Diagnostic - Grenoble Alpes Métropole

Transcription

Diagnostic - Grenoble Alpes Métropole
partie
01
8
e
Diagnostic
9
partie 01
Diagnostic
UN PROJET NÉCESSAIRE
10
LE PROJET CŒURS DE VILLE - CŒURS DE
MÉTROPOLE S’APPUIE SUR DIFFÉRENTS
CONSTATS, ÉTABLIS DE LONGUE DATE
PAR LES HABITANTS ET LES USAGERS
DU CENTRE-VILLE, CONFIRMÉS PAR
DIFFÉRENTES ÉTUDES ET VERBALISÉS
LORS DES DIFFÉRENTS TEMPS DE
CONCERTATION DÉJÀ MENÉS.
L’ENSEMBLE DE CES DONNÉES DÉMONTRE
LA NÉCESSITÉ DE REPENSER LE CENTREVILLE DE GRENOBLE.
LES DIMENSIONS DU CENTRE PIÉTON
DE GRENOBLE ONT PEU ÉVOLUÉ DEPUIS
UNE TRENTAINE D’ANNÉES, ALORS QUE
LE TERRITOIRE DE LA MÉTROPOLE S’EST
FORTEMENT DÉVELOPPÉ. LE PROJET
VISE À RELANCER UN MOUVEMENT DE
TRANSFORMATION ET D’EXTENSION
DE CE CENTRE. CE MOUVEMENT EST À
METTRE EN PARALLÈLE DES DYNAMIQUES
DE RECONQUÊTE URBAINE DE CENTREVILLES OU DE GRANDS AXES, À L’ŒUVRE
DANS NOMBRE D’AUTRES VILLES OU
MÉTROPOLES AU BÉNÉFICE DES PIÉTONS,
DES CYCLISTES, DES TRANSPORTS EN
COMMUN, ET DE LA VIE LOCALE ET
COMMERCIALE, À L’INSTAR DE NANTES,
TOURS, BRUXELLES, ANNECY OU
TOULOUSE PAR EXEMPLE.
UN CENTRE-VILLE
FRAGMENTÉ
UN CENTRE-VILLE PEU ADAPTÉ
AUX ATTENTES D’AUJOURD’HUI
En tant que ville-centre de la métropole, Grenoble dispose
d’un plateau piéton central bien plus limité géographiquement que les autres métropoles françaises de taille
comparable.
Par ailleurs, le centre-ville de Grenoble, est aujourd’hui
fragmenté, avec différents pôles de vie peu reliés entre
eux : centre piéton, quartier Championnet, Caserne de
Bonne, quartier Chenoise…
Cette situation est préjudiciable au confort des usagers,
mais également au dynamisme commercial, sans possibilité de créer des synergies.
UN CENTRE-VILLE FRAGMENTÉ ET RÉDUIT
La comparaison avec d’autres villes françaises montre un centre-ville piéton plus réduit et plus fragmenté.
GRENOBLE
NANTES
01
02
En dehors du centre piéton actuel, le centre-ville de
Grenoble a été pensé pour une fréquentation automobile
qui ne répond plus aux attentes d’aujourd’hui.
Les usagers et les habitants du centre-ville témoignent de
nombreux conflits d’usages dans l’espace public, amenant
un manque de confort et de sécurité notamment pour
les déplacements doux (à pied ou en vélo) :
Certaines rues historiques étroites sont dédiées à la
circulation automobile ou au stationnement, avec, pour
conséquence, peu de place pour les piétons.
les boulevards Rey, Agutte-Sembat et Lyautey
accueillent un trafic important sur une large chaussée,
avec des trottoirs réduits.
En outre, le cœur de ville est aujourd’hui jugé peu attractif
par manque de plantations, d’espaces verts, d’espaces
de respiration.
C’est particulièrement vrai pour les boulevards Rey,
Agutte-Sembat et Lyautey, qui, à la différence du boulevard
Gambetta et du Cours Jean Jaurès, ne disposent d’aucun
alignement d’arbres susceptible d’offrir qualité visuelle
et confort thermique pendant la période estivale
STRASBOURG
UN PROJET QUI S’APPUIE
SUR UN DIAGNOSTIC
03
La réflexion sur les forces et les faiblesses du centre-ville
de Grenoble et les moyens à mettre en œuvre pour améliorer
ses différentes fonctions s’appuie sur un diagnostic établi, renforcé
et partagé depuis plusieurs années :
Dès 2005, dans le cadre de l’élaboration du Plan Local
d’Urbanisme (PLU) de Grenoble.
