Discographie_files/Paroles "acoustique"
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Ni vent ni nouvelle Paroles : Sylvain Rivière – Musique : Bertrand Déraspe Tu navigues loin d’ici Mon horizon, ma lumière Entre le fleuve et l’oubli, sur un vieux rafiot de guerre Je te cherche en d’autres rives Mes amours se désespèrent Ma douce et tendre captive, déportée loin de l’hiver De Louisbourg à la Guyane Jusqu’à la Baie Ste‐Marie D’l’a Mad’leine à l’Île Madame, fouillerai toutes les Cadies Pour te retrouver ma femme Te ramener au pays En charrette ou à la rame, sur les chemins d’Acadie Ni vent, ni nouvelle Sur la mer jolie, ne dors ni ne veille Loin de toi ma mie Ni vent, ni nouvelle De tes yeux rubis, de toi j’ai la belle Le mal du pays Quand je n’aurai plus de jambes Pour marcher à ton devant J’habiterai la légende, faisant de nous des amants Quand je n’aurai plus de voix Pour l’oreille de ton cœur Je deviendrai fou du roi, j’irai me faire voir ailleurs Quand je n’aurai plus de souffle, que mes yeux auront pâli Quand j’aurai faim de ta bouche, d’avoir si longtemps pâti Je m’endormirai en toi, et nous reviendrons au monde Soufflés d’un vent de suroît, sur toutes les mappemondes La Mi‐session Paroles et musique : Claude Cormier Ch’suis parti de Québec Ma vieille guitare du tabac sec J’avais bien étudié C’est la mi‐session anyway La vaisselle pas lavée Mes cahiers traînaient dans l’plancher On se rejoint à Lévis C’est le grand départ à midi On s’est embarqué sur le highway Jusqu’au traversier J’en rêve d’apercevoir les buttes pelées Puis tout le monde sur le quai Je r’viens aux ÎlesdelaMadeleine Moi j’ai grandi dans ce beau pays J’veux pas vous faire de peine Mais c’est ici le paradis Ch’suis fier de mon histoire De ce que je suis aujourd’hui Je suis fidèle au cœur de ma patrie Les ÎlesdelaMadeleine c’est là que j’vis La famille visitée C’est les retrouvailles des t’chumés On s’en va chez Gaspard Ou dans n’importe quel autre bar Faire le tour du chemin des Montants Parce qu’il est trop de bonne heure Aller de l’autre bord ça donne rien Parce que les bœufs nous font peur On avait pris le chemin de travers À travers les champs J’pense pas qu’on soit pris ici c’t’hiver Mais j’vais prendre mon temps Les pages de notre histoire Paroles et musique : Claude Cormier Trop longtemps, que je te vois dans mes rêves J’appréhende la nuit qui s’achève Trop longtemps, que l’on s’écrit comme deux amants Se rappelant nos rêves d’enfants On avait rêvé de liberté, de partir voyager De se regarder au fond des yeux, c’est toi que je veux Tu peux t’en aller, tu peux même tout nier Je ne vivrai plus d’espoir Si tu n’veux plus me parler, comme si c’t’ait rien passé On se dit aurevoir, ce seront les pages de notre histoire Trop longtemps, que j’attendais ce moment Te sentir près de moi un instant Trop longtemps, que j’ai imaginé nos vies Un film à la télé, un récit J’aurais tant voulu tout te donner, un amour passionné Mais pourquoi nos regards se sont croisés, un rêve imaginé Un pacte entre amis Paroles et musique : Claude Cormier On est parti sur un nowhere Dans une minoune qui a fait la guerre Deux, trois t‐shirts dans une valise Pourvu que ça nous déguise On n’avait pas beaucoup d’argent S’payer une bière de temps en temps Voler du gaz dans un Fifth wheels D’un big shot de la ville Mais faudrait ben se t’nir tranquille On a roulé dans les one way Cruisé les serveuses d’un café Finir couché à l’hôpital C’est l’organe qui me fait mal On aurait voulu travailler Jouer d’la musique pour s’amuser Se faire payer parce qu’on fait rien Comme les politiciens Mais faudrait ben qu’on s’prenne en main On a vécu toute notre jeunesse Les fesses en l’air, faire sa prière On était jeune, on était fou Pour c’qui m’reste avant que la vieillesse Me fasse tomber dans l’trou M’a profiter de la vie C’est un pacte entre amis On s’est défoncé sans retenue Fréquenté tous les grands perdus