revue de presse du 12 decembre 2011

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revue de presse du 12 decembre 2011
REVUE DE PRESSE DU SAMEDI 10 AU LUNDI 12 DECEMBRE 2011
PARTI DE GAUCHE
Samedi 10 décembre
Le Parisien
Val-d'Oise, samedi 10 décembre 2011, p. 95_E_4
Pierrelaye
Le Front de gauche veut inciter à s'inscrire sur les listes électorales
Le Front de gauche, alliance composée notamment du Parti de gauche et du PCF, a décidé de
s'attaquer à l'abstention. Pour inciter les gens à s'inscrire - avant le 31 décembre - sur les listes
électorales, et ainsi pouvoir voter en 2012, où plusieurs échéances sont prévues, ils font campagne
avec leur « roue citoyenne » pour démontrer les enjeux du vote, en matière d'éducation, de justice...
Entamée jeudi à l'Epine-Guyon, à Franconville, la tournée des militants se poursuit ce matin, de 10
heures à 12 heures, au centre-ville de Pierrelaye. Lundi, ils seront également dans le quartier des
Chênes, à Ermont.
Le Progrès (Lyon)
La Loire et sa région - Politique - Economie, samedi 10 décembre 2011, p. La Loire et sa région15
Politique Politique départementale
On vous dit tout
Clémentine Autain au débat du Front de gauche
Le Front de gauche de la Loire organise aujourd'hui sa première grande réunion dans le cadre de la
campagne présidentielle, à l'université de Saint-Etienne, à partir de 14 h 30.
Sur le thème « la crise financière - la démocratie », participeront à ce débat : Clémentine Autain
(FASE), Francis Wurtz (PCF), Elisa Martin, (Parti de gauche), Danielle Obondo (Convergences et
alternative) et Jacques Rigaudiat (économiste).
La République des Pyrénées (site web)
Samedi 10 décembre 2011
Le Front de gauche mènera deux campagnes à la fois
Politique Le Front de gauche est en ordre de bataille.
Le Front de gauche a choisi ses candidats - trois femmes, trois hommes - pour les prochaines
législatives. Et c'est à partir de chaque circonscription que sera menée la campagne présidentielle.
Ce dispositif a été dévoilé hier par Olivier Dartigolles, secrétaire départemental du Parti communiste
et animateur du Front de gauche.
Le conseiller municipal palois sera candidat dans la première circonscription. « J'aurai un seul
adversaire, la droite, et une concurrente, Martine Lignières-Cassou ». Le candidat plaidera pour « le
renouvellement des idées à gauche » et le renouvellement... « des personnes ». L'élu palois
enfoncera le clou du non-cumul des mandats.
Deux autres communistes seront en lice : Robert Bareille, adjoint au maire d'Oloron, sera face à Jean
Lassalle. Il fera notamment campagne pour l'aménagement de la RN 134. « Pour nous il n'y a qu'une
seule Pau-Oloron : celle qui existe déjà ». Claudine Bonhomme, agricultrice retraitée à Vialer, sera
dans la troisième (David Habib). Face à François Bayrou, il s'agira de Daniel Labouret, membre du
Front de gauche qui vit à Aressy. « La gauche a davantage besoin de regarder du côté du Front de
gauche que du côté du MoDem », insiste Olivier Dartigolles. Le mouvement s'appuiera sur les «
assemblées de citoyens ». Face aux critiques des militants locaux de la gauche alternative (lire cicontre), Olivier Dartigolles explique qu'il n'y a pas eu d'accord au niveau national. l
François Bayrou « l'hyper-liberal »
Jean-Luc Mélenchon et ses amis du Front de gauche ont plongé dans les déclarations et les écrits de
François Bayrou. Ils en ont fait une plaquette d'une vingtaine de pages intitulée « Bayrou tout un
programme ». « C'est un hyper-libéral. Son plan de rigueur représente cinq fois les deux plans Fillon.
Ce serait une véritable saignée. »
Le Populaire du Centre, Le journal du centre, le Berry républicain, la montagne
Limoges; Creuse; Haute Vienne
Sports Cher, PARIS, samedi 10 décembre 2011, p. Pop-Limoges-54
Commentaires.
Commentaires. Le candidat du Front de Gauche à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, a décrit, hier,
François Bayrou, à la suite de son passage à l'émission Des paroles et des actes de la veille sur France
2, comme un « réactionnaire parfumé », plongé dans une « eurobéatitude libérale permanente ».
Ouest-France
Fougères
Dupli Vitré en bref, samedi 10 décembre 2011
Le philosophe Pena-Ruiz au lycée Bertrand-d'Argentré
Philosophe, essayiste, professeur, Henri Pena-Ruiz rencontrera lundi après-midi les lycéens de
Bertrand-d'Argentré avant d'animer une conférence à l'auditorium du centre culturel JacquesDuhamel. Au lycée, Henri Pena-Ruiz animera une conférence sur « République et laïcité » destinée
aux élèves des classes terminales L et ES.
Le soir, le philosophe animera une conférence ouverte cette à un public plus large, ayant pour
thème : « Pour une refondation laïque de la République: des principes au programme ». Il dédicacera
son dernier livre : Qu'est ce que la solidarité, le coeur qui pense (Éditions Abeille et Castor, 2011;16
€).
Henri Pena-Ruiz est professeur de chaire supérieure en khâgne classique au lycée Fénelon, maître de
conférence à l'Institut d'études politiques de Paris. Il a été membre de la commission Stasi sur la
laïcité dans la République. Il est également militant du Parti de Gauche.
Conférence d'Henri Pena-Ruiz, lundi, 20 h 30, à l'auditorium du centre culturel Jacques-Duhamel, à
Vitré. Entrée libre et gratuite.
Paris-Normandie
Evreux Louviers Bernay Pont-Audemer
Bernay, samedi 10 décembre 2011, p. Evreux Louviers Bernay Pont-Audemer_19
Debat. Des élus locaux de gauche et leurs partisans ont cherché ensemble des solutions aux
problèmes de la France.
Des idées pour l'avenir
Comme tous les ans, à l'approche de Noël, les représentants locaux des partis politiques de gauche
(PCF et Gauche unitaire) ont invité, à la salle des fêtes de Serquigny, les citoyens qui partagent leurs
convictions à un débat d'idées sur le thème « Dès 2012, construire une autre politique dans notre
pays, c'est possible avec Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle
».
L'objectif de cette rencontre, qui prenait place dans le cadre de la traditionnelle kermesse aux
étrennes, était d'élaborer une stratégie politique à quelques mois des présidentielles de 2012.
Trouver des solutions aux problèmes actuels
Après avoir dressé un tableau désolant de la situation actuelle de la France et dénoncé l'incapacité
du gouvernement à gérer la crise, Yannick Lucas, secrétaire de la section du PCF Risle Charentonne, a
invité, pour le reste de la matinée, l'assistance à participer au brainstorming.
« L'avis de tous compte pour créer une France neuve, respectueuse de l'environnement et du bienêtre social de ses habitants. Nous avons besoin, pour avancer, des bonnes idées de chacun,
généralement inspirées par l'expérience personnelle », a lancé Yannick Lucas, pour que des mains se
lèvent.
Malgré la gravité des problèmes soulevés, l'ambiance est restée conviviale, le buffet campagnard
partagé vers 12 h 30 et les idées cadeaux pour Noël introduisant une ambiance festive.
