Discographie_files/Paroles "acoustique"

Transcription

Discographie_files/Paroles "acoustique"
Ni vent ni nouvelle Paroles
:
Sylvain
Rivière
–
Musique
:
Bertrand
Déraspe
Tu
navigues
loin
d’ici
Mon
horizon,
ma
lumière
Entre
le
fleuve
et
l’oubli,
sur
un
vieux
rafiot
de
guerre
Je
te
cherche
en
d’autres
rives
Mes
amours
se
désespèrent
Ma
douce
et
tendre
captive,
déportée
loin
de
l’hiver
De
Louisbourg
à
la
Guyane
Jusqu’à
la
Baie
Ste‐Marie
D’l’a
Mad’leine
à
l’Île
Madame,
fouillerai
toutes
les
Cadies
Pour
te
retrouver
ma
femme
Te
ramener
au
pays
En
charrette
ou
à
la
rame,
sur
les
chemins
d’Acadie
Ni
vent,
ni
nouvelle
Sur
la
mer
jolie,
ne
dors
ni
ne
veille
Loin
de
toi
ma
mie
Ni
vent,
ni
nouvelle
De
tes
yeux
rubis,
de
toi
j’ai
la
belle
Le
mal
du
pays
Quand
je
n’aurai
plus
de
jambes
Pour
marcher
à
ton
devant
J’habiterai
la
légende,
faisant
de
nous
des
amants
Quand
je
n’aurai
plus
de
voix
Pour
l’oreille
de
ton
cœur
Je
deviendrai
fou
du
roi,
j’irai
me
faire
voir
ailleurs
Quand
je
n’aurai
plus
de
souffle,
que
mes
yeux
auront
pâli
Quand
j’aurai
faim
de
ta
bouche,
d’avoir
si
longtemps
pâti
Je
m’endormirai
en
toi,
et
nous
reviendrons
au
monde
Soufflés
d’un
vent
de
suroît,
sur
toutes
les
mappemondes
La
Mi‐session Paroles
et
musique
:
Claude
Cormier
Ch’suis
parti
de
Québec
Ma
vieille
guitare
du
tabac
sec
J’avais
bien
étudié
C’est
la
mi‐session
anyway
La
vaisselle
pas
lavée
Mes
cahiers
traînaient
dans
l’plancher
On
se
rejoint
à
Lévis
C’est
le
grand
départ
à
midi
On
s’est
embarqué
sur
le
highway
Jusqu’au
traversier
J’en
rêve
d’apercevoir
les
buttes
pelées
Puis
tout
le
monde
sur
le
quai
Je
r’viens
aux
Îles­de­la­Madeleine
Moi
j’ai
grandi
dans
ce
beau
pays
J’veux
pas
vous
faire
de
peine
Mais
c’est
ici
le
paradis
Ch’suis
fier
de
mon
histoire
De
ce
que
je
suis
aujourd’hui
Je
suis
fidèle
au
cœur
de
ma
patrie
Les
Îles­de­la­Madeleine
c’est
là
que
j’vis
La
famille
visitée
C’est
les
retrouvailles
des
t’chumés
On
s’en
va
chez
Gaspard
Ou
dans
n’importe
quel
autre
bar
Faire
le
tour
du
chemin
des
Montants
Parce
qu’il
est
trop
de
bonne
heure
Aller
de
l’autre
bord
ça
donne
rien
Parce
que
les
bœufs
nous
font
peur
On
avait
pris
le
chemin
de
travers
À
travers
les
champs
J’pense
pas
qu’on
soit
pris
ici
c’t’hiver
Mais
j’vais
prendre
mon
temps
Les
pages
de
notre
histoire Paroles
et
musique
:
Claude
Cormier
Trop
longtemps,
que
je
te
vois
dans
mes
rêves
J’appréhende
la
nuit
qui
s’achève
Trop
longtemps,
que
l’on
s’écrit
comme
deux
amants
Se
rappelant
nos
rêves
d’enfants
On
avait
rêvé
de
liberté,
de
partir
voyager
De
se
regarder
au
fond
des
yeux,
c’est
toi
que
je
veux
Tu
peux
t’en
aller,
tu
peux
même
tout
nier
Je
ne
vivrai
plus
d’espoir
Si
tu
n’veux
plus
me
parler,
comme
si
c’t’ait
rien
passé
On
se
dit
aurevoir,