Jouer au brave dans les bordels Avec des infidèles On est sorti dans tous les bars S’faire tabasser par des motards Finir les soirées endormi La face dans notre vomi Mais faudrait bien partir d’ici Marozie à Duguay Paroles : Claudette Poirier et Claude Cormier Musique : Bertrand Déraspe Marozie à Duguay et Johnny Se sont fréquentés Et puis se sont mariés Les enfants sont arrivés Du premier au dernier Comme dans un escalier Marozie à Duguay Notre mère dévouée N’a pas manqué d’ouvrage Avec sa maisonnée Femme pleine de courage Elle n’a jamais lâché Venezvous joindre à nous, pour chanter et rigoler Vous y serez comme chez vous, avec la parenté On pourra se rappeler, toutes ces belles années Sans oublier, Marozie à Duguay Notre père Johnny L’a toujours secondée C’était lui l’autorité Il fallait l’écouter Elle n’aurait pas résisté Quand c’était décidé La bonne humeur régnait A l’heure du chapelet Papa nous rassemblait Maman nous récitait Nous avions tous la tête levée Vers la butte chez Médée Johnny une fois par mois Sortant son vieux clipper Il se croyait bon coiffeur Il nous coupait la couette Du « cagouet » au toupet Même s’il faisait « frette » Johnny était pêcheur C’était son dur labeur Beau temps et mauvais temps Pour nourrir ses enfants Tous les gars l’ont imité, car ils adorent pêcher Dans l’chemin du Cap ‐Rouge Paroles et musique : Claude Cormier Parfois je r’tourne dans mes souvenirs En bicycle dans l’chemin du Cap‐Rouge Chez Roch ont eu des belles surprises D’la Bazooka, des Mr. Freeze J’ai grandi à l’école Centrale Notre directeur c’était Pierre à Flore Y passait le gros d’son travail Avec les jumeaux dans le corridor J’m’ennuie de ce beau temps De la cravate à Claude à Jos Sur l’Cap Pilier y’a un feu de camp Dans la baie on pêche aux éperlans Le vieux Johnny s’est installé Le soleil va bientôt s’coucher Derrière la butte à Mounette Y s’est trouvé une belle cachette As‐tu vu le chanceux de Jeannot Son père y’a fait some beau tacot Avec un trailer en arrière Pour ramasser les bouteilles d’bière Y donne une accalmie à soir On pourrait s’vider un jardin Voler d’la bagosse à Grégoire Pis faire pleurer nos p’tits voisins À soir sur la butte à Médée La coupe Stanley du chemin de la Pré C’est les têtes blanches à Aurèle Contre la P’tite Baie en duel En temps perdu dans les sillons Nelson prépare son gabion Y m’a dit que ça allait être bon c’t’année Que son vieux chien y avait parlé Parfois on jouait à la bouteille Dans la vieille étable à Sylvain Ça tournait avec les plus belles Ramasse ta langue j’veux voir tes seins Aujourd’hui on a tous grandi Les plus jeunes s’y sont établis Dans notre canton y faut que ça bouge On a r’peuplé l’chemin du Cap‐Rouge Un meilleur lendemain Paroles et musique : Claude Cormier On est arrivé sans trop l’avoir demandé Si tu veux mon avis, c’est très bien ainsi Adolescent on avait l’ambition De tout rebâtir pour élever nos enfants De père en fils les métiers ont passé On était avocat ou des simples fermiers Dis‐toi bien qu’il n’y a pas de sot métier De ta façon t’as servi la société Si tu crois en notre avenir On pourrait bien s’en sortir Nos enfants pourront grandir Et nous voir vieillir Si tu crois qu’on peut changer Pour sauver l’humanité On peut se donner la main Pour un meilleur lendemain La pollution faudrait faire attention L’air en fumée on n’peut plus respirer La mer aussi elle doit être épargnée Toutes les saletés vont finir par la vider Les animaux il faut les protéger On peut les chasser pas les exterminer Avec les fraudeurs ça nous fait toujours peur Une affaire d’honneur, au fond de leur cœur Avec les années d’la misère y’en a eu Des guerres, des vols, des batailles de rues On détruit des vies pour sauver un peu d’argent On a élu des brigands dans notre gouvernement La terre est belle mais n’est pas artificielle À force de briser, on peut plus réparer Si tu es d’accord on va prier très fort On veut