Bulletin de la section académique de Lille - SNEP
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Bulletin de la section académique de Lille - SNEP
NORD-PAS DE CALAIS N° 115 - Mai 03 Bimestriel-CPAPP 0904500646 - ISSN 0152-2949 Imp : 28 rue des Archives 59800 Lille Directeur de la publication : F. CAMEL FSU 38 BD VAN GOGH 59650 VILLENEUVE D’ASCQ Imprimé par nos soins prix 1.52 € Dispensé de timbrage FSU Villeneuve d’Ascq CDIS Bulletin de la section académique de Lille ETIQUETTE • • • • • • • • • Edito __________________________ P2 Le malheur des uns ______________ P2 Elles, ils quittent l’Académie _______ P3 En bref, dernière minute __________ P4 Dossier Corpo __________________ P5-8 Tribunes libres __________________ P9 Dossier carte scolaire 59 et 62 ___ P10-12 Le malheur des uns (suite) _________ P13 Soirée récréative SNEP __________ P14 BULLETIN SPECIAL SYNDIQUES es TZR d n o i t Affecta es MA et d LILLE SNEP u a le e doub os voeux et n v er votr e envoy de vérifier tre dossier o v u afin e a ivr u i ra s et su ffectation q 3. e m è r 0 ba d’a illet 20 ission Comm du 08 au 11 ju lieu DOSSIER MUTATION IN TRA 2003 n’oubliez pa s d’ double au SN envoyer votre E vérifier vos vo P LILLE afin de eu x et barèmes suivre votre et dossier en C ommission SNEP-FSU 38 Bd Van Gogh 59650 Villeneuve d’ascq. Tel-fax : 03.20.67.06.80 Internet : http://www.synd-snep.fr EDITO S écurité, Service public d’éducation, Décentralisation, Retraite, Droit à la santé… Tous ces mots tournent dans ma tête depuis 6 à 8 mois et les propositions faites par le gouvernement, sur tous ces thèmes, correspondent à un choix de société auquel je ne peux adhérer. Les notions de respect de l’autre, de partage, d’écoute, de solidarité sont complètement absentes de cette future société que l’on nous propose ! Alors hier soir, j’ai fait un rêve : dans ma mémoire enfouie j’ai retrouvé une période de l’histoire de France que l’école républicaine et laïque m’a permis de connaître et de retenir. Très vite des comparaisons me sont apparues évidentes : 1789, notre bon roi Louis XVI règne sur une France sans partage entre les riches et les pauvres, à l’instar de notre 1er Ministre M. Raffarin et sa bonhomie sans souci, ce bon roi se veut la voix d’un dieu élu de tous comme de nos jours où l’être élu M. Chirac « intouchable avec ses 82% », défenseur de la paix dans le monde, reste le garant des décisions de ce bon roi. A la cour, des philosophes sans grandes ambitions essayent de faire passer la bonne parole de notre roi, comme aujourd’hui (n’est-ce pas M. Ferry ?). Et puis il y a les princes et roitelets (Messieurs Delevoye, Fillon, Mattei.. de nos jours) qui doivent également affirmer leur raison d’être en maintenant jusqu’au bout des réformes qui sont issue d’une pensée unique : plus de privilèges pour les uns et l’exploitation du reste de l’humanité au profit d’une petite caste de la société ! J’allais oublier notre célèbre Préfet de Police (M. Sarkozy) qui est chargé de mater tous ces gueux, qui véhiculent l’immoralité dans la société (Prostituées, Mendiants - Sans Papiers, SDF…), et qui vient également au secours de ses colistiers dans les moments de difficultés et de contestation (n’est-ce pas M. Ferry ?). C’est alors, qu’au milieu de ce tableau noir, l’espoir d’une autre société se fit jour : les gueux épuisés par les travaux harassants et sous payés, relayés à l’époque par une classe moyenne d’intellectuels et de « bourgeois », décidèrent de prendre le pouvoir et de changer cette implacable logique de la société. 14 Juillet 1789 , prise de la Bastille et tout ce qui s’ensuivit ! La liaison avec la période actuelle (au-delà de l’aspect extrémiste concernant la prise du pouvoir !) doit nous alerter car les métalos, les cheminots, les agriculteurs, les postiers etc.., également sous-payés, ballottés d’entreprises en entreprises, de patrons en patrons, de changement de statuts en changement de statuts en ont marre ; les enseignants et les membres de la communauté éducative en ont également marre de ne pas être considérés comme ayant une action prépondérante pour la société, ils veulent une autre école autour de valeurs que sont l’écoute, le partage, le respect, la solidarité et bien d’autres garantes de leur conception de l’école de la République Française. Et puis, je me suis réveillé en gardant en mémoire le message suivant, à l’aube de juillet 2003 : La démocratie est en danger, car le gouvernement néglige la voix du peuple. La France d’en bas est dans la rue Messieurs Chirac et Raffarin et ce n’est pas par simple opposition à vos personnes mais pour vous faire passer le message que cette société que vous lui proposez, elle n’en veut pas !! Marc Boulogne, secrétaire académique 2 Le malheur des uns fait le malheur des nôtres ou Lettre à tous ceux qui ne toucheront jamais le pactole L es enseignants sont fatigués, blessés mais révoltés, de cette révolte qui rend capable de tous les excès. Révoltés vous dis-je, en 1er lieu par le traitement politico-médiatique hallucinant qui nous est infligé et sur lequel je reviendrai plus loin. Rappelons, parmi toutes les tentatives de déstabilisation, de manipulation et de récupération auxquelles nous assistons que notre mouvement est né d’une solidarité avec nos collègues nonenseignants brutalement « délocalisés » et dont l’absence va irrémédiablement menacer, dégrader les missions de l’éducation nationale. Rappelons que nos revendications concernent uniquement le retrait préalable d’un projet qui, en plus du transfert massif et autoritaire de ces personnels, a supprimé les surveillants réduisant donc de manière inédite le nombre d’adultes qualifiés disponibles pour nos (vos) enfants. Rappelons enfin que nous n’avons revendication propre à nous-mêmes. aucune Les enseignants savent lire et ils se sont informés. Si monsieur Raffarin fait preuve d’un tel entêtement c’est que la manœuvre cache une véritable mise à mort du service public d’éducation. Des accords ont été signés dés 1994 à Marrakech par les 147 membres de l’organisation mondiale du commerce (OMC). La France a ratifié l’AGCS (accord général sur le commerce des services), il prévoit qu’à court terme l’état perde tout monopole sur les transports, l’eau, la santé, l’éducation, la poste, l’électricité…ces services doivent s’ouvrir à la concurrence de sociétés privées internationales. C’est à dire, pour ce qui est de l’enseignement, aux formations privées et payantes à tous les degrés. Il s’agit d’un véritable déni de démocratie : les accords sont secrets, les textes confidentiels, l’AGCS n’est que l’un des 60 accords signés à Marrakech ils représentent 22500 pages ! Ces accords sont applicables à partir de 1995, de lourdes sanctions financières toucheront les pays récalcitrants. Dans ce contexte, la stratégie de notre gouvernement c’est de démanteler pour affaiblir. Il s’agit, au fil des restrictions budgétaires de livrer aux appétits capitalistes et