Droit des patients de la fin de vie
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Droit des patients de la fin de vie
Droit des patients dans le cadre 500 000 morts en France par an 70% en institution % 50 1997 40 de la fin de vie 2000 30 20 10 0 Domicile Dr Abadie Yann Réanimation polyvalente, Evry Centre Hospitalier Sud Francilien VP Clinique M. retraite Hôpital Autres Données INSERM / INSEE 1997-2000 Typical illness trajectories for people with progressive chronic illness Décès à l’hôpital Henri Mondor en 2003 Murray, BMJ 2005 End oc C hi r Pl as R humat o Or t ho U ro 40% des décès à l’hôpital dans les services d’urgences et de réanimation 20% de la population décède en réanimation M ed I nt N eur o D er mat o N ép hro Im C hi r V as C ar di o C hir Hémat o HG E C hi r V i sc. N eur o chir C ar d io O nco lo g ie U r g ences UM G R éa C hi r R éa M ed 0 50 100 150 200 Murray, S. A et al. BMJ 2005;330:1007-1011 Copyright ©2005 BMJ Publishing Group Ltd. 1 Etude MAHO Burnout Syndrome in Critical Care Nursing Staff Ferrand pour le Groupe MAHO, SFAR 2005 Perception par l’infirmière de la qualité de prise en charge dans les dernières heures de vie de son patient Poncet MC, …, Azoulay E, AJRCCM 2006 • • centres: 165 (59.4%) IDE: 2392 (82% femmes,80% IDE, 15% AS, 5% Cadres) 100 Severe BOS= 790 (33%) 75 Facteurs associés: • • • • • • • Réa Non Réa Soins Palliatifs % 50 Age Facilité de poser un jour Off Participation à recherche Qualité des relations Conflit patient OR 1.03; CI [1.01-1.04]; P=0.0008 OR 0.69; CI [0.52-0.91]; P=0.009 OR 0.74; CI [0.56-0.97]; P=0.03 OR 0.92; CI [0.86-0.98]; P=0.02 OR 1.96; CI [1.16-1.30]; P=0.01 Décès Décisions récentes LAT OR 1.39; CI [1.04-1.85]; P=0.02 OR 1.14; CI [1.01-1.29]; P=0.04 25 0 Conditions acceptables pour soi- Conditions acceptable pour un même proche Etude MAHO Etude MAHO Ferrand pour le Groupe MAHO, SFAR 2005 Ferrand pour le Groupe MAHO, SFAR 2005 Nombre de patients pris en charge par l’infirmière lors du décès de son patient Formation des personnels % 100 % 35 30 25 20 15 10 5 0 Réa Non Réa Soins Palliatifs Réa Non Réa 75 50 25 0 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 à 16 à 21 à > 25 15 20 25 LAT Formation reçue Soins Palliatifs Aspects éthiques Souhaits de formation 2 Textes et cadre légal • Avis n°63 du CCNE du 27 janvier 2000 L’intentionnalité de décès (1) (Fin de vie, arrêt de vie, “ Le médecin n'a pas le droit de provoquer délibérément la mort.” euthanasie) • • • Recommandations Sociétés savantes (SRLF, SFAR, SFMU, SFAP) 5th International Consensus Conference in Critical Care Conférence de consensus sur l’accompagnement des patients en fin de vie et de leurs proches, ANAES-SFAP, janvier 2004 • Convention européenne des Droits de l’homme, nov. 1998 • Code de Santé Publique Code de déontologie médicale Code pénal Loi du 9 juin 1999 (accès aux soins palliatifs) Loi du 4 mars 2002 (droits des malades) Loi du 22 avril 2005 + décrets • • • • • Art. 38 du code de déontologie médicale, Décret n°95-1000 du 6 septembre 1995 Etude LATAREA E Ferrand et al., Lancet 2001 Le refus de l’acharnement en Europe • Etude prospective Durée de l’étude : 2 mois (février-mars 1997) Adressée à 220 centres de réanimation • Participation: • Le prolongement artificiel de l’existence des incurables et des mourants par la poursuite du traitement sans consentement du malade fait aujourd’hui peser une menace sur les droits fondamentaux que confère à tout malade incurable et à tout mourant sa dignité d’être humain.” “ Conseil de l’Europe, Assemblée parlementaire. Protection des droits de l’homme et de la dignité des malades incurables et des mourants. Recommandation 1418, 25 juin 