Entre 2008 et 2013, lors du projet
« Cœur de ville, cœur d’agglo ».
En 2015, lors des ateliers des Assises du commerce.
Dossier de concertation 26 septembre – 7 novembre 2016
LES BOULEVARDS REY – AGUTTE-SEMBAT ET LYAUTEY,
UNE LIGNE DE FRACTURE
DES COMPORTEMENTS
EN MUTATION
Les boulevards Rey – Agutte-Sembat – Lyautey sont
aujourd’hui un point de passage important pour tous les
modes de déplacement, sans pour autant offrir de bonnes
conditions d’organisation de ces flux. Les comptages de
trafic routier font état d’une moyenne en semaine de
13 600 véhicules par jour* sur le boulevard Agutte-Sembat,
responsables de nuisances sonores et de pollution de l’air.
Environ 30 % de ce trafic est dit « de transit », c’est-à-dire
qu’il ne fait qu’emprunter cet axe pour traverser le centre
sans s’y arrêter, sans aucun bénéfice pour le centre-ville.
Par ailleurs, ces boulevards accueillent 5 lignes de bus
et de cars structurantes au droit de la place Victor Hugo,
représentant plus de 17 000 usagers chaque jour :
CHRONO C1 (Grenoble Jean Macé – Meylan Maupertuis)
CHRONO C3 (Grenoble Victor Hugo – Échirolles Centre
du Graphisme)
C HRONO C4 (Grenoble Victor Hugo – Eybens Le
Verderet)
E XPRESS 1 (Voiron – Lumbin)
E XPRESS 2 (Champ-Près-Forges – Voreppe)
Sur cet axe où à proximité immédiate se trouvent 3
pôles de correspondance dont les 2 plus importants
de la Métropole grenobloise (Chavant, Victor Hugo et
Docteur Martin), représentant plus de 44 000 montées
quotidiennes et autant de descentes*.
La dernière enquête « ménages et déplacements » a
montré une forte évolution, à l’échelle de la métropole,
des comportements en matière de déplacements :
Une pratique du vélo en forte hausse : + 16 000
déplacements (+38 %) entre 2002 et 2010.
Une hausse de la fréquentation des transports en
commun : 81,5 millions de voyages en 2014 (+ 4,8 %
par rapport à 2013).
Un usage de la voiture en forte baisse : - 119 000
déplacements / jour entre 2002 et 2010 (-5 %).
Pourtant, la régularité de ces lignes de bus est largement
perturbée par l’importance du trafic automobile, avec des
retards pouvant être supérieurs à 7 min entre le carrefour
Chavant et le carrefour Félix Viallet.
Au regard de ce nombre important de voyageurs, Les
flux piétons sont, quant à eux, très inégalement répartis,
puisque 16 000 piétons** sont comptabilisés sur une
demi-journée place Victor Hugo en direction du centre
piéton, contre seulement 4 000** le long du boulevard
Agutte-Sembat. Les comptages font également état de
450 vélos par jour sur cet axe, alors que le besoin potentiel
est évalué à plus 2 000 vélos / jour.
Sur une même période, les accidents sont presque trois
fois plus nombreux sur l’axe Rey – Agutte-Sembat – Lyautey
que sur le boulevard Gambetta et ils sont plus graves. Les
principales victimes sont les piétons et cyclistes.
Pour les piétons comme pour les cyclistes, se dessine
donc une stratégie d’évitement des boulevards Rey
– Agutte-Sembat – Lyautey, peu attractifs du fait de
la présence très forte de la circulation automobile et
des nuisances associées.
** Chiffres issus des comptages de l’observatoire des déplacements Ville de
Grenoble - 2014
ÉVOLUTION DES PARTS MODALES 2002-2010
(Source EMD 2002 et 2010, déplacements des habitants
de la métropole)
100
04
90
80
70
60
30
LE CENTRE-VILLE EN CHIFFRES
soit 22 % de la population
grenobloise
4 600 entreprises
soit 39 % du total grenoblois
et 19 % du total métropolitain
2,5 %
12,8 %
3,7 %
15,6 %
55,5 %
51,1 %
20
10
0
35 000
habitants
29,6 %
50
40
* Enquête Origine-Destination SMTC 2008.
