Dimanche 17 avril 2016

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Dimanche 17 avril 2016
Dimanche 17 avril 2016
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L’adresse : Villa N°69 ;
Lot said Benhaddadi.
Cheraga Alger.
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SOMMAIRE
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A la une .................................................................................................................................................................. 3
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Le FCE pour un «partenariat positif» avec le Forum de Davos (AP) ......................... 3
Forum économique mondial sur l’Afrique : L’Algérie prendra part au rendez-vous
(El Moudjahid) ............................................................................................................ 3
24.000 PROJETS D'INVESTISSEMENTS CRÉÉS DEPUIS 2014 : "Ils ont généré
300.000 emplois" (L’Expression) ............................................................................... 5
Sonatrach et Sonelgaz examinent la possibilité de mobiliser des financements
préférentiels à l'international (APS) ............................................................................ 5
Benkhalfa discute du financement de l’investissement avec le vice-président de la
BEI (APS) ................................................................................................................... 7
Transition énergétique : Réalité ou gageure ? (Algérie Eco) ...................................... 7
Réunion OPEP et non-OPEP aujourd’hui à Doha : Difficile consensus (El
Moudjahid) .................................................................................................................. 8
FMI : «Les revenus de l’Algérie devraient se redressés dès 2017» (Horizons) ....... 10
Sellal appelle à gagner la bataille de l'agriculture (APS) .......................................... 11
TIC, projet de fusion de microentreprises : Une formule pour étendre ses parts de
marché (Horizons) .................................................................................................... 12
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 14
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Soufi Mohamed Hakim. PDG de Macir Vie : «Assurance groupe : de nouvelles
garanties à l’étranger» (El Watan) ............................................................................ 14
FAO : Les cours mondiaux des produits alimentaires en légère hausse (APS) ........ 16
Coopération ......................................................................................................................................................... 18
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Algérie-Emirats : Les opportunités d'investissements au menu du forum d'affaires
d'Abu Dhabi (APS) ................................................................................................... 18
Marché algérien : Les opérateurs économiques belges marquent leur intérêt (EL
Moudjahid) ................................................................................................................ 20
Veille ..................................................................................................................................................................... 21
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L'UGTA et le FCE dénoncent une campagne "malveillante" à l'encontre de l'Algérie
(APS)......................................................................................................................... 21
APRÈS LES ARTICLES CRITIQUES DE LA PRESSE FRANÇAISE CONTRE
L'ALGÉRIE : L'Ugta et le FCE contre-attaquent (L’Expression) ............................ 23
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A la une
Le FCE pour un «partenariat positif» avec le Forum de Davos (AP)
Le président du Forum des chefs d’entreprises, Ali Haddad, a reçu, mercredi
soir, Miroslav Dusek, chef de la région MENA et membre du Conseil exécutif
du Forum économique mondial (FEM), plus connu sous le nom de Forum de
Davos. Les discussions ont tourné autour de l’économie, du développement
des affaires et des opportunités à saisir de part et d’autre afin de
«développer ce qui doit l’être». Pour le représentant du Forum économique
mondial qui s’est réuni pendant deux heures avec Haddad, il s’agissait de
découvrir le FCE pour, ensuite, évoquer le futur de l’Algérie et l’avenir du
secteur privé algérien. «Nous avons abordé plusieurs sujets, dont la
question de l’apport du FEM. Nous sommes prêts à intervenir à travers notre
riche expérience, car nous nous intéressons à ce secteur aussi bien à Davos
que dans d’autres forums en Afrique et au Moyen-Orient», a affirmé
Miroslav Dusek. Concernant le climat des affaires en Algérie, l’hôte du FCE
a souligné qu’il avait noté des avancées après les dernières réformes du
gouvernement. «Le climat ne peut être que positif», a-t-il indiqué. «Nous
avons discuté essentiellement d’économie. Nous sommes connus avec le
Forum de Davos, mais nous avons aussi un forum qui se tiendra au mois
de mai à Kigali (Rwanda) sur l’avenir de l’Afrique et nous souhaiterions voir
l’Algérie y prendre part», a-t-il ajouté, avant d’évoquer une «visite
stratégique». «La première en Algérie, mais pas la dernière», a affirmé
Miroslav Dusek. Ali Haddad a, pour sa part, rendu compte de la réunion qui
s’est déroulée à huis clos. «Nous avons parlé du développement des affaires
en Algérie. Nous avons besoin de ce genre d’organisation qui booste
l’entreprise privée. Mais nous avons également parlé des entreprises
publiques, car le Forum économique mondial est plus dans le partenariat
public-privé. Il faut savoir aussi que le Forum de Davos regroupe 1 000
grandes entreprises dans le monde. Pour en faire partie, nous devons avoir
un chiffre d’affaires de 3 milliards de dollars. Bien sûr, la dimension des
entreprises algériennes est encore loin de ces chiffres astronomiques. Ce
n’est pas facile de regrouper cette somme, mais le FCE fera l’exception en
Algérie», a souligné le président de l’organisation patronale algérienne. «Le
Forum économique mondial est là pour nous aider, orienter et développer
cette jeune économie, avec le FCE bien entendu», a-t-il précisé, en
affirmant que le représentant du FEM reviendra en Algérie pour «faire un
bilan». Ali Haddad a, enfin, confirmé la participation, pour la première fois,
de l’Algérie au forum de Kigali qui se tiendra du 11 au 13 mai prochain.
Forum économique mondial sur l’Afrique : L’Algérie prendra part
au rendez-vous (El Moudjahid)
3
Ali Haddad : « Le FCE a réalisé un chiffre d’affaires de 30 milliards de
dollars»
Le président du Forum des chefs d’entreprises, M. Ali Haddad, a annoncé
qu’une importante délégation d’hommes d’affaires algériens va prendre
part au Forum économique mondial sur l’Afrique, à Kigali (Rwanda), du 11
au 13 mai. S’exprimant en marge d’une réunion organisée à Alger, la soirée
de mercredi, avec les représentants du Word Economic Forum, il a souligné
que «l’Algérie participera pour la première fois à cet événement qui nous
permettra notamment de nouer des contacts de partenariat avec de
grandes
entreprises».
Organisé sous le thème «Connecter les ressources de l’Afrique à travers la
transformation numérique», le Forum réunira les dirigeants régionaux et
mondiaux pour évaluer les catalyseurs de l’économie numérique qui
peuvent conduire la transformation structurelle et convenir d’une action
stratégique pour fournir une prospérité partagée à travers le continent. Ali
Haddad a affiché, à cet effet, son souhait d’adhérer à cette importante
organisation mondiale qui regroupe, selon lui, plus de 1.000 grandes
entreprises au niveau mondial. Il a fait savoir que «l’adhésion à ce Forum
nécessite un chiffre d’affaire de trois milliards de dollars». Pour réaliser ce
chiffre d’affaire, a-t-il dit, «il faut déployer beaucoup d’efforts et de
travailler, durement». Selon lui, il y a toujours de l’espoir pour que nos
entreprises soient présentes dans de grandes organisations mondiales. À
une question relative au constat des cette organisation sur le climat des
affaires en Algérie, Ali Haddad a indiqué qu’elle ne peut pas
dresser actuellement un constat, «surtout du fait que c’est sa première
visite dans notre pays après une absence de plusieurs années», avant de
souligne la tenue d’une autre rencontre avec cette organisation mondiale
prochainement. «Celle-ci nous permettra de leur fournir en détails la
situation économique de notre pays afin de nous aider et orienter sur le
devenir de notre économie.» À une question concernant le chiffre d’affaire
du FCE, il a indiqué qu’«actuellement, nous avons réalisé un chiffre d’affaire
de 30 milliards de dollars. Donc le Forum peut adhérer à cette
organisation». De son côté, Miroslav Dusek, chef région MENA et membre
du conseil exécutif du Word Economic Forum, a également exprimé sa
pleine satisfaction quant à l’organisation de cette rencontre avec le FCE, en
indiquant que «celle-ci nous a permis de soulever plusieurs questions,
notamment celles liées au climat des affaires en Algérie et à la situation
économique mondiale», ajoutant : «Actuellement, nous sommes en train
d’étudier comment on peut arriver à consolider nos relations. Nous avons
constaté que le climat des affaires en Algérie a connu, ces dernières années,
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une amélioration constante, surtout après la mise en place des réformes
par le gouvernement.» Il a, dans ce sens, félicité «l’Algérie d’avoir déployé
beaucoup d’efforts pour le développement de son économie et surtout pour
importante place accordée à l’entreprise privé». Il a estimé enfin qu’à
l’occasion de ce forum mondial, il y aura un nombre important d’entreprises
algériennes privées qui prendront part au rendez-vous.