Les responsables politiques locaux débattent de la stratégie à adopter
Le Monde.fr
Samedi 10 décembre 2011
Un accord qui "ne répond pas à l'urgence" selon le Parti socialiste
La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a dit vendredi 9 décembre, "regretter", au
nom du PS, "que le dernier 'sommet de la dernière chance' en date ait échoué, comme les
précédents, à prendre les décisions nécessaires pour engager la sortie de crise".
Dans un communiqué, la maire de Lille estime que "l'accord qui a été conclu ne répond pas à
l'urgence, installe l'austérité, renonce à lutter efficacement contre la spéculation et constitue un
recul démocratique."
"Le duo Merkel-Sarkozy entraîne l'Europe dans l'austérité généralisée par un durcissement des
règles de rigueur budgétaire et le refus des mesures qui pourraient remettre l'économie de l'Union
européenne sur la voie de la croissance", regrette également Mme Aubry.
"UNE EUROPE AUSTÉRITAIRE"
Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche à la présidentielle, a dénoncé une Europe
"austéritaire" et a estimé que les dirigeants européens "sont en train de préparer une situation où
les peuples vont haïr l'Europe". Il a pointé le fait que l'accord modifie, en cas de procédure
d'urgence, le processus de décision européen. Le versement des aides du Mécanisme européen de
stabilité (MES), appelé en 2012 à prendre la suite du Fonds européen de stabilité financière, ne
devraient en effet plus être activées à l'unanimité des pays mais à une majorité qualifiée.
<< Lire : Jean-Luc Mélenchon dénonce une Europe "austéritaire"
Dans un communiqué, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a pour sa part vu dans cet accord
"une véritable déclaration de guerre sociale à l'égard des peuples et de salariés".
"C'est l'intégration européenne au service des spéculateurs. Le secteur privé est explicitement
exonéré de toute contribution concernant les dettes souveraines. Ainsi, les conséquences de cet
accord sont très claires : ce sont les dépenses publiques, les services publics, les salariés, la
population qui va être saignée pour renflouer le système capitaliste qui prend l'eau de toute part",
estime le parti, représenté par Philippe Poutou à la présidentielle.
Jean-Pierre Chevènement, candidat MRC à la présidentielle, a de son côté estimé sur son blog que le
projet de convention " ne répond pas à l'urgence, c'est-à-dire à la crise de la monnaie unique [...] Ce
projet de convention intergouvernementale signifie l'austérité à perpétuité".
Le Télégramme (Bretagne)
Morbihan , samedi 10 décembre 2011, p. PTY5
Pontivy : Locminé
Front de gauche. Création d'un comité de soutien
Morbihan : Pontivy : Locminé
Les acteurs locaux des différents partis de gauche étaient réunis, jeudi soir, pour la création d'un
comité de soutien, pour la prochaine élection présidentielle. À l'initiative du PCF, du Parti de gauche,
de la Fase et de Gauche Unitaire, «ce comité pour les cantons de Locminé et Saint-Jean-Brévelay se
veut fédérateur et créateur de dialogue». Ils sont sept à ce départ : Christian Alliot, PCF, Naizin;
Antoinette Eveno, PCF, Bignan; Hervé Gillet, PCF, Plumelin; Catherine Bottin, Fase, Saint-JeanBrévelay, Pierre-Yves Robin, Gauche unitaire, Naizin; Erwan Rayon, Parti de gauche, Locminé et
Mahomoud Daher-Omar, PCF, Locminé. «Nous souhaitons se faire développer un mouvement
populaire qui s'oppose aux tentatives de coups d'état financier, comme ceux qu'ont vécu les Grecs
ou les Italiens, par exemple», annoncent-ils, «développer aussi des résistances à cette politique
mortifère et de dette». Il va aussi sans dire que l'objectif est «d'obtenir des scores significatifs aux
élections». Le deuxième but de ce comité étant aussi «de provoquer uneassemblée, un débat, qui
devrait avoir lieu en janvier», explique Christian Alliot, «comme cela a été fait lors des élections
cantonales et européennes».
Le Monde.fr
Samedi 10 décembre 2011
Sondage : Hollande toujours largement en tête
François Hollande devance de 10,5 points (35 % contre 24,5 %) Nicolas Sarkozy dans les intentions de
vote au premier tour de la présidentielle, selon un sondage de BVA pour Le Parisien/Aujourd'hui en
France. Marine Le Pen, la candidate du Front national, enregistre un léger tassement (-1 point), à
17 %, à l'inverse de François Bayrou (MoDem), qui progresse de 2 points pour atteindre 9 %. Au
second tour, François Hollande obtiendrait 59 % (+1) contre 41 % (-1) à M. Sarkozy.
Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) gagne lui aussi 2 points, à 7 % des intentions de vote. A
l'inverse, Eva Joly (EELV), créditée de 3 %, recule de 1 point. Jean-Pierre Chevènement (MRC),
Corinne Lepage (CAP 21), Dominique de Villepin (UMP) et Christine Boutin (Parti chrétien-démocrate)
sont à 1 %, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) à 0,5 %. Recueilleraient moins de 0,5 %
Hervé Morin (Nouveau Centre), Frédéric Nihous (Chasse, pêche, nature et traditions), Nathalie
Arthaud (Lutte ouvrière) et Philippe Poutou (NPA).
Le total des intentions de vote s'établit à 46 % pour la gauche, à 44 % pour la droite (FN compris) et
à 10 % pour les candidats du centre.
Enquête réalisée par téléphone les 2 et 3 décembre suivant la méthode des quotas, auprès d'un
échantillon de 985 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les
intentions de vote sont établies auprès de 798 personnes inscrites sur les listes électorales.
Ouest-France
La Roche - Littoral
La Chaize-le-Vicomte, samedi 10 décembre 2011
[Rencontre avec le Front de Gauche...]
Rencontre avec le Front de Gauche
Samedi 10 décembre, 10 h, près de la place Saint-Jean et la Poste, rue des Frères-Payraudeau. Le
Front de Gauche organise un point de rencontre et signature de pétition contre la vie chère.
Programme : l'Humain d'abord, porté par leurs candidats, Jean-Luc Mélenchon, à l'élection
présidentielle, et les candidats aux élections législatives de 2012.
Marianne, no. 764
Il faut le savoir, samedi 10 décembre 2011, p. 33
Sondage Hue-buesque !
Gérald Andrieu
Un soutien de Robert Hue a peu goûté de voir l'ex-secrétaire général du PCF moqué par Jean-Luc
Mélenchon dans Marianne (no 763). «Sa voix ne compte pas», expliquait «Méluche». Pour prouver
le contraire, ce fidèle de Hue nous a indiqué l'existence d'un sondage LH2 réalisé fin novembre qui
compare sa popularité à celle de Mélenchon ou encore de Chevènement. Hue serait ainsi apprécié
par 54 % des sympathisants de gauche interrogés, contre 51 % pour Mélenchon. Cette enquête ayant
été réalisée à la demande du MUP, le minimouvement créé par Hue, est-ce à dire que celui-ci,
soutien d'Hollande lors de la primaire et partisan d'un candidat unique de la gauche, aurait songé à
se présenter ?
Marianne, no. 764
Le journal des lecteurs, samedi 10 décembre 2011, p. 65
La gauche, oui, mais toute la gauche
N'oublions pas que Jean-Luc Mélenchon fut l'un des premiers à dénoncer les dégâts du
néolibéralisme fou...
