Chercher le garçon
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Chercher le garçon
Chercher le garçon 1 2 Compagnie du Dagor Texte Thomas Gornet Mise en scène Marie Blondel Assistant à la mise en scène Mathieu Quintin Avec Pierre Bidard, Nicolas Dupont et Rama Grinberg Lumières Lucie Joliot Univers sonore Adrien Ledoux Scénographie Alias Ipin Théâtre à partir de 12 ans Création le 6 février 2014 à DSN-Dieppe Scène Nationale 3 Chercher le garçon, l'histoire.... Tom est un jeune homme de 20 ans qui vit de l'air du temps, qui est parti de chez lui pour chercher une liberté totale. Débrouillard, charmeur et charmant, il n'a jamais aucun mal à trouver un petit boulot dans les villes où il fait étape, le temps de se faire un peu d'argent. Il revendique une vie sans attaches et sans but particulier. Souvent, il dort dans des lycées, la nuit, bon supplétif à des hôtels trop chers ou des auberges de jeunesse trop bruyantes. C'est à cette occasion qu'il rencontre Tony, lycéen de Terminale renfermé sur lui-même, vivant une déception amoureuse. Une amitié très forte va naître, nourrie du besoin des deux jeunes gens de fuir la ville où ils se sont rencontrés. Petit à petit, un projet un peu fou va éclore : partir de l'autre côté de la mer et y faire "fortune", du moins y être maîtres de leur destin. Une femme, un groupe de jeunes amochés et le hasard viendront contrecarrer leurs plans et précipiteront leur histoire dans une fin tragique. Tom se retrouve seul, rongé par la culpabilité... 4 Deux adolescents en fuite. Deux envies de quitter l'endroit d'où ils viennent, de rejoindre un ailleurs dont ils ignorent même l'existence. Deux impatiences, deux chantiers en construction. Ils se rencontrent et se racontent, se projettent, s'enflamment et se reconnaissent. Cherchez, les garçons. Plus tard... Tom est confronté à une figure adulte qui l'interroge. Où est Tony? Que s'est il passé entre eux? Quel lien s'est-il noué puis dénoué? Pourquoi Tom refuse-t-il de répondre aux questions? Une barrière a été franchie, une limite dépassée... Lequel des deux est-il allé trop loin ? Chercher le garçon. 5 Intentions de l'auteur... Depuis quelques années que je navigue dans le spectacle vivant pour le jeune public –que ce soit avec ma compagnie ou celles des autres-, j’ai assez souvent joué pour un public de classes primaires. Avec L’œil de l’ornithorynque, Les Orphelines et Tout contre Léo, pour n’en citer que trois. Et de mes quatre romans, trois sont principalement adressés à cette même tranche d’âge. En 2011, nouveauté !, je me suis attardé quelque temps sur les rivages du très jeune public en mettant en scène Lapin, de Malika Doray. C’était tout nouveau, effrayant au début puis fantastique à l’arrivée. Et j’ai à peu près essayé tous les postes, dans un spectacle jeune public : écrire et jouer, jouer, mettre en scène. Aujourd’hui, à l’initiative de Philippe Cogney, directeur de DSN-Dieppe scène nationale, je me lance dans l’écriture de ma première « vraie » pièce de théâtre (L’œil de l’ornithorynque, par sa forme monologuée, se rapprochant beaucoup d’une écriture romanesque). Et comme je voudrais ne me concentrer que sur ma partie d’auteur, je ne jouerai pas dans la pièce. Et ce sera Marie Blondel qui la mettra en scène, évidemment. Marie. Evidemment. Déjà en partie présente sur L’œil de l’ornithorynque, toujours là sur mes autres spectacles et, bien sûr, metteur en scène de Tout contre Léo. C’est donc évidemment à elle que revient le soin de mettre en image ce que j’écrirai. Au printemps 2012, pendant un mois, je vais partager le quotidien d’une classe de seconde dans un lycée de Dieppe. J’ai voulu ça, pour me confronter à un autre âge : l’adolescence. Je ne sais pas pourquoi j’ai tant tardé à m’y replonger ( Qui suis je ?, mon premier roman, avait les pieds en plein dedans). Sans doute que c’est un âge qui m’était encore trop proche. Sans doute. Mais là, après avoir eu quelques expériences théâtrales très fortes avec un public adolescent, après avoir mûri, aussi, j’ai hâte de me retrouver avec des personnages ados. Je pourrais dire que l’adolescence est l’âge de tous les possibles, le lieu où l’on se cherche, on l’on se trouve rarement, où la solitude est notre meilleure amie. Que c’est là que les expériences se vivent, que la vie s’expérimente. C’est surtout, pour moi, ce lieu mouvant de la rencontre entre l’enfant et l’adulte. Une sorte de passage de relais entre les deux. Et ce qui est troublant, c’est quand, parfois, l’enfant ne passe pas le relais ou quand l’adulte refuse de le prendre. C’est ce moment, où les deux mains se rejoignent, que je voudrais pouvoir explorer. Thomas Gornet, novembre 2011 6 Intentions de la metteur en scène... C'est une nouvelle histoire qui commence, toute fraîche... Juillet 