Printemps 1997 - Canadian Public Health Association

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Printemps 1997 - Canadian Public Health Association
Santé
SÉLECTION
ACSP
Volume XXI, Numéro 1
Publication officielle de l’Association canadienne de santé publique
Grande anticipation à l’idée de la
conférence annuelle de l’ACSP à Halifax
OTTAWA — Dire que l’on est sur
des charbons ardents est une
bonne façon de décrire l’état
d’esprit qui règne en attendant la
Conférence annuelle de l’ACSP qui
va avoir lieu à Halifax! Le comité
de planification de la conférence de
l’Association canadienne de santé
publique de la Nouvelle-Écosse n’a
pas ménagé ses efforts pour organiser une conférence très intéressante pour tous les délégués.
Le thème de la Conférence,
«Investir dans la santé : comment
façonner les politiques du secteur
public» sera le sujet principal des plénières où prendront la parole deux
grands Canadiens : l’auteure, Linda McQuaig et l’activiste social David Ross.
En tant que journaliste, madame McQuaig a traité d’une vaste gamme de
sujets allant de la révolution iranienne aux tractactions financières de l’establishment canadien. Il s’agira sans aucun doute d’une séance animée et stimulante. David Ross est un économiste social qui a travaillé pour le gouvernement fédéral, l’OCDE à Paris et l’Institut Vanier. À l’heure actuelle, il occupe le
poste de directeur exécutif du Conseil canadien de développement social et
est très au courant des incidences de la politique sociale sur les individus,
surtout sur la santé des enfants.
…voir Conférence, page 7
Printemps 1997
Remise en cause par l’Ontario du
financement d’un programme
d’enseignement dans un service de santé
Larry W. Chambers, directeur,
Teaching Health Unit Program,
Hamilton-Wentworth, Regional Public
Health Department
HAMILTON — Le gouvernement
ontarien a annoncé son intention
d’exiger des municipalités (ou des
régions) qu’elles assument l’intégralité
du financement des programmes de
santé publique ainsi que celui d’autres
services sociaux gérés localement.
Lors d’annonces faites en janvier et en
mai 1997, le gouvernement n’a rien dit
au sujet du programme ontarien des
unités d’enseignement en santé
publique (Ontario’s Teaching Health
Unit Program).
En vertu de ce programme, le ministère ontarien de la Santé transfère
6,3 millions chaque année à 8 des 42
unités de santé publique pour qu’elles
forment les futurs praticiens et le personnel de la santé publique, ainsi que
pour financer la recherche. Il n’existe
aucun autre programme provincial de
formation en santé publique au
Canada, et aucune école de santé
publique.
Chaque unité d’enseignement est
rattachée à une ou plusieurs universités et intègre l’éducation et la
recherche à ses activités. Au nombre
des piliers de cette intégration, on
trouve le recrutement et la formation
du personnel nécessaire, une étroite
collaboration avec les facultés universitaires, et la recherche et le
développement de programmes de
santé publique.
Tant au niveau gradué que sousgradué, le programme des unités d’enseignement en santé publique a eu
une grande influence sur les programmes en sciences de la santé dispensés par les universités affiliées au
programme en question (l’Université
…voir Financement, page 7
L’expérience canadienne de la collaboration intersectorielle pour l’amélioration de la santé
OTTAWA — Bien qu’il existe un consensus grandissant au Canada autour
du besoin d’action ou de collaboration
intersectorielle aux niveaux international, national, régional et local, une
récente analyse a permis de constater
qu’il est difficile de trouver dans la littérature une définition de l’expression
«collaboration intersectorielle» et des
conditions spécifiques à sa mise en
oeuvre. Néanmoins, s’agissant de la
définition de l’action intersectorielle,
on note trois observations :
• étant donné que l’état de santé est
déterminé par de nombreuses décisions prises dans des secteurs autres
que ceux qui assurent des services
de soins de santé, le secteur de la
santé doit travailler de concert avec
ces autres secteurs;
• bien que l’on ne trouve nulle part
dans la littérature de définition à
proprement parler de l’action intersectorielle, la définition couramment
utilisée correspond généralement au
processus qui permet aux individus
de différents secteurs de travailler
ensemble pour résoudre un prob-
lème, dont la solution exige une
action collective faisant intervenir
plus d’un secteur; et,
• l’action intersectorielle, en tant que
stratégie d’une importance critique
pour la résolution des problèmes de
santé, est plus facile à comprendre
concerne aussi les secteurs indépendants de la santé.
La Charte d’Ottawa pour la promotion de la santé (1986), qui a jeté les
bases d’une longue liste multisectorielle de conditions préalables à la
santé, demande que la santé soit
Pour une perspective internationale de la collaboration intersectorielle,
voir l’examen qui en a été fait à la toute dernière conférence annuelle de
l’Association de santé publique de l’Éthiopie dans l’article
«Renforcer le système de soins de santé» (page 6).
lorsque l’on y pense comme une
«coalition» de deux parties ou plus
qui conviennent de coopérer à la
réalisation d’objectifs communs et se
mettent d’accord sur la répartition
des avantages auxquels ils s’attendent (Fortin et al., 1994).
La conférence organisée à Toronto
en 1984, «Beyond Health Care», constitue un repère dans la collaboration
intersectorielle pour la santé au
Canada. En effet, cette conférence a
permis de préciser le concept de politique publique saine et a aidé à voir la
santé comme un «concept collectif» qui
incluse à l’ordre du jour de tous les
décideurs, à tous les niveaux, et
défend l’intérêt d’une approche socioécologique de la santé. Le Rapport
Epp, La santé pour tous, (Santé
Canada, 1986) renforce encore ces
notions en soulignant l’importance
d’élaborer des stratégies pour coordonner toutes les politiques ayant des
répercussions directes sur la santé.
Principaux éléments de la collaboration intersectorielle
Les facteurs qui semblent contribuer
à la collaboration intersectorielle pour
la santé au Canada sont très probablement les mêmes que ceux des autres
pays. Ce qui peut-être les distingue
des autres, notamment au plan de leur
influence, c’est plutôt le contexte politique et socio-économique au sein
duquel ces facteurs s’exercent.
Ces facteurs essentiels sont les suivants :
• le développement du partenariat;
• l’établissement d’un consensus;
• la vision et la créativité;
• les différences de méthodes de travail/partage des pouvoirs;
• les communications/l’établissement
d’une base de soutien;
• le passage à l’action; et
• les relations et la persévérance.
Conclusion
Au cours des dix dernières années,
le Canada a acquis une expérience
considérable au plan de la collaboration intersectorielle pour l’amélioration
de la santé. Cet article donne des
exemples de ce type d’activités couvrant un vaste éventail de questions,
…voir L’expérience canadienne, page 6
Dans ce numéro
Profil en santé :
Dr Chandrakant P. Shah....................3
La santé à la une...................................4
VIH/sida et toxicomanie.......................5
À venir ...................................................5
Partenaires autour du monde...............6
Nouvelle présidente du CRDI ..............7
Ressources en santé..............................8
Encart : Déclaration de principe et résolutions 1997
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Sélection Santé ACSP
Volume XXI, Numéro 1 Printemps 1997
Le mot du
directeur
général
Lors de la réunion de mars du Conseil
d’administration de l’ACSP, la directrice générale du Forum national sur
la santé, madame Marie Fortier, et le
président du comité directeur, le docteur Tom Noseworthy, sont venus
présenter les points saillants du rapport publié par le Forum sous le titre
«La santé au Canada : un héritage à
faire fructifier». (On peut commander
des exemplaires du rapport par télécopieur au 613-954-0947 ou le
télécharger à partir du site Web :
http://wwwnfh.hwc.ca).
Selon ce rapport, les Canadiens se
disent en faveur d’un système de
soins de santé géré par l’état, qui
garantisse l’égalité d’accès et la qualité
des soins pour tous, en plus d’être
efficace et efficient. Les Canadiens
souhaitent également que l’on
investisse dans la prévention des maladies et des blessures, dans la promotion de la santé ainsi que dans l’intégration des méthodes de médecine
alternative et complémentaire qui ont
fait leurs preuves. Le financement
soutenu des soins à domicile est considéré comme une nécessité absolue
dans le système des soins de santé.
Fait intéressant, le rapport confirme
que le grand public rejette une
analyse purement économique des
questions qui se posent au système
de santé.
