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Informations importantes concernant le workflow
de post-production chez C-SIDE
Afin de réaliser au mieux tout travail de post-production que vous souhaiteriez nous confier
(étalonnage, titrage, compression, authoring, sous titrage, sorties sur bande, DVD ou DCP), nous vous
invitons à consulter ce document. Il est en effet important que les éléments que vous nous livrez
respectent les normes techniques qui y sont détaillées.
Nous vérifions par pointage les fichiers qui nous sont livrés (il est impossible de
vérifier la totalité des éléments). Il faut savoir que certains problèmes de qualité, pouvant être
liés à des erreurs d’exportation depuis votre montage, des mauvais réglages dans votre logiciel de
montage, à des pertes liées à des multiples décompressions / re-compressions etc, peuvent rester
invisibles au cours de la vérification et de l’utilisation des fichiers. Ces défauts cachés (souvent liés à
la problématique d’une image vidéo entrelacée) sont susceptibles de ressurgir par la suite,
notamment lors de la compression, des exports, des sorties sur bande, ou même seulement au
moment de la diffusion. Nous souhaitons donc attirer votre attention sur le fait que nous ne saurions
être tenus responsables de ces problèmes de défauts cachés pouvant survenir à partir des fichiers
que vous nous livrez.
Afin de garantir la meilleure qualité possible, l’idéal pour nous est de pouvoir
travailler à partir de vos éléments « de base», par exemple les cassettes originales du
tournage ou les fichiers natifs de votre caméra. En effet, nous numérisons les cassettes en
utilisant le meilleur transfert possible (SDI ou HD-SDI), puis nous travaillons dans un environnement
« protégé », en évitant les générations et en utilisant des instruments de mesure. Cependant, une
erreur de manipulation au moment de la prise de vues, telle que la non maîtrise de la vitesse de
l’obturateur ou du réglage du gain, peut aboutir à une granulation, un scintillement (flicker) ou une
pixellisation très marquée de l’image. Là encore, ces défauts ne sont malheureusement pas
forcément visibles tout de suite, mais peuvent surgir seulement lors de la projection vidéo de votre
film à partir d’un DVD. Même si ce type de cas reste rare, il faut savoir que ce problème est
irrécupérable la plupart du temps – ou alors en faisant des compromis pouvant altérer la qualité sur
les parties qui sont bonnes.
Bien entendu, nous vous donnons l’assurance de faire le maximum pour optimiser la qualité finale de
votre projet et vous livrer ainsi les masters les plus propres possible. A cet effet, nous vous
conseillons de confier tous les travaux de postproduction à des spécialistes, afin de réduire le
nombre de problèmes et de « bugs » pouvant survenir au moment de la postproduction. Il arrive en
effet trop souvent que les économies d’argent que l’on pense faire en « bricolant » soi-même
entraînent en fait un supplément de travail (quelques fois plus du double) et donc une augmentation
certaine des coûts et du temps de travail.
A ce propos, les devis que nous établissons partent du principe que nous allons travailler avec des
fichiers qui correspondent aux standards décrits ci-après – tout fichier ou élément non conforme a
de fortes chances d’augmenter le temps de travail et donc risque d’avoir des incidences sur la
facture finale.
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Il vous appartient donc de vous assurer sur la totalité de la durée de votre film de la
validité de la compression / sortie sur bande / disque ; nous avons des outils qui permettent
de vérifier les niveaux vidéo, mais il n’est pas certain que nous puissions repérer un drop ou une perte
d’information. En effet, nous opérons par pointage, en vérifiant les endroits « à risques » ; mais il
nous est impossible (sans devoir augmenter massivement les prix) de suivre toutes les sorties sur
bande et exports individuellement et de vérifier à l’image près.
Si le défaut survenu lors d’une étape dans notre chaîne est découvert au cours du travail effectué,
nous refaisons le travail sans autres ; en revanche, si des copies ont été tirées du master livré et / ou
plus de 3 mois sont passés, nous ne prendrons pas en charge les frais liés à une éventuelle reprise
des travaux.
Ce document a pour but de clarifier mieux le workflow de la postproduction, de donner des bases
communes à la gestion correcte des normes et des données échangées. La plupart du temps, les
opérations se font sans soucis et sans perte de qualité ; mais l’efficacité et un climat de travail serein
sont tributaires d’une organisation méticuleuse – c’est tout le but du présent papier que nous
invitons donc à consulter attentivement et à conserver.