2011. Thomas me téléphone, m'annonce qu'il part rejoindre l'équipe permanente du CDN de Montluçon (Oh la belle nouvelle!). Au détour de la conversation et lui demandant ce qu'allait produire la Compagnie du Dagor pendant ces deux années vint la proposition... La Proposition. Elle est simple : mettre en scène le prochain spectacle (Oh la belle nouvelle!). Après Tout contre Léo ce sera la deuxième fois... Mais le texte sera inédit, c'est Thomas lui-même qui va l'écrire... Le Texte. Thomas m'invite à lui lancer des pistes de travail afin que ce texte soit le nôtre totalement (Oh la belle nouvelle!). Je lui donne des situations, des musiques à écouter, des problématiques et avec ça il écrit de supers dialogues sur notre passion commune...L'écriture directe et la construction cinématographique de Thomas nous invitent à suivre ces deux jeunes gens,Tom et Tony, à un tournant de leurs vies. Par la succession de scènes courtes, de dialogues vifs et d'aller-retours entre passé, présent et futur, nous partageons leurs rêves et désillusions en cherchant nous aussi à recomposer leurs « vies-puzzles »... L'Adolescence. Cette période charnière dont nous ne sommes tout deux pas réellement sortis (et çà ce n'est pas une nouvelle...) et qui nous fascine. Chacun de notre côté nous vivons, de stages en ateliers, des expériences très fortes avec ces jeunes personnes « en chantier » et c'est cela qui bouleverse les adultes que nous devenons. Nous voulons un texte vivant, remuant, organique et notre matière, l'adolescence, c'est tout cela. Comme si l'intensité de leurs vies et la force de leurs sentiments et de leurs émotions nous nourrissaient profondément. On les aime nos ados chéris... 7 Alors voilà où commence l'histoire de Chercher le garçon, référence au fameux titre de Taxi girl... Cette chanson m'évoque la perdition, le no man's land où se situe notre histoire. La recherche d'un ailleurs de tous les possibles, la recherche de l'amour absolu. Pour moi, l'adolescence, c'est l'âge de tous les fantasmes, l'âge où l'on vit tout bien plus dans sa tête que dans son corps, où l'on se demande ce qu'on fera quand on aura trente ans, quand on s'invente des « road movies » en faisant du sur-place. Cherchez le garçon, c'est un son de synthétiseur, une mélodie particulière qu'on garde en tête et qu'on n’oublie pas. C'est la mélancolie en dansant. C'est se regarder dans sa mélancolie. J'ai envie pour cela de travailler avec de très jeunes acteurs (pourquoi pas non-acteurs?), travailler avec la matière brute, mal-façonnée, vive et à vif. Ils seront accompagnés d'une comédienne plus mûre, aguerrie, qui sera la figure du monde des adultes (la mère, le professeur, l'assistante sociale...) qui les épaulera au plateau et hors plateau. J'aimerais que ces jeunes gens évoluent autour de matières brutes elles aussi ; les images qui me viennent sont celles de parking sous-terrains, d'immeubles en ruines et d'usines défraîchies, des lieux où des solitudes errent... Nos deux héros se cherchent. Ils cherchent le garçon qu'ils sont. Ils le cherchent en l'autre aussi... Nous en sommes là aujourd'hui. Marie Blondel, novembre 2011 8 Cherchez le garçon Laurent Bielher D'une bande magnétique Un soupir lui échappe Sur un écran géant Ses yeux se ferment Cherchez le garçon Trouvez son nom Cherchez le garçon Réveil tragique succède À un sommeil sans rêve La forme de son corps Ne veut rien dire pour moi Cherchez le garçon Trouvez son nom Cherchez le garçon D'une bande magnétique Un soupir lui échappe Sur un écran géant Une goutte de sang Cherchez le garçon Trouvez son nom Cherchez le garçon 9 Cherchez le garçon Celui qui est là, juste en face de vous Chercher le garçon Celui qui est juste en face de soi Chercher le garçon Celui qui se cache parce qu’il ne veut pas grandir Chercher le garçon Celui qui met les mains devant ses yeux pour ne pas voir qu’on le regarde Chercher le garçon Celui qui est encore en nous alors qu’on devient homme. 10 L'équipe Marie BLONDEL , Metteur en scène Issue de la classe d’art dramatique du Conservatoire National de Région de Rouen dirigée par Maurice Attias, elle y poursuit également une formation de chant Lyrique. Elle travaille notamment avec Yann Dacosta ( Les Précieuses Ridicules). Elle intègre en 2001 l’Académie Théâtrale de l’Union, séquence 3 à Limoges en 2001. Elle y travaille avec Xavier Durringer (Quoi dire de plus du coq ?), Bertrand Bossard ( Toute gueule raisonnable…suscite en moi un sentiment désagréable ) et Jacques Lassalle (Ouvrez). Elle débute en mise en scène en présentant publiquement un premier travail sur La maison de Bernarda Alba de Garcia Lorca. En novembre 2003, elle crée la Compagnie Martine fait du théâtre. En 2004, elle met en espace Rendez-vous confidentiel (lectures de textes du