Netbook : l`Archos 10 débarque sur un marché déjà encombré
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Netbook : l`Archos 10 débarque sur un marché déjà encombré
La Lettre Innovation, Nouveautés, Evènements, et Pratiques des TI N° 09 0 9 /0 4 26 Janvier 2009 La pensée de la semaine «Tout le bonheur des hommes est dans l'imagination.» Marquis de Sade Netbook : l'Archos 10 débarque sur un marché déjà encombré http://www.vnunet.fr/news/netbook___l_archos_10_debarque_sur_un_marche_deja_encombre-2029892 Pour son premier netbook, Archos se contente de proposer une configuration et un prix standard. L'important, c'est de participer à l'effervescence. La société française Archos, initialement positionnée comme un fabricant de baladeurs multimédia et de tablettes Internet multimédia (Archos 5 et Arhcos 7), se lance à son tour dans l'aventure des netbooks avec le lancement de l'Archos 10. Doté d'un écran de 10,2 pouces, ce nouveau mini-portable tourne sous Windows XP. Exit donc Linux. L'Archos 10 ne révolutionne pas le monde des netbooks, mais il dispose d'une configuration matérielle classique qui a déjà fait ses preuves chez des concurrents comme Asus et ses EeePc ou Acer et ses Aspire One. Il pèse 1,3 kg, embarque le traditionnel processeur Intel Atom 270 cadencé à 1,6 GHz mais aussi 1 Go de mémoire vive et un disque dur de 160 Go. Equipé d'un contrôleur Wi-Fi 802.11 b et g, d'une webcam de 1,3 Mégapixel, d'une connectique VGA, d'un port Ethernet 10/100 Mbps et d'un lecteur de carte mémoire 4 en 1, l'Archos 10 est livré avec la suite bureautique Lotus Symphony, la messagerie OutLook Express et la version 2009 du logiciel antivirus BitDefender, gratuite pendant six mois. Pour essayer de se distinguer de ses nombreux concurrents sur ce secteur, Archos propose sur son netbook l'accès à Archos Media Club, son portail de VoD (vidéo à la demande), avec un crédit de 50 euros offert. Il n'en reste pas moins que l'Archos 10, de par son design ou ses capacités techniques, ne sort pas particulièrement du lot… Bon point : le prix de vente reste raisonnable. L'Archos 10 avec batterie de 3 cellules est vendu €349, et €379 avec batterie de 6 cellules. Un internaute piégé par ses traces sur la Toile http://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/01/17/un-internaute-piege-par-ses-traces-sur-la-toile_1143123_651865.html#ens_id=1138494 Baptisons-le Jules pour cette fois. Début décembre 2008, ce jeune salarié d'un cabinet d'architecte de l'agglomération nantaise a eu la surprise de voir sa biographie publiée dans le bimensuel Le Tigre. Ce magazine alternatif a décidé de lui consacrer son "premier portrait Google", collectant mille détails de la vie de cet anonyme "grâce à toutes les traces qu'il a laissées, volontairement ou non" sur des sites de réseau social comme Facebook, Flickr ou YouTube. L'article qui en résulte est volontairement glaçant. "Bon anniversaire Jules", lit-on en guise d'accroche, avant de découvrir la date anniversaire de l'intéressé. "Tu permets qu'on se tutoie, Jules ? Tu ne me connais pas, c'est vrai. Mais moi, je te connais très bien." S'ensuit un résumé précis des voyages et goûts musicaux de cet homme, ainsi que de ses différentes rencontres amoureuses. Le Tigre revendique pleinement ce déballage, voulant mettre en exergue "l'idée qu'on ne fait pas vraiment attention aux informations privées disponibles sur Internet et que, une fois synthétisées, elles prennent soudain un relief inquiétant". Alerté par un ami de la diffusion de ce portrait, Jules a d'abord pris la mésaventure à la légère. "Mais quand j'ai commencé la lecture, cela m'a fait pâlir", rapporte-t-il au quotidien nantais Presse Océan, qui a révélé l'affaire. L'internaute a aussitôt demandé la suppression de l'article mis en ligne sur le site du Tigre. Désormais, seule une version édulcorée et travestie subsiste. Jules, qui affirme avoir désormais "verrouillé" sa vie, n'entend pas porter plainte. "Ce serait de toute façon difficilement tenable devant un juge, estime Alex Türk, président de la CNIL. Le magazine n'a fait qu'utiliser des sources