Soldat Ventre Creux dossier prod 01092011

Transcription

Soldat Ventre Creux dossier prod 01092011
compagnie les Héliades
création
automne 2012
le soldat ventre!creux
Hanokh Levin
mise en scène Véronique Widock
de
©bmc
« Le Soldat ventre-creux » est une co-production
compagnie les Héliades et théâtre de l’Avant-Seine de Colombes
_______________
La compagnie les Héliades est soutenue par
le Ministère de la Culture / DRAC Ile-de-France,
L’Etat / Préfecture des Hauts-de-Seine, le Conseil Régional d’Ile-de-France,
le Conseil Général des Hauts-de-Seine et la Ville de Colombes.
!
le soldat ventre!creux
Variation sur Amphytrion... sans Amphytrion. Après Plaute, Molière et d'autres, Levin revisite le
personnage de Sosie pour poser la question de l'identité volée, bafouée, revendiquée. Dans
un style tour à tour grotesque, tragique et finalement lyrique, il tisse une fable sur la guerre, sur
l'identité confisquée, et sur cette obstination qui résiste, envers et contre tout, à la raison du
plus fort.
Ecrite en 1999, Le Soldat ventre-creux est la dernière pièce de Hanokh Levin.
Jamais monté de son vivant en Israël, Le Soldat ventre-creux est également vierge de toute
création en France à ce jour.
De Hanokh Levin et publié aux éditions théâtrales
Traduction
–
Jacqueline Carnaud et Laurence Sendrowicz
Mise en scène
–
Véronique Widock, Compagnie Les Héliades
Chorégraphie
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Geneviève Sorin
Scénographie
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Gérard Didier
Création lumière
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Pierre Gaillardot
Création costumes
–
Didier Jacquemin
La distribution
Roxane BORGNA
Stéphane FACCO
Vincent DEBOST
Henri COSTA
Christophe PINON
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–
–
la femme
le soldat ventre-creux
le soldat ventre-plein
le soldat ventre-à-terre
le grand-père / les voisins
Création automne 2012
Chargé de production Fabrice Boy / 06 81 00 56 14
[email protected], Cie Les Héliades
Chargée de diffusion Claire Demaison / 06 60 26 23 67
[email protected], La Strada et compagnies
le soldat ventre!creux
Note de mise en scène
La pièce commence par un récit, celui d'un soldat. Il nous raconte son retour à la maison
après cinq années de guerre. Puis soudain on est dans l'histoire. Le soldat est devant la porte
de sa maison et ne peut pas entrer car un autre y est déjà. Un autre lui-même. Il porte son
nom : Sosie. Il a pris sa place dans la maison qu'il dit être sa maison. Le combat entre les
deux s'installe. Puis un troisième soldat arrive. Il revient aussi de guerre et il s'appelle aussi
Sosie, il veut entrer aussi dans cette maison qui est sa maison. Et la raison s'embrouille. Si le
premier soldat a usurpé la place du deuxième soldat alors qu'il était à la guerre, qui est le
troisième soldat ? Plus l'histoire avance et plus elle devient à la fois étrangement limpide et
obscure. Une comédie grinçante entre rêve et réalité.
Ils sont maintenant trois qui disent avoir la même maison, la même femme et le même fils.
Mais ils ne peuvent pas tous les trois rêver, se tromper ou mentir.
Ils s'appellent tous Sosie et pourtant personne ne semble se reconnaître... Lui est le même, le
même est l'autre, et personne ne se ressemble.
A moins qu'ils ne soient tous qu'un seul et même soldat ?
Retour de guerre d'un soldat qui fouille sa mémoire, et le souvenir s'embrouille, devient
confus, absurdement tragique. L'héritage de la mémoire ressemble à une histoire piégée.