Il est étonnant que Jean-Luc Mélenchon soit écarté des débats de la gauche concernant notamment
l'énergie, l'économie et la politique extérieure. Il fut l'un des premiers à dénoncer les abus et les
absurdités dévastatrices du néolibéralisme.
Les socialistes se disent de gauche mais continuent la politique de la réaction. Ils privilégient la
défense du capital en général au lieu de lutter contre les causes réelles de la crise et contre les
injustices qui frappent les plus faibles.
Lors de la création de son parti, Mélenchon a annoncé la couleur, en désignant les vrais
responsables du marasme économique. Il a désigné du doigt le manège de la famille Le Pen qui
reprend les thèmes défendus par la véritable gauche dont Mélenchon est le porte-parole.
Heureusement, beaucoup d'anciens se souviennent du passé politique peu glorieux de Le Pen.
Si le FN fait un bon score, Marine Le Pen pourra remercier le Parti socialiste qui n'a jamais réagi à ce
phénomène, car trop occupé à régler ses problèmes internes. La démocratie est en danger. Françoise
Bouillon
Le Monde.fr
Samedi 10 décembre 2011
Pour Mélenchon, Bayrou, c'est "le FMI à domicile"
C'était la leçon du professeur Mélenchon. Au lendemain de l'annonce de la candidature de François
Bayrou à la présidentielle, mercredi 7 décembre, le candidat du Front de gauche (Parti communiste,
Parti de gauche et Gauche unitaire) a convié les médias à l'Assemblée nationale pour une étonnante
conférence de presse. L'objet : faire une explication de texte du programme économique du
candidat du MoDem, qualifié de "politicien roublard".
Ce travail s'impose d'autant plus, pour M. Mélenchon, qu'Eva Joly, "dans un moment de tendresse
assez incompréhensible, lui décerne des récompenses par anticipation" et "que François Hollande
laisse entendre qu'il pourrait l'avoir dans son gouvernement". Voilà donc "deux candidats de gauche"
qui "lui fournissent une onction qu'il n'avait pas demandé" et qui font "allégeance au club des
austères".
L'ancien socialiste s'est également fait un plaisir de souligner qu'en 2007, alors au PS, il avait été
chargé de rédiger un argumentaire contre M. Bayrou, "mais à peine la brochure était-elle partie
dans les fédérations que la candidate, changeant d'avis, s'est mise en tête de le rallier !"
Arguments Groupe Senateurs Special Compilation
"UN JEU EXTRÊMEMENT DANGEREUX"
Premièrement, le candidat de la gauche radicale a jugé que M. Bayrou "se trompe radicalement sur
le diagnostic" de la crise de la dette. "Pour lui, la racine du problème n'est pas dans la forme
financiarisée du capitalisme transnational, elle est dans la politique publique", analyse M.
Mélenchon.
Comme il l'avait expliqué au Monde fin octobre, M. Bayrou propose de baisser un certain nombre de
dépenses publiques. "Une vingtaine de milliards doivent être économisés au niveau de l'Etat, une
dizaine dans les collectivités locales et une vingtaine dans la Sécurité sociale", expliquait le président
du MoDem.
Pour le candidat du Front de gauche, c'est "un jeu extrêmement dangereux", et M. Bayrou "se garde
bien de dire combien ça fait en moins d'instituteurs, de policiers". "A maints égards, M. Bayrou est
plus à droite que M. Sarkozy en matière de programmation budgétaire", estime M. Mélenchon.
"ACHETER UNE ASSURANCE ANTI-BAYROU"
Deuxièmement, le candidat du MoDem fait une "erreur de médication" en prônant la règle d'or, tout
en proposant d'augmenter de 2 points la TVA, "une ponction gigantesque dont [M. Bayrou] prétend
qu'elle est indolore", alors que cette taxe est, pour le député européen,"l'impôt le plus cruel et le
plus confiscatoire". Pour M. Mélenchon, qui propose de taxer les revenus du capital comme ceux du
travail, la solution à la crise de la dette ne passe pas par une politique d'austérité, mais par une
politique de relance de l'activité.
Conclusion : "Les remèdes du bon docteur Bayrou"sont ceux "du FMI à domicile". "Si M. Bayrou rate
l'élection présidentielle, il pourra toujours postuler à la succession de Madame Lagarde" à la tête du
FMI, a-t-il ironisé.Pour M. Mélenchon, voter Front de gauche, c'est donc proposer aux électeurs
"d'acheter une assurance anti-Bayrou".
Comme il l'a fait - pour l'instant en vain - avec François Hollande, le candidat de la gauche radicale a
proposé à son "adversaire" du centre d'en débattre . Et pour ceux qui n'auraient pas bien suivi,
l'argumentaire rédigé en 2007, enrichi de nouvelles considérations, a été distribué à la presse.
LEMONDE.FR Raphaëlle Besse Desmoulières
Le Monde.fr
Samedi 10 décembre 2011
Jean-Luc Mélenchon dénonce une Europe "austéritaire"
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé, vendredi 8 décembre, après le sommet européen de Bruxelles, une
Europe "austéritaire".
Le candidat du Front de gauche (Parti communiste, Parti de gauche et Gauche unitaire), a jugé que
l'accord auquel sont parvenus dans la nuit de jeudi à vendredi 26 pays européens conduit à une
Europe "opaque, autoritaire et inégalitaire". "Une idée est en train de mourir, celle de l'Europe !" a
déploré l'eurodéputé.
M. Mélenchon a également pointé le fait que l'accord modifie, en cas de procédure d'urgence, le
processus de décision européen. Le versement des aides du Mécanisme européen de stabilité (MES),
appelé en 2012 à prendre la suite du Fonds européen de stabilité financière, ne devraient en effet
plus être activées à l'unanimité des pays mais à une majorité qualifiée.
"LES PEUPLES VONT HAÏR L'EUROPE"
Une décision prise pour éviter qu'un petit pays puisse empêcher le sauvetage d'un autre, comme
faillit le faire la Slovaquie vis-à-vis de la Grèce. M. Mélenchon ne voit pas la situation ainsi et
dénonce ce qui conduit selon lui de facto à "un droit de veto pour les trois plus gros contributeurs du
MES, la France, l'Allemagne et l'Italie". "C'est inacceptable, s'insurge l'ancien socialiste. C'est un
véritable renversement dans l'histoire de la construction européenne !"
Pour M. Mélenchon, les dirigeants européens "sont en train de préparer une situation où les peuples
vont haïr l'Europe". C'est pourquoi il demande un référendum pour ratifier cet accord. "Les Français
vont abdiquer leur souveraineté budgétaire, c'est une décision suffisamment grave pour qu'ils soient
consultés", s'indigne-t-il.
Une telle procédure permettrait selon lui de "donner du temps pour faire une éducation populaire".
Pour M. Mélenchon, "la clé de la solution" réside dans la possibilité pour la Banque centrale
européenne de prêter directement aux Etats.