publiques." Cette mésaventure illustre la complexité de la galaxie Internet. "Le fait même d'entrer dans ce type de réseau, souligne M. Türk, revient à accepter de réduire son périmètre d'intimité." "Les nouvelles technologies favorisent la confusion des espaces publics et privés, renchérit Dominique Pécaud, sociologue à l'université de Nantes. D'un côté, on glisse vers une privatisation des espaces publics, via notamment la vidéosurveillance. De l'autre, on expose sa vie privée dans des espaces qui sont presque publics. On assiste à un recentrage sur l'individu, comme s'il devenait une institution." Se pose "une question fondamentale de nature psychologique et philosophique" : "Pourquoi les jeunes ont-ils besoin d'exposer leur vie intime et d'apprendre tout de la vie d'inconnus ? Il y a là un étrange phénomène d'exhibitionnisme partagé et de narcissisme mutuel." La CNIL, indique-t-il, a été sollicitée il y a peu par une autre victime collatérale du Net : "Lors d'un entretien d'embauche, un jeune homme s'est vu présenter une photo de ses fesses. Ses employeurs potentiels l'avaient trouvée sur Internet. Cette image était la conséquence d'une soirée arrosée. Il n'a pas eu l'emploi." Les vingt-sept CNIL européennes souhaitent proposer "un certain nombre de garde-fous" avant la fin de l'année, afin de permettre aux adeptes du Web d'effacer leurs données dès qu'ils le souhaitent. Les œuvres du Musée du Prado sur Google Earth http://www.lepost.fr/article/2009/01/16/1389285_les-oeuvres-du-musee-du-prado-sur-google-earth.html Les oeuvres du Musée du Prado sur Google Earth Google Earth le logiciel de google permettant de visualiser la terre par un assemblage de photographies aériennes ou satellites propose de regarder les oeuvres du Prado, le célèbre musée Madrilène en ultra-haute définition. La technologie utilisée permet d'admirer un Velasquez ou un Rembrandt dans leurs plus fins détails, jusqu'aux mouvements du pinceau ou la craquelure du vernis. "La résolution des images est à peu près de 14,000 million de pixels, c'est-à-dire 1400 fois plus précise que ce que prendrait un appareil de 10 megapixels". Le logiciel vous permet par ailleurs, de découvrir le musée dans une reconstitution en 3D. Pour visualiser les oeuvres, démarrez Google Earth, cochez "batiments 3D" dans le panneau en bas à gauche, retrouvez le Prado et cliquez sur le photo du musée sur "Museo Nacional del Prado : Masterpieces" pour accédez aux œuvres majeures. Si vous n'avez pas Google Earth, les oeuvres sont également accéssibles sur Google Maps à cette adresse. Google Maps intègre les plans de métro, RER et tramways http://www.lepoint.fr/actualites-technologie-internet/google-maps-integre-les-plans-de-metro-rer-et-tramways/1387/0/307588 Les services Google n'en finissent plus de se développer, tout particulièrement pour aider les internautes à trouver leur chemin en ville. Dernière nouveauté ? L'ajout d'un layer pour représenter les réseaux de transport en commun de huit grandes villes françaises. À savoir Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Lille, Rennes, Strasbourg et Toulouse. Pour aller de la gare Montparnasse aux Champs-Élysées, du Vieux-port de Marseille à la gare Saint-Charles, du Beffroi de Lille au marché de Wazemmes ou de la place du Capitole de Toulouse à la gare SNCF, l'entreprise de Mountain View permet désormais aux internautes qui choisissent Google Maps d'y voir plus clair. Pour accéder à cette dernière fonctionnalité, il suffit de taper une adresse dans Google Maps, de cliquer ensuite sur "Extras" en haut à droite de la carte, et enfin de sélectionner "transports en commun". Petite prime, à chaque station où l'on peut emprunter des correspondances, Google ouvre une petite fenêtre et en dresse la liste. Ajouté à son récent service Street View, Google s'affiche désormais comme un incontournable de la navigation en ville. SAP en négociation avec les Nations Unies http://www.lemagit.fr/article/sap-erp/2254/1/sap-negociation-avec-les-nations-unies/ L’ONU serait sur le point de s'équiper d'une solution SAP pour motoriser son système d'information. Selon