Soldat Ventre Creux dossier prod 01092011
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Soldat Ventre Creux dossier prod 01092011
compagnie les Héliades création automne 2012 le soldat ventre!creux Hanokh Levin mise en scène Véronique Widock de ©bmc « Le Soldat ventre-creux » est une co-production compagnie les Héliades et théâtre de l’Avant-Seine de Colombes _______________ La compagnie les Héliades est soutenue par le Ministère de la Culture / DRAC Ile-de-France, L’Etat / Préfecture des Hauts-de-Seine, le Conseil Régional d’Ile-de-France, le Conseil Général des Hauts-de-Seine et la Ville de Colombes. ! le soldat ventre!creux Variation sur Amphytrion... sans Amphytrion. Après Plaute, Molière et d'autres, Levin revisite le personnage de Sosie pour poser la question de l'identité volée, bafouée, revendiquée. Dans un style tour à tour grotesque, tragique et finalement lyrique, il tisse une fable sur la guerre, sur l'identité confisquée, et sur cette obstination qui résiste, envers et contre tout, à la raison du plus fort. Ecrite en 1999, Le Soldat ventre-creux est la dernière pièce de Hanokh Levin. Jamais monté de son vivant en Israël, Le Soldat ventre-creux est également vierge de toute création en France à ce jour. De Hanokh Levin et publié aux éditions théâtrales Traduction – Jacqueline Carnaud et Laurence Sendrowicz Mise en scène – Véronique Widock, Compagnie Les Héliades Chorégraphie – Geneviève Sorin Scénographie – Gérard Didier Création lumière – Pierre Gaillardot Création costumes – Didier Jacquemin La distribution Roxane BORGNA Stéphane FACCO Vincent DEBOST Henri COSTA Christophe PINON – – – – – la femme le soldat ventre-creux le soldat ventre-plein le soldat ventre-à-terre le grand-père / les voisins Création automne 2012 Chargé de production Fabrice Boy / 06 81 00 56 14 [email protected], Cie Les Héliades Chargée de diffusion Claire Demaison / 06 60 26 23 67 [email protected], La Strada et compagnies le soldat ventre!creux Note de mise en scène La pièce commence par un récit, celui d'un soldat. Il nous raconte son retour à la maison après cinq années de guerre. Puis soudain on est dans l'histoire. Le soldat est devant la porte de sa maison et ne peut pas entrer car un autre y est déjà. Un autre lui-même. Il porte son nom : Sosie. Il a pris sa place dans la maison qu'il dit être sa maison. Le combat entre les deux s'installe. Puis un troisième soldat arrive. Il revient aussi de guerre et il s'appelle aussi Sosie, il veut entrer aussi dans cette maison qui est sa maison. Et la raison s'embrouille. Si le premier soldat a usurpé la place du deuxième soldat alors qu'il était à la guerre, qui est le troisième soldat ? Plus l'histoire avance et plus elle devient à la fois étrangement limpide et obscure. Une comédie grinçante entre rêve et réalité. Ils sont maintenant trois qui disent avoir la même maison, la même femme et le même fils. Mais ils ne peuvent pas tous les trois rêver, se tromper ou mentir. Ils s'appellent tous Sosie et pourtant personne ne semble se reconnaître... Lui est le même, le même est l'autre, et personne ne se ressemble. A moins qu'ils ne soient tous qu'un seul et même soldat ? Retour de guerre d'un soldat qui fouille sa mémoire, et le souvenir s'embrouille, devient confus, absurdement tragique. L'héritage de la mémoire ressemble à une histoire piégée. Les trois soldats, sans hésiter, entament le combat pour la place occupée. Dans cette guerre, la seule règle est la loi du plus fort. Et ils n'ont qu'une seule chanson en tête : celle du petit moucheron à la vie très brève. Car tous les soldats de ce coin du monde ont