Marquis de Sade et Gilbert Lely). Puis elle crée Un Visa pour l’Amour , spectacle musical, et Née de la dernière pluie, en direction du jeune public. Depuis, elle joue pour la compagnie O’navio-La Marmaille (Flon-Flon et Musette / Où va l’eau / L’égarée, mises en scène d’Alban Coulaud). Pour Le Cabinet de Curiosités (compagnie en résidence à La Garde 83), elle assiste Guillaume Cantillon à la mise en scène de Pelléas et Mélisande de M.Maeterlinck et Dies Irae de L.Andreiev. Elle intervient également depuis 2010 au lycée du Coudon (La Garde) pour l’option théâtre. En 2010, elle forme avec Julien Bonnet le groupe Smoking birds in Underwears et intègre en 2011 la classe de Jazz vocal du Conservatoire de Toulon. Pour Les Brigands, en 2011, elle joue, chante, danse et manipule dans Phi-Phi, opérette de Christiné et Willemetz, mise en scène Johanny Bert. En 2012 elle joue dans Dompter la chute d'après J-P Siméon mis en scène par Xavier Hérédia (Cie de l'Echo). Pour la Cie du Dagor, elle assiste Sophie Tandel à la mise en scène de L’œil de l’ornithorynque, est collaboratrice artistique de Thomas Gornet sur Des paillettes sur ma robe et De toute(s) pièce(s) (dans lequel elle joue également) avant de le mettre en scène dans Tout contre Léo de Christophe Honoré. Thomas GORNET , Auteur Après un BTS audiovisuel, dix ans de théâtre avec le Théâtre Espiègle d’Asnières (Daniel Lacroix) et quelques années avec La Cie Mack et les gars (Stéphanie Chévara), il entre à l’Académie Théâtrale de l’Union, séquence 2 (1999-2001). Thomas Gornet a trois chapeaux : Un chapeau de metteur en scène : il a notamment travaillé sur des textes de Jean-Luc Lagarce ( Des paillettes sur ma robe d'après MusicHall et Hollywood), Patrick Lerch (Zilou parle) et Georges Feydeau (De toute(s) pièce(s)) et Malika Doray (Lapin) avec sa compagnie, la Cie du Dagor. Un chapeau de comédien et/ou assistant metteur en scène : il a joué entre autres pour Paul Golub (Noces de Sang de Garcia Lorca), 11 Stéphanie Chévara, Christophe Martin, Philippe Labonne-Théâtre en diagonale (Le système Ribadier de Feydeau, L’impromptu de Bellac d’après Giraudoux), Silviu Purcarete (Songe d’une nuit d’été d’après Shakespeare), Emilie Valantin-Théâtre du Fust (Un Cid d’après Corneille / L’homme mauvais), Bertrand Bossard (Toute gueule raisonnable d’après Daniil Harms / Gagarin Way de Gregory Burke / Quand les poules auront deux dents de Bertand Bossard), la compagnie Les Brigands (Arsène Lupin, banquier opérette de Willemetz/Lattès/Mirande mise en scène Philippe Labonne / Au temps des croisades opérette de Claude Terrasse et Fanc-Nohain, mise en scène Philippe Nicolle-26000 couverts / Phi-Phi, opérette de Christiné et Willemetz, mise en scène Johanny Bert) , Alban Coulaud-O’navioLa Marmaille (Flon Flon et Musette d’après Elzbiéta), Jorge Lavelli (Merlin ou la terre dévastée de Tankred Dorst), François Gérard-La Manivelle (L’ogrelet de Suzanne Lebeau, Emile et Angèle, correspondance de José da Silva et Françoise Pillet), Johanny Bert-Théâtre de Romette (Les Orphelines de Marion Aubert) et Didier Bezace (May de Hanif Kureishi). Depuis 2005, il crée également des spectacles jeune public, en collaboration avec Marie Blondel : il joue ainsi dans deux monologues : L’œil de l’ornithorynque qu’il a écrit et Tout contre Léo de Christophe Honoré. Et enfin, un chapeau d’auteur : 2012 A bas les bisous roman pour la jeunesse collection Zig-Zag Le Rouergue 2011 Mercredi c’est sport ! roman pour la jeunesse collection Zig-Zag Le Rouergue 2010 L’amour me fuit roman pour la jeunesse collection Neuf L’Ecole des Loisirs 2008 Je n'ai plus dix ans roman pour la jeunesse collection Neuf L'Ecole des Loisirs 2007 Looking for Guillaume commande de la Cie Toutito Teatro et du Musée de Normandie (non publié) 2006 Qui suis-je ? roman pour adolescents collection Médium L’Ecole des Loisirs 2002 Motus et bouche cousue pièce de théâtre écrite dans le cadre du « journal théâtral du 162 » issu d’un partenariat entre la compagnie Mack et les gars et la cité 162 de Gentilly (94). (non publié) 2000 Gavage pièce courte pour deux actrices (non publié) 1999 L’œil de l’ornithorynque monologue jeune public (non publié) Depuis août 2012, il fait partie de la troupe de comédiens permanents du Fracas-CDN de Montluçon/Auvergne, dirigé par Johanny Bert. Mathieu QUINTIN , Assistant à la mise en scène Son parcours professionnel croise diverses formations théâtrales dont on retiendra essentiellement : Le Nouveau théâtre du Huitième avec Guy Naigeon et Sophie Mongin-Algan puis la classe professionnelle de l’acteur à La Scène sur Saône, école parrainée par Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui où il suivra un enseignement passant par le clown, le mime, la danse, le jeu face caméra mais aussi par des auteurs comme Brecht, Barker, Shakespeare, Sénèque, Tchekov,… Il apportera, de plus, un intérêt tout particulier à la danse contemporaine où à travers stages et cours, il croisera quelques compagnies au CCN de Maguy Marin, aux Ateliers Desmaë avec Kilina Kremona, le Collectif Loge 22 lors de l’édition 2008 de la Biennale Off de Lyon et récemment Denis Plassard avec la Compagnie Propos. 