Les trois soldats, sans hésiter, entament le combat pour la place occupée. Dans cette guerre,
la seule règle est la loi du plus fort. Et ils n'ont qu'une seule chanson en tête : celle du petit
moucheron à la vie très brève. Car tous les soldats de ce coin du monde ont la vie brève
depuis la nuit des temps. C'est la chanson tragique d'un territoire en guerre qui envoie avec
détermination ses soldats à la mort. Un lieu où les hommes sont partagés en deux
communautés qui s'affrontent : les Israéliens et les Palestiniens, réunis par une histoire
commune qui les rend à la fois ennemis et frères, au point qu'ici les identités glissent les
unes sur les autres.
Volontairement l'histoire ne donnera jamais aucune piste sûre au sujet des origines juives ou
arabes de ces trois soldats. Car la guerre prend tout : les biens, la famille, la mémoire, jusqu'à
l'identité. D'ailleurs il ne sera jamais dit qui est le soldat de la maison, ni si même il existe. Ces
trois soldats Sosie sont peut être juste la trace d'une unité perdue, d'une vie d'avant la guerre
où tous vivaient sur le même territoire, dans la même "maison".
Retour d'un soldat dont personne ne dit se souvenir, ni les voisins, ni le fils, ni même la
femme qui hurle que les trois soldats se ressemblent tous, et qu'il est impossible de les
reconnaître. Le Soldat ventre-creux soulève l'histoire de la vie abîmée par la guerre. Une
guerre aveugle aux petits, orchestrée depuis si longtemps qu'elle semble inévitable et
irréversible. Retour sur un conflit violent, tragique, désespéré.
Dans Le Soldat ventre-creux, Hanokh Levin dénonce, une fois de plus, le cercle vicieux de la
haine qui sacrifie des vies sans l'ombre d'un doute, l'utilisation du religieux à des profits
purement matériels et politiques. Il fouille, comme il l'a fait tout au long de son oeuvre, les
mécanismes qui alimentent les haines communautaires et génèrent les guerres identitaires,
que ce soit en Israël ou sur d'autres territoires.
Mais pour achever sa course révoltée, cette pièce sera sa dernière. Il provoque, un peu plus
loin encore, la question de l'identité et de sa dimension illusoire. En brouillant les différences
entre les trois soldats, le texte ébranle volontairement l'édifice de la construction identitaire, en
dénonce l'utilisation abusive, en questionne l'existence.
La structure de la pièce fait travailler le thème de l'illusion comme un piège qui se resserre.
Une machine à piéger et à tuer. Parfois ironique, le plus souvent absurde, le piège est surtout
cruel. L'illusion a la vie dure.
L'illusion semble comique lorsque Ventre-plein pleure pour jouer à être plus Ventre-creux que
Ventre-creux lui-même. L'illusion est aussi fascinante, On peut s'y complaire ou s'y accrocher.
L'espoir fait vivre. Et Ventre-creux ne partira pas de là, faisant le servile avec Ventre-plein,
dans l'espoir d'être le suivant sur la liste des trois, dès que le premier disparaîtra. L'illusion est
un piège qui mord et qui déchiquette. L'illusion tue au fil du temps. L'illusion est la grande
faucheuse de l'humanité. Ventre-à-terre finira pas mourir à la porte de la maison, avec pour
espoir une vie meilleure dans l'éternité. L'illusion cache toujours la vérité.
La mise en abîme de la situation en crée la poésie et l'abstraction. Et l'aventure, d'ironique,
devient irréelle. Plongés dans un subterfuge éternel, les trois soldats s'affrontent au sein d'un
espace temps où la réalité de la maison et des frontières finit par s'estomper. Laissant tout le
champ aux questions existentielles des trois Sosie, entre la vie et la mort.
Comédie qui grince et décrit un monde où, sous la promesse d'une rédemption dans la vie
éternelle, l'homme est réduit à son rang le plus bas, contraint à lutter pour ses besoins vitaux :
manger, posséder un toit, une femme, ne pas mourir.
Mais sous la plume de Levin, l'humanité résiste et montre ses réserves de compassion,
d'obstination et de révolte. Plus fort que tout sera l'amour de la vie et la poésie qui sauve.