la vie brève depuis la nuit des temps. C'est la chanson tragique d'un territoire en guerre qui envoie avec détermination ses soldats à la mort. Un lieu où les hommes sont partagés en deux communautés qui s'affrontent : les Israéliens et les Palestiniens, réunis par une histoire commune qui les rend à la fois ennemis et frères, au point qu'ici les identités glissent les unes sur les autres. Volontairement l'histoire ne donnera jamais aucune piste sûre au sujet des origines juives ou arabes de ces trois soldats. Car la guerre prend tout : les biens, la famille, la mémoire, jusqu'à l'identité. D'ailleurs il ne sera jamais dit qui est le soldat de la maison, ni si même il existe. Ces trois soldats Sosie sont peut être juste la trace d'une unité perdue, d'une vie d'avant la guerre où tous vivaient sur le même territoire, dans la même "maison". Retour d'un soldat dont personne ne dit se souvenir, ni les voisins, ni le fils, ni même la femme qui hurle que les trois soldats se ressemblent tous, et qu'il est impossible de les reconnaître. Le Soldat ventre-creux soulève l'histoire de la vie abîmée par la guerre. Une guerre aveugle aux petits, orchestrée depuis si longtemps qu'elle semble inévitable et irréversible. Retour sur un conflit violent, tragique, désespéré. Dans Le Soldat ventre-creux, Hanokh Levin dénonce, une fois de plus, le cercle vicieux de la haine qui sacrifie des vies sans l'ombre d'un doute, l'utilisation du religieux à des profits purement matériels et politiques. Il fouille, comme il l'a fait tout au long de son oeuvre, les mécanismes qui alimentent les haines communautaires et génèrent les guerres identitaires, que ce soit en Israël ou sur d'autres territoires. Mais pour achever sa course révoltée, cette pièce sera sa dernière. Il provoque, un peu plus loin encore, la question de l'identité et de sa dimension illusoire. En brouillant les différences entre les trois soldats, le texte ébranle volontairement l'édifice de la construction identitaire, en dénonce l'utilisation abusive, en questionne l'existence. La structure de la pièce fait travailler le thème de l'illusion comme un piège qui se resserre. Une machine à piéger et à tuer. Parfois ironique, le plus souvent absurde, le piège est surtout cruel. L'illusion a la vie dure. L'illusion semble comique lorsque Ventre-plein pleure pour jouer à être plus Ventre-creux que Ventre-creux lui-même. L'illusion est aussi fascinante, On peut s'y complaire ou s'y accrocher. L'espoir fait vivre. Et Ventre-creux ne partira pas de là, faisant le servile avec Ventre-plein, dans l'espoir d'être le suivant sur la liste des trois, dès que le premier disparaîtra. L'illusion est un piège qui mord et qui déchiquette. L'illusion tue au fil du temps. L'illusion est la grande faucheuse de l'humanité. Ventre-à-terre finira pas mourir à la porte de la maison, avec pour espoir une vie meilleure dans l'éternité. L'illusion cache toujours la vérité. La mise en abîme de la situation en crée la poésie et l'abstraction. Et l'aventure, d'ironique, devient irréelle. Plongés dans un subterfuge éternel, les trois soldats s'affrontent au sein d'un espace temps où la réalité de la maison et des frontières finit par s'estomper. Laissant tout le champ aux questions existentielles des trois Sosie, entre la vie et la mort. Comédie qui grince et décrit un monde où, sous la promesse d'une rédemption dans la vie éternelle, l'homme est réduit à son rang le plus bas, contraint à lutter pour ses besoins vitaux : manger, posséder un toit, une femme, ne pas mourir. Mais sous la plume de Levin, l'humanité résiste et montre ses réserves