un porte-parole de l'organisation, qui vient confirmer les propos parus dans le quotidien allemand Handelsblatt mercredi dernier, l'éditeur allemand aurait gagné le droit de négocier avec les Nations Unies, mais aucun contrat n'est encore finalisé. Le marché s'élèverait à $300 M, toujours selon le quotidien allemand, qui cite des sources proches des Nations Unies. Bull distribuera les logiciels de gestion gestion énergétique des datacenters de Cassatt http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-bull-distribuera-les-logiciels-de-gestion-energetique-des-datacenters-de-cassatt-27867.html Bull vient de passer un accord européen de coopération commerciale et technologique avec l'éditeur californien Cassatt. Ce dernier possède à son catalogue une suite de logiciels d'amélioration de l'efficacité énergétique des data centers. Le Français distribuera la suite logicielle de Cassatt en particulier sur ses serveurs Novascale et Escala. Cet accord s'inscrit dans la droite ligne de la stratégie menée depuis plusieurs mois par Bull, avec son Bio Datacenter en particulier, pour aider ses clients à faire de leurs datacenters des infrastructures moins consommatrices d'énergie tout en leur gardant leur efficacité. La suite Active Response de Cassatt, objet de ce partenariat, se décline en trois versions. L'édition standard éteint les serveurs inutilisés, physiques ou virtuels, et les remet en route en fonction de divers paramètres prédéfinis : heure, événement extérieur, capacité de calcul requise, etc. Elle répertorie par ailleurs les interdépendances applicatives qui mettent en jeu plusieurs serveurs. C'est un des autres critères qui engendrera un arrêt ou un redémarrage de machines. Active Response Premium s'appuie sur le même type de politique d'administration d'infrastructure mais elle propose, en sus, de regrouper les ressources dans des pools de disponibilité. Les nouvelles applications mises en place dans le centre serveurs trouvent ainsi plus facilement le support dont elles ont besoin. Jusqu'à 50% d'économies d'énergie pour les environnements de développement Enfin, l'édition Datacenter du logiciel s'intéresse à des infrastructures plus complexes, comprenant plusieurs milliers de serveurs, réparties sur différents sites géographiques. Selon le Californien, de telles méthodes réduiraient d'au moins 30% la consommation électrique pour des applications d'entreprise, et de près de moitié pour des environnements de développement. Outre le support des logiciels Cassatt, Bull continuera de proposer dans le cadre de ce partenariat ses services d'audit de datacenters, de définition de stratégies d'optimisation et de mise en œuvre de ses propres solutions de gestion de la consommation électrique. Avec cette offre commune, les deux sociétés ciblent principalement l'administration, les télécommunications, la finance, la distribution, l'énergie et l'industrie, autant de secteurs où l'on trouve de nombreux centres serveurs. Une nouvelle parade pour les spambots ? http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/57364.htm Des chercheurs de la State University of New York à Buffalo ont développé une technique de lutte contre les spambots exploitant la difficulté qu'ont les algorithmes à reconnaitre l'écriture cursive. Les chercheurs croient qu'un passage de systèmes de vérification textuels à des systèmes générant des mots sous forme cursive pourrait renforcer la sécurité des services Web. Cette nouvelle technique est une variation du système classique CAPTCHA affichant des images de texte aléatoire déformées afin de les rendre difficiles à lire par des logiciels de reconnaissance optique de caractères. Ces programmes se sont cependant continuellement améliorés et bon nombre de spambots contournent désormais ces dispositifs. Les tests à base d'écriture cursive pourraient donc être une nouvelle parade espèrent le chercheurs mais le système n'a pour le moment un taux de succès humain que de 75¨%, ce qui est bien trop faible. Des améliorations sont donc nécessaires à ce nouveau système avant d'espérer pouvoir le déployer mais