Le dernier regard de Ventre-creux sera pour son fils. A la différence des autres pièces de
Levin, la question de l'enfant ouvre ici peut-être des perspectives. Dans Le Soldat ventrecreux l'enfant ne mourra pas mais c'est lui que Sosie viendra sans cesse questionner. De
quelle mémoire voudra-t-il bien se rappeler ? De quelle histoire sera-t-il capable ? Quelle sera
sa place prochaine dans l'histoire collective ?
La machine à créer des frontières est à la fois un principe de réalité et une pure abstraction.
Entre ces deux extrêmes se battent et rêvent encore les trois soldats. Et dans leurs yeux la
vision se resserre autour de l'essentiel : l'enfant et sa mémoire.
L'enfant muet a environ huit ans et c'est un fils, il porte encore en lui la promesse de l'avenir.
On ne sait pas à quoi pense cet enfant. Il ne parle pas et regarde seulement ses trois pères.
Que pense-t-il ? Comment résonne en lui la vision de la violence, de la lâcheté, de la mort ?
De quelle façon sa vie, encore emprunte de légèreté, sera-t-elle transformée ou transformerat-elle l'histoire à venir ?
Pour soulever ces différentes hypothèses, l'enfant unique, proposé par l'auteur, deviendra sur
la scène un, puis trois, puis six, puis neuf. Se promenant entre les mailles de l'histoire, le
choeur d'enfants viendra habiter la scène de sa présence muette et chorégraphiée. La vacuité
de l'enfance, encore libre de ses choix, ouvrira l'horizon d'un peu de lumière, faisant résonner
le rêve le plus fort de Levin, son espoir qu'un jour peut être l'homme sera capable de
tolérance et de pacifisme.
Véronique Widock
le soldat ventre!creux
un projet à dimension européenne
La guerre et la perte d’identité sont les deux principaux thèmes explorés par Hanokh Levin
dans sa pièce Le Soldat ventre-creux. Le caractère universel de sa dramaturgie nous permet
de ne pas céder à la tentation d’une interprétation trop univoque, celle du conflit israélopalestinien.
Un grand nombre de guerres, comme le précise l’anthropologue américain, Marvin Harris,
repose sur le facteur de cohésion sociale et donc de l’identité. Tant du point de vue de
l'attaquant que de l'attaqué, la guerre semble pouvoir contribuer à maintenir ou restaurer la
cohésion sociale d'un groupe ou d’un pays. Nombre de guerres furent déclenchées sous un
prétexte et dans le but unique de resserrer les rangs derrière le destin supérieur de la patrie et
soutenir celui qui apparait alors comme son meilleur défenseur : le chef.
« L’Europe n’a pas été faite, nous avons eu la guerre » (Robert Schuman, déclaration du 9 mai 1950)
Le principe de la construction européenne repose sur la recherche de la paix, au travers tout
d’abord d’une dimension économique, puis ensuite autour d’une dimension politique qui ne
peut exister que si elle repose sur des valeurs communes et partagées par l’ensemble des
populations présentes.
Le Soldat ventre-creux nous renvoie, par les thématiques explorées par l’auteur, à nos
problématiques, à notre histoire, celle de notre appartenance au vieux continent européen.
Tout d’abord parce que la volonté de la construction européenne s’est faite sur les
décombres d’une Europe rendue exsangue par la 2ème guerre mondiale. Puis, parce que les
différents traités qui ont défendu le principe d’une Union Européenne, au-delà de la volonté
d’un simple marché économique unique, reposaient sur la recherche d’une culture de la paix
qui s’instaure grâce à un sentiment d’appartenance européenne passant par la construction
d’une identité forte.
Cette évolution de l’Europe ne va pas sans difficulté si l’on se réfère aux référendums
organisés en 2005 dans les pays européens pour la ratification du traité de Rome II. Encore
aujourd’hui la notion d’identité européenne reste une priorité pour continuer l’avancement de
la construction d’une Europe politique qui pourrait déboucher, comme certains l’envisagent,
vers un fédéralisme européen, et pourquoi pas mondial, qui mettrait un terme au concept
d’Etat-Nation. Cette thèse n’est-elle pas d’ailleurs suggérée par Hanokh Levin dans sa pièce
Le Soldat ventre-creux au travers de ses trois « sosies » ?