fluctuations boursières les domaines désertés par la solidarité nationale (école, santé, retraites). Voilà ce que cache ce projet. Tous les pays européens ont entrepris la même démarche, seule la Belgique après bien des luttes tente de rejeter ces accords. La réforme des universités du gouvernement Raffarin confirme un peu plus les intentions, le non-renouvellement d’un fonctionnaire sur deux ne sera possible dans l’éducation que si des pans entiers de formation sont cédés à l’économie marchande, la réforme des retraites ouvre grand les bras au système par capitalisation, tout le monde l’a compris. Aucun journaliste ne parle de ces accords !!!! (Suite page 10) Elles et ils quittent l’académie : la section Lilloise du SNEP leur souhaite à toutes et à tous une bonne installation. AIRAUD SOPHIE BABONNEAU SYLVIE BADAUD NICOLAS BALBALIAN MAXIME BARBET SANDRA BARRIER SOPHIE BAZILLOU HELENE BEAUREPAIRE CHRISTINE BENCTEUX CATHERINE BERNAUER CHRISTOPHE BERNAUER LAURENCE BERTHOU FREDERIQUE BEYSSON CYRIL BIROU HERVE BLANCHARD FRANCIS BLANDIN RAPHAEL BODIN CEDRIC BOILEAU SYLVIE BOISSIN CELINE BOISSIN OLIVIER BONNET CHRISTOPHE BONNET CECILE BOUDEAUX CEDRIC BOULAHBAS STEPHANE BOUMAZA CHRISTIAN BOUQUET JEAN F. BOUVARD CHRISTOPHE BROUSSIER ELSA MARIE BUTTAZZONI SEVERINE CAFFIER SEBASTIEN CALVES BENOIT CALVET SEBASTIEN CANDELIER CHRISTOPHE CAVALLINI FABRICE CHABOD BENOIT CHRISTINY ALAIN CIVIDINI DAVID COBA NATALY COLLIN GILDA COLONNA JEAN-MICHEL COMTET DAMIEN CONSTANT SYLVIE CONTAMIN ANNE SOPHIE COUSEIN INGRID CRESPO CLAUDE CRISPON LUC CROCQ NATHALIE CROS VALERIE DECROIX VERONIQUE DELMER PHILIPPE DONNADIEU LAURENT DUCOEUR CLAUDINE DUPORT DELPHINE DUPUIS ARIANE EHRLACHER THOMAS FARISSIER PIERRE FAYET STEPHANIE FEUILLEPAIN JEAN-LUC FILLAUD SAMUEL FLEITZ THIERRY GARON CHRISTOPHE GAUTIER HERVE GERARD JEAN GRANDVUILLEMIN C. GRIMONET REMI GUCHER SANDRINE GUERIN STEPHANE GUERIN NATHALIE GUIDI AUDREY GUILLIN NATHALIE GUINOUARD THIERRY NICE NICE CLERMONT NICE CORSE MONTPELLIER MARTINIQUE CRETEIL DIJON STRASBOURG STRASBOURG RENNES AIX BORDEAUX AMIENS AIX TOULOUSE GRENOBLE MONTPELLIER MONTPELLIER GRENOBLE NICE MONTPELLIER LYON BORDEAUX GRENOBLE MONTPELLIER AIX TOULOUSE AMIENS RENNES AIX MONTPELLIER MONTPELLIER BESANCON AIX STRASBOURG BORDEAUX NICE GUADELOUPE LYON BORDEAUX GRENOBLE NICE MONTPELLIER NICE GRENOBLE LYON GRENOBLE TOULOUSE REUNION NICE MONTPELLIER AIX STRASBOURG TOULOUSE LYON AIX MARTINIQUE TOM AIX MON AMI AIX MON STR BOR BOR AIX TOU POI GALAN JEREMIE GARCIA AGNES GUIVIER VIRGINIE HEMART SYLVAIN JAN JEROME JAN KIEFFER CHRISTINE KHITER AMAR KOENIG JEAN-PIERRE KRYCH EMMANUEL LABOUX SANDRINE LACHIZE SANDRINE LALEVEE YANN LALIS JULIEN LAURENT JEAN LE DEUN MAILYS LEGRAND ARMELLE LEMONIER KARINE LEPRETRE OLIVIER LEVY EMMANUEL LUENT FRANCOISE LUINI FABIEN MALIGE DAMIEN MARE ISABELLE MARGUERIE STEPHANIE MARTINEZ HERVE MATRAY BARBARA MATUSZEWSKI S. MAZZOLI ALBAN MAZZOLI SEVERINE MONTY MELANIE NAKAS RAFFI PERES ERIC PETICOLIN JEAN-PIERRE PETIT VIRGINIE PILLET PIERRE PITTNER ANNE PLATON SEGOLENE POTIN THIERRY POTTIEZ VALERIE PUECH MARIE LYNE REMPP HERVE RESPAUD MAUD MARIE ROBERT FAIZA ROUSSE DIDIER ROUSSE NATHALIE SAEZ VIRGINIE SAEZ FRANCK SALMERON PHILIPPE SALOMON MARC SALVAT YANN SANCHEZ VINCENT SANNA CHRISTINE SCHUELLER BORIS SERRET GAELLE SEVERAC PATRICK STACOFFE PATRICIA TALON LIONNEL TAPONNIER VINCENT TEISSIER HERVE TESINI CELINE THIERY BENOIT TISON RICCIO KARINE TREBOSC EMILIE TRIQUET NICOLAS URBANIAK CAROLE VAST BRUNO VAUTHIER BRUNO VERGE CHRISTIAN WIKSZAK BERNARD YUNG STEPHANIE PAR IS CLERMONT GRENOBLE REUNION NANTES NANTES REUNION LYON BORDEAUX AIX LYON LYON POITIERS BORDEAUX LYON BORDEAUX NICE NICE LYON BORDEAUX GRENOBLE LYON GRENOBLE ROUEN NICE LYON NANTES REUNION REUNION AMIENS PARIS AIX NANCY RENNES GRENOBLE LYON NANTES NICE ROUEN AIX STRASBOURG MONTPELLIER TOULOUSE POITIERS POITIERS AIX AIX AIX NICE GRENOBLE BORDEAUX RENNES AMIENS GRENOBLE MONTPELLIER NICE LYON GRENOBLE BORDEAUX TOULOUSE MARTINIQUE GRENOBLE TOULOUSE BORDEAUX MONTPELLIER DIJON TOM BORDEAUX MONTPELLIER NANTES 3 EN BREF, Dernière minute !! Préparons la rentrée 2003 en EPS D ans chaque établissement, les semaines qui arrivent sont celles du bilan de cette année en vue de préparer le rentrée 2003. - les installations et la sécurité dans la pratique des APS. Résultats ?... INTERVENEZ lors du dernier Conseil d’Administration de Juin. 6 dossiers sont à examiner plus particulièrement : - les horaires EPS, - les services des enseignants d’EPS ( l’AS et les Heures Sup. ), - les crédits pour l’EPS, - la coordination, - la formation continue, P AF 20 Le ser 03 - 2 veur ac 004 a d é consult mique (nouve able à au site partir PAF po ) s er a du 20 urront j u i n . s L e e s inscr faire e septem iptions n tr e l e bre 20 au 03. 2 5 ao û t et le 20 N R AT I O A P E R P 2003 E E R T R EN DE LA les collèges, onnels s i dan fess es pro é c y l t e lycées BO N° 4 1 3 avr 4 du 0 il 2003 … des mutations INTRA nous parviendront entre le 23 et 25 juin. ( La confirmation de la date e xacte sera affichée sur le site du SNEP LILLE ). Nous mettons à votre disposition 4 numéros de téléphone pour prendre connaissance de votre situation : 03 20 67 06 80 06 03 62 07 78 06 03 62 07 80 06 85 20 34 90 Résult ats Co n l’acadé cours 2003 mie de d LILLE ans - CAPE P - CAPE S interne 3 ad P - Exam S réservé 2 mis a e - Agrég n Profession dmis n ation I nterne el 6 admis 6 admi s ORPO C R E I S S O D Réadaptation - Congé Formation - Révision de notation Dans l’enseignement supérieur, administrative Agrégés L a CAPA AGREGES siégeant à propos de la réadaptation, du congé de formation, et de la révision de la notation administrative s’est déroulée le Vendredi 16 mai 2003. S’agissant du congé de réadaptation, l’attribution et/ou la reconduction se définissent selon des critères médicaux, familiaux et socioéconomiques : aucun agrégé EPS n’a demandé ce congé de réadaptation. le nombre de demandeurs est de 8 cette année contre 10 en 2002, 12 en 2001. Le nombre de congés attribué est 7 équivalent temps plein soit 84 mois dont 26 mois 16 jours réservés aux enseignants. La répartition donne 13 mois et 8 jours pour les enseignants de plus de 10 ans d’ancienneté et 13 mois et 8 jours pour les moins de 10 ans. Cela aboutit à ce que 3 collègues obtiennent leur congé au bout de la 4ème et 2ème demande et 1 en prolongation. Pour la discipline EPS, un collègue demandeur n’obtient pas son congé. Concernant l’attribution du congé de formation A propos de la notation administrative, 7 agrégés professionnelle : dont 1 en EPS ont fait une requête en révision : à Pour rappel, il y avait 3 types de demandes partir des documents transmis au SNEP, le offertes : représentant du SNEP a permis le réajustement de • Mi-temps du 01/09/03 au 30/06/04 (5 mois) la note à hauteur de 2 points plaçant celle-ci 1 • Temps complet du01/09/03 au 29/02/04 (6 point au dessus de la moyenne. mois) • Temps complet du 01/09/03 au 30/06/03 (10 Didier BLANCHARD mois) Commissaire Paritaire Agrégé EPS Pour le 2nd degré, 34 en 2001, 40 en 2002, le nombre de demandeurs est de 38 cette année. Le nombre de congés accordé est de 6 équivalent temps plein soit 72 mois. La répartition donne 35 mois pour les plus de 10 ans d’ancienneté dans le corps mes 03 des agrégés et 36 mois pour les moins de 10 è r a 0 ans. Cela aboutit à ce que 8 collègues es b TRA 2 d obtiennent leur congé au bout de la 4ième tion NT IN a c i ème f E i P demande, sauf pour trois ( 3 Vér UVEM SNE i t a demande ). ra m MO 26 Recto s Pour la discipline EPS, 2 collègues e ail rav barèm t demandeurs n’obtiennent pas leur e d es upe Sur l congé. o r juin èmes G 4 a i s ba r l m 0 ite 3 de on ou Min ite i t a cr lic M Pub ur SIA tation é ctorat e S tes uR Con sser a re à ad 5 PO R O C IER S S O D Suite ... AVANCEMENT Prof EPS Grand choix Choix Barème du Barème dernier du dernier Du 4e au 5e 80 - Du 5e au 6e 83,50 80,5 Du 6e au 7e 87 84,50 Du 7e au 8e 90 88 Du 8e au 9e 93 90,50 Du 9e au 10e 94,60 90,6 Du 10e au 11e 96,5 94 NB : En cas d’égalité au barème, c’est l’ancienneté dans le corps, puis l’ancienneté générale de service et enfin l’âge qui départagent les ex-aequos Prise en compte de l’ASA (Avantage Spécifique d’Ancienneté) L’ASA est réservé aux personnels justifiant au moins de 3 années d’exercice dans les établissements en zone violence. Il se traduit par un gain de 3 mois sur les promotions. D’un point de vue technique il ne pouvait être utilisé cette année que par les collègues promouvables entre le 1er janvier et le 31 août 2003. Pour les collègues promouvables entre le 1er septembre et le 31décembre 2002, bénéficiant de cet ASA , celui-ci sera utilisé lors de la prochaine promotion. HORS-CLASSE DES PROFESSEURS D’EPS L e contingent attribué à l’Académie de LILLE est de 34 y compris 5% de ces promotions c’est à dire 2 promotions laissées à l’appréciation du Recteur. ( Nous contestons cette pratique injuste qui ralentit la promotion des autres collègues) Barème du dernier promu : 255,900 points NB : même règle que précédemment pour départager les ex-aequos. CONGES FORMATION L e contingent attribué par l’Académie aux professeurs d’EPS était de 5 ETP (équivalent temps plein) soit 60 mois. 50 demandes pour les professeurs d’EPS ayant moins de 10 ans d’ancienneté. 5 demandes satisfaites (35 mois) 36 demandes pour les plus de 10 ans d’ancienneté. 4 demandes satisfaites (26 mois) Cette année, les demandeurs avaient le choix entre 3 propositions : • Soit un congé à ½ temps du 01/09/2003 au 30/06/2004 (5 mois) • Soit un congé à temps complet du 01/09/2003 au 29/02/2004 (6 mois) • Soit un congé à temps complet du 01/09/2003 au 30/06/2004 (10 mois) Actuellement, dans le meilleur des cas, il faut au minimum 3 demandes pour obtenir son congé. 6 Révision de notes administratives N ous rappelons que seule la note est contestable en CAPA et non pas les appréciations. Par ailleurs, il nous est très difficile de défendre les collègues dont nous n’avons pas les doubles des dossiers. Quelques problèmes récurrents : 1/ Si vous êtes noté dans une grille différente dernier échelon parce que votre changement de n’a pas été intégré dans la base (EPP) qui sert à la n’hésitez pas à contester, en sachant que d’établissement n’y est pour rien. de votre situation notation, le chef 2/ L’inspecteur d’Académie, Président la CAPA, a clairement soutenu et approuvé les chefs d’établissements qui bloquent la carrière des femmes enceintes sous prétexte que » leur faible présence dans l’établissement ne permet pas de les apprécier. Ceci est une forme de discrimination et nous invitons les collègues dans cette situation à contester également. La même raison peut être utilisée pour les TZR justi ficati on que l’augmen tation systématique n’est pas une règle. Il faut alors une solide argumentation pour contester. 4/ L’administration joue systématiquement la parole des professeurs contre celle des (‘’petits’’) chefs d’établissements pour un certain nombre de cas que nous qualifions de ‘’notation- règlement de compte ‘’. La aussi, le procédé est inadmissible. La contestation en équipe, si elle est possible, permet de mieux si opposer. Conseil avisé : assurez-vous que votre note administrative est la plus élevée au 31 août précédant une promotion NB : Contestation de note pédagogique Celle ci n’est pas possible en soi. Néanmoins les IPR peuvent revenir dessus si les motifs invoqués dans les courriers le justifient. Alain GREBAUT 3/ L’administration dans tous les cas utilise comme Bilan mutations 2003 - Phase INTER ACADEMIQUE 4 67 demandes ont été enregistrées par les services du Rectorat de Lille dont 90 en mutations simultanées, 168 en rapprochement de conjoints et 3 Autorité Parentale Unique. A titre indicatif, 463 en 2002, 435 en 2001, 442 en 2000, 526 en 1999 avaient été déposées. 10 collègues ont sollicité un dossier médical dont 2 ont obtenu la bonification de 1000 points. Les élus commissaires paritaires SNEP Lille ont procédé à une cinquantaine de modifications de barèmes en commission de vérification de barème grâce à l’étude approfondie des documents rectoraux et en s’appuyant sur les dossiers envoyés par les collègues syndiqués (d’où l’importance de nous envoyer vos documents ! ! !). A l’issue du mouvement inter, 187 collègues entrent sur l’académie de Lille dont 156 stagiaires PLC2 ( 95 en provenance de l’IUFM Nord Pas de Calais ), 17 stagiaires en situation, 11 titulaires et 3 réintégrations. La barre d’entrée dans l’académie de Lille est remontée à 71 points (le dernier entrant né le 27/02/79) à cause du calibrage (capacité d’accueil) défini en baisse par la recteur. 112 collègues ont utilisé la bonification IUFM de 50 points dont 91 stagiaires PLC2 de Lille. 352 personnes ont demandé à quitter l’académie de Lille, 136 en sortent, correspondant ainsi à 26 % de satisfaction (36% en 2002, 31% en 2001). Les premières données du mouvement inter académique 2003 montrent que les barèmes d’accès aux académies sont majoritairement en baisse (6 s’élèvent, 6 sont stables, 18 diminuent). Cette diminution concerne généralement surtout les académies méridionales et les DOM : les rectorats ont enfin mesuré les conséquences de leur politique antérieure en terme de pénurie d’enseignants titulaires et de relance de la précarité. D’où une large ouverture, pour 2003, de l’accès à ces académies, entraînant, bien sûr, une forte baisse des barèmes d’accès. Cependant, ce basculement s’est réalisé par un redéploiement des moyens des académies du Nord vers le Sud. De plus, toutes les académies n’ont pu être traitées de la même manière. En effet, les capacités d’accueil pour chaque académie sont déterminées par le volume de recrutement aux différents concours et l’affectation obligatoire des stagiaires et non uniquement sur les besoins réels en enseignants d’EPS titulaires. Le projet de budget de l’Education Nationale pour 2004 est