Les membres du Forum en sont
arrivés à la conclusion qu’il convenait
de changer les choses dans trois
domaines importants : la préservation
de notre système de soins de santé en
procédant d’une autre manière; la traduction de nos connaissances de la
santé en actions bien concrètes; et l’utilisation de données plus solides pour
prendre de meilleures décisions. L’une
des mesures essentielles consiste à
créer un réseau de données nationales
sur la santé de la population qui permettrait de relier les organismes
provinciaux et territoriaux à un institut
national de la santé de la population.
À la demande du Conseil d’administration, l’ACSP a adressé une lettre au
Premier ministre, monsieur Chrétien,
et au ministre de la Santé, monsieur
Dingwall, pour exprimer l’appui de
l’Association à la création d’un institut
national de la santé de la population.
Le docteur Noseworthy a terrminé
sa présentation sur ces mots : «Ce rapport a cessé d’être celui du Forum
pour devenir le vôtre et le nôtre à
tous. Nous faisons appel à vous pour
que vous vous saisissiez du rapport et
fassiez en sorte qu’il ne reste pas lettre morte». C’est ce que l’ACSP a fait
et continuera de faire pour que les
principales recommandations soient
mises en oeuvre.
L’ACSP à l’oeuvre
Le soutien à l’assurancemaladie doit aller de pair
avec des initiatives pour la
santé de la population
OTTAWA (le 2 mai 1997) — L’ACSP a
déclaré aujourd’hui qu’elle se réjouissait de la promesse faite par les
libéraux dans le cadre de leur campagne électorale, selon laquelle ils
s’engagent à transférer au moins 12,5
milliards de dollars aux provinces au
titre de la santé et des services sociaux, une initiative que demande
depuis longtemps l’ACSP et que
recommande le Forum national sur la
santé dans son dernier rapport.
Une fois de plus, l’ACSP a tenu à
rappeler que les planificateurs de la
politique de la santé ne doivent pas
s’en tenir seulement au traitement et
aux soins de la maladie, pour aussi
important que cela soit, mais qu’ils
doivent également faire porter leur
attention sur la promotion de la santé,
la prévention de la maladie et les
améliorations des conditions sociales
et économiques, si l’on veut réussir à
améliorer l’état de santé des groupes
les plus désavantagés de notre société.
.
Publication d’un document
de travail sur les incidences
des conditions et des
politiques socioéconomiques sur la santé
OTTAWA (le 5 mai, 1997) —
L’Association canadienne de santé
publique (ACSP) a annoncé aujourd’hui la parution d’un document de
travail intitulé «Incidences des conditions et des politiques socioéconomiques sur la santé: conséquences au plan de la politique
publique», qui passe en revue les connaissances actuelles en matière de
déterminants de la santé.
En général, les personnes qui se
situent à un niveau plus élevé sur
Sélection Santé ACSP
Association canadienne
de santé publique
Volume 21, Numéro 1
Printemps 1997
Sélection Santé ACSP est une
publication officielle de l’Association
canadienne de santé publique qui
paraît quatre fois par an.
Elle est envoyée gratuitement aux
membres en règle de l’Association.
ISSN 1187-788X
Imprimé sur papier recyclé
Gerald H. Dafoe
Directeur général
l’échelle socio-économique jouissent
d’un meilleur état de santé; de plus,
on a démontré qu’il existait un rapport
étroit entre la maîtrise des individus
sur leurs conditions de vie et le stress
à long terme, dont on a prouvé qu’il
exerçait une influence négative sur la
santé. Les comparaisons internationales
montrent que les pays où l’écart entre
les revenus est le plus faible sont aussi
ceux qui connaissent le meilleur état
de santé de leur population.
Joan Feather, la présidente du
Groupe de travail stratégique de
l’ACSP relatif aux politiques publiques
favorisant la santé déclare, «Nous disposons des connaissances pour comprendre les rapports qui existent entre
la santé et les conditions socioéconomiques. Notre tâche consiste
maintenant à traduire ces connaissances en une politique publique susceptible d’améliorer la santé.»
Le renouvellement de la
Stratégie sur le sida est
une proposition positive
OTTAWA (le 2 mai 1997) — L’ACSP se
sent encouragée par le fait que le
gouvernement fédéral ait décidé d’écouter la communauté de santé
publique en jugeant bon d’inclure
dans sa plate-forme électorale le
renouvellement de la Stratégie
nationale sur le sida si le gouvernement est réélu.
«Depuis un certain temps déjà,
l’ACSP demande instamment au gouvernement fédéral de maintenir le
financement national des programmes
et des projets concernant le sida au
Canada», a déclaré le président de
l’Association, le docteur John Hastings.
L’Association déclare que la prévention reste encore la seule méthode
sûre pour endiguer l’épidémie et qu’il
est en outre urgent de canaliser les
ressources vers les programmes de
sensibilisation, de promotion de la
santé et d’éducation qui aideront les
jeunes à faire les bons choix pour se
protéger contre le VIH et le sida.
Siège national :
1565, avenue Carling, suite 400
Ottawa (Ontario) K1Z 8R1 Canada
613-725-3769 Téléc. : 613-725-9826
C. électronique : [email protected]
Directeur de rédaction :
Gerald H. Dafoe
Production :
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Adjointe à la rédaction :
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Directrice de la diffusion :
Ellen McWeeny
Traduction :
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Mille bravos pour la
Journée nationale de la
santé de 1997
OTTAWA — Plus de 270 unités de
santé, organismes et services de soins
de santé, centres de santé communautaire et organismes gouvernementaux
ont célébré la Journée nationale de la
santé de 1997 dont le thème était
«Priorité à la santé communautaire».
Voici quelques exemples des nombreuses activités originales qui ont été
réalisées le 12 mai 1997 d’un océan à
l’autre :
• En partenariat avec l’école StMathieu et la Maison de
la Famille, l’unité
de santé de l’est
de l’Ontario a
organisé une
marche de quatre kilomètres à
laquelle ont participé des clowns,
des instructeurs
de conditionnement
physique et des politiciens locaux.
• Les autorités sanitaires en Alberta
ont collaboré avec une douzaine de
partenaires à sept endroits différents
de la région pour promouvoir la
santé communautaire en organisant
des stands d’informations, des jeuxquestionnaires, des cliniques de vérification de la tension artérielle, des
dépistages du taux de cholestérol et
des marches de mise en forme.
• À Sault Ste. Marie, en Ontario, l’unité de santé d’Algoma, les hôpitaux
de la région, le Group Health
Centre et l’hebdomadaire Sault This
Week, ont mis en commun leurs
efforts pour réaliser un cahier spécial sur la santé.
On fait déjà des plans pour la
Journée nationale de la santé de 1998.
Pour en savoir plus sur comment se
joindre à cette célébration nationale,
contacter Jennifer Hall, agente administrative, affaires publiques et communications. Tél. : 613-725-3769;
téléc. : 613-725-9826; adresse élec. :
[email protected] ■
Énoncé de mission
L’Association canadienne de santé publique est
une association bénévole nationale, indépendante et sans but lucratif, représentant la santé
publique au Canada et ayant établi des liens
étroits avec la communauté de santé publique
internationale. Les membres de l’ACSP croient
fermement à l’accès universel et équitable aux
conditions de base qui sont nécessaires pour
réaliser la santé pour tous les Canadiens.
En tant que ressource nationale spécialisée
au Canada, l’ACSP a pour mission de promouvoir l’amélioration et la préservation de la santé
personnelle et communautaire, conformément
aux principes de santé publique en matière de
prévention de la maladie, de promotion et de
protection de la santé et de politique publique
favorisant la santé.
Sélection Santé ACSP
Volume XXI, Numéro 1 Printemps 1997
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Profil en santé
Le Prix John Hastings de l’Université de Toronto décerné à un membre de l’ACSP
TORONTO — Le Prix d’excellence
John E.F. Hastings 1996–1997 décerné
par la faculté de santé communautaire
a été remis au docteur Chandrakant P.
Shah le 6 mars dernier à l’occasion
d’une cérémonie qui s’est déroulée à
l’Université de Toronto. La médaille
offerte au lauréat a été spécialement
créée par l’artiste Dora de Pedery
Hunt.