MISE À JOUR CONCERNANT LE WORKFLOW POUR DES PROJETS HD
Aujourd’hui, la plupart des projets sont tournés en HD (1920x1080 ou 1280x720), rarement en 2K –
mais ce qui impressionne au niveau qualité à la sortie de la caméra ou de la postproduction déçoit
lorsque l’on regarde le même film en SD (DVD ou depuis une cassette) ou sur internet. En effet, des
problèmes liés à la downconversion peuvent sacrément altérer la qualité des sorties en SD :
• l’entrelacé dans les format 1920x1080 i 50 peut provoquer des scintillements très marqués,
des erreurs de compressions, un sensation de « dureté » de l’image très désagréable. Nous
recommandons avec insistance de NE PAS UTILISER LE FORMAT ENTRELACE – il y a
trop de désagréments et de problèmes liés à ce format ;
• les réglages caméra : il est conseillé de régler la caméra de manière manuelle pour tous
les réglages habituels (gain, diaphragme, vitesse d’obturation, etc.) et de baisser la netteté
électronique, de choisir un gamma « doux », voir de désaturer la chroma. Plus votre image est
molle et non contrastée, plus elle passera sans encombres à travers toutes les étapes
(étalonnage, conversions multiples, etc.) ;
• la taille des sous titres et titres : en HD, ce qui semble correct sur l’écran de projection
peut provoquer un scintillement, une perte de détail ou devenir simplement illisible en SD. Il
faut donc absolument suivre les indications données en page 6 de ce document ; idéalement,
il faudrait faire des versions SD séparées et spécifiques pour le titrage et le sous titrage, pour
optimiser la taille et la qualité pour ce format là. Mais cela double le temps de travail et
implique une rigueur extrême dans la gestion de projet – une simple correction
orthographique dans un déroulant de la fin peut prendre ainsi facilement une demi journée de
travail supplémentaire…
• La forte compression de certains codecs HD : dans le but de faire tenir toute la
résolution HD sur des supports mémoires restreints, certains codecs compressent fortement
l’image (sampling en 4 :2 :0, compression de type inter image etc). Cela ne se voit pas
forcément sur les images « brut de capteur », mais à la fin de la chaîne de postproduction,
selon le travail effectué (changement de contraste ou de couleur, recadrage, effets
temporels, etc.), il peut y avoir des artefacts plus ou moins visibles sur les sorties
compressées finales (DVD, compression pour le web etc).
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WORKFLOW GLOBAL DANS NOTRE CHAÎNE DE POSTPRODUCTION
Préparation du montage (Final Cut) pour démarrer la postproduction:
1. Faire un projet Final Cut spécifique avec la séquence de montage finale (sans les
rushes et autres séquences de travail). Cette séquence doit être la VI (version internationale,
sans synthés ni sous titres) ; toute version supplémentaire (générique spécifique, sous titres,
synthés spécifiques) est à constituer via une séquence indépendante.
2. Le film commence à la première image du film (pas d’amorce, de bip ou de mire au préalable
sont nécessaires). Première image du film => 01 :00 :00 :00 réglage de séquence.
3. Nommer la séquence principale NomDuFilm_VI ; les séquences supplémentaires de la
manière suivante : NomDuFilm_VOFR etc
4. Cette séquence VI devrait idéalement être constituée de la manière suivante :
- V1 tous les fichiers vidéos « nature » (enlever tous les effets de correction de couleur)
- V2 tous les autres fichiers et éléments vidéos tels que : images fixe, ralenti,
effet spécial, recadrage, inversion, chroma / luma key, masque, animation, etc.
5. Alternativement au point 1, faire un « gestionnaire de données » : depuis le montage final,
copier les données référencées (avec des poignées de 3 secondes) sur un autre disque en
créant un nouveau fichier Final Cut.
6. Vérifier avant de venir que vous avez bien toutes les données (rushes, fichiers graphiques,
audio, etc.) sur le disque dur : lancez le projet Final Cut sur un autre ordinateur que votre
ordinateur de montage et vérifiez que tous les éléments sont bien présent sur votre disque.
Nous copions votre projet de montage (fichier Final Cut), vos rushes et tous les éléments utilisés de
votre film sur nos disques ; vous pouvez donc repartir avec votre matériel (que vous garderez
précieusement, comme backup up, tout au long de la période de postproduction).
