Bulletin de la section académique de Lille - SNEP

Transcription

Bulletin de la section académique de Lille - SNEP
NORD-PAS DE CALAIS N° 115 - Mai 03
Bimestriel-CPAPP 0904500646 - ISSN 0152-2949
Imp : 28 rue des Archives 59800 Lille
Directeur de la publication : F. CAMEL
FSU 38 BD VAN GOGH
59650 VILLENEUVE D’ASCQ
Imprimé par nos soins
prix 1.52 €
Dispensé de timbrage
FSU
Villeneuve d’Ascq CDIS
Bulletin de la section
académique de Lille
ETIQUETTE
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Edito __________________________ P2
Le malheur des uns ______________ P2
Elles, ils quittent l’Académie _______ P3
En bref, dernière minute __________ P4
Dossier Corpo __________________ P5-8
Tribunes libres __________________ P9
Dossier carte scolaire 59 et 62 ___ P10-12
Le malheur des uns (suite) _________ P13
Soirée récréative SNEP __________ P14
BULLETIN SPECIAL
SYNDIQUES
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SNEP-FSU 38 Bd Van Gogh 59650 Villeneuve d’ascq. Tel-fax : 03.20.67.06.80 Internet : http://www.synd-snep.fr
EDITO
S
écurité, Service public
d’éducation, Décentralisation,
Retraite, Droit à la santé… Tous
ces mots tournent dans ma tête
depuis 6 à 8 mois et les propositions faites
par le gouvernement, sur tous ces thèmes,
correspondent à un choix de société auquel je ne peux adhérer. Les
notions de respect de l’autre, de partage, d’écoute, de solidarité sont
complètement absentes de cette future société que l’on nous propose !
Alors hier soir, j’ai fait un rêve : dans ma mémoire enfouie j’ai
retrouvé une période de l’histoire de France que l’école républicaine
et laïque m’a permis de connaître et de retenir. Très vite des
comparaisons me sont apparues évidentes : 1789, notre bon roi Louis
XVI règne sur une France sans partage entre les riches et les pauvres,
à l’instar de notre 1er Ministre M. Raffarin et sa bonhomie sans souci,
ce bon roi se veut la voix d’un dieu élu de tous comme de nos jours
où l’être élu M. Chirac « intouchable avec ses 82% », défenseur de la
paix dans le monde, reste le garant des décisions de ce bon roi.
A la cour, des philosophes sans grandes ambitions essayent de faire
passer la bonne parole de notre roi, comme aujourd’hui (n’est-ce pas
M. Ferry ?). Et puis il y a les princes et roitelets (Messieurs Delevoye,
Fillon, Mattei.. de nos jours) qui doivent également affirmer leur
raison d’être en maintenant jusqu’au bout des réformes qui sont issue
d’une pensée unique : plus de privilèges pour les uns et l’exploitation
du reste de l’humanité au profit d’une petite caste de la société !
J’allais oublier notre célèbre Préfet de Police (M. Sarkozy) qui est
chargé de mater tous ces gueux, qui véhiculent l’immoralité dans la
société (Prostituées, Mendiants - Sans Papiers, SDF…), et qui vient
également au secours de ses colistiers dans les moments de difficultés
et de contestation (n’est-ce pas M. Ferry ?).
C’est alors, qu’au milieu de ce tableau noir, l’espoir d’une autre
société se fit jour : les gueux épuisés par les travaux harassants et
sous payés, relayés à l’époque par une classe moyenne d’intellectuels
et de « bourgeois », décidèrent de prendre le pouvoir et de changer
cette implacable logique de la société. 14 Juillet 1789 , prise de la
Bastille et tout ce qui s’ensuivit ! La liaison avec la période actuelle
(au-delà de l’aspect extrémiste concernant la prise du pouvoir !) doit
nous alerter car les métalos, les cheminots, les agriculteurs, les
postiers etc.., également sous-payés, ballottés d’entreprises en
entreprises, de patrons en patrons, de changement de statuts en
changement de statuts en ont marre ; les enseignants et les membres
de la communauté éducative en ont également marre de ne pas être
considérés comme ayant une action prépondérante pour la société, ils
veulent une autre école autour de valeurs que sont l’écoute, le
partage, le respect, la solidarité et bien d’autres garantes de leur
conception de l’école de la République Française.
Et puis, je me suis réveillé en gardant en mémoire le message suivant,
à l’aube de juillet 2003 :
La démocratie est en danger, car le gouvernement néglige la voix du
peuple. La France d’en bas est dans la rue Messieurs Chirac et
Raffarin et ce n’est pas par simple opposition à vos personnes mais
pour vous faire passer le message que cette société que vous lui
proposez, elle n’en veut pas !!
Marc Boulogne, secrétaire académique
2
Le malheur des uns fait le malheur
des nôtres ou
Lettre à tous ceux qui ne
toucheront jamais le pactole
L
es enseignants sont fatigués, blessés mais
révoltés, de cette révolte qui rend capable de
tous les excès.
Révoltés vous dis-je, en 1er lieu par le
traitement politico-médiatique hallucinant qui nous
est infligé et sur lequel je reviendrai plus loin.
Rappelons, parmi toutes les tentatives de
déstabilisation, de manipulation et de récupération
auxquelles nous assistons que notre mouvement est
né d’une solidarité avec nos collègues nonenseignants brutalement « délocalisés » et dont
l’absence va irrémédiablement menacer, dégrader
les missions de l’éducation nationale.
Rappelons que nos revendications concernent
uniquement le retrait préalable d’un projet qui, en
plus du transfert massif et autoritaire de ces
personnels, a supprimé les surveillants réduisant
donc de manière inédite le nombre d’adultes
qualifiés disponibles pour nos (vos) enfants.
Rappelons enfin que nous n’avons
revendication propre à nous-mêmes.
aucune
Les enseignants savent lire et ils se sont informés. Si
monsieur Raffarin fait preuve d’un tel entêtement
c’est que la manœuvre cache une véritable mise à
mort du service public d’éducation.
Des accords ont été signés dés 1994 à Marrakech
par les 147 membres de l’organisation mondiale du
commerce (OMC). La France a ratifié l’AGCS
(accord général sur le commerce des services), il
prévoit qu’à court terme l’état perde tout monopole
sur les transports, l’eau, la santé, l’éducation, la
poste, l’électricité…ces services doivent s’ouvrir à
la concurrence de sociétés privées internationales.
C’est à dire, pour ce qui est de l’enseignement, aux
formations privées et payantes à tous les degrés.
Il s’agit d’un véritable déni de démocratie : les
accords sont secrets, les textes confidentiels,
l’AGCS n’est que l’un des 60 accords signés à
Marrakech ils représentent 22500 pages ! Ces
accords sont applicables à partir de 1995, de lourdes
sanctions financières toucheront les pays
récalcitrants.
Dans ce contexte, la stratégie de notre
gouvernement c’est de démanteler pour affaiblir. Il
s’agit, au fil des restrictions budgétaires de livrer
aux appétits capitalistes et fluctuations boursières
les domaines désertés par la solidarité nationale
(école, santé, retraites). Voilà ce que cache ce projet.
Tous les pays européens ont entrepris la même
démarche, seule la Belgique après bien des luttes
tente de rejeter ces accords.
La réforme des universités du gouvernement
Raffarin confirme un peu plus les intentions, le
non-renouvellement d’un fonctionnaire sur deux ne
sera possible dans l’éducation que si des pans
entiers de formation sont cédés à l’économie
marchande, la réforme des retraites ouvre grand les
bras au système par capitalisation, tout le monde l’a
compris.