Autour de cette création, notre regard portera principalement sur les pays et territoires
européens figurant ci-dessous. Chaque pays pourra être concerné par une dimension ou un
besoin spécifique du projet ou bien par les différents niveaux de la création.
Tout d’abord la France, parce qu’elle fut pionnière dans le processus de la construction
européenne, mais aussi parce que son actualité est forte depuis quelques mois avec la mise
en place, par le gouvernement actuel, d’un débat sur le thème de l’identité nationale, lors des
dernières élections régionales, mais aussi parce que ce même gouvernement, via trois de ses
ministères, a proposé des amendements permettant la déchéance de la nationalité française.
Ensuite, la Turquie candidate à l’Union Européenne, mais dont la candidature est bloquée par
plusieurs autres pays, et notamment la France qui invoque une « différence identitaire forte »
basée sur la religion.
L’Irlande, territoire composé de l’Eire, membre de l’Union Européenne, et de l’Irlande du nord
rattachée au Royaume-Uni qui a connu, jusqu’à un passé récent, des violences assimilables à
une véritable guerre civile basée également sur une différence religieuse.
La Belgique, au bord de l’asphyxie politique depuis quelques années, tant il semble difficile de
faire cohabiter les deux principales communautés de ce pays.
Et, en dernier lieu, les pays de l’ex-yougoslavie, territoires sur lesquels s’est déroulée la dernière
guerre qui a donné lieu à un véritable génocide ethnique.
La dimension européenne sera traitée dans le projet Le Soldat ventre-creux sous deux
principaux angles. Le premier sera artistique, tant dans sa dimension de diffusion, en
s’appuyant notamment sur des réseaux culturels européens comme « Arts Factories » ou
« Trans Europe Halles », que dans son processus de production, notamment dans sa partie
chorégraphique qui pourra s’appuyer sur l’Association Européenne des Conservatoires.
Par ailleurs, nous souhaitons alimenter et prolonger la réflexion en organisant, autour de la
diffusion de la création, un cycle de séminaires autour de la question de l’identité européenne,
et ce en envisageant un partenariat avec l’Institut Universitaire Européen de Florence dans le
cadre du programme européen ACCEPT PLURALISM.
À l’aube de ce nouveau siècle, le spectre d’une guerre totale semble lointain et
inenvisageable, pour autant la multiplicité contemporaine des conflits dont l’origine repose sur
des questions identitaires et communautaristes est alarmante et le « Choc des Civilisations »
prophétisé par Samuel Huntington n’est malheureusement peut-être pas si improbable, à moins
que la sagesse et la philosophie prônée par le Prix Nobel d’économie, Amarya Sen ne
l’emporte finalement dans la construction d’un autre monde …
Le projet Le Soldat ventre-creux souhaite s’inscrire dans le cadre du programme européen « l’Europe
pour les citoyens ».
le soldat ventre!creux
Biographies
Hanokh Levin, auteur
Né à Tel-Aviv en 1943, décédé en 1999, Hanokh Levin laisse derrière lui une œuvre
impressionnante qui, par sa qualité et son ampleur, fait de lui l’une des figures majeures de la
culture israélienne contemporaine. Outre plusieurs recueils de poésie et de prose, il est
l’auteur d’une cinquantaine de pièces de théâtre, dont trente trois ont été montées, souvent
par lui.
Dès les années soixante, ses premiers spectacles de cabaret politique, écrits au vitriol, font
scandale. Fondamentalement humaniste, révolté par cette vie à l’ombre de guerres
successives, Hanokh Levin, en témoin malheureusement privilégié, s’élève sans trêve contre
toutes les guerres de conquête, ces guerres qui ne laissent derrière elles qu’une humanité
vaincue. En cela, chacun de ses textes est une leçon universelle.