ce
seront
les
pages
de
notre
histoire
Trop
longtemps,
que
j’attendais
ce
moment
Te
sentir
près
de
moi
un
instant
Trop
longtemps,
que
j’ai
imaginé
nos
vies
Un
film
à
la
télé,
un
récit
J’aurais
tant
voulu
tout
te
donner,
un
amour
passionné
Mais
pourquoi
nos
regards
se
sont
croisés,
un
rêve
imaginé
Un
pacte
entre
amis Paroles
et
musique
:
Claude
Cormier
On
est
parti
sur
un
nowhere
Dans
une
minoune
qui
a
fait
la
guerre
Deux,
trois
t‐shirts
dans
une
valise
Pourvu
que
ça
nous
déguise
On
n’avait
pas
beaucoup
d’argent
S’payer
une
bière
de
temps
en
temps
Voler
du
gaz
dans
un
Fifth
wheels
D’un
big
shot
de
la
ville
Mais
faudrait
ben
se
t’nir
tranquille
On
a
roulé
dans
les
one
way
Cruisé
les
serveuses
d’un
café
Finir
couché
à
l’hôpital
C’est
l’organe
qui
me
fait
mal
On
aurait
voulu
travailler
Jouer
d’la
musique
pour
s’amuser
Se
faire
payer
parce
qu’on
fait
rien
Comme
les
politiciens
Mais
faudrait
ben
qu’on
s’prenne
en
main
On
a
vécu
toute
notre
jeunesse
Les
fesses
en
l’air,
faire
sa
prière
On
était
jeune,
on
était
fou
Pour
c’qui
m’reste
avant
que
la
vieillesse
Me
fasse
tomber
dans
l’trou
M’a
profiter
de
la
vie
C’est
un
pacte
entre
amis
On
s’est
défoncé
sans
retenue
Fréquenté
tous
les
grands
perdus
Jouer
au
brave
dans
les
bordels
Avec
des
infidèles
On
est
sorti
dans
tous
les
bars
S’faire
tabasser
par
des
motards
Finir
les
soirées
endormi
La
face
dans
notre
vomi
Mais
faudrait
bien
partir
d’ici
Marozie
à Duguay Paroles
:
Claudette
Poirier
et
Claude
Cormier
­
Musique
:
Bertrand
Déraspe
Marozie
à
Duguay
et
Johnny
Se
sont
fréquentés
Et
puis
se
sont
mariés
Les
enfants
sont
arrivés
Du
premier
au
dernier
Comme
dans
un
escalier
Marozie
à
Duguay
Notre
mère
dévouée
N’a
pas
manqué
d’ouvrage
Avec
sa
maisonnée
Femme
pleine
de
courage
Elle
n’a
jamais
lâché
Venez­vous
joindre
à
nous,
pour
chanter
et
rigoler
Vous
y
serez
comme
chez
vous,
avec
la
parenté
On
pourra
se
rappeler,
toutes
ces
belles
années
Sans
oublier,
Marozie
à
Duguay
Notre
père
Johnny
L’a
toujours
secondée
C’était
lui
l’autorité
Il
fallait
l’écouter
Elle
n’aurait
pas
résisté
Quand
c’était
décidé
La
bonne
humeur
régnait
A
l’heure
du
chapelet
Papa
nous
rassemblait
Maman
nous
récitait
Nous
avions
tous
la
tête
levée
Vers
la
butte
chez
Médée
Johnny
une
fois
par
mois
Sortant
son
vieux
clipper
Il
se
croyait
bon
coiffeur
Il
nous
coupait
la
couette
Du
«
cagouet
»
au
toupet
Même
s’il
faisait
«
frette
»
Johnny
était
pêcheur
C’était
son
dur
labeur
Beau
temps
et
mauvais
temps
Pour
nourrir
ses
enfants
Tous
les
gars
l’ont
imité,
car
ils
adorent
pêcher
Dans
l’chemin
du
Cap ‐Rouge Paroles
et
musique
:
Claude
Cormier
Parfois
je
r’tourne
dans
mes
souvenirs
En
bicycle
dans
l’chemin
du
Cap‐Rouge
Chez
Roch
ont
eu
des
belles
surprises
D’la
Bazooka,
des
Mr.