LEMONDE.FR Raphaëlle Besse Desmoulières
Dimanche 11 décembre
Midi Libre
GARD_RHOD
Dimanche 11 décembre 2011
Politique
MISTRAL GAGNANTLe Front de gauche à RemoulinsDepuis déjà quelques semaines, le Front de
gauche bat la campagne avant les élections législatives de juin 2012. Il propose un nouveau débat
sur le thème 'Austérité, on se résigne ou on agit ?' pendant l'assemblée citoyenne du mercredi 14
décembre, à 20 h 30, à la salle du conseil de la mairie de Remoulins.Cette rencontre aura lieu en
présence de René Revol, économiste, dirigeant national du parti de gauche et, Charles Menard,
candidat aux législatives sur la troisième circonscription du Gard.
AFP, Le point.fr, Sud Ouest (site web)
Dimanche 11 décembre 2011
Sondage : François Bayrou se rapproche de Marine Le Pen en termes d'intention de vote
Bayrou grimpe dans les sondages. François Hollande reste en tête sur les intentions de vote au
premier tour. Et l'emporterait sur Nicolas Sarkozy au second
François Bayrou et son épouse Babeth, lors de son meeting, samedi à Pau
François Bayrou est crédité de 13% des intentions de vote (+ 6 points) au 1er tour de la présidentielle,
dans un sondage LH2 pour Yahoo! publié dimanche qui le place en 4e position derrière François
Hollande, Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen.
Au premier tour, par rapport à la dernière enquête de l'institut (18-19 novembre), François Hollande
gagnerait 1,5 point à 31,5%, Nicolas Sarkozy en perdrait 3, à 26%, Marine Le Pen reculerait de 1,5
point à 13,5%, juste devant le président du MoDem.
Selon l'institut, Jean-Luc Mélenchon recueillerait 6,5% des voix (-0,5), Eva Joly 4,5% (-1,5).
Dominique de Villepin, Hervé Morin, Christine Boutin, Nicolas Dupont-Aignan sont crédités chacun
de 1% des voix et Jean-Pierre Chevènement de 0,5%. Corinne Lepage et les candidats d'extrême
gauche Nathalie Arthaud et Philippe Poutou sont donnés à moins de 0,5%.
Au second tour, François Hollande battrait nettement Nicolas Sarkozy avec 57% des intentions de
vote (-1) contre 43% (+1).
"La poussée de François Bayrou s'explique par un effet conjoncturel lié à sa forte médiatisation ces
derniers jours: discours de candidature mercredi, intervention télévisée jeudi, sans compter qu'il se
trouve courtisé depuis des semaines par la gauche comme par la droite", commente LH2.
Enquête réalisée par téléphone les 9 et 10 décembre auprès d'un échantillon représentatif de la
population française de 18 ans et plus et constitué de 953 personnes (Méthode des quotas).
Les intentions de vote reposent sur la base des personnes inscrites sur les listes électorales,
certaines d'aller voter et ayant exprimé une intention de vote. 19% des personnes interrogées n'ont
pas émis d'intention de vote pour le 1er tour, ce pourcentage étant de 24% pour le second tour.
AFP, Le figaro.fr, Le Point.fr
Société, dimanche 11 décembre 2011
"Golgota Picnic" : manifestations à Paris de catholiques traditionalistes
Source AFP
La pièce de théâtre de Rodrigo Garcia est jugée "provocante" et blasphématoire par ces
ultracatholiques.
Catholiques traditionalistes mobilisés contre la pièce de théâtre Golgota Picnic et défenseurs de la
"liberté de création" opposés à ce qu'ils appellent "l'ordre moral" ont manifesté dimanche à Paris
dans deux marches distinctes. Quelque 2 000 catholiques traditionalistes selon la police, 3 000 à 4
000 selon les organisateurs, ont marché de la place de l'Alma (8e arrondissement) au théâtre du
Rond-Point où se joue la pièce de l'Argentin Rodrigo Garcia. Dans le même temps, environ 250
personnes, selon un journaliste de l'AFP, protestaient contre "l'ordre moral" défendu par l'Institut
Civitas mobilisé contre cette pièce de théâtre. Elles ont défilé de la place Saint-Michel (5e
arrondissement) à Jussieu, à l'appel d'une vingtaine d'organisations dont le Parti de gauche, le
Parti communiste, le NPA et le syndicat Sud.
Les catholiques traditionalistes, venus de partout en France et des pays voisins, ont dénoncé la
"christianophobie" et affirmé leur foi en Jésus-Christ, blasphémé à leurs yeux par la pièce. Une
banderole placée en tête de cortège proclamait : "La France est chrétienne et doit le rester".
"Christianophobie, ça suffit" ou "Christ blasphémé, chrétiens indignés", ont-ils aussi scandé. "Ce
spectacle est une injure au Christ. Les scènes et les dialogues sont viscéralement antichrétiens,
sordides, pervers et humiliants, les Évangiles y sont présentés de façon ordurière", a lancé Alain
Escada, secrétaire général de l'Institut Civitas, organisateur depuis plusieurs mois de manifestations
"contre les spectacles blasphématoires". "On ne peut supporter de le voir insulté, humilié, souillé,
recrucifié", s'est-il indigné.
De leur côté, les opposants à "l'ordre moral" se sont dispersés dans le calme vers 16 h 30 après
avoir marché derrière une banderole rouge où l'on pouvait lire : "Nos libertés contre leur ordre
moral". Ils ont aussi scandé : "Pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers",
"Non à la censure, tous pour la culture", ou encore "Ni Dieu, ni maître, ni ordre moral". "Il est hors
de question que la liberté de création soit restreinte ou censurée au nom d'une vérité révélée", a
déclaré Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gauche et conseiller de Paris, en s'élevant
contre le fait que "Civitas veuille réhabiliter le délit de blasphème".
Nord Éclair
Roubaix
Dimanche 11 décembre 2011, p. ROUBAIX_15
VIE POLITIQUE Hello, c'est L.O. !...
Pour les militants de Lutte ouvrière, la campagne de Nathalie Arthaud est bien lancée. Hier, ils
étaient à l'Eurotéléport. De retour du congrès national, Françoise Delbarre et Pierre Langlet
annoncent aussi des candidatures aux législatives. Les marchés, les portes des entreprises, par
n'importe quel temps, les militants de Lutte ouvrière comptent bien marquer leur territoire populaire
au cours des mois qui viennent. Qu'importe s'il manque encore à Nathalie Arthaud quelques
signatures pour entrer en compétition. La course est déjà lancée. « Les signatures on ne se fait pas
de bile on les aura ! L.O. est présente à la présidentielle depuis 2004. On sait que même s'ils ne sont
pas cartés chez nous, nombre de "petits" maires tiennent à ce qu'on soit présent. Notamment ceux
des communes rurales qui se sentent de plus en plus mal défendues par les partis de gouvernement
», indiquent Françoise Delbarre et Pierre Lenglet qui animent la section de Roubaix-Wattrelos tout
en laissant entendre que LO compte également mettre son grain de sel aux élections législatives.