29,2 %
50 %
des déplacements en transports
en commun de toute la métropole
grenobloise depuis et vers
le centre-ville
2002
29 000 emplois
soit 23 % de la population active
de Grenoble
Dossier de concertation 26 septembre – 7 novembre 2016
2010
Une tendance similaire est remarquée à l’échelle de la
Ville de Grenoble* :
- 11,4 % d’entrées et de sorties de véhicules automobiles
entre 2007 et 2014.
+ 8,8 % de déplacements en transports en commun
entre 2007 et 2014.
+ 121 % de déplacements en vélo entre 2007 et 2014.
Le territoire de la métropole au sens large, et le
centre-ville de Grenoble en particulier doivent être
en mesure d’évoluer et de s’adapter à ces nouveaux
comportements en matière de déplacement, pour
mieux les accompagner et les amplifier, lorsqu’ils
sont positifs en termes de santé publique ou de
consommation d’énergie.
* Chiffres issus des comptages de l’observatoire des déplacements Ville de
Grenoble - 2014.
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partie 01
Diagnostic
UN CENTRE-VILLE
TROP BRUYANT
12
NIVEAUX DE BRUIT ROUTIER LDEN SUR L’EMPRISE DU PROJET (2014)
Source Acoucité
05
06
Le centre d’une ville est, par définition, bruyant, de par
la diversité des activités : circulation routière, terrasses,
animations festives…
Un diagnostic réalisé par Acoucité, le centre d’information et de documentation sur le bruit, a démontré que
l’hypercentre grenoblois est plus particulièrement soumis
aux nuisances sonores dues à la circulation.
Si le projet Métropole apaisée (abaissement de la vitesse
de 50 km/h à 30 km/h) a pu permettre de diminuer la
puissance sonore, les seuils d’exposition au bruit restent
très hauts : plus de ¼ de la population du centre-ville (près
de 10 000 personnes) est soumise à un niveau sonore
dépassant la limite critique de 68 décibels ; et plusieurs
dizaines de personnes, principalement aux abords des
grands axes routiers, connaissent un niveau supérieur à
75 décibels, seuil à partir duquel peuvent apparaître des
conséquences sur la santé
Limiter le trafic automobile permettra de réduire les
nuisances sonores pour le confort et la santé des
habitants et des usagers du centre-ville.
Dossier de concertation 26 septembre – 7 novembre 2016
UN CENTRE-VILLE
TROP POLLUÉ
La topographie de la métropole, du fait de l’effet cuvette,
rend la ville particulièrement sensible à la pollution
atmosphérique.
Un diagnostic de l’air, réalisé par Air Rhône-Alpes* sur le
territoire de l’hyper-centre-ville de Grenoble, a indiqué
des dépassements récurrents des seuils réglementaires
de polluants (particules fines, dioxyde d’azote, et ozone).
Grenoble-Alpes-Métropole a engagé récemment plusieurs
actions visant à limiter les émissions de polluants
(Métropole apaisée, prime au renouvellement des
appareils de chauffage au bois non performants, Plan
air énergie climat…).
La pollution au dioxyde d’azote est très prégnante en
proximité immédiate des axes routiers (à noter que le
niveau d’exposition est divisé par 2 dès 150 m d’éloignement). Dans le centre-ville de Grenoble, 1 200 habitants,
(représentant plus du tiers de l’ensemble des personnes
impactées sur le territoire de la métropole) sont exposés
à des niveaux de dioxyde d’azote supérieurs aux normes.
CONCENTRATION
EN DIOXYDE D’AZOTE
(situation actuelle)
07
LA QUALITÉ DE L’AIR,
UN VÉRITABLE ENJEU
DE SANTÉ PUBLIQUE
La pollution atmosphérique est responsable de 42 000 décès
prématurés en France (source Ministère de l’Écologie 2010) et
diminue l’espérance de vie de 8,2 mois.