Ce prix rend hommage au docteur
John Hastings et à sa poursuite sans
faille de l’excellence au service de
l’université et de la communauté. Ce
prix est décerné en reconnaissance
d’une contribution exceptionnelle faite
par un membre de la faculté à l’université, ainsi qu’au développement de
la pratique professionnelle en santé
communautaire et au service de la
communauté.
«La contribution impressionnante du
docteur Shah aux services profession-
nels et communautaires s’agissant de
la santé des groupes marginalisés,
manifeste non seulement dans son
impressionnant curriculum vitae mais
aussi dans les très nombreuses lettres
louangeuses de recommandation, ne
nous a laissé aucun doute quant au
fait qu’il était le candidat tout désigné
à ce prix. D’ailleurs, comme le fait
remarquer quelqu’un dans sa lettre de
recommandation, s’il nous avait fallu
trouver un nom à donner à un prix
pour le docteur Hastings, le Prix Chan
Shah aurait été le nom tout désigné. À
l’unanimité, le comité a estimé que le
docteur Shah était le digne lauréat du
Prix Hastings.» (Extraits de «The
Faxulty», le bulletin hebdomadaire de
la faculté de médecine de l’Université
de Toronto.)
Le docteur Shah est professeur au
département de médecine préventive
et de biostatistique et a également des
Dr Chandrakant P. Shah, 1996/97 gagnant du
prix John E.F. Hastings Community Health
Faculty Award for Excellence in Service
charges de travail dans les départements d’administration de la santé, de
pédiatrie, de médecine familiale et
communautaire de la faculté de
médecine, ainsi que dans les facultés
de travail social et de science infirmière. Il est médecin membre du personnel à Anishnawbe Health Toronto
et également à l’Hôpital des enfants
malades où il est très actif.
Le docteur Shah est également
membre du Comité de la santé de la
population mis sur pied par l’OMA
(Ontario Medical Association), du
Conseil de promotion et de soins de
santé de l’Association médicale canadienne, ainsi que du Committee on
Enhancing Preventice Practices of
Health Professionals de Santé Canada.
Il a été président du Comité de spécialité de médecin communautaire du
Collège royal des médecins et
chirurgiens du Canada de 1990 à
1995. ■
Le besoin de solides programmes de surveillance, de lutte et de prévention
Susan E. Tamblyn, MD, DPH, FRCPC,
présidente de la conférence
TORONTO — Pendant les trois jours
de la Deuxième conférence nationale
sur la lutte contre les maladies transmissibles, on n’a cessé de répéter qu’il
fallait disposer d’une capacité d’intervention, de solides programmes de
surveillance et de moyens efficaces de
lutte et de prévention. Approximative
400 praticiens de la santé publique se
sont retrouvés à l’hôtel Westin
Harbour Castle de Toronto pour
réfléchir aux réponses que doit donner la santé publique aux problèmes
des maladies émergentes.
Le président de l’ACSP, le docteur
John Hastings, a inauguré la conférence en soulignant que la santé
publique est menacée de toutes parts
au Canada. Il a lancé une mise en
garde en disant que l’altération des
systèmes et des structures fondamentales de la santé publique mettait en
péril la santé des Canadiens.
La séance d’ouverture a porté essentiellement sur le problème sans cesse
croissant de la résistance antimicrobienne au Canada, tant dans les hôpitaux qu’en milieu communautaire. La
santé publique doit jouer un rôle dans
la lutte contre la résistance antimicrobienne par l’éducation, la surveillance,
la coordination des interventions,
l’élaboration de stratégies efficaces de
lutte et de prévention, ainsi qu’en
encourageant l’adoption de politiques
publiques saines en matière de
recours aux antibiotiques et la mise au
point de médicaments et de vaccins.
Une séance en particulier, consacrée
aux infections à diffusion hématogène
a suscité un débat très animé allant du
suivi donné par la santé publique aux
cas d’hépatite C jusqu’aux politiques
concernant la maladie de CreutzfeldtJacob et le système sanguin. Au
Royaume-Uni, les politiques touchant
les travailleurs de la santé infectés par
l’hépatite B sont devenues de plus en
plus restrictives au fur et à mesure
que de nouvelles données concernant
la transmission des risques sont
apparues. Divers points de vue personnels ont été donnés au cours d’un
intéressant débat d’experts sur la
Commission Krever.
Les pathogènes émergents d’origines
alimentaire et hydrique vont mettre à
rude épreuve la santé publique au
cours de la prochaine décennie. On a
passé en revue les résultats de
récentes études canadiennes sur l’infection à E. coli producteur de vérotoxine, sur l’infection à Campylobacter
et sur les infections Cyclospora en
mettant l’accent sur les mesures de
lutte. De récentes épidémies d’infections d’origine hydrique dues à la toxoplasmose, à la cryptosporidiose et à
la giardiase ont posé des difficultés
aux plans de l’épidémiologie, des tests
de laboratoire et des mesures de lutte.
D’autres conférenciers ont discuté des
risques que présentent pour la santé
les spécialités alimentaires ethniques,
et des perspectives offertes par l’irradiation de la viande pour réduire le
nombre d’intoxications alimentaires.
Cette séance s’est terminée de façon
très animée par une mise à jour sur la
gestion des parasites intestinaux
courants.
Les maladies plus traditionnelles
n’ont pas été oubliées au cours de ces
trois journées de conférence : ainsi,
on a fait le point sur la TB et les MTS,
ainsi que sur les nouveaux outils de
laboratoire pour ces maladies et pour
les autres. Une présentation consacrée
aux problèmes de santé des
autochtones a beaucoup ému l’auditoire, et a fait ressortir ce qu’apportaient tant les mesures de santé
publique que les méthodes traditionnelles de guérison pour améliorer la
santé des communautés autochtones.
Dans de nombreuses séances, les
problèmes de santé propres aux immigrants ont été abordés, notamment le
dépistage prénatal de la rubéole, de
l’hépatite B et d’autres maladies. Enfin,
la situation canadienne dans le contexte mondial a été évoquée dans des
présentations sur la surveillance et les
moyens de faire face aux épidémies
internationales. La capacité d’intervention du Canada n’a reçu comme note
d’évaluation que B moins, ce qui
montre tout le travail que va devoir
faire la santé publique d’ici la
prochaine conférence. ■
Le risque de transmission du VIH
d’une femme infectée au fœtus pendant
,PSRUWDQWHVQRXYHOOHV
sa grossesse peut être réduit de 25 à 8
%. Mais cette importante stratégie de
SRXU OHVIHPPHV
prévention ne marche que si les
HQFHLQWHV
femmes enceintes savent qu’elles sont
séropositives au VIH.
Le Programme sur le sida de l’ACSP
a publié une brochure en couleurs,
rédigée dans un style clair et simple,
Importantes nouvelles pour les femmes
enceintes, pour les avertir des avantages
du dépistage du VIH. Cette brochure
est conçue pour être utilisée dans les
centres de soins prénatals et les cliniques de soins aux femmes; de plus,
elle convient à un public faiblement
alphabétisé.
On peut se procurer des exemplaires de cette brochure au
Centre national de documentation sur le sida.
Tél. : 613-725-3434 Téléc. : 613-725-1205 Adresse élec. : aids/[email protected]
Les exemplaires uniques sont gratuits.
Pour les exemplaires multiples, des frais minimes sont imposés.
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Sélection Santé ACSP
Volume XXI, Numéro 1 Printemps 1997
La santé à la une
Les recommandations du
Collège en matière de santé
des enfants
TORONTO (le 9 mai, CNW) — Le
Collège des médecins de famille du
Canada (CMFC) a rendu publique
aujourd’hui toute une gamme d’initiatives pour améliorer la santé des
enfants car un grand nombre d’entre
eux dans ce pays ne reçoivent pas les
soins dont ils ont besoin et, par conséquent, courent des risques.
Un rapport du CMFC sur la santé des
enfants, «Investissons dans l’avenir :
protégeons nos enfants», fait des
recommandations bien précises qui
vont désormais être appliquées par le
CMFC.
«Avec les fermetures d’hôpitaux, le
virage vers la prestation des soins de
santé communautaire et les restrictions
budgétaires sans fin, les médecins de
famille vont avoir à l’avenir un rôle
encore plus important qu’avant dans
les soins et la santé des enfants», a
déclaré le directeur exécutif du CMFC,
le docteur Cal Gutkin.
