Fiches musique 2012/2013 - ressources pédagogiques TICE
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Fiches musique 2012/2013 - ressources pédagogiques TICE
Page |1 Projet départemental « DE L’ŒIL, DE L’OREILLE A LA PLUME » 2012/2013 Volet « Éducation musicale » Informations pour le maitre Au cours de ce projet, les classes sont invitées à découvrir une sélection d’œuvres musicales et visuelles, puis de produire des textes inspirés par ces œuvres. Les œuvres sont groupées par thématique, une thématique étant associée à une période de l’année. Les textes produits sont mis en ligne sur un espace dédié - http://tice-ia21.ac-dijon.fr/elementaire/doap/ - et consultables par les classes qui peuvent ainsi découvrir les productions de leurs camarades, à partir des mêmes œuvres et de les comparer aux leurs. Pour la partie musicale, le projet s’appuie sur une sélection d’œuvres proposées par le site http://www.cndp.fr/musiqueprim/accueil.html. Sur ce site, il est possible de télécharger, gratuitement après inscription, les fichiers mp3 et les fiches pédagogiques complètes. Les informations contenues dans ce document sont en majorité extraites des fiches pédagogiques proposées sur le site « Musique prim » 1ère PÉRIODE : « en mouvement… » Extrait n°1 : Fossiles, extrait du Carnaval des animaux - Camille Saint Saëns - durée 1’16 Extrait n°2 : Gymnopédie n°1 - Erik Satie - durée 3’10 Extrait n°3 : Trois branles doubles – anonyme - extrait d'un recueil de danses élaboré par Michael Praetorius – durée 1’35 Objectif : découvrir trois extraits de caractère contrasté et comprendre les notions musicales en relation (style musical, rythme, tempo, nuances, instruments…). Fossiles : caractère vif, tirant vers le burlesque – évocation d’une poursuite entre deux personnages… Gymnopédie : caractère calme, qui glisse, qui coule… Trois branles doubles : caractère dansant, évoquant « la fête au château »… Ces extraits comportant des éléments musicaux facilement identifiables (phrases musicales, timbre des instruments….), leur découverte pourra se faire par une approche corporelle. Les élèves pourront ainsi s’approprier les différents éléments musicaux, les analyser en faisant des comparaisons entre les extraits. PROPOSITION DE DÉMARCHE PÉDAGOGIQUE : Séance 1 : au cours d’une même séance, découvrir de manière sensible les trois extraits, dans une salle appropriée permettant de pratiquer des activités corporelles. 1. pour chacun des extraits, réaliser des mouvements, des déplacements en relation avec le caractère, la sensibilité de la musique 2. nommer et décrire chacun des gestes effectués lors des trois écoutes, puis caractériser les musiques : c’est une musique drôle, triste, qui donne envie de danser… Séances suivantes : En classe, écouter à nouveau chaque extrait, séparément les uns des autres, en analysant plus finement les éléments caractéristiques (voir fiches ci-dessous, comportant les « clés de lecture »). Catherine Goxe- CPEM 21 Projet « De l’œil, de l’oreille à la plume » - 2012/2013 Page |2 Fossiles , extrait du Carnaval des animaux – 1886 Camille St Saens (1835-1921) - XIXème – France - Romantisme et post-romantisme Matériaux sonores, éléments musicaux - exploitation découvrir l’ensemble instrumental : deux pianos, une flûte traversière, une clarinette, un xylophone, un harmonium, un célesta, deux violons, un alto, un violoncelle et une contrebasse. repérer la structure sous forme de « couplet / refrain » - le thème principal du refrain est exposé par le piano et le xylophone identifier les citations : J'ai du bon tabac - Au clair de la Lune - Ah! vous dirais-je maman - "Danse macabre" de St Saens - "Le Barbier de Séville" Rossini Comprendre la notion de parodie : mettre en relation la musique et le texte* de Francis Blanche (*voir page 4) Informations : Le Carnaval des animaux est une fantaisie sous forme de suite pour ensemble instrumental exposant quatorze tableaux musicaux. Saint-Saëns composa cette œuvre dans le but de faire rire, parodiant des œuvres de compositeurs célèbres ainsi que de certains interprètes. Cette œuvre fut jouée uniquement deux fois en 1886, à l’occasion de Mardi Gras à Paris, puis à l’intention de son ami Franz Liszt, dans le cadre de soirées privées. Saint-Saëns en interdit ensuite l’exécution de son vivant, sans doute à cause de son caractère satirique, à l’exception du Cygne. Dans la pièce Fossiles, Saint-Saëns y use de la parodie, indiquant pour cette pièce "Allegro ridicolo", se fossilisant lui-même, en intégrant des citations de vieux airs issus du répertoire enfantin - J’ai du bon tabac, Ah vous dirai-je maman, Au clair de la lune- de l’opéra Le Barbier de Séville de Rossini - Una voce poco fa - ainsi que de sa propre Danse Macabre. Francis Blanche a écrit un texte* parodique, introduisant chaque partie du « Carnaval de animaux ».