Aucun journaliste ne parle de ces accords !!!!
(Suite page 10)
Elles et ils quittent l’académie :
la section Lilloise du SNEP leur souhaite à toutes et à tous une bonne installation.
AIRAUD
SOPHIE
BABONNEAU SYLVIE
BADAUD
NICOLAS
BALBALIAN MAXIME
BARBET
SANDRA
BARRIER
SOPHIE
BAZILLOU
HELENE
BEAUREPAIRE CHRISTINE
BENCTEUX
CATHERINE
BERNAUER
CHRISTOPHE
BERNAUER
LAURENCE
BERTHOU
FREDERIQUE
BEYSSON
CYRIL
BIROU
HERVE
BLANCHARD FRANCIS
BLANDIN
RAPHAEL
BODIN
CEDRIC
BOILEAU
SYLVIE
BOISSIN
CELINE
BOISSIN
OLIVIER
BONNET
CHRISTOPHE
BONNET
CECILE
BOUDEAUX CEDRIC
BOULAHBAS STEPHANE
BOUMAZA
CHRISTIAN
BOUQUET
JEAN F.
BOUVARD
CHRISTOPHE
BROUSSIER
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BUTTAZZONI SEVERINE
CAFFIER
SEBASTIEN
CALVES
BENOIT
CALVET
SEBASTIEN
CANDELIER CHRISTOPHE
CAVALLINI
FABRICE
CHABOD
BENOIT
CHRISTINY
ALAIN
CIVIDINI
DAVID
COBA
NATALY
COLLIN
GILDA
COLONNA
JEAN-MICHEL
COMTET
DAMIEN
CONSTANT
SYLVIE
CONTAMIN
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COUSEIN
INGRID
CRESPO
CLAUDE
CRISPON
LUC
CROCQ
NATHALIE
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VALERIE
DECROIX
VERONIQUE
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PHILIPPE
DONNADIEU LAURENT
DUCOEUR
CLAUDINE
DUPORT
DELPHINE
DUPUIS
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FARISSIER
PIERRE
FAYET
STEPHANIE
FEUILLEPAIN JEAN-LUC
FILLAUD
SAMUEL
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CHRISTOPHE
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HERVE
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PITTNER
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SEGOLENE
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3
EN BREF,
Dernière minute !!
Préparons la rentrée 2003 en EPS
D
ans
chaque
établissement, les
semaines
qui
arrivent sont celles
du bilan de cette année en
vue de préparer le rentrée
2003.
- les installations et la
sécurité dans la pratique des
APS.
Résultats ?...
INTERVENEZ lors du
dernier
Conseil
d’Administration de
Juin.
6 dossiers sont à examiner
plus particulièrement :
- les horaires EPS,
- les services des enseignants
d’EPS ( l’AS et les Heures
Sup. ),
- les crédits pour l’EPS,
- la coordination,
- la formation continue,
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nous parviendront entre
le 23 et 25 juin.
( La confirmation de la
date
e xacte
sera
affichée sur le site du
SNEP LILLE ).
Nous mettons à votre
disposition 4 numéros
de
téléphone
pour
prendre connaissance
de votre situation :
03 20 67 06 80
06 03 62 07 78
06 03 62 07 80
06 85 20 34 90
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Réadaptation - Congé
Formation - Révision de notation
Dans l’enseignement supérieur,
administrative Agrégés
L
a CAPA AGREGES siégeant à propos
de la réadaptation, du congé de
formation, et de la révision de la
notation administrative s’est déroulée
le Vendredi 16 mai 2003.
S’agissant du congé de réadaptation,
l’attribution et/ou la reconduction se définissent
selon des critères médicaux, familiaux et socioéconomiques : aucun agrégé EPS n’a demandé
ce congé de réadaptation.
le nombre de demandeurs est de 8 cette année
contre 10 en 2002, 12 en 2001. Le nombre de
congés attribué est 7 équivalent temps plein soit 84
mois dont 26 mois 16 jours réservés aux
enseignants.
La répartition donne 13 mois et 8 jours pour les
enseignants de plus de 10 ans d’ancienneté et 13
mois et 8 jours pour les moins de 10 ans. Cela
aboutit à ce que 3 collègues obtiennent leur congé
au bout de la 4ème et 2ème demande et 1 en
prolongation.
Pour la discipline EPS, un collègue demandeur
n’obtient pas son congé.
Concernant l’attribution du congé de formation
A propos de la notation administrative, 7 agrégés
professionnelle :
dont 1 en EPS ont fait une requête en révision : à
Pour rappel, il y avait 3 types de demandes
partir des documents transmis au SNEP, le
offertes :
représentant du SNEP a permis le réajustement de
• Mi-temps du 01/09/03 au 30/06/04 (5 mois)
la note à hauteur de 2 points plaçant celle-ci 1
• Temps complet du01/09/03 au 29/02/04 (6
point au dessus de la moyenne.
mois)
• Temps complet du 01/09/03 au 30/06/03 (10
Didier BLANCHARD
mois)
Commissaire Paritaire Agrégé EPS
Pour le 2nd degré,
34 en 2001, 40 en 2002, le nombre de
demandeurs est de 38 cette année. Le nombre de
congés accordé est de 6 équivalent temps plein
soit 72 mois. La répartition donne 35 mois pour
les plus de 10 ans d’ancienneté dans le corps
mes 03
des agrégés et 36 mois pour les moins de 10
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ans. Cela aboutit à ce que 8 collègues
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AVANCEMENT
Prof EPS
Grand
choix
Choix
Barème du
Barème
dernier
du dernier
Du 4e au 5e
80
-
Du 5e au 6e
83,50
80,5
Du 6e au 7e
87
84,50
Du 7e au 8e
90
88
Du 8e au 9e
93
90,50
Du 9e au 10e
94,60
90,6
Du 10e au 11e
96,5
94
NB : En cas d’égalité au barème, c’est l’ancienneté
dans le corps, puis l’ancienneté générale de
service et enfin l’âge qui départagent les ex-aequos
Prise en compte de l’ASA (Avantage Spécifique
d’Ancienneté)
L’ASA est réservé aux personnels justifiant au
moins de 3 années d’exercice dans les
établissements en zone violence. Il se traduit par un
gain de 3 mois sur les promotions.
D’un point de vue technique il ne pouvait être
utilisé cette année que par les collègues
promouvables entre le 1er janvier et le 31 août
2003.
Pour les collègues promouvables entre le 1er
septembre et le 31décembre 2002, bénéficiant de
cet ASA , celui-ci sera utilisé lors de la prochaine
promotion.
HORS-CLASSE DES
PROFESSEURS D’EPS
L
e contingent attribué à l’Académie de
LILLE est de 34 y compris 5% de ces
promotions c’est à dire 2 promotions
laissées à l’appréciation du Recteur. (
Nous contestons cette pratique injuste qui
ralentit la promotion des autres collègues)
Barème du dernier promu : 255,900 points
NB : même règle que précédemment pour
départager les ex-aequos.
CONGES FORMATION
L
e contingent attribué par l’Académie
aux professeurs d’EPS était de 5 ETP
(équivalent temps plein) soit 60
mois.