12 Différents projets théâtraux jalonnent son parcours. Les plus récents : Hedda Gabler, Mesure pour Mesure, Les sonnets de William Shakespeare avec la Troupe du Levant ; Cairn, Compagnie Le Théâtre Debout, Médée, Compagnie du Théâtre du Carnassier, Bye Bye Lehrstück par le Collectif « Epistaxis » crée par la 10ième promotion sortante de la Scène sur Saône. Il s’intéresse aussi à la vidéo avec la réalisation de son premier court-métrage Le Choix de Monique, mais aussi en créant la partie vidéo de L’émission de Sabine Revillet, mit en scène par Johanny Bert. Dernièrement, il est l’auteur de sa première pièce de théâtre, Vous pouvez, à présent, rallumer vos téléphones portables , où il dirige et met en scène Vincent Dedienne, Promotion V de La Comédie de Saint Etienne. Création saison 2013/2014. Fin 2012, il est pour la première fois assistant à la mise en scène sur La place royale de Corneille par Anne-Laure Liégeois, à la ComédieFrançaise.Chercher le garçon est sa deuxième expérience en tant qu'assistant à la mise en scène. Pierre BIDARD, Tony Après une approche théâtrale en seconde avec un professeur de collège, Emmanuel Fourré, il se dirige à Vire pour une première L au lycée Marie Curie en option théâtre. Il suit alors des cours de théorie avec Françoise Hygon et Josef Leysen et des cours de pratique avec des intervenants issus du Préau de Vire, Pauline Sales et Anthony Poupard ou en partenariat avec le Préau comme Vincent Poirié . Il obtient son bac littéraire, et se dirige vers des études en Art du spectacle à Caen et entre en section Art dramatique du conservatoire de Caen afin de continuer à lier théorie et pratique. Chercher le garçon est sa première création professionnelle. Nicolas DUPONT, Tom « Avant de découvrir le théâtre à l'internat de Vire, j'aimais le jeu et « théâtraliser » mes mots. Ensuite j'entre au lycée agricole de Vire, ou je ne sais pas trop ce que j'y fais, mais j'y suis, un jour les professeurs nous font rencontrer des comédiens du Préau de Vire ainsi qu'un auteur, Fabrice Melquiot, qui présenteront le « festival ado » dans tous les lycées, ils nous annoncent qu'ils cherchent 5 jeunes qui pourront suivre et travailler dans le projet « Hart Emily ». Les gens de ma classe m'ont fortement conseillé de me présenter à l'audition, et j'ai été retenu. Sur toute cette année, ce fut une extraordinaire expérience, enrichissante et qui m'a faite grandir. Puis j'ai compris, que c’était mon rôle de jouer des rôles moi qui aimais tant cette scène. Le projet terminé je me suis inscrit au Panta théâtre de Caen. J'ai fait des stages au théâtre de Vire, à l’accueil, la billetterie, le secrétariat, accueillir les classes d'enfant (goûter, rassemblement, etc...) Après quelques expériences professionnelles, je me suis inscrit au conservatoire de théâtre de Caen, avec les professeurs Emmanuel Lepoutre et M.Barbier notre prof de chant, dans une classe de 10 personnes. J'aime le théâtre pour son coté mystique, rares sont les métiers comme celui ci, où il n'y a pas de compétences exactes à avoir, seulement nous, notre vécu, et ce qu'on à dire. J'aime le théâtre parce qu'en apprenant à connaître des rôles, on apprend à se connaître soi-même, et les gens qui travaillent dans ce domaine sont intelligents ouverts et subtiles, rares sont les métiers ou on s'entend avec tout le monde. » 13 Rama GRINBERG, La narratrice, la mère de Tony, Nomi et la dame de l'institution Après avoir étudiée La clarinette pendant 10 ans, elle commence le théâtre au sein du Cours Simon et suit en parallèle les cours de l’Institut de Recherche Théâtrale à l’Université Paris III. Elle poursuit sa formation de comédienne grâce à des stages de théâtre, de danse, de clown et de marionnette avec Simon Abkarian, Stanislas Nordey, Irène Bonnaud, Jean Yves Ruf, Ivan Stanev, Ingrid von Wantoch Rekowski, Le Crick, Jaka Mare Spino, Pauline Bureau ou Raffaella Giordano. Elle travaille au théâtre avec Danielle Labaki dans Guerres/ Intérieur(es )/ Extérieur(es) / Nuit , Amour Amour et Exil / Exhibitions, avec Agathe Poirier dans Zabel et Piwie de Agathe Poirier, avec Zakariya Gouram dans Médée de Sénèque, avec Christiane Marchewska dans Europe de Richelieu. Elle joue Clytemnestre dans Iphigénie à Aulis de Euripide sous la direction de Elias Belkeddar, Marie-Madeleine et la bonne chanson sous la direction de Gaëlle Lebert. Récemment elle