(* voir extrait page 4) Camille Saint-Saëns (1835, Paris– 1921, Alger) : Enfant prodige, il apprend le piano, puis à vingt-deux ans, devient organiste aux grandes orgues de l’église de La Madeleine à Paris, dont il est le titulaire pendant vingt ans. Franz Liszt le décrit comme « le premier organiste du monde ». Après la guerre de1870, il fonde avec d’autres compositeurs la Société nationale de musique dans le but de promouvoir la musique française en réaction au romantisme allemand et à l’opéra italien très en vogue à cette époque. Saint-Saëns, pianiste, organiste et compositeur, reçoit beaucoup d’hommages et de distinctions honorifiques de son vivant en France, aux États-Unis, en Grande-Bretagne et en Amérique du Sud. Il compose de nombreuses pièces pour piano, pour orgue, de la musique de chambre (sonates, trios, quatuors, etc.), douze opéras dont Samson et Dalila (1877), cinq symphonies (dont la n° 3 « avec orgue » en1886), cinq concertos pour piano, trois pour violon et deux pour violoncelle, des oratorios, de la musique de chambre, des musiques de scène comme Déjanire (1898) ou Parysatis (1904), des poèmes symphoniques (La Danse macabre) et compose pour la première musique de film (L’Assassinat du duc de Guise, 1908). Saint-Saëns ne cesse de composer tout au long de sa vie en France ou à l’étranger, voyageant énormément, découvre l’Algérie à la mort de sa mère en 1888, où il séjourne fréquemment. Le nationalisme de Saint-Saëns devient de plus en plus virulent à la fin du XIXe siècle, tout comme sa défense de la musique traditionnelle et des formes anciennes face à l’arrivée de compositeurs innovants comme Claude Debussy ou Richard Strauss… En 1895, il entreprend, avec d’autres musiciens, l’édition des œuvres complètes de Jean-Philippe Rameau chez Durand. Les extraits d’œuvres et les fiches pédagogiques complètes sont téléchargeables gratuitement, après inscription, http://www.cndp.fr/musique-prim/accueil.html Catherine Goxe- CPEM 21 sur le site « Musique Prim » - Projet « De l’œil, de l’oreille à la plume » - 2012/2013 Page |3 Gymnopédie n°1 – 1888 Erik Satie (1866-1925) - XIXe siècle - France –Moderne et néoclassique Matériaux sonores, éléments musicaux - exploitation s’approprier le rythme à trois temps : rythme maintenu par la main gauche du piano (une note basse et brève, suivie d'un accord long) – se déplacer en suivant la « main gauche » du piano. intégrer la notion de phrase musicale : des notes aigues jouées par la main droite "chantent" des phrases mélodiques, superposées au rythme à 3 temps – produire des gestes ou déplacements qui suivent ces mélodies ( « ronds » liés, amples) Informations : La Gymnopédie n° 1 est la première pièce des Trois Gymnopédies, inspirées des danses de l’Antiquité grecque, (Gymnopédie = « danse des enfants nus »). Cette pièce, jouée sur un tempo très lent, sorte de valse lente, mélancolique, ne correspond à aucune forme classique, elle est libre. Satie indique à l’interprète : « Lent et douloureux. » Le compositeur : Satie, personnage excentrique, s’oppose au monde musical dit « sérieux » dans la forme, mais également dans l’esthétique. Il a développé rapidement un style très personnel, empreint d’humour, qui a inspiré Debussy, ainsi que la plupart des compositeurs français des années 1900 à 1920. La plupart des œuvres de Satie sont composées de trois pièces représentant les trois points de vue différents d’un concept musical unique, ce qui est très similaire à l’approche des peintres cubistes. Il rencontre tout au long de sa vie d’autres artistes avec lesquels il réfléchit, travaille, coopère : des poètes comme Verlaine, Mallarmé et Patrice Contamine... Satie préside avec Jean Cocteau à la création en 1916 du Groupe des Six (composé de Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre). En 1917, il écrit la musique de Parade, « ballet réaliste » sur un argument de Cocteau, des décors et des costumes dessinés par Picasso, une chorégraphie de Leonid Massine, représenté par les Ballets russes de Diaghilev. Un extrait du ballet sur : http://www.numeridanse.tv/themas/Ladanselacroiseedesarts/ Erik Satie meurt le 1er juillet 1925 dans le plus grand dénuement. Les extraits d’œuvres et les fiches pédagogiques complètes sont téléchargeables gratuitement, après inscription, http://www.cndp.fr/musique-prim/accueil.html sur le site « Musique Prim » - Trois branles doubles Anonyme -1612 - extrait d’un recueil de danses élaboré en 1612 par Michael Praetorius : Terpsichore. Temps modernes – Renaissance Matériaux sonores, éléments musicaux - exploitation