50 demandes pour les professeurs d’EPS
ayant moins de 10 ans d’ancienneté. 5
demandes satisfaites (35 mois)
36 demandes pour les plus de 10 ans
d’ancienneté. 4 demandes satisfaites (26 mois)
Cette année, les demandeurs avaient le choix
entre 3 propositions :
• Soit un congé à ½ temps du 01/09/2003 au
30/06/2004
(5 mois)
• Soit un congé à temps complet du
01/09/2003 au 29/02/2004 (6 mois)
• Soit un congé à temps complet du
01/09/2003 au 30/06/2004 (10 mois)
Actuellement, dans le meilleur des cas, il
faut au minimum 3 demandes pour obtenir
son congé.
6
Révision de notes administratives
N
ous rappelons que seule la note est contestable
en CAPA et non pas les appréciations.
Par ailleurs, il nous est très difficile de défendre
les collègues dont nous n’avons pas les doubles
des dossiers.
Quelques problèmes récurrents :
1/ Si vous êtes noté dans une grille différente
dernier échelon parce que votre changement de
n’a pas été intégré dans la base (EPP) qui sert à la
n’hésitez pas à contester, en sachant que
d’établissement n’y est pour rien.
de votre
situation
notation,
le chef
2/ L’inspecteur d’Académie, Président la CAPA, a
clairement soutenu et approuvé les chefs d’établissements
qui bloquent la carrière des femmes enceintes sous prétexte
que » leur faible présence dans l’établissement ne permet
pas de les apprécier. Ceci est une forme de discrimination et
nous invitons les collègues dans cette situation à contester
également. La même raison peut être utilisée pour les TZR
justi ficati on que l’augmen tation
systématique n’est pas une règle. Il faut
alors une solide argumentation pour contester.
4/ L’administration joue systématiquement la parole des
professeurs contre celle des (‘’petits’’) chefs
d’établissements pour un certain nombre de cas que nous
qualifions de ‘’notation- règlement de compte ‘’. La aussi,
le procédé est inadmissible. La contestation en équipe, si
elle est possible, permet de mieux si opposer.
Conseil avisé : assurez-vous que votre
note administrative est la plus élevée au
31 août précédant une promotion
NB : Contestation de note pédagogique
Celle ci n’est pas possible en soi. Néanmoins les IPR
peuvent revenir dessus si les motifs invoqués dans les
courriers le justifient.
Alain GREBAUT
3/ L’administration dans tous les cas utilise comme
Bilan mutations 2003 - Phase INTER ACADEMIQUE
4
67 demandes ont été enregistrées par les services
du Rectorat de Lille dont 90 en mutations
simultanées, 168 en rapprochement de conjoints et
3 Autorité Parentale Unique. A titre indicatif, 463
en 2002, 435 en 2001, 442 en 2000, 526 en 1999 avaient été
déposées.
10 collègues ont sollicité un dossier médical dont 2 ont
obtenu la bonification de 1000 points.
Les élus commissaires paritaires SNEP Lille ont procédé à
une cinquantaine de modifications de barèmes en
commission de vérification de barème grâce à l’étude
approfondie des documents rectoraux et en s’appuyant sur
les dossiers envoyés par les collègues syndiqués (d’où
l’importance de nous envoyer vos documents ! ! !).
A l’issue du mouvement inter,
187 collègues entrent sur l’académie de Lille dont 156
stagiaires PLC2 ( 95 en provenance de l’IUFM Nord Pas de
Calais ), 17 stagiaires en situation, 11 titulaires et 3
réintégrations. La barre d’entrée dans l’académie de Lille
est remontée à 71 points (le dernier entrant né le 27/02/79) à
cause du calibrage (capacité d’accueil) défini en baisse par
la recteur.
112 collègues ont utilisé la bonification IUFM de 50 points
dont 91 stagiaires PLC2 de Lille.
352 personnes ont demandé à quitter l’académie de Lille,
136 en sortent, correspondant ainsi à 26 % de satisfaction
(36% en 2002, 31% en 2001).
Les premières données du mouvement inter académique
2003 montrent que les barèmes d’accès aux académies sont
majoritairement en baisse (6 s’élèvent, 6 sont stables, 18
diminuent). Cette diminution concerne généralement surtout
les académies méridionales et les DOM : les rectorats ont
enfin mesuré les conséquences de leur politique antérieure
en terme de pénurie d’enseignants titulaires et de relance de
la
précarité.
D’où une large ouverture, pour 2003, de l’accès à ces
académies, entraînant, bien sûr, une forte baisse des
barèmes d’accès. Cependant, ce basculement s’est réalisé
par un redéploiement des moyens des académies du Nord
vers le Sud.
De plus, toutes les académies n’ont pu être traitées de la
même manière. En effet, les capacités d’accueil pour chaque
académie sont déterminées par le volume de recrutement
aux différents concours et l’affectation obligatoire des
stagiaires et non uniquement sur les besoins réels en
enseignants d’EPS titulaires.
Le projet de budget de l’Education Nationale pour 2004 est
déjà en ligne de mire avec les « annonces » de restrictions
budgétaires. Il appartient donc à chaque enseignant d’EPS
de se mobiliser pour que l’Education redevienne une
priorité avec l’augmentation des moyens et des postes plus
nombreux aux concours de recrutements.
Il appartiendra aussi à chaque enseignant d’EPS de
développer dans son établissement une stratégie collective
lors de la carte scolaire en janvier 2005 pour :
éviter les suppressions de postes,
transformer les moyens provisoires et les heures
supplémentaires en postes définitifs,
obtenir des créations de postes à partir de 17 heures de
besoins d’EPS.
un poste supplémentaire au concours, c’est un poste offert
au mouvement de mutation !!!
un poste supplémentaire au concours, c’est l’amélioration
de la carrière avec des postes de hors classe en plus !!!
un poste créé, c’est la possibilité d’affecter un enseignant
titulaire pour fonder une équipe EPS stable !!!
Tout le monde doit se sentir concerné !!!
Didier BLANCHARD
7
Groupe de travail « calibrage ZR »
A
u cours du groupe de travail calibrage Zone de
Remplacement du mercredi 4 juin 2003,
l’administration a avancé ses propositions en
s’appuyant sur les directives ministérielles :
affecter un maximum de personnels en établissement,
nommer un maximum de TZR sur des remplacements à
l’année.
Pour établir sa stratégie de blocage des ZR, le rectorat a
recensé le nombre de personnels à affecter à l’intra (N) et a
comparé ce chiffre avec le nombre de supports en
établissement et en ZR vacants (S).
Si :
N=S : rééquilibrage des supports ZR entre les zones
excédentaires et déficitaires.
N>S : blocage de supports ZR et création dans les zones
déficitaires.
N<S : suppression de supports dans les zones excédentaires et
créations dans les zones déficitaires pour arriver à un solde
négatif.
Le choix d’opérer des suppressions, créations et blocages de
supports ZR s’est fait à partir du recensement des besoins de
remplacement à partir du taux de suppléance supérieur à 15
jours et des besoins en heures postes bloc moyen provisoire
compris et ceci pour chaque zone.
En ce qui concerne l’EPS :
211 enseignants d’EPS à affecter à la rentrée 2003 pour 222
postes vacants (184 en établissement et 38 en ZR) soit un
excédent de 11 supports.
L’opération envisagée est donc de supprimer 11 supports ZR
(résultat du solde entre 17 suppressions et 6 créations dans les
zones déficitaires de LILLE et MAUBEUGE).
Il reste donc 27 supports ZR et 184 postes en établissement
vacants pour le mouvement intra.
