Dimanche 17 avril 2016
Transcription
Dimanche 17 avril 2016
Dimanche 17 avril 2016 Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10 94 / 023 37 12 51 Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91 Mobile: 0770 88 90 80 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. . SOMMAIRE Synthèse .......................................................................................................................... Erreur ! Signet non défini. A la une .................................................................................................................................................................. 3 Le FCE pour un «partenariat positif» avec le Forum de Davos (AP) ......................... 3 Forum économique mondial sur l’Afrique : L’Algérie prendra part au rendez-vous (El Moudjahid) ............................................................................................................ 3 24.000 PROJETS D'INVESTISSEMENTS CRÉÉS DEPUIS 2014 : "Ils ont généré 300.000 emplois" (L’Expression) ............................................................................... 5 Sonatrach et Sonelgaz examinent la possibilité de mobiliser des financements préférentiels à l'international (APS) ............................................................................ 5 Benkhalfa discute du financement de l’investissement avec le vice-président de la BEI (APS) ................................................................................................................... 7 Transition énergétique : Réalité ou gageure ? (Algérie Eco) ...................................... 7 Réunion OPEP et non-OPEP aujourd’hui à Doha : Difficile consensus (El Moudjahid) .................................................................................................................. 8 FMI : «Les revenus de l’Algérie devraient se redressés dès 2017» (Horizons) ....... 10 Sellal appelle à gagner la bataille de l'agriculture (APS) .......................................... 11 TIC, projet de fusion de microentreprises : Une formule pour étendre ses parts de marché (Horizons) .................................................................................................... 12 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 14 Soufi Mohamed Hakim. PDG de Macir Vie : «Assurance groupe : de nouvelles garanties à l’étranger» (El Watan) ............................................................................ 14 FAO : Les cours mondiaux des produits alimentaires en légère hausse (APS) ........ 16 Coopération ......................................................................................................................................................... 18 Algérie-Emirats : Les opportunités d'investissements au menu du forum d'affaires d'Abu Dhabi (APS) ................................................................................................... 18 Marché algérien : Les opérateurs économiques belges marquent leur intérêt (EL Moudjahid) ................................................................................................................ 20 Veille ..................................................................................................................................................................... 21 L'UGTA et le FCE dénoncent une campagne "malveillante" à l'encontre de l'Algérie (APS)......................................................................................................................... 21 APRÈS LES ARTICLES CRITIQUES DE LA PRESSE FRANÇAISE CONTRE L'ALGÉRIE : L'Ugta et le FCE contre-attaquent (L’Expression) ............................ 23 2 A la une Le FCE pour un «partenariat positif» avec le Forum de Davos (AP) Le président du Forum des chefs d’entreprises, Ali Haddad, a reçu, mercredi soir, Miroslav Dusek, chef de la région MENA et membre du Conseil exécutif du Forum économique mondial (FEM), plus connu sous le nom de Forum de Davos. Les discussions ont tourné autour de l’économie, du développement des affaires et des opportunités à saisir de part et d’autre afin de «développer ce qui doit l’être». Pour le représentant du Forum économique mondial qui s’est réuni pendant deux heures avec Haddad, il s’agissait de découvrir le FCE pour, ensuite, évoquer le futur de l’Algérie et l’avenir du secteur privé algérien. «Nous avons abordé plusieurs sujets, dont la question de l’apport du FEM. Nous sommes prêts à intervenir à travers notre riche expérience, car nous nous intéressons à ce secteur aussi bien à Davos que dans d’autres forums en Afrique et au Moyen-Orient», a affirmé Miroslav Dusek. Concernant le climat des affaires en Algérie, l’hôte du FCE a souligné qu’il avait noté des avancées après les dernières réformes du gouvernement. «Le climat ne peut être que positif», a-t-il indiqué. «Nous avons discuté essentiellement d’économie. Nous sommes connus avec le Forum de Davos, mais nous avons aussi un forum qui se tiendra au mois de mai à Kigali (Rwanda) sur l’avenir de l’Afrique et nous souhaiterions voir l’Algérie y prendre part», a-t-il ajouté, avant d’évoquer une «visite stratégique». «La première en Algérie, mais pas la dernière», a affirmé Miroslav Dusek. Ali Haddad a, pour sa part, rendu compte de la réunion qui s’est déroulée à huis clos. «Nous avons parlé du développement des affaires en Algérie. Nous avons besoin de ce genre d’organisation qui booste l’entreprise privée. Mais nous avons également parlé des entreprises publiques, car le Forum économique mondial est plus dans le partenariat public-privé. Il faut savoir aussi que le Forum de Davos regroupe 1 000 grandes entreprises dans le monde. Pour en faire partie, nous devons avoir un chiffre d’affaires de 3 milliards de dollars. Bien sûr, la dimension des entreprises algériennes est encore loin de ces chiffres astronomiques. Ce n’est pas facile de regrouper cette somme, mais le FCE fera l’exception en Algérie», a souligné le président de l’organisation patronale algérienne. «Le Forum économique mondial est là pour nous aider, orienter et développer cette jeune économie, avec le FCE bien entendu», a-t-il précisé, en affirmant que le représentant du FEM reviendra en Algérie pour «faire un bilan». Ali Haddad a, enfin, confirmé la participation, pour la première fois, de l’Algérie au forum de Kigali qui se tiendra du 11 au 13 mai prochain. Forum économique mondial sur l’Afrique : L’Algérie prendra part au rendez-vous (El Moudjahid) 3 Ali Haddad : « Le FCE a réalisé un chiffre d’affaires de 30 milliards de dollars» Le président du Forum des chefs d’entreprises, M. Ali Haddad, a annoncé qu’une importante délégation d’hommes d’affaires algériens va prendre part au Forum économique mondial sur l’Afrique, à Kigali (Rwanda), du 11 au 13 mai. S’exprimant en marge d’une réunion organisée à Alger, la soirée de mercredi, avec les représentants du Word Economic Forum, il a souligné que «l’Algérie participera pour la première fois à cet événement qui nous permettra notamment de nouer des contacts de partenariat avec de grandes entreprises». Organisé sous le thème «Connecter les ressources de l’Afrique à travers la transformation numérique», le Forum réunira les dirigeants régionaux et mondiaux pour évaluer les catalyseurs de l’économie numérique qui peuvent conduire la transformation structurelle et convenir d’une action stratégique pour fournir une prospérité partagée à travers le continent. Ali Haddad a affiché, à cet effet, son souhait d’adhérer à cette importante organisation mondiale qui regroupe, selon lui, plus de 1.000 grandes entreprises au niveau mondial. Il a fait savoir que «l’adhésion à ce Forum nécessite un chiffre d’affaire de trois milliards de dollars». Pour réaliser ce chiffre d’affaire, a-t-il dit, «il faut déployer beaucoup d’efforts et de travailler, durement». Selon lui, il y a toujours de l’espoir pour que nos entreprises soient présentes dans de