de compassion, d'obstination et de révolte. Plus fort que tout sera l'amour de la vie et la poésie qui sauve. Le dernier regard de Ventre-creux sera pour son fils. A la différence des autres pièces de Levin, la question de l'enfant ouvre ici peut-être des perspectives. Dans Le Soldat ventrecreux l'enfant ne mourra pas mais c'est lui que Sosie viendra sans cesse questionner. De quelle mémoire voudra-t-il bien se rappeler ? De quelle histoire sera-t-il capable ? Quelle sera sa place prochaine dans l'histoire collective ? La machine à créer des frontières est à la fois un principe de réalité et une pure abstraction. Entre ces deux extrêmes se battent et rêvent encore les trois soldats. Et dans leurs yeux la vision se resserre autour de l'essentiel : l'enfant et sa mémoire. L'enfant muet a environ huit ans et c'est un fils, il porte encore en lui la promesse de l'avenir. On ne sait pas à quoi pense cet enfant. Il ne parle pas et regarde seulement ses trois pères. Que pense-t-il ? Comment résonne en lui la vision de la violence, de la lâcheté, de la mort ? De quelle façon sa vie, encore emprunte de légèreté, sera-t-elle transformée ou transformerat-elle l'histoire à venir ? Pour soulever ces différentes hypothèses, l'enfant unique, proposé par l'auteur, deviendra sur la scène un, puis trois, puis six, puis neuf. Se promenant entre les mailles de l'histoire, le choeur d'enfants viendra habiter la scène de sa présence muette et chorégraphiée. La vacuité de l'enfance, encore libre de ses choix, ouvrira l'horizon d'un peu de lumière, faisant résonner le rêve le plus fort de Levin, son espoir qu'un jour peut être l'homme sera capable de tolérance et de pacifisme. Véronique Widock le soldat ventre!creux un projet à dimension européenne La guerre et la perte d’identité sont les deux principaux thèmes explorés par Hanokh Levin dans sa pièce Le Soldat ventre-creux. Le caractère universel de sa dramaturgie nous permet de ne pas céder à la tentation d’une interprétation trop univoque, celle du conflit israélopalestinien. Un grand nombre de guerres, comme le précise l’anthropologue américain, Marvin Harris, repose sur le facteur de cohésion sociale et donc de l’identité. Tant du point de vue de l'attaquant que de l'attaqué, la guerre semble pouvoir contribuer à maintenir ou restaurer la cohésion sociale d'un groupe ou d’un pays. Nombre de guerres furent déclenchées sous un prétexte et dans le but unique de resserrer les rangs derrière le destin supérieur de la patrie et soutenir celui qui apparait alors comme son meilleur défenseur : le chef. « L’Europe n’a pas été faite, nous avons eu la guerre » (Robert Schuman, déclaration du 9 mai 1950) Le principe de la construction européenne repose sur la recherche de la paix, au travers tout d’abord d’une dimension économique, puis ensuite autour d’une dimension politique qui ne peut exister que si elle repose sur des valeurs communes et partagées par l’ensemble des populations présentes. Le Soldat ventre-creux nous renvoie, par les thématiques explorées par l’auteur, à nos problématiques, à notre histoire, celle de notre appartenance au vieux continent européen. Tout d’abord parce que la volonté de la construction européenne s’est faite sur les décombres d’une Europe rendue exsangue par la 2ème guerre mondiale. Puis, parce que les différents traités qui ont défendu le principe d’une Union Européenne, au-delà de la volonté d’un simple marché économique unique, reposaient sur la recherche d’une culture de la paix qui s’instaure grâce à un sentiment d’appartenance européenne passant par la construction d’une identité