Vous trouverez ci dessous la répartition par Zone (cf.
tableau).
Au regard de ces chiffres, nous pouvons faire les constats
suivant :
1. Le rectorat fait apparaître un besoin de 137 ZR, chiffre
que nous contestons car les personnels non titulaires
(stagiaires, MA, contractuels et vacataires) comblent les
besoins et sont utilisés comme moyens d’enseignement.
2. Le calibrage n°1, c’est à dire les capacités d’accueil,
décidé par le Recteur pour le mouvement inter a été sous
évalué puisqu’il y a un nombre supérieur de sortants
comparé au nombre de personnels à affecter à l’intra soit
une couverture des postes vacants déficitaire de 11.
3. Le choix d’opérer cet ajustement par la suppression de 11
supports ZR aura des conséquences sur les conditions de
remplacement des personnels ZR au cours de l’année
scolaire 2003/2004 :
moins de TZR alors que tous les besoins de remplacement ne
sont pas assurés, c’est :
• en nommer plus sur des remplacement à l’année,
• employer des vacataires pour les remplacements de courte
et moyenne durée (ISSR non prise en compte pour les
vacataires),
• obliger les TZR à faire plus de remplacement dans les
zones limitrophes.
L’objectif est bien de s’attaquer au statut du TZR en
dénaturant sa fonction ; l’intérêt du Ministère étant de faire
des économies budgétaires sur le dos des personnels.
Les représentants SNEP élus mettront tout en œuvre pour
combattre cette optique et pour défendre les personnels TZR.
Postes ZR
Bilan
au
( postes – besoins)
1/09/2002
Didier BLANCHARD
ZR
vacant
après
INTER
Opération de
l’administration
ZR
vacant à
l’INTRA
Postes ZR
au
1/09/2003
ZR
Total
besoins ZR
Cambrai
4
7
3
1
1 suppression
0
6
Dunkerque
10
12
2
4
2 suppressions
2
10
Lille
25
24
-1
3
1 création
4
25
Roubaix - Tourcoing
14
18
4
6
2 suppressions
4
16
Armentières
6
7
1
0
0
7
Maubeuge
13
8
-5
3
5 créations
8
13
Douai - Valenciennes
22
30
8
5
3 suppressions
2
27
Arras
3
12
9
3
3 suppressions
0
9
Boulogne
4
5
1
2
2
5
Calais
6
7
1
0
0
7
Montreuil
2
4
2
1
1
4
ST Omer
2
8
6
2
0
6
ST Pol Ternoise
3
3
0
1
1
3
Lens – Liévin – Hénin
15
21
6
4
2 suppressions
2
19
Béthune
8
11
3
3
2 suppressions
1
9
Total
137
177
40
38
11 suppressions
27
166
8
2 suppressions
TRIBUNES LIBRES
Courage, Amis, courage !
C
’est lorsque nos conceptions du métier sont remises en
cause que peut naître un mouvement de protestation dans
un établissement.
Jeunes collègues remplaçants à Fourmies, nous avons aussi fait
face à une situation de crise : propos racistes non sanctionnés par
notre administration.
Forts de nos convictions et de notre statut d’éducateur, nous avons
décidé de porter cette affaire à la connaissance de tous les
personnels : 300 tracts dans les casiers, sous couverts d’une
intersyndicale. Cette précaution permet aux auteurs du mouvement
de se protéger d’éventuelles menaces ou répressions abusives de la
part de l’administration.
Diffuser l’information est donc la première action à mener. En
effet, il est nécessaire de savoir si les valeurs défendues sont
susceptibles de générer un mouvement.
Les syndicats constituent ici un point d’appui dynamique
incontournable (photocopies, conseils…)
Une fois le rapport de force établit, la deuxième étape consiste à
rassembler autour de soi un maximum de collègues. Cela permet de
donner une crédibilité au mouvement et d’être représentatif au
moment des confrontations avec l’administration.
La direction cherchera toujours à nous faire douter, voire même
culpabiliser. Tous les moyens sont bons pour éteindre ce type
d’incendies ; être en nombre n’est donc pas négligeable.
UNSS, TEMOIGNAGE
Le lycée de Saint Amand-les-Eaux
et le CROSS UNSS Régional 59/62
D
epuis plus de 30 ans, le lycée de Saint Amand avait la
politique suivante en ce qui concerne le CROSS : chaque
classe suivait, en début d’année (sept-oct.) un cycle court
de PPG Endurance, ponctué par un brevet d’endurance,
ce qui permettait à tous de participer avec un minimum de
préparation au CROSS du lycée prévu par niveau de classe (sur un
après-midi de cours en fin de mois d’octobre). Cela permettait à
l’AS CROSS une sélection aisée des meilleurs éléments et de
pouvoir les motiver en conséquence en vue des championnats
UNSS où l’objectif était le plus grand nombre de participants et le
championnat par EQUIPES.
En 1983, l’apparition du CROSS UNSS Régional, basé sur la
participation du plus grand nombre, a concordé avec les objectifs
du lycée ; d’autant plus qu’un challenge très intéressant, d’un point
de vue pécuniaire, récompensait les établissements les mieux
placés sur l’ensemble des classements par équipe.
Tout cet ensemble de convergences a fait que l’AS CROSS du
lycée de Saint Amand a toujours bien fonctionné, tant sur le plan
de la participation que sur celui des résultats ; durant ces 20
dernières années : 32 Podiums et 15 titres de Champion
d’Académie par équipes, 25 équipes qualifiées aux « France » où 5
équipes sont montées sur le Podium.
Dans un troisième temps s’engagent les rencontres avec
l’administration. Il est important de connaître ses droits afin de ne
pas se laisser déstabiliser.
Quelle que soit l’issue de ces entrevues, il est primordial de
continuer à informer les collègues : nouveaux tracts, assemblée
générale (utilisation de l’heure syndicale).
Ces différentes concertations doivent conforter nos revendications
et décider des actions à mener : il est possible d’aller jusqu’à la
grève.
Il faut savoir qu’étant à l’origine du mouvement, on se retrouve
propulsé dans un rôle de « leader » ; dès lors, il nous incombe de le
faire vivre. Là encore, l’expérience des relais syndicaux permet de
guider le mouvement étape après étape.
Evidemment le projet de mettre sur pied un CROSS de 10000
participants (13 à 15 courses), se déroulant sur 2 heures, pose des
problèmes, tant sur le plan de l’élaboration minutée des horaires et
de l’organisation des parcours que sur celui de la réalisation
pratique sur le terrain. Ce n’est pas une sinécure : des départs
parfois toutes les 3 à 4 minutes ; des moments où entre la fin des
arrivants d’une course, le « gros » des arrivants d’une autre et les
premiers arrivants d’une troisième course, il faut savoir « GERER !
». La première course est toujours la plus délicate : ce sont les plus
jeunes, les plus nombreux, les plus proches les uns des autres et
aussi parfois les juges, pris à froid par des déferlantes
ininterrompues de 2 à 4 élèves de front qu’il faut, en une fraction
de seconde, sans nuire au déroulement et à l’équité, décider de
diviser par fragments de 60 par couloirs, qu’il faudra libérer le plus
vite possible pour la course suivante.
La grève est un droit. Cependant, il est nécessaire de rester dans la
légalité : préavis de 5 jours à envoyer au rectorat par voie
hiérarchique et par voie postale (deux lettres envoyées valent
mieux qu’une !). A ce stade, il est également capital de faire
comprendre l’intérêt éducatif de nos revendications en alertant la
presse et les fédérations de parents d’élèves.