grandes organisations mondiales. À une question relative au constat des cette organisation sur le climat des affaires en Algérie, Ali Haddad a indiqué qu’elle ne peut pas dresser actuellement un constat, «surtout du fait que c’est sa première visite dans notre pays après une absence de plusieurs années», avant de souligne la tenue d’une autre rencontre avec cette organisation mondiale prochainement. «Celle-ci nous permettra de leur fournir en détails la situation économique de notre pays afin de nous aider et orienter sur le devenir de notre économie.» À une question concernant le chiffre d’affaire du FCE, il a indiqué qu’«actuellement, nous avons réalisé un chiffre d’affaire de 30 milliards de dollars. Donc le Forum peut adhérer à cette organisation». De son côté, Miroslav Dusek, chef région MENA et membre du conseil exécutif du Word Economic Forum, a également exprimé sa pleine satisfaction quant à l’organisation de cette rencontre avec le FCE, en indiquant que «celle-ci nous a permis de soulever plusieurs questions, notamment celles liées au climat des affaires en Algérie et à la situation économique mondiale», ajoutant : «Actuellement, nous sommes en train d’étudier comment on peut arriver à consolider nos relations. Nous avons constaté que le climat des affaires en Algérie a connu, ces dernières années, 4 une amélioration constante, surtout après la mise en place des réformes par le gouvernement.» Il a, dans ce sens, félicité «l’Algérie d’avoir déployé beaucoup d’efforts pour le développement de son économie et surtout pour importante place accordée à l’entreprise privé». Il a estimé enfin qu’à l’occasion de ce forum mondial, il y aura un nombre important d’entreprises algériennes privées qui prendront part au rendez-vous. 24.000 PROJETS D'INVESTISSEMENTS CRÉÉS DEPUIS 2014 : "Ils ont généré 300.000 emplois" (L’Expression) La visite du Premier ministre dans la wilaya de Constantine ne pouvait pas échapper au renouveau industriel. Il y a inauguré un méga complexe agroalimentaire «Bifa». Il a profité de l'occasion pour insister auprès des responsables de cette entreprise privée algéro-turc de se pencher vers l'exportation, notamment le marché africain. C'est dans ce sens qu'il les a invités à participer, eux et toutes les entreprises algériennes capables d'exporter de participer au mois de novembre prochain à un forum organisé par le FCE afin d'ouvrir aux Algériens les portes de l'Afrique. Dans le même registre, Abdelmalek Sellal a fait un petit bilan de la nouvelle stratégie industrielle qui se fait en étroite collaboration avec le secteur privé. «24.000 projets d'investissements ont été créés depuis 2014.Ils ont généré plus de300.000 emplois. Ce qui représente 70% des emplois créés dans le secteur privé depuis l'an 2000», a-t-il attesté fièrement. Sonatrach et Sonelgaz examinent la possibilité de mobiliser des financements préférentiels à l'international (APS) Le ministre des Finances Abderahman Benkhalfa a déclaré samedi à Washington que Sonatrach étudie la possibilité de mobiliser des financements préférentiels à l'international pour mener ses projets d'investissements en précisant qu'il ne s'agit pas d'un endettement. "Sonatrach et Sonelgaz étudient la possibilité de mobiliser des financements concessionnels et préférentiels à l'international", a déclaré M. Benkhelfa à l'APS en marge de la réunion du FMI. Ces deux groupes énergétiques ainsi que le groupe public national des services portuaires chargé de la réalisation du nouveau port centre examinent la possibilité d'utiliser éventuellement ce mode de financement. 5 Il s'agit selon le ministre d'un financement spécial ciblant des projets menés avec des partenaires étrangers et qui sont en mesure de générer leurs propres liquidités une fois mis en exploitation. L'entreprise mixte qui sera créée à cet effet prendra en charge le remboursement de ce financement qui n'est pas comptabilisé dans l'endettement global du pays. "Nous sommes loin de l'endettement classique mais plutôt sur des financements préférentiels, ciblés et adossés à des grands projets rentables", a-t-il résumé. "C'est la voie salutaire pour l'Algérie qui opte pour un nouveau mode de croissance" en s'appuyant sur trois axes importants que sont l'efficience budgétaire, la mobilisation des ressources locales via un recours au marché financier et l'élargissement de l'assiette fiscale qui sera mené sans augmenter les taux d'imposition. Cette expérience saluée par le FMI comme un exemple en la matière a été exposée par le ministre des Finances au cours d'une réunion du FMI à la demande de la Directrice générale du fonds Mme Christine Lagarde. "Nous voulons atteindre l'émergence d'ici à 2020", a-t-il avancé. Par ailleurs, le ministre a indiqué que "l'Algérie est loin de la détresse économique dans laquelle se trouvent beaucoup de pays impactés par la crise". Pour autant, il a estimé que "c'est toute l'économie réelle, y compris le secteur des hydrocarbures, qui doit se mobiliser pour soutenir la croissance". Il a tenu à préciser que "le gouvernement était en train de desserrer les contraintes financières sur l'investissement et d'agir sur plusieurs leviers comme l'amélioration de la gouvernance des entreprises publiques et l'encouragement des IDE pour accompagner la sphère de l'activité économique". Prié de commenter le dernier rapport du FMI, selon lequel, plusieurs pays pétroliers commencent à enregistrer une baisse de liquidités du fait de la diminution des dépôts liés au pétrole dans les banques, le ministre a reconnu que "cette période mettait sous pression le niveau de liquidités dans les banques", après une décennie de surliquidités engendrées par les revenus pétroliers importants. "Les ressources existent mais il faut les mobiliser", a ajouté le ministre qui a souligné à ce titre l'énorme travail qui doit se faire au niveau de la bancarisation de l'économie en Algérie ou l'argent empruntant le circuit informel avoisine les 1.300 milliards de DA, selon les estimations de la Banque d'Algérie. Parallèlement à la mobilisation des ressources, le gouvernement travaille sur un l’axe des reformes structurelles dans les secteurs de l'industrie des services et du BTPH afin de rendre les investissements rentables. Le ministre a expliqué que cet aspect revêt une importance capitale car les financements levés sur le marché financier ont un coût qui doit être couvert par les rendements des projets. 6 Benkhalfa discute du financement de l’investissement avec le viceprésident de la BEI (APS) Le ministre des Finances, M. Abderrahmane Benkhalfa a eu vendredi des discussions avec le vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI) Luca Lazzaroli, centrées sur le financement des investissements. La rencontre qui s’est tenue en marge de la réunion du FMI a permis à M. Benkhalfa d’évoquer avec Lazzaroli les multiples instruments de financement de l’investissement tels que le partenariat public-privé, les prises de participation et le capital investissement. L’Algérie qui refuse de revenir à l’endettement classique est en train d’examiner les moyens de mobiliser des financements préférentiels pour des projets qui génèrent leurs propres liquidités (kash flow), a-t-on expliqué. Le ministre, a par ailleurs, rencontré le vice-président de la région Mena à la Banque Mondiale, M. Hafez Ghanem. Samedi, M. Benkhalfa devrait participer à une rencontre ministérielle sur la nouvelle stratégie de la Banque Mondiale pour la région MENA. Transition énergétique : Réalité ou gageure ? (Algérie Eco) Des experts ont appelé ce samedi à Alger à assurer la transition énergétique, qui s’impose aujourd’hui comme une priorité, à travers un développement humain durable en se basant surtout sur les capacités de la jeunesse algérienne. Les conférenciers, présents à une journée sur l’énergie organisée par l’Ecole nationale polytechnique (ENP) à l’occasion de la célébration de Youm el Ilm, ont été unanimes quant à la nécessité d’une transition énergétique du pays, fortement dépendant des hydrocarbures. Mais cette transition devenue même « urgente » dans le contexte actuel, marqué par une forte chute des prix du pétrole, doit se faire avec des capacités humaines locales, ont-ils plaidé. Dans ce cadre, le Professeur Chems Eddine Chitour, directeur du Laboratoire de valorisation des énergies fossiles de l’ENP, considère que la stratégie énergétique de l’Algérie ne doit pas être du ressort du seul ministère de l’Energie. D’après lui, « c’est aussi la responsabilité du ministère de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle qui doivent proposer un baccalauréat du développement durable et mettre en place des métiers du développement durable autour de l’énergie, de l’écologie des économies d’énergie, les métiers d’ingénieurs et de techniciens dans les domaines pétrolier et minier ». L’Algérie, a-t-il soutenu, doit donner une opportunité à la jeunesse qui peut apporter un plus dans ce domaine. 