déjà en ligne de mire avec les « annonces » de restrictions budgétaires. Il appartient donc à chaque enseignant d’EPS de se mobiliser pour que l’Education redevienne une priorité avec l’augmentation des moyens et des postes plus nombreux aux concours de recrutements. Il appartiendra aussi à chaque enseignant d’EPS de développer dans son établissement une stratégie collective lors de la carte scolaire en janvier 2005 pour : éviter les suppressions de postes, transformer les moyens provisoires et les heures supplémentaires en postes définitifs, obtenir des créations de postes à partir de 17 heures de besoins d’EPS. un poste supplémentaire au concours, c’est un poste offert au mouvement de mutation !!! un poste supplémentaire au concours, c’est l’amélioration de la carrière avec des postes de hors classe en plus !!! un poste créé, c’est la possibilité d’affecter un enseignant titulaire pour fonder une équipe EPS stable !!! Tout le monde doit se sentir concerné !!! Didier BLANCHARD 7 Groupe de travail « calibrage ZR » A u cours du groupe de travail calibrage Zone de Remplacement du mercredi 4 juin 2003, l’administration a avancé ses propositions en s’appuyant sur les directives ministérielles : affecter un maximum de personnels en établissement, nommer un maximum de TZR sur des remplacements à l’année. Pour établir sa stratégie de blocage des ZR, le rectorat a recensé le nombre de personnels à affecter à l’intra (N) et a comparé ce chiffre avec le nombre de supports en établissement et en ZR vacants (S). Si : N=S : rééquilibrage des supports ZR entre les zones excédentaires et déficitaires. N>S : blocage de supports ZR et création dans les zones déficitaires. N<S : suppression de supports dans les zones excédentaires et créations dans les zones déficitaires pour arriver à un solde négatif. Le choix d’opérer des suppressions, créations et blocages de supports ZR s’est fait à partir du recensement des besoins de remplacement à partir du taux de suppléance supérieur à 15 jours et des besoins en heures postes bloc moyen provisoire compris et ceci pour chaque zone. En ce qui concerne l’EPS : 211 enseignants d’EPS à affecter à la rentrée 2003 pour 222 postes vacants (184 en établissement et 38 en ZR) soit un excédent de 11 supports. L’opération envisagée est donc de supprimer 11 supports ZR (résultat du solde entre 17 suppressions et 6 créations dans les zones déficitaires de LILLE et MAUBEUGE). Il reste donc 27 supports ZR et 184 postes en établissement vacants pour le mouvement intra. Vous trouverez ci dessous la répartition par Zone (cf. tableau). Au regard de ces chiffres, nous pouvons faire les constats suivant : 1. Le rectorat fait apparaître un besoin de 137 ZR, chiffre que nous contestons car les personnels non titulaires (stagiaires, MA, contractuels et vacataires) comblent les besoins et sont utilisés comme moyens d’enseignement. 2. Le calibrage n°1, c’est à dire les capacités d’accueil, décidé par le Recteur pour le mouvement inter a été sous évalué puisqu’il y a un nombre supérieur de sortants comparé au nombre de personnels à affecter à l’intra soit une couverture des postes vacants déficitaire de 11. 3. Le choix d’opérer cet ajustement par la suppression de 11 supports ZR aura des conséquences sur les conditions de remplacement des personnels ZR au cours de l’année scolaire 2003/2004 : moins de TZR alors que tous les besoins de remplacement ne sont pas assurés, c’est : • en nommer plus sur des remplacement à l’année, • employer des vacataires pour les remplacements de courte et moyenne durée (ISSR non prise en compte pour les vacataires), • obliger les TZR à faire plus de remplacement dans les zones limitrophes. L’objectif est bien de s’attaquer au statut du TZR en dénaturant sa fonction ; l’intérêt du Ministère étant de faire des économies budgétaires sur le dos des personnels. Les représentants SNEP élus mettront tout en œuvre pour combattre cette optique et pour défendre les personnels TZR. Postes ZR Bilan au ( postes – besoins) 1/09/2002 Didier BLANCHARD ZR vacant après INTER Opération de l’administration ZR vacant à l’INTRA Postes ZR au 1/09/2003 ZR Total besoins ZR Cambrai 4 7 3 1 1 suppression 0 6 Dunkerque 10 12 2 4 2 suppressions 2 10 Lille 25 24 -1 3 1 création 4 25 Roubaix - Tourcoing 14 18 4 6 2 suppressions 4 16 Armentières 6 7 1 0 0 7 Maubeuge 13 8 -5 3 5 créations 8 13 Douai - Valenciennes 22 30 8 5 3 suppressions 2 27 Arras 3 12 9 3 3 suppressions 0 9 Boulogne 4 5 1 2 2 5 Calais 6 7 1 0 0 7 Montreuil 2 4 2 1 1 4 ST Omer 2 8 6 2 0 6 ST Pol Ternoise 3 3 0 1 1 3 Lens – Liévin – Hénin 15 21 6 4 2 suppressions 2 19 Béthune 8 11 3 3 2 suppressions 1 9 Total 137 177 40 38 11 suppressions 27 166 8 2 suppressions TRIBUNES LIBRES Courage, Amis, courage ! C ’est lorsque nos conceptions du métier sont remises en cause que peut naître un mouvement de protestation dans un établissement. Jeunes collègues remplaçants à Fourmies, nous avons aussi fait face à une situation de crise : propos racistes non sanctionnés par notre administration. Forts de nos convictions et de notre statut d’éducateur, nous avons décidé de porter cette affaire à la connaissance de tous les personnels : 300 tracts dans les casiers, sous couverts d’une intersyndicale. Cette précaution permet aux auteurs du mouvement de se protéger d’éventuelles menaces ou répressions abusives de la part de l’administration. Diffuser l’information est donc la première action à mener. En effet, il est nécessaire de savoir si les valeurs défendues sont susceptibles de générer un mouvement. Les syndicats constituent ici un point d’appui dynamique incontournable (photocopies, conseils…) Une fois le rapport de force établit, la deuxième étape consiste à rassembler autour de soi un maximum de collègues. Cela permet de donner une crédibilité au mouvement et d’être représentatif au moment des confrontations avec l’administration. La direction cherchera toujours à nous faire douter, voire même culpabiliser. Tous les moyens sont bons pour éteindre ce type d’incendies ; être en nombre n’est donc pas négligeable. UNSS, TEMOIGNAGE Le lycée de Saint Amand-les-Eaux et le CROSS UNSS Régional 59/62 D epuis plus de 30 ans, le lycée de Saint Amand avait la politique suivante en ce qui concerne le CROSS : chaque classe suivait, en début d’année (sept-oct.) un cycle court de PPG Endurance, ponctué par un brevet d’endurance, ce qui permettait à tous de participer avec un minimum de préparation au CROSS du lycée prévu par niveau de classe (sur un après-midi de cours en fin de mois d’octobre). Cela permettait à l’AS CROSS une sélection aisée des meilleurs éléments et de pouvoir les motiver en conséquence en vue des championnats UNSS où l’objectif était le plus grand nombre de participants et le championnat par EQUIPES. En 1983, l’apparition du CROSS UNSS Régional, basé sur la participation du plus grand nombre, a concordé avec les objectifs du lycée ; d’autant plus qu’un