Il faut ajouter que la réussite de cette « fête » du CROSS a été
facilitée par les tribunes couvertes du STADIUM NORD de
Villeneuve d’Ascq où chaque établissement y trouve son « coin »,
par l’Ecran Géant distillant les courses du moment et par le CarPodium pour l’animation. BRAVO à l’équipe Régionale UNSS qui
a réussi à mettre sur pied ce Super-Cross !
Jeunes collègues remplaçants à Fourmies, nous sommes de passage
dans cet établissement. Nous n’avions pas le profil de leaders et
n’étions pas particulièrement préposés à impulser un mouvement.
Cela dit, nos conceptions du métier et les valeurs éducatives
auxquelles nous sommes attachées nous interdisaient toute
concession. C’est pourquoi, bien qu’ayant fait face à de nombreux
obstacles (!!!), nous avons mené cette dure lutte jusqu’au bout.
Dans cet établissement où l’activité syndicale est quasiment nulle,
notre mouvement a contribué à relancer la machine des solidarités.
Nous espérons qu’à l’avenir cette première mobilisation impulsera
d’autres prises de position aussi franches et déterminées.
Ce conflit avec l’administration a aussi rééquilibré le rapport de
force entre les différents personnels. L’équipe de direction a
aujourd’hui face à elle des interlocuteurs de poids, positionnés et
fédérés autour de valeurs éducatives fortes.
REFLEXION : Plusieurs petits nuages à l’horizon ; il me semble
que la participation au CROSS UNSS Régional a un peu baissé
pour l’Académie et en particulier nettement pour le lycée de Saint
Amand. Pour ce dernier, 2 explications : depuis 2 ans le lycée est
privé de son stade en réfection d’où l’impossibilité d’effectuer un
travail foncier correct et surtout plus de CROSS du lycée, véritable
révélateur pour les meilleurs éléments qui représenteront l’AS par
la suite. Une autre explication : un changement de programmation
annuelle proposé par l’EQUIPE PEDAGOGIQUE, les nouvelles
instructions officielles limitant le nombre maximum d’activités à
pratiquer dans une année (3 à 4) ne permettent plus depuis 2 ans de
placer un mini-cycle de PPG – ENDURANCE pour toutes les
classes à la rentrée de septembre.
Cette réflexion ne se décline-t-elle pour tous les établissements de
l’Académie ?
Nicolas HABERA, Julien RAMBOURG
Professeurs EPS
Hubert DUFERNEZ, Professeur Honoraire Agrégé.
9
BILAN CARTE SCOLAIRE
2003 - 2004
M
algré la volonté d’une gestion rigoureuse
et équitable, cette carte proposée laisse
pour certains et certaines un goût amer.
L’équation est simple et fait apparaître le
manque de moyens accordés par notre ministère, « les
rectorats n’ont qu’à se débrouiller ». C’est ainsi que de
véritables trésors d’ingéniosité se découvrent, c’est le
cas pour une répartition de la DHG qui tient compte de
la structure ; c’est à dire du type d’établissement.
Comment contester l’octroi de moyens
supplémentaires pour des établissements « sensibles,
violence » ou avec de faibles seuils sociaux. Cette
nouvelle répartition dite « à la structure » qui remplace
le H/E, même si elle constitue une réelle volonté de
mieux utiliser les moyens, se réalise obligatoirement
sur la baisse de ceux destinés aux établissements
« standards » où chacun sait qu’il est facile de
travailler avec 28 élèves par classe. Encore un effort et
c’est le bonheur…. Je suspens ce cynisme. Pour autant
l’EPS ne souffrirait pas trop au regard d’autres
disciplines, doit-on se résoudre à se satisfaire de moins
souffrir par respect des plus miséreux ?
Les sections sportives, dont aujourd’hui personne ne
conteste l’utilité, ne bénéficient toujours pas de
dotations spécifiques, comme par exemple les sections
européennes. Comprenons nous bien, il ne s’agit pas
de mettre à l’index ces dernières aussi incontestables
au plan pédagogique que l’EPS. Mais lorsque nous
obtenons des moyens pour les sections sportives, ceuxci sont obtenus en CA après une mise en concurrence
avec d’autres disciplines ;l’enveloppe étant
déterminée : chacun peut conclure.
La baisse démographique sur le département en
particulier et sur l’académie en générale justifie selon
nos responsables politiques cette réduction des
moyens. La réalité montre que cette chute des effectifs
est inégalement répartie avec des concentrations de
difficultés sociales très hétérogènes et en augmentation
qui rendent souvent caduque la labellisation des
établissements.
Pour nous, le SNEP, prendre en compte ces
paramètres sociaux et ces échecs scolaires pour une
école de la réussite illustrerait notre vision d’une
société qui ferait de l’éducation une priorité nationale.
Malheureusement, les orientations et les projets
gouvernementaux, qui par ailleurs n’apparaissent
même plus au débat publique, sont sans équivoque sur
ce sujet… et bien
d’autres.
10
(Suite de la page 2)
Le 1er ministre a beau affirmer que l’éducation est et restera
nationale, sera-ce sous la forme envisagée par l’OCDE dans son
rapport sur les politiques éducatives de 1998 ? Après avoir affirmé
que : « la mondialisation rendait l’école et les enseignants obsolètes »
nous pouvons lire : « les pouvoirs publics n’auront plus qu’à assurer
l’accès à l’apprentissage de ceux qui ne constitueront jamais un
marché rentable et dont l’exclusion de la société en général
s’accentuera à mesure que d’autres vont continuer de progresser » ??!!
Voilà les raisons de la fronde enseignante, de cette révolte sans
précédent.
Une campagne anti-fonctionnaires savamment orchestrée depuis 20
ans a préparé l’opinion. Les fonctionnaires « plomberaient » le budget
de la nation et menaceraient le pays tout entier.
Nous assistons à une vaste supercherie du langage : des acquis
sociaux faisant partie intégrante de notre statut, du contrat que nous
avons signé avec l’état, sont désormais appelés « avantages », «
privilèges ».
Il s’agit d’opposer les Français les uns aux autres (public/ privé,
Chômeurs/ actifs, grévistes/ usagers, etc…), afin d’occulter les
véritables questionnements.
Cette vaste entreprise de culpabilisation a laissé des traces dans nos
propres rangs (n’est-ce pas les non-grévistes ?), elle explique
l’absence de revendication salariale depuis 15 ans malgré les blocages
successifs de nos rémunérations.
Elle touche plus largement l’ensemble des salariés (« qui doivent
s’estimer heureux d’avoir du travail dans un pays où il y a 2 millions
de chômeurs »).
Pourtant, savez-vous que le pourcentage de la richesse nationale
(P.I.B) consacrée aux fonctionnaires a été réduit de 20 % entre 1980
et 2000 ? Savez-vous qu’un quart des salariés de la fonction publique
d’état sont des non-titulaires contractuels ou précaires ?
A force de répéter que les fonctionnaires sont trop nombreux nous
constatons quotidiennement qu’il n’y en a plus assez (poste, sécurité
sociale, hôpitaux, éducation nationale,…). Les économies budgétaires
conséquentes réalisées ont-elles améliorées le sort des plus démunis ?