joue avec la compagnie du Dagor dans Le nez dans la serrure mise en scène de Julien Bonnet et collabore avec La compagnie L’Abadis pour Roberto Zucco actuellement en création. Elle a collaboré avec la Compagnie Du Zieu dans les bleus – Nathalie Garraud pendant une dizaine d’année à travers différents projets : H comme… écriture collective, Les Enfants d’Edward Bond, Les Européens d’Howard Barker, Dans le dos des villes surprises d’après des textes d’Aimé Césaire, elle interprète Antigone dans Ismène, montage des Sept contre Thèbes d’Eschyle et Antigone de Sophocle, elle créée Ursule de Howard Barker et Victoria de Felix Jousserand. Au sein de cette compagnie elle a mené aussi un travail d’atelier et de recherche à destination de publics très variés. Au cinéma et à la télévision elle tourne sous la direction de Jean Marie Omont, Maxime Charden, Renaud Guillemet, Mohamed Bordji, Olivier Borle, David Mambouch, Alix Delaporte et Patrick de Wolf Elle a menée pendant 10 ans la direction artistique de la compagnie Les Chatouillés de la Tête au sein de laquelle elle organise un travail d’atelier en direction d’enfants, d’adolescents et d’adultes, ainsi que l’organisation et la programmation de festivals de théâtre de rue. Depuis 3 ans, elle est responsable de la formation des élèves de terminale du lycée Léopold Sedar Senghor à Evreux sur Agamemnon d’Eschyle et L’acte Inconnu de Valère Novarina. Lucie JOLIOT, Création et Régie lumière A 18 ans, elle étudie deux années à l'Ecole Nationale des Arts Appliqués Duperré à Paris, parallèlement , elle participe à la création de Baptiste et compagnie. Elle fait ses premiers pas auprès des éclairagistes et les scénographes qu'elle rencontre : Lise-Marie Brochen (scénographe), Philippe Marioge (scénographe), Christian Pinaud (éclairagiste) et Marie-Hélène Pinon (éclairagiste) qu'elle assistera sur de nombreuses créations. Elle reprend des études et apprend la menuiserie, la sculpture, la marqueterie, la dorure. Elle travaille pendant 3 ans à Granville en Normandie et restaure du mobilier et des sculptures. Aujourd'hui, à 34 ans, nourrie de ce riche parcours, elle est à la fois scénographe et éclairagiste. Elle travaille avec les metteurs en scène Stella Serfaty, Damien Bricoteaux pour Il était une fois d'après Pierre Gripari, Pas sages de Yves Prunier; Les Coguls farces grivoises de la 14 renaissance, Je suis un rêve d'après Pierre Gripari, Claude Bokhobza du Théâtre du mouvement pour Ay! Fantaisie pour une carpe farcie de Anita Glodek, Olivier Comte pour Bonzom en concert", Valérie Alane pour La mémoire de l'ange de Valérie Alane, Ramzy pour Biyouna! de Biyouna et Cyril Cohen et avec le chanteur Théophile Minuit. Adrien LEDOUX, Univers sonore Fondateur de la compagnie pluridisciplinaire L'abadis, il a été formé dans les chœurs d'enfants de l'Opéra de Paris puis à l'école nationale supérieure de théâtre du Limousin. Il est metteur en scène, auteur compositeur et interprète. Il a mis en scène 4.48 psychose de Sarah Kane, Vladimir Maïakovski de Vladimir Maïakovski, fondé l'ensemble musical Échappés de Sangatte et prépare Roberto Zucco de BernardMarie Koltès. Il compose et écrit autant pour le théâtre, l'audiovisuel que pour la scène musicale. Il a travaillé notamment avec Olivier Balazuc, Pierre Debauche, David Gauchard, Guillaume Cantillon, Gabor Tompa, Xavier Durringer, Philippe Adrien ou Catherine Breillat. Pour La Cie du Dagor il compose les musiques de De toute(s) pièce(s), Des paillettes sur ma robe , Lapin (mes Thomas Gornet) et Le nez dans la serrure (mes Julien Bonnet). Germain PREVOST Alias IPIN , Construction, Scénographie, Photographies et Illustrations Street artiste depuis ses débuts, il travaille comme décorateur/scénographe/constructeur avec de nombreuses compagnies telles que KompleXKapharnaüM, Lieux Publics, Lezarap’art, L’Autre Compagnie et le collectif KO.com. Artiste plasticien, il jongle entre graphisme, peinture, collage, sérigraphie... Son domaine de prédilection : l’extérieur et le grand format. Il a déjà été exposé à la galerie Andiamo (Marseille 2011), la galerie In My Brain (Lyon 2010) et L' Eigenheim Gallery (Weimar, D, 2008). Il a également été invité en résidence : "En-Cours" (Villeurbanne 2011, 2009), "LightHouse Ankara" ( Ankara, TK, 2007) et initiateur pédagogique à la F.A.I.A.R. En 2010. En juillet 2012, il sera avec la compagnie KompleXKapharnaüM dans la programmation IN du festival d'Avignon. Illustrations du dossier , Alias-Ipin, Résidence street-art« En-Cours », Villeurbanne, Septembre 2009. www.aliasipin.com 15 La Compagnie du Dagor... Elève de la promotion 1999-2001 de l'Académie théâtrale de l'Union, école nationale dépendant du Théâtre de l'Union-CDN du Limousin, Thomas Gornet s'est entouré de sept de ses camarades