7 Il s’agit aussi, a ajouté l’expert, du secteur du commerce qui doit arrêter d’importer des équipements énergivores, comme c’est le cas actuellement, à travers la mise en place de normes. Les départements des transports et des travaux publics devraient eux aussi avoir une stratégie dans le cadre d’une politique globale. Pour lui, une transition énergétique via un développement humain durable nécessite une série de stratégies à long terme dans plusieurs domaines comme le transport, l’énergie et le changement climatique. «Dans le bouquet énergétique que nous devons mettre en place, qui comprendra aussi la rationalisation de la consommation d’énergie, il faut un plan Marshall pour le développement des énergies renouvelables », a-t-il estimé. L’Algérie, ajoute le conférencier, possède un potentiel important dans les énergies solaire et éolienne et qui peut être exploité en partenariat avec les grands pays producteurs comme la Chine, l’Allemagne et les Etats Unis. Pour ce faire, a poursuivi le professeur Chitour, des solutions innovantes pour mobiliser les investissements dans l’énergie, les transports, l’industrie, et les TIC sont nécessaires pour se concentrer davantage sur des politiques d’efficacité énergétique. Le même avis a été partagé par l’expert Abdelmadjid Attar qui a plaidé pour le développement des énergies renouvelables notamment solaire en Algérie qui est parmi les pays ayant les plus importants potentiels dans le monde. Les immenses sources d’énergie solaire dont dispose le pays devraient amener l’Algérie à devenir non seulement un pays producteur d’énergie mais aussi de produits à base d’énergie dans tous les segments d’activités notamment industriels et agro-industriels. Mais, ajoute l’expert, il faudra mobiliser beaucoup de ressources financières, de capacités industrielles, technologiques et humaines locales pour adapter le modèle de consommation avec les principes de l’efficacité énergétique. L’expert en management d’entreprise Abdelhak Lamiri a appelé, quant à lui, à investir dans les ressources humaines pour atteindre les objectifs tracés dans tous les domaines, dont celui de la transition énergétique. Pour ce faire, « il ne suffit pas d’introduire un management des plus moderne pour les institutions à but non lucratif. Il faut concevoir un nouveau système en adéquation avec la nouvelle vision économique et politique du pays », a-t-il insisté. Réunion OPEP et non-OPEP aujourd’hui à Doha : Difficile consensus (El Moudjahid) 8 Face à la chute continue du prix du baril et au moment où les États membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) peinaient à parler d’une seule voix, l’Algérie, où la question du pétrole est fondamentale, a essayé de coordonner les efforts pour assainir le marché pétrolier, dans le cadre d’une démarche de concertation. Concertation et coordination entre les dirigeants autour des questions d’intérêt commun. Il s’agit notamment des développements de la situation du marché pétrolier d’une extrême importance pour les pays exportateurs de pétrole, en vue de réaliser le développement durable et de renforcer la coopération pour instaurer des équilibres économiques qui profitent à tous les peuples. Le Président Abdelaziz Bouteflika a envoyé plusieurs messages à des pays producteurs de pétrole, dont une partie hors-OPEP, pour stabiliser les prix du marché. La démarche consistait à sensibiliser ces pays à la chute des prix du pétrole. Le message de Bouteflika adressé au roi saoudien, sur la nécessité de trouver un consensus autour de la stabilisation du prix du pétrole, résumait bien la posture algérienne. Sans dramatiser la situation, Bouteflika insiste sur les conséquences néfastes de la détérioration des marchés pétroliers. Le sujet a été au centre des échanges lors de la visite d’État, du 12 au 15 janvier en Algérie, du président vénézuélien, Nicolas Maduro, chez son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika. Après le Venezuela en Amérique latine, le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, s’est tourné vers l’Asie où il avait tenté de rallier, entre autres, le Kazakhstan et le sultanat d’Oman à sa cause pour l’assainissement de la situation du marché pétrolier mondial et la rémunération adéquate des exportations de pétrole. Les dirigeants de ces pays sont convenus d’une coordination accrue des efforts en vue de réunir les conditions d’un assainissement de la situation du marché pétrolier mondial. Les chefs d’État ont souligné le rôle important dévolu à l’OPEP «comme force stabilisatrice des prix du pétrole, pour corriger le déséquilibre prévalant sur le marché mondial des hydrocarbures». Ce déséquilibre affecte la croissance normale de l’économie internationale et les perspectives de développement des pays du Sud. Les prix du pétrole sont toujours sous pression, dans un marché où la perspective d’un gel coordonné de la production devient de moins en moins probable. Un retour à la normale, des prix, se fait pressant pour nombre de pays dont les économies sombrent dans l’incertitude par le fait de la stagnation des cours de l’or noir à des niveaux bas. La réunion des «quatre», tenue en février dernier pour discuter de la possibilité d’un gel de la production à son niveau de janvier 2016, a relativement réussi à relever la barre, à une moyenne de 40 dollars/baril, une avancée qui a motivé les initiateurs de cette démarche pour aller vers le palier supérieur en tentant de convaincre les grands producteurs, Opep et non-Opep, de se joindre au groupe. Une quinzaine de pays représentant près de 73% de la production mondiale de pétrole ont donné leur quitus en acceptant de participer à la réunion prévue aujourd’hui à Doha, capitale du Qatar, pour une concertation autour d’un éventuel plan de gel de la production, selon les déclarations du ministre qatari du Pétrole, Mohammed Ben Saleh Al Sada, également président en exercice de l’Organisation des 9 pays exportateurs de pétrole. Cette rencontre tentera donc de trouver une décision qui aiderait à dégager des solutions stables face à la chute des prix du pétrole, à en croire les responsables de nombreux pays. En tout cas, tout porte à croire que les pays membres de l’OPEP ne se laisseront pas faire, bien que le prince Mohamed Ben Salmane, vice-prince héritier et numéro trois de l’Arabie saoudite, avait prévenu récemment, dans un entretien à l’agence Bloomberg, que le royaume, membre dominant de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ne gèlerait sa production que si les grands producteurs faisaient de même. L’Algérie qui compte parmi les pays les plus affectés par la chute des prix du pétrole a été l’un des premiers à plaider l’urgence de stabiliser le marché pétrolier, comme l’a rappelé le ministre de l’Énergie. Pour M. Salah Khebri, qui sera présent à Doha, la réunion d’avril constituera «une première étape dans le processus de