la garder et pour l’éternité La légende du village hanté Paroles et musique : Claude Cormier, Claude Leblanc et Denis Painchaud Cette histoire nous vient des mondes anciens Et de la nuit des temps Un village lointain sous un ciel serein dont les habitants N’avaient jamais causé le moindre tourment Mais un soir sans lune vint l’infortune, sans avertissement Une princesse de haute noblesse, sous déguisement La malheureuse fut trop curieuse, vraiment Au fond de la lande, nul ne peut prétendre y être à l’abri Le destin frappa sur cette enfant de roi, qui perdit la vie Las, son père, de retour de guerre, l’apprit Qu’ils soient tous maudits, leur village détruit On ne touche pas à la chair de la chair du Roi Allez, mes chevaliers, tous les exterminer Qu’il n’en reste aucun Allez brûler leurs chaumières de misère Les paysans rentraient des champs avec l’orge et le blé Dans l’ignorance de la vengeance qui avait frappé Sur la place ce n’était qu’un vaste charnier Les hommes en colère, dans la clairière, s’étaient rassemblés Mais derrière les arbres, les soldats de garde, En embuscade, les ont massacrés Seul un enfant, sous le blé caché, fut sauvé Soyez donc maudits, damné votre esprit Du sang de mes frères, de la chair de mes parents J’ai vu vos cavaliers abattre leurs épées, j’en fus témoins J’irai conter au royaume le village fantôme La légende du village hanté II Paroles et musique : Claude Cormier Josée Lapierre Au fond des bois Je vous appelle mais le silence Fait de ma voix âme immortelle Qui plane au dessus de l’absence Oubliée par le roi Je fuis ces hommes de loi Où êtesvous mon chevalier ? Je vous attends depuis longtemps Près des remparts sous l'olivier Où êtesvous mon chevalier ? Pourtant je n’étais qu’une enfant Dans ce village hanté Écoutez‐moi Le vent vous souffle ma souffrance Prise de ma voix celle des mortelles Je ferme les yeux sur mon enfance J’ai tant souffert du froid Père, pardonnez‐moi J’ai attendu La nuit a su gagner ma peur Je vous fais don de ma vertu En vous je remets mon salut Je suis fille du Roi Morte au fond des bois Un chanteux, guitareux Paroles et musique : Claude Cormier François Richard Pour dire comme on l’dit J’ai appris sur l’tas J’suis pas ben instruit La poésie j’connais pas J’ai traîné dans les bars Amoureux d’ma guitare Puis dans mes tournées On s’est rencontré J’suis un chanteux, un guitareux Un trippeux ben heureux Mais cherche pas de larme dans mes yeux Ambitieux, chaleureux Un p’tit brin courailleux Mais puisqu’on va s’aimer toute la nuit J’veux pas l’savoir si t’as quelqu’un dans ta vie L’amour j’l’ai connu Le jour se lève on en peut plus À va rentrer chez eux Faisant une croix sur nous deux Mais je vis pour moi Les autres font avec ça J’ai le cœur voyageur Qui repart dans une heure Chasse‐toi à l’idée Vouloir t’attacher Je garde en souvenir Ta beauté, ton sourire C’était ben bon et ben l’fun Mais je r’prends ma run On s’dit à l’année prochaine Si j’me ramène Visiter Paroles et musique: Claude Cormier Je rêve un jour de visiter Des coins perdus, inhabités Mon sac à dos sur les épaules Nowhere, partout autour du monde La tête remplie de jeunesse Du courage pour mes deux fesses Pas d’argent, j’ai pas besoin Ma liberté m’amène au loin Pour faire le tour du monde Voir du pays, j’en ai envie J’veux dormir avec les loups En Sibérie dans un igloo Partager un bon repas Avec des cannibales de d’là Faire l’amour sur un chameau En plein désert quand il fait chaud Pisser d’sur la Tour Eiffel Viser quelqu’un en bas d’l’échelle J’veux voir de proche les requins Un lion qui mange un Africain Marcher nu sur la banquise Ou dans la jungle avec Moïse Déjouer la mort en rapides Ou voir la bellemère en Floride En Irak comme des touristes Faire la morale aux terroristes Visiter, le monde entier Je rêve un jour de m’en aller Sentir la terre au bout des pieds Me laisser pousser par le vent Le sentiment du grand frisson Allez