Meilleurs soins de santé
primaire
TORONTO (le 30 avril - CNW) — Le
ministre ontarien de la Santé, monsieur Jim Wilson, a annoncé aujourd’hui que les résidents ontariens bénéficieront de meilleurs soins de santé
primaire grâce à la nouvelle législation
autorisant le personnel infirmier de
premier recours à traiter les patients
en posant des diagnostics de base et
en prescrivant certains traitements et
examens.
«La Expanded Nursing Services for
Patients Act donne des pouvoirs
légaux au personnel infirmier de
premier recours en lui permettant
d’exercer pleinement sa profession
aux côtés des médecins de famille
dans le cadre d’une équipe multidisciplinaire de soins de santé», a précisé
monsieur Wilson à l’assemblée législative de l’Ontario.
Les recherches menées aux É.-U. et
au Canada montrent que le personnel
infirmier de premier recours est particulièrement efficace dans la gestion des
affections chroniques, tend à prescrire
moins de médicaments et à recourir
davantage aux thérapeutiques non
médicamenteuses tout en insistant sur
la promotion de la santé et la prévention des maladies et des blessures.
Le système
d’approvisionnement en sang
au bord du précipice
TORONTO (le 30 avril, CNW) — Des
groupes représentant les usagers canadiens de globules rouges, de plaquettes sanguines et de produits dérivés
du sang ont tenu aujourd’hui une conférence de presse pour présenter, pour
la première fois, des informations relatives à la diminution des dons de
sang, au gaspillage des composants du
sang et à l’expiration des contrats
relatifs aux produits dérivés du sang.
La Société canadienne de l’hémophilie, la Fondation Thalassemia, la
Candleligherts Childhood Cancer
Foundation ont à cette occasion cité
diverses sources indiquant que les
dons de sang avaient chuté de façon
vertigineuse au cours des dernières
années, passant d’un maximum de
1,18 millions d’unités en 1991 à moins
de 880 000 unités en 1996.
Un comité expert de l’OMS
étudie les produits contenant
de la nicotine
GENÈVE (le 25 avril 1997) —
Contrairement à de récents rapports
publiés dans la presse, le 30e Comité
d’experts des drogues engendrant la
toxicomanie de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ne soumettra
pas de proposition au Directeur
général recommandant de classer la
nicotine dans la liste des drogues contrôlées.
Les recommandations du comité qui
seront présentées à la prochaine réunion du Conseil d’administration de
l’OMS (en mai 1997) demandent que
l’on procède à l’avenir à des études de
la nicotine dans le tabac, conformément
aux responsabilités de l’OMS dans le
cadre des conventions internationales
relatives à la lutte contre la drogue.
Le comité qui s’est réuni en octobre
1996 recommande que le tabac fasse
l’objet d’une «pré-étude» à sa
prochaine réunion de 1998 en raison
de la dépendance, des maladies et des
décès dont il est responsable.
Conférences sur le
système de santé
TORONTO (le 22 avril 1997) — Le
ministre fédéral de la Santé, monsieur
David Dingwall, a annoncé aujourd’hui que, conformément aux déclarations faites dans le budget de 1997,
trois conférences nationales sur l’assurance-médicaments, sur les soins à
domicile et sur les systèmes d’informations sur la santé seront co-organisées
cette année par le gouvernement
fédéral et les provinces, dans le cadre
des efforts faits pour préserver et
moderniser le système de soins de
santé au Canada.
«Les pouvoirs publics doivent commencer à construire sur les acquis et à
améliorer ce qui existe pour garantir
aux Canadiens le meilleur système de
santé possible à l’avenir», a déclaré le
ministre. Dans son rapport final, le
Forum national sur la santé recommande d’élargir le régime d’assurancemaladie pour lui inclure les médicaments et les soins à domicile, de
réformer le financement, l’organisation
et la prestation des soins de santé, et
recommande également d’appuyer les
innovations avérées pour qu’elles constituent les éléments clés du système
de santé de l’avenir.
Adoption du projet de loi C-71
OTTAWA (le 16 avril 1997) — Le
ministre de la Santé, monsieur David
Dingwall, s’est réjoui de l’adoption par
le Sénat du projet de loi C-71 , la Loi
sur le tabac, en faisant remarquer qu’il
s’agit là d’une mesure importante
allant dans le sens de la santé
publique. Cette loi est un élément fondamental de la stratégie générale de
lutte contre le tabac du gouvernement,
laquelle comprend également des
mesures fiscales et un ensemble d’initiatives pour lutter contre la contrebande, faire appliquer la législation et
éduquer le public.
«Ce projet de loi est de toute évidence la preuve que le gouvernement
juge prioritaire la santé des Canadiens,
notamment celle des jeunes», a-il-dit.
En novembre dernier, le gouvernement a annoncé qu’il débloquerait 50
millions de dollars sur cinq ans pour
les programmes destinés à faire appliquer la Loi et à éduquer en matière de
santé.
Santé Canada à l’honneur
OTTAWA (le 7 avril 1997) —
L’American Association for World
Health (Association américaine pour la
santé dans le monde) a décerné à
Santé Canada un prix de la journée
mondiale de la santé pour le travail
réalisé par le Laboratoire de lutte contre la maladie (LLCM) visant à renforcer la capacité régionale de surveillance des maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes. Cette année,
le thème de la Journée mondiale de la
santé était «Maladies infectieuses émergentes - Alerte mondiale, Riposte
mondiale».
Stratégie de lutte contre la
tuberculose par DOTS
LONDRES (le 21 mars 1997) — Le
Directeur général de l’Organisation
mondiale de la Santé, le docteur
Hiroshi Nakajima, a aujourdhui lancé
un appel aux responsables politiques
et médicaux du monde entier pour
qu’ils se mobilisent immédiatement en
vue d’appliquer à plus grande échelle
la stratégie DOTS (Directly Observed
Treatment, Short-Course) pour lutter
contre l’épidémie mondiale de tuberculose.
Les résultats de recherche publiés
deux jours plutôt ont montré que le
recours limité jusqu’à présent à la
stratégie DOTS a déjà permis de ralentir l’épidémie de TB et que son utilisation généralisée permettrait au cours
des dix prochaines années de réduire
de façon spectaculaire le nombre de
cas de tuberculose chaque année.
Le ministre Dingwall annonce
des fonds pour le Réseau
OTTAWA (le 19 mars 1997) — Le
ministre de la Santé, monsieur David
Dingwall, a annoncé aujourd’hui le
maintien de l’aide financière de l’État
au Réseau canadien pour les essais
VIH de façon à garantir que des
recherches essentielles sur les nouveaux traitements prometteurs du
VIH/sida puissent continuer après
mars 1998.
Grâce à ces fonds, le Réseau pourra
commencer à participer cette année à
des essais cliniques pluriannels importants, qui sont considérés comme étant
à la fine pointe de la recherche sur le
sida. Le Réseau canadien pour les
essais VIH est un volet important de la
stratégie fédérale sur le sida et est
considéré comme prioritaire par de
nombreux intervenants.
La formation en soins de santé
des Premières Nations
OTTAWA (le 14 mars 1997) — Le
ministre de la Santé, monsieur David
Dingwall, a annoncé aujourd’hui une
augmentation des fonds au titre des
bourses du Programme de carrières
pour les Indiens et les Inuit dans le
domaine de la santé, surtout pour les
études en administration de la santé.
Le Programme a été créé en 1984
pour rehausser la présence des peuples autochtones dans les professions
de la santé. Il a été tout particulièrement conçu pour encourager et
soutenir la présence d’autochtones
dans les formations débouchant sur
des carrières professionnelles et paraprofessionnelles dans le domaine des
soins de santé comme la médecine,
les soins infirmiers, la pharmacologie,
la radiologie, la nutrition, les technologies de laboratoires et la psychologie.
Une réunion de l’OMS
insiste sur les bienfaits
d’une «vie active»
GENÈVE (le 6 mars 1997) - Vous
n’avez pas besoin d’être un athlète de
haut vol pour rester en bonne santé.
C’est là l’un des plus importants messages qui s’est dégagé d’une réunion
internationale organisée par
l’Organisation mondiale de la Santé
(OMS) au sujet de l’activité physique
et de la santé.