stabilisation de la production pétrolière», et «d’autres démarches seront envisagées», le cas échéant. Des propos qui laissent entendre une ouverture sur une alternative de baisse de la production si la situation n’évoluait pas dans la direction souhaitée. Pour rappel, le Président Bouteflika a appelé les Algériens à valoriser les nombreux atouts dont dispose le pays et a assuré que l’Algérie «traversera sans difficultés majeures» les perturbations en cours sur le marché du gaz et du pétrole. «Je suis convaincu que dans une sérénité légitime et grâce à la mobilisation qui nous est traditionnelle face aux défis, l’Algérie traversera sans difficultés majeures les graves perturbations que connaît le marché international des hydrocarbures», a indiqué Abdelaziz Bouteflika, qui reconnaît que l’Algérie a perdu 70% des capacités financières dont elle disposait, sans pour autant se montrer défaitiste. Pour lui, grâce à des mesures prises par le passé, l’Algérie dispose de suffisamment de ressources pour juguler cette crise et faire un pas vers la diversification économique. À vrai dire, la chute constante, depuis deux ans, du prix du baril fait retenir le souffle dans les pays exportateurs et serait, d’un point de vue expert, une situation «extrêmement préoccupante». FMI : «Les revenus de l’Algérie devraient se redressés dès 2017» (Horizons) Les revenus de l’Algérie devraient se redresser en 2017 et maintenir une hausse progressive jusqu’à 2021, selon les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI), publiées mercredi dernier. Pour 2017, les revenus de l’Algérie devraient progresser pour représenter 27,2% du PIB contre 26,1% du PIB en 2016 (contre 29,1% en 2015), selon des projections du Fonds publiées dans son rapport « moniteur des finances publiques » qui examine la conduite des politiques budgétaires dans le monde. Cette tendance haussière des revenus se maintiendra pour atteindre 29,3% du PIB en 2021, mais restera loin des taux atteints entre 2008 et 2012 quand le pétrole évoluait autour de 100 dollars le baril. Le FMI ne précise pas, toutefois, les facteurs qui seront à l’origine de ce 10 redressement, et si la hausse concernera les recettes fiscales ordinaires ou pétrolières. Le déficit du solde global du budget, qui a doublé à 15,3% du PIB en 2015 contre -7,3% en 2014, va baisser à partir de l’année en cours pour atteindre -14,6% du PIB et -11,6 % du PIB en 2017. Ce déficit sera ramené à -5% du PIB en 2021, signe d’une bonne rationalisation de la dépense publique. L’année 2017 marquera également l’arrêt de la hausse des dépenses budgétaires qui devraient représenter 38,8% du PIB contre 40,6% en 2016. Le volume des dépenses de l’Algérie baissera au fur et à mesure jusqu’à atteindre 34,3% du PIB en 2021, prévoit le Fonds. Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les soldes budgétaires cumulés des exportateurs de pétrole devraient, à eux seuls, se dégrader de plus de 2.000 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années par rapport à la période 2004-2008. Par ailleurs, les pays avancés restent également vulnérables dans le contexte d’une dette publique élevée (supérieure à 100% du PIB en moyenne), d’une inflation faible et d’une croissance atone. Par conséquent, les perspectives demeurent incertaines et la probabilité d’un scénario de croissance durablement ralentie augmente. « Dans cet environnement de risques élevés, une riposte globale des pouvoirs publics s’impose de toute urgence pour améliorer les perspectives de croissance et renforcer la résilience », recommande le FMI. L’action des gouvernements devrait se centrer sur les mesures budgétaires propices à la croissance à court et moyen terme comme le maintien des investissements dans les infrastructures et aussi sur les initiatives facilitant la mise en œuvre des réformes structurelles. Sellal appelle à gagner la bataille de l'agriculture (APS) Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a appelé, samedi à Constantine, les agriculteurs à redoubler d'efforts pour gagner la bataille de l'agriculture, eu égard aux importants potentiels dont dispose le pays. "Il faut gagner la bataille de l'agriculture, et l'Algérie a le potentiel (terres cultivables et eau) pour réaliser ce but", a indiqué M. Sellal lors d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya. Il a exhorté, à cet égard, les agriculteurs à redoubler d'efforts pour réduire la dépendance alimentaire et diminuer la facture de l'importation. Pour atteindre cet objectif, il a souligné l'importance d'utiliser les dernières technologies dans le développement agricole, appelant l'université à contribuer davantage dans ce sens. Après avoir appelé les investisseurs du secteur agricole à lier des partenariats avec leurs homologues étrangers, M. Sellal a insisté sur la 11 conjugaison des efforts pour développer et intensifier la production des olives, des dattes et du lait, afin de répondre aux besoins des Algériens. Sellal appelle à la création d’un pôle de céréaliculture et d’élevage pour la région de Constantine Par ailleurs, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a appelé depuis la commune d Aïn Abid, dans le cadre d’une visite de travail, à la création d’un pôle de céréaliculture et d’élevage dans la région de Constantine. Au cours d'un passage à l’exploitation agricole Sahraoui Noureddine, M. Sellal a soutenu qu’un pôle de céréaliculture et d’élevage peut être concrétisé entre Constantine-Souk Ahras et Oued Zenati (Guelma), affirmant que tous les moyens sont mobilisés pour le développement de l’agriculture et la diversification du produit agricole. Le Premier ministre a rappelé que l’Algérie s’est fixée l’an 2019 pour gagner le pari et remporter la bataille de l’agriculture, appelant les concernés du domaine "à oser" les techniques agricoles modernes et innovantes. Il a, dans ce contexte, indiqué que l’université est mobilisée pour "accompagner cet objectif" à travers la recherche-développement. Au cours d'un exposé donné sur la production laitière dans cette exploitation agricole, le Premier ministre a estimé que le rendement laitier (une moyenne de 30 litres de lait/jour) était faible comparé à d’autres pays, incitant les investisseurs dans le domaine d’élevage à sceller des partenariats avec des étrangers, selon la règle 51/49% dans l’objectif de développer les techniques de l’élevage et d’optimiser la production laitière. S’étendant sur 200 hectares, situés dans la localité de Bordj M’hiris, dans la commune d’Aïn Abid, l’exploitation Sahraoui Noureddine réserve 160 ha à la céréaliculture dont 67 ha pour le blé dur et 42 ha pour l’orge. L’exploitation, versée également dans les élevages bovin et équin, consacre 30 ha à l'arboriculture. TIC, projet de fusion de microentreprises : Une formule pour étendre ses parts de marché (Horizons) 1.183 jeunes diplômés se sont inscrits pour la création d’entreprises à l’issue de la caravane nationale activant dans les TIC, dont le bilan a été exposé jeudi dernier au cyberparc de Sidi Abdellah. Parmi ces 1.183 jeunes, 350 ont déposé les formulaires d’inscription, d’après le directeur général de l’Ansej, Mourad Zemali. Sur ces 350, 314 projets ont été validés, dont 230 déposés au niveau des banques. « 114 projets ont reçu un accord favorable pour leur financement tandis que les autres dossiers sont toujours en cours d’étude au niveau de ces banques », signale-t-il, annonçant la signature, prochainement, de 12 conventions avec Neftal et la Seaal. Le représentant d’Algérie Télécom (AT), partie prenante de cette caravane, a fait part du nombre des microentreprises créées dans le cadre de la convention signée avec l’Ansej et la Cnac en 2011. « 583 micro-entreprises ont été créées de 2011 à ce jour, dont 166 au cours du premier trimestre 2016. Cette convention, de même que la caravane, répond à un besoin en matière de sous-traitance dans le secteur des TIC », indique-t-il. La