les chercheurs espèrent pouvoir produire rapidement une solution plus accessible à lecture humaine. Les patrons de Yahoo et Microsoft relancent les rumeurs de rapprochement http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-patrons-de-yahoo-et-microsoft-relancent-les-rumeurs-de-rapprochement-27862.html Quelques jours seulement après la nomination de sa nouvelle PDG, Yahoo reprend contact avec Microsoft. Le New York Times indique ainsi, dans son édition datée du 16 janvier, que Steve Ballmer et Roy Bostock, les présidents des deux géants de l'IT, se sont rencontrés informellement la semaine dernière. Mercredi, Carol Bartz, qui vient de succéder à Jerry Yang au poste de PDG de Yahoo, expliquait à ses salariés qu'elle aussi avait pris contact avec le même Steve Ballmer, par téléphone cette fois. Ces deux entretiens en quelques jours peuvent simplement illustrer la volonté des deux groupes de poser les bases d'une relation cordiale. Mais ils sont également susceptibles de poser les jalons d'un rapprochement, que Jerry Yang s'est toujours acharné à refuser. Même si Carol Bartz estimait, mercredi, qu'un accord publicitaire entre Yahoo et Microsoft n'était pas une bonne idée, elle précisait néanmoins qu'elle allait se pencher davantage sur la question. De son côté, Steve Ballmer répète inlassablement son désir d'une alliance entre les deux challengers de Google sur la recherche en ligne. En décembre, il précisait même que « le plus tôt serait le mieux » . Le feuilleton Yahoo/Microsoft a rythmé l'année 2008. Débuté en février, avec l'offre de 44,6 Md$ formulée par le géant de Redmond, il a connu son lot de rebondissements, entre les faux retraits de Microsoft et les vaines tentatives de renversement du conseil d'administration de Yahoo. Lotusphere 2009 : Lotus relance son offre Saas http://www.lemagit.fr/article/saas-collaboratif-lotus-notes-domino/2277/1/lotusphere-2009-lotus-relance-son-offre-saas/ Lotus a profité de sa conférence annuelle Lotusphere, qui se tient cette semaine à Orlando pour relancer son offre Saas. Devant une audience en hausse de 2% par rapport à celle de 2008 - qui était déjà un record pour la firme -, Bob Picciano, le nouveau patron de l'éditeur, a annoncé le lancement de LotusLive.com, le successeur de son service Bluehouse. Avec l'objectif de proposer les services collaboratifs de la marque en mode hébergé. LotusLive hérite des services existants de BlueHouse, notamment le service de conférence à la demande LotusLive Meetings (ex-IBM Lotus Sametime Unyte Meeting) et le service de collaboration intégré LotusLive Engage, lequel fournit la plupart des fonctionnalités du catalogue Lotus, sous forme hébergée. Actuellement en bêta, le service devrait prendre son envol aux Etats-Unis d'ici la fin du premier trimestre. Pour apparaître en France en version localisée dans le courant du second trimestre. Aucun prix n'a été communiqué, IBM ayant pour politique de n'annoncer ses tarifs qu'à la disponibilité de ses produits. Flou artistique sur les services d'e-mail Si les services de collaboration en temps réel sont aujourd'hui opérationnels sur LotusLive, il n'en va pas de même pour la partie messagerie, encore en chantier. Pour l'instant le seul service de messagerie disponible dans LotusLive est LotusLive Notes, qui n'est pas vraiment une offre Saas, au sens multi-tenant. Il s'agit en fait de l'ancienne offre hébergée Domino d'IBM, une offre que l'éditeur ne recommande que pour les sociétés de 1000 à 10 000 salariés souhaitant externaliser l'exploitation de leur système de messagerie. Pour une véritable offre de messagerie Saas, il faudra attendre le deuxième ou le troisième trimestre, avec le lancement de LotusLive iNotes, une offre de messagerie qui devrait s'appuyer sur la toute récente acquisition d'OutBlaze. LotusLive iNotes n'utilisera pas un backend Domino mais les technologies serveur multi-tenant d'OutBlaze et proposera une interface webmail s'inspirant du look and feel de l'actuel client web iNotes, tout en reposant sur des technologies OutBlaze. Une approche Canada Dry (on dirait du iNotes mais ce n'est