Une étude publiée en 2016 par l’Institut des biosciences avancées
(centre de recherche INSERM-CNRS-Université de Grenoble)
montre que la pollution atmosphérique a un effet connu sur la
mortalité cardiovasculaire et respiratoire, le cancer du poumon, et
un effet probable sur la croissance du fœtus.
Ainsi, sur l’agglomération de Grenoble, elle révèle que 3 à 7 % des
décès (soit environ 114 décès par an) et 3 à 10 % des nouveaux cas
de cancer du poumon seraient imputables à cette pollution.
CONCENTRATION
EN PARTICULES FINES
(situation actuelle)
08
Si la cuvette grenobloise est globalement exposée
aux particules fines, le cœur de ville connaît une
« surexposition » à ce polluant, puisque près de 2/3 des
métropolitains impactés par cette pollution résident dans
le centre-ville de Grenoble.
La totalité des habitants du centre-ville sont ainsi exposés
à un dépassement de la moyenne annuelle en microparticules selon le seuil fixé par l’OMS (40 jours annuels avec
un niveau supérieur à 50 ug / m3).
Une réduction du trafic automobile, couplée aux
autres actions en faveur de la qualité de l’air, sera gage
d’une limitation de l’exposition aux gaz et particules
polluantes (dioxyde d’azote et particules), notamment
aux abords des axes à fort trafic.
* Air Rhône-Alpes est devenu ATMO Auvergne-Rhône-Alpes
Dossier de concertation 26 septembre – 7 novembre 2016
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partie 01
Diagnostic
UN CENTRE-VILLE
À REDYNAMISER
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Le centre-ville de Grenoble est le cœur de la consommation à l’échelle métropolitaine : 15 % du chiffre d’affaires
des commerces de la Métropole y est réalisé.
Cette consommation est à la fois le fait des habitants de
Grenoble, mais également de l’ensemble des métropolitains (20 % du chiffre d’affaires alimentaire et 52 % du
chiffre d’affaires non alimentaire), dont une large partie
issue de secteurs desservis par les transports en commun.
Assurer de bonnes conditions d’accessibilité, une
qualité des espaces publics et organiser une zone
de chalandise suffisamment vaste pour créer des
synergies commerciales, permettront de garantir la
bonne santé du commerce local, essentielle pour le
fonctionnement global du centre-ville, son attractivité
et son dynamisme.
UN CONTEXTE
MACRO-ÉCONOMIQUE
MOROSE
Pris en étau entre morosité économique et modifications
profondes des comportements des consommateurs, le commerce
de proximité connaît, à l’échelle nationale, une phase difficile :
Une baisse des chiffres d’affaires des commerces de – de
300 m² : -0,8 % en moyenne nationale (- 0, 4 % à Grenoble).
Un doublement des grandes surfaces commerciales entre 2001
et 2013 (à noter une tendance plus limitée dans la métropole
grenobloise).
Un taux de vacance relativement important commun aux
centres-villes et centres commerciaux : 7,8 % en moyenne
nationale (9 % dans le centre-ville de Grenoble).
Une diminution du nombre de commerces : - 3,7 % en moyenne.
Sources : observatoire des CA – CCIG, février 2016 ; PROCOS 2013 ;
enquête AVIZON 2015-2016
Dossier de concertation 26 septembre – 7 novembre 2016
UNE PRÉCONCERTATION RICHE D ENSEIGNEMENTS
GRENOBLE-ALPES-MÉTROPOLE
DÉVELOPPE DEPUIS PLUSIEURS
ANNÉES UNE POLITIQUE PARTICIPATIVE
FORTE, EN ACCORDANT UNE LARGE
PLACE AU DIALOGUE CITOYEN ET A LA
CONCERTATION. DANS CE CADRE, LE
PROJET CŒURS DE VILLE - CŒURS DE
MÉTROPOLE / GRENOBLE SE CONSTRUIT
EN S’APPUYANT SUR DE NOMBREUX
TEMPS D’ÉCHANGES AVEC DIFFÉRENTS
TYPES DE PUBLICS (HABITANTS, USAGERS,
COMMERÇANTS, ASSOCIATIONS…) QUI
PERMETTENT DE FAIRE ÉMERGER DES
ATTENTES, DES QUESTIONNEMENTS,
ET AU FINAL, DES LIGNES DIRECTRICES
FORTES.