ministre de la Poste et des TIC, HoudaIman Feraoun, a fait savoir que ces petites entreprises seront rassemblées dans un groupement dans les semaines à venir, afin de constituer une force financière pour faire face à la concurrence. « Ce regroupement augmentera le taux de leurs parts de marché, dépassant ainsi les 20% qui leur sont alloués », souligne-t-elle. Ces micro-entreprises, selon le représentant de l’AT, sont versées dans les activités où un grand déficit est enregistré. Elles activent donc dans des domaines biens précis, explique-t-il. A savoir, les travaux d’étude et des réseaux, la maintenance et le raccordement. « Nous allons ouvrir, dans les semaines à venir, la sous-traitance dans le domaine des équipements de télécommunication et dans les centres d’appels », annonce-t-il. Le PDG d’Algérie Télécom, Azouaou Mehmel, a signalé l’ouverture d’une autre activité à la sous-traitance, relative aux réseaux d’accès. Il a confié que le secteur a besoin de micro-entreprises pour accompagner les programmes de réhabilitation et d’extension des réseaux. Pour revenir à la caravane, la ministre, qui a inauguré des bureaux de poste à Alger, a estimé qu’en termes de nombre d’entreprises, elle n’a atteint que 40 à 50% des objectifs. «Cela dit, les inscrits ont toujours une chance de remettre leurs projets. Mais la caravane, qui a sillonné le territoire national, a atteint son but en matière d’information. Grâce à elle, beaucoup de jeunes diplômés savent qu’ils peuvent créer des micro-entreprises », dit-elle, appelant les opérateurs de la téléphonie et des équipements à suivre l’exemple d’Algérie Télécom dans la création de micro-entreprises. Elle a estimé que ces opérateurs doivent accompagner les grands projets de la fibre optique et l’extension du réseau de l’AT, ainsi d’ailleurs que les banques et les institutions financières. « Le secteur des TIC a surtout besoin de PME-PMI. Les banques doivent, en conséquence, faire des efforts pour leur octroyer des crédits. Il faut encourager les jeunes à se lancer dans l’entreprise, surtout dans le sud du pays. A Tindouf notamment où les collectivités locales se plaignent du manque d’intérêt des jeunes pour les projets d’entreprises », recommande-t-elle. Le bilan de la caravane nationale a conduit à une série de recommandations élaborées suite à un débat entre jeunes porteurs de projets, entrepreneurs et opérateurs économiques. Parmi ces recommandations, le renforcement de la formation, l’élaboration d’un guide sur les TIC pour les jeunes entrepreneurs, l’intégration rapide des micro-entreprises dans le tissu économique et la mise en place d’une cartographie des réseaux de communication qui facilitera la prise en charge de tous les sites liés à ce réseau. Il est recommandé également d’établir des contrats participatifs au profit des micro-entreprises spécialisées dans les TIC, conclus entre ces 13 dernières et les opérateurs de la téléphonie et des équipements. « Nous avons réalisé des choses mais des lacunes persistent. Des contraintes liées à la formation, à la qualification, à la distribution des marchés doivent être prises en charge. Ces recommandations sont importantes dans la mesure où elles proposent des options pour combler ces lacunes », conclut-elle. Le m-paiement et le e-paiement, c’est pour bientôt Le e-paiement et le m-paiement, c’est pour bientôt, selon la ministre de la Poste et des TIC. Elle a signalé que leur installation exige un travail technique et réglementaire. « L’Algérie n’a d’autre choix que d’aller vers le e-paiement et le m-paiement. Il vaut mieux le faire maintenant que d’être forcé plus tard », indique-t-elle, rappelant que la 4G sera officiellement commercialisée en Algérie au cours du troisième trimestre de cette année. Pas d’ouverture du capital de Mobilis La ministre de la Poste et des TIC a assuré que l’ouverture du capital de Mobilis n’est pas à l’ordre du jour. « Il y a possibilité que Mobilis entre en Bourse. Mais ça ne sera pas avant l’année prochaine. Cette année, il y a un business plan à respecter, le déploiement et la commercialisation de la 4G notamment », explique-t-elle. L’ANPT signe des conventions avec Mobilis, AT et ATS L’Agence nationale de promotion des cyberparcs technologiques a signé, jeudi dernier, quatre conventions avec Mobilis, Algérie Télécom, Algérie Télécom Satellite et le ministère de la Postes et des TIC pour la mise en place, notamment, d’un cyberparc à Oran. Banque/bourse/Assurance Soufi Mohamed Hakim. PDG de Macir Vie : «Assurance groupe : de nouvelles garanties à l’étranger» (El Watan) Le PDG de Macir Vie, Soufi Mohamed Hakim, et Robert Carle Empereur, directeur général de CBI 14 Macir Vie a signé récemment une convention de partenariat avec Care Bridge International (CBI). Pouvez-vous nous en dire plus sur les services qui seront couverts par votre compagnie grâce à cet accord ? A la base, l’accord que nous avons signé en marge du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) est une convention portant sur la gestion du parcours médical des collaborateurs des entreprises, assurés en assurance groupe au niveau de Macir Vie, ainsi ces derniers pourront avoir accès, à titre gracieux, aux services de notre partenaire Care Bridge International, soit par téléphone, soit par mail dans le but d’avoir un second avis médical et s’ils le souhaitent pouvoir avoir accès aux médecins spécialisés dans les meilleurs cliniques à l’étranger capables de traiter précisément leur pathologie. Enfin, les accompagnateurs des éventuels patients pourront aussi être pris en charge dans le cadre de la conciergerie médicale, en leur assurant un ensemble de prestations adéquates afin d’accompagner le ou les membres de leur famille, tout ceci sur la base d’un devis délivré au préalable qui permettra à notre partenaire de transmettre aux infrastructures de soins concernées une garantie de paiement à première demande. Tout ce parcours de soins est géré de telle sorte que le client ne perde ni temps ni argent, car tous les rendez-vous médicaux sont pris, les prestations réservées en temps et en heure au profit du patient, autrement dit, lorsque ce dernier donne son feu vert pour le déclenchement des opérations tout est programmé afin qu’il ne se perde pas dans les méandres d’une administration médicale qu’il ne maîtrise pas systématiquement, il est pris en charge de bout en bout. Peut-on avoir un aperçu de votre partenaire, qui n’est pas forcément connu en Algérie, et ses prestations à travers le monde ? Care Bridges International est une société de services pour l’accès aux soins de santé en France et dans quatre autres pays de la CEE, au bénéfice des personnes non résidentes. Créée en 2002, l’association mutualiste CBI est devenue une société en 2009. CBI investit pour une meilleure sécurité et qualité de ses services, autant envers les patients qu’envers les professionnels de la santé. CBI soigne des personnes venant d’Afrique et du Moyen-Orient. La majorité se rend en France mais aussi en Allemagne, en Suisse, au Royaume-Uni et en Espagne. CBI est une société qui propose une régulation médicale en fonction de chaque demande, organise l’ensemble des services d’accompagnement à la personne avant, pendant et après l’hospitalisation. Vous êtes un des pionniers de l’assurance groupe en Algérie, comment voyez-vous l’évolution de cette branche dans les années à venir ? Nous sommes plutôt pionniers dans l’enrichissement de l’assurance groupe à travers des offres à très forte valeur ajoutée qui répondent à des besoins du moment, exigés par le client, mais absentes du marché. Notre objectif premier est de pouvoir mettre nos clients dans un écosystème assurantiel simplifié qui puisse répondre à leur demande, surtout quand cela concerne leur santé, celle de leur famille proche. Nous voulons être une 15 solution efficace et de haute facture qui puisse nous permettre de tracer à nos clients une