pas du iNotes) en quelque sorte. En l'état de ses développements, Lotus n'a toutefois pas pu répondre aux questions posées par LeMagIT sur la richesse fonctionnelle de cette offre (capacités de synchronisation, possibilité d'accès depuis un terminal mobile...). Seule quasi certitude, les utilisateurs habitués à un client lourd pourront vraisemblablement accéder à leur mail via des protocoles standards comme POP3 ou IMAP. Une autre question à laquelle l'éditeur a du mal à répondre est le risque de divergence entre l'expérience Notes et iNotes. Il semble acquis qu'au niveau stratégique Notes restera le client privilégié pour les grands comptes et que la firme compte utiliser LotusLive iNotes pour séduire de nouveaux clients de type PME ou TPE. Des partenariats avec LinkedIn, SalesForce et Skype L'offensive de Lotus dans le monde Saas s'accompagne de la signature de partenariats avec LinkedIn, Salesforce.com et Skype. Un utilisateur LotusLive pourra par exemple consulter un profil LinkedIn directement depuis iNotes et il sera possible à un utilisateur de Skype d'utiliser les fonctions de communications voix et vidéos de Skype en conjonction avec les outils collaboratifs comme QuickR intégrés à l'offre LotusLive Engage. Pour l'instant, l'ensemble des services LotusLive sont hébergés sur la plate-forme Cloud d'IBM située à Ashburn en Virginie. L'éditeur est toutefois conscient qu'il lui faudra vraisemblablement ouvrir de nouveaux centres régionaux pour résoudre les problèmes de conformités liés au stockage et à la protection des données spécifiques à chaque région. Ce n'est pas parce que Lotus à la tête dans les nuages, qu'il a perdu tout contact avec la notion de frontières... Cisco prépare prépare son entrée sur le marché des serveurs http://www.lemagit.fr/article/virtualisation-serveurs-vmware-cisco-centre-calcul/2273/1/cisco-prepare-son-entree-sur-marche-des-serveurs/ Mi-décembre, LeMagIT se faisait l'écho sur son blog VirtualIT d’une rumeur prêtant à Cisco l'intention de lancer un châssis intégré, embarquant à la fois des capacités de commutation, des lames serveurs, et des capacités de virtualisation ; une rumeur alimentée notamment par les apports du rachat de Nuova. C’est au tour du New York Times de relancer la rumeur. Le quotidien rapporte que « Cisco prévoit de lancer, dans les prochains mois, un produit qui menace de bousculer l’industrie, quitte à concurrencer frontalement des partenaires traditionnels tels que HP et IBM. » Confortant la rumeur existante, le New York Times fait explicitement référence à un équipement serveur « doté de fonctions de virtualisation sophistiquées. » Mieux encore : le quotidien a obtenu la confirmation de Padmasree Warrior, directeur technique de Cisco – et accessoirement potentiel conseiller en technologies de l’administration Obama – qui, dans un entretien, minimise la portée concurrentielle de cette nouvelle orientation de l’équipementier réseau, évoquant une « transition du marché ». Et Padmasree Warrior d’ajouter que Cisco veut virtualiser le centre de calcul, mais avec un seul produit intégrant les aspect serveur et réseau. Les premières annonces concrètes seraient attendues pour mars, en association avec VMware. En septembre dernier, Cisco avait profité de VMworld 2008 pour présenter son commutateur virtuel, développé conjointement avec l’éditeur de solutions de virtualisation. Sécurité IT : les "Obamalwares" s'agitent http://www.vnunet.fr/news/securite_it_les_obamalwares_s_agitent-2029923 L'investiture de Barack Obama entraîne une vague d'attaques liée à l'actualité chaude. Quitte à abuser de la crédulité des internautes. Yes, we scam, pourrait-on dire. C'était inévitable : l'investiture de Barack Obama a attiré l'attention des médias mais aussi des pirates qui commencent à exploiter le filon. Ainsi, l'équipe Threat Intelligence de Symantec a relevé une nouvelle vague de spam aux messages malicieux. L'éditeur de solutions de sécurité IT a relevé un pourriel intitulé "Subject: You must look at this! Our new president has gone" ("Regarde cela, le président a démissionné"). Dans le corps du