Cette étape de travail comporte un certain nombre de dangers, il faut faire attention à :
- la nomenclature des clips : si les noms différent entre les clips présents dans Final Cut
et dans le Finder (par exemple après avoir renommé les plans capturés dans Final Cut), les
opération de « relink » peuvent poser problème. Toujours garder les mêmes noms de
fichiers entre Final Cut et le Finder (il y a une opération dans le menu de Final Cut qui
permet de renommer les plans du Finder d’après les noms présents dans Final Cut) ;
- la longueur des noms : si les noms des clips sont trop longs, il peut y avoir des bugs qui
surviennent lors des opérations de gestionnaire de données ;
- les caractères particuliers : peuvent provoquer des bugs tout au long de la chaine ;
n’employer que des caractères sans accents, pas de signes de type /*+°< dans le nom des
plans !
Matériel livré à la fin du travail de postproduction:
A la fin du travail de postproduction, nous vous livrons les éléments suivants :
- fichiers quicktime Master VI et les autres versions spécifiques dans le format final (HD ou
SD) ;
- dans le cas d’un master en HD, les downconverts SD des diverses versions ;
- compression mpeg2 pour DVD ;
- tous les fichiers Final Cut, color, génériques, sous titres, etc. qui ont été créés chez nous ;
- sur demande, nous faisons également des compressions pour le web, la diffusion cinéma (via
des disques durs multimédia ou du DCP) ou pour les appareils mobiles (téléphones, etc.).
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FICHIERS VIDEO:
Fichiers QuickTime uniquement, aux formats suivants (d’autres formats sont possible, mais
seulement sur demande explicite et en prenant en considération ce qui est développé sur les pages 1
et 2 du présent fascicule) :
- DV / DVCAM – le format le plus commun en SD, mais pas optimal pour la garantie de qualité
du restant de la chaîne ;
- SD PAL non compressé (8 ou 10 bit) – l’idéal pour du SD PAL ;
- La famille ProRes – seulement à partir du FCP 6, le meilleur compromis qualité / poids
surtout pour les formats en HD. Le ProRes n'étant pas un format de tournage (à moins
d’utiliser un enregistreur portable), l'idéal est de faire la conversion au moment de la capture,
soit parce que vous utilisez un format de tournage qui n'existe pas ou n'est pas compatible
avec votre logiciel de montage (par exemple : Hdcam, HdcamSR, certains codecs AVCHD), ou
qui n'est pas bien adapté à la postproduction (tous les formats long GOP : mpeg-2 et 4, AVC,
etc. ; par exemple : HDV, XDcam, XDcamHD, XdcamEX).
Dans les grandes lignes, il y a deux types de fichiers vidéo (qui correspondent à deux moments bien
distincts dans la chaîne de travail) :
- les rushes (en « natif » - au codec de tournage ou en « transcodé » - par exemple en ProRes)
- les fichiers exportés (le film terminé, les exports provisoires). Conseil : il est fortement
recommandé d’exporter via la commande exporter le film (et non via la conversion
QuickTime). Ceci pour éviter un transcodage avec des mauvais réglages à la sortie de Final
Cut – l’idéal (au niveau qualité et workflow) étant de faire les conversions (up/down/cross
etc) avec un outil dédié, comme Compressor ou Episode Pro.
Veuillez noter également les informations suivantes, très importantes :
-
-
Time Code de la séquence et du fichier à 01 :00 :00 :00
Première image = première image du film = 50 images après le bip. Ou dit autrement : le
fichier QuickTime ne doit pas avoir d’amorce ni de bip. Il doit également se terminer
proprement sur du noir. Il est possible de mettre un bip de fin, 2 secondes à la fin du film (à ne
pas faire pour le DCP)
Niveaux vidéo corrects (noir à 0, blanc à 100 ; pas de superwhite pour un PAD)
Le nom du fichier ne doit pas contenir d’espace, de caractères particuliers, de points ;
exemple : NomDuFilm_Version_Format (en abrégeant un maximum !)
Les points potentiellement problématiques sont : l’entrelacement (une plaie pour la
postproduction !) ; l’ordre des trames (priorité de trame) ; l’espace de couleur (YUV, et non
RGB) ; le codec utilisé (peut être destructif lors des calculs / exports) ; le format vidéo (PAL
4/3 - 16/9 avec ou sans « letterboxage ») ; le format de pixels (rectangulaire, carré,
anamorphosé) ; etc.
A noter que si nous recevons des fichiers mis à jour en cours de travail, ça peut engendrer des frais
supplémentaires (une partie du travail à refaire, manipulations supplémentaires).