Le directeur général adjoint de
l’OMS, le docteur N.P. Napalkov, a fait
remarquer que le style de vie sédentaire de plus en plus courant et l’évolution des maladies dominantes, la
grande proportion de jeunes, et la
plus grande longévité partout dans le
monde «exigent que l’on identifie des
stratégies d’amélioration de la santé
qui soient sans danger, efficaces et
bon marché - comme l’augmentation
de l’activité physique.» ■
Sélection Santé ACSP
Volume XXI, Numéro 1 Printemps 1997
VIH/sida et toxicomanie : début d’une crise
de santé publique
Ron de Burger, directeur du
Programme sur le sida de l’ACSP
OTTAWA — Alors que l’infection continue de se propager dans les segments vulnérables de la société canadienne, le pays fait face à une crise
de santé publique qui concerne le
VIH/sida et l’usage de drogues par
injection. En dépit de signes clairs
montrant une aggravation du problème depuis le milieu des années
1980 et du recours à toute une
gamme d’approches pour y faire face,
la propagation du VIH chez les
usagers de drogues injectables est en
augmentation, tout comme d’ailleurs
le sont aussi l’incidence de l’hépatite
et celle de la tuberculose. En raison
de multiples questions agissant entre
elles—le VIH/sida, la toxicomanie, la
santé mentale—on fait face à une
problématique complexe pour laquelle il n’existe aucun traitement ni
aucune intervention facilement applicables. La persistance de la marginalisation et de la stigmatisation des
usagers de drogues injectables continue de faire obstacle aux progrès.
Pour donner suite à une recommandation essentielle découlant de
l’Atelier national sur le VIH, l’alcoolisme et l’usage d’autres drogues
tenu à Edmonton, en 1994, un
Groupe de travail a été mis sur pied
pour élaborer un Plan d’action national sur le VIH, le sida et l’usage de
drogues par injection. Financé par
Santé Canada, et coordonné par le
Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies (CCLAT)
et l’ACSP, ce groupe présidé par le
docteur Catherine Hankins de
Montréal, a identifié les questions les
plus urgentes qui se posent et a
recommandé des stratégies pour s’attaquer aux questions critiques.
Les taux de séropositivité au VIH et
les déclarations de cas de sida permettent de suivre l’évolution de
l’épidémie. Bien que seulement 8,2 %
des cas cumulatifs de sida déclarés à
ce jour concernent les usagers de
drogues par injection, leur proportion
a graduellement augmenté, surtout
chez les femmes. Alors qu’en 1989,
6 % des cas étaient attribués aux UDI,
ce chiffre est passé à 15 % entre 1989
et 1992, puis à 24 % entre 1993 et
1996. Pour les hommes, ces chiffres
sont passés de 1 à 2,6 % puis 5 %
pendant la même période.
Les données concernant le VIH sont
encore plus inquiétantes au sein
même de la population des UDI. En
Ontario, avant 1995, 2,8 % des nouveaux cas de séropositivité frappaient
les UDI. Ce chiffre est passé à 6,1 %
en 1995. En Colombie-Britannique, le
même pourcentage a bondi de 9 %
avant 1995 à 38 % la même année. Au
plan de la prévalence du VIH, qui
permet d’avoir un instantané de la
proportion des UDI actuellement
infectés, Montréal connaît un taux de
20 % contre 25 % pour Vancouver. Les
nouveaux cas d’infection se multiplient à un rythme rapide. À Montréal,
cela représente cinq cas pour 100
années-personnes et, selon une étude
récente, à Vancouver le chiffre serait
de 19 pour 100 années-personnes. Il
s’agit du taux le plus élevé en
Amérique du Nord.
Le Groupe de travail s’est penché
sur un grand nombre de besoins à satisfaire de toute urgence s’agissant du
VIH/sida et de la toxicomanie. Dans le
rapport, les mesures recommandées et
les stratégies de mise en oeuvre sont
présentées sous cinq grandes catégories : Politiques et législation,
Prévention et intervention, Traitement,
Peuples autochtones et Femmes.
Le rapport intitulé «Le VIH, le sida
et l’usage de drogues par injection :
un plan d’action national» a été rendu
public à Ottawa, le 22 mai 1997, à
l’occasion de la Conférence de
l’Association canadienne de recherche
sur le VIH. Des exemplaires du rapport en version intégrale sont
disponibles au Centre national de
documentation sur le sida et le rapport pourra être consulté sur le site
Web de l’ACSP (www.cpha.ca) dans
le courant de l’été 1997. ■
À venir
21e Congrès quadriennal - «La
santé, un défi à partager»
Conseil international des infirmières,
Association des infirmières et infirmiers du
Canada
Du 15 au 20 juin 1997,Vancouver
Contacter : Secrétariat du 21e Congrès
quadriennal, Association des infirmières
et infirmiers du Canada, 50,The
Driveway, Ottawa, ON K2P 1E2.Tél. :
613-237-2133,Téléc. : 613-237-3250,
Adresse élec. : [email protected],
Internet : www.can-nurses.ca
88e Conférence annuelle — «Investir
dans la santé : comment façonner
les politiques du secteur public»
Association canadienne de santé publique
Du 6 au 9 juillet 1997, Halifax
Contacter : Secrétariat des conférences
de l’ACSP, 1565, avenue Carling, suite
400, Ottawa ON K1Z 8R1.Tél. : 613725-3769,Téléc. : 613-725-9826,
Adresse élec. : [email protected]
Symposium préalable à la
conférence
The Use of the Stages of Change Model
(TTM) in Canadian Public Health; Le
dimanche 6 juillet de 13 h à 16 h;
réunion associée à la Conférence de
l’ACSP (du 6 au 9 juillet) à Halifax.
Contacter : Lynne Leonard,Tél. : 613562-5800, poste 8286, Adresse élec. :
[email protected]
1ère Conférence mondiale sur le
cancer du sein — «Break the
Silence - Stop the Epidemic:
Opening the Doors to Dialogue
Around the World»
Kingston Breast Cancer Conference
Committee
Du 13 au 17 juillet 1997, Kingston
Contacter : 1st World Conference on
Breast Cancer, 841 Princess Street,
Kingston, ON K7L 1G7.Tél. : 613-5491118,Téléc. : 613-549-1146
16e Congrès international de la
nutrition — «La nutrition, science
et applications, vers une santé
intégrale»
Union internationale des sciences de la
nutrition
Du 27 juillet au 1er août 1997, Montréal
Contacter : Secrétariat du Congrès,
UISN 97, Conseil national de recherches
du Canada, Édifice M-19, chemin de
Montréal, Ottawa, ON K1A 0R6.Tél. :
613-993-7271,Téléc. : 613-993-7250,
Adresse élec. : [email protected]
7e Conférence canadienne sur
l’économie de la santé — «En avant
vers l’essentiel : Promouvoir
l’efficacité en préservant l’équité»
Association canadienne pour la recherche
en économie de la santé
Du 21 au 23 août 1997, Ottawa
Contacter : Bill Swan, Executive Coordinator, Canadian Health Economics
Le Centre national de documentation sur le sida remporte le prix du
meilleur stand éducatif à la 39e assemblée nationale scientifique annuelle
du Collège des médecins de famille du Canada, tenue à Toronto les 9 et
10 mai 1997. Félicitations à tout le personnel du Centre national!
5
Research Association, Research Coordinator — Queen’s Health Policy, 3rd
Floor, Abramsky Hall, Queen’s University,
Kingston, ON K7L 3N6.Tél. : 613-5456000, poste 4871,Téléc. : 613-545-6353,
Adresse élec. : [email protected],
Internet : http://qhp.queensu.ca/chera
Réunion annuelle — Société
canadienne des maladies
infectieuses
Du 25 au 29 septembre, 1997,
Vancouver
Contacter : Coordinateur des
conférences, Société canadienne des
maladies infectieuses, 774, chemin Echo,
Ottawa, ON K1S 5N8.Tél. : 613-7306251,Téléc. : 613-730-1116
8e Congrès international — «La
santé en transition : Opportunités
et défis»
Fédération mondiale des associations de la
santé publique,Tanzanian Public Health
Association
Du 12 au 16 octobre 1997, Arusha,
Tanzanie
Contacter :WFPHA Secretariat, c/o
APHA, 1015 – 15th Street NW,
Washington, DC 20005, USA.Tél. : 202789-5696.Téléc. : 202-789-5681,
Adresse élec. : diane.kuntz@msmail.
apha.org
Présentation d’affiches, conférence
internationale et festival —
«Healthy Communities…By Design»
Du 20 au 24 octobre, 1997,Toronto
Contacter : Allison Meistrich, Project Coordinator, Design Exchange, 234 Bay
Street, P.O. Box 18,Toronto Dominion
Centre,Toronto, ON M5K 1B2.Tél. : 416216-2148,Téléc. : 416-368-0684
Congrès annuel — «Au-delà des
réformes – Une pratique infirmière
visionnaire»
Ordre des infirmières et infirmiers du
Québec
Les 27 et 28 octobre 1997, Québec
Contacter : Service de gestion
d’événements, Ordre des infirmières et
infirmiers du Québec, 4200, boul.