message, le hoax se poursuit : "There is no president in the USA anymore" ("Il n'y a plus de président aux Etats-Unis"). Il est proposé un lien hypertexte qui renvoie vers une page d'accueil ressemblant à celle du site officiel de la campagne présidentielle du ticket Obama-Biden. Subrepticement, ce site Web pirate cherche à exploiter les failles de votre navigateur afin d'installer des logiciels sur votre machine. Les fichiers qu'un utilisateur peut malencontreusement télécharger portent des noms divers comme usa.exe, obamanew.exe, pdf.exe, statement.exe, barackblog.exe ou barackspeech.exe. Symantec assure qu'il est en mesure de détecter ce logiciel malicieux. Mais encore faut-il que le poste de l'utilisateur soit correctement mis à jour en termes de protection anti-virus. En guise de désagrément si l'internaute ne fait pas attention, ce logiciel malicieux peut recueillir des informations sensibles depuis votre poste, transformer votre machine en PC zombie (qui devient un relais de spam à votre insu) ou installer une porte dérobée afin de prendre à distance le contrôle du poste. PandaLabs, le laboratoire de sécurité de l'éditeur éponyme, précise qu'il a recensé une quarantaine de sites Internet leurres qui diffusent les malwares en exploitant l'image de Barack Obama. "Les attaques semblent provenir de Chine car tous les domaines ont été acquis par une société chinoise déjà reperée dans le cas de précédentes attaques", précise l'éditeur de solutions de sécurité IT d'origine espagnol. Les alertes deviennent récurrentes à propos du nouveau président des Etats-Unis. Ainsi, en novembre dernier, Sophos avait repéré un courrier intitulé "Barak Obama sex scandal", invitant l'internaute à télécharger la pièce jointe "zelande-01.zip". Un cheval de Troie en fait. Yahoo France procède à son tour à des licenciements http://www.vnunet.fr/news/yahoo_france_procede_a_son_tour_a_des_licenciement-2029919 Dans le cadre d'un plan "monde" de restructuration du groupe, la branche française de Yahoo compte réduire son effectif de 20%. C'était une épée de Damoclès qui pendait sur l'équipe de Yahoo France : la mise en place d'un plan de réduction d'effectif, à la suite d'un programme plus vaste de restructuration du groupe Internet au niveau mondial qui a été dévoilée fin octobre (10% de l'effectif touché soit 1400 à 1500 personnes). Et l'arrivée d'un nouveau PDG en la personne de Carol Bartz ne changera pas la donne. Selon Les Echos, l'impact devient plus concret en France. Un plan de sauvetage de l'emploi a démarré. Il concernerait 20% du personnel, soit 52 collaborateurs sur un total de 251. Les deux sites géographiques français, Paris et Grenoble, seraient concernés. Toujours selon les éléments fournis par le quotidien économique, le comité d'entreprise de Yahoo France vient d'en être informé. L'ampleur exacte du plan sera connue d'ici mi-mars. Sachant que d'autres filiales européennes ont été plus ou moins impactées (Italie, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni). L'effectif de Yahoo France fond à vue d'œil pour une autre raison. Avec la cession de Kelkoo à un fonds d'investissement britannique survenue fin novembre 2008, 140 personnes ont déjà quitté la société. Gridipedia concentre les informations sur les grilles http://www.atelier.fr/informatique/10/21012009/gridipedia-concentre-information-sur-grid-37725-.html#xtor=EPR-233-[HTML]-20090121 Le consortrium BEinGRID propose aux entreprises un lien unique pour comprendre, valider les techniques et utiliser des outils de calcul distribué sur des grilles ou Grid. Le grid n'est pas qu'une lubie de journalistes et de scientifiques. C'est en tout cas ce que tente de prouver un service européen baptisé Gridipedia. Comme son nom de baptême l'indique, le site a pour vocation de rassembler une bonne partie des ressources sur le domaine des grilles de calcul. Le but est de convaincre les entreprises d'utiliser les différentes techniques. Les ressources en question sont bien évidemment tous les textes relatifs au calcul distribué. Les définitions, l'historique rentrent dans cette catégorie, ainsi