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CASSETTES VIDEO :
Nous acceptons des formats suivants, toujours en PAL (magnétoscopes à disposition) :
- DV / DVCAM (en Pal ou Ntsc)
- HDV (1080i Sony) ; pas de HDV JVC à 720p ni de Canon 1080p25*
- BetaSP
- BetaD
* note : voir les conseils concerant le ProRes ci-dessus. Le HDV étant un codec utilisant une
compression long GOP, la conformation/recapture à partir de cassette HDV est très problématique, il
est donc préférable de transcoder tous les fichiers en ProRes au moment de la capture.
Les flux vidéos venant d’autres supports (DVD ; cartes mémoire ; disques durs dans la caméra)
peuvent être transférés directement depuis un lecteur spécifique ou depuis votre caméra. Il faut
prendre en considération que les logiciels de montage ne lisent pas correctement tous les nouveaux
formats qui sortent sur le marché (surtout les formats grand public), il n’y a donc pas de garantie que
les transferts se déroulent sans embûches.
Sur demande, nous pouvons transférer les formats suivants, toujours en PAL (magnétoscopes loués à
l’extérieur) :
- DVCPRO / DVCPRO HD
- BetaSX / IMIX
- XDCAM / XDCAM HD
- HDCAM / HDCAM SR
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FICHIERS GRAPHIQUES ET ANIMATIONS :
En vue d’une intégration dans un logiciel de montage ou d’authoring, nous acceptons les formats
suivants, s’ils ont été générés d’une manière compatible vidéo (détails, voir plus bas) :
- PSD
- TIFF
- TGA
- PNG
- JPEG, seulement avec une compression supérieure à 8
Concernant la conformité aux standards vidéos utilisés (CCIR 601 et REC 709), veillez à respecter les
règles suivantes :
- PAL : toujours en 720x576 pixels (rapport pixels rectangulaires à 1 :1,07 pour le 4/3
numérique ; à 1 :1,42 pour le 16/9 anamorphosé)
- HD1 : 720p à 1280x720 / HD2 : 1080i à 1920x1080
- Toujours à 72dpi !
- Les images avec plus de 2000 pixels horizontaux sont difficilement supportées par FCP et
provoquent des ralentissements ainsi que des erreurs de rendu. À moins d’avoir besoin
d’effectuer un mouvement d’animation sur l’image, enregistrer l’image à la taille définie par
votre séquence. Final Cut supporte de résolutions de maximum 4000 pixels de large.
- Attention à la MARGE DE SECURITE : prévoyez un espace dans lequel aucun titre ou élément
important ne devra être placé (entre 10 et 20% de l’image totale !). A droite et à gauche de
l’image, prévoyez une marge minimale de 70 pixels (ou 2,54cm) / en haut et en bas : 55 pixels
(ou 2cm) pour un rapport d’image PAL 720x576 pixels.
- Gamma Mac à 1.8 ; le gamma PC et vidéo est à 2.2. Nouveau : depuis 10.6 (Snow Leopard),
les gammas sont les mêmes entre MAC et PC à 2.2
- ESPACE DE COULEUR : toujours en RGB (8 ou 16 bit); idéalement utiliser la palette de
couleurs WEB. L’espace de couleur CMJN n’est pas supporté par FCP.
- POLICE : en SD la taille minimum 20 points ; idéalement entre 22 et 36 points. Assurez-vous
que l’épaisseur des lignes horizontales que vous créez est supérieure ou égale à trois pixels
pour éviter que les lignes ne scintillent sur les écrans de télévision. Pour les mêmes raisons,
évitez d’utiliser des polices de caractère aux lignes trop fines (pas moins de 4 pixels). Il est
conseillé d’utiliser des polices sans shérif (exemple Arial, Helvetica, etc. ; éviter Times, etc.).
- Evitez les forts contrastes avec des lignes / structures graphiques (cela va vibrer) ; évitez des
dégradés de couleur (risque de créer des paliers de couleur marqués) ou les couleurs trop
saturées ; évitez le rouge particulièrement…
- Toujours bon à prendre (améliore l’impression de qualité) : ombre floue derrière les textes
(détourage des caractères) ; gras ; luminance inférieure à 90 (blancs un peu « cassés ») ;
Concernant la création de titres, de déroulants ou de menus pour le DVD, nous vous conseillons de
travailler « seulement » dans un logiciel du type de Photoshop ; l’utilisation de InDesign et
d’Illustrator peur poser plus de problèmes que résoudre des questions de maîtrise des détails
typographiques et autres. Remarque : dès la CS4, des presets vidéo existent dans Illustrator.