voir au bout de moi‐même Me ramasser avec mes problèmes Repousser mes limites un peu Revenir chez nous un peu mieux Puis r’faire le tour du monde Voir du pays, j’en ai envie Ce soir Paroles et musique : Claude Cormier Ce soir je ne peux plus dormir Je pense encore à toi À tous ces bons moments que tu m'as fait vivre dans tes bras Ce soir j'ai vraiment le goût d’en rire On ne se connaissait même pas Pourquoi j'ai ton sourire de gravé tout au fond de moi Ce soir j'aurais voulu partir Avec comme bagage l'aventure Dans un pays même pas choisi, on peut essayer ta voiture Ce soir j'irai jusqu'à m'enfuir Comme deux prisonniers en cavale Se dénicher un coin tranquille et dormir à la belle étoile Tu es si belle dans ton sommeil Tu es si belle à ton réveil Ce soir, si je trouve le courage De regarder ton doux visage Te dire ces mots, je suis sincère, j'l'ai ajouté dans mes prières Ce soir j'aurais le goût de parler T'ouvrir mon cœur, tout t'avouer Mes sentiments très bien cachés me font mal en réalité Tu es si belle dans ton sommeil Tu es si belle à ton réveil Ce soir je ne peux plus dormir Je pense encore à toi J'aurais tant voulu te dire «Je t'aime» Le serment Paroles et musique : Claude Cormier La lettre est arrivée Tu dois t’engager Défendre ton pays Histoire inachevée Tu laisses derrière toi Ta femme et tes enfants Tu rentres dans le rang Seigneur tu m’entends Ne fait donc pas, comme si j’n’étais plus là Parti semer la mort, en pays étranger Pour effacer les torts du président Faut tuer des innocents Je veux rester à la maison Tu t’es fait des amis C’est le sort qui choisit Ils tombent tous au combat Tu ne sais pas pourquoi Tu vois trop souvent Mourir des enfants Tirés à bout portant Seigneur tu m’entends Ne fait donc pas, comme si j’n’étais plus là Je suis pris dans la mort, d’un pays étranger Pour effacer les torts du président On tue des innocents On s’rait bien mieux à la maison Seigneur tu m’entends Ne fait donc pas, comme si j’n’étais plus là Prisonnier encore, d’un pays étranger Pour effacer les torts du président Je tue des innocents Je veux rentrer à la maison Des mois, des semaines Je ne sais plus vraiment Dans cette terre en guerre On est toujours au front On ne voit plus nos traces Sommes‐nous morts ou vivants ? Tous les noms s’effacent Mais dis à mes enfants, que je les aime tant Je reviendrai, j’en ai fait le serment Goûter le sel Paroles et musique : Claude Cormier Quand je suis loin, loin de chez‐nous Le vent des Îles me monte à la tête Les petits matins et les soirs de fête Mon pays me manque beaucoup Sur la grand’terre, l’aut’ bord d’la mer Avec ma gang de voyous Je ne pense qu’à toi dans toutes mes prières C’est toi qui me manque surtout Toujours en amour avec toi Dans un p’tit village, au fond de nulle part J’entends des enfants jouer Tu m’avais dit avant mon départ Que ça viendrait avant l’été Quand je suis loin de toi Malgré la distance, je sens ta présence Je reviens bientôt, mouiller dans l’anse Et goûter le sel sur ta peau Debout sur le pont, saoulé d’air salin Je vois s’approcher la terre Avant de descendre, je salue les copains Je cours nager dans ta rivière Et je retombe en amour avec toi Quand j’étais loin de toi Malgré la distance, j’ai senti ta présence Rien n’est plus beau que mouiller dans l’anse Et goûter le sel sur la peau À l’hôtel Paroles et musique : Claude Cormier François Richard L’été au Îles, même le lundi C’est la galère qui m’appelle Un peu partout sur l’archipel La grosse bière me donne des ailes Je me suis envolé Dans tous les bars du comté Ch’suis sorti J’ai pas couché dans mon lit J’m’ai promené toute la nuit Dans la semaine, c’est plus tranquille On va monter la Big Hill Un petit tour sur l’Île d’Entrée En bateau on va se promener Je me suis envolé Un soir pour discuter Ch’suis sorti J’ai pas couché dans mon lit J’ai parlé toute la nuit Le jeudi, pas trop pressé Le soleil, les plages dorées On a but