challenge très intéressant, d’un point de vue pécuniaire, récompensait les établissements les mieux placés sur l’ensemble des classements par équipe. Tout cet ensemble de convergences a fait que l’AS CROSS du lycée de Saint Amand a toujours bien fonctionné, tant sur le plan de la participation que sur celui des résultats ; durant ces 20 dernières années : 32 Podiums et 15 titres de Champion d’Académie par équipes, 25 équipes qualifiées aux « France » où 5 équipes sont montées sur le Podium. Dans un troisième temps s’engagent les rencontres avec l’administration. Il est important de connaître ses droits afin de ne pas se laisser déstabiliser. Quelle que soit l’issue de ces entrevues, il est primordial de continuer à informer les collègues : nouveaux tracts, assemblée générale (utilisation de l’heure syndicale). Ces différentes concertations doivent conforter nos revendications et décider des actions à mener : il est possible d’aller jusqu’à la grève. Il faut savoir qu’étant à l’origine du mouvement, on se retrouve propulsé dans un rôle de « leader » ; dès lors, il nous incombe de le faire vivre. Là encore, l’expérience des relais syndicaux permet de guider le mouvement étape après étape. Evidemment le projet de mettre sur pied un CROSS de 10000 participants (13 à 15 courses), se déroulant sur 2 heures, pose des problèmes, tant sur le plan de l’élaboration minutée des horaires et de l’organisation des parcours que sur celui de la réalisation pratique sur le terrain. Ce n’est pas une sinécure : des départs parfois toutes les 3 à 4 minutes ; des moments où entre la fin des arrivants d’une course, le « gros » des arrivants d’une autre et les premiers arrivants d’une troisième course, il faut savoir « GERER ! ». La première course est toujours la plus délicate : ce sont les plus jeunes, les plus nombreux, les plus proches les uns des autres et aussi parfois les juges, pris à froid par des déferlantes ininterrompues de 2 à 4 élèves de front qu’il faut, en une fraction de seconde, sans nuire au déroulement et à l’équité, décider de diviser par fragments de 60 par couloirs, qu’il faudra libérer le plus vite possible pour la course suivante. La grève est un droit. Cependant, il est nécessaire de rester dans la légalité : préavis de 5 jours à envoyer au rectorat par voie hiérarchique et par voie postale (deux lettres envoyées valent mieux qu’une !). A ce stade, il est également capital de faire comprendre l’intérêt éducatif de nos revendications en alertant la presse et les fédérations de parents d’élèves. Il faut ajouter que la réussite de cette « fête » du CROSS a été facilitée par les tribunes couvertes du STADIUM NORD de Villeneuve d’Ascq où chaque établissement y trouve son « coin », par l’Ecran Géant distillant les courses du moment et par le CarPodium pour l’animation. BRAVO à l’équipe Régionale UNSS qui a réussi à mettre sur pied ce Super-Cross ! Jeunes collègues remplaçants à Fourmies, nous sommes de passage dans cet établissement. Nous n’avions pas le profil de leaders et n’étions pas particulièrement préposés à impulser un mouvement. Cela dit, nos conceptions du métier et les valeurs éducatives auxquelles nous sommes attachées nous interdisaient toute concession. C’est pourquoi, bien qu’ayant fait face à de nombreux obstacles (!!!), nous avons mené cette dure lutte jusqu’au bout. Dans cet établissement où l’activité syndicale est quasiment nulle, notre mouvement a contribué à relancer la machine des solidarités. Nous espérons qu’à l’avenir cette première mobilisation impulsera d’autres prises de position aussi franches et déterminées. Ce conflit avec l’administration a aussi rééquilibré le rapport de force entre les différents personnels. L’équipe de direction a aujourd’hui face à elle des interlocuteurs de poids, positionnés et fédérés autour de valeurs éducatives fortes. REFLEXION : Plusieurs petits nuages à l’horizon ; il me semble que la participation au CROSS UNSS Régional a un peu baissé pour l’Académie et en particulier nettement pour le lycée de Saint Amand. Pour ce dernier, 2 explications : depuis 2 ans le lycée est privé de son stade en réfection d’où l’impossibilité d’effectuer un travail foncier correct et surtout plus de CROSS du lycée, véritable révélateur pour les meilleurs éléments qui représenteront l’AS par la suite. Une autre explication : un changement de programmation annuelle proposé par l’EQUIPE PEDAGOGIQUE, les nouvelles instructions officielles limitant le nombre maximum d’activités à pratiquer dans une année (3 à 4) ne permettent plus depuis 2 ans de placer un mini-cycle de PPG – ENDURANCE pour toutes les classes à la rentrée de septembre. Cette réflexion ne se décline-t-elle pour tous les établissements de l’Académie ? Nicolas HABERA, Julien RAMBOURG Professeurs EPS Hubert DUFERNEZ, Professeur Honoraire Agrégé. 9 BILAN CARTE SCOLAIRE 2003 - 2004 M algré la volonté d’une gestion rigoureuse et équitable, cette carte proposée laisse pour certains et certaines un goût amer. L’équation est simple et fait apparaître le manque de moyens accordés par notre ministère, « les rectorats n’ont qu’à se débrouiller ». C’est ainsi que de véritables trésors d’ingéniosité se découvrent, c’est le cas pour une répartition de la DHG qui tient compte de la structure ; c’est à dire du type d’établissement. Comment contester l’octroi de moyens supplémentaires pour des établissements « sensibles, violence » ou avec de faibles seuils sociaux. Cette nouvelle répartition dite « à la structure » qui remplace le H/E, même si elle constitue une réelle volonté de mieux utiliser les moyens, se réalise obligatoirement sur la baisse de ceux destinés aux établissements « standards » où chacun sait qu’il est facile de travailler avec 28 élèves par classe. Encore un effort et c’est le bonheur…. Je suspens ce cynisme. Pour autant l’EPS ne souffrirait pas trop au regard d’autres disciplines, doit-on se résoudre à se satisfaire de moins souffrir par respect des plus miséreux ? Les sections sportives, dont aujourd’hui personne ne conteste l’utilité, ne bénéficient toujours pas de dotations spécifiques, comme par exemple les sections européennes. Comprenons nous bien, il ne s’agit pas de mettre à l’index ces dernières aussi incontestables au plan pédagogique que l’EPS. Mais lorsque nous obtenons des moyens pour les sections sportives, ceuxci sont obtenus en CA après une mise en concurrence avec d’autres disciplines ;l’enveloppe étant déterminée : chacun peut conclure. La baisse démographique sur le département en particulier et sur l’académie en générale justifie selon nos responsables politiques cette réduction des moyens. La réalité montre que cette chute des effectifs est inégalement répartie avec des concentrations de difficultés sociales très hétérogènes et en augmentation qui rendent souvent caduque la labellisation des établissements. Pour nous, le SNEP, prendre en compte ces paramètres sociaux et ces échecs scolaires pour une école de la réussite illustrerait notre vision d’une société qui ferait de l’éducation une priorité nationale. Malheureusement, les orientations et les projets gouvernementaux, qui par ailleurs n’apparaissent même plus au débat publique, sont sans équivoque sur ce sujet… et bien d’autres. 