Souvenons-nous : les banques ont été dénationalisées, le marché de
l’eau a quitté les mains des mairies pour des sociétés privées, la poste,
(Suite page 11)
ADRESSES SENAT
15 RUE DE VAUGIRARD 75291 PARIS CEDEX 06
SENATEURS NORD
MME BLANDIN Marie Christine - [email protected]
MME DERYCKE Dinah - [email protected]
MME LETARD Valérie - [email protected]
MME DESMARESCAUX Sylvie - [email protected]
MR LECERF René - [email protected]
MME DEMESSINE Michèle - [email protected]
MR LEGENDRE Jacques - [email protected]
MR MAUROY Pierre - [email protected]
MR RAOULT Paul - [email protected]
MR RENAR Ivan - [email protected]
MR TURK Alex - [email protected]
MR COQUELLE Yves - [email protected]
MME HENNERON Françoise - [email protected]
SENATEURS PAS DE CALAIS
MR DELEVOYE Jean-Paul - [email protected]
MME SAN VICENTE Michèle - [email protected]
MR VANLERENBERGHE J.M - [email protected]
MR PERCHERON Daniel - [email protected]
MR SERGENT Michel - [email protected]
Carte scolaire NORD
(Suite de la page 10)
LYC. P. HAZARD
ARMENTIERES
LYC. G. EIFFEL
ARMENTIERES
LYC. J. DE FOREST
AVESNES SUR HELPE
LYC. P. DUEZ
CAMBRAI
LYC. J. BART
DUNKERQUE
LYC. DE L'EUROPE
DUNKERQUE
LYC. J. B. COROT
DOUAI
SGT DU LP VAL DE LYS ESTAIRES
LYC. V. LABBE
LA MADELEINE
européenne anglais créé non vacant
LYC. J. PROUVE
LILLE
LYC. P. FOREST
MAUBEUGE
LYC. LURCAT
MAUBEUGE
LYC. WATTEAU
VALENCIENNES
LP P. J. FONTAINE
ANZIN
LP ILE DE FLANDRE
ARMENTIERES
LP L. DE BETTIGNIES
CAMBRAI
LP C. CLAUDEL
FOURMIES
LP C. PERRIAND
GENECH
LP M. SERVET
LILLE
LP M. DUHAMEL
LOOS
LP L. DE VINCI
TRITH SAINT LEGER
COL. P. DUEZ
CAMBRAI
COL. R. FRISON
CASSEL
COL. J. DES PRES ZEP
CONDE SUR L'ESCAUT
COL. A. JENNEPIN
COUSOLRE
COLLGE DE LOOWEG
CROCHTE
SEGPA
COL. P. ELUARD
CYSOING
COL. A. CHATELET
DOUAI
COL. G. MALO
DUNKERQUE
COL. A. SAMAIN
DUNKERQUE
COL. GUILLEMINOT
DUNKERQUE
glace vacant
COL. LAVOISIER
FERRIERE LA GRANDE
COL. L. LAGRANGE
FOURMIES
COL. RONSARD ZEP
HAUTMONT
SEGPA
COL. R. SALENGRO
HOUPLINES
COL. J. ROSTAND
LE CATEAU
COL. CARNOT
LILLE
ST ANDRE LEZ LILLE
COL. FRANKLIN
LILLE
COL. H. MATISSE
LILLE
COL. J. JAURES
LILLE
COL. VOLTAIRE ZEP
LOURCHES
COL. R. DESNOS
MASNY
COL. J. VERNE
NEUVILLE EN FERRAIN
COL. F. DOLTO
PONT A MARCQ
COL. J. MONOD
PERENCHIES
COL. J.B. LEBAS ZEP
ROUBAIX
COL. J. ROSTAND
SAINS DU NORD
COL. A. FRANCE
SIN LE NOBLE
COL. SOLREZIS
SOLRE LE CHATEAU
COL. A. ST EXUPERY
STEENVOORDE
COL. J. B. CARPEAUX
VALENCIENNES
COL. A. RIMBAUD
VILLENEUVE D'ASCQ
COL. C. CLAUDEL
VILLENEUVE D'ASCQ
COL. LE TRIOLO
VILLENEUVE D'ASCQ
PEP3 Arts Danse créé
1 poste créé
1 poste créé
1 poste vacant
PEP3 Hand ball créé
1 poste créé
1 poste vacant
1 poste créé
PEP3 section
1 poste vacant
2 postes vacants
1 poste vacant
1 poste vacant
1 poste vacant
1 poste créé
2 postes créés
1 poste vacant
1 poste créé
1 poste vacant
1 poste créé
1 poste vacant
1 poste vacant
1 poste créé
1 poste créé
1 poste vacant
1 poste créé cs
1 poste vacant
1 poste créé
1 poste créé
1 poste vacant
PEP3 Hockey sur
PEP3 rugby vacant
1 poste vacant
1 poste créé cs
1 poste créé
1 poste vacant
1 poste créé cs collège
1 poste vacant
1 poste vacant
PEP3 Hand ball vacant
1 poste vacant
1 poste vacant
PEP3 Tennis vacant
10h BMP
1 poste vacant
1 poste vacant
1 poste vacant
1 poste vacant
1 poste créé
1 poste créé
1 poste vacant
PEP3 natation créé
1 poste vacant
1 poste vacant
Suppression de postes :
LYC. E. LABBE
LYC. PROFESSIONNEL
LP J. MONNET
LP J. MOULIN ZS
LP VERTES FEUILLES
LP COLBERT
SEP LYC. E. ZOLA
COL. VERLAINE ZEP ZS
COL. G. BUDE
COL. DECONNINCK ZEP
DOUAI
HAUBOURDIN
LILLE
ROUBAIX
SAINT ANDRE LEZ LILLE
TOURCOING
WATTRELOS
LILLE 1 poste supprimé transformé en 10h BMP
MAUBEUGE
SAINT POL SUR MER
les télécoms se sont ouverts à la concurrence,
EDF a recours massivement à des entreprises
sous-traitantes. La SNCF a donné ses réseaux
TER aux régions, les petites lignes utilisées par
les « petites gens » ont été sacrifiées sur l’autel
de la vitrine TGV (au service de personnes bien
plus aisées), malgré la lutte des cheminots pour
la défense du service public.
Tous ces pans d’activité figurent dans l’AGCS et
l’on voudrait nous faire croire que l’éducation et
la santé ne vont pas suivre ?!
Quel est le bilan pour les usagers ?
La réponse est évidente : les factures ont enflé,
l’égalité entre les citoyens n’est plus respectée,
les services se sont dégradés, les impôts n’ont pas
diminué (des scandales et des corruptions ont par
ailleurs défrayé la chronique (crédit lyonnais,
générale des eaux…).
Plus grave, dans un pays où les richesses ne
cessent de croître et alors que nous appartenons
aux 4 ou 5 nations les plus nanties de la planète,
de plus en plus de nos concitoyens vivent dans
des conditions révoltantes.
Chaque hiver, sur le trottoir de nos grandes villes
et dans l’indifférence générale, des femmes et
des hommes meurent de froid et de faim.
Le voilà le plus grand scandale d’aujourd’hui !!!!
Les politiques, de gauche comme de droite, ont
déployé des trésors d’imagination pour inventer
des réponses qui n’ont pour objectif que de
maintenir un pourcentage toujours plus élevé de
population au seuil de pauvreté (les « TUC, CES,
CEC, RMI, emplois jeunes, RMA…) alors que la
raison d’être du SMIC était bien de constituer le
seuil minimum infranchissable des plus petits
salaires. Aujourd’hui, le SMIC fait figure de
privilège suprême et de charge insupportable
pour les patrons !!!! Vous avez dit régression
sociale ?