L'interdiction des licenciements, la répartition du travail entre tous, l'instauration d'une échelle
mobile des salaires et des pensions, le contrôle de l'économie par les travailleurs seront les
leitmotivs de cette campagne. « Ce sont des idées communistes », insiste Pierre Lenglet, des idées
que, selon lui, en dépit des coups de menton de Jean-Luc Melenchon, le Front de gauche aurait
laissé partir en déshérence. « Quand l'euro est en difficultés les dirigeants européens sont
capables de se réunir jusqu'à 5 h du matin », notent Mme Delbarre et M. Lenglet « mais pas de
sommet européen quand il s'agit de faire régresser le chômage. Les gouvernements sont à la botte
des marchés financiers. À la différence des autres appareils qui visent avant tout des postes, nous ne
sommes pas un parti de gouvernement. Ce ne sont pas les urnes qui infléchissent une politique mais
la lutte. »
AFP Infos Françaises
Dimanche 11 décembre 2011 - 08:44:50 GMT
La crise s'invite à l'élection présidentielle sur fond de lassitude des Français
PARIS, 11 déc 2011 (AFP) - - Si Nicolas Sarkozy ne s'est pas encore déclaré candidat, la campagne
présidentielle a bel et bien démarré et le président fait feu de tout bois pour tenter de combler son
retard sur François Hollande, voyant dans la crise de la zone euro un possible atout dans sa manche.
Rarement l'issue d'une élection présidentielle (22 avril et 6 mai) aura été aussi imprévisible: le
pessimisme et même la démoralisation des Français, attestés par toutes les enquêtes, et
qu'accentuent une crise financière et économique sans précédent, peuvent produire "un jeu de
massacre" du type 21 avril 2002, selon le directeur du Centre d'études de la vie politique (Cevipof),
Pascal Perrineau.
Pour le moment, François Hollande, mis sur orbite en octobre par sa nette victoire lors d'une
primaire plébiscitée par l'électorat de gauche (près de 3 millions de votants), fait la course en tête
(entre 30 et 35% d'intentions de vote), espérant clore la série avec trois échecs consécutifs de la
gauche à l'élection-reine de la Ve République.
Nicolas Sarkozy, dont l'entrée en lice ne fait pas de doute pour son camp, oscille entre 24 et 28%
dans les derniers sondages, soit deux à trois points de plus qu'en septembre.
Marine Le Pen est en embuscade (entre 16 et 19%), guettant l'ouverture pour accéder à la finale. Un
candidat du Front national n'a jamais été aussi haut dans les sondages en début de campagne.
Derrière, le centriste François Bayrou est crédité de 6 à 9%, Jean-Luc Mélenchon, pour la gauche de
la gauche, de 7% environ, l'écologiste Eva Joly de 3 à 6%.
Mais l'élection est encore loin. "Six mois, c'est une éternité" pour une campagne électorale,
soulignait en novembre Pierre Moscovici, directeur de campagne de M. Hollande. Aujourd'hui, 40%
au moins des personnes interrogées déclarent pouvoir changer d'avis en ce qui concerne leur
intention de vote au 1er tour.
Tous les instituts de sondage donnent M. Sarkozy nettement battu au second tour (40% contre 60%,
46% contre 54% au mieux).
Le président sortant est confronté à un rejet - 2 Français sur 3 (67%) ne souhaitent pas sa réélection
(sondage Viavoice fin novembre) - et demeure très impopulaire, dans les mêmes proportions, même
si sa cote s'est un peu redressée.
A ce jour, M. Sarkozy n'a pas de réserves de voix suffisantes, tant dans l'électorat centriste (dont une
majorité lui préfère M. Hollande) que dans celui du FN, pour rassembler une majorité au 2e tour.
Comment les séduire sans faire le grand écart, tel est son défi.
François Hollande, lui, devra résister à l'entreprise de démolition, déjà engagée par l'UMP sur le
thème de sa supposée "indécision" et qui ne fera que redoubler une fois le président en campagne,
peut-être en février seulement. Il lui faudra aussi le soutien sans réserve de sa famille, partagée
entre deux chefs, lui et Martine Aubry, numéro un du PS.
Une défiance envers les partis de gouvernement peut aussi s'exercer. Pour 86% des Français, "les
choses ont tendance à aller plus mal". Pas sûr que la gauche en profite: 58% pensent que la gauche
ne ferait pas mieux (Ifop, début décembre). D'ailleurs, 47% souhaitent ni la victoire de François
Hollande ni celle de Nicolas Sarkozy (sondage BVA).
Une étude d'OpinionWay pour le Cevipof a mis en exergue le sentiment de 83% des Français que
"les responsables politiques ne s'occupent pas d'eux". Lassitude, méfiance, morosité caractérisent
l'humeur du pays, d'après cette enquête.
Des traits propices à une forte abstention ou/et une percée de candidats protestataires, comme
Mme Le Pen.
C'est dans les milieux populaires (ouvriers, employés) que le décrochage est consommé, depuis la
fin 2010 ("Le point de rupture - enquête sur les ressorts du vote FN en milieux populaires", Alain
Mergier et Jérôme Fourquet).
Pour cet électorat, en partie séduit par Nicolas Sarkozy en 2007, "la notion de sortie de crise n'a plus
vraiment de sens" et le pouvoir apparaît "confisqué" par "l'oligarchie financière".
"La peur est revenue", celle "pour la France de perdre la maîtrise de son destin", affirmait lui-même
Nicolas Sarkozy dans son discours de Toulon, le 1er décembre.
Par son activisme sur la scène européenne et internationale, "l'hyper-président" entend conjurer
cette crainte. Selon Alain Juppé, il est celui "qui, dans les turbulences de la crise a la bonne intuition,
fixe le bon cap, tient bien la barre".
AFP, Le Figaro.fr
Fil Info, dimanche 11 décembre 2011 - 16:45
Durban: le Front de gauche s'inquiète
AFP
Le Front de gauche s'est alarmé de ce que l'accord sur le climat conclu aujourd'hui à Durban
consacre "le statu quo" alors que "pendant ce temps, la planète continue de se réchauffer,
inexorablement". "Malgré les 36 heures supplémentaires accordées aux grands de ce monde, le
résultat est toujours le statu quo. Et pendant ce temps, la planète continue de se réchauffer,
inexorablement", déclare dans un communiqué l'équipe du Front de gauche constituée autour du
candidat Jean-Luc Mélenchon.
Le Front de gauche regrette que l'accord soit intervenu "sans contrainte juridique, et sans nouveaux
engagements chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre".
"Aux dernières nouvelles, le monde continue de s'acheminer vers une hausse de la température
globale de plus de 3 degrés C. Pour le Front de gauche, les responsables de cette catastrophe
annoncée devront en être rendus pénalement comptables devant un futur Tribunal de justice
climatique", déclare le communiqué, signé par Corinne Morel-Darleux, conseillère régionale RhôneAlpes. "Agissons, dès 2012, pour que la France montre l'exemple", conclut le texte.
Les représentants de quelque 190 pays ont adopté dimanche une feuille de route vers un accord
pour tous les pays de la planète en 2015 sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, lors
de la conférence climat de Durban (Afrique du Sud).
AFP Infos Mondiales
Dimanche 11 décembre 2011 - 21:27:22 GMT
Les candidats déclarés ou probables à l'élection présidentielle
PARIS, 11 déc 2011 (AFP) - - Les principaux candidats déclarés ou probables à la présidentielle de
2012 en France, après l'annonce dimanche soir de la candidature de Dominique de Villepin.
DANS LA MAJORITE PRESIDENTIELLE
A l'UMP (parti au pouvoir) :
Nicolas Sarkozy sera très probablement candidat à un second mandat à l'Elysée. C'est un "secret de
Polichinelle", selon le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé et tous les ténors de l'UMP. Le 27
octobre, il a affirmé à la télévision que la question de sa candidature serait tranchée "quelque part
fin janvier, début février".