10 (Suite de la page 2) Le 1er ministre a beau affirmer que l’éducation est et restera nationale, sera-ce sous la forme envisagée par l’OCDE dans son rapport sur les politiques éducatives de 1998 ? Après avoir affirmé que : « la mondialisation rendait l’école et les enseignants obsolètes » nous pouvons lire : « les pouvoirs publics n’auront plus qu’à assurer l’accès à l’apprentissage de ceux qui ne constitueront jamais un marché rentable et dont l’exclusion de la société en général s’accentuera à mesure que d’autres vont continuer de progresser » ??!! Voilà les raisons de la fronde enseignante, de cette révolte sans précédent. Une campagne anti-fonctionnaires savamment orchestrée depuis 20 ans a préparé l’opinion. Les fonctionnaires « plomberaient » le budget de la nation et menaceraient le pays tout entier. Nous assistons à une vaste supercherie du langage : des acquis sociaux faisant partie intégrante de notre statut, du contrat que nous avons signé avec l’état, sont désormais appelés « avantages », « privilèges ». Il s’agit d’opposer les Français les uns aux autres (public/ privé, Chômeurs/ actifs, grévistes/ usagers, etc…), afin d’occulter les véritables questionnements. Cette vaste entreprise de culpabilisation a laissé des traces dans nos propres rangs (n’est-ce pas les non-grévistes ?), elle explique l’absence de revendication salariale depuis 15 ans malgré les blocages successifs de nos rémunérations. Elle touche plus largement l’ensemble des salariés (« qui doivent s’estimer heureux d’avoir du travail dans un pays où il y a 2 millions de chômeurs »). Pourtant, savez-vous que le pourcentage de la richesse nationale (P.I.B) consacrée aux fonctionnaires a été réduit de 20 % entre 1980 et 2000 ? Savez-vous qu’un quart des salariés de la fonction publique d’état sont des non-titulaires contractuels ou précaires ? A force de répéter que les fonctionnaires sont trop nombreux nous constatons quotidiennement qu’il n’y en a plus assez (poste, sécurité sociale, hôpitaux, éducation nationale,…). Les économies budgétaires conséquentes réalisées ont-elles améliorées le sort des plus démunis ? Souvenons-nous : les banques ont été dénationalisées, le marché de l’eau a quitté les mains des mairies pour des sociétés privées, la poste, (Suite page 11) ADRESSES SENAT 15 RUE DE VAUGIRARD 75291 PARIS CEDEX 06 SENATEURS NORD MME BLANDIN Marie Christine - [email protected] MME DERYCKE Dinah - [email protected] MME LETARD Valérie - [email protected] MME DESMARESCAUX Sylvie - [email protected] MR LECERF René - [email protected] MME DEMESSINE Michèle - [email protected] MR LEGENDRE Jacques - [email protected] MR MAUROY Pierre - [email protected] MR RAOULT Paul - [email protected] MR RENAR Ivan - [email protected] MR TURK Alex - [email protected] MR COQUELLE Yves - [email protected] MME HENNERON Françoise - [email protected] SENATEURS PAS DE CALAIS MR DELEVOYE Jean-Paul - [email protected] MME SAN VICENTE Michèle - [email protected] MR VANLERENBERGHE J.M - [email protected] MR PERCHERON Daniel - [email protected] MR SERGENT Michel - [email protected] Carte scolaire NORD (Suite de la page 10) LYC. P. HAZARD ARMENTIERES LYC. G. EIFFEL ARMENTIERES LYC. J. DE FOREST AVESNES SUR HELPE LYC. P. DUEZ CAMBRAI LYC. J. BART DUNKERQUE LYC. DE L'EUROPE DUNKERQUE LYC. J. B. COROT DOUAI SGT DU LP VAL DE LYS ESTAIRES LYC. V. LABBE LA MADELEINE européenne anglais créé non vacant LYC. J. PROUVE LILLE LYC. P. FOREST MAUBEUGE LYC. LURCAT MAUBEUGE LYC. WATTEAU VALENCIENNES LP P. J. FONTAINE ANZIN LP ILE DE FLANDRE ARMENTIERES LP L. DE BETTIGNIES CAMBRAI LP C. CLAUDEL FOURMIES LP C. PERRIAND GENECH LP M. SERVET LILLE LP M. DUHAMEL LOOS LP L. DE VINCI TRITH SAINT LEGER COL. P. DUEZ CAMBRAI COL. R. FRISON CASSEL COL. J. DES PRES ZEP CONDE SUR L'ESCAUT COL. A. JENNEPIN COUSOLRE COLLGE DE LOOWEG CROCHTE SEGPA COL. P. ELUARD CYSOING COL. A. CHATELET DOUAI COL. G. MALO DUNKERQUE COL. A. SAMAIN DUNKERQUE COL. GUILLEMINOT DUNKERQUE glace vacant COL. LAVOISIER FERRIERE LA GRANDE COL. L. LAGRANGE FOURMIES COL. RONSARD ZEP HAUTMONT SEGPA COL. R. SALENGRO HOUPLINES COL. J. ROSTAND LE CATEAU COL. CARNOT LILLE ST ANDRE LEZ LILLE COL. FRANKLIN LILLE COL. H. MATISSE LILLE COL. J. JAURES LILLE COL. VOLTAIRE ZEP LOURCHES COL. R. DESNOS MASNY COL. J. VERNE NEUVILLE EN FERRAIN COL. F. DOLTO PONT A MARCQ COL. J. MONOD PERENCHIES COL. J.B. LEBAS ZEP ROUBAIX COL. J. ROSTAND SAINS DU NORD COL. A. FRANCE SIN LE NOBLE COL. SOLREZIS SOLRE LE CHATEAU COL. A. ST EXUPERY STEENVOORDE COL. J. B. CARPEAUX VALENCIENNES COL. A. RIMBAUD VILLENEUVE D'ASCQ COL. C. CLAUDEL VILLENEUVE D'ASCQ COL. LE TRIOLO VILLENEUVE D'ASCQ PEP3 Arts Danse créé 1 poste créé 1 poste créé 1 poste vacant PEP3 Hand ball créé 1 poste créé 1 poste vacant 1 poste créé PEP3 section 1 poste vacant 2 postes vacants 1 poste vacant 1 poste vacant 1 poste vacant 1 poste créé 2 postes créés 1 poste vacant 1 poste créé 1 poste vacant 1 poste créé 1 poste vacant 1 poste vacant 1 poste créé 1 poste créé 1 poste vacant 1 poste créé cs 1 poste vacant 1 poste créé 1 poste créé 1 poste vacant PEP3 Hockey sur PEP3 rugby vacant 1 poste vacant 1 poste créé cs 1 poste créé 1 poste vacant 1 poste créé cs collège 1 poste vacant 1 poste vacant PEP3 Hand ball vacant 1 poste vacant 1 poste vacant PEP3 Tennis vacant 10h BMP 1 poste vacant 1 poste vacant 1 poste vacant 1 poste vacant 1 poste créé 1 poste créé 1 poste vacant PEP3 natation créé 1 poste vacant 1 poste vacant Suppression de postes : LYC. E. LABBE LYC. PROFESSIONNEL LP J. MONNET LP J. MOULIN ZS LP VERTES FEUILLES LP COLBERT SEP LYC. E. ZOLA COL. VERLAINE ZEP ZS COL. G. BUDE COL. DECONNINCK ZEP DOUAI HAUBOURDIN LILLE ROUBAIX SAINT ANDRE LEZ LILLE TOURCOING WATTRELOS LILLE 1 poste supprimé transformé en 10h BMP MAUBEUGE SAINT POL SUR MER les télécoms se sont ouverts à la concurrence, EDF a recours massivement à des entreprises sous-traitantes. La SNCF a donné ses réseaux TER aux régions, les petites lignes utilisées par les « petites gens » ont été sacrifiées sur l’autel de la vitrine TGV (au service de personnes bien plus aisées), malgré la lutte des cheminots pour la défense du service public. Tous ces pans d’activité figurent dans l’AGCS et l’on voudrait nous faire croire que l’éducation et la santé ne vont pas suivre ?! Quel est le bilan pour les usagers ? La réponse est évidente : les factures ont enflé, l’égalité entre les citoyens n’est plus respectée, les services se sont dégradés, les impôts n’ont pas diminué (des scandales et des corruptions ont par ailleurs défrayé la chronique (crédit lyonnais, générale des eaux…). Plus grave, dans un pays où les richesses ne