forte. Cette évolution de l’Europe ne va pas sans difficulté si l’on se réfère aux référendums organisés en 2005 dans les pays européens pour la ratification du traité de Rome II. Encore aujourd’hui la notion d’identité européenne reste une priorité pour continuer l’avancement de la construction d’une Europe politique qui pourrait déboucher, comme certains l’envisagent, vers un fédéralisme européen, et pourquoi pas mondial, qui mettrait un terme au concept d’Etat-Nation. Cette thèse n’est-elle pas d’ailleurs suggérée par Hanokh Levin dans sa pièce Le Soldat ventre-creux au travers de ses trois « sosies » ? Autour de cette création, notre regard portera principalement sur les pays et territoires européens figurant ci-dessous. Chaque pays pourra être concerné par une dimension ou un besoin spécifique du projet ou bien par les différents niveaux de la création. Tout d’abord la France, parce qu’elle fut pionnière dans le processus de la construction européenne, mais aussi parce que son actualité est forte depuis quelques mois avec la mise en place, par le gouvernement actuel, d’un débat sur le thème de l’identité nationale, lors des dernières élections régionales, mais aussi parce que ce même gouvernement, via trois de ses ministères, a proposé des amendements permettant la déchéance de la nationalité française. Ensuite, la Turquie candidate à l’Union Européenne, mais dont la candidature est bloquée par plusieurs autres pays, et notamment la France qui invoque une « différence identitaire forte » basée sur la religion. L’Irlande, territoire composé de l’Eire, membre de l’Union Européenne, et de l’Irlande du nord rattachée au Royaume-Uni qui a connu, jusqu’à un passé récent, des violences assimilables à une véritable guerre civile basée également sur une différence religieuse. La Belgique, au bord de l’asphyxie politique depuis quelques années, tant il semble difficile de faire cohabiter les deux principales communautés de ce pays. Et, en dernier lieu, les pays de l’ex-yougoslavie, territoires sur lesquels s’est déroulée la dernière guerre qui a donné lieu à un véritable génocide ethnique. La dimension européenne sera traitée dans le projet Le Soldat ventre-creux sous deux principaux angles. Le premier sera artistique, tant dans sa dimension de diffusion, en s’appuyant notamment sur des réseaux culturels européens comme « Arts Factories » ou « Trans Europe Halles », que dans son processus de production, notamment dans sa partie chorégraphique qui pourra s’appuyer sur l’Association Européenne des Conservatoires. Par ailleurs, nous souhaitons alimenter et prolonger la réflexion en organisant, autour de la diffusion de la création, un cycle de séminaires autour de la question de l’identité européenne, et ce en envisageant un partenariat avec l’Institut Universitaire Européen de Florence dans le cadre du programme européen ACCEPT PLURALISM. À l’aube de ce nouveau siècle, le spectre d’une guerre totale semble lointain et inenvisageable, pour autant la multiplicité contemporaine des conflits dont l’origine repose sur des questions identitaires et communautaristes est alarmante et le « Choc des Civilisations » prophétisé par Samuel Huntington n’est malheureusement peut-être pas si improbable, à moins que la sagesse et la philosophie prônée par le Prix Nobel d’économie, Amarya Sen ne l’emporte finalement dans la construction d’un autre monde … Le projet Le Soldat ventre-creux souhaite s’inscrire dans le cadre du programme européen « l’Europe pour les citoyens ». le soldat ventre!creux Biographies Hanokh Levin, auteur Né à Tel-Aviv en 1943, décédé en 1999, Hanokh