24.000 PROJETS D'INVESTISSEMENTS CRÉÉS DEPUIS 2014 : "Ils
ont généré 300.000 emplois" (L’Expression)
La visite du Premier ministre dans la wilaya de Constantine ne pouvait pas
échapper au renouveau industriel. Il y a inauguré un méga complexe
agroalimentaire
«Bifa».
Il a profité de l'occasion pour insister auprès des responsables de cette
entreprise privée algéro-turc de se pencher vers l'exportation, notamment
le marché africain. C'est dans ce sens qu'il les a invités à participer, eux et
toutes les entreprises algériennes capables d'exporter de participer au mois
de novembre prochain à un forum organisé par le FCE afin d'ouvrir aux
Algériens
les
portes
de
l'Afrique.
Dans le même registre, Abdelmalek Sellal a fait un petit bilan de la nouvelle
stratégie industrielle qui se fait en étroite collaboration avec le secteur
privé. «24.000 projets d'investissements ont été créés depuis 2014.Ils ont
généré plus de300.000 emplois. Ce qui représente 70% des emplois créés
dans le secteur privé depuis l'an 2000», a-t-il attesté fièrement.
Sonatrach et Sonelgaz examinent la possibilité de mobiliser des
financements préférentiels à l'international (APS)
Le ministre des Finances Abderahman Benkhalfa a déclaré samedi à
Washington que Sonatrach étudie la possibilité de mobiliser des
financements préférentiels à l'international pour mener ses projets
d'investissements en précisant qu'il ne s'agit pas d'un endettement.
"Sonatrach et Sonelgaz étudient la possibilité de mobiliser des financements
concessionnels et préférentiels à l'international", a déclaré M. Benkhelfa à
l'APS en marge de la réunion du FMI.
Ces deux groupes énergétiques ainsi que le groupe public national des
services portuaires chargé de la réalisation du nouveau port centre
examinent la possibilité d'utiliser éventuellement ce mode de financement.
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Il s'agit selon le ministre d'un financement spécial ciblant des projets menés
avec des partenaires étrangers et qui sont en mesure de générer leurs
propres liquidités une fois mis en exploitation.
L'entreprise mixte qui sera créée à cet effet prendra en charge le
remboursement de ce financement qui n'est pas comptabilisé dans
l'endettement global du pays.
"Nous sommes loin de l'endettement classique mais plutôt sur des
financements préférentiels, ciblés et adossés à des grands projets
rentables", a-t-il résumé.
"C'est la voie salutaire pour l'Algérie qui opte pour un nouveau mode de
croissance" en s'appuyant sur trois axes importants que sont l'efficience
budgétaire, la mobilisation des ressources locales via un recours au marché
financier et l'élargissement de l'assiette fiscale qui sera mené sans
augmenter les taux d'imposition.
Cette expérience saluée par le FMI comme un exemple en la matière a été
exposée par le ministre des Finances au cours d'une réunion du FMI à la
demande de la Directrice générale du fonds Mme Christine Lagarde.
"Nous voulons atteindre l'émergence d'ici à 2020", a-t-il avancé.
Par ailleurs, le ministre a indiqué que "l'Algérie est loin de la détresse
économique dans laquelle se trouvent beaucoup de pays impactés par la
crise".
Pour autant, il a estimé que "c'est toute l'économie réelle, y compris le
secteur des hydrocarbures, qui doit se mobiliser pour soutenir la
croissance".
Il a tenu à préciser que "le gouvernement était en train de desserrer les
contraintes financières sur l'investissement et d'agir sur plusieurs leviers
comme l'amélioration de la gouvernance des entreprises publiques et
l'encouragement des IDE pour accompagner la sphère de l'activité
économique".
Prié de commenter le dernier rapport du FMI, selon lequel, plusieurs pays
pétroliers commencent à enregistrer une baisse de liquidités du fait de la
diminution des dépôts liés au pétrole dans les banques, le ministre a
reconnu que "cette période mettait sous pression le niveau de liquidités
dans les banques", après une décennie de surliquidités engendrées par les
revenus pétroliers importants.
"Les ressources existent mais il faut les mobiliser", a ajouté le ministre qui
a souligné à ce titre l'énorme travail qui doit se faire au niveau de la
bancarisation de l'économie en Algérie ou l'argent empruntant le circuit
informel avoisine les 1.300 milliards de DA, selon les estimations de la
Banque d'Algérie.
Parallèlement à la mobilisation des ressources, le gouvernement travaille
sur un l’axe des reformes structurelles dans les secteurs de l'industrie des
services et du BTPH afin de rendre les investissements rentables.
Le ministre a expliqué que cet aspect revêt une importance capitale car les
financements levés sur le marché financier ont un coût qui doit être couvert
par les rendements des projets.
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Benkhalfa discute du financement de l’investissement avec le viceprésident de la BEI (APS)
Le ministre des Finances, M. Abderrahmane Benkhalfa a eu vendredi des
discussions avec le vice-président de la Banque européenne
d’investissement (BEI) Luca Lazzaroli, centrées sur le financement des
investissements.
La rencontre qui s’est tenue en marge de la réunion du FMI a permis à M.
Benkhalfa d’évoquer avec Lazzaroli les multiples instruments de
financement de l’investissement tels que le partenariat public-privé, les
prises de participation et le capital investissement.
L’Algérie qui refuse de revenir à l’endettement classique est en train
d’examiner les moyens de mobiliser des financements préférentiels pour
des projets qui génèrent leurs propres liquidités (kash flow), a-t-on
expliqué.
Le ministre, a par ailleurs, rencontré le vice-président de la région Mena à
la Banque Mondiale, M. Hafez Ghanem.
Samedi, M. Benkhalfa devrait participer à une rencontre ministérielle sur la
nouvelle stratégie de la Banque Mondiale pour la région MENA.
Transition énergétique : Réalité ou gageure ? (Algérie Eco)
Des experts ont appelé ce samedi à Alger à assurer la transition
énergétique, qui s’impose aujourd’hui comme une priorité, à travers un
développement humain durable en se basant surtout sur les capacités de la
jeunesse algérienne.
Les conférenciers, présents à une journée sur l’énergie organisée par l’Ecole
nationale polytechnique (ENP) à l’occasion de la célébration de Youm el Ilm,
ont été unanimes quant à la nécessité d’une transition énergétique du pays,
fortement dépendant des hydrocarbures.
Mais cette transition devenue même « urgente » dans le contexte actuel,
marqué par une forte chute des prix du pétrole, doit se faire avec des
capacités humaines locales, ont-ils plaidé.
Dans ce cadre, le Professeur Chems Eddine Chitour, directeur du
Laboratoire de valorisation des énergies fossiles de l’ENP, considère que la
stratégie énergétique de l’Algérie ne doit pas être du ressort du seul
ministère de l’Energie.