toute la journée Y’a pas question d’arrêter Je me suis envolé Autour du feu pour chanter Ch’suis sorti J’ai pas couché dans mon lit J’ai chanté toute la nuit La fin de semaine est arrivée Sur la Grave on va flâner Viens donc voir y’a d’la musique Sur la terrasse d’à côté Je me suis envolé À soir on va fêter Ch’suis sorti Et j’coucherai pas dans mon lit Pour fêter toute la nuit On s’couchera Peutêtre au fond du bois Ou à l’hôtel, je l’sais pas L’hiver Paroles et musique : Claude Cormier L’hiver s’en vient, l’été nous tire sa révérence Les plages sont vides, c’est bientôt fini les vacances Les étudiants s’en retournent bâtir leur avenir Sur les bancs d’école ils vont y réfléchir On monte au grenier pour sortir nos habits chauds Le poêle allumé, on économise l’Hydro Les gens des Îles se préparent pour passer l’hiver Y’m’reste à réparer mon châssis d’en arrière Le vent va refroidir les insulaires On entendra le Nord Nous dire dans la corniche du père Le temps est froid en cette saison La neige va recouvrir les Demoiselles pour la joie des enfants Le bonheur descend du ciel J’ai des flocons qui coulent dans le sang La nuit passée, la tempête nous a condamnés Rester au nid à la belle chaleur du foyer J’ai appelé mon voisin pour une partie de cartes Il est arrivé avec la grosse bouteille de Jack Demain matin il nous faudra se lever de bonne heure Sortir nos pelles mais moi ça m’fait vraiment pas peur On pourra même allez faire un tour en raquettes Si t’as du pep, on montera la butte à Mounette Mon p’tit gars Paroles et musique : Claude Cormier J’te regarde aller mon p’tit gars T’es mon petit prince, que j’avais imaginé Les yeux brillants les cheveux bouclés T’es arrivé, comme j’l’ai demandé J’te regarde aller mon p’tit gars T’es mon trésor, dont j’ai toujours rêvé Quand tu me réveilles avec ta petite voix Envoye papa, lève‐toi avec moi J’te regarde aller mon p’tit gars Je suis fier de toi, quand tu joues au hockey Dans ton monde où c’est très normal De faire partie, de la ligue Nationale J’te regarde aller mon p’tit gars Quand t’es mal pris, puis qu’tu veux pas qu’on rit P’tit caractère qui vient de ta mère Tu peux m’bouder, ça va pas durer Mon Hockey Paroles et musique : Claude Cormier «Accompagné par le groupe Suroît» Dans l’ancien temps sur l’archipel Quand l’hiver mettait ses bretelles Le froid et la neige limitaient L’accès à tous les paroissiens Dans les maisons on n’avait rien Bien trop d’enfants à s’occuper Mes parents nous ont tricoté Une tuque pis des bas gris foncé Le vent du nord vient annoncer Qu’il est temps de se préparer Le temps des fêtes est arrivé Attache ton chapelet s’ul tatchet d’la porte Le curé vient bénir la dinde Le p’tit dernier fait son baptême J’avais demandé pour Noël un beau hockey J’ai passé le reste de l’année À nettoyer la cheminée On avait hâte au réveillon De l’accordéon d’mon oncle Armand Les plus vieux dansaient au salon Nous on surveillait les boissons Un peu plus tard dans la veillée J’suis plus capable j’m’en vais m’coucher Supplier maman au passage Dis au Père Noël que j’ai été sage Le vieux Midas s’est endormi dans l’escalier tout habillé, Le temps des fêtes va continuer Attache ton chapelet s’ul tatchet d’la porte Le curé vient bénir la dinde Le p’tit dernier fait son baptême J’avais demandé pour Noël un beau hockey J’ai passé le reste de l’année À nettoyer la cheminée Le samedi soir papa nous sortait chez Ti‐Jean On était ben impressionné Y’a une télé Pis c’est la Soirée du hockey C’était pas clair, y’avait autant d’neige à l’écran Qui pouvait avoir dans l’Canton J’pense que j’ai vu Maurice Richard compter un but Demain matin sur la P’tite Baie J’vais patiner avec mon hockey Le temps des fêtes est terminé Attache ton chapelet s’ul tatchet d’la porte Le curé vient bénir la dinde Le p’tit dernier fait son baptême J’avais demandé pour Noël un beau hockey J’ai passé le reste de l’année À nettoyer la cheminée