cessent de croître et alors que nous appartenons aux 4 ou 5 nations les plus nanties de la planète, de plus en plus de nos concitoyens vivent dans des conditions révoltantes. Chaque hiver, sur le trottoir de nos grandes villes et dans l’indifférence générale, des femmes et des hommes meurent de froid et de faim. Le voilà le plus grand scandale d’aujourd’hui !!!! Les politiques, de gauche comme de droite, ont déployé des trésors d’imagination pour inventer des réponses qui n’ont pour objectif que de maintenir un pourcentage toujours plus élevé de population au seuil de pauvreté (les « TUC, CES, CEC, RMI, emplois jeunes, RMA…) alors que la raison d’être du SMIC était bien de constituer le seuil minimum infranchissable des plus petits salaires. Aujourd’hui, le SMIC fait figure de privilège suprême et de charge insupportable pour les patrons !!!! Vous avez dit régression sociale ? N’attendez pas de ce gouvernement qu’il s’attaque au chômage, vous avez constaté comme moi que ce n’est pas sa priorité, et pour cause ! Le chantage à la perte d’emploi, aux plans sociaux, la précarité crée une insécurité chez les travailleurs que les puissances financières exploitent au maximum. Ils font plier les revendications salariales, aliènent les élus locaux et permettent de bafouer les règles régissant le travail et la concurrence. J’entends dire « où est passé l’argent de la croissance » ? Le sociologue Pierre Bitoun nous livre une première piste : le DAF des administrateurs publie en 2002 des résultats édifiants : en France, 50 personnes cumulent 397 postes, 491 mandats d’administrateurs, 208 mandats de représentants et 117 autres fonctions, soit 1213 postes au total. 24 en moyenne par individu ! Ils perçoivent des salaires extravagants (en comparaison notre Zizou national fait figure de jeune 1er) auxquels s’ajoutent des stock-options et des indemnités de licenciement (ou « golden parachutes ») négociées à la signature du contrat (Suite page 13) 11 Carte scolaire Pas de Calais LYC. L. CARNOT LYC. LAVOISIER LYC. L. BLARINGHEM LYC. A. MALRAUX LYC. M. YOURCENAR LYC. MARIETTE LYC. L. DE VINCI LP M. DE ROBESPIERRE LYC. A. BEHAL LP J.C. CAZIN SEP LYC. L. CARNOT LP N. NIEMEN LP J. DURAND EREA A. DE ST EXUPERY natation vacant COL. J. BODEL COL. P. LANGEVIN ZEP COL. MICHELET COL. B. PASCAL COL. B. VIAN COL. DU BELLIMONT COL. DE L'ESPLANADE COL. PILATRE DE ROZIER Suppression de postes : LYC. ROBESPIERRE LYC. CARNOT LP J LE CARON LP A. BEHAL LP J. CURIE ZS LP B. LEDOUX COL. P. NERUDA COL. Y. GAGARINE ZEP ARRAS AUCHEL BETHUNE BETHUNE BEUVRY BOULOGNE SUR MER CALAIS LENS LENS BOULOGNE SUR MER BRUAY LA BUISSIERE CALAIS SAINT OMER BERCK 1 poste vacant 1 poste vacant 1 poste vacant 1 poste vacant 1 poste créé + 1 poste vacant PEP3 canoë kayak vacant 1 poste vacant 1 poste créé 1 poste vacant 1 poste vacant 1 poste vacant 1 poste vacant 1 poste vacant PEP3 handisport ARRAS BOULOGNE SUR MER LENS LONGUENESSE MARCK PERNES EN ARTOIS SAINT OMER WIMILLE 1 poste créé 1 poste créé 1 poste créé 1 poste créé 2 postes créés 1 poste créé 1 poste créé PEP3 voile vacant ARRAS BRUAY LA BUISSIÈRE ARRAS LENS OIGNIES WINGLES VITRY EN ARTOIS MONTIGNY EN GOHELLE ADRESSES DEPUTES MR BATAILLE Christian Secrétariat, Place Delsarte 59730 Solesmes MR BOCQUET Alain Mairie, Grand Place 59230 Saint-Amand-les-Eaux MR DAUBRESSE Marc Philippe Hôtel de Ville BP 19 59831 Lambersart cedex MR DECAGNY Jean Claude 59 Boulevard de l'Europe 59600 Maubeuge MR DECOCQ Christian LMCU, 1 Rue du Ballon BP 749 59034 Lille cedex MR DECOOL Jean Pierre 11 Place du Marché aux Fruits 59630 Bourbourg MR DEHOUX Marcel 2 Rue des Soigneuses BP 10 59212 Wignehies MR DELEBARRE Michel Hôtel de Ville BP 6537 59386 Dunkerque cedex 1 MR DELNATTE Patrick, 9 Place de la Victoire 59200 Tourcoing MR DELOBEL Jean Mairie, Place Charles de Gaulle 59270 Bailleul MR DEROSIER Bernard 51 Rue Gustave Delory 59047 Lille cedex MR DOLEZ Marc 57 Rue de Bellain 59500 Douai MR DURAND Yves Mairie 59160 Lomme MME GALLEZ Cécile Hôtel de Ville, 146 Rue Jean Jaurès 59880 Saint-Saulve MR HAGE Georges 52 Rue Deforest 59500 Douai MR HUYGHE Sébastien 234 Rue du Général de Gaulle 59139 Wattignies MR LAZARO Thierry 95 Rue du Général de Gaulle 59133 Phalempin MR LE GARREC Jean 4 Place de l'Europe 59760 Grande-Synthe MR ROMAN Bernard Hôtel de Ville 59033 Lille cedex MR ROY Patrick BP 320 59723 Denain cedex MR VANNESTE Christian 79 Rue du Brun Pain 59200 Tourcoing MR VERCAMER Francis Mairie, Rue du Général Leclerc 59510 Hem MR VIGNOBLE Gérard Hôtel de Ville 59290 Wasquehal MR VILLAIN François Xavier Hôtel de Ville, 2 Rue de Nice 59400 Cambrai MR BOIS Jean Claude BP 363 62335 Lens cedex MR CABIDDU Marcel Hôtel de Ville BP 65 62410 Wingles MR COCQUEMPOT Gilles 158 Rue du Gauspette 62910 Eperlecques MR DEFONTAINE Jean Pierre 10 Rue René Édouard 62128 Henin-sur-Cojeul MR DEPREZ Léonce Mairie 62520 Le Touquet MR FACON Albert Cabinet parlementaire, Place Jean Tailliez 62710 Courrières MR FLAJOLET André Casier de la Poste, Palais Bourbon 75355 Paris 07 SP MME GENISSON Catherine 30 Rue Meaulens 62000 Arras MR JANQUIN Serge Hôtel de Ville, Place Henri Cadot 62700 Bruay-la-Buissière MR KUCHEIDA Jean Pierre Les Grands Bureaux, Centre administratif 62800 Liévin MR LANG Jack, 74 Rue du Chemin Vert 62200 Boulogne-sur-Mer MR LEFAIT Michel Hôtel de Ville, Place Roger Salengro 62510 Arques MR LENGAGNE Guy Mairie 62200 Boulogne-sur-Mer MR LEROY Jean Claude 2 Place Jean Jaurès BP 45 62380 Lumbres 12 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] UTILISEZ LES ADRESSES DES SENATEURS ET DEPUTES AFIN DE LES INTERPELLER SUR LES PROCHAINS DEBATS POLITIQUES CONCERNANT LA DECENTRALISATION LES RETRAITES OU ENCORE LA SECUTITE SOCIALE !! [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] (Suite de la page 11) (vous avez dit risque ?) et proprement hallucinantes. Elles donneraient à beaucoup d’entre nous l’envie d’être limogé sur le champ. Que dire de ces ministres qui nous exhortent à l’effort partagé et s’ « auto-octroient » une augmentation de salaire de 70 % quelques jours après leur prise de fonction, oubliant déjà que leur grand chef vient d’être le lauréat d’un concours de circonstances (qui oblige par ailleurs la justice de notre pays à patienter pour l’entendre à propos de plusieurs affaires qui ne deviendront pas de sitôt des affaires d’état), vous avez dit égalité ? Les parlementaires ont des régimes spéciaux de retraite exceptionnels (1500 euros mensuels pour un unique mandat de sénateur , indemnités cumulables avec d’autres fonctions et disponibles bien avant 60 ans (vous avez dit équité ?). N’oublions pas dans les rouages bien huilés d’un système qui a largement fait ses preuves pour imposer l’idéologie néo-libérale comme nouvelle pensée unique, ces éditorialistes parisiens des grands quotidiens nationaux, ni les « journalistes caviar » de la télévision privée qui tutoient les nouveaux maîtres du pouvoir et sont largement rétribués pour