Freeze
J’ai
grandi
à
l’école
Centrale
Notre
directeur
c’était
Pierre
à
Flore
Y
passait
le
gros
d’son
travail
Avec
les
jumeaux
dans
le
corridor
J’m’ennuie
de
ce
beau
temps
De
la
cravate
à
Claude
à
Jos
Sur
l’Cap
Pilier
y’a
un
feu
de
camp
Dans
la
baie
on
pêche
aux
éperlans
Le
vieux
Johnny
s’est
installé
Le
soleil
va
bientôt
s’coucher
Derrière
la
butte
à
Mounette
Y
s’est
trouvé
une
belle
cachette
As‐tu
vu
le
chanceux
de
Jeannot
Son
père
y’a
fait
some
beau
tacot
Avec
un
trailer
en
arrière
Pour
ramasser
les
bouteilles
d’bière
Y
donne
une
accalmie
à
soir
On
pourrait
s’vider
un
jardin
Voler
d’la
bagosse
à
Grégoire
Pis
faire
pleurer
nos
p’tits
voisins
À
soir
sur
la
butte
à
Médée
La
coupe
Stanley
du
chemin
de
la
Pré
C’est
les
têtes
blanches
à
Aurèle
Contre
la
P’tite
Baie
en
duel
En
temps
perdu
dans
les
sillons
Nelson
prépare
son
gabion
Y
m’a
dit
que
ça
allait
être
bon
c’t’année
Que
son
vieux
chien
y
avait
parlé
Parfois
on
jouait
à
la
bouteille
Dans
la
vieille
étable
à
Sylvain
Ça
tournait
avec
les
plus
belles
Ramasse
ta
langue
j’veux
voir
tes
seins
Aujourd’hui
on
a
tous
grandi
Les
plus
jeunes
s’y
sont
établis
Dans
notre
canton
y
faut
que
ça
bouge
On
a
r’peuplé
l’chemin
du
Cap‐Rouge
Un
meilleur
lendemain Paroles
et
musique
:
Claude
Cormier
On
est
arrivé
sans
trop
l’avoir
demandé
Si
tu
veux
mon
avis,
c’est
très
bien
ainsi
Adolescent
on
avait
l’ambition
De
tout
rebâtir
pour
élever
nos
enfants
De
père
en
fils
les
métiers
ont
passé
On
était
avocat
ou
des
simples
fermiers
Dis‐toi
bien
qu’il
n’y
a
pas
de
sot
métier
De
ta
façon
t’as
servi
la
société
Si
tu
crois
en
notre
avenir
On
pourrait
bien
s’en
sortir
Nos
enfants
pourront
grandir
Et
nous
voir
vieillir
Si
tu
crois
qu’on
peut
changer
Pour
sauver
l’humanité
On
peut
se
donner
la
main
Pour
un
meilleur
lendemain
La
pollution
faudrait
faire
attention
L’air
en
fumée
on
n’peut
plus
respirer
La
mer
aussi
elle
doit
être
épargnée
Toutes
les
saletés
vont
finir
par
la
vider
Les
animaux
il
faut
les
protéger
On
peut
les
chasser
pas
les
exterminer
Avec
les
fraudeurs
ça
nous
fait
toujours
peur
Une
affaire
d’honneur,
au
fond
de
leur
cœur
Avec
les
années
d’la
misère
y’en
a
eu
Des
guerres,
des
vols,
des
batailles
de
rues
On
détruit
des
vies
pour
sauver
un
peu
d’argent
On
a
élu
des
brigands
dans
notre
gouvernement
La
terre
est
belle
mais
n’est
pas
artificielle
À
force
de
briser,
on
peut
plus
réparer
Si
tu
es
d’accord
on
va
prier
très
fort
On
veut
la
garder
et
pour
l’éternité
La
légende
du
village
hanté Paroles
et
musique
:
Claude
Cormier,
Claude
Leblanc
et
Denis
Painchaud
Cette
histoire
nous
vient
des
mondes
anciens
Et
de
la
nuit
des
temps
Un
village
lointain
sous
un
ciel
serein
dont
les
habitants
N’avaient
jamais
causé
le
moindre
tourment
Mais
un
soir
sans
lune
vint
l’infortune,
sans
avertissement
Une
princesse
de
haute
noblesse,
sous
déguisement
La
malheureuse
fut
trop
curieuse,
vraiment
Au