D’après lui, « c’est aussi la responsabilité du ministère de l’Education, de
l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle qui doivent
proposer un baccalauréat du développement durable et mettre en place des
métiers du développement durable autour de l’énergie, de l’écologie des
économies d’énergie, les métiers d’ingénieurs et de techniciens dans les
domaines pétrolier et minier ».
L’Algérie, a-t-il soutenu, doit donner une opportunité à la jeunesse qui peut
apporter un plus dans ce domaine.
7
Il s’agit aussi, a ajouté l’expert, du secteur du commerce qui doit arrêter
d’importer des équipements énergivores, comme c’est le cas actuellement,
à travers la mise en place de normes. Les départements des transports et
des travaux publics devraient eux aussi avoir une stratégie dans le cadre
d’une politique globale.
Pour lui, une transition énergétique via un développement humain durable
nécessite une série de stratégies à long terme dans plusieurs domaines
comme le transport, l’énergie et le changement climatique.
«Dans le bouquet énergétique que nous devons mettre en place, qui
comprendra aussi la rationalisation de la consommation d’énergie, il faut un
plan Marshall pour le développement des énergies renouvelables », a-t-il
estimé.
L’Algérie, ajoute le conférencier, possède un potentiel important dans les
énergies solaire et éolienne et qui peut être exploité en partenariat avec les
grands pays producteurs comme la Chine, l’Allemagne et les Etats Unis.
Pour ce faire, a poursuivi le professeur Chitour, des solutions innovantes
pour mobiliser les investissements dans l’énergie, les transports, l’industrie,
et les TIC sont nécessaires pour se concentrer davantage sur des politiques
d’efficacité énergétique.
Le même avis a été partagé par l’expert Abdelmadjid Attar qui a plaidé pour
le développement des énergies renouvelables notamment solaire en Algérie
qui est parmi les pays ayant les plus importants potentiels dans le monde.
Les immenses sources d’énergie solaire dont dispose le pays devraient
amener l’Algérie à devenir non seulement un pays producteur d’énergie
mais aussi de produits à base d’énergie dans tous les segments d’activités
notamment industriels et agro-industriels.
Mais, ajoute l’expert, il faudra mobiliser beaucoup de ressources
financières, de capacités industrielles, technologiques et humaines locales
pour adapter le modèle de consommation avec les principes de l’efficacité
énergétique.
L’expert en management d’entreprise Abdelhak Lamiri a appelé, quant à lui,
à investir dans les ressources humaines pour atteindre les objectifs tracés
dans tous les domaines, dont celui de la transition énergétique.
Pour ce faire, « il ne suffit pas d’introduire un management des plus
moderne pour les institutions à but non lucratif. Il faut concevoir un
nouveau système en adéquation avec la nouvelle vision économique et
politique du pays », a-t-il insisté.
Réunion OPEP et non-OPEP aujourd’hui à Doha : Difficile
consensus (El Moudjahid)
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Face à la chute continue du prix du baril et au moment où les États membres
de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) peinaient à parler
d’une seule voix, l’Algérie, où la question du pétrole est fondamentale, a
essayé de coordonner les efforts pour assainir le marché pétrolier, dans le
cadre d’une démarche de concertation.
Concertation et coordination entre les dirigeants autour des questions
d’intérêt commun. Il s’agit notamment des développements de la situation
du marché pétrolier d’une extrême importance pour les pays exportateurs
de pétrole, en vue de réaliser le développement durable et de renforcer la
coopération pour instaurer des équilibres économiques qui profitent à tous
les peuples. Le Président Abdelaziz Bouteflika a envoyé plusieurs messages
à des pays producteurs de pétrole, dont une partie hors-OPEP, pour
stabiliser les prix du marché. La démarche consistait à sensibiliser ces pays
à la chute des prix du pétrole. Le message de Bouteflika adressé au roi
saoudien, sur la nécessité de trouver un consensus autour de la stabilisation
du
prix
du
pétrole,
résumait
bien
la
posture
algérienne.
Sans dramatiser la situation, Bouteflika insiste sur les conséquences
néfastes de la détérioration des marchés pétroliers. Le sujet a été au centre
des échanges lors de la visite d’État, du 12 au 15 janvier en Algérie, du
président vénézuélien, Nicolas Maduro, chez son homologue algérien,
Abdelaziz Bouteflika. Après le Venezuela en Amérique latine, le Président
algérien, Abdelaziz Bouteflika, s’est tourné vers l’Asie où il avait tenté de
rallier, entre autres, le Kazakhstan et le sultanat d’Oman à sa cause pour
l’assainissement de la situation du marché pétrolier mondial et la
rémunération
adéquate
des
exportations
de
pétrole.
Les dirigeants de ces pays sont convenus d’une coordination accrue des
efforts en vue de réunir les conditions d’un assainissement de la situation
du marché pétrolier mondial. Les chefs d’État ont souligné le rôle important
dévolu à l’OPEP «comme force stabilisatrice des prix du pétrole, pour
corriger le déséquilibre prévalant sur le marché mondial des
hydrocarbures». Ce déséquilibre affecte la croissance normale de
l’économie internationale et les perspectives de développement des pays
du Sud. Les prix du pétrole sont toujours sous pression, dans un marché
où la perspective d’un gel coordonné de la production devient de moins en
moins probable. Un retour à la normale, des prix, se fait pressant pour
nombre de pays dont les économies sombrent dans l’incertitude par le fait
de la stagnation des cours de l’or noir à des niveaux bas.
La réunion des «quatre», tenue en février dernier pour discuter de la
possibilité d’un gel de la production à son niveau de janvier 2016, a
relativement réussi à relever la barre, à une moyenne de 40 dollars/baril,
une avancée qui a motivé les initiateurs de cette démarche pour aller vers
le palier supérieur en tentant de convaincre les grands producteurs, Opep
et non-Opep, de se joindre au groupe. Une quinzaine de pays représentant
près de 73% de la production mondiale de pétrole ont donné leur quitus en
acceptant de participer à la réunion prévue aujourd’hui à Doha, capitale du
Qatar, pour une concertation autour d’un éventuel plan de gel de la
production, selon les déclarations du ministre qatari du Pétrole, Mohammed
Ben Saleh Al Sada, également président en exercice de l’Organisation des
9
pays
exportateurs
de
pétrole.
Cette rencontre tentera donc de trouver une décision qui aiderait à dégager
des solutions stables face à la chute des prix du pétrole, à en croire les
responsables de nombreux pays. En tout cas, tout porte à croire que les
pays membres de l’OPEP ne se laisseront pas faire, bien que le prince
Mohamed Ben Salmane, vice-prince héritier et numéro trois de l’Arabie
saoudite, avait prévenu récemment, dans un entretien à l’agence
Bloomberg, que le royaume, membre dominant de l’Organisation des pays
exportateurs de pétrole (Opep), ne gèlerait sa production que si les grands
producteurs faisaient de même. L’Algérie qui compte parmi les pays les plus
affectés par la chute des prix du pétrole a été l’un des premiers à plaider
l’urgence de stabiliser le marché pétrolier, comme l’a rappelé le ministre de
l’Énergie. Pour M. Salah Khebri, qui sera présent à Doha, la réunion d’avril
constituera «une première étape dans le processus de stabilisation de la
production pétrolière», et «d’autres démarches seront envisagées», le cas
échéant. Des propos qui laissent entendre une ouverture sur une alternative
de baisse de la production si la situation n’évoluait pas dans la direction
souhaitée. Pour rappel, le Président Bouteflika a appelé les Algériens à
valoriser les nombreux atouts dont dispose le pays et a assuré que l’Algérie
«traversera sans difficultés majeures» les perturbations en cours sur le
marché
du
gaz
et
du
pétrole.