leur travail de modelage de l’opinion (observez leur analyse du conflit actuel). Ce sont les véritables privilégiés de notre système, ils se sont lancés dans une entreprise sans précédent qui va accroître de façon irréversible les inégalités, généraliser l’insécurité afin d’instrumentaliser davantage encore les salariés, les asservir à l’économie de marché. Dans un tel contexte, les services publics sont le dernier bastion à conquérir, celui où les droits (et non les « avantages ») du salarié sont encore respectés (liberté d’opinion, droit de grève, sécurité de l’emploi, droit à la retraite), le mauvais exemple à ne pas suivre pour le MEDEF véritable marionnettiste des « réformes raffarinées ». On a « oublié » de nous informer que le chômage que l’on continue à nous présenter comme conjoncturel est devenu structurel lorsque dans les années 80 (et sans que nous ayons été consultés), la libéralisation du mouvement des capitaux a déplacé le pouvoir économique vers la sphère financière. Au temps du capitalisme des entrepreneurs, salaires, profits, investissements et emplois évoluaient ensemble, convergeaient, le gain de l’un conditionnant l’autre. A présent le capitalisme est « actionnarial » le dividende ne se nourrit pas conjointement aux autres revenus mais des ponctions qu’il opère sur eux. Il s’agit d’un véritable racket des richesses produites par le travail. (Où est passé l’argent ?). René Passet, professeur d’économie à la Sorbonne parlera à ce propos du « discours du trop ». Pour ce nouveau capitalisme, il y a toujours « trop de masse salariale » (voilà pourquoi des entreprises qui réalisent des profits colossaux se mettent à licencier avec pour effet immédiat des actions qui grimpent !) « trop d’état », « trop d’impôts », « trop de protection sociale », etc… Nous payons et paierons de plus en plus les frais de cette dérive. L’exclusion, la réforme des retraites, la baisse de la protection sociale (qui nous attend à l’automne), la marchandisation de l’enseignement vont réduire le pouvoir d’achat d’un nombre de plus en plus élevé de Français. Non content de laminer les valeurs de notre république et d’attaquer notre ciment social, cette orientation constitue une hérésie économique pour l’immense majorité d’entre nous. de contracter des prêts bancaires. Est-il concevable d’accepter plus longtemps qu’un pays riche comme la France laisse des personnes mourir dans la rue, se contente de maintenir un pourcentage élevé de sa population au seuil de pauvreté pour acheter la paix sociale sans jamais envisager une nouvelle répartition des richesses qui puisse rendre à chacun sa dignité, un emploi, et faire barrage à une exclusion qui sera de plus en plus héréditaire ? Nous sommes absolument tous concernés : chômeurs, étudiants, salariés, Rmistes, commerçants, artisans, dirigeants de PME cessons de nous diviser et constituons ce front commun que nos gouvernants cherchent à tout prix à éviter. Le malheur des uns fait le malheur des nôtres. Le malaise enseignant dépasse sa salle de classe, il va bien au delà des murs de son école et c’est pour cela qu’il dure. Seule une mobilisation générale peut nous permettre de faire vaciller la détermination suspecte d’un pouvoir à l’arrogance inédite. L’économie doit à nouveau être au service des hommes et pas l’inverse. Si les enseignants ne sont pas entendus, si les signaux d’alarmes ne sont pas perçus, si les divisions savamment orchestrées persistent, la pensée unique emportera ce que la France avait de plus moderne, de plus civilisé vers cette mondialisation qui n’est que régressions sociales, dénis de démocratie et inhumanités. Il ne nous restera plus qu’à reprendre le chemin de nos classes, la tête basse et qu’à espérer lire dans nos quotidiens, entendre à la télévision « le conflit de l’éducation nationale s’est achevé après 10 semaines de grève selon les syndicats, 1 semaine selon la police ». Nous nous consolerons en nous disant que nous avons fait notre devoir de désobéissance en allant aussi loin que nous l’ont dictées notre conscience et nos convictions. Qu’il va être difficile pour toi collègue non-gréviste de nous regarder en face, toi qui savais que le véritable « intérêt des élèves » c’était dans la rue qu’il se défendait. Et toi « petit chef » d’établissement qui a laissé passer une chance inespérée de faire montre de ton courage et de nous fédérer sous ton autorité dans une noble défense de notre école publique, laïque et gratuite pour te courber tel un poltron en songeant à ta « carrière » dans l’espoir d’un os à ronger ou d’une reconnaissance éphémère de ta hiérarchie. Et vous, inspecteurs généraux, sont-ce ces primes annuelles aussi consistantes qu’inattendues qui viennent d’être annoncées au journal officiel qui vous musèlent ? Et pour finir, toi « recteur des recteurs », que vaudront tes gesticulations échevelées et tes bouquins projectiles face à la responsabilité que tu vas porter devant les enfants de notre nation. Si au moins j’étais professeur de français, j’aurais pu me venger en apprenant à mes élèves que « recteur des recteurs » a la même racine latine que « rectum des rectums » : « orifice naturel par lequel le service public d’éducation est évacué après avoir été digéré et transformé en déchets ». Pierre Roldos Prof EPS, La Réunion. Le malheur des uns fait le malheur des nôtres. Les artisans, les commerçants, les PME ont besoin d’un nombre de consommateurs potentiels le plus large possible. Seule la sécurité génère la confiance, l’envie de réaliser des projets, de s’équiper, de consommer, de s’adonner à des loisirs, 13 S.N.E.P SOIREE RECREATIVE Jeudi 26 juin BRASSERIE A VAPEUR A partir de 19 heures: visite de la dernière Brasserie à Vapeur au monde MENU: LES GOÛTS DE LA BIERE SAUMON A LA BIERE POTTJESVLEES ( lapin, bœuf, poulet, porc) A LA BIERE FROMAGES A LA BIERE ACCOMPAGNEMENT : PAIN A LA BIERE, VINAIGRE et MOUTARDE A LA BIERE ET…… LA BIERE ARTISANNALE DE JEAN LOUIS. L’inscription préliminaire est euros par personne. incontournable pour garantir les meilleures conditions d’accueil. Le coût est de 20 Confirmation avant le 24 juin dernier délai Chez Agostino Populin par téléphone ( 003269773769) ou fax ( 003269773718) ou E.mail : [email protected] Ne pas oublier : NOM, PRENOM, NOMBRE ACCOMPAGNATEURS ITINERAIRE : DE LILLE SUIVRE AUTOROUTE BRUXELLES Au niveau de TOURNAI bifurcation d’autoroutes (vers la droite Mons, vers la gauche Bruxelles). PREFEREZ BRUXELLES (A 29) et roulez une dizaine de kilomètres jusqu’à la sortie Frasnes. Empruntez cette sortie, direction Leuze à droite. Au niveau de cette ville de Leuze, prendre immédiatement à droite direction Tournai. Pipaix se trouve juste à trois kilomètres de Leuze. Prendre vers Pipaix à gauche de la grande route avant que celle-ci n’enjambe la voie ferrée. La Brasserie à Vapeur se situe juste avant la « Grand » Place. BRASSERIE A VAPEUR 1 RUE DU MARECHAL PIPAIX BELGIQUE TEL : 00 32 69 662047 14