fond
de
la
lande,
nul
ne
peut
prétendre
y
être
à
l’abri
Le
destin
frappa
sur
cette
enfant
de
roi,
qui
perdit
la
vie
Las,
son
père,
de
retour
de
guerre,
l’apprit
Qu’ils
soient
tous
maudits,
leur
village
détruit
On
ne
touche
pas
à
la
chair
de
la
chair
du
Roi
Allez,
mes
chevaliers,
tous
les
exterminer
Qu’il
n’en
reste
aucun
Allez
brûler
leurs
chaumières
de
misère
Les
paysans
rentraient
des
champs
avec
l’orge
et
le
blé
Dans
l’ignorance
de
la
vengeance
qui
avait
frappé
Sur
la
place
ce
n’était
qu’un
vaste
charnier
Les
hommes
en
colère,
dans
la
clairière,
s’étaient
rassemblés
Mais
derrière
les
arbres,
les
soldats
de
garde,
En
embuscade,
les
ont
massacrés
Seul
un
enfant,
sous
le
blé
caché,
fut
sauvé
Soyez
donc
maudits,
damné
votre
esprit
Du
sang
de
mes
frères,
de
la
chair
de
mes
parents
J’ai
vu
vos
cavaliers
abattre
leurs
épées,
j’en
fus
témoins
J’irai
conter
au
royaume
le
village
fantôme
La
légende
du
village
hanté II Paroles
et
musique
:
Claude
Cormier
­
Josée
Lapierre
Au
fond
des
bois
Je
vous
appelle
mais
le
silence
Fait
de
ma
voix
âme
immortelle
Qui
plane
au
dessus
de
l’absence
Oubliée
par
le
roi
Je
fuis
ces
hommes
de
loi
Où
êtes­vous
mon
chevalier
?
Je
vous
attends
depuis
longtemps
Près
des
remparts
sous
l'olivier
Où
êtes­vous
mon
chevalier
?
Pourtant
je
n’étais
qu’une
enfant
Dans
ce
village
hanté
Écoutez‐moi
Le
vent
vous
souffle
ma
souffrance
Prise
de
ma
voix
celle
des
mortelles
Je
ferme
les
yeux
sur
mon
enfance
J’ai
tant
souffert
du
froid
Père,
pardonnez‐moi
J’ai
attendu
La
nuit
a
su
gagner
ma
peur
Je
vous
fais
don
de
ma
vertu
En
vous
je
remets
mon
salut
Je
suis
fille
du
Roi
Morte
au
fond
des
bois
Un
chanteux,
guitareux Paroles
et
musique
:
Claude
Cormier
­
François
Richard
Pour
dire
comme
on
l’dit
J’ai
appris
sur
l’tas
J’suis
pas
ben
instruit
La
poésie
j’connais
pas
J’ai
traîné
dans
les
bars
Amoureux
d’ma
guitare
Puis
dans
mes
tournées
On
s’est
rencontré
J’suis
un
chanteux,
un
guitareux
Un
trippeux
ben
heureux
Mais
cherche
pas
de
larme
dans
mes
yeux
Ambitieux,
chaleureux
Un
p’tit
brin
courailleux
Mais
puisqu’on
va
s’aimer
toute
la
nuit
J’veux
pas
l’savoir
si
t’as
quelqu’un
dans
ta
vie
L’amour
j’l’ai
connu
Le
jour
se
lève
on
en
peut
plus
À
va
rentrer
chez
eux
Faisant
une
croix
sur
nous
deux
Mais
je
vis
pour
moi
Les
autres
font
avec
ça
J’ai
le
cœur
voyageur
Qui
repart
dans
une
heure
Chasse‐toi
à
l’idée
Vouloir
t’attacher
Je
garde
en
souvenir
Ta
beauté,
ton
sourire
C’était
ben
bon
et
ben
l’fun
Mais
je
r’prends
ma
run
On
s’dit
à
l’année
prochaine
Si
j’me
ramène
Visiter Paroles
et
musique:
Claude
Cormier
Je
rêve
un
jour
de
visiter
Des
coins
perdus,
inhabités
Mon
sac
à
dos
sur
les
épaules
Nowhere,
partout
autour
du
monde
La
tête
remplie
de
jeunesse
Du
courage
pour
mes
deux
fesses
Pas
d’argent,
j’ai
pas
besoin
Ma
liberté
m’amène
au
loin
Pour
faire
le
tour
du
monde
Voir
du
pays,
j’en
ai
envie
J’veux
dormir
avec
les
loups