de promotion pour créer et mettre en scène, pendant ses études, Zilou parle de Patrick Lerch (éd. Lansman). A la sortie de l'école, Thomas décide de s'installer à Limoges et d'y créer la Compagnie du Dagor structure associative permettant au départ de tourner ce premier spectacle qui sera joué une quarantaine de fois entre 2001 et 2005. Depuis lors, la compagnie s'est attachée à créer une douzaine de spectacles qui ont tous pris naissance en Limousin et plus particulièrement à Limoges (Centres Culturels, Espace Noriac, Théâtre La Marmaille...) pour ensuite les jouer et les faire jouer dans toute la France et, pourquoi pas, à l'international. Des liens plus particuliers ont été tissés avec des régions comme la Normandie ou le Nord-Pasde-Calais. En 2001, Thomas Gornet écrit et met en scène Gavage, une courte pièce pour deux comédiennes inspirées des vies de Grace Kelly et Romy Schneider, jouée au bar du Théâtre de l’Union-CDN du Limousin, au café des anciennes majorettes de la Baule (Limoges), au festival Les plans d’avril (Paris) et dans la rue au Festival Urbaka 02 (Limoges) et au Festival d’Avignon 2002. En octobre 2002, l'Académie théâtrale de l’Union, en partenariat avec Amnesty International, passe commande à Thomas Gornet d’une mise en scène avec quatre comédiens-stagiaires de la promotion 2001-2003. Une main ouverte, un poing fermé d’après Christophe Martin (pièce sur la violence urbaine) est donnée une dizaine de fois en milieu scolaire à Limoges et en Limousin. En 2005, grâce à une résidence au théâtre du cloître-scène conventionnée de Bellac, la compagnie reprend un monologue créé en 1999, L’oeil de l’ornithorynque, mis en scène par Sophie Tandel, écrit et joué par Thomas Gornet. Le spectacle est joué 90 fois jusqu'en 2012, notamment au Centre Culturel Jean Gagnant et au Théâtre de La Marmaille à Limoges, au Festival d'Avignon 2007, au Théâtre de la Commune-CDN d'Aubervilliers et dans le réseau Chaînon Manquant. Dans le cadre des Auteurs vivants ne sont pas tous morts , Thomas Gornet met en espace des textes de Nicolas Bouchard : Augustine dans l'espace, à l'automne 2005. Représentations au Théâtre de l'Union-CDN du Limousin et au Centre Culturel de Brive-la-Gaillarde. En 2006, Thomas Gornet met en scène deux spectacles : au printemps est créé Des paillettes sur ma robe, d’après Music-Hall et Hollywood de Jean-Luc Lagarce (éd. Les solitaires intempestifs) au Centre culturel Jean Gagnant de Limoges. La tournée mène le spectacle à Bellac et Rouen. A l'automne est créé Maigret en petite forme, d'après l'œuvre de Georges Simenon, dans le cadre des Journées Polar du théâtre du cloîtrescène conventionnée de Bellac. 16 Au printemps 2009 naissent De toute(s) pièce(s) mis en scène par Thomas Gornet d'après Feydeau au théâtre du cloître de Bellac et Tout contre Léo, mis en scène par Marie Blondel d'après le roman de Christophe Honoré (éd. L'Ecole des loisirs) au Théâtre de la Rotonde-Cie Commediamuse à Petit-Couronne (76) puis au Festival d'Avignon 2010. Depuis, Tout contre Léo continue sa route avec déjà près de 110 représentations à Limoges, en Limousin, et ailleurs. La compagnie n'oublie pas de créer des formes légères permettant de tisser des liens avec un public de proximité. Nos amis les livres de quand on était petit(s), imaginée par Nadine Béchade et Thomas Gornet, fausse conférence déjantée, peut ainsi être représentée en médiathèque ou lieux alternatifs depuis 2010. En février 2011, Lapin, spectacle co-produit par les Centres culturels municipaux de Limoges dans le cadre du Festival Kaolin & Barbotine et du programme européen Small Size Big Citizens, mis en scène par Thomas Gornet d'après l'oeuvre pour les tout petits de Malika Doray, auteur-illustratrice, a vu le jour. Une soixantaine de représentations sont déjà à son actif. En mars 2012, c'est Julien Bonnet, comédien régulier des mises en scène de Thomas Gornet, qui signe son premier spectacle. Le Nez dans la Serrure est ainsi créé en Limousin et co-produit par la Scène Nationale d'Aubusson-Théâtre Jean Lurçat après avoir été répété dans le cadre de résidences successives au Centre Culturel Robert Margerit de Isle, au Théâtre de la Marmaille, au Centre Culturel Jean-Pierre Fabrègue de Saint-Yrieix la Perche, au Centre Culturel Yves Furet de La Souterraine et au Centre Culturel Jean Gagnant de Limoges. Enfin, dans le cadre de son activité d'auteur jeunesse, Thomas Gornet intervient très régulièrement dans les établissements scolaires de Limoges et du Limousin (Lire à Limoges, Collège Maupassant, Collège Renoir, Prix Passerelle(s)...) 