Structure : Suite de trois branles, chacun constitués de 2 thèmes musicaux - à repérer en dansant (changer de direction, de mouvement, de pas, à la fin de chaque thème) instruments : consort de rauschpfeife* (instrument à anche encapsulée), et d’un tambour. (* voir photo plus loin) Un consort est un ensemble d’instruments de la même famille et de tessitures différentes. Informations : Le rauschpfeife (* voir photo page 4): un instrument à vent de la famille des bois utilisé dans le répertoire de musique du Moyen Âge et de la Renaissance. Le son est produit par la vibration d’une anche double enfermée dans une capsule ou bocal, pièce de bois au sommet de laquelle est percée une embouchure. Le son est très puissant. Il se décline en plusieurs tailles, et donc plusieurs hauteurs (soprano, alto, ténor, basse). Le branle : danse qui « se doit commencer du pied senestre et se doit finir du pied dextre et s’appelle branle pour ce qu’on le fait en branlant d’un pied sur l’autre. » (Michel Toulouze, L’Art et l’Instruction de bien danser, 1496) D’abord danse populaire, le branle commença à être apprécié pour ouvrir les bals des cours d’Europe au XVII Les extraits d’œuvres et les fiches pédagogiques complètes sont téléchargeables gratuitement, après inscription, http://www.cndp.fr/musique-prim/accueil.html Catherine Goxe- CPEM 21 sur le site « Musique Prim » - Projet « De l’œil, de l’oreille à la plume » - 2012/2013 Page |4 extrait du texte de Francis Blanche : Messieurs les fossiles : Les iguanodons, les mégathériums, Les ptérodactyles, ichtyosaures, Nabuchodonosor ! Et autres trésors Des temps révolus, Sont venus simplement. Pour prendre l'air, L'ère quaternaire, bien entendu ! Et sous les candélabres Ces corps qui se délabrent Éparpillent leurs vertèbres Dans tous les sens Les fossiles ont tourné Sur la danse macabre de SaintSaëns ! Francis Blanche R AUSCHPFEIFE Catherine Goxe- CPEM 21 Projet « De l’œil, de l’oreille à la plume » - 2012/2013 Page |5 2ère PÉRIODE : « Qu’est-ce ça raconte ? » Extrait n°1 : Minnie the Moocher - Cab Calloway- durée 3’16 Extrait n°2 : La Nuict froide et sombre - Roland de Lassus - Poème de Joachim du Bellay- durée 2’22 Extrait n°3 : Hallelujah - extrait de Messiah – Georg Friedrich Haendel– durée 3’43 Objectif : - découvrir trois extraits dans lesquels les voix sont prédominantes, dans des styles très différents - s’inspirer de ces voix pour jouer avec sa propre voix et en découvrir les possibilités Minnie the Moocher : voix d’homme (scat) et Big Band La Nuict froide et sombre : quatuor vocal – a capella Hallelujah : chœur mixte et formation instrumentale Ces extraits exprimant des sentiments très forts, on pourra les découvrir, par une approche sensible, en lien avec des reproductions d’œuvres représentant des portraits. Voir document « Découverte sensible d’œuvres musicales » sur l’espace : http://musique21.ac-dijon.fr/spip.php?article33 Les élèves pourront ensuite s’approprier les différents éléments musicaux, les analyser en faisant des comparaisons entre les extraits. PROPOSITION DE DÉMARCHE PÉDAGOGIQUE : En préalable : découvrir une sélection de portraits extraits du livre « Des larmes aux rires » - Claire d’Harcourt – ed. Funambule. Ces portraits représentent des personnes ressentant et exprimant des émotions diversifiées : calme, sérénité, angoisse, peur, joie, amusement, malice… (présentation du livre et son exploitation pédagogique possible, sur http://musique21.ac-dijon.fr/spip.php?article33) Au cours de trois séances différentes, découvrir de manière sensible chacun des 3 extraits. 1. Écouter l’extrait, sans consigne particulière, pour le plaisir : « on peut fermer les yeux et rêver, imaginer… » 2. Écouter à nouveau l’extrait : « Quel portrait pourrait faire partie des chanteurs, ou être le chanteur ? » - Choisir un portrait parmi la sélection, justifier son choix. 3. 3ème écoute : quels sont les éléments musicaux qui permettent de justifier le choix du portrait ? « pourquoi cette musique est-elle calme, agitée, joyeuse… » - voir éléments sur les fiches descriptives des œuvres 4. Pour aller vers l’écrit : « On entend des voix qui chantent, mais on ne comprend pas les paroles. Que racontent les chanteurs ? imaginez… » Au cours d’une 4ème séance, écouter à nouveau les 3 extraits, pour le plaisir, pour mémoriser… Catherine Goxe- CPEM 21 Projet « De l’œil, de l’oreille à la plume » - 2012/2013 Page |6 Minnie the Moocher - compositeur : Cab Calloway– 1931 XXe et XXIe siècle - États-Unis - 1931 – Jazz - années 30, période entre le swing et le be-bop Matériaux sonores, éléments musicaux - exploitation Structure : - structure sous forme de couplet/refrain, les onomatopées formant le refrain - jeux d’appels et de réponses - Cab Calloway chante à la fin de chaque couplet une série d’onomatopées que les musiciens, voire le public, répètent après lui. Les enfants pourront chanter les réponses avec le « public » Instruments : Big band : une batterie, une guitare basse, deux saxophones, une trompette, un piano et deux guitares. Repérer et identifier les instruments qui improvisent voix : homme - improvisation vocale (scat) Scatter : une petite leçon de scat sur http://www.pedagogie95.ac-versailles.fr/spip.php?article386 Informations : Cabell « Cab » Calloway est un chef d’orchestre et chanteur de jazz américain, vedette de comédies musicales noiresaméricaines, né le 25 décembre 1907 à Rochester et mort le 18 novembre 1994 à Hockessin. Très jeune, il apprend la danse, le chant et joue de la batterie. Dès l’âge de 22 ans, il se retrouve chef d’orchestre d’un big band. La formation de Duke Ellington et la sienne joueront alternativement dans le célèbre club de jazz le Cotton club à New York. Entouré notamment de Dizzy Gillespie, il compose et interprète divers succès musicaux qui contribueront au développement de la vague be-bop, ainsi que du mouvement « zazou » en France, le terme « zazou » étant inspiré d’une onomatopée de Cab Calloway : « za-zu-za ». pour découvrir les « zazous », écouter : « Y’a des zazous », sur deezer.com - version originale par Andrex (1944) : http://www.deezer.com/fr/album/966665 - reprise par Brigitte Fontaine et M : http://www.deezer.com/fr/album/299145 Excellent danseur, il développera un style scénique et vocal très excentrique, avec des pas originaux et des expressions prononcées rapidement en rythme (« za-zu-za », « hi-de-hi-de-hi-de-ho »), ce que l’on nomme le «scat ». Son orchestre participe à des tournées internationales jusqu’à la fin des années 1940, époque du déclin des big bands. Durant les années 1950 et 1960 ; il apparaît en vedette dans quelques comédies musicales, notamment Hello Dolly. Sa prestation remarquée dans le film The Blues Brothers en 1980 est l’une de ses dernières apparitions à succès. Minnie the Moocher est une chanson écrite par Cab Calloway et Irving Mills, enregistrée en 1931 par Cab Calloway et son orchestre, et vendu à plus d’un million d’exemplaires dans le monde. Ce titre est surtout connu pour son refrain construit sur des paroles dénuées de sens, sous forme d’onomatopées, qui permettait à Cab Calloway de « scatter » avec son public. L’histoire de cette chanson veut que lors d’un passage sur la scène du Cotton Club, alors qu’il interprétait le thème, Cab Calloway ne se souvenant plus des paroles improvisa le refrain « hi-de-hi-de-hi-de-ho » repris dans la salle par le public. Les paroles font explicitement référence à la drogue. Le terme « cokey » signifie « cocaïnomane », l’expression « kick the gong», « fumer l’opium». Certains considèrent ce titre comme l’une des plus anciennes chansons sur le sujet. La chanson, interprétée par Cab Callloway lui-même, figure dans le film « The blues brothers » - extrait vidéo notamment sur http://www.youtube.com/watch?v=F_D0NGKX364 Les extraits d’œuvres et les fiches pédagogiques complètes sont téléchargeables gratuitement, après inscription, http://www.cndp.fr/musique-prim/accueil.html Catherine Goxe- CPEM 21 sur le site « Musique Prim » - Projet « De l’œil, de l’oreille à la plume » - 2012/2013 Page |7 La Nuict froide et sombre – compositeur : Roland de Lassus - Poème de Joachim du Bellay Temps modernes – époque Renaissance - 1576 Matériaux sonores, éléments musicaux - exploitation Structure : Le texte est chanté en entier (quatre voix différentes). Chaque vers est interprété plusieurs fois par chacun des chanteurs, en polyphonie, en décalage. Aucune notion de couplet, ni de refrain – pas de mélodie récurrente. Interprétation « legato » (les syllabes sont liées entre elles) Voix : quatre voix mixtes, a capella - soprano, alto, ténor et basse Découvrir le texte indépendamment de la musique : le comprendre, le dire en cherchant à créer une atmosphère en relation avec le poème, en réalisant une « peinture musicale du texte *». Faire des choix d’interprétation en voix parlée, qui mettront en valeur les mots et le sens du texte (s’intéresser au premier sizain, qui décrit la nuit) : jouer sur la hauteur de la voix, l’intensité, la durée des syllabes, la superposition, le nombre de récitants… Puis, écouter l’extrait en comparant les choix du compositeur à ceux de la classe. Écouter à nouveau le chant en suivant le texte. Informations : Roland de Lassus, compositeur flamand, (1532 – 1594), parcourt l’Europe, depuis la Belgique, en passant par la France, l’Italie, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Autriche…, occupant