Dorchester ouest, Montréal, QC H3Z
1V4.Tél. : 800-363-6048/(514) 9352501,Téléc. : 514-935-1799, Internet :
http://www.oiiq.org
4e Conférence internationale sur la
santé internationale — «Les
femmes, la santé et le
développement»
Société canadienne de santé internationale
Du 9 au 12 novembre, Hull
Contacter : Deborah Shnay,
coordinatrice des conférences, Société
canadienne de santé internationale, 170
ave. Laurier ouest, suite 902, Ottawa,
ON K1P 5V5.Tél. : 613-230-2654, poste
313,Téléc. : 613-230-8401, Adresse
élec. : [email protected], Internet :
http://www.csih.org ■
6
Sélection Santé ACSP
Volume XXI, Numéro 1 Printemps 1997
Partenaires autour du monde
Renforcer le système de soins de santé : collaboration et coordination intersectorielles
Dr Getnet Metekie, MD, MPH, département de santé communautaire,
Gondar College of Medical Sciences,
Gondar, Ethiopie
ADDIS ABABA — Bien que l’on
présente fréquemment le soutien intersectoriel aux soins de santé primaire
(SSP) comme essentiel et de première
importance, grande est l’incertitude
quant à la façon de l’assurer. Cette
incertitude semble provenir d’une
mauvaise compréhension et d’un
manque d’expérience concrète. En
régle générale, peu de progrès ont été
faits dans ce domaine et, à vrai dire, il
n’existe que quelques rares exemples
de coopération intersectorielle efficace.
Plusieurs pays semblent mettre en
cause le bien-fondé de la coopération
intersectorielle. Il s’agit plutôt des pays
développés qui optent pour une interprétation restrictive des soins de santé
primaire en les considérant comme
des prestations de soins de santé personnels, cantonées à la périphérie. Il
devient de plus en plus évident que
les aspects les plus fondamentaux des
soins de santé primaire, tenus pour
acquis par ces pays car ils apparaissent garantis par l’infrastructure de ces
sociétés, ne le sont pas nécessairement.
Il existe aussi un certain nombre de
questions touchant le style de vie que
le secteur de la santé et les autres
secteurs doivent aborder ensemble :
par exemple, le commerce et l’éducation pour ce qui est du tabagisme, de
l’hygiène personnelle et de la nutrition; et la santé, le logement, les services sociaux et l’aménagement urbain
pour ce qui est de l’adaptation des
immigrants.
Contraintes auxquelles se heurte la
coordination intersectorielle :
• les conflits d’intérêt entre l’administration et les particuliers;
• l’idée erronée de la part des autres
secteurs comme quoi les investissements dans le secteur de la santé ne
font que consommer des ressources;
• l’opposition à laisser un autre
secteur assumer le leadership pour
des questions relatives à la santé
(luttes de pouvoir); et
• l’ignorance des avantages pour la
santé qui découlent des mesures
prises par d’autres secteurs.
Ces contraintes peuvent se manifester à tous les niveaux du système
de santé. Elles peuvent traduire des
faiblesses ou des hésitations au niveau
du leadership intersectoriel, ou résulter d’arrangements qui vont à l’encontre des relations de coopération entre
les organisations.
Conditions propices à la coopération intersectorielle :
• l’identification des domaines susceptibles de bénéficier de la coopération intersectorielle et la détermination des contributions spécifiques de
chaque secteur pour atteindre les
objectifs proposés;
• l’existence de mécanismes de coordination à différents niveaux nationaux, provinciaux et locaux;
• la reconnaissance - par la plupart
des gouvernements, indépendamment de leur couleur politique et de
leurs systèmes économique et social
- que la santé et les SSP constituent
une partie intégrante du développement socio-économique;
• toute législation favorisant l’action
intersectorielle;
L’expérience canadienne de la collaboration intersectorielle
de la page 1
de populations et de systèmes en vue de contribuer au débat de l’OMS sur ce
sujet important. Nous espérons par là que de nouvelles connaissances et
ressources ainsi que de nouveaux outils seront mis au point, et que les politiques
publiques favorisant la santé en seront renforcées aux plans mondial, national et
régional jusqu’à ce qu’elles forment l’assise d’une stratégie plus forte de santé
pour tous.
Les réalisations du Canada sont encourageantes, mais bien des difficultés subsistent encore. Des efforts doivent être faits pour examiner et discuter de façon
plus systématique et plus généralisée du concept lui-même et de comment il
peut contribuer à l’amélioration de la santé des Canadiens.
Les progrès accomplis exigent une nouvelle façon de voir les choses, l’établissement d’une communauté civile, un renouveau du leadership du bénévolat,
un nouveau modèle de responsabilisation et de gestion du secteur public, et un
appui national renouvelé au processus démocratique. Dans chaque cas, des
exemples existent partout au pays. Toute la difficulté consiste à faire en sorte que
ces succès isolés ne soient pas seulement valables pour illustrer des études de
cas mais qu’ils constituent le fondement d’une politique publique au quotidien. ■
Extraits de «The Canadian Experience of Intersectoral Collaboration for Health
Gains», préparé par l’Association canadienne de santé publique pour le World
Health Organization Renewal of Health for All, Intersectoral Collaboration for
Health Gains (février 1997).
• la reconnaissance que la santé est à
la fois un facteur et une résultante
du développement économique;
• l’appui inconditionnel à une véritable participation communautaire
tendant à encourager l’approche
intersectorielle au niveau local.
Objectifs :
• améliorer la qualité de la vie grâce à
une approche de collaboration, axée
sur l’équité;
• accélérer l’interaction synergétique
des différents secteurs pour améliorer la santé et le développement;
• faciliter l’échange des technologies
et des connaissances appropriées
entre les secteurs, les prestateurs de
services et les communautés concernés;
• se mobiliser «tous pour la santé»
pour parvenir à «la santé pour tous».
S’il est vrai que le secteur de la
santé peut certainement montrer la
voie pour promouvoir la coopération, des mesures efficaces peuvent
être requises d’un organisme doté
de pouvoirs d’exécution et de coordination extérieur au ministère de la
Santé. ■
Extraits d’un examen de la participation communautaire et de la collaboration intersectorielle, présenté par le
docteur Metekie à la conférence
annuelle de l’Association de la santé
publique de l’Éthiopie, en décembre
1996, dans le cadre du programme
d’éducation continue relatif aux
stratégies de prestation des services de
santé dans les pays en développement.
Nouveau partenariat dans le cadre d’un
projet de lutte contre le VIH/sida dans le
bassin des Caraïbes
Jim Chauvin, agent principal de projet, Programmes internationaux de
l’ACSP
OTTAWA — Le Caribbean HIV/AIDS
Project (CHAP) (projet VIH/sida des
Caraïbes – PVSC) est une initiative
lancée par CAREC (Caribbean
Epidemiology Centre) avec l’assistance
technique de l’ACSP, dont l’objectif est
d’influencer l’épidémiologie sur le
VIH/sida, les MTS et la TB dans le
bassin des Caraïbes par le biais d’un
ensemble d’approches différentes. Il
s’agit notamment de campagnes pour :
promouvoir les comportements sexuels sains, surtout chez les jeunes et
chez les jeunes adultes; améliorer la
gestion des cas de VIH/sida, MTS et
TB; renforcer les capacités nationales
de diagnostic et améliorer la qualité
de la gestion des laboratoires; améliorer les capacités de surveillance
nationale des maladies; et promouvoir
la participation active des organismes
communautaires et non gouvernementaux aux programmes nationaux de
lutte contre le sida.