voie claire, simple et rapide aux problématiques de soins tant d’urgence que programmés. Peut-on connaître éventuellement votre part de marché sur ce segment (assurance groupe) et plus généralement en tant qu’acteur du secteur de l’assurance de personnes ? CNA n’a pas encore communiqué les chiffres d’affaires par compagnie et par produit relatifs à l’exercice 2015, du coup, nous nous basons sur les chiffres de 2014 et avec l’acquisition des nouveaux contrats (sans aucune sortie de portefeuille), nous sommes à environ 15% de parts de marché. La qualité du service est souvent décriée par les clients des compagnies d’assurance. Quelle est votre approche en la matière en vue de vous démarquer et d’assurer des services de qualité ? Permettez-moi de vous répondre très simplement en deux points : un engagement contractuel sur les délais de remboursement des sinistres, surtout que nous évoluons sur un volet santé, donc sur la vie de nos clients, c’est une responsabilité dont nous mesurons toute la portée, nous n’avons donc pas le droit de ne pas être à la hauteur. Ainsi que des services annexes aux garanties classiques d’assurances à très forte valeur ajoutée pour donner un plus à notre accompagnement. Nous nous sommes fixé une mission principale qui est de ne jamais cesser d’innover et de pouvoir proposer, Incha’Allah, des prestations qui n’ont jamais été lancées sur le marché. FAO : Les cours mondiaux des produits alimentaires en légère hausse (APS) L'Indice des prix des produits alimentaires de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) était en légère hausse en mars dernier, en dépit de la chute des prix des produits laitiers, indique un rapport publié sur le site web de cette organisation onusienne. De manière générale, l'Indice des prix des produits alimentaires s'est établi, en moyenne, à 151,0 points en mars 2016, soit 1% de plus qu'en février, mais près de 21 points (12%) en deçà de sa valeur de mars 2015, indique la même source. L'Indice de la FAO, qui mesure la variation mensuelle des cours internationaux d'un panier de denrées alimentaires, est calculé sur la base de la moyenne des indices des prix de cinq catégories principales de denrées alimentaires sur les marchés internationaux : Céréales, viandes, produits laitiers, huile végétale et sucre. 16 Par catégories de produits, l'Indice des prix des céréales a atteint 147,6 points en moyenne en mars. ‘‘ Si le recul est minime par rapport à février, cet Indice accuse en revanche une chute de 13,3 % par rapport au niveau de mars 2015 ‘‘, souligne le rapport. La valeur moyenne des prix du blé est restée légèrement en retrait en raison de la forte concurrence et de perspectives globalement favorables pour la prochaine campagne en ce qui concerne l'offre, selon le même document. La tendance à la baisse des cours du maïs se maintient, elle est due, dans une large mesure, à des perspectives de production favorables en Amérique du Sud, à la faiblesse de la demande d'importation et à des emblavages qui devraient être plus importants qu'initialement prévu aux Etats-Unis, ajoute la FAO qui constate que les cours du riz sont restés stables entre les mois de mars et de février 2016. L'Indice FAO des prix des huiles végétales a atteint 159,8 points en mars, soit un bond de 6,3% (ou 9,5 points) par rapport à février. Il s'agit de la valeur la plus haute enregistrée depuis 15 mois. Cette reprise est principalement imputable à l'huile de palme, celle-ci étant la composante qui pèse le plus lourd dans la formation de l'Indice des prix de la FAO. ‘‘ Les cours internationaux de l'huile de palme ont flambé pour le deuxième mois consécutif, du fait de la crainte suscitée par la stagnation de la production mondiale en 2016 à cause d'un long épisode de temps sec en Malaisie et en Indonésie ‘‘, précise le rapport. Il relève, au passage, que la moyenne des prix des autres huiles en mars reste inchangée (huile de soja) ou est en diminution (tournesol et colza). L'Indice FAO des prix des produits laitiers était en moyenne de 130,3 points en mars, soit un plongeon de 11,7 points (8,2%) par rapport à février. Un plus bas depuis juin 2009. ‘‘ Les prix ont baissé pour l'ensemble des produits laitiers, mais le beurre et le fromage ont été particulièrement touchés, par suite d'un gonflement des stocks dans les principaux pays exportateurs ‘‘, indique le rapport. L'Indice des prix de la viande s'est établi en moyenne à 146,4 points en mars restant pratiquement inchangé par rapport au mois de février. Les prix de la viande ovine se sont stabilisés après le pic saisonnier des approvisionnements en provenance de l'Océanie au moment où les prix de la viande de volaille et de la viande bovine sont restés pratiquement inchangés par rapport à février compte tenu d'un bon équilibre entre l'offre et la demande sur le marché international, souligne la FAO. L'Indice des prix du sucre affichait, quant à lui, une valeur moyenne de près de 219 points en mars, en hausse de 32 points (soit 17,1%) par rapport au mois précédent, atteignant son niveau le plus élevé depuis novembre 2014. Cette augmentation ‘‘ s'explique par une révision à la hausse du déficit de production attendue pour la campagne en cours- déficit qui était déjà important- après les fortes pluies qui ont sévi récemment dans le principal pays producteur, le Brésil ‘‘, selon la FAO. L'organisation onusienne estime, en outre, que les annonces relatives à l'utilisation de plus grandes quantités de sucre brut dans la production d'éthanol, au Brésil, ont également contribué à faire grimper les prix. 17 Commerce Coopération Algérie-Emirats : Les opportunités d'investissements au menu du forum d'affaires d'Abu Dhabi (APS) Le premier forum d'affaires algéro-émirati se tiendra, dimanche à Abu Dhabi, pour examiner les opportunités d’investissements et de partenariat entre les deux pays. Cette rencontre, qui traduit les recommandations de la 13ème session de la Haute commission mixte tenue en novembre 2015 à Dubaï, sera coprésidée par le ministre de l'Industrie et des mines, Abdessalam Bouchouareb, et le ministre émirati de l'Economie, Sultan Bin Saeed Al Mansouri. M. Bouchouareb sera accompagné d'une forte délégation de dirigeants d'entreprises publiques et privées, de cadres de son département ministériel ainsi que des représentants d'organismes économiques dont la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) et l’Agence nationale du développement de l’investissement (Andi). Lors de la 13ème session de la Haute commission mixte de novembre dernier, les deux pays avaient affiché leur ferme volonté de renforcer leur coopération bilatérale, notamment en matière d'investissements et de partenariat économique, d'où leur décision de tenir cette première réunion du Forum d'affaires bilatéral. Les deux parties avaient également convenu d'élaborer un plan d'action de coopération intersectorielle portant essentiellement sur le secteur du commerce. Mais l’Algérie aspire, en particulier, à une relation économique basée sur l'investissement productif, en attirant plus d'investissements émiratis dans le cadre de la politique du gouvernement de diversification économique. Les relations économiques entre l'Algérie et les EAU restent dominées par l'aspect commercial et des opérations économiques ponctuelles, c'est-à-dire la réalisation de projets sur une durée limitée comme pour l'immobilier ou les contrats de gestion, tandis que les investissements directs émiratis restent encore en deçà des potentialités de l'Algérie. Actuellement, quelques compagnies émiraties exercent en Algérie à l'instar de Dubai Ports World (DP World) dans le domaine portuaire, de Mubadala 18 dans le domaine pétrolier, d'Aabar investments (fonds d'investissement d'Abu Dhabi) dans l'investissement et du Holding Al Qudra dans l'immobilier à côté du conglomérat Emaar. Signés en 2008 avec les deux entreprises portuaires d'Alger et de