différents postes de maitre de Chapelle. Compositeur cosmopolite francophone, il s’est inspiré de textes italiens, français, allemands et latins. Il a composé plus de deux mille œuvres religieuses ou profanes. Il choisit des poèmes qui n’ont pas encore été mis en musique, afin de ne suivre aucun modèle et recherche des climats poétiques variés allant de François Villon à la Pléiade. Son art représente une synthèse de tous les aspects de la musique de la Renaissance : • le style polyphonique vénitien : musique grandiose pour double chœur, les groupes vocaux ou instrumentaux étant répartis dans les deux loges de la basilique Saint-Marc pour créer de somptueux effets sonores ; • la chanson franco-flamande : élaborée sur cinq générations de compositeurs de 1420 à 1600, ses procédés d’écriture anciens – couples de voix, imitations, mélismes – sont reconnaissables dans les chansons à quatre voix de Roland de Lassus ; • la chanson parisienne : syllabique, légère et spirituelle ; • le madrigal : ce genre d’origine italienne emploie de manière généralisée le procédé du figuralisme. Il s’agit d’illustrer musicalement un mot ou une idée, afin de privilégier le sens du texte. Le madrigal représente ainsi une sorte de « peinture musicale du texte *» dans laquelle est utilisé le principe de composition continue, qui ne tolère aucune répétition de motifs musicaux. * P. Vendrix, art. « Madrigalisme », in Vocabulaire de la musique de la Renaissance, Paris, Minerve, 1994, p.119. Le poème : Première partie : premier sizain La nuict froide et sombre, Couvrant d’obscure ombre, La terre et les cieux, Aussi doux que miel, Fait couler du ciel Le sommeil aux yeux. Seconde partie : second sizain Puis le jour suivant, Au labeur duisant, Sa lueur expose, Et d’un tein divers, Ce grand univers Tapisse et compose. analyse complète de l’extrait sur : http://musique.ac-dijon.fr/bac2001/chansons/lassus.htm Les extraits d’œuvres et les fiches pédagogiques complètes sont téléchargeables gratuitement, après inscription, http://www.cndp.fr/musique-prim/accueil.html Catherine Goxe- CPEM 21 sur le site « Musique Prim » - Projet « De l’œil, de l’oreille à la plume » - 2012/2013 Page |8 Hallelujah – Georg Friedrich Haendel XVIIe et XVIIIe siècle – époque Baroque - Musique instrumentale et vocale Angleterre - 1742 Matériaux sonores, éléments musicaux - exploitation Structure : Texte chanté, accompagné par la formation instrumentale. Cinq idées musicales, qui se succèdent et chevauchent (voir extraits de partition et proposition d’exploitation, page 9) Instruments : Deux trompettes, deux timbales, violons, altos, basse continue (basses d’archet et orgue) et chœur mixte à quatre voix (sopranos, altos, ténors et basses). Informations : Georg Friedrich Haendel (1685 - 1759), musicien allemand d’une famille non musicienne, devint organiste à 17 ans, puis second violon à l'opéra de Hambourg. Il entreprit dès 1706 un voyage en Italie qui influença de façon déterminante son style (il rencontra notamment Scarlatti). Il y connut la gloire comme virtuose de l'orgue et du clavecin. Après un court séjour à Hanovre en 1710, Haendel s'installe à Londres et acquiert la nationalité anglaise. Dans les années 1730, Haendel va peu à peu abandonner le genre de l’opéra italien – dont il s’était fait une spécialité jusque-là et qui avait fait sa renommée, depuis son premier voyage à Londres en 1710 –, pour se consacrer à celui de l’oratorio* en anglais, nouveauté qu’il contribue à mettre en place et qui va lui assurer un succès très durable. Il prit la direction de la "Royal Academy of music" en 1719. Sa vue faiblit à partir de 1751 mais il continua de composer. Georg Friedrich Haendel meurt, aveugle, le 14 avril 1759. Hallelujah : Ce morceau, le plus connu de toute l’œuvre de Haendel, se situe à la fin de la deuxième partie de l’oratorio* Messiah (Le Messie) qu’il avait composé en 1741 à Londres, sur une compilation de textes tirés de l’Ancien et du Nouveau Testament. Cet oratorio* d’un genre alors tout nouveau comprend des airs pour solistes, comme à l’opéra, mais également de nombreux chœurs, lesquels, numériquement parlant, occupent une bonne moitié de l’ouvrage. Cependant, on n’y trouve aucune représentation directe des personnages et aucune action ne se déroule réellement. L’histoire du Christ est simplement évoquée et surtout commentée au moyen de fragments de textes illustrés musicalement dans le plus pur style baroque : - les cieux sont représentés par des notes aiguës, - les errements du peuple par des mélodies tortueuses, - l’agitation de la guerre par des trémolos de cordes. Texte original Hallelujah! for the Lord God Omnipotent reigneth The kingdom of