L’ACSP sera chargée d’apporter son
aide et son assistance technique dans
plusieurs domaines comme la formation des membres des équipes du projet en matière de gestion; la formation
du personnel infirmier et des autres
travailleurs de la santé pour les sensibiliser au travail avec des patients
atteints par le VIH/sida et améliorer
leur gestion des cas de VIH/sida, de
MTS et de TB; et la réalisation d’une
évaluation des besoins en matière de
techniques de gestion en laboratoire,
sans oublier la formation à ces techniques.
L’assistance fournie par l’ACSP servira à aider le CAREC à élargir la portée
de ses activités et à améliorer le fonctionnement de son centre de documentation sur le VIH/sida, ainsi qu’à
renforcer les systèmes de surveillance
nationale des maladies. Le Centre
national de documentation sur le sida
situé au siège de l’ACSP assurera un
service d’une importance capitale, et
les matériels éducatifs sur le VIH/sida
mis au point dans les Caraïbes seront
très utiles aux travailleurs de la santé
publique au Canada qui travaillent
auprès de communautés comprenant
une importante population d’immigrants originaires des Caraïbes. Ce
projet a également comme objectif de
renforcer les capacités du CAREC en
tant que centre régional de référence
sur les maladies transmissibles.
Ce projet d’une durée de quatre ans
s’inscrit parmi les initiatives financées
par des donateurs qui sont entreprises
dans le cadre du programme spécial
sur les maladies transmissibles sexuellement du CAREC; il est financé
par une subvention de l’Agence canadienne de développement international. ■
Sélection Santé ACSP
Volume XXI, Numéro 1 Printemps 1997
7
Partenaires autour du monde
OTTAWA (le 17 avril 1997) - Le ministre des Affaires étrangères, monsieur
Lloyd Axworthy, a annoncé aujourd’hui la nomination de madame
Maureen O’Neil au poste de présidente du Centre de recherches pour le
développement international (CRDI)
avec entrée en fonction immédiate.
Au moment de sa nomination,
madame O’Neil était présidente du
Centre international des droits de la
personne et du développement
démocratique et, jusqu’à récemment,
occupait déjà le poste de présidente
du CRDI par intérim. Diplômée en
sociologie de l’Université Carleton,
madame O’Neil a passé une large partie de sa vie professionnelle dans les
domaines de la politique publique, de
la recherche, de l’analyse politique et
du développement. Sa nomination est
le signe manifeste que le gouvernement du Canada reconnaît l’importante contribution à laquelle on s’attend de la part du Centre en matière
de mise en oeuvre d’une politique
canadienne du développement, dont
les connaissances constituent le principal outil.
Madame O’Neil a été présidente de
l’Institut Nord-Sud de 1989 à 1995,
vice-ministre du ministère de la
citoyenneté de l’Ontario de 1987 à
1989, secrétaire générale de la
Commission canadienne des droits de
la personne de 1986 à 1987 et coordonnatrice Situation de la femme
Canada (aujourd’hui Condition féminine Canada) de 1978 à 1986. De 1993
à 1995, elle a siégé à titre de présidente au conseil des gouverneurs de
l’Université Carleton. Depuis 1995, elle
est également partenaire de l’Institut
sur la gouvernance de l’Ontario.
Le Centre de recherches pour le
développement international est une
société publique, créée par le
Parlement du Canada en 1970, pour
aider les communautés et les
chercheurs des pays en développement à trouver des solutions aux
problèmes socio-économiques et environnementaux par le biais de la
recherche. En rassemblant les gens,
les institutions et les idées, le CRDI
s’efforce de s’assurer que les fruits de
la recherche soient équitablement
partagés entre tous ses partenaires,
tant dans le Nord que dans le Sud. Le
Centre est dirigé par un conseil international de gouverneurs composé de
onze membres canadiens et de dix
membres internationaux. ■
Financement, de la page 1
seignement en santé publique, le programme a eu une influence sur la
planification, la mise en oeuvre et l’évaluation des programmes de santé
publique.
Les activités de recherche et de
développement menées grâce aux
infrastructures financées par le programme des unités d’enseignement en
santé publique ont permis de rapprocher le personnel des unités de
santé publique et les chercheurs des
facultés universitaires. En 1995, grâce
à ces nouveaux partenariats, les unités
d’enseignement en santé publique ont
reçu des organismes nationaux et
internationaux 233 589 $ en moyenne
par unité. Pour les huit unités d’enseignement en santé publique, ces
subventions ont représenté un total de
1 778 710 dollars, soit 27 cents pour
chaque dollar donné par le ministère
ontarien de la Santé au programme
des unités d’enseignement en santé
publique. (Autrement dit, le rapport
entre l’ensemble des fonds externes
obtenus des organismes nationaux et
internationaux sur concours et le total
des fonds du programme octroyés aux
unités d’enseignement en santé
publique par le ministère ontarien de
la Santé en 1995.1)
Après près d’un siècle d’absence de
tout soutien organisé à la recherche et
à la formation de chercheurs en santé
publique en Ontario, le programme
des unités d’enseignement en santé
publique a permis à la province de
de Western Ontario, l’Université
McMaster, l’Université de Guelph,
l’Université de Toronto, l’Université
Queen’s, l’Université d’Ottawa et
l’Université Laurentienne) pour
accroître l’importance accordée à la
promotion de la santé et à la prévention de la maladie en recourant aux
approches basées sur la population.
Depuis son lancement en 1986, le programme des unités d’enseignement en
santé publique a exercé son influence
sur la formation de milliers d’étudiants.
Étant donné que l’éducation permanente du personnel est l’un des objectifs poursuivis par les huit unités d’en-
La Conférence annuelle de l’acsp à Halifax, de la page 1
Une nouveauté, cette année, au programme de la Conférence : les
délégués seront aussi invités à participer à plusieurs «séances sousplénières» pour approfondir les différentes questions sous des angles différents. Participeront à ces sousplénières : Linda McQuaig en personne; Ron Draper, spécialiste des questions de promotion de la santé; et Pat
Armstrong de la School of Canadian
Studies de l’Université Carleton. Après
la plénière de mardi où prendra la
parole David Ross, d’autres séances
verront intervenir Judith Ritchie du
Forum national sur la santé; David
Ross en personne; et Marla Salmon,
Chief Nursing Officer des États-Unis,
qui tous parleront de l’impact des
politiques de santé.
Une deuxième innovation à la
Conférence sera un tableau historique
présenté par le Irondale Ensemble
Project, un forum d’action sociale,
dont on suivra l’évolution tout au long
de la Conférence. Les présentations
que feront les membres de Irondale
seront inspirées des questions
soulevées lors des diverses plénières
et sessions qui auront lieu tout au
long de la Conférence. Nous ne doutons pas que ce type de dialogue
social unique en son genre connaîtra
un grand succès. Ne ratez pas les
membres de Irondale—à voir et à
écouter à une conférence près de
chez vous!
Pour promouvoir son nouveau jeu
que l’on pourra d’ailleurs acheter à la
Conférence, le Programme sur l’alphabétisation et la santé de l’ACSP
organisera une partie de (autrement•
dit)MD. Un amusement à ne pas rater—
des ballons portant l’inscription
(autrement•dit)MD seront distribués!
Enfin, n’oubliez pas que les billets
pour la soirée de divertissement se
vendent comme des petits pains! À
l’occasion d’un traditionnel Ceilidh
(prononcer ké-li) organisé dans un
cadre surplombant le port de Halifax,
vous pourrez écouter une grande variété de musiques de la NouvelleÉcosse et apprécier les mets typiques
et l’hospitalité des Maritimes. Facultatif
mais à ne rater sous aucun prétexte! ■
fmasp
PHOTO: Philippe Landreville
Le ministre Axworthy annonce la nomination de la nouvelle présidente du CRDI
Maureen O’Neil, nouvelle présidente du
Centre de recherches pour le
développement international
faire d’importants progrès dans la mise
en place d’une infrastructure viable à
l’appui de ces activités. Par conséquent, nous devons nous assurer
que les restrictions budgétaires
actuelles en Ontario ne mettent pas en
danger l’excellent travail réalisé au
cours des dix dernières années. ■
Référence
1. Chambers, L.W., Hoey, J., Underwood, J.,
Bains, N. Ontario Teaching Health Unit
Program : Integration of Service,
Education and Research in Local Official
Public Health Agencies. HamiltonWentworth Regional Public Health
Department. Hamilton, Ontario.