PARTENAIRES :
- Hervé Morin (Nouveau centre), après le retrait début octobre de Jean-Louis Borloo (Parti radical),
son partenaire dans l'Alliance des centres a annoncé sa candidature le 27 novembre.
- Christine Boutin, du Parti chrétien-démocrate, qui s'était présentée en 2002 mais avait renoncé en
2007, a annoncé sa candidature. Son mouvement est "toujours un parti associé à l'UMP".
- Frédéric Nihous, président de Chasse, Pêche, Nature, Traditions (CPNT), a annoncé le 17 juin sa
candidature, qui n'est "pas contre le président de la République".
DANS L'OPPOSITION, AU CENTRE OU A DROITE
- François Bayrou, président du MoDem, a annoncé jeudi soir sur TF1 qu'il serait candidat "parce
qu'il faut absolument que le pays reparte sur des bases nouvelles et qu'il est impossible que l'on
continue comme cela pendant" cinq nouvelles années. Il l'officialisera début décembre.
- Dominique de Villepin (ex-UMP, République solidaire) a annoncé dimanche sa candidature, qui
paraissait pourtant de plus en plus improbable.
- Nicolas Dupont-Aignan (ex-UMP, Debout la République) est "déterminé" à être candidat, pour être
une option face à "l'+UMPS+" (ndlr: UMP et PS).
- Corinne Lepage (Cap 21) a annoncé sa candidature le 4 octobre. Ancienne ministre de
l'Environnement du gouvernement d'Alain Juppé (sous la présidence de Jacques Chirac), elle a été
candidate en 2002. En 2007, elle avait rejoint François Bayrou avant de claquer la porte du
Mouvement en 2010.
DANS L'OPPOSITION, A L'EXTREME DROITE
- Marine Le Pen, présidente du Front national, sera candidate avec le soutien unanime du bureau
politique du parti. Dans les sondages elle est très souvent troisième, derrière les candidats socialiste
et de l'UMP.
DANS L'OPPOSITION, A GAUCHE
- Au Parti socialiste, à l'issue d'une primaire avec six candidats au total et ouverte à tous les
sympathisants de gauche - fait inédit -, François Hollande a été désigné le 16 octobre pour porter les
couleurs du parti. Ce jour-là, au second tour du scrutin, il a largement battu Martine Aubry avec près
de 57% des voix.
- L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement (président d'honneur du Mouvement républicain et
citoyen, MRC) a annoncé le 5 novembre qu'il se lançait dans la course pour "faire bouger les lignes"
à gauche.
CHEZ LES ECOLOGISTES
L'ex-magistrate Eva Joly a été largement élue candidate à la présidentielle pour Europe Ecologie-Les
Verts, à l'été 2011, au terme d'une primaire face à l'ancien animateur Nicolas Hulot. Elle a souhaité
"représenter la France qui relève la tête".
COMMUNISTES ET PARTI DE GAUCHE
Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche (PG), a été désigné par les militants du PCF, du
PG et de la Gauche unitaire, candidat pour le Front de gauche.
EXTREME GAUCHE
- Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) est candidate déclarée.
- Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a désigné Philippe Poutou, ouvrier dans l'automobile.
Aujourd'hui en France, Le parisien
/Rubriques/Politique, dimanche 11 décembre 2011
L'invité du dimancheJEAN-LUC MÉLENCHON, CANDIDAT DU FRONT DE GAUCHE
Propos recueillis par Philippe Martinat et Ava Djamshidi
Fondateur du Parti de gauche et candidat du Front de gauche (l'alliance avec le PC) pour la
présidentielle, l'ancien sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon critique avec véhémence l'accord
européen de Bruxelles, « opaque, autoritaire, inégalitaire ». Hier, il a demandé « solennellement »
un référendum sur la « souveraineté budgétaire ». François Hollande et le PS sont aussi la cible de
sévères attaques.
Acceptez-vous le principe, arrêté lors du sommet de Bruxelles, des sanctions automatiques contre
les pays européens qui laissent déraper leur budget?
JEAN-LUC MÉLENCHON. Non. On n'en serait pas là si on avait décidé de tuer la spéculation en
permettant à la Banque centrale européenne de prêter directement aux Etats, comme c'est le cas
aux Etats-Unis! Mais le gouvernement conservateur allemand a refusé cette solution. Angela Merkel
a imposé sa vision : prendre à la gorge tous les pays et les obliger à remettre leurs comptes à
l'équilibre dans une logique libérale de compression des dépenses publiques et de protection fiscale
des revenus du capital. C'est un coup de massue. Les pays récalcitrants sont mis au pas. Cela produit
des comportements ouvertement autoritaires, les sanctions deviennent automatiques, deux pays
décident de tout. Telle est désormais l'Europe que je nomme « austéritaire » : opaque, autoritaire,
inégalitaire. Elle n'est pas viable.
Le spectre de l'effondrement du triple A ne vous fait pas peur?
Si! Si je vois un pilote ivre dans l'avion, je suis très inquiet. Les libéraux allemands aimeraient bien
recréer sous appellation euro une zone mark dont ils sortiraient tous les pays du sud de l'Europe.
Leur pays vieillit. Ils ne pensent qu'à sauver leur fonds de pension de retraite. Leur industrie dépend
des pièces détachées fabriquées à bas prix par les pays voisins. Leur dette est considérable. La
pauvreté frappe 20% de la population active. L'Allemagne décline. Vraiment, Sarkozy a tort d'en
faire un modèle!
La règle d'or, est-ce un piège tendu à la gauche?
Oui. Nos adversaires de droite ont bien vu qu'il y avait une faille. Ils l'exploitent avec méthode.
Depuis que les socialistes ont voté le traité de Lisbonne, la droite leur en fait avaler toutes les
conséquences. Sans limite. En Grèce et en Italie, les socialistes gouvernent même avec la droite et
l'extrême droite pour rester dans ce cadre!
Pour le moment, les socialistes disent non à la règle d'or...
Regardez pourquoi! François Hollande refuse la règle d'or proposée par Nicolas Sarkozy parce qu'elle
n'est pas assez contraignante. Mais il la votera maintenant parce que c'est à nouveau un traité
européen! Il le trouve « flou ». Il refuse d'en voir la brutalité libérale!
Vous avez multiplié les « offres publiques de débat » à François Hollande. Attendez-vous toujours
une réponse?
Au mois de septembre, il avait déclaré qu'une fois investi il se ferait un devoir d'entrer en contact
avec nous. Depuis, apparemment, il a changé d'avis.
Mais le traiter de « capitaine de pédalo » n'est pas la meilleure manière de l'inviter au dialogue...
Il n'en avait accepté aucune autre! Et quelle importance donnée à une phrase! Si la France a hurlé
de rire, c'est bien parce que j'ai piqué au bon endroit! Et avez-vous vu la réponse qu'il m'a faite? Que
je suis un agent du « cabinet noir » de Sarkozy et de l'extrême droite! Quel mépris! Qui demandera
à Hollande si avec des mots pareils il nous respecte assez pour qu'on l'écoute? Les dirigeants
socialistes ne savent pas que le monde a changé. L'époque où ils pouvaient, par leurs tricheries de
congrès, régler les problèmes d'orientation avec moi est terminée. Maintenant, c'est dans les urnes
que ça se passe. Leurs magouilles avec les Verts et Bayrou ne convainquent pas les gens. Nous
sommes aussi l'alternative à gauche, ne leur en déplaise.