que les articles relatifs à la spécialité. Validation des technologies Une fois que l'entreprise a compris les bases du grid, elle est aussi à même de voir que ce système correspond à leur politique en termes de propriété intellectuelle, en terme de partenaires. Elle aura aussi l'occasion de vérifier que d'autres sociétés issues de son secteur d'activité se sont déjà impliquées dans de tels systèmes de calcul informatique. Autre champ d'exploration, les services transversaux des utilisateurs qui ont profité des grilles. À ce jour, les exemples - case studies - affichées concernent aussi bien la Finance (BNP Paribas, AXA, etc.), l'industrie pharmaceutique (Cognigen ou Incyte Genomics). Un site légèrement participatif Mais aussi le design, la logistique et le commerce (eBay), les médias, le secteur de l'énergie (StatoilHydro) et bien évidemment, les acteurs de l'informatique. Une fois convaincu, le service informatique du potentiel utilisateur accède à de nombreux logiciels pour mettre en place sa grille : outils de virtualisation, d'ordonnancement des tâches, de sécurisation, etc. Enfin, parce qu'il faut bien suivre l'exemple de Wikipedia, il est aussi possible de contribuer au contenu du site. Le site est issu du travail de BEinGRID, un consortium européen qui rassemble des sociétés de service (Atos ou Logica CMG), mais aussi des fournisseurs informatiques (BT, TXT eSolutions), des écoles (Centrale) mais aussi des utilisateurs. Publicité dans la presse : Google jette l'éponge l'éponge http://www.silicon.fr/fr/news/2009/01/21/publicite_dans_la_presse___google_jette_l_eponge Le service 'Print Ads' met la clé sous la porte après deux ans d'existence Non, tout ce que touche Google ne se transforme pas en or. Il y a deux ans, fort de son carton dans la publicité en ligne, Google s'imaginait déjà roi de la publicité tout court. Le géant de Mountain View lançait alors 'Google Print Ads', une régie publicitaire destinée aux supports de la presse écrite afin de diversifier ses revenus qui dépendent à 99% de la publicité en ligne. Mais Internet n'est pas la presse. Et malgré ses efforts, et 800 clients tout de même, Google a décidé de jeter l'éponge. Le service "n'a pas eu l'impact que nous et nos partenaires voulions", a reconnu Spencer Spinnell, directeur de cette branche. Mais Google continuera à "regarder comment nous pouvons aider les journaux", a-t-il ajouté. Il faut également dire que le marché publicitaire dans la presse US est aujourd'hui sinistré, crise économique oblige. Dans le même temps, Google cherche aujourd'hui à réorganiser ses activités, preuve d'une certaine fébrilité en ces temps difficiles ? Le moteur a ainsi fermé Google Catalog Search, Dodgeball (outil de réseau social sur mobile) Jaiku (micro-blogging), et la fonction d'upload de vidéos sur Google Video. Autre mesure annoncée : la suppression de 100 postes de recruteurs et la limitation des embauches en 2009 (Google compte plus de 20.000 salariés dans le monde). Outre 'Print Ads', rappelons que Google a également lancé (en test) un système de distribution automatique d'annonces publicitaires pour les radios. Ce système est issu de la technologie Dmarc Broadcasting rachetée l'an dernier. Le géant aurait déjà convaincu une vingtaine d'annonceurs: Google diffusera leurs pubs dans quelque 730 stations du pays. Le cloud computing séduit aussi la communauté open source http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39386708,00.htm?xtor=EPR-101 Selon une étude réalisée par le cabinet Evans Data en novembre 2008 auprès de 360 développeurs open source, 40 % d'entre eux ont déclaré souhaiter porter leurs produits actuels ou à venir sur des plates-formes de cloud computing. Parmi ces convertis, 29 % songent utiliser Google App Engine et 15 % Amazon Web Services ; les offres d'IBM, Microsoft ou Salesforce.com ne générant qu'un intérêt feutré de la part des développeurs interrogés. Dans le domaine des bases de données, MySQL reste la solution privilégiée par les deux tiers des intéressés ; 52 % utilisent déjà Linux dans des environnements virtualisés. D'après John