«Je suis convaincu que dans une sérénité légitime et grâce à la mobilisation
qui nous est traditionnelle face aux défis, l’Algérie traversera sans difficultés
majeures les graves perturbations que connaît le marché international des
hydrocarbures», a indiqué Abdelaziz Bouteflika, qui reconnaît que l’Algérie
a perdu 70% des capacités financières dont elle disposait, sans pour autant
se montrer défaitiste. Pour lui, grâce à des mesures prises par le passé,
l’Algérie dispose de suffisamment de ressources pour juguler cette crise et
faire un pas vers la diversification économique. À vrai dire, la chute
constante, depuis deux ans, du prix du baril fait retenir le souffle dans les
pays exportateurs et serait, d’un point de vue expert, une situation
«extrêmement préoccupante».
FMI : «Les revenus de l’Algérie devraient se redressés dès 2017»
(Horizons)
Les revenus de l’Algérie devraient se redresser en 2017 et maintenir une
hausse progressive jusqu’à 2021, selon les dernières prévisions du Fonds
monétaire international (FMI), publiées mercredi dernier. Pour 2017, les
revenus de l’Algérie devraient progresser pour représenter 27,2% du PIB
contre 26,1% du PIB en 2016 (contre 29,1% en 2015), selon des
projections du Fonds publiées dans son rapport « moniteur des finances
publiques » qui examine la conduite des politiques budgétaires dans le
monde. Cette tendance haussière des revenus se maintiendra pour
atteindre 29,3% du PIB en 2021, mais restera loin des taux atteints entre
2008 et 2012 quand le pétrole évoluait autour de 100 dollars le baril. Le
FMI ne précise pas, toutefois, les facteurs qui seront à l’origine de ce
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redressement, et si la hausse concernera les recettes fiscales ordinaires ou
pétrolières. Le déficit du solde global du budget, qui a doublé à
15,3% du PIB en 2015 contre -7,3% en 2014, va baisser à partir de
l’année en cours pour atteindre -14,6% du PIB et -11,6 % du PIB en 2017.
Ce déficit sera ramené à -5% du PIB en 2021, signe d’une bonne
rationalisation de la dépense publique. L’année 2017 marquera également
l’arrêt de la hausse des dépenses budgétaires qui devraient représenter
38,8% du PIB contre 40,6% en 2016. Le volume des dépenses de l’Algérie
baissera au fur et à mesure jusqu’à atteindre 34,3% du PIB en 2021, prévoit
le Fonds. Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les soldes budgétaires
cumulés des exportateurs de pétrole devraient, à eux seuls, se dégrader de
plus de 2.000 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années par
rapport à la période 2004-2008. Par ailleurs, les pays avancés restent
également vulnérables dans le contexte d’une dette publique élevée
(supérieure à 100% du PIB en moyenne), d’une inflation faible et d’une
croissance atone. Par conséquent, les perspectives demeurent incertaines
et la probabilité d’un scénario de croissance durablement ralentie
augmente. « Dans cet environnement de risques élevés, une riposte globale
des pouvoirs publics s’impose de toute urgence pour améliorer les
perspectives de croissance et renforcer la résilience », recommande le FMI.
L’action des gouvernements devrait se centrer sur les mesures budgétaires
propices à la croissance à court et moyen terme comme le maintien des
investissements dans les infrastructures et aussi sur les initiatives facilitant
la mise en œuvre des réformes structurelles.
Sellal appelle à gagner la bataille de l'agriculture (APS)
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a appelé, samedi à Constantine, les
agriculteurs à redoubler d'efforts pour gagner la bataille de l'agriculture, eu
égard aux importants potentiels dont dispose le pays.
"Il faut gagner la bataille de l'agriculture, et l'Algérie a le potentiel (terres
cultivables et eau) pour réaliser ce but", a indiqué M. Sellal lors d'une visite
de travail et d'inspection dans la wilaya.
Il a exhorté, à cet égard, les agriculteurs à redoubler d'efforts pour réduire
la dépendance alimentaire et diminuer la facture de l'importation.
Pour atteindre cet objectif, il a souligné l'importance d'utiliser les dernières
technologies dans le développement agricole, appelant l'université à
contribuer davantage dans ce sens.
Après avoir appelé les investisseurs du secteur agricole à lier des
partenariats avec leurs homologues étrangers, M. Sellal a insisté sur la
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conjugaison des efforts pour développer et intensifier la production des
olives, des dattes et du lait, afin de répondre aux besoins des Algériens.
Sellal appelle à la création d’un pôle de céréaliculture et d’élevage pour la
région de Constantine
Par ailleurs, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a appelé depuis la
commune d Aïn Abid, dans le cadre d’une visite de travail, à la création d’un
pôle de céréaliculture et d’élevage dans la région de Constantine.
Au cours d'un passage à l’exploitation agricole Sahraoui Noureddine, M.
Sellal a soutenu qu’un pôle de céréaliculture et d’élevage peut être
concrétisé entre Constantine-Souk Ahras et Oued Zenati (Guelma),
affirmant que tous les moyens sont mobilisés pour le développement de
l’agriculture et la diversification du produit agricole.
Le Premier ministre a rappelé que l’Algérie s’est fixée l’an 2019 pour gagner
le pari et remporter la bataille de l’agriculture, appelant les concernés du
domaine "à oser" les techniques agricoles modernes et innovantes.
Il a, dans ce contexte, indiqué que l’université est mobilisée pour
"accompagner cet objectif" à travers la recherche-développement.
Au cours d'un exposé donné sur la production laitière dans cette exploitation
agricole, le Premier ministre a estimé que le rendement laitier (une
moyenne de 30 litres de lait/jour) était faible comparé à d’autres pays,
incitant les investisseurs dans le domaine d’élevage à sceller des
partenariats avec des étrangers, selon la règle 51/49% dans l’objectif de
développer les techniques de l’élevage et d’optimiser la production laitière.
S’étendant sur 200 hectares, situés dans la localité de Bordj M’hiris, dans
la commune d’Aïn Abid, l’exploitation Sahraoui Noureddine réserve 160 ha
à la céréaliculture dont 67 ha pour le blé dur et 42 ha pour l’orge.
L’exploitation, versée également dans les élevages bovin et équin, consacre
30 ha à l'arboriculture.
TIC, projet de fusion de microentreprises : Une formule pour
étendre ses parts de marché (Horizons)
1.183 jeunes diplômés se sont inscrits pour la création d’entreprises à
l’issue de la caravane nationale activant dans les TIC, dont le bilan a été
exposé jeudi dernier au cyberparc de Sidi Abdellah. Parmi ces 1.183 jeunes,
350 ont déposé les formulaires d’inscription, d’après le directeur général de
l’Ansej, Mourad Zemali. Sur ces 350, 314 projets ont été validés, dont 230
déposés au niveau des banques.
« 114 projets ont reçu un accord favorable pour leur financement tandis
que les autres dossiers sont toujours en cours d’étude au niveau de ces
banques », signale-t-il, annonçant la signature, prochainement, de
12
conventions avec Neftal et la Seaal. Le représentant d’Algérie Télécom (AT),
partie prenante de cette caravane, a fait part du nombre des microentreprises créées dans le cadre de la convention signée avec l’Ansej et la
Cnac en 2011. « 583 micro-entreprises ont été créées de 2011 à ce jour,
dont 166 au cours du premier trimestre 2016. Cette convention, de même
que la caravane, répond à un besoin en matière de sous-traitance dans le
secteur des TIC », indique-t-il. La ministre de la Poste et des TIC, HoudaIman Feraoun, a fait savoir que ces petites entreprises seront rassemblées
dans un groupement dans les semaines à venir, afin de constituer une force
financière pour faire face à la concurrence. « Ce regroupement augmentera
le taux de leurs parts de marché, dépassant ainsi les 20% qui leur sont
alloués », souligne-t-elle. Ces micro-entreprises, selon le représentant de
l’AT, sont versées dans les activités où un grand déficit est enregistré. Elles
activent donc dans des domaines biens précis, explique-t-il. A savoir, les
travaux d’étude et des réseaux, la maintenance et le raccordement. « Nous
allons ouvrir, dans les semaines à venir, la sous-traitance dans le domaine
des équipements de télécommunication et dans les centres d’appels »,
annonce-t-il. Le PDG d’Algérie Télécom, Azouaou Mehmel, a signalé
l’ouverture d’une autre activité à la sous-traitance, relative aux réseaux
d’accès. Il a confié que le secteur a besoin de micro-entreprises pour
accompagner les programmes de réhabilitation et d’extension des réseaux.