En
Sibérie
dans
un
igloo
Partager
un
bon
repas
Avec
des
cannibales
de
d’là
Faire
l’amour
sur
un
chameau
En
plein
désert
quand
il
fait
chaud
Pisser
d’sur
la
Tour
Eiffel
Viser
quelqu’un
en
bas
d’l’échelle
J’veux
voir
de
proche
les
requins
Un
lion
qui
mange
un
Africain
Marcher
nu
sur
la
banquise
Ou
dans
la
jungle
avec
Moïse
Déjouer
la
mort
en
rapides
Ou
voir
la
belle­mère
en
Floride
En
Irak
comme
des
touristes
Faire
la
morale
aux
terroristes
Visiter,
le
monde
entier
Je
rêve
un
jour
de
m’en
aller
Sentir
la
terre
au
bout
des
pieds
Me
laisser
pousser
par
le
vent
Le
sentiment
du
grand
frisson
Allez
voir
au
bout
de
moi‐même
Me
ramasser
avec
mes
problèmes
Repousser
mes
limites
un
peu
Revenir
chez
nous
un
peu
mieux
Puis
r’faire
le
tour
du
monde
Voir
du
pays,
j’en
ai
envie
Ce
soir
Paroles
et
musique
:
Claude
Cormier
Ce
soir
je
ne
peux
plus
dormir
Je
pense
encore
à
toi
À
tous
ces
bons
moments
que
tu
m'as
fait
vivre
dans
tes
bras
Ce
soir
j'ai
vraiment
le
goût
d’en
rire
On
ne
se
connaissait
même
pas
Pourquoi
j'ai
ton
sourire
de
gravé
tout
au
fond
de
moi
Ce
soir
j'aurais
voulu
partir
Avec
comme
bagage
l'aventure
Dans
un
pays
même
pas
choisi,
on
peut
essayer
ta
voiture
Ce
soir
j'irai
jusqu'à
m'enfuir
Comme
deux
prisonniers
en
cavale
Se
dénicher
un
coin
tranquille
et
dormir
à
la
belle
étoile
Tu
es
si
belle
dans
ton
sommeil
Tu
es
si
belle
à
ton
réveil
Ce
soir,
si
je
trouve
le
courage
De
regarder
ton
doux
visage
Te
dire
ces
mots,
je
suis
sincère,
j'l'ai
ajouté
dans
mes
prières
Ce
soir
j'aurais
le
goût
de
parler
T'ouvrir
mon
cœur,
tout
t'avouer
Mes
sentiments
très
bien
cachés
me
font
mal
en
réalité
Tu
es
si
belle
dans
ton
sommeil
Tu
es
si
belle
à
ton
réveil
Ce
soir
je
ne
peux
plus
dormir
Je
pense
encore
à
toi
J'aurais
tant
voulu
te
dire
«Je
t'aime»
Le
serment Paroles
et
musique
:
Claude
Cormier
La
lettre
est
arrivée
Tu
dois
t’engager
Défendre
ton
pays
Histoire
inachevée
Tu
laisses
derrière
toi
Ta
femme
et
tes
enfants
Tu
rentres
dans
le
rang
Seigneur
tu
m’entends
Ne
fait
donc
pas,
comme
si
j’n’étais
plus
là
Parti
semer
la
mort,
en
pays
étranger
Pour
effacer
les
torts
du
président
Faut
tuer
des
innocents
Je
veux
rester
à
la
maison
Tu
t’es
fait
des
amis
C’est
le
sort
qui
choisit
Ils
tombent
tous
au
combat
Tu
ne
sais
pas
pourquoi
Tu
vois
trop
souvent
Mourir
des
enfants
Tirés
à
bout
portant
Seigneur
tu
m’entends
Ne
fait
donc
pas,
comme
si
j’n’étais
plus
là
Je
suis
pris
dans
la
mort,
d’un
pays
étranger
Pour
effacer
les
torts
du
président
On
tue
des
innocents
On
s’rait
bien
mieux
à
la
maison
Seigneur
tu
m’entends
Ne
fait
donc
pas,
comme
si
j’n’étais
plus
là
Prisonnier
encore,
d’un
pays
étranger
Pour
effacer
les
torts
du
président
Je
tue
des
innocents
Je
veux
rentrer
à
la
maison
Des
mois,
des
semaines
Je
ne
sais
plus
vraiment
Dans
cette
terre
en
guerre
On
est
toujours
au
front
On
ne
voit
plus
nos
traces
Sommes‐nous
morts
ou
vivants
?