Pièce fondatrice, Yaacobi et Leidental (1972) inaugure l’ère des personnages léviniens - ces
petites gens confrontés à leur incapacité à être heureux. Viennent ensuite des œuvres qui
proposent une relecture de la tragédie grecque, de la Bible (Les souffrances de Job ) ou qui
empruntent la forme de la fresque épique (L’Enfant rêve ). Qu’il situe l’action dans le
microcosme du quartier ou dans un vaste espace symbolique, Hanokh Levin invente un
langage théâtral qui lui est propre, mélange de provocation, de poésie, de quotidien et
d’humour, toujours animé par une tendresse fondamentale pour le genre humain.
Son sens aigu du théâtre et une grande économie d’expression en font un auteur de premier
ordre.
Véronique Widock, metteur en scène
Sortie du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 1984, elle joue, sous la
direction de Daniel Mesguich, les rôles de Juliette dans Roméo et Juliette au Théâtre de
l’Athénée et de la Marquise Cibbo dans Lorenzaccio au TGP.
Elle fonde la compagnie "Les Héliades" et crée sa première mise en scène au TGP, Les
rescapés de Stig Dagerman. En 1992, elle fonde "Le Hublot", chantier de construction
théâtrale, dans une ancienne usine de métallurgie à Colombes. Elle crée, en lien avec les
habitants : Visions du monde d’Eugène Durif au Théâtre de Gennevilliers, Portraits vidéo à la
Coupole/Scène Nationale de Sénart, et au Bateau-Feu/Scène Nationale de Dunkerque, Trame
de Roselyne Brunet-Lecler au Théâtre Paris-Villette.
Elle travaille essentiellement sur des écritures contemporaines et crée notamment Dans le petit
manoir de Witkiewicz et Le jeu de la vérité de Stig Dagerman au Hublot, Le chemin du serpent
de Torgny Lindgren à la Coupole/Scène Nationale de Sénart, La rose tatouée de Tennessee
Williams à l’Avant-Seine/Théâtre de Colombes, 27 remorques pleines de coton de Tennessee
Williams au Sudden Théâtre et Tuta Blu de Tommaso di Ciaula au Hublot.
Ses dernières créations sont : Barbe-Bleue, espoir des femmes de Dea Loher, créée en mai
2007 au théâtre de la Tempête, reprise en novembre 2007 à l'Avant-Seine/Théâtre de
Colombes, Gengis parmi les Pygmées de Grégory Motton qu'elle crée au théâtre de l'AvantSeine à Colombes et au Festival des écritures contemporaines à Bagneux.
En 2010 elle adapte, joue et met en scène Voyage à travers les ombres d'après le journal de
Mary Barnes au Hublot, Colombes.
Geneviève Sorin, chorégraphe
Après une formation classique avec Igor Fosca, Geneviève Sorin est interprète pour les
compagnies Félix Blaska, le Ballet Théâtre Contemporain, Joseph Russillo, les Ballets de la
Cité, le ballet de Poche, Susan Buirge, et danse les premières pièces de Dominique Bagouet.
A Marseille, où elle fonde sa compagnie, elle s'affirme comme chorégraphe, danseuse,
enseignante et musicienne (accordéon).
En 1989 elle retrouve Dominique Bagouet qui lui commande l'écriture d'une pièce Allo!
Monsieur Baril? La collaboration se poursuit la même année avec Meublé sommairement. A
ce jour elle a réalisé plus d'une trentaine de créations chorégraphiques et musicales, une
pièce radiophonique, deux disques et plusieurs commandes chorégraphiques et musicales.
Geneviève Sorin est diplômée de la formation en "Rythmes du corps", enseignement sous la
direction de Françoise Dupuy d'après les principes posés par Emile Jacques-Dalcroze et
reçoit l'habilitation ministérielle à conduire des formations au niveau de l'enseignement
professionnel supérieur.
Gérard Didier, peintre et scénographe
Il travaille pour le théâtre et l'opéra, avec P. Adrien, M. Bénichou, J.-C. Fall, J. Champagne, Y.
