuf ou l'Arsenal de Toulon, vu de l'angle du Parc d'Artillerie, par Joseph Vernet (Inv. 5 OA 2)
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- Le Vieux Port de Toulon, vu du magasin aux Vivres, par Joseph Vernet (Inv. 5 OA 1)
- Vue de la Ville et du Port de Bordeaux, prise du château Trompette, par Joseph Vernet (Inv.5 OA 10)
- Vue du Port de Bordeaux, prise du côté des Salinières, par Joseph Vernet (Inv. 5 OA 9)
- Le port de Rochefort, vu du magasin des Colonies, par Joseph Vernet (Inv. 5 OA 12)
- Le port de La Rochelle, vu de la Petite rive, par Joseph Vernet (Inv. 5 OA 11)
- Le port de Dieppe, par Joseph Vernet (Inv. 5 OA 13)
Observations
La visite est basée sur l'observation des œuvres puis la lecture de leur iconographie.
Les élèves sont sollicités par le conférencier : une participation active de leur part est attendue.
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Fiche de préparation de la visite commentée Collège
"Une œuvre à la loupe : les ports sous Louis XV"
Développement du thème
A travers la commande officielle de Louis XV au peintre Joseph Vernet, les élèves plongent dans la vie
économique et sociale du XVIIIe siècle. Un regard sur l'art et la vie d'une époque. La correspondance du peintre
aide à comprendre les enjeux de cette commande officielle.
Objectifs pédagogiques
- Lire les traces de l’histoire : on illustre la visite par des citations, on observe les œuvres exposées, témoins d'un
siècle.
- Comprendre une époque : la monarchie absolue et le siècle des Lumières.
- Émettre des hypothèses sur les intentions de l'artiste, analyser les moyens utilisés pour les rendre perceptibles
au public et prendre position par rapport à cette œuvre.
Organisation pratique
- Réserver sa visite auprès du musée, par téléphone au 01 53 65 69 53, par fax au 01 53 65 81 03.
- Tarifs : 47 € pour la visite + entrées gratuites pour les élèves. Les enseignants ainsi qu'un accompagnateur pour
10 élèves bénéficient de la gratuité d'entrée.
- Pendant la visite, les adultes accompagnateurs restent responsables de la discipline du groupe.
- Rappeler aux élèves la fonction d'un musée et les consignes qui en découlent : ne pas toucher les œuvres, ne
pas courir dans les salles, ne pas crier…
- Durée du parcours : 1 heure.
Avant la visite
Cette visite permet aux élèves de découvrir à travers les caractéristiques d’une époque, une œuvre authentique,
véritable document historique. A ce titre, elle peut constituer l’introduction des chapitres sur l’absolutisme et le
siècle des Lumières.
Après la visite
Au musée du Louvre, les deux toiles qui complètent la série, Le port de Toulon vu du Mont Faron et L’entrée du
port de Marseille, pour avoir une vue d'ensemble de la commande. Ces toiles sont-elles conformes à la
représentation de la commande officielle ? Restituent-elles les mêmes caractéristiques que les autres ?
Comparer Joseph Vernet et d'autres artistes de la même époque : Hubert Robert, Claude Gellée dit le Lorrain,
Canaletto…
Pendant la visite
Œuvres sélectionnées
- L'intérieur du port de Marseille, vu du Pavillon de l'Horloge du Parc, par Joseph Vernet (Inv. 5 OA 3)
- La Madrague ou la Pêche au thon dans le golfe de Bandol, par Joseph Vernet (Inv. 5 OA 4)
- Le Port Neuf ou l'Arsenal de Toulon, vu de l'angle du Parc d'Artillerie, par Joseph Vernet (Inv. 5 OA 2)
- Le Vieux Port de Toulon, vu du magasin aux Vivres, par Joseph Vernet (Inv. 5 OA 1)
- Vue de la Ville et du Port de Bordeaux, prise du château Trompette, par Joseph Vernet (Inv.5 OA 10)
- Le port de Rochefort, vu du magasin des Colonies, par Joseph Vernet (Inv. 5 OA 12)
Observations
La visite est basée sur l'observation des œuvres puis la lecture de leur iconographie.
Les élèves sont sollicités par le conférencier : une participation active de leur part est attendue.
Les ports de France de Joseph Vernet.
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Bibliographie
Pour l'enseignant
Histoire de la Marine française
- Alain BOULAIRE, Voiles et voiliers au temps de Louis XV et Louis XVI. Paris, 1992.
- Martine ACERRA et Jean MEYER, Histoire de la Marine française, des origines à nos jours. Rennes, 1994.
- Michel VERGE-FRANCESCHI, La Marine française au XVIIIe siècle. Paris, 1996.
Joseph Vernet
- Jules GUIFFREY, Correspondance de Joseph Vernet avec le directeur des Bâtiments sur la collection des ports
de France 1756-1787. Nouvelles archives de l'Art français, 1893.
- Pierre ROSENBERG, Catalogue illustré des peintures, École française XVIIe et XVIIIe siècles, Musée du Louvre,
1974.
- Charles BLANC, Les trois Vernet, une famille d'artistes : Joseph, Carle, Horace. Avignon, 1976.
- Catalogue d'exposition, Claude-Joseph Vernet 1714-1789, Musée de la Marine, 15 octobre 1976 - 9 janvier
1977.
- Laurent MANŒUVRE et Éric RIETH, Joseph Vernet 1714-1789, Les ports de France. Paris, 1994.
Roman
- STENDHAL, Mémoires d'un touriste. Paris, 1981.
Pour l'élève
La construction navale en bois
- François PLACE, Le livre des navigateurs. Gallimard, collection Découverte cadet, 1988.
- Maurice POMMIER, Le trésor caché de Théophile. Folio Junior, 1997.
- Amanda O'NEILL, Les bateaux. Nathan, 2000.
- Richard PLATT et Chris RIDDELL, Le journal de Tanguy. Éditions Gründ, 2001.
Les rois de France
- Rois et empereur au Louvre. Éditions RMN, collection Chercheurs d'art, 1995.
- Nathalie BAILLEUX et Brigitte COPPIN, Atlas des Rois de France, Éditions Casterman, 1998.
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