17 Les Livres de Thomas Gornet... A propos de L'amour me fuit, (2010) Ed. L'Ecole des loisirs "Voilà ce qu'on pourrait qualifier de magnifique histoire d'amour, peut-être même l'une des plus belles de tous les romans jeunesse. Et comme beaucoup des plus belles passions, elle ne se termine pas très bien, d'où le titre. Mais avant la chute, il y a tellement de justesse, de beauté et de joie que la lecture en est absolument incontournable. En un seul mot, magnifique." Librairie Mollat, Bordeaux A propos de Je n'ai plus dix ans, (2008) Ed. L'Ecole des loisirs "La liberté, chez Thomas Gornet, c'est de réussir à dire, grâce à un enfant, la réplique de la solitude. (...) L'auteur redonne, après tous les filtrages d'un grand art, l'exacte émotion que j'éprouvais enfant. L'analyse subtile d'un univers imaginaire qui donne un sentiment de réalité". Cultures et débat, octobre 2008 "Thomas Gornet parle (ou écrit vrai) simplement, avec sincérité. Avec une forme de naïveté si savoureusement retranscrite, nous suivons les étapes-clés permettant à un enfant de devenir grand : l'éveil des sentiments, la construction de son individualité, l'affirmation de son caractère, accompagnée, puberté oblige, par des changements physiques". Médiathèque de Bezons, octobre 2008 A propos de Qui suis-je?, (2006) Ed. L'Ecole des loisirs "Enième roman, serait-on tenté de dire, d’une quête identitaire, affective et sexuelle, dans le genre tranche de vie adolescente, des malaises ordinaires aux petits bonheurs, des gros complexes aux grands chagrins d’amour… Et pourtant, cette brève histoire d’amour déçu porte en elle une indéfinissable étincelle, une touchante naïveté et une cohérence narrative et émotionnelle qui donnent envie d’en parler et d’inciter à la lire – ne serait-ce que pour son dénouement en demiteinte, pour son écriture sereine, à la fois travaillée et spontanée et pour la justesse du ton, avec ce qu’il faut d’accents désenchantés… " Blandine Longre, SITARTMAG, Décembre 2006 18 L'Espace scénique... J'ai confié la scénographie à Germain Prévost Alias Ipin après avoir découvert son travail et être particulièrement touchée par son univers. Il est multiple : graphiste, plasticien, performer, peintre, décorateur... Il débute en peignant des réverbères sur les murs pour éclairer Hyères, puis il colle des poissons géants sur des usines défraîchies. C'est l'image de ce poisson qui pour moi a été le déclic, ce poisson et cette usine c'était Chercher le garçon . L'alliance de la douceur de ce poisson et de la brutalité du verre cassé des vitres de l'usine c'était l'adolescence : une totale contradiction. Voilà à peu près ce que j'ai pu lui dire : « Je sais que je ne veux pas de vidéo, enfin je crois...Mais ce qui m'intéresse c'est la friche, l'usine, les matériaux bruts. Je souhaite que la base, l'univers « zéro » soit de cet ordre, un lieu déserté. Il y a un lieu qui m'inspire beaucoup ce sont les 6000, un lieu basé en Normandie, une ancienne usine de construction d'avion appartenant à des amis de longues dates qui sont en train d'en faire un lieu de résidence d'artiste. Cette usine est enfoncée dans la nature ce qui fait que lorsqu'on ouvre ses portes on tombe sur la forêt et c'est ce contraste une nouvelle fois qui m'intéresse. La nature a même par endroits envahi le lieu...On pourrait envisager de travailler là-bas, toi qui aimes coller sur les façades... » Des matières brutes donc le minimum d'éléments nous ramenant au théâtre : pas de pendrillonage par exemple. Germain m'a parlé tout de suite de ses vieux écrans de projection qu'il peint. J'ai été attirée par cette idée car ces écrans, de petite taille nous permettraient de créer très rapidement divers espaces si sur ces écrans sont peints des éléments identifiables rapidement en restant toujours dans l'univers graphique de Germain. Ces écrans seraient déroulés, rangés et disposés par les acteurs. L'écriture n'étant faite que de courtes séquences et de nombreux flash back ou forward, il faut qu'on ait l'impression que les personnages se téléportent en un claquement de doigt de cet univers zéro à un endroit du passé ou un endroit fantasmé. Ce dispositif m'évoque aussi l'école, le lycée où se rencontrent nos deux personnages, comme s'ils s'étaient trouvés dans le local où est remisé le matériel devenu obsolète. Et puis il est intéressant d'imaginer ce que donnerait la multiplication de ces écrans. Nous pouvons imaginer projeter des photos sur ces écrans, des photographies de friches (les 6000 par exemple) et de nature. Je rêve d'un plateau léger, d'un décor qui va à l'essentiel et dans la finesse, dans une esthétique cohérente, celle d'un seul et même artiste. Etant à ce jour en construction du projet tout reste encore à inventer.... 