this world is become the kingdom of our Lord and of His Christ; and He shall reign for ever and ever King of Kings, and Lord of Lords Hallelujah! Traduction Alléluia (louez Dieu) ! Car le Seigneur Tout-Puissant règne sur nous. Le royaume de ce monde est devenu le royaume de notre Seigneur et du Christ Et Il régnera aux siècles des siècles. Roi des rois et Seigneur des seigneurs Alléluia ! * : Un oratorio est une œuvre lyrique dramatique représentée sans mise en scène, ni costumes, ni décors. Les extraits d’œuvres et les fiches pédagogiques complètes sont téléchargeables gratuitement, après inscription, http://www.cndp.fr/musique-prim/accueil.html Catherine Goxe- CPEM 21 sur le site « Musique Prim » - Projet « De l’œil, de l’oreille à la plume » - 2012/2013 Page |9 HALLELUJAH ! – cinq idées musicales… piste d’exploitation : Diviser la classe en cinq groupes et affecter une idée musicale à chacun d’entre eux. Pendant l’écoute du morceau, les élèves doivent lever la main lorsqu’ils entendent « leur » musique. Ils vont ainsi pouvoir se rendre compte que les idées sont chantées de manière simultanée, souvent deux par deux. 1) 2) : formule chantée plusieurs fois, en série unisson 3) choral* 4) fugue* qui va circuler d’une voix à l’autre en commençant par les basses 5) La dernière, avec ses longues notes, symbolise bien l’éternité du règne de Dieu *une fugue, en musique, est une forme d'écriture contrapuntique exploitant le principe de l'imitation. On désigne, à partir du XVIIe siècle du nom de « fuga » (de fugere, « fuir » en latin) une composition entièrement fondée sur ce procédé : « fuir », parce que l'auditeur a l'impression que le thème de la fugue fuit d'une voix à l'autre. *choral : chant d’assemblée originellement propre aux églises luthériennes) Catherine Goxe- CPEM 21 Projet « De l’œil, de l’oreille à la plume » - 2012/2013 P a g e | 10 3ème PÉRIODE : « La musique fait son cinéma » Extrait n°1 : Générique - extrait de la musique du film "Ascenseur pour l’échafaud"" de Louis Malle - durée : 2'53 Extrait n°2 : The Pink Panther - Henry Mancini - durée : 2'39 Extrait n°3 : La Chevauchée des Walkyrie - extrait de l’opéra La Walkyrie - Richard Wagner- durée : 4'16 Objectif : permettre aux élèves de découvrir le pouvoir évocateur de la musique et le lien avec l’image : illustration d’une action, portrait d’un personnage, création d’une atmosphère… Ces trois extraits sont en rapport avec le cinéma : - Les deux premiers extraits ont été composés spécialement pour le film (extraits n°1 et 2). - Le dernier (extrait n°3) est un « tube de la musique classique », qui a été plusieurs fois utilisé dans des films pour son pouvoir évocateur : Apocalypse now (Coppola), Huit et demi (Fellini), La Liste de Schindler (Spielperg)… Il a également inspiré au compositeur Joe Hisaishi, la musique d’une scène du dessin animé « Ponyo sur la falaise » de Hayao Miyazaki (sélection Ecole et cinéma en Côte d’Or - 2012/2013) Pour information : Les musiques « classiques » au cinéma, dans la pub… : http://classictoday.free.fr/film.php PROPOSITION DE DÉMARCHE PÉDAGOGIQUE : Séance 1 : Au cours d’une même séance, découvrir de manière sensible les trois extraits, en s’appuyant sur des images extraites du film : 1. sans donner les titres des films, ni montrer les images, écouter chacun des extraits. Exprimer son sentiment : quelles images, couleurs, ambiances les extraits suggèrent-ils ?- recourir aux outils supports (portraits, couleurs, mots, matières…) 2. découvrir trois images extraites de films (voir page 14), écouter à nouveau les extraits, puis associer une image à une musique, en fonction de l’adéquation entre les images et les musiques. Rq : aucune réponse n’est erronée, à condition de justifier. L’objectif de cette démarche est de permettre aux enfants d’exprimer les émotions ressenties à l’écoute de la musique, puis d’analyser les raisons pour lesquelles ils ont ressenti ces émotions (analyse des éléments musicaux – voir fiches associées à chaque extraits, pages suivantes). Séances suivantes : Écouter à nouveau chaque extrait, séparément : en repérant pour chacun les éléments caractéristiques (voir fiches ci-dessous), en faisant la relation avec les films (si possible, visionner un extrait…) Catherine Goxe- CPEM 21 Projet « De l’œil, de l’oreille à la plume » - 2012/2013 P a g e | 11 Générique, extrait de la musique du film "Ascenseur pour l’échafaud" de Louis Malle compositeur : Miles Davis – 1957 XXe et XXIe siècle - France Jazz "cool" - musique de film Matériaux sonores, éléments musicaux - exploitation Structure : L’extrait est composé de deux parties A et B, organisées comme suit : A A B A – la partie B étant très courte (de 1’12 à 1’26). Ces