Document de travail.
FÉDÉRATION MONDIALE DES
ASSOCIATIONS DE LA SANTÉ
PUBLIQUE
8e CONGRÈS INTERNATIONAL
Du 12 au 16 octobre 1997
Arusha,Tanzanie
«La santé en transition :
Opportunités et défis»
Le monde connaît une métamorphose profonde qui touche tous les aspects de la
santé et du bien-être des être humains. À l’aube proche du 21e siècle, il est
impératif de prendre en considération l’impact - qu’il soit positif ou négatif - de
ces changements sur la santé des peuples du monde.
Les dirigeants des agences des Nations Unies prendront la parole, les représentants des organisations non gouvernementales donneront leurs points de vue et
les responsables des gouvernements éclaireront les délégués sur la façon dont les
décisions sont prises. On prévoit que quelques 800 délégués venus du monde
entier assisteront à ce congrès. Bienvenue en Tanzanie!
Pour en savoir plus, contacter :
WFPHA Secretariat, c/o APHA
1015 - 15th Street NW, Washington, DC 20005 USA
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Sélection Santé ACSP
Volume XXI, Numéro 1 Printemps 1997
Ressources en santé
Don’t Drink the Water…The complete traveller’s guide to staying
healthy in warm climates, 4e édition
Publié par le docteur J.S. Keystone
Bien que rédigé à l’intention du grand
public dans un style qui évite le plus
possible le jargon médical, ce guide
contient toute l’information dont peuvent avoir besoin les travailleurs de la
santé pour conseiller comme il faut
leurs patients sur les moyens de ne
pas tomber malade pendant leurs voyages. En effet, les voyageurs peu
exposés qui effectuent de courts
séjours à l’étranger doivent être au
courant des vaccinations nécessaires,
du risque de malaria, des problèmes
d’acclimatation et de la diarrhée qui
frappe les voyageurs. Les voyageurs
plus aventureux et effectuant de plus
longs séjours seraient peut-être bien
avisés de lire ce livre de la première à
la dernière page. Il est disponible en
anglais seulement à l’ACSP.
Nécessité d’adopter une stratégie
globale de prévention du crime
pour le Canada et Ce que les jeunes
disent
Conseil national de la prévention du
crime
Ce rapport issu d’un colloque international tenu en septembre dernier sur
l’efficacité de la prévention du crime
par le biais du développement social
fait partie d’une série de rapports sur
des thèmes connexes. «Ce que les
jeunes disent», rédigé en partenariat
avec deux des principaux organismes
canadiens pour les jeunes —
Generation 2000 et le Réseau national
des jeunes pris en charge — présente
le point de vue et les préoccupations
des jeunes, tant ceux qui courent des
risques élevés que les autres, sur la
prévention du crime. Veuillez contac-
À l’oeuvre pour
l’avènement d’une
nouvelle santé publique
Association canadienne
de santé publique
Community Development Across
the World: Practice,Theory,
Research,Training
Publié par Hubert Campfens
University of Toronto Press
Cet ouvrage rassemble quarante cinq
auteurs de six pays, y compris le
Canada, qui présentent des études par
pays ainsi que des études de cas
détaillées. Parmi ces études de cas, on
trouve la pauvreté, les femmes et le
développement, les personnes âgées
et les services communautaires, ainsi
que la décentralisation et le
développement local en matière de
santé. Disponible en librairies.
nement socio-économique, notamment
la répartition des revenus, l’éducation,
le chômage, la discrimination systémique et la violence. L’étude identifie les incidences sur la santé de ces
différentes dimensions et en considère
les répercussions au plan de la politique publique. Il s’agit notamment
des changements aux programmes de
revenu et à la fiscalité, à la législation
du travail, aux programmes d’éducation et de formation, ainsi qu’aux soutiens et aux services sociaux.
Ce document de travail a été rédigé
pour mieux faire connaître les incidences des conditions socioéconomiques sur la santé et pour jeter
les bases d’une discussion sur certaines politiques publiques.
On peut se le procurer en français
ou en anglais auprès de l’ACSP.
Resource Directory: Insecticidetreated Nets for Malaria Control
Programme for Appropriate
Technology in Health (PATH) Canada
et Appropriate Health Resources &
Technologies Action Group (AHRTAG)
Ce nouveau répertoire destiné aux
gestionnaires des programmes de lutte
contre la malaria comprend des renseignements pratiques, le nom des
fournisseurs de produits et autres contacts utiles. Veuillez contacter PATH
Canada, 170, avenue Laurier ouest,
suite 902, Ottawa, ON K1P 5V5. Tél. :
613-233-0623, Téléc. : 613-230-8401,
Adresse élec. : [email protected]
Le rapport sur la santé dans le
monde de 1997 :Vaincre la souffrance — Enrichir l’humanité
Organisation mondiale de la Santé
Le rapport de 1997 porte essentiellement sur les grandes maladies
chroniques non transmissibles comme
le cancer et les maladies cardiaques,
les diabètes et les affections rhumatismales, ainsi que les troubles mentaux et neurologiques. Le rapport
examine et explique les causes de ces
maladies; il fait également ressortir les
principaux facteurs de risque dans
leur développement — des influences
génétiques faisant l’objet de recher-
ter le CNPC, 130, rue Albert, Ottawa,
ON K1A 0H8. Tél. : 613-941-0505,
Téléc. : 613-952-3515, Adresse élec. :
[email protected]
Cours de formation à l’intention
des comités et du personnel de la
santé
UNICEF
Ce cours comprenant dix-neuf modules peut être utilisé dans son ensemble, ou séparément, pour renforcer les
capacités d’interaction des comités, du
personnel et des communautés, pour
améliorer les techniques de prise de
décisions et la gestion des ressources.
Veuillez contacter le docteur Kasa
Pangu, Senior Advisor, Health Section,
TA-24A, UNICEF, 3 UN Plza, New
York, NY 10017, usa. Tél. : 212-8246339, Téléc. : 212-824-6462, Adresse
élec. : [email protected]
Incidences des conditions et des
politiques socio-économiques sur la
santé : conséquences au plan de la
politique publique
Association canadienne de santé publique
Ce document de travail explore différentes dimensions de l’environ-
Pour des renseignements
sur l’adhésion, contacter :
Services aux membres
Association canadienne de santé publique
400-1565 avenue Carling
Ottawa, ON K1Z 8R1
Téléphone : 613-725-376
Télécopieur : 613-725-9826
C. électronique : [email protected]
Internet: http://www.cpha.ca
Charitable Organization #0440990-11-10
ches en laboratoire au rôle des styles
de vie malsains qui deviennent de
plus en plus monnaie courante dans
un monde en évolution rapide. On
peut se procurer ce rapport en
français ou en anglais auprès du distributeur régional des publications de
l’OMS au Canada, à savoir l’ACSP. ■
Pour commander les publications
distribuées par l’ACSP,
veuillez contacter :
Centre de documentation sur la
santé, 400-1565, avenue Carling
Ottawa, ON K1Z 8R1
Tél. : 613-725-3769
Téléc. : 613-725-9826
Adresse élec. : hrc/[email protected]
Mot-à-mot
©
Jeu linguistique pour les professionnels de la santé
Pour jouer à Mot-à-mot, il suffit de remplacer les mots difficiles qui apparaissent ci-dessous par
des mots simples. Une fois que vous aurez identifié tous les mots simples, repérez-les dans la
grille ci-dessous et encerclez-les. Ils apparaissent horizontalement, verticalement ou en diagonale et de gauche à droite ou de droite à gauche.
Lorsque vous aurez encerclé toutes les lettres des mots simples, il restera quelques lettres
intactes dans la grille. À l’aide de ces dernières, formez le mot simple qui remplacera le mot
«vélocité».
R
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Mots difficiles
saveur
gigantesques
vraisemblable
jouissance
convocation
suffisant
tracas
sérénité
malpropre
Mot clé :
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Mots simples
Mots difficiles Mots simples
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affligés
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véridique
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effroi
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dissimulé
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vélocité _______________________________