Djendjen (Jijel), les accords de DP World, sous forme de contrats de concession d'une durée de 30 ans, portent sur la gestion et la modernisation de ces deux infrastructures portuaires algériennes. Cette expérience sera élargie à l'investissement: Les deux parties veulent créer une société mixte algéro-émiratie pour mettre en place, sur les enceintes portuaires, de nouveaux mécanismes pour soutenir logistiquement les exportations hors hydrocarbures. Dans le même créneau, Alger et Abu Dhabi envisagent l'ouverture d'une ligne maritime pour le transport de marchandises avec un transit par le bassin méditerranéen et l'élargissement du transport aérien au transport de fret pour booster les échanges commerciaux entre les deux pays. Dans le domaine hydraulique, les Emiratis activent en partenariat avec la partie algérienne dans un groupement d'entreprises des deux pays pour la réalisation de stations de déminéralisation d'eau dans le grand Sud algérien où un programme de réalisation de 15 stations d'un montant de 18 milliards DA est en cours de réalisation. Le secteur mécanique en longueur d'avance Dans l'agroalimentaire, les deux parties avaient signé en 2013 un protocole d'accord portant sur la création d'une société mixte dans la filière des viandes rouges, mais ce projet n'a pas encore vu le jour. Dans le domaine de la santé, la première pierre pour la construction d'une usine algéro-émiratie de fabrication de sérum (85 millions d'unités/an) avait été posée en 2012 à Oued Semar (Alger) pour entrer en activité avant fin 2014, mais ce projet n'a également pas abouti. En revanche, la coopération entre les deux pays dans le secteur de l'industrie est celle qui a pris un envol particulier depuis ces trois dernières années et, plus spécifiquement, dans le secteur de la mécanique. En effet, les deux pays ont signé, en 2011, aux côtés des Allemands, des protocoles d'accord pour le développement de cette filière, qui se sont traduits par la création, en juillet 2012, de trois sociétés à capitaux mixtes. Il s'agit de la Société algérienne de production de poids lourds de marque Mercedes-Benz/SPA à Rouiba, de celle de fabrication de véhicules de marque Mercedes-Benz/SPA à Tiaret et de celle de fabrication de moteurs de marque allemande (Mercedes-Benz, Deutz et MTU/ SPA) à Oued Hamimine (Constantine). Dans ces projets, la partie algérienne, qui y détient 51% du capital, est composée du ministère de la Défense nationale, du groupe SNVI et d'autres entreprises publiques, tandis que les Emiratis sont représentés par le Fonds d'investissements Aabar, les Allemands étant associés en tant que partenaires technologiques. Entrée en production en 2014, l'usine de Rouiba produit actuellement deux types de camions militaires Mercedes-Benz: Actros 2041S et Zetros 2733A 6X6 pour le transport de troupes. 19 L'usine, dont la production est destinée à satisfaire les besoins du marché national notamment les institutions militaires mais aussi les entreprises publiques et privées, devra atteindre une capacité de production de 15.000 camions, cars et bus par an d'ici 2019. Inaugurée en octobre 2014, l'usine d'Aïn Bouchekif (Tiaret) a, quant à elle, pour objectif de produire 6.000 véhicules de type Sprinter destinés à différents usages, et 2.000 autres véhicules 4X4 classe C tout terrains de la catégorie G destinés aux fins militaires et paramilitaires. Quant à l'usine de Oued Hamimine (Constantine), entrée en production en 2015, elle devra atteindre, à terme, une capacité de production annuelle de 25.000 moteurs de toute la gamme des poids lourds. Sur le plan commercial, le volume global des échanges entre les deux pays a atteint un peu plus de 337 millions de dollars (USD) en 2015 avec une balance commerciale en défaveur de l'Algérie: 331,4 millions USD d'importations algériennes contre 5,6 millions USD d'exportations seulement. Les importations algériennes auprès de ce pays du Golfe se composent de demi-produits, biens d'équipements industriels, biens de consommation alimentaires et non-alimentaires et produits d'énergie et lubrifiants tandis que les exportations se composent de produits alimentaires et de demiproduits. Marché algérien : Les opérateurs économiques belges marquent leur intérêt (EL Moudjahid) Des opérateurs économiques belges ont marqué, jeudi à Bruxelles, leur intérêt pour le marché algérien, soulignant le potentiel qu’offre le pays dans de nombreux secteurs d’activités et leur volonté de se rendre en Algérie pour mieux connaître l’environnement des affaires. Réunis autour d’un workshop organisé par le Club des entrepreneurs belges et algériens «Aïn El-Kheir», les représentants des sociétés belges BEDELCO, Krones SA, Ipsen Logistics BVBA et DEME ont exprimé leur souhait de «renforcer» leur présence en Algérie, pour certains, et de «développer davantage» leurs activités, pour d’autres. «L’Algérie pourrait être une plateforme d'extension pour les entreprises belges à la recherche de nouveaux marchés, car le pays constitue une fenêtre sur l’Afrique», a estimé le président du club Aïn El-Kheïr, Hamid Aït Abderahim, qui a accueilli avec «grande satisfaction» l’intérêt affiché par les hommes d’affaires belges pour l’Algérie. Un intérêt que l’ambassade d’Algérie à Bruxelles encourage, appelant les opérateurs économiques belges à «saisir les opportunités d’affaires» que leur offrent les nombreuses opportunités non encore exploitées, notamment dans le cadre de la co-localisation. «Le recensement de plus d’une centaine d’entreprises belges installées en Algérie reflète un intérêt naissant pour un marché qui offre des mécanismes tels que la co-localisation, permettant aux entreprises de préserver leurs intérêts socio-économiques dans leur pays 20 d’origine, tout en développant leur croissance par un investissement direct en Algérie et des perspectives réelles de débouchés sur le marché africain», a indiqué M. Dahmane Yahiaoui, représentant de l’ambassade d’Algérie à Bruxelles à cette rencontre. Selon ce diplomate, qui a prononcé une allocution au nom de l’ambassadeur, Amar Belani, des progrès «significatifs» ont été accomplis durant ces deux dernières années dans le cadre des réformes engagées en Algérie pour améliorer le climat des investissements en vue de «la diversification de notre économie». M. Yahiaoui a cité, à ce titre, la réduction de l’impôt sur les bénéfices des sociétés et de la taxe sur les activités professionnelles, l’amélioration de la régulation de l’accès au foncier industriel et l’octroi d’avantages fiscaux et parafiscaux à tout investisseur étranger qui contribue, dans le cadre d’un partenariat, au transfert de savoir-faire. La diversification de l’économie, at-il poursuivi, tourne autour de trois axes, à savoir le partenariat industriel par l’investissement direct, l’exportation hors hydrocarbures et le développement de la sous-traitance. Il a mis l’accent, par ailleurs, sur l’importance de la dimension humaine dans la consolidation des relations économiques et commerciales, soulignant que «la circulation des personnes et la facilitation d’octroi de visas aux hommes d’affaires algériens sont un préalable important pour la concrétisation de ces partenariats» et qu’«il est important, à cet égard, de supprimer les contraintes qui pourraient affecter le courant de visites d’hommes d’affaires». De son côté, Me Wassila Mouzai, commissaire aux comptes et membre de la Cour international d’arbitrage ainsi que de la Chambre de commerce internationale (ICC), a fait un focus sur la conduite des affaires en Algérie, mettant en exergue les principales réformes menées pour améliorer le climat des affaires. Me Mouzai a ainsi présenté les différentes conventions et principaux accords liant l’Algérie à la Belgique, notamment dans le domaine de la fiscalité et de la protection sociale, ainsi que la politique algérienne de protection des investissements étrangers réalisés en Algérie à travers