Tous
les
noms
s’effacent
Mais
dis
à
mes
enfants,
que
je
les
aime
tant
Je
reviendrai,
j’en
ai
fait
le
serment
Goûter
le
sel Paroles
et
musique
:
Claude
Cormier
Quand
je
suis
loin,
loin
de
chez‐nous
Le
vent
des
Îles
me
monte
à
la
tête
Les
petits
matins
et
les
soirs
de
fête
Mon
pays
me
manque
beaucoup
Sur
la
grand’terre,
l’aut’
bord
d’la
mer
Avec
ma
gang
de
voyous
Je
ne
pense
qu’à
toi
dans
toutes
mes
prières
C’est
toi
qui
me
manque
surtout
Toujours
en
amour
avec
toi
Dans
un
p’tit
village,
au
fond
de
nulle
part
J’entends
des
enfants
jouer
Tu
m’avais
dit
avant
mon
départ
Que
ça
viendrait
avant
l’été
Quand
je
suis
loin
de
toi
Malgré
la
distance,
je
sens
ta
présence
Je
reviens
bientôt,
mouiller
dans
l’anse
Et
goûter
le
sel
sur
ta
peau
Debout
sur
le
pont,
saoulé
d’air
salin
Je
vois
s’approcher
la
terre
Avant
de
descendre,
je
salue
les
copains
Je
cours
nager
dans
ta
rivière
Et
je
retombe
en
amour
avec
toi
Quand
j’étais
loin
de
toi
Malgré
la
distance,
j’ai
senti
ta
présence
Rien
n’est
plus
beau
que
mouiller
dans
l’anse
Et
goûter
le
sel
sur
la
peau
À
l’hôtel Paroles
et
musique
:
Claude
Cormier
­
François
Richard
L’été
au
Îles,
même
le
lundi
C’est
la
galère
qui
m’appelle
Un
peu
partout
sur
l’archipel
La
grosse
bière
me
donne
des
ailes
Je
me
suis
envolé
Dans
tous
les
bars
du
comté
Ch’suis
sorti
J’ai
pas
couché
dans
mon
lit
J’m’ai
promené
toute
la
nuit
Dans
la
semaine,
c’est
plus
tranquille
On
va
monter
la
Big
Hill
Un
petit
tour
sur
l’Île
d’Entrée
En
bateau
on
va
se
promener
Je
me
suis
envolé
Un
soir
pour
discuter
Ch’suis
sorti
J’ai
pas
couché
dans
mon
lit
J’ai
parlé
toute
la
nuit
Le
jeudi,
pas
trop
pressé
Le
soleil,
les
plages
dorées
On
a
but
toute
la
journée
Y’a
pas
question
d’arrêter
Je
me
suis
envolé
Autour
du
feu
pour
chanter
Ch’suis
sorti
J’ai
pas
couché
dans
mon
lit
J’ai
chanté
toute
la
nuit
La
fin
de
semaine
est
arrivée
Sur
la
Grave
on
va
flâner
Viens
donc
voir
y’a
d’la
musique
Sur
la
terrasse
d’à
côté
Je
me
suis
envolé
À
soir
on
va
fêter
Ch’suis
sorti
Et
j’coucherai
pas
dans
mon
lit
Pour
fêter
toute
la
nuit
On
s’couchera
Peut­être
au
fond
du
bois
Ou
à
l’hôtel,
je
l’sais
pas
L’hiver Paroles
et
musique
:
Claude
Cormier
L’hiver
s’en
vient,
l’été
nous
tire
sa
révérence
Les
plages
sont
vides,
c’est
bientôt
fini
les
vacances
Les
étudiants
s’en
retournent
bâtir
leur
avenir
Sur
les
bancs
d’école
ils
vont
y
réfléchir
On
monte
au
grenier
pour
sortir
nos
habits
chauds
Le
poêle
allumé,
on
économise
l’Hydro
Les
gens
des
Îles
se
préparent
pour
passer
l’hiver
Y’m’reste
à
réparer
mon
châssis
d’en
arrière
Le
vent
va
refroidir
les
insulaires
On
entendra
le
Nord
Nous
dire
dans
la
corniche
du
père
Le
temps
est
froid
en
cette
saison
La
neige
va
recouvrir
les
Demoiselles
pour
la
joie
des
enfants
Le
bonheur
descend
du
ciel
J’ai
des
flocons
qui
coulent
dans
le
sang