Pour revenir à la caravane, la ministre, qui a inauguré des bureaux de poste
à Alger, a estimé qu’en termes de nombre d’entreprises, elle n’a atteint que
40
à
50%
des
objectifs.
«Cela dit, les inscrits ont toujours une chance de remettre leurs projets.
Mais la caravane, qui a sillonné le territoire national, a atteint son but en
matière d’information. Grâce à elle, beaucoup de jeunes diplômés savent
qu’ils peuvent créer des micro-entreprises », dit-elle, appelant les
opérateurs de la téléphonie et des équipements à suivre l’exemple d’Algérie
Télécom dans la création de micro-entreprises. Elle a estimé que ces
opérateurs doivent accompagner les grands projets de la fibre optique et
l’extension du réseau de l’AT, ainsi d’ailleurs que les banques et les
institutions financières. « Le secteur des TIC a surtout besoin de PME-PMI.
Les banques doivent, en conséquence, faire des efforts pour leur octroyer
des crédits. Il faut encourager les jeunes à se lancer dans l’entreprise,
surtout dans le sud du pays. A Tindouf notamment où les collectivités
locales se plaignent du manque d’intérêt des jeunes pour les projets
d’entreprises »,
recommande-t-elle.
Le bilan de la caravane nationale a conduit à une série de recommandations
élaborées suite à un débat entre jeunes porteurs de projets, entrepreneurs
et opérateurs économiques. Parmi ces recommandations, le renforcement
de la formation, l’élaboration d’un guide sur les TIC pour les jeunes
entrepreneurs, l’intégration rapide des micro-entreprises dans le tissu
économique et la mise en place d’une cartographie des réseaux de
communication qui facilitera la prise en charge de tous les sites liés à ce
réseau. Il est recommandé également d’établir des contrats participatifs au
profit des micro-entreprises spécialisées dans les TIC, conclus entre ces
13
dernières et les opérateurs de la téléphonie et des équipements. « Nous
avons réalisé des choses mais des lacunes persistent. Des contraintes liées
à la formation, à la qualification, à la distribution des marchés doivent être
prises en charge. Ces recommandations sont importantes dans la mesure
où elles proposent des options pour combler ces lacunes », conclut-elle.
Le m-paiement et le e-paiement, c’est pour bientôt
Le e-paiement et le m-paiement, c’est pour bientôt, selon la ministre de la
Poste et des TIC. Elle a signalé que leur installation exige un travail
technique et réglementaire. « L’Algérie n’a d’autre choix que d’aller vers le
e-paiement et le m-paiement. Il vaut mieux le faire maintenant que d’être
forcé plus tard », indique-t-elle, rappelant que la 4G sera officiellement
commercialisée en Algérie au cours du troisième trimestre de cette année.
Pas
d’ouverture
du
capital
de
Mobilis
La ministre de la Poste et des TIC a assuré que l’ouverture du capital de
Mobilis n’est pas à l’ordre du jour. « Il y a possibilité que Mobilis entre
en Bourse. Mais ça ne sera pas avant l’année prochaine. Cette année, il y a
un business plan à respecter, le déploiement et la commercialisation de la
4G notamment », explique-t-elle.
L’ANPT signe des conventions avec Mobilis, AT et ATS
L’Agence nationale de promotion des cyberparcs technologiques a signé,
jeudi dernier, quatre conventions avec Mobilis, Algérie Télécom, Algérie
Télécom Satellite et le ministère de la Postes et des TIC pour la mise en
place, notamment, d’un cyberparc à Oran.
Banque/bourse/Assurance
Soufi Mohamed Hakim. PDG de Macir Vie : «Assurance groupe : de
nouvelles garanties à l’étranger» (El Watan)
Le PDG de Macir Vie, Soufi Mohamed Hakim, et Robert Carle Empereur,
directeur général de CBI
14
Macir Vie a signé récemment une convention de partenariat avec
Care Bridge International (CBI). Pouvez-vous nous en dire plus sur
les services qui seront couverts par votre compagnie grâce à cet
accord ?
A la base, l’accord que nous avons signé en marge du Comité
intergouvernemental de haut niveau (CIHN) est une convention portant sur
la gestion du parcours médical des collaborateurs des entreprises, assurés
en assurance groupe au niveau de Macir Vie, ainsi ces derniers pourront
avoir accès, à titre gracieux, aux services de notre partenaire Care Bridge
International, soit par téléphone, soit par mail dans le but d’avoir un second
avis médical et s’ils le souhaitent pouvoir avoir accès aux médecins
spécialisés dans les meilleurs cliniques à l’étranger capables de traiter
précisément leur pathologie.
Enfin, les accompagnateurs des éventuels patients pourront aussi être pris
en charge dans le cadre de la conciergerie médicale, en leur assurant un
ensemble de prestations adéquates afin d’accompagner le ou les membres
de leur famille, tout ceci sur la base d’un devis délivré au préalable qui
permettra à notre partenaire de transmettre aux infrastructures de soins
concernées une garantie de paiement à première demande.
Tout ce parcours de soins est géré de telle sorte que le client ne perde ni
temps ni argent, car tous les rendez-vous médicaux sont pris, les
prestations réservées en temps et en heure au profit du patient, autrement
dit, lorsque ce dernier donne son feu vert pour le déclenchement des
opérations tout est programmé afin qu’il ne se perde pas dans les méandres
d’une administration médicale qu’il ne maîtrise pas systématiquement, il est
pris en charge de bout en bout.
Peut-on avoir un aperçu de votre partenaire, qui n’est pas
forcément connu en Algérie, et ses prestations à travers le monde ?
Care Bridges International est une société de services pour l’accès aux soins
de santé en France et dans quatre autres pays de la CEE, au bénéfice des
personnes non résidentes. Créée en 2002, l’association mutualiste CBI est
devenue une société en 2009. CBI investit pour une meilleure sécurité et
qualité de ses services, autant envers les patients qu’envers les
professionnels de la santé. CBI soigne des personnes venant d’Afrique et
du Moyen-Orient.
La majorité se rend en France mais aussi en Allemagne, en Suisse, au
Royaume-Uni et en Espagne. CBI est une société qui propose une régulation
médicale en fonction de chaque demande, organise l’ensemble des services
d’accompagnement à la personne avant, pendant et après l’hospitalisation.
Vous êtes un des pionniers de l’assurance groupe en Algérie,
comment voyez-vous l’évolution de cette branche dans les années
à venir ?
Nous sommes plutôt pionniers dans l’enrichissement de l’assurance groupe
à travers des offres à très forte valeur ajoutée qui répondent à des besoins
du moment, exigés par le client, mais absentes du marché.
Notre objectif premier est de pouvoir mettre nos clients dans un écosystème
assurantiel simplifié qui puisse répondre à leur demande, surtout quand cela
concerne leur santé, celle de leur famille proche. Nous voulons être une
15
solution efficace et de haute facture qui puisse nous permettre de tracer à
nos clients une voie claire, simple et rapide aux problématiques de soins
tant d’urgence que programmés.
Peut-on connaître éventuellement votre part de marché sur ce
segment (assurance groupe) et plus généralement en tant
qu’acteur du secteur de l’assurance de personnes ?