N’attendez pas de ce gouvernement qu’il
s’attaque au chômage, vous avez constaté comme
moi que ce n’est pas sa priorité, et pour cause !
Le chantage à la perte d’emploi, aux plans
sociaux, la précarité crée une insécurité chez les
travailleurs que les puissances financières
exploitent au maximum. Ils font plier les
revendications salariales, aliènent les élus locaux
et permettent de bafouer les règles régissant le
travail et la concurrence.
J’entends dire « où est passé l’argent de la
croissance » ?
Le sociologue Pierre Bitoun nous livre une
première piste : le DAF des administrateurs
publie en 2002 des résultats édifiants : en France,
50 personnes cumulent 397 postes, 491 mandats
d’administrateurs, 208 mandats de représentants
et 117 autres fonctions, soit 1213 postes au total.
24 en moyenne par individu !
Ils perçoivent des salaires extravagants (en
comparaison notre Zizou national fait figure de
jeune 1er) auxquels s’ajoutent des stock-options
et des indemnités de licenciement (ou « golden
parachutes ») négociées à la signature du contrat
(Suite page 13)
11
Carte scolaire Pas de Calais
LYC. L. CARNOT
LYC. LAVOISIER
LYC. L. BLARINGHEM
LYC. A. MALRAUX
LYC. M. YOURCENAR
LYC. MARIETTE
LYC. L. DE VINCI
LP M. DE ROBESPIERRE
LYC. A. BEHAL
LP J.C. CAZIN
SEP LYC. L. CARNOT
LP N. NIEMEN
LP J. DURAND
EREA A. DE ST EXUPERY
natation vacant
COL. J. BODEL
COL. P. LANGEVIN ZEP
COL. MICHELET
COL. B. PASCAL
COL. B. VIAN
COL. DU BELLIMONT
COL. DE L'ESPLANADE
COL. PILATRE DE ROZIER
Suppression de postes :
LYC. ROBESPIERRE
LYC. CARNOT
LP J LE CARON
LP A. BEHAL
LP J. CURIE ZS
LP B. LEDOUX
COL. P. NERUDA
COL. Y. GAGARINE ZEP
ARRAS
AUCHEL
BETHUNE
BETHUNE
BEUVRY
BOULOGNE SUR MER
CALAIS
LENS
LENS
BOULOGNE SUR MER
BRUAY LA BUISSIERE
CALAIS
SAINT OMER
BERCK
1 poste vacant
1 poste vacant
1 poste vacant
1 poste vacant
1 poste créé + 1 poste vacant
PEP3 canoë kayak vacant
1 poste vacant
1 poste créé
1 poste vacant
1 poste vacant
1 poste vacant
1 poste vacant
1 poste vacant
PEP3 handisport
ARRAS
BOULOGNE SUR MER
LENS
LONGUENESSE
MARCK
PERNES EN ARTOIS
SAINT OMER
WIMILLE
1 poste créé
1 poste créé
1 poste créé
1 poste créé
2 postes créés
1 poste créé
1 poste créé
PEP3 voile vacant
ARRAS
BRUAY LA BUISSIÈRE
ARRAS
LENS
OIGNIES
WINGLES
VITRY EN ARTOIS
MONTIGNY EN GOHELLE
ADRESSES DEPUTES
MR BATAILLE Christian Secrétariat, Place Delsarte 59730 Solesmes
MR BOCQUET Alain
Mairie, Grand Place 59230 Saint-Amand-les-Eaux
MR DAUBRESSE Marc Philippe Hôtel de Ville BP 19 59831 Lambersart cedex
MR DECAGNY Jean Claude 59 Boulevard de l'Europe
59600 Maubeuge
MR DECOCQ Christian LMCU, 1 Rue du Ballon BP 749 59034 Lille cedex
MR DECOOL Jean Pierre 11 Place du Marché aux Fruits 59630 Bourbourg
MR DEHOUX Marcel 2 Rue des Soigneuses BP 10 59212 Wignehies
MR DELEBARRE Michel Hôtel de Ville BP 6537 59386 Dunkerque cedex 1
MR DELNATTE Patrick, 9 Place de la Victoire 59200 Tourcoing
MR DELOBEL Jean Mairie, Place Charles de Gaulle 59270 Bailleul
MR DEROSIER Bernard 51 Rue Gustave Delory 59047 Lille cedex
MR DOLEZ Marc 57 Rue de Bellain 59500 Douai
MR DURAND Yves Mairie 59160 Lomme
MME GALLEZ Cécile Hôtel de Ville, 146 Rue Jean Jaurès 59880 Saint-Saulve
MR HAGE Georges 52 Rue Deforest 59500 Douai
MR HUYGHE Sébastien 234 Rue du Général de Gaulle 59139 Wattignies
MR LAZARO Thierry
95 Rue du Général de Gaulle 59133 Phalempin
MR LE GARREC Jean 4 Place de l'Europe 59760 Grande-Synthe
MR ROMAN Bernard
Hôtel de Ville 59033 Lille cedex
MR ROY Patrick BP 320 59723 Denain cedex
MR VANNESTE Christian 79 Rue du Brun Pain 59200 Tourcoing
MR VERCAMER Francis Mairie, Rue du Général Leclerc 59510 Hem
MR VIGNOBLE Gérard Hôtel de Ville 59290 Wasquehal
MR VILLAIN François Xavier Hôtel de Ville, 2 Rue de Nice 59400 Cambrai
MR BOIS Jean Claude BP 363 62335 Lens cedex
MR CABIDDU Marcel Hôtel de Ville BP 65 62410 Wingles
MR COCQUEMPOT Gilles 158 Rue du Gauspette 62910 Eperlecques
MR DEFONTAINE Jean Pierre 10 Rue René Édouard 62128 Henin-sur-Cojeul
MR DEPREZ Léonce Mairie 62520 Le Touquet
MR FACON Albert Cabinet parlementaire, Place Jean Tailliez 62710 Courrières
MR FLAJOLET André Casier de la Poste, Palais Bourbon 75355 Paris 07 SP
MME GENISSON Catherine 30 Rue Meaulens
62000 Arras
MR JANQUIN Serge Hôtel de Ville, Place Henri Cadot 62700 Bruay-la-Buissière
MR KUCHEIDA Jean Pierre Les Grands Bureaux, Centre administratif 62800 Liévin
MR LANG Jack, 74 Rue du Chemin Vert 62200 Boulogne-sur-Mer
MR LEFAIT Michel Hôtel de Ville, Place Roger Salengro 62510 Arques
MR LENGAGNE Guy Mairie 62200 Boulogne-sur-Mer
MR LEROY Jean Claude 2 Place Jean Jaurès BP 45 62380 Lumbres
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UTILISEZ LES
ADRESSES DES
SENATEURS
ET
DEPUTES
AFIN DE LES
INTERPELLER
SUR LES
PROCHAINS
DEBATS
POLITIQUES
CONCERNANT
LA DECENTRALISATION
LES RETRAITES
OU ENCORE
LA SECUTITE
SOCIALE !!
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(Suite de la page 11)
(vous avez dit risque ?) et proprement hallucinantes. Elles
donneraient à beaucoup d’entre nous l’envie d’être limogé sur le
champ.