Bacri, J. Nichet, A. Françon… Bien d'autres lui ont demandé d'inventer l'espace d'une
soixantaine de pièces classiques et contemporaines : Antigone, Hamlet, Le Roi Lear, Dom
Juan, La dispute, Les trois soeurs, L'opéra de Quat'Sous, La décision, Mauser, Jean La
Chance, Le baladin du monde occidental, En attendant Godot, Pas à pas, Fin de partie, Les
pragmatistes, Eté, La mission, Zone libre, Histoire d'enfant, Tempête sur le pays d'Egypte,
Voyage au pays de l'art sonore ou l'art de la question, Noises, Une fête pour Boris. Il signe le
décor de la première mise en scène de Véronique Widock, Les rescapés de Stig Dagerman,
au TGP de Saint-Denis, celui de Gengis parmi les pygmées de Gregory Motton à l'AvantSeine/Théâtre de Colombes, et l'espace scénographique de Voyage à travers les ombres.
Pierre Gaillardot, concepteur lumière
Il crée des lumières pour des metteurs en scène et des chorégraphes : P. Bigel, V. Novarina,
J. Rebotier, L.-D. de Lencquesaing, K. Biscuit et M. Barcellos. Depuis 1996, il travaille
régulièrement avec D. Bruguière. Depuis 1997, il collabore avec la chorégraphe C. Diverrès.
Ces deux dernières années, il conçoit la lumière de nombreuses créations sur des mises en
scène de J.-P. Wenzel, E. Bastet, A. Ollivier, M. Paquien… Il crée les lumières des trois
dernières mises en scène de V. Widock.
Didier Jacquemin, costumier
Il collabore longuement avec le chorégraphe Philippe Jamet pour lequel il crée les costumes
de : Ce que nous pouvons dire, Je t'aime toi, Traces, Portraits dansés, Petite suite de
sentiments aléatoires et troublants, Luna et Je réfléchis. Il signe la scénographie et
l'aménagement d'un bus pour la compagnie Philippe Jamet, dans le cadre du tournage
"Danse et ville et sentiments" à la Ferme du Buisson. Il crée les costumes pour Never Land,
spectacle chorégraphique de N. Martin-Gousset et pour le spectacle musical Soul music story
mis en scène par P. Saïd. Il crée les costumes pour les sept dernières pièces de V. Widock.
Roxane BORGNA / la femme
Roxane Borgna s’est formée à Montpellier qu'elle fait sa formation au
Conservatoire National de Région avant l’Ecole Florent (Paris). Elle est
comédienne permanente au Théâtre des Treize Vents, centre
dramatique national de 2000 à 2010.
Depuis 1998, elle a joué sous la direction de Jean-Claude Fall dans :
« L’Opéra de quat’sous » de Bertolt Brecht, « Les Trois sœurs » d’Anton
Tchekhov, « La décision » de Bertolt Brecht, « Dors mon petit enfant »
de Jon Fosse, « Péchés Mortels » de Felix Mitterer, « Histoires de
Famille » de Biljana Srbljanovi!, « Jean la chance » de Bertolt Brecht,
« Richard 3 » de William Shakespeare.
Roxane Borgna a notamment travaillé avec RM. Leblanc dans : « Ma
Solange, comment t’écrire mon désastre », « Alex Roux » de Noëlle
Renaude, « Bobby Fischer vit à Pasadena » de Lars Norén, « Belle du Seigneur » d’Albert
Cohen (co-mise en scène avec Jean-Claude Fall), « Phèdre » (rôle de Phèdre) de Jean Racine.
Stéphane FACCO / le soldat ventre-creux
Stéphane Facco s'est formé à l'université d'Aix en Provence puis à
l'Atelier de Recherche et de Formation théâtrale de Toulouse .
Depuis 97 il a joué sous la direction de collectif ATV, de Catherine
Thouvenin, S Bournac, M Cipriani, C. Duparfait et J Nichet notamment
dans "Faut pas payer" de Dario Fo au théâtre des Amandiers et dans "La
Ménagerie de Verre" de Tennessee Williams au Théâtre de la Commune.