CNA n’a pas encore communiqué les chiffres d’affaires par compagnie et par
produit relatifs à l’exercice 2015, du coup, nous nous basons sur les chiffres
de 2014 et avec l’acquisition des nouveaux contrats (sans aucune sortie de
portefeuille), nous sommes à environ 15% de parts de marché.
La qualité du service est souvent décriée par les clients des
compagnies d’assurance. Quelle est votre approche en la matière
en vue de vous démarquer et d’assurer des services de qualité ?
Permettez-moi de vous répondre très simplement en deux points : un
engagement contractuel sur les délais de remboursement des sinistres,
surtout que nous évoluons sur un volet santé, donc sur la vie de nos clients,
c’est une responsabilité dont nous mesurons toute la portée, nous n’avons
donc pas le droit de ne pas être à la hauteur.
Ainsi que des services annexes aux garanties classiques d’assurances à très
forte valeur ajoutée pour donner un plus à notre accompagnement. Nous
nous sommes fixé une mission principale qui est de ne jamais cesser
d’innover et de pouvoir proposer, Incha’Allah, des prestations qui n’ont
jamais été lancées sur le marché.
FAO : Les cours mondiaux des produits alimentaires en légère
hausse (APS)
L'Indice des prix des produits alimentaires de l'Organisation des Nations
unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) était en légère hausse en
mars dernier, en dépit de la chute des prix des produits laitiers, indique un
rapport publié sur le site web de cette organisation onusienne.
De manière générale, l'Indice des prix des produits alimentaires s'est établi,
en moyenne, à 151,0 points en mars 2016, soit 1% de plus qu'en février,
mais près de 21 points (12%) en deçà de sa valeur de mars 2015, indique
la même source.
L'Indice de la FAO, qui mesure la variation mensuelle des cours
internationaux d'un panier de denrées alimentaires, est calculé sur la base
de la moyenne des indices des prix de cinq catégories principales de denrées
alimentaires sur les marchés internationaux : Céréales, viandes, produits
laitiers, huile végétale et sucre.
16
Par catégories de produits, l'Indice des prix des céréales a atteint 147,6
points en moyenne en mars. ‘‘ Si le recul est minime par rapport à février,
cet Indice accuse en revanche une chute de 13,3 % par rapport au niveau
de mars 2015 ‘‘, souligne le rapport. La valeur moyenne des prix du blé est
restée légèrement en retrait en raison de la forte concurrence et de
perspectives globalement favorables pour la prochaine campagne en ce qui
concerne l'offre, selon le même document.
La tendance à la baisse des cours du maïs se maintient, elle est due, dans
une large mesure, à des perspectives de production favorables en Amérique
du Sud, à la faiblesse de la demande d'importation et à des emblavages qui
devraient être plus importants qu'initialement prévu aux Etats-Unis, ajoute
la FAO qui constate que les cours du riz sont restés stables entre les mois
de mars et de février 2016.
L'Indice FAO des prix des huiles végétales a atteint 159,8 points en mars,
soit un bond de 6,3% (ou 9,5 points) par rapport à février. Il s'agit de la
valeur la plus haute enregistrée depuis 15 mois. Cette reprise est
principalement imputable à l'huile de palme, celle-ci étant la composante
qui pèse le plus lourd dans la formation de l'Indice des prix de la FAO. ‘‘ Les
cours internationaux de l'huile de palme ont flambé pour le deuxième mois
consécutif, du fait de la crainte suscitée par la stagnation de la production
mondiale en 2016 à cause d'un long épisode de temps sec en Malaisie et en
Indonésie ‘‘, précise le rapport. Il relève, au passage, que la moyenne des
prix des autres huiles en mars reste inchangée (huile de soja) ou est en
diminution (tournesol et colza).
L'Indice FAO des prix des produits laitiers était en moyenne de 130,3 points
en mars, soit un plongeon de 11,7 points (8,2%) par rapport à février. Un
plus bas depuis juin 2009. ‘‘ Les prix ont baissé pour l'ensemble des produits
laitiers, mais le beurre et le fromage ont été particulièrement touchés, par
suite d'un gonflement des stocks dans les principaux pays exportateurs ‘‘,
indique le rapport.
L'Indice des prix de la viande s'est établi en moyenne à 146,4 points en
mars restant pratiquement inchangé par rapport au mois de février. Les
prix de la viande ovine se sont stabilisés après le pic saisonnier des
approvisionnements en provenance de l'Océanie au moment où les prix de
la viande de volaille et de la viande bovine sont restés pratiquement
inchangés par rapport à février compte tenu d'un bon équilibre entre l'offre
et la demande sur le marché international, souligne la FAO.
L'Indice des prix du sucre affichait, quant à lui, une valeur moyenne de près
de 219 points en mars, en hausse de 32 points (soit 17,1%) par rapport au
mois précédent, atteignant son niveau le plus élevé depuis novembre 2014.
Cette augmentation ‘‘ s'explique par une révision à la hausse du déficit de
production attendue pour la campagne en cours- déficit qui était déjà
important- après les fortes pluies qui ont sévi récemment dans le principal
pays producteur, le Brésil ‘‘, selon la FAO. L'organisation onusienne estime,
en outre, que les annonces relatives à l'utilisation de plus grandes quantités
de sucre brut dans la production d'éthanol, au Brésil, ont également
contribué à faire grimper les prix.
17
Commerce
Coopération
Algérie-Emirats : Les opportunités d'investissements au menu du
forum d'affaires d'Abu Dhabi (APS)
Le premier forum d'affaires algéro-émirati se tiendra, dimanche à Abu
Dhabi, pour examiner les opportunités d’investissements et de partenariat
entre les deux pays.
Cette rencontre, qui traduit les recommandations de la 13ème session de
la Haute commission mixte tenue en novembre 2015 à Dubaï, sera
coprésidée par le ministre de l'Industrie et des mines, Abdessalam
Bouchouareb, et le ministre émirati de l'Economie, Sultan Bin Saeed Al
Mansouri.
M. Bouchouareb sera accompagné d'une forte délégation de dirigeants
d'entreprises publiques et privées, de cadres de son département
ministériel ainsi que des représentants d'organismes économiques dont la
Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) et l’Agence nationale
du développement de l’investissement (Andi).
Lors de la 13ème session de la Haute commission mixte de novembre
dernier, les deux pays avaient affiché leur ferme volonté de renforcer leur
coopération bilatérale, notamment en matière d'investissements et de
partenariat économique, d'où leur décision de tenir cette première réunion
du Forum d'affaires bilatéral.
Les deux parties avaient également convenu d'élaborer un plan d'action de
coopération intersectorielle portant essentiellement sur le secteur du
commerce.
Mais l’Algérie aspire, en particulier, à une relation économique basée sur
l'investissement productif, en attirant plus d'investissements émiratis dans
le cadre de la politique du gouvernement de diversification économique.
Les relations économiques entre l'Algérie et les EAU restent dominées par
l'aspect commercial et des opérations économiques ponctuelles, c'est-à-dire
la réalisation de projets sur une durée limitée comme pour l'immobilier ou
les contrats de gestion, tandis que les investissements directs émiratis
restent encore en deçà des potentialités de l'Algérie.
Actuellement, quelques compagnies émiraties exercent en Algérie à l'instar
de Dubai Ports World (DP World) dans le domaine portuaire, de Mubadala
18
dans le domaine pétrolier, d'Aabar investments (fonds d'investissement
d'Abu Dhabi) dans l'investissement et du Holding Al Qudra dans l'immobilier
à côté du conglomérat Emaar.
Signés en 2008 avec les deux entreprises portuaires d'Alger et de Djendjen
(Jijel), les accords de DP World, sous forme de contrats de concession d'une
durée de 30 ans, portent sur la gestion et la modernisation de ces deux
infrastructures portuaires algériennes.