Levin laisse derrière lui une œuvre impressionnante qui, par sa qualité et son ampleur, fait de lui l’une des figures majeures de la culture israélienne contemporaine. Outre plusieurs recueils de poésie et de prose, il est l’auteur d’une cinquantaine de pièces de théâtre, dont trente trois ont été montées, souvent par lui. Dès les années soixante, ses premiers spectacles de cabaret politique, écrits au vitriol, font scandale. Fondamentalement humaniste, révolté par cette vie à l’ombre de guerres successives, Hanokh Levin, en témoin malheureusement privilégié, s’élève sans trêve contre toutes les guerres de conquête, ces guerres qui ne laissent derrière elles qu’une humanité vaincue. En cela, chacun de ses textes est une leçon universelle. Pièce fondatrice, Yaacobi et Leidental (1972) inaugure l’ère des personnages léviniens - ces petites gens confrontés à leur incapacité à être heureux. Viennent ensuite des œuvres qui proposent une relecture de la tragédie grecque, de la Bible (Les souffrances de Job ) ou qui empruntent la forme de la fresque épique (L’Enfant rêve ). Qu’il situe l’action dans le microcosme du quartier ou dans un vaste espace symbolique, Hanokh Levin invente un langage théâtral qui lui est propre, mélange de provocation, de poésie, de quotidien et d’humour, toujours animé par une tendresse fondamentale pour le genre humain. Son sens aigu du théâtre et une grande économie d’expression en font un auteur de premier ordre. Véronique Widock, metteur en scène Sortie du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 1984, elle joue, sous la direction de Daniel Mesguich, les rôles de Juliette dans Roméo et Juliette au Théâtre de l’Athénée et de la Marquise Cibbo dans Lorenzaccio au TGP. Elle fonde la compagnie "Les Héliades" et crée sa première mise en scène au TGP, Les rescapés de Stig Dagerman. En 1992, elle fonde "Le Hublot", chantier de construction théâtrale, dans une ancienne usine de métallurgie à Colombes. Elle crée, en lien avec les habitants : Visions du monde d’Eugène Durif au Théâtre de Gennevilliers, Portraits vidéo à la Coupole/Scène Nationale de Sénart, et au Bateau-Feu/Scène Nationale de Dunkerque, Trame de Roselyne Brunet-Lecler au Théâtre Paris-Villette. Elle travaille essentiellement sur des écritures contemporaines et crée notamment Dans le petit manoir de Witkiewicz et Le jeu de la vérité de Stig Dagerman au Hublot, Le chemin du serpent de Torgny Lindgren à la Coupole/Scène Nationale de Sénart, La rose tatouée de Tennessee Williams à l’Avant-Seine/Théâtre de Colombes, 27 remorques pleines de coton de Tennessee Williams au Sudden Théâtre et Tuta Blu de Tommaso di Ciaula au Hublot. Ses dernières créations sont : Barbe-Bleue, espoir des femmes de Dea Loher, créée en mai 2007 au théâtre de la Tempête, reprise en novembre 2007 à l'Avant-Seine/Théâtre de Colombes, Gengis parmi les Pygmées de Grégory Motton qu'elle crée au théâtre de l'AvantSeine à Colombes et au Festival des écritures contemporaines à Bagneux. En 2010 elle adapte, joue et met en scène Voyage à travers les ombres d'après le journal de Mary Barnes au Hublot, Colombes. Geneviève Sorin, chorégraphe Après une formation classique avec Igor Fosca, Geneviève Sorin est interprète pour les compagnies Félix Blaska, le Ballet Théâtre Contemporain, Joseph Russillo, les Ballets de la Cité, le ballet de Poche, Susan Buirge, et danse les premières pièces de Dominique Bagouet. A Marseille, où elle fonde sa compagnie, elle s'affirme comme chorégraphe, danseuse, enseignante et musicienne (accordéon). En 1989 elle retrouve Dominique Bagouet qui lui commande l'écriture