En 2003 il participe à la création du collectif Drao avec lequel il met en
scène et joue "Derniers Remords avant l'oubli" de JL Lagarce au théâtre
71 et à la Tempête, en 2006 "Push Up" de R. Schimmelpfennig (Prix
d’interprétation, et meilleur spectacle / Prix du Souffleur 2008 ) , en 2008
"Nature morte dans un fossé" de F. Paravidino au théâtre 71, en 2010 "Petites histoires de la
folie ordinaire" de P. Zelenk au Théâtre de la tempête.
Vincent DEBOST / le soldat ventre-plein
Vincent Debost s’est formé au Conservatoire National d'Art Dramatique
de Paris, promotion 2000. Au théâtre il a travaillé avec : Hédi Tillette de
Clermont Tonnerre, Paul Desveaux, Sylvain Maurice, Jacques Lassalle,
Brigitte Jaques-wajeman, Anne Contensou, Jacques Weber, Lucie
Berelowitsch, Olivier Treiner, Arnaud Denis, Matthew Jocelyn, Olivier
Bunel, Lucie Vallon, Gregorry Motton & Ramin Gray, Philippe Adrien,
Stephan Druet, Jérémy Banster, Mario Gonzales, Loïc Corbery & Jérôme
Ragon, Joseph Menant…
Au cinéma et à la télévision avec Sam Karmann, Luc Besson, François
Dupeyron, Tonie Marshall, Caroline Glorion, Jean-Marc Brondolo,
Christian Merret-palmer, Eric Summer, Michel Hassan, Grégoire Sivan,
Nadia Jandeau, Ona Luambo...
Henri COSTA / le soldat ventre-à-terre
Henri COSTA s’est formé de 90 à 95: Licence et Maitrise en Etudes
Théâtrales à Paris 3 Sorbonne, École Jacques Lecoq à Paris. Au
Théâtre il a joué sous la direction notamment de Anne Morel, de Eloy
Recoing.t de C. Sorba, L. Gachet, et de Philippe Adrien dans "Doux
oiseau de Jeunesse" de T. Williams au Théâtre de la Madeleine et
"Cadavres Exquis" / Grand-Guignol au Th. de la Tempête à Paris,
Suisse. A la Télévision il tourne avec Pascal Lahmani Daniel Losset,
Louis Choquette, Jean Sagols, Zabou Breïtman. Au Cinéma avec
Farouk Thoyer. N. Rousseau En 2008, il crée le groupe « Têtes de
Chien », concerts au New Morning, festivals, tournée (chanteur).
Christophe PINON / le grand-père, les voisins
Christophe Pinon s'est formé au Cours Jean-Louis MARTIN
BARBAZ sous la direction de Serge ERIK et aux Ateliers
Gérard PHILIPE, classe de Philippe DUCLOS, au T.G.P.,
direction : Daniel Mesguich. De 82 à 87 il joue dans
différents théâtres à Varsovie. De 1991 à 2006 il joue sous
la direction de Patrice Bigel Compagnie "La Rumeur"
"Flagrant Délit de mensonge", "Une tragédie Céleste" ,
« Dramen, de l'aube à minuit », de Georg Kaiser, « Le Cocu
Magnifique », de Fernand Crommelynck, et "Tableaux d'une
exécution" de Howard Barker.
De 96 à 97 il joue sous la direction de Jacqueline Ordas dans « L'Ombre de Mart », de Stig
Dagerman et dans « Rencontre manquée », de Mario de Carvalho au Théâtre de la commune
à Aubervilliers.
Au cinéma il joue sous dans « Le chemin sous la Lune », réalisation : Maciek WOJTYSKO. ;
« Sur la Terre comme au Ciel », réalisation : Kristin JOHANNESDOTTIR.;
« Remake »,
réalisation : Pierre HUYGUES.
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le soldat ventre!creux
Création automne 2012
Informations pratiques
Contact production
Fabrice Boy
Cie Les Héliades
06 81 00 56 14
[email protected]
Contact diffusion
Claire Demaison
La Strada et compagnies
06 60 26 23 67
[email protected]