LES CUEILLEURS
DE PAROLE
LA DÉMARCHE
CARTICIPE
LES ÉCHANGES AVEC
LE MONDE ÉCONOMIQUE
La démarche Cueilleurs de parole, mise en place entre
fin mai et mi-juin 2016, avait pour but de recueillir les
perceptions et usages du centre-ville ainsi qu’un premier
ressenti sur le projet.
La démarche a permis l’expression de plus de 1 400 avis.
La majorité des contributions jugent le centre-ville
agréable (mais pas « très » agréable), trop petit, pas assez
propre, pollué et embouteillé. Les avis révèlent le besoin
d’une meilleure lisibilité des parkings, et une forte attente
sur l’aménagement de pistes cyclables et des espaces
publics plus agréables et végétalisés.
Sur la perception du projet, une très grande majorité des
personnes interrogées (80 %) est favorable à l’extension
du plateau piéton du centre-ville, dans les quartiers Millet,
Championnet, Brocherie-Chenoise ou place Grenette. Les
avis sont plus partagés sur le fait de réserver les boulevards
Rey – Agutte-Sembat et Lyautey, aux piétons, vélos et bus
avec des interrogations sur l’accessibilité au centre-ville.
Dans le cadre de l’élaboration du Plan local d’urbanisme
intercommunal (PLUI), la Métropole a mis en place une
plateforme cartographique en ligne qui a recueilli plus
de 2 000 propositions sur l’ensemble du territoire métropolitain. Parmi celles-ci, de nombreuses contributions
intéressent directement le projet Cœurs de Ville - Cœurs
de Métropole / Grenoble.
En matière de déplacements, les internautes s’expriment
pour un maintien d’une circulation automobile fluide
sur la métropole, mais avec une nécessité de travailler
sur les points noirs, et en limitant et hiérarchisant cette
circulation dans le cœur de la métropole.
Les déplacements vélos doivent, selon les contributions,
être favorisés, avec notamment la création de pistes
cyclables plus nombreuses en centre-ville, la résolution
des conflits d’usages entre vélos, véhicules et piétons, et
la mise à disposition d’infrastructures de facilitation de la
pratique (arceaux vélo, bornes de gonflage, signalétique…)
La pratique de la marche doit également être développée,
avec un souhait de voir la Métropole grenobloise améliorer
les continuités piétonnes et la sécurité, mais également
repenser les zones denses aujourd’hui majoritairement
laissées à la circulation automobile.
Enfin, la démarche Carticipe a permis de faire émerger
de nombreuses attentes en matière de propreté urbaine,
de qualité des revêtements des espaces publics, de parcs
et d’espaces verts plus nombreux, mais également de
reconfiguration de certains espaces publics et notamment
des places du centre-ville.
Cinq réunions ont été organisées, les 2 et 26 mai, les 22
et 28 juin et le 12 juillet, avec les acteurs économiques
du centre-ville de Grenoble : Chambre de commerce et
d’industrie (CCI), Chambre des métiers et de l’artisanat,
Association de commerçants Label Ville, dont deux élargies aux Unions commerciales et à l’Union des métiers
de l’industrie hôtelière.
Ces temps d’échange ont permis de soulever la question
de la capacité du centre-ville à allier confort des habitants
et ouverture vers le reste du grand territoire grenoblois :
comment maintenir l’accessibilité, comment conserver
une circulation fluide, comment améliorer l’accès aux
parkings…
Dossier de concertation 26 septembre – 7 novembre 2016
LES RENCONTRES AVEC
DES ASSOCIATIONS
Grenoble-Alpes-Métropole a organisé deux rencontres,
les 3 mai et 7 juillet, avec les Unions de quartier, le Comité
de liaison des unions de quartier de Grenoble (CLUQ), l’association LAHGGLO, les conseils citoyens indépendants
(CCI) et « les tables de quartiers » impactés…
Parmi les thèmes abordés par les participants, il a été
noté un réel questionnement sur le bruit – dans les
zones circulables, mais également piétonnes – des
liens piétons à renforcer entre les différents pôles de
vie (entre rive droite et rive gauche de l’Isère, entre la
place Victor Hugo, la Caserne de Bonne et le quartier
Championnet…) ou encore une attention particulière à
porter aux espaces verts.
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