1999 • 113 centres (29 CHU - 84 CHG) 7309 patients inclus (179 SME exclus) 11% des patients admis (n=807) 4.6% de patients limités, 6.4% de patients arrêtés 53% de décès liés à LAT En réanimation, un décès sur deux est lié à une décision de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques… 3 L’intentionnalité de décès (1) L’intentionnalité de décès (2) «C’est l’intention ayant conduit à cet acte qui le qualifie» “ Le médecin n'a pas le droit de provoquer délibérément la mort.” Boulard G et Lienhart A, Ann Fr Anesth Réanim 2001 Art. 38 du code de déontologie médicale, Décret n°95-1000 du 6 septembre 1995 L’intentionnalité de décès est condamnable et assimilée à un homicide La sédation analgésie terminale est acceptée L’accompagnement des patients en fin de vie et de leurs proches Conférence de consensus ANAES-SFAP, janvier 2004 • • • • • • • • • • • • Respect des droits du patient Refus de l’acharnement thérapeutique Projets d’accompagnement du patient Intimité Confidentialité Accompagnement des proches Personne référente Tiers extérieurs (médecin traitant, assistantes sociales, bénévoles) Démarche de soins palliatifs Procédures Formation Recherche clinique Textes et cadre légal • Avis n°63 du CCNE du 27 janvier 2000 (Fin de vie, arrêt de vie, euthanasie) • • • Recommandations Sociétés savantes (SRLF, SFAR, SFMU, SFAP) 5th International Consensus Conference in Critical Care Conférence de consensus sur l’accompagnement des patients en fin de vie et de leurs proches, ANAES-SFAP, janvier 2004 • Convention européenne des Droits de l’homme, nov. 1998 • Code de Santé Publique Code de déontologie médicale Code pénal Loi du 9 juin 1999 (accès aux soins palliatifs) • • • • • Loi du 4 mars 2002 (droits des malades) Loi du 22 avril 2005 + décrets (février 2006) 4 Article L1111-10 (inséré par Loi nº 2005-370 du 22 avril Article L1111-5 (inséré par Loi nº 2005-370 du 22 avril 2005 art. 6, art. 8 I Journal Officiel du 23 avril 2005) 2005 art. 6, art. 8 I Journal Officiel du 23 avril 2005) Lorsqu'une personne, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, décide de limiter ou Ces actes ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable. d'arrêter tout traitement: Lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie: Le médecin respecte sa volonté après l'avoir informée des conséquences de son choix La décision du malade est inscrite dans son dossier médical Le médecin assure la qualité de sa fin de vie Situations de fin de vie médicalisée Support d’organe vital Soins palliatifs LATA Euthanasie - ++ +/- Temporalité ++++ ++++ ++++ Arguments décisionnels Echec thérapeutique Echec thérapeutique Demande patient • • Survie Qualité de vie • • Survie Qualité de vie • Qualité vie Décisionnaire Patient Médecins Patient Médecins Patient Légalité + + - Ils peuvent être suspendus (arrêt de soins) Ils peuvent ne pas être entrepris (limitation de soins) Sauvegarder la dignité du mourant Assurer sa qualité de vie Loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie Reconnaissance de droits spécifiques aux malades en fin de vie Droit au refus de soins Refus de l’obstination déraisonnable Autorisation donnée aux médecins à arrêter tout traitement en phase avancée d’une affection grave et incurable Définition des procédures d’arrêt de traitement Traçabilité Obligation de soins palliatifs 5 Loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie Reconnaissance de droits spécifiques aux malades en fin de vie • Droit au refus de soins • Refus de l’obstination déraisonnable • Autorisation donnée aux médecins à arrêter tout traitement en phase avancée d’une affection grave et incurable • Définition des procédures d’arrêt de