Cette expérience sera élargie à l'investissement: Les deux parties veulent
créer une société mixte algéro-émiratie pour mettre en place, sur les
enceintes portuaires, de nouveaux mécanismes pour soutenir
logistiquement les exportations hors hydrocarbures.
Dans le même créneau, Alger et Abu Dhabi envisagent l'ouverture d'une
ligne maritime pour le transport de marchandises avec un transit par le
bassin méditerranéen et l'élargissement du transport aérien au transport de
fret pour booster les échanges commerciaux entre les deux pays.
Dans le domaine hydraulique, les Emiratis activent en partenariat avec la
partie algérienne dans un groupement d'entreprises des deux pays pour la
réalisation de stations de déminéralisation d'eau dans le grand Sud algérien
où un programme de réalisation de 15 stations d'un montant de 18 milliards
DA est en cours de réalisation.
Le secteur mécanique en longueur d'avance
Dans l'agroalimentaire, les deux parties avaient signé en 2013 un protocole
d'accord portant sur la création d'une société mixte dans la filière des
viandes rouges, mais ce projet n'a pas encore vu le jour.
Dans le domaine de la santé, la première pierre pour la construction d'une
usine algéro-émiratie de fabrication de sérum (85 millions d'unités/an) avait
été posée en 2012 à Oued Semar (Alger) pour entrer en activité avant fin
2014, mais ce projet n'a également pas abouti.
En revanche, la coopération entre les deux pays dans le secteur de
l'industrie est celle qui a pris un envol particulier depuis ces trois dernières
années et, plus spécifiquement, dans le secteur de la mécanique.
En effet, les deux pays ont signé, en 2011, aux côtés des Allemands, des
protocoles d'accord pour le développement de cette filière, qui se sont
traduits par la création, en juillet 2012, de trois sociétés à capitaux mixtes.
Il s'agit de la Société algérienne de production de poids lourds de marque
Mercedes-Benz/SPA à Rouiba, de celle de fabrication de véhicules de
marque Mercedes-Benz/SPA à Tiaret et de celle de fabrication de moteurs
de marque allemande (Mercedes-Benz, Deutz et MTU/ SPA) à Oued
Hamimine (Constantine).
Dans ces projets, la partie algérienne, qui y détient 51% du capital, est
composée du ministère de la Défense nationale, du groupe SNVI et d'autres
entreprises publiques, tandis que les Emiratis sont représentés par le Fonds
d'investissements Aabar, les Allemands étant associés en tant que
partenaires technologiques. Entrée en production en 2014, l'usine de Rouiba
produit actuellement deux types de camions militaires Mercedes-Benz:
Actros 2041S et Zetros 2733A 6X6 pour le transport de troupes.
19
L'usine, dont la production est destinée à satisfaire les besoins du marché
national notamment les institutions militaires mais aussi les entreprises
publiques et privées, devra atteindre une capacité de production de 15.000
camions, cars et bus par an d'ici 2019.
Inaugurée en octobre 2014, l'usine d'Aïn Bouchekif (Tiaret) a, quant à elle,
pour objectif de produire 6.000 véhicules de type Sprinter destinés à
différents usages, et 2.000 autres véhicules 4X4 classe C tout terrains de la
catégorie G destinés aux fins militaires et paramilitaires.
Quant à l'usine de Oued Hamimine (Constantine), entrée en production en
2015, elle devra atteindre, à terme, une capacité de production annuelle de
25.000 moteurs de toute la gamme des poids lourds.
Sur le plan commercial, le volume global des échanges entre les deux pays
a atteint un peu plus de 337 millions de dollars (USD) en 2015 avec une
balance commerciale en défaveur de l'Algérie: 331,4 millions USD
d'importations algériennes contre 5,6 millions USD d'exportations
seulement.
Les importations algériennes auprès de ce pays du Golfe se composent de
demi-produits, biens d'équipements industriels, biens de consommation
alimentaires et non-alimentaires et produits d'énergie et lubrifiants tandis
que les exportations se composent de produits alimentaires et de demiproduits.
Marché algérien : Les opérateurs économiques belges marquent
leur intérêt (EL Moudjahid)
Des opérateurs économiques belges ont marqué, jeudi à Bruxelles, leur
intérêt pour le marché algérien, soulignant le potentiel qu’offre le pays dans
de nombreux secteurs d’activités et leur volonté de se rendre en Algérie
pour mieux connaître l’environnement des affaires. Réunis autour d’un
workshop organisé par le Club des entrepreneurs belges et algériens «Aïn
El-Kheir», les représentants des sociétés belges BEDELCO, Krones SA,
Ipsen Logistics BVBA et DEME ont exprimé leur souhait de «renforcer» leur
présence en Algérie, pour certains, et de «développer davantage» leurs
activités,
pour
d’autres.
«L’Algérie pourrait être une plateforme d'extension pour les entreprises
belges à la recherche de nouveaux marchés, car le pays constitue une
fenêtre sur l’Afrique», a estimé le président du club Aïn El-Kheïr, Hamid Aït
Abderahim, qui a accueilli avec «grande satisfaction» l’intérêt affiché par
les
hommes
d’affaires
belges
pour
l’Algérie.
Un intérêt que l’ambassade d’Algérie à Bruxelles encourage, appelant les
opérateurs économiques belges à «saisir les opportunités d’affaires» que
leur offrent les nombreuses opportunités non encore exploitées, notamment
dans le cadre de la co-localisation. «Le recensement de plus d’une centaine
d’entreprises belges installées en Algérie reflète un intérêt naissant pour un
marché qui offre des mécanismes tels que la co-localisation, permettant aux
entreprises de préserver leurs intérêts socio-économiques dans leur pays
20
d’origine, tout en développant leur croissance par un investissement direct
en Algérie et des perspectives réelles de débouchés sur le marché africain»,
a indiqué M. Dahmane Yahiaoui, représentant de l’ambassade d’Algérie à
Bruxelles à cette rencontre. Selon ce diplomate, qui a prononcé une
allocution au nom de l’ambassadeur, Amar Belani, des progrès
«significatifs» ont été accomplis durant ces deux dernières années dans le
cadre des réformes engagées en Algérie pour améliorer le climat des
investissements en vue de «la diversification de notre économie». M.
Yahiaoui a cité, à ce titre, la réduction de l’impôt sur les bénéfices des
sociétés et de la taxe sur les activités professionnelles, l’amélioration de la
régulation de l’accès au foncier industriel et l’octroi d’avantages fiscaux et
parafiscaux à tout investisseur étranger qui contribue, dans le cadre d’un
partenariat, au transfert de savoir-faire. La diversification de l’économie, at-il poursuivi, tourne autour de trois axes, à savoir le partenariat industriel
par l’investissement direct, l’exportation hors hydrocarbures et le
développement de la sous-traitance. Il a mis l’accent, par ailleurs, sur
l’importance de la dimension humaine dans la consolidation des relations
économiques et commerciales, soulignant que «la circulation des personnes
et la facilitation d’octroi de visas aux hommes d’affaires algériens sont un
préalable important pour la concrétisation de ces partenariats» et qu’«il est
important, à cet égard, de supprimer les contraintes qui pourraient affecter
le courant de visites d’hommes d’affaires». De son côté, Me Wassila Mouzai,
commissaire aux comptes et membre de la Cour international d’arbitrage
ainsi que de la Chambre de commerce internationale (ICC), a fait un focus
sur la conduite des affaires en Algérie, mettant en exergue les principales
réformes menées pour améliorer le climat des affaires. Me Mouzai a ainsi
présenté les différentes conventions et principaux accords liant l’Algérie à
la Belgique, notamment dans le domaine de la fiscalité et de la protection
sociale, ainsi que la politique algérienne de protection des investissements
étrangers réalisés en Algérie à travers la sécurisation juridique des contrats
de
partenariats.