la sécurisation juridique des contrats de partenariats. Rappelant les filières identifiées comme prioritaires et devant permettre de concrétiser la diversification de l’économie nationale escomptée, Me Mouzai a énuméré toutes les dispositions fiscales introduites par les autorités algériennes pour encourager l’investissement étranger, notamment dans les secteurs du Tourisme, de l’Agriculture et de l’Industrie. Elle a relevé, en outre, la réintroduction du recours au financement extérieur indispensable à la réalisation des projets stratégiques après autorisation de l’État conformément aux dispositions de la LF 2016. À la recherche de partenaires algériens pour développer des sociétés mixtes, une soixantaine d’entrepreneurs belges ont pris part à cet atelier destiné à les informer sur les conditions économiques, financières, juridiques et fiscales en Algérie. Veille L'UGTA et le FCE dénoncent une campagne "malveillante" à l'encontre de l'Algérie (APS) 21 L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et le Forum des chefs d'entreprises (FCE) ont dénoncé une campagne "malveillante et fallacieuse" déclenchée contre l'Algérie et ses institutions dès la veille de la réunion de la 3ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau algérofrançais. "A la veille de la tenue de la réunion à Alger de la 3ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN), une campagne malveillante et fallacieuse a été déclenchée. Elle a atteint son paroxysme avec des manipulations diffamatoires délibérément dirigées contre l'institution présidentielle au lendemain de la fin des travaux du comité", soulignent l'UGTA et le FCE dans une déclaration commune rendue publique vendredi. "Indignés par ces agressions sournoises et irrespectueuses envers notre pays et ses institutions républicaines, l'UGTA et le FCE affirment qu'ils ne peuvent rester indifférents et silencieux devant de telles attaques et violences contre la souveraineté nationale". L'UGTA et le FCE "rappellent aux auteurs de cette cabale de noircissement de nos institutions, que le mal dont ils sont les concepteurs ne peut atteindre, ni ébranler la confiance des travailleuses et des travailleurs algériens et de leurs entreprises en leurs institutions, ni en leur Président qu'ils ont choisi démocratiquement par la voie des urnes". Ils rappellent à "ces promoteurs de la fitna et du ‘printemps arabe’ que l'Algérie et ses institutions républicaines sont sacrées, et qu'ils s'opposeront et se soulèveront contre toute velléité et démarche égocentrique pour leur nuire". "Les travailleuses et les travailleurs, les chefs d'entreprises publiques et privées ne sauraient accepter une quelconque leçon, encore moins une ingérence au relent colonialiste", préviennent l'UGTA et le FCE, rappelant "avec force et vigueur" que le peuple algérien "a recouvré sa liberté, son indépendance et sa souveraineté par le sang de millions de martyrs". "L'adhésion de la Nation à la construction d'un développement national durable pour faire de notre pays une puissance économique et sociale conduite par la volonté de son Président depuis 1999, avec ses retombées dans le domaine social par l'évolution positive de la qualité de vie des travailleuses et des travailleurs, des retraités et de nos concitoyennes et concitoyens, est inébranlable", affirment l'UGTA et le FCE. Ils soulignent également que le peuple algérien "n'accepte aucune agression à l'endroit des institutions nationales". "Les millions de travailleuses et travailleurs adhérents, les 900.000 cadres syndicalistes, les 48 Unions de wilayas, les 30 fédérations nationales de l'UGTA et les centaines d'entreprises publiques et privées du FCE, rejettent 22 catégoriquement cette indigne campagne de diffamation et cette tentative de déstabilisation de notre chère Algérie", conclut la déclaration commune. APRÈS LES ARTICLES CRITIQUES DE LA PRESSE FRANÇAISE CONTRE L'ALGÉRIE : L'Ugta et le FCE contre-attaquent (L’Expression) Madjid Sidi Saïd et Ali Haddad Ils rappellent aux auteurs de cette cabale qu'ils «ne peuvent ébranler la confiance des travailleurs algériens et de leurs entreprises, ni en leur président qu'ils ont choisi démocratiquement par la voie des urnes». Près d'une semaine après le retour du Premier ministre français chez lui après une visite officielle en Algérie et les polémiques qu'ont suscitées certains de ses agissements, notamment la publication de photos de sa rencontre avec Bouteflika, plus d'une semaine après le déclenchement du scandale Panama papers qui a mis en cause le ministre algérien de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, le Forum des chefs d'entreprise et l'Union générale des travailleurs algériens se sont fendu d'un communiqué fort virulent à l'égard de ceux qu'ils appellent «les promoteurs d'une campagne diffamatoire et calomnieuse contre l'Algérie». «Les millions de travailleuses et de travailleurs adhérents, les 900.000 cadres syndicalistes, les 48 Unions de wilayas, les 30 Fédérations nationales de l'Ugta et les centaines d'entreprises publiques et privées du FCE rejettent catégoriquement cette campagne indigne de diffamation et cette tentative de déstabilisation de notre chère Algérie. Nul ne peut ébranler notre dignité, notre fierté et notre volonté de protéger et de faire épanouir notre nation dans sa multiple et harmonieuse composante», a-t-on relevé. De plus, rappelant «à ces promoteurs de la fitna» et du «printemps arabe» que «l'Algérie et ses institutions républicaines sont sacrées, et qu'ils s'opposeront et se soulèveront contre toute velléité et démarche égocentrique pour leur nuire», l'Ugta et le FCE ont estimé que les attaques auxquelles a fait face l'Algérie cette fois-ci sont d'une violence sans précédent si bien qu'ils parlent carrément d'une «campagne malveillante». «A la veille de la tenue de la réunion à Alger de la 3ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (Cihn), une campagne malveillante et fallacieuse a été déclenchée. Elle a atteint son paroxysme avec des manipulations diffamatoires délibérément dirigées contre l'institution présidentielle au lendemain de la fin des travaux du comité. Indignés par ces agressions sournoises et irrespectueuses envers notre pays et ses institutions républicaines, l'Ugta et le FCE, patriotes et jaloux 23 de l'amour de l'Algérie républicaine conduite par son président, Abdelaziz Bouteflika, ne peuvent rester indifférents et silencieux devant de telles attaques et violences contre la souveraineté nationale. L'Ugta et le FCE rappellent aux auteurs de cette cabale pour le noircissement de nos institutions que le mal dont ils sont les concepteurs ne peut atteindre ni ébranler la confiance des travailleuses et des travailleurs algériens et de leurs entreprise en leurs institutions, ni en leur président qu'ils ont choisi démocratiquement par la voie des urnes», a-t-on écrit à cet effet. En outre, réaffirmant l'attachement des travailleurs et des chefs d'entreprises, publiques et privées, à la souveraineté de l'Algérie, l'Ugta et le FCE ont rappelé que les Algériennes et les Algériens sont indéfectiblement mobilisés autour du président de la République et de son projet. «L'adhésion de la nation à la construction d'un développement national durable pour faire de notre pays une puissance économique et sociale conduite par la volonté de son président depuis 1999, avec ses retombées dans le domaine social par l'évolution positive de la qualité de vie des travailleuses et des travailleurs, des retraités et de nos concitoyennes et concitoyens, est inébranlable», ont-ils indiqué. Par ailleurs, a-t-on fait savoir, «l'Ugta et le FCE sont conscients que notre peuple veut vivre une vie décente, une vie pleine, une vie harmonieuse dans sa fierté et sa jalousie de n'accepter aucune agression à l'endroit des institutions nationales et de leur pays sur le chemin de l'émergence de puissance économique nationale». 24