Que dire de ces ministres qui nous exhortent à l’effort partagé et
s’ « auto-octroient » une augmentation de salaire de 70 %
quelques jours après leur prise de fonction, oubliant déjà que leur
grand chef vient d’être le lauréat d’un concours de circonstances
(qui oblige par ailleurs la justice de notre pays à patienter pour
l’entendre à propos de plusieurs affaires qui ne deviendront pas
de sitôt des affaires d’état), vous avez dit égalité ?
Les parlementaires ont des régimes spéciaux de retraite
exceptionnels (1500 euros mensuels pour un unique mandat de
sénateur , indemnités cumulables avec d’autres fonctions et
disponibles bien avant 60 ans (vous avez dit équité ?).
N’oublions pas dans les rouages bien huilés d’un système qui a
largement fait ses preuves pour imposer l’idéologie néo-libérale
comme nouvelle pensée unique, ces éditorialistes parisiens des
grands quotidiens nationaux, ni les « journalistes caviar » de la
télévision privée qui tutoient les nouveaux maîtres du pouvoir et
sont largement rétribués pour leur travail de modelage de
l’opinion (observez leur analyse du conflit actuel).
Ce sont les véritables privilégiés de notre système, ils se sont
lancés dans une entreprise sans précédent qui va accroître de
façon irréversible les inégalités, généraliser l’insécurité afin
d’instrumentaliser davantage encore les salariés, les asservir à
l’économie de marché.
Dans un tel contexte, les services publics sont le dernier bastion à
conquérir, celui où les droits (et non les « avantages ») du salarié
sont encore respectés (liberté d’opinion, droit de grève, sécurité
de l’emploi, droit à la retraite), le mauvais exemple à ne pas
suivre pour le MEDEF véritable marionnettiste des « réformes
raffarinées ».
On a « oublié » de nous informer que le chômage que l’on
continue à nous présenter comme conjoncturel est devenu
structurel lorsque dans les années 80 (et sans que nous ayons été
consultés), la libéralisation du mouvement des capitaux a déplacé
le pouvoir économique vers la sphère financière.
Au temps du capitalisme des entrepreneurs, salaires, profits,
investissements et emplois évoluaient ensemble, convergeaient, le
gain de l’un conditionnant l’autre.
A présent le capitalisme est « actionnarial » le dividende ne se
nourrit pas conjointement aux autres revenus mais des ponctions
qu’il opère sur eux. Il s’agit d’un véritable racket des richesses
produites par le travail. (Où est passé l’argent ?).
René Passet, professeur d’économie à la Sorbonne parlera à ce
propos du « discours du trop ». Pour ce nouveau capitalisme, il y
a toujours « trop de masse salariale » (voilà pourquoi des
entreprises qui réalisent des profits colossaux se mettent à
licencier avec pour effet immédiat des actions qui grimpent !) «
trop d’état », « trop d’impôts », « trop de protection sociale »,
etc…
Nous payons et paierons de plus en plus les frais de cette dérive.
L’exclusion, la réforme des retraites, la baisse de la protection
sociale (qui nous attend à l’automne), la marchandisation de
l’enseignement vont réduire le pouvoir d’achat d’un nombre de
plus en plus élevé de Français.
Non content de laminer les valeurs de notre république et
d’attaquer notre ciment social, cette orientation constitue une
hérésie économique pour l’immense majorité d’entre nous.
de contracter des prêts bancaires.
Est-il concevable d’accepter plus longtemps qu’un pays riche
comme la France laisse des personnes mourir dans la rue, se
contente de maintenir un pourcentage élevé de sa population au
seuil de pauvreté pour acheter la paix sociale sans jamais
envisager une nouvelle répartition des richesses qui puisse rendre
à chacun sa dignité, un emploi, et faire barrage à une exclusion
qui sera de plus en plus héréditaire ?
Nous sommes absolument tous concernés : chômeurs, étudiants,
salariés, Rmistes, commerçants, artisans, dirigeants de PME
cessons de nous diviser et constituons ce front commun que nos
gouvernants cherchent à tout prix à éviter.
Le malheur des uns fait le malheur des nôtres.
Le malaise enseignant dépasse sa salle de classe, il va bien au
delà des murs de son école et c’est pour cela qu’il dure. Seule une
mobilisation générale peut nous permettre de faire vaciller la
détermination suspecte d’un pouvoir à l’arrogance inédite.
L’économie doit à nouveau être au service des hommes et pas
l’inverse.
Si les enseignants ne sont pas entendus, si les signaux d’alarmes
ne sont pas perçus, si les divisions savamment orchestrées
persistent, la pensée unique emportera ce que la France avait de
plus moderne, de plus civilisé vers cette mondialisation qui n’est
que régressions sociales, dénis de démocratie et inhumanités.
Il ne nous restera plus qu’à reprendre le chemin de nos classes, la
tête basse et qu’à espérer lire dans nos quotidiens, entendre à la
télévision « le conflit de l’éducation nationale s’est achevé après
10 semaines de grève selon les syndicats, 1 semaine selon la
police ».
Nous nous consolerons en nous disant que nous avons fait notre
devoir de désobéissance en allant aussi loin que nous l’ont dictées
notre conscience et nos convictions.
Qu’il va être difficile pour toi collègue non-gréviste de nous
regarder en face, toi qui savais que le véritable « intérêt des
élèves » c’était dans la rue qu’il se défendait.
Et toi « petit chef » d’établissement qui a laissé passer une
chance inespérée de faire montre de ton courage et de nous
fédérer sous ton autorité dans une noble défense de notre école
publique, laïque et gratuite pour te courber tel un poltron en
songeant à ta « carrière » dans l’espoir d’un os à ronger ou d’une
reconnaissance éphémère de ta hiérarchie.
Et vous, inspecteurs généraux, sont-ce ces primes annuelles aussi
consistantes qu’inattendues qui viennent d’être annoncées au
journal officiel qui vous musèlent ?
Et pour finir, toi « recteur des recteurs », que vaudront tes
gesticulations échevelées et tes bouquins projectiles face à la
responsabilité que tu vas porter devant les enfants de notre nation.
Si au moins j’étais professeur de français, j’aurais pu me venger
en apprenant à mes élèves que « recteur des recteurs » a la même
racine latine que « rectum des rectums » : « orifice naturel par
lequel le service public d’éducation est évacué après avoir été
digéré et transformé en déchets ».
Pierre Roldos
Prof EPS, La Réunion.
Le malheur des uns fait le malheur des nôtres.
Les artisans, les commerçants, les PME ont besoin d’un nombre
de consommateurs potentiels le plus large possible.
Seule la sécurité génère la confiance, l’envie de réaliser des
projets, de s’équiper, de consommer, de s’adonner à des loisirs,
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S.N.E.P SOIREE RECREATIVE
Jeudi 26 juin
BRASSERIE A VAPEUR
A partir de
19 heures: visite de la dernière Brasserie à Vapeur au monde
MENU: LES GOÛTS DE LA BIERE
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niveau de cette ville de Leuze, prendre immédiatement à droite direction Tournai. Pipaix se trouve juste à trois kilomètres de
Leuze. Prendre vers Pipaix à gauche de la grande route avant que celle-ci n’enjambe la voie ferrée. La Brasserie à Vapeur se
situe juste avant la « Grand » Place.
BRASSERIE A VAPEUR
1 RUE DU MARECHAL
PIPAIX BELGIQUE
TEL : 00 32 69 662047
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