19 Avant / Après le spectacle... Ateliers proposés par la Cie du Dagor La compagnie donne une place importante à la rencontre avec le public. Lors de chaque création de nombreux ateliers ont été mis en œuvre afin de partager plus que le temps de la représentation. Nous nous sommes rendus compte à quel point ces ateliers créaient un véritable lien entre les jeunes spectateurs, les enseignants et l'équipe artistique. Ces moments sont privilégiés : un véritable échange concret qui nous permet de donner à comprendre le processus de travail aux plus jeunes et de leur donner à leur tour la possibilité de s'exprimer artistiquement. La metteur en scène et /ou les comédiens interviennent sous formes d'ateliers de la simple initiation au stage d'une semaine, tout est possible. Nous pouvons envisager de travailler des extraits de la pièce mais également de travailler sur un thème en particulier et nous nourrir d'oeuvres du répertoire. Les thèmes abordés : La fugue L'amitié/l'écoute Le passage à l'âge adulte Se trouver La vie rêvée/réelle La déception amoureuse La trahison/ Le rapport à la vérité Nous pouvons également intervenir en amont autour des thèmes du spectacle sur la base d'une rencontre d'une quarantaine de minutes pour 35 élèves maximum. Les classes visées vont de la 4ème à la terminale. Thomas Gornet anime régulièrement des ateliers d'écriture et de pratique théâtrale, il a notamment été artiste associé au théâtre d'Arras en 2011-12 où il est intervenu dans le cadre du projet ARTS (Artiste Résidence Territoire Scolaire). Marie Blondel intervient en milieu scolaire depuis 2003 dans le cadre des ateliers de pratique théâtrale et options lourdes. Elle est actuellement intervenante régulière pour l'option lourde du lycée du Coudon (La Garde 83) et anime ponctuellement des trainings vocaux. 20 Fiche technique (création en cours) Attention : Les répétitions du spectacle n'ayant pas encore commencées, ces informations sont indicatives et donne une idée de nos futurs besoins. Nous pouvons anticiper en mentionnant deux services de montage (avec pré-implantation) et un espace scénique de 8x6m. LUMIERES Régie : -1 jeu d’orgues 60 circuits programmable avec lecteur de disquettes en Ascii (PRESTO). - La lumière salle devra être graduable et pilotable du jeu d'orgues, elle devra éclairer le public mais pas le plateau (prévoir quelques PAR ou PC en douche sur le gradin et deux circuits supplémentaires si ça n'est pas le cas). Puissance : 48 circuits Machines: -2 découpes 2000W de type 714 SX -6 découpes 1000W de type 614 SX -6 découpes 1000W de type 613 SX -4 PC 2000W -25 PC 1000W -20 PAR 64 (lampes CP95, CP62, CP61 et CP60) -6 F1 -6 Horiziodes 1000W Attention: la longueur des découpes est donnée pour une hauteur de réglage à 7m sous perches. Accessoires : 2 pieds à crémaillères noirs avec barre de couplage (h : 4m), 6 pieds simples (h : 1m50) 4 platines de sol. 21 Gélatines : La création lumière étant en cours d’élaboration, nous ne pouvons donner les références à ce jour. Pour les correcteurs froids, la marque game color sera privilégiée. A l’arrivée du régisseur le matin du jour de la représentation, les projecteurs devront être implantés, patchés et les gélatines préparées suivant le plan détaillé et coté fourni par la régisseur lumière. Eclairagiste : Lucie JOLIOT, [email protected], 06 81 38 54 73. SON Les alimentations pour le son et la lumière doivent être impérativement séparées et indépendantes, aucun autre branchement ne pourra y être raccordé. Diffusion: Diffusion sonore dans la façade standard du lieu: Système de diffusion professionnel Type Amadeus MPB 600, Heil MTD 115, Amplification Stéréo professionnelle adaptée 1 EQ 31 Bandes stéréo. Au plateau, prévoir deux enceintes type Amadeus MPB 400 ou Heil MTD 112, posées sur pied au lointain (avec amplification appropriée). Régie: - 1 Console professionnelle 8/4/2 Type Yamaha, Soundcraft, Etc… - 1 lecteur CD avec auto-pause et auto-cue (spare apprécié) Régisseur son : Adrien Ledoux, [email protected]. 22 Calendrier de création Saison 2011-2012 / Résidence d'écriture : DSN-Dieppe scène nationale / 12 au 25 mars 2012 et 1er au 15 avril 2012 au Lycée Pablo Neruda Saison 2012-2013 / Résidences : Théâtre Jean Lurçat-scène nationale d'Aubusson / Du 7 au 20 janvier 2013 DSN-Dieppe scène nationale / Du 18 février au 4 mars 2013 Saison 2013-2014 / Résidences : DSN-Dieppe scène nationale / Du 16 au 27 septembre 2013 et du 30 janvier au 5 février 2014 Théâtre Jean Lurçat-scène nationale d'Aubusson / du 22 au 29 janvier 2014 Représentations (dates à venir) : DSN-Dieppe scène nationale / Le 6 février 2014 Théâtre Jean Lurçat-scène nationale d'Aubusson / Février 2014 Théâtre Le Passage / Scène conventionnée de Fécamp / Mars 2014 Nous sommes actuellement à la recherche de pré-achats dès février 2014. 23 http://compagniedudagor.com [email protected] 0671900702 [email protected] administration : Amélie Hergas Teruel [email protected] Agence SINE QUA NON [email protected] 0251100404 24