parties étant difficilement repérables, on mettra l’accent sur les deux éléments sonores identifiables : l’accompagnement instrumental (piano, basse, batterie, saxo) qui soutient les improvisations de la trompette. instruments : saxophone ténor, piano, contrebasse, batterie, et Miles Davis à la trompette - repérer la place des différents instruments (accompagnement ou leader ?) - écouter plus finement, en « suivant » la batterie, ou le piano, ou la contrebasse… Informations : « Ascenseur pour l’échafaud », premier long-métrage de Louis Malle, sorti en 1958, en noir et blanc, avec Jeanne Moreau, Maurice Ronet, Lino Ventura est un film noir relatant un crime parfait qui tourne mal : une femme riche (Jeanne Moreau), mais malheureuse, projette d’assassiner son mari avec l’aide de son amant. Miles Davis, visionne le film, puis accepte d’en composer la musique, quasi improvisée, qui sera enregistrée en une nuit au studio Poste de Paris, devant les images du film. Bien que l’improvisation ait une grande place dans cette œuvre, Miles Davis avait préalablement composé quelques bribes de thèmes pour les extraits qui l’avaient marqué. Louis Malle demande à Miles Davis et ses mµusiciens de jouer une musique en contrepoint des images, et non pas trop collée. Lors du montage, il utilisera d’ailleurs certaines prises pour des séquences différentes que celles pour lesquelles elles étaient destinées au départ. Cette musique « crépusculaire » contribua à l’atmosphère du film et à son succès. L’extrait, Générique, est la musique principale du film. Ce thème musical, emblématique du personnage de Jeanne Moreau, reflète l’état d’esprit de l’héroïne, dont la tristesse et l’inquiétude sont omniprésentes. Le thème est repris dans une scène ultérieure : sur les Champs-Élysées, l’hiver, la nuit, elle cherche son amant qui n’est pas venu au rendez-vous. Miles Davis (1926-1991) Né à Alton dans l’Illinois en 1926, Miles Davis a contribué à l’évolution du jazz en touchant à tous les styles apparus pendant sa carrière. Il commença à jouer à l’âge de neuf ans, et intégra à dix-huit ans la prestigieuse école new-yorkaise Juilliard. Il abandonna ensuite rapidement les études classiques pour participer à la scène jazz de la ville. Trompettiste, il crée une sonorité nouvelle et s’oriente vers une esthétique minimaliste, l’équivalent musical du murmure qui finit par devenir sa signature sonore. Soliste libre, sans préjugé, avec une simplicité et un grand dépouillement offrant un contraste intéressant au jeu agité du saxophoniste Charlie Parker, il se place comme un être à part dans le monde du jazz moderne. Catherine Goxe- CPEM 21 Projet « De l’œil, de l’oreille à la plume » - 2012/2013 P a g e | 12 The pink panther , pour le film La Panthère rose de Blake Ewards – 1963 compositeur : Henry Mancini XXe et XXIe siècle – États-Unis - Jazz - musique de film Matériaux sonores, éléments musicaux - exploitation Structure : - L’extrait comporte un thème célèbre (thème A), joué au saxophone, puis repris à la fin par les flûtes identifier le thème à l’écoute, le fredonner – identifier les instruments qui le jouent. - l’extrait comporte des moments où un instrument est mis en avant (lead), d’autres où on entend l’orchestre en entier repérer ces moments par des déplacements (saxo / flûte = la panthère / orchestre = foule) : la panthère se déplace quand elle entend « son thème » - la foule se manifeste quand elle est mise en avant… Instruments : Big Band Un Big Band est une formation orchestrale de 15 à 20 musiciens et un chef d’orchestre, interprétant des œuvres du répertoire jazz. Traditionnellement, on y trouve : trois sections d’instruments à vent : les saxophones (et/ou les clarinettes), les trombones, les trompettes une section rythmique : piano, contrebasse, batterie, souvent complétée par une guitare. Pour « la panthère rose », on remarque la présence d’instruments inhabituels dans un big band : vibraphone, violons, flûte. Ce type de formation est apparu en 1920, à New York, et a porté des musiciens tels que Count Basie, Duke Ellington, Benny Goodman, Artie Shaw… Dans la première moitié du XXe siècle, l’orchestre de Big Band a pour vocation de faire danser le public, puis, à partir des années soixante, il s’affranchit de cette obligation de musique « à danser », les arrangements s’orientant vers des partitions plus savantes, empruntant des modes d’écriture à la musique classique. Informations : Cette œuvre a été créée par Henry Mancini en 1963 pour le film de Blake Ewards, La Panthère rose. La panthère rose était un bijou faisant l’objet de l’enquête de l’inspecteur Clouseau, incarné par Peter Sellers. Cette musique a été créée pour être le thème du