Comment sortez-vous du dilemme d'être peut-être le Jean-Pierre Chevènement de 2012?
Je n'accepte pas ce raisonnement. En 2002, en plus de Chevènement, il y avait Olivier Besancenot,
Christiane Taubira. Les deux avec l'accord de Lionel Jospin. Le PS fut directement responsable de
l'atomisation de la gauche. Il pensait que l'élection était gagnée d'avance, parce que Jacques Chirac
était discrédité. C'est exactement le même schéma de campagne que reproduit François Hollande.
Aggravé par le mépris pour tout ce qui n'est pas lui à gauche et les caresses et révérences pour
François Bayrou. Quelle folie quand il dit : « Je ne suis pas le contre-président, je suis le prochain! »
Comme si l'élection était une formalité. Ajoutez son programme d'austérité... Il est seul à croire que
Sarkozy et Le Pen sont battus d'avance. Hollande fait comme s'il allait gagner tout seul au premier
tour!
Vous êtes né au Maroc. Quel regard portez-vous sur la poussée islamiste dans le nord de l'Afrique? Y
a-t-il un islamisme modéré?
Non. La religion en politique est toujours mauvaise. Et la preuve est faite que les tyrans ne
contenaient pas l'intégrisme : ils le favorisaient. Et l'émiettement de la gauche est criminel. Face aux
sociétés arabes, il faut être confiant. Notons cependant que 60% de gens n'ont pas voté pour les
partis religieux en Tunisie et 70% de députés au Maroc ne sont pas des députés religieux. Mais la
révolution n'est pas toujours victorieuse. En Egypte, nous sommes près du désastre, pris entre
salafistes et Frères musulmans.
Que pensez-vous de la loi qui propose de pénaliser les clients des prostituées?
Je suis abolitionniste. Et partisan de la pénalisation des clients. A ceux qui ont une autre idée sur la
question, ceux qui parlent de « travailleurs du sexe », je dis : soyez cohérent, proposeriez-vous ce
métier à votre mère, à votre fille ou à votre fils? Non, bien sûr! Donc, pourquoi ce qui n'est pas bon
pour vous le serait pour les autres? La prostitution n'est rien d'autre qu'un trafic des êtres humains.
Il doit donc être réprimé radicalement pour être éradiqué.
Que pensez-vous de l'affaire qui secoue la fédération socialiste du Pas-de-Calais?
Je ne sais pas du tout de quoi il s'agit et je n'ai pas l'intention de m'y intéresser. Le PS présente de
nombreux symptômes de nécrose. On s'en est aperçu dans les Bouches-du-Rhône, on l'a observé
dans l'Hérault, est-ce que cela se répand? En tout cas, je n'ai pas envie que l'on passe la campagne
électorale à parler des turpitudes du PS, parce que sinon on va y consacrer tout notre temps.
Pensez-vous qu'après l'adoption du texte par le Sénat le vote des étrangers aux municipales est en
bonne voie?
Oui. Et je vois bien l'intérêt à dramatiser le débat. L'UMP y trouve une occasion de stigmatiser les
socialistes et de jouer des peurs xénophobes traditionnelles. Le Front national en fait son miel. Et le
PS est bien content que l'on parle de cela plutôt que de retraite et de partage des richesses. Cela dit,
la question ne mérite pas de tels hurlements. Tout le monde connaît la limite : les étrangers
pourront voter ou être élus conseillers municipaux, mais ils ne pourront être ni adjoints ni maires.
La belle affaire!
AFP Infos Françaises
Dimanche 11 décembre 2011 - 10:16:48 GMT
Droit de vote des étrangers: UMP, FN et PS dramatisent le débat (Mélenchon)
Paris, 11 déc 2011 (AFP) - - Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle,
reproche à l'UMP, au Front national et au Parti socialiste d'avoir "intérêt à dramatiser le débat" sur
le droit de vote des étrangers non communautaires, dans une interview publiée dimanche dans le
Parisien.
Interrogé sur le fait de savoir si ce droit de vote est "en bonne voie" après l'adoption du texte par le
Sénat, M. Mélenchon répond : "oui, et je vois bien l'intérêt à dramatiser le débat". "L'UMP y trouve
une occasion de stigmatiser les socialistes et de jouer des peurs xénophobes traditionnelles. Le Front
national en fait son miel. Et le PS est bien content que l'on parle de cela plutôt que de retraite et de
partage des richesses".
"Cela dit la question ne mérite pas de tels hurlements. Tout le monde connaît la limite: les étrangers
pourront voter ou être élus conseillers municipaux mais ils ne pourront être ni adjoints, ni maires. La
belle affaire!", conclut-il.
AFP Doc
Dimanche 11 décembre 2011 - 10:10:33 GMT
Jean-Luc Mélenchon: "l'Allemagne décline", "Sarkozy a tort d'en faire un modèle"
PARIS (AFP) - Le candidat du Front de gauche à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, estime que
"l'Allemagne décline" et que "Nicolas Sarkozy a tort d'en faire un modèle", dans une interview
publiée dans Le Parisien dimanche.
Il réaffirme son opposition à l'accord de Bruxelles et, interrogé sur les risques qu'entraînerait
l'effondrement du triple A de la France et de l'Union européenne, se déclare "très inquiet".
Selon M. Mélenchon, "les libéraux allemands aimeraient bien récréer sous appellation euro une
zone mark dont ils sortiraient tous les pays du sud de l'Europe. Leur pays vieillit. Ils ne pensent qu'à
sauver leur fonds de pension de retraite. Leur dette est considérable. La pauvreté frappe 20% de la
population active. L'Allemagne décline. Vraiment, Sarkozy a tort d'en faire un modèle !".
Lundi 12 Décembre
l'Humanité
Cuisine, lundi 12 décembre 2011
Le Front de gauche ouvre le débat public sur l'avenir du transport ferroviaire
Sébastien Crépel
Samedi, à Paris, près de la gare de Lyon, des représentants des usagers et de syndicats de cheminots
et des responsables du Front de gauche ont esquissé des pistes communes pour un service public du
rail rénové en 2012.
Faute d'accès autorisé à la gare d'Austerlitz, le Front des luttes initié par le Front de gauche a dû
tenir son débat sur le transport ferroviaire dans le 12e arrondissement parisien, samedi, à proximité
de la gare de Lyon. Le moment n'a pas été choisi au hasard pour réunir représentants des usagers et
de syndicats de cheminots et responsables du Front de gauche, entre le départ, hier, du premier
train de voyageurs privé de la gare d'Austerlitz et la conclusion prévue, jeudi prochain, des Assises
du ferroviaire, lancées par la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet. Mais aussi, trois semaines après le
vote au Parlement européen d'une nouvelle directive en faveur de plus de libéralisation du secteur
ferroviaire, que seuls les députés de la Gauche unitaire européenne (GUE, dont les élus PCF-PG) ont
refusée, le PS français l'approuvant et les Verts s'abstenant.