La
nuit
passée,
la
tempête
nous
a
condamnés
Rester
au
nid
à
la
belle
chaleur
du
foyer
J’ai
appelé
mon
voisin
pour
une
partie
de
cartes
Il
est
arrivé
avec
la
grosse
bouteille
de
Jack
Demain
matin
il
nous
faudra
se
lever
de
bonne
heure
Sortir
nos
pelles
mais
moi
ça
m’fait
vraiment
pas
peur
On
pourra
même
allez
faire
un
tour
en
raquettes
Si
t’as
du
pep,
on
montera
la
butte
à
Mounette
Mon
p’tit
gars Paroles
et
musique
:
Claude
Cormier
J’te
regarde
aller
mon
p’tit
gars
T’es
mon
petit
prince,
que
j’avais
imaginé
Les
yeux
brillants
les
cheveux
bouclés
T’es
arrivé,
comme
j’l’ai
demandé
J’te
regarde
aller
mon
p’tit
gars
T’es
mon
trésor,
dont
j’ai
toujours
rêvé
Quand
tu
me
réveilles
avec
ta
petite
voix
Envoye
papa,
lève‐toi
avec
moi
J’te
regarde
aller
mon
p’tit
gars
Je
suis
fier
de
toi,
quand
tu
joues
au
hockey
Dans
ton
monde
où
c’est
très
normal
De
faire
partie,
de
la
ligue
Nationale
J’te
regarde
aller
mon
p’tit
gars
Quand
t’es
mal
pris,
puis
qu’tu
veux
pas
qu’on
rit
P’tit
caractère
qui
vient
de
ta
mère
Tu
peux
m’bouder,
ça
va
pas
durer
Mon
Hockey Paroles
et
musique
:
Claude
Cormier
«Accompagné
par
le
groupe
Suroît»
Dans
l’ancien
temps
sur
l’archipel
Quand
l’hiver
mettait
ses
bretelles
Le
froid
et
la
neige
limitaient
L’accès
à
tous
les
paroissiens
Dans
les
maisons
on
n’avait
rien
Bien
trop
d’enfants
à
s’occuper
Mes
parents
nous
ont
tricoté
Une
tuque
pis
des
bas
gris
foncé
Le
vent
du
nord
vient
annoncer
Qu’il
est
temps
de
se
préparer
Le
temps
des
fêtes
est
arrivé
Attache
ton
chapelet
s’ul
tatchet
d’la
porte
Le
curé
vient
bénir
la
dinde
Le
p’tit
dernier
fait
son
baptême
J’avais
demandé
pour
Noël
un
beau
hockey
J’ai
passé
le
reste
de
l’année
À
nettoyer
la
cheminée
On
avait
hâte
au
réveillon
De
l’accordéon
d’mon
oncle
Armand
Les
plus
vieux
dansaient
au
salon
Nous
on
surveillait
les
boissons
Un
peu
plus
tard
dans
la
veillée
J’suis
plus
capable
j’m’en
vais
m’coucher
Supplier
maman
au
passage
Dis
au
Père
Noël
que
j’ai
été
sage
Le
vieux
Midas
s’est
endormi
dans
l’escalier
tout
habillé,
Le
temps
des
fêtes
va
continuer
Attache
ton
chapelet
s’ul
tatchet
d’la
porte
Le
curé
vient
bénir
la
dinde
Le
p’tit
dernier
fait
son
baptême
J’avais
demandé
pour
Noël
un
beau
hockey
J’ai
passé
le
reste
de
l’année
À
nettoyer
la
cheminée
Le
samedi
soir
papa
nous
sortait
chez
Ti‐Jean
On
était
ben
impressionné
Y’a
une
télé
Pis
c’est
la
Soirée
du
hockey
C’était
pas
clair,
y’avait
autant
d’neige
à
l’écran
Qui
pouvait
avoir
dans
l’Canton
J’pense
que
j’ai
vu
Maurice
Richard
compter
un
but
Demain
matin
sur
la
P’tite
Baie
J’vais
patiner
avec
mon
hockey
Le
temps
des
fêtes
est
terminé
Attache
ton
chapelet
s’ul
tatchet
d’la
porte
Le
curé
vient
bénir
la
dinde
Le
p’tit
dernier
fait
son
baptême
J’avais
demandé
pour
Noël
un
beau
hockey
J’ai
passé
le
reste
de
l’année
À
nettoyer
la
cheminée