film. Dans le dessin animé du générique, elle est emblématique du personnage maladroit, espiègle, flegmatique, malchanceux qu’est cette Panthère rose et accompagne ses mouvements (démarche), ses actions, ses échecs et ses réussites, son état d’esprit. Cette pièce est devenue un standard, repris par de nombreux musiciens tels que Bobby McFerrin, Quincy Jones, Claude Bolling, Two Brasil…, également dans des styles allant du blues à la bossa, en passant par le heavy metal. Le compositeur : Henry Mancini (1924-1994) Henry Mancini était un compositeur, chef d’orchestre et arrangeur américain d’origine italienne. Après avoir rejoint en tant que pianiste arrangeur l’orchestre de Glenn Miller, il commence à travailler pour le cinéma en 1952. Il est remarqué par Blake Edwards et commença avec lui une collaboration qui dura plus de trente ans et vingt-huit films. Catherine Goxe- CPEM 21 Projet « De l’œil, de l’oreille à la plume » - 2012/2013 P a g e | 13 La Chevauchée des Walkyries, extrait de l’opéra La Walkyrie - Richard Wagner - 1870 XIXe siècle – Allemagne - Romantisme et post-romantisme - Opéra Matériaux sonores, éléments musicaux - exploitation Structure : Cet extrait comporte un thème mélodique célèbre, celui des Walkyries*, qui est joué à plusieurs reprises, à différentes hauteurs. Repérer le « leitmotiv » et le reproduire vocalement en « imitant » les trompettes (onomatopées) Repérer la structure : identifier le moment où le « leitmotiv » disparait (partie B). INTRO PARTIE A exposition du thème des Walkyries PARTIE B tutti / roulement de caisse REPRISE DE LA PARTIE A exposition du thème des Walkyries FINAL * Dans L’Anneau du Nibelung, œuvre dont fait partie l’extrait, chaque personnage est associé à un leitmotiv (thème conducteur) dont les variations nous informent sur la situation dramatique dans laquelle il évolue. Instruments : Grand orchestre symphonique La disposition particulière de l’orchestre, imaginée par Wagner, dans la fosse du Palais de Bayreuth qu’il a fait construire, permet au chant de ne pas être couvert. En outre, Wagner a fait créer des instruments nouveaux, comme le hautbois alto ou le « tuben » (tuba wagnérien) plus apparenté au cor qu’au tuba, malgré son nom. Il a également introduit à l’orchestre la trompette basse. Informations : Richard Wagner (1813 -1883), originaire de la Saxe, est le compositeur qui a renouvelé le genre de l’opéra, son ambition étant d’en faire une « œuvre d’art totale », caractérisée par la jonction de diverses disciplines artistiques. Concevant l’opéra comme un drame auquel collaborent tous les arts et particulièrement la musique, Wagner a aussi écrit les livrets. « La chevauchée des Walkyries » est le prélude de l’acte III de l’opéra La Walkyrie. Celui-ci appartient à une œuvre gigantesque, L’Anneau du Nibelung, cycle de quatre opéras inspirés de la mythologie germanique et scandinave. Cette œuvre était qualifiée par Richard Wagner de « festival scénique en un prologue et trois journées » liant la musique à la poésie, au théâtre, et à la peinture : prologue : L’Or du Rhin ; 1ère journée : La Walkyrie ; 2ème journée : Siegfried ; 3ème journée : Le Crépuscule des dieux. Les Walkyries sont des êtres surnaturels, des divinités mineures qui servent Odin, maître des dieux. Elles sont ses messagères et des guerrières. Selon les vœux d’Odin, elles se rendent sur les champs de bataille pour guider les combats et choisir les plus braves, les héros qui vont mourir. « Walkyrie » signifie « celle qui choisit qui succombera ». La Chevauchée des Walkyries illustre le retour du champ de bataille. Ce thème est identifié comme étant le prélude de l’acte III où Brunehilde, fille préférée d’Odin à qui elle a désobéi, va devoir affronter la colère de celui-ci. vidéo sur le site : http://www.lamusiqueclassique.com/2011/07/richard-wagner-die-walkure-la-chevauchee-des-walkyries/ Lien avec « Ponyo sur la falaise » : Le compositeur s’est inspiré volontairement de cette œuvre pour illustrer une des scènes du dessin animé : celle où Ponyo « surfe » sur la vague du Tsunami, tandis que Sosuko, le petit garçon tente d’échapper à cette vague (aux environs de 45’50, dans le film). Visionner la scène dont la musique est inspirée de l’œuvre de Wagner (environ à 45’50 du début). Comparer la musique du film et l’œuvre originale : ressemblance, différences… Catherine Goxe- CPEM 21 Projet « De l’œil, de l’oreille à la plume » - 2012/2013 P a g e | 14 Catherine Goxe- CPEM 21 Projet « De l’œil, de l’oreille à la plume » - 2012/2013 P a g e | 15 Catherine Goxe- CPEM 21 Projet « De l’œil, de l’oreille à la plume » - 2012/2013 P a g e | 16 Catherine Goxe- CPEM 21 Projet « De l’œil, de l’oreille à la plume » - 2012/2013