Au sujet de la création d’animation dans Motion ou After Effects :
- faire les calculs dans le mode 32bit flottant ;
- idéalement exporter la composition en non compressé ou avec un codec non destructif
(animation – avantage de garder la couche alpha, ProRes 4444, etc.) ;
NE PAS TRAVAILLER AVEC LES PLUG-INS DE BORIS, BEAUCOUP DE BUGS !
N’oubliez pas nous fournir les polices si vous travaillez avec des polices particulières…
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SOUS TITRAGE :
Il faut suivre les étapes suivantes en vue d’aboutir à un résultat propre et d’optimiser la chaîne de
travail:
- Retranscription des dialogues et textes du film sur un fichier texte (pas de didascalies);
- Spotting de la V.O. (nous utilisons les logiciels Subtitler de Belle nuit, www.belle-nuit.com; et
Annotation Edit de ZeitAnker, www.zeitanker.com);
- Traduction / Adaptation (une fois synchronisée et mise en forme avec les informations de
timecode, la V.O. est transmise au traducteur de chaque langue cible);
- Corrections finales (de traduction, de placement) ;
- Intégration dans le montage étalonné, avant la création des masters V.O.S.T.;
- Intégration sur le DVD (flux de sous titres standard DVD).
- Intégration du flux de sous-titres au DCP.
Remarques :
- L’idéal est de suivre toute la chaîne par des spécialistes et/ou de livrer un fichier .stp (ou
compatible) avec un timecode identique au master du film.
- Les fichiers .stp finaux sont remis à la production et doivent être conservés (pour d’éventuels
usages futurs)
- Il existe diverses possibilités pour récupérer des fichiers des sous-titres à partir d’une
timeline FinalCut, à voir selon les plugins utilisés.
- Vous pouvez nous contacter pour toute requête particulière (titrageATc-sideprod.ch)
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SON :
Nous proposons du mixage son et des enregistrements de voix off pour de petites productions. Dans
le cadre de l'encodage de fichier DCP (master numérique pour le cinéma) il est encore nécessaire
actuellement de faire un pull down audio de 25 fps à 24 fps. Cette opération délicate devrait être
réalisé par le mixeur à partir du mixage original en faisant un découpage par « stems ». Si cela n'est
pas possible nous pouvons proposer un pull down audio à partir du mixage final en stéréo ou 5.1. Le
client est averti que ce n'est pas la meilleure solution et que la dégradation du son qui en résulte peut
être importante.
Hormis les mandats audio qui nous sont confiés, pour le reste de nos travaux de post-production
nous n'apportons aucune modification au son et sommes complètement dépendant de la qualité des
bandes son qui nous sont remises. Sauf demande spécifique, les bandes sonores ne sont pas
testées. Elles sont intégrées directement dans les projets que nous traitons.
Dans le monde numérique d’aujourd’hui, il n’est plus nécessaire de produire des mixes avec 1000Hz
et bip ; il suffit de commencer le mix à la première image du film et la synchro se fait de manière
simple et transparente en calant le mix sous le montage image (qui commence à la première image
du film, voir ci dessus !).
La mire audio + le bip sont nécessaires pour les sorties pellicule et cassette vidéo – mais pour ces
sorties spécifiques (qui deviennent l’exception et non la règle), nous produisons la mire et la bip à
l’export / sortie sur bande. Pour toutes les autres sorties (DCP, compression web, media player, DVD
etc) il ne FAUT PAS METTRE DE BIP NI DE MIRE.
Les seules opérations que nous faisons « subir » au son :
- Importation dans une séquence vidéo afin de synchroniser le son avec la vidéo en vue d’une
sortie sur bande ;
- Compression en AC3 du son préalablement synchronisé avec la vidéo (ou du moins,
présentant les mêmes caractéristiques – entrée, sortie, durée – que le fichier vidéo) en vue
de proposer un DVD avec un format surround.
Faire attention aux choses suivantes :
- Le niveau sonore ne doit pas saturer (toucher ou dépasser le 0dB digital) mais ne doit pas être
trop faible également ;
- La dynamique doit être adaptée au type de diffusion (TV, Home Cinéma, Cinéma)
- Le format idéal étant un fichier aiff stéréo en 48kHz / 16 ou 24 bit sans compression (PCM
linéaire) ; le format wave (plutôt PC) est supporté mais peut provoquer des désynchros et
d’autres problèmes de lecture (bogue avec le wav en PAL).
- Nommer le fichier de la manière suivante, en évitant les points : NomDuFilm_Typemix (en
abrégeant un maximum !) – SVP pas de .L ou .R !
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