d'une pièce Allo! Monsieur Baril? La collaboration se poursuit la même année avec Meublé sommairement. A ce jour elle a réalisé plus d'une trentaine de créations chorégraphiques et musicales, une pièce radiophonique, deux disques et plusieurs commandes chorégraphiques et musicales. Geneviève Sorin est diplômée de la formation en "Rythmes du corps", enseignement sous la direction de Françoise Dupuy d'après les principes posés par Emile Jacques-Dalcroze et reçoit l'habilitation ministérielle à conduire des formations au niveau de l'enseignement professionnel supérieur. Gérard Didier, peintre et scénographe Il travaille pour le théâtre et l'opéra, avec P. Adrien, M. Bénichou, J.-C. Fall, J. Champagne, Y. Bacri, J. Nichet, A. Françon… Bien d'autres lui ont demandé d'inventer l'espace d'une soixantaine de pièces classiques et contemporaines : Antigone, Hamlet, Le Roi Lear, Dom Juan, La dispute, Les trois soeurs, L'opéra de Quat'Sous, La décision, Mauser, Jean La Chance, Le baladin du monde occidental, En attendant Godot, Pas à pas, Fin de partie, Les pragmatistes, Eté, La mission, Zone libre, Histoire d'enfant, Tempête sur le pays d'Egypte, Voyage au pays de l'art sonore ou l'art de la question, Noises, Une fête pour Boris. Il signe le décor de la première mise en scène de Véronique Widock, Les rescapés de Stig Dagerman, au TGP de Saint-Denis, celui de Gengis parmi les pygmées de Gregory Motton à l'AvantSeine/Théâtre de Colombes, et l'espace scénographique de Voyage à travers les ombres. Pierre Gaillardot, concepteur lumière Il crée des lumières pour des metteurs en scène et des chorégraphes : P. Bigel, V. Novarina, J. Rebotier, L.-D. de Lencquesaing, K. Biscuit et M. Barcellos. Depuis 1996, il travaille régulièrement avec D. Bruguière. Depuis 1997, il collabore avec la chorégraphe C. Diverrès. Ces deux dernières années, il conçoit la lumière de nombreuses créations sur des mises en scène de J.-P. Wenzel, E. Bastet, A. Ollivier, M. Paquien… Il crée les lumières des trois dernières mises en scène de V. Widock. Didier Jacquemin, costumier Il collabore longuement avec le chorégraphe Philippe Jamet pour lequel il crée les costumes de : Ce que nous pouvons dire, Je t'aime toi, Traces, Portraits dansés, Petite suite de sentiments aléatoires et troublants, Luna et Je réfléchis. Il signe la scénographie et l'aménagement d'un bus pour la compagnie Philippe Jamet, dans le cadre du tournage "Danse et ville et sentiments" à la Ferme du Buisson. Il crée les costumes pour Never Land, spectacle chorégraphique de N. Martin-Gousset et pour le spectacle musical Soul music story mis en scène par P. Saïd. Il crée les costumes pour les sept dernières pièces de V. Widock. Roxane BORGNA / la femme Roxane Borgna s’est formée à Montpellier qu'elle fait sa formation au Conservatoire National de Région avant l’Ecole Florent (Paris). Elle est comédienne permanente au Théâtre des Treize Vents, centre dramatique national de 2000 à 2010. Depuis 1998, elle a joué sous la direction de Jean-Claude Fall dans : « L’Opéra de quat’sous » de Bertolt Brecht, « Les Trois sœurs » d’Anton Tchekhov, « La décision » de Bertolt Brecht, « Dors mon petit enfant » de Jon Fosse, « Péchés Mortels » de Felix Mitterer, « Histoires de Famille » de Biljana Srbljanovi!, « Jean la chance » de Bertolt Brecht, « Richard 3 » de William Shakespeare. Roxane Borgna a notamment travaillé avec RM. Leblanc dans : « Ma Solange, comment t’écrire mon désastre », « Alex Roux » de Noëlle Renaude, « Bobby Fischer vit à Pasadena » de Lars Norén, « Belle du Seigneur » d’Albert Cohen (co-mise en scène avec Jean-Claude