Rappelant les filières identifiées comme prioritaires et devant permettre de
concrétiser la diversification de l’économie nationale escomptée, Me Mouzai
a énuméré toutes les dispositions fiscales introduites par les autorités
algériennes pour encourager l’investissement étranger, notamment dans
les secteurs du Tourisme, de l’Agriculture et de l’Industrie. Elle a relevé, en
outre, la réintroduction du recours au financement extérieur indispensable
à la réalisation des projets stratégiques après autorisation de
l’État conformément aux dispositions de la LF 2016. À la recherche de
partenaires algériens pour développer des sociétés mixtes, une soixantaine
d’entrepreneurs belges ont pris part à cet atelier destiné à les informer sur
les conditions économiques, financières, juridiques et fiscales en Algérie.
Veille
L'UGTA et le FCE dénoncent une campagne "malveillante" à
l'encontre de l'Algérie (APS)
21
L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et le Forum des chefs
d'entreprises (FCE) ont dénoncé une campagne "malveillante et fallacieuse"
déclenchée contre l'Algérie et ses institutions dès la veille de la réunion de
la 3ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau algérofrançais.
"A la veille de la tenue de la réunion à Alger de la 3ème session du Comité
intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN), une campagne
malveillante et fallacieuse a été déclenchée. Elle a atteint son paroxysme
avec des manipulations diffamatoires délibérément dirigées contre
l'institution présidentielle au lendemain de la fin des travaux du comité",
soulignent l'UGTA et le FCE dans une déclaration commune rendue publique
vendredi.
"Indignés par ces agressions sournoises et irrespectueuses envers notre
pays et ses institutions républicaines, l'UGTA et le FCE affirment qu'ils ne
peuvent rester indifférents et silencieux devant de telles attaques et
violences contre la souveraineté nationale".
L'UGTA et le FCE "rappellent aux auteurs de cette cabale de noircissement
de nos institutions, que le mal dont ils sont les concepteurs ne peut
atteindre, ni ébranler la confiance des travailleuses et des travailleurs
algériens et de leurs entreprises en leurs institutions, ni en leur Président
qu'ils ont choisi démocratiquement par la voie des urnes".
Ils rappellent à "ces promoteurs de la fitna et du ‘printemps arabe’ que
l'Algérie et ses institutions républicaines sont sacrées, et qu'ils s'opposeront
et se soulèveront contre toute velléité et démarche égocentrique pour leur
nuire".
"Les travailleuses et les travailleurs, les chefs d'entreprises publiques et
privées ne sauraient accepter une quelconque leçon, encore moins une
ingérence au relent colonialiste", préviennent l'UGTA et le FCE, rappelant
"avec force et vigueur" que le peuple algérien "a recouvré sa liberté, son
indépendance et sa souveraineté par le sang de millions de martyrs".
"L'adhésion de la Nation à la construction d'un développement national
durable pour faire de notre pays une puissance économique et sociale
conduite par la volonté de son Président depuis 1999, avec ses retombées
dans le domaine social par l'évolution positive de la qualité de vie des
travailleuses et des travailleurs, des retraités et de nos concitoyennes et
concitoyens, est inébranlable", affirment l'UGTA et le FCE.
Ils soulignent également que le peuple algérien "n'accepte aucune agression
à l'endroit des institutions nationales".
"Les millions de travailleuses et travailleurs adhérents, les 900.000 cadres
syndicalistes, les 48 Unions de wilayas, les 30 fédérations nationales de
l'UGTA et les centaines d'entreprises publiques et privées du FCE, rejettent
22
catégoriquement cette indigne campagne de diffamation et cette tentative
de déstabilisation de notre chère Algérie", conclut la déclaration commune.
APRÈS LES ARTICLES CRITIQUES DE LA PRESSE FRANÇAISE
CONTRE L'ALGÉRIE : L'Ugta et le FCE contre-attaquent
(L’Expression)
Madjid Sidi Saïd et Ali Haddad
Ils rappellent aux auteurs de cette cabale qu'ils «ne peuvent ébranler la
confiance des travailleurs algériens et de leurs entreprises, ni en leur
président qu'ils ont choisi démocratiquement par la voie des urnes».
Près d'une semaine après le retour du Premier ministre français chez lui
après une visite officielle en Algérie et les polémiques qu'ont suscitées
certains de ses agissements, notamment la publication de photos de sa
rencontre avec Bouteflika, plus d'une semaine après le déclenchement du
scandale Panama papers qui a mis en cause le ministre algérien de
l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, le Forum des chefs
d'entreprise et l'Union générale des travailleurs algériens se sont fendu d'un
communiqué fort virulent à l'égard de ceux qu'ils appellent «les promoteurs
d'une campagne diffamatoire et calomnieuse contre l'Algérie».
«Les millions de travailleuses et de travailleurs adhérents, les 900.000
cadres syndicalistes, les 48 Unions de wilayas, les 30 Fédérations nationales
de l'Ugta et les centaines d'entreprises publiques et privées du FCE rejettent
catégoriquement cette campagne indigne de diffamation et cette tentative
de déstabilisation de notre chère Algérie. Nul ne peut ébranler notre dignité,
notre fierté et notre volonté de protéger et de faire épanouir notre nation
dans sa multiple et harmonieuse composante», a-t-on relevé.
De plus, rappelant «à ces promoteurs de la fitna» et du «printemps arabe»
que «l'Algérie et ses institutions républicaines sont sacrées, et qu'ils
s'opposeront et se soulèveront contre toute velléité et démarche
égocentrique pour leur nuire», l'Ugta et le FCE ont estimé que les attaques
auxquelles a fait face l'Algérie cette fois-ci sont d'une violence sans
précédent si bien qu'ils parlent carrément d'une «campagne malveillante».
«A la veille de la tenue de la réunion à Alger de la 3ème session du Comité
intergouvernemental de haut niveau algéro-français (Cihn), une campagne
malveillante et fallacieuse a été déclenchée. Elle a atteint son paroxysme
avec des manipulations diffamatoires délibérément dirigées contre
l'institution présidentielle au lendemain de la fin des travaux du comité.
Indignés par ces agressions sournoises et irrespectueuses envers notre
pays et ses institutions républicaines, l'Ugta et le FCE, patriotes et jaloux
23
de l'amour de l'Algérie républicaine conduite par son président, Abdelaziz
Bouteflika, ne peuvent rester indifférents et silencieux devant de telles
attaques
et
violences
contre
la
souveraineté
nationale.
L'Ugta et le FCE rappellent aux auteurs de cette cabale pour le
noircissement de nos institutions que le mal dont ils sont les concepteurs
ne peut atteindre ni ébranler la confiance des travailleuses et des
travailleurs algériens et de leurs entreprise en leurs institutions, ni en leur
président qu'ils ont choisi démocratiquement par la voie des urnes», a-t-on
écrit
à
cet
effet.
En outre, réaffirmant l'attachement des travailleurs et des chefs
d'entreprises, publiques et privées, à la souveraineté de l'Algérie, l'Ugta et
le FCE ont rappelé que les Algériennes et les Algériens sont indéfectiblement
mobilisés autour du président de la République et de son projet.
«L'adhésion de la nation à la construction d'un développement national
durable pour faire de notre pays une puissance économique et sociale
conduite par la volonté de son président depuis 1999, avec ses retombées
dans le domaine social par l'évolution positive de la qualité de vie des
travailleuses et des travailleurs, des retraités et de nos concitoyennes et
concitoyens,
est
inébranlable»,
ont-ils
indiqué.
Par ailleurs, a-t-on fait savoir, «l'Ugta et le FCE sont conscients que notre
peuple veut vivre une vie décente, une vie pleine, une vie harmonieuse
dans sa fierté et sa jalousie de n'accepter aucune agression à l'endroit des
institutions nationales et de leur pays sur le chemin de l'émergence de
puissance économique nationale».
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