Une « fuite en avant » dénoncée par les responsables syndicaux et du Front de gauche, Didier Le
Reste en tête. Le coanimateur du Front des luttes et ex-dirigeant de la CGT cheminots estimant que
ce vote va « renforcer les velléités » libérales des responsables français, alors que « la pertinence de
l'ouverture à la concurrence n'est jamais posée » (l'Humanité du 28 novembre). L'obsession de la
rentabilité prime, comme l'a rappelé Serge Piteljon, de la Fédération européenne des travailleurs
des transports (ETF), témoignant des menaces pesant sur le statut des cheminots belges pour les
mettre en concurrence avec les travailleurs du privé. Une logique de « dumping social » que récuse
Francis Dianoux, de SUD rail, tout comme Éric Tourneboeuf, de l'Unsa cheminots, pour qui « le
système fonctionne parce qu'il y a un corps social homogène ».
Le fret, ouvert à la concurrence dès 2006, a déjà fait largement les frais de cette libéralisation, avec
un volume de marchandises transportées « divisé par deux » en dix ans, souligne Gilbert Garrel, de
la CGT cheminots. Autre échec pointé par le cégétiste, celui de la séparation du système ferroviaire,
intégré en deux entités depuis 1997 (RFF et la SNCF), au nom du cantonnement de la dette qui a en
fait explosé en quinze ans. Autant de décisions qui relèvent de « choix politiques », estime Gilbert
Garrel.
Un diagnostic que partage Pierre Laurent. « Rien n'oblige à s'engager dans la concurrence », estime
le secrétaire national du PCF, qui plaide pour « reconstruire l'unité du système ». « Nous ne sommes
ni sans idée ni sans expériences réussies », à l'image de celle de la décentralisation du transport
régional. Et de lister plusieurs propositions de financement d'un service public rénové et
démocratisé : faire contribuer le secteur bancaire et financier ; affecter une partie des recettes du
secteur autoroutier renationalisé au transport ferroviaire, auxquelles Pierre Mathieu, vice-président
au transport de la région Champagne-Ardenne et représentant l'Association nationale des élus
communistes et républicains (Anecr), ajoute celle d'un « versement transport additionnel » des
entreprises. « Nous avons des arguments », poursuit Christian Picquet, de la Gauche unitaire,
insistant sur le rôle de la dépense et du service publics vus comme des investissements d'avenir et
non comme charges pour le pays. « Le transport public relève de l'aménagement du territoire, donc
de la puissance de l'État », souligne de son côté Pascale Le Néouannic, du Parti de gauche. Reste à
parvenir à imposer ces idées « potentiellement majoritaires » aux élections. La réponse est « dans la
bataille à mener pour créer des rassemblements citoyens » sur ces enjeux, estime Pierre Laurent.
Centre Presse (Vienne)
INFORMATIONS GENERALES, Z AUTRES, lundi 12 décembre 2011, p. 29
ON EN PARLE
" Golgota Picnic " : deux manifestations
ccolinet
Plusieurs milliers de catholiques traditionalistes, venus de toute la France et des pays voisins, ont
dénoncé la « christianophobie »et affirmé hier à Paris leur foi en Jésus Christ blasphémé à leurs yeux
par la pièce de théâtre Golgota Picnic. Dans le même temps, quelques centaines de défenseurs de la
« liberté de création »,opposés à ce qu'ils appellent « l'ordre moral »,ont manifesté eux aussi. « Ce
spectacle est une injure au Christ. Les scènes et les dialogues sont viscéralement antichrétiens,
sordides, pervers et humiliants, les évangiles y sont présentés de façon ordurière », dénonce Alain
Escada, secrétaire général de l'Institut Civitas. De leur côté, les opposants à « l'ordre moral »ont
scandé : « Non à la censure, tous pour la culture ». « Il est hors de question que la liberté de
création soit restreinte ou censurée au nom d'une vérité révélée », a déclaré Alexis Corbière,
secrétaire national du Parti de gauche et conseiller de Paris.
Le Parisien
Paris, lundi 12 décembre 2011, p. 75_E_2
Adopté
Davantage d'argent pour le logement social
Le groupe communiste et le Parti de gauche menaçaient, par la voix de Ian Brossat, d'aller au clash si
la mairie de Paris s'obstinait à vouloir freiner ses efforts en faveur du logement social. Le compte
foncier logement prévoyait 65 M€ dans le budget 2012 au lieu de 85 M€ en 2011. Ian Brossat
estimait que la mairie privilégiait les grandes réalisations au détriment du social. Finalement, il a
obtenu gain de cause. L'exécutif abondera son budget de 10 M€.
Les Echos, no. 21077
France, lundi 12 décembre 2011, p. 7
En Bref
Sondage : baisse de Sarkozy et stabilisation de Hollande au premier tour
RENAUD CZARNES
Selon un sondage LH2-Yahoo! (effectué auprès de 953 personnes) diffusé hier soir, la cote de
François Hollande se stabilise : si le premier tour de l'élection présidentielle avait lieu dimanche
prochain, il serait en tête du scrutin avec 31,5 % d'intentions de vote (+ 1,5). Nicolas Sarkozy serait
crédité, lui, de 26 % (- 3). François Bayrou progresse (13 % ; + 6) et vient ainsi concurrencer Marine Le
Pen (13,5 % ; - 1,5). Jean-Luc Mélenchon se stabilise (6,5 % ; - 0,5), Eva Joly n'ayant plus que 4,5 %
des voix (- 1,5). Au second tour, François Hollande serait en tête avec 57 % des voix (- 1), et Nicolas
Sarkozy obtiendrait 43 % (+ 1).
Midi Libre
CATALAN_ML; LOZERE; RODEZ_ML; MILLAU; CARCA_ML; NARBONNE_ML; ALES; GARD_RHOD;
NIMES; BEZIERS; SETE; LODEVE; LUNEL; MONTPELLIER
Lundi 12 décembre 2011
Mélenchon fustige Bayrou, Hollande et Joly
L'ex-socialiste Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l'Elysée, a dénoncé jeudi la
« super-austérité » prônée selon lui par François Bayrou (MoDem). Il a aussi attaqué ses partenaires
potentiels à gauche, Eva Joly (EELV) et François Hollande (PS), qui font
« allégeance au club des austères ».M. Mélenchon a notamment proposé à M. Bayrou, qualifié de
« politicien roublard », de débattre avec lui pour un
« moment assez vivifiant et tonique ».Voyant venir au Front de gauche des
« renforts » d'écologistes et de socialistes sur le terrain, l'eurodéputé a assuré que voter FG revenait
à
« acheter une assurance anti-Bayrou ». « Mme Joly, dans un moment de tendresse assez
incompréhensible, lui décerne des récompenses par anticipation, M. Hollande laisse entendre qu'il
pourrait l'avoir dans son gouvernement », et
« l'UMP dit pareil », a-t-il critiqué. Et d'évoquer un comportement d'
« allégeance au club des austères » de la part du PS et d'EELV.Le candidat à la présidentielle rappela
aussi qu'il avait été chargé en 2007 par le PS d'un document contre Bayrou. Mais, sourit-il,
« à peine la brochure arrivait dans les sections socialistes que la candidate (Ségolène Royal, NDLR)
s'est mis en tête de le rallier ».Sur le fond, il a également attaqué le candidat centriste : « Sur la
dette, M. Bayrou n'a rien découvert ni en 2007 ni aujourd'hui
, il se trompe radicalement sur le diagnostic » et
« fait une erreur de médication » en se prononçant pour la règle d'or.Selon M. Mélenchon, M.
Bayrou est même
« plus à droite que M. Sarkozy en matière de programmation budgétaire » et
« il tuera le cheval sur lequel il pense monter »...