Fall), « Phèdre » (rôle de Phèdre) de Jean Racine. Stéphane FACCO / le soldat ventre-creux Stéphane Facco s'est formé à l'université d'Aix en Provence puis à l'Atelier de Recherche et de Formation théâtrale de Toulouse . Depuis 97 il a joué sous la direction de collectif ATV, de Catherine Thouvenin, S Bournac, M Cipriani, C. Duparfait et J Nichet notamment dans "Faut pas payer" de Dario Fo au théâtre des Amandiers et dans "La Ménagerie de Verre" de Tennessee Williams au Théâtre de la Commune. En 2003 il participe à la création du collectif Drao avec lequel il met en scène et joue "Derniers Remords avant l'oubli" de JL Lagarce au théâtre 71 et à la Tempête, en 2006 "Push Up" de R. Schimmelpfennig (Prix d’interprétation, et meilleur spectacle / Prix du Souffleur 2008 ) , en 2008 "Nature morte dans un fossé" de F. Paravidino au théâtre 71, en 2010 "Petites histoires de la folie ordinaire" de P. Zelenk au Théâtre de la tempête. Vincent DEBOST / le soldat ventre-plein Vincent Debost s’est formé au Conservatoire National d'Art Dramatique de Paris, promotion 2000. Au théâtre il a travaillé avec : Hédi Tillette de Clermont Tonnerre, Paul Desveaux, Sylvain Maurice, Jacques Lassalle, Brigitte Jaques-wajeman, Anne Contensou, Jacques Weber, Lucie Berelowitsch, Olivier Treiner, Arnaud Denis, Matthew Jocelyn, Olivier Bunel, Lucie Vallon, Gregorry Motton & Ramin Gray, Philippe Adrien, Stephan Druet, Jérémy Banster, Mario Gonzales, Loïc Corbery & Jérôme Ragon, Joseph Menant… Au cinéma et à la télévision avec Sam Karmann, Luc Besson, François Dupeyron, Tonie Marshall, Caroline Glorion, Jean-Marc Brondolo, Christian Merret-palmer, Eric Summer, Michel Hassan, Grégoire Sivan, Nadia Jandeau, Ona Luambo... Henri COSTA / le soldat ventre-à-terre Henri COSTA s’est formé de 90 à 95: Licence et Maitrise en Etudes Théâtrales à Paris 3 Sorbonne, École Jacques Lecoq à Paris. Au Théâtre il a joué sous la direction notamment de Anne Morel, de Eloy Recoing.t de C. Sorba, L. Gachet, et de Philippe Adrien dans "Doux oiseau de Jeunesse" de T. Williams au Théâtre de la Madeleine et "Cadavres Exquis" / Grand-Guignol au Th. de la Tempête à Paris, Suisse. A la Télévision il tourne avec Pascal Lahmani Daniel Losset, Louis Choquette, Jean Sagols, Zabou Breïtman. Au Cinéma avec Farouk Thoyer. N. Rousseau En 2008, il crée le groupe « Têtes de Chien », concerts au New Morning, festivals, tournée (chanteur). Christophe PINON / le grand-père, les voisins Christophe Pinon s'est formé au Cours Jean-Louis MARTIN BARBAZ sous la direction de Serge ERIK et aux Ateliers Gérard PHILIPE, classe de Philippe DUCLOS, au T.G.P., direction : Daniel Mesguich. De 82 à 87 il joue dans différents théâtres à Varsovie. De 1991 à 2006 il joue sous la direction de Patrice Bigel Compagnie "La Rumeur" "Flagrant Délit de mensonge", "Une tragédie Céleste" , « Dramen, de l'aube à minuit », de Georg Kaiser, « Le Cocu Magnifique », de Fernand Crommelynck, et "Tableaux d'une exécution" de Howard Barker. De 96 à 97 il joue sous la direction de Jacqueline Ordas dans « L'Ombre de Mart », de Stig Dagerman et dans « Rencontre manquée », de Mario de Carvalho au Théâtre de la commune à Aubervilliers. Au cinéma il joue sous dans « Le chemin sous la Lune », réalisation : Maciek WOJTYSKO. ; « Sur la Terre comme au Ciel », réalisation : Kristin JOHANNESDOTTIR.; « Remake », réalisation : Pierre HUYGUES. ! le soldat ventre!creux Création automne 2012 Informations pratiques Contact production Fabrice Boy Cie Les Héliades 06 81 00 56 14 [email protected] Contact diffusion Claire Demaison La Strada et compagnies 06 60 26 23 67 [email protected]