Evans, deux facteurs poussent à cette adoption rapide du cloud computing par les développeurs open source. D'abord les entreprises, leurs clientes, souhaitent rationaliser et réduire leurs dépenses informatiques et voient dans le cloud computing un bon moyen d'externaliser à faible coût. Ensuite, toujours du point de vue des entreprises, le cloud computing leur offre les moyens de vite s'adapter aux demandes de la clientèle ; les investissements matériels n'étant pas directement à leur charge mais à celle du fournisseur de services cloud, qui leur facture ensuite selon leur consommation. IBM va proposer du « push mail » entre Domino et l'iPhone http://www.01net.com/editorial/401668/ibm-va-proposer-du-push-mail-entre-domino-et-l-iphone/ Big Blue a acheté une licence ActiveSync de Microsoft. Ce protocole va lui permettre de synchroniser en temps réel son serveur de messagerie Lotus Domino avec l'iPhone, d'Apple. Depuis le mois d'octobre 2008, avec Lotus iNotes Ultralite, IBM proposait une version de son client de messagerie Lotus pour le fameux téléphone d'Apple. En réalité, il s'agissait surtout d'une version Web allégée de son application de messagerie électronique exploitant le navigateur Safari de l'iPhone. Même si celle-ci permettait de consulter ses données professionnelles hébergées sur un serveur Domino, comme ses e-mails, son calendrier et ses contacts, elle ne le permettait pas en temps réel, en mode « push », comme le fait le canadien RIM avec ses célèbres BlackBerry. Il s'agissait ni plus ni moins que d'une consultation d'un simple Webmail à partir de son iPhone. Pour ajouter cette fonction, très demandée par les utilisateurs Lotus, Big Blue vient d'annoncer qu'il a acquis une licence ActiveSync, auprès de Microsoft, éditeur d'Exchange et éternel rival d'IBM sur le marché de la messagerie d'entreprise. Rappelons qu'ActiveSync est une interface de communication propriétaire utilisée depuis toujours par Microsoft pour synchroniser Outlook/Exchange avec les PDA et les smartphones. Depuis 2006, pour concurrencer BlackBerry, celui-ci intègre la synchronisation en mode push (par le biais de la fonction Direct Push). Or, depuis mars 2008, l'iPhone est nativement compatible avec ActiveSync, ce qui lui permet de recevoir en temps réel la synchronisation PIM (Personal Information Management) avec un serveur Exchange. IBM va donc intégrer ce protocole à son serveur, ce qui permettra aux utilisateurs d'Apple, dont la messagerie d'entreprise repose sur un serveur IBM Domino, de bénéficier des mêmes capacités de synchronisation. IBM a également annoncé qu'il allait intégrer ActiveSync avec Lotus Traveler. Ce dernier est un client de messagerie pour les téléphones de type Nokia S60 et pour les smartphones dotés de Windows Mobile 5 et 6, permettant de recevoir ses e-mails, son calendrier et son agenda depuis un serveur Domino. Obama pourra garder son BlackBerry http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/obama-pourra-garder-son-blackberry_735332.html Le nouveau président américain peut être soulagé, lui qui voulait continuer d'envoyer des e-mails à ses proches pendant son mandat. La liste de ses contacts devra toutefois être restreinte. Le président américain Barack Obama, qui craignait de devoir après son investiture renoncer à son BlackBerry pour des raisons de sécurité et par crainte de piratage, pourra finalement le conserver. "Le président a un BlackBerry en vertu d'un compromis qui lui permet de rester en contact avec des proches collaborateurs et un petit groupe d'amis personnels, tout en en faisant un usage limité", a déclaré jeudi Robert Gibbs, porte-parole de la Maison blanche. Obama, qui a été investi président mardi, passe pour un fervent utilisateur du combiné multimédia qu'est le BlackBerry, et il a résisté aux pressions de ses collaborateurs qui lui demandaient d'y renoncer. Ni George W. Bush, ni Bill Clinton n'ont eu recours aux e-mails durant leurs mandats. Obama, lui, estime que continuer d'envoyer des messages électroniques est une façon d'échapper aux pièges du pouvoir et de rester au contact des gens.