traitement • Traçabilité • Obligation de soins palliatifs Capacité à consentir en réanimation lors des décisions LATA Smedira Faber Prendergast Turner Holzapfel Loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé Art. L. 1111-4. Lorsque la personne est hors d'état d'exprimer sa volonté, aucune intervention ou investigation ne peut être réalisée, N Engl J Med, 1990 Crit Care Med, 1992 AJRCCM, 1997 Intensive Care Med, 1996 Intensive Care Med, 2002 Article L1111-12 (inséré par Loi nº 2005-370 du 22 avril 2005 art. 8, art. 10 I Journal Officiel du 23 avril 2005) Lorsqu'une personne, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, est hors d'état d'exprimer sa volonté: • L'avis d’une personne de confiance désignée à l’avance, prévaut sur tout autre avis non médical dans les décisions d'investigation, d'intervention ou de traitement prises par le médecin • À l’exception des directives anticipées • Sauf urgence ou impossibilité sauf urgence ou impossibilité, sans que la personne de confiance, ou la famille, ou à défaut, un de ses proches ait été consulté. 4.3% 5% 3.4% 2% 0% 6 Article R4127-37 (Décret nº 2006-120 du 6 février 2006 La notion de collégialité art. 1 JO du 7 février 2006) Dans les cas prévus aux articles L. 1111-4 et L. 1111-13, lorsque le patient est hors d'état d'exprimer sa volonté, le médecin ne peut décider de limiter ou d'arrêter les traitements dispensés sans avoir préalablement mis en oeuvre une procédure collégiale « Engagement solidaire ...nécessité de débat ...Finalité idéale de l’ordre du consensus (…), produit d’une réflexion consensuelle au sein d’une équipe et d’un entourage. » CCNE. Fin de vie, arrêt de vie, euthanasie. Avis n°63, 27 janvier 2000 « Le consensus doit être recherché lors des discussions entre le personnel médical et paramédical en charge du patient, mais ne doit pas être considéré comme une garantie éthique en soi. » Recommandations SRLF, 2002 Article R4127-37 (Décret nº 2006-120 du 6 février 2006 art. 1 JO du 7 février 2006) Loi Léonetti du 22 avril 2005 Patient apte à consentir Patient inapte à consentir Patient en phase avancée ou terminale d’une infection incurable Obligation de respect de la décision du malade (art. 6) Possibilité de LATA si décision collégiale intégrant les souhaits du patient (art. 7, 8 et 9) Patient maintenu artificiellement en vie Obligation de respect de la décision du malade (art. 3 et 4) Possibilité de LATA si décision collégiale intégrant les souhaits du patient (art.5) Mise en oeuvre de la procédure collégiale dans les conditions suivantes : La décision est prise par le médecin en charge du patient Après concertation avec l'équipe de soins si elle existe Sur l'avis motivé d'au moins un médecin, appelé en qualité de consultant. Il ne doit exister aucun lien de nature hiérarchique entre le médecin en charge du patient et le consultant. L'avis motivé d'un deuxième consultant est demandé par ces médecins si l'un d'eux l'estime utile. Inté Intégration de l’ l’avis du patient 7 Intégration des souhaits du patient dans la procédure collégiale Intégration des souhaits du patient dans la procédure collégiale Doivent être consultés, par ordre d’importance: Les directives anticipées Doivent être consultés, par ordre d’importance: Les directives anticipées La personne de confiance La personne de confiance La famille La famille Les proches Les proches Risk of Posttraumatic Stress Symptoms in Family Members of Intensive Care Unit Patients Azoulay E, AJRCCM, 2005 LATA et proches Les proches sont d’autant plus mal qu’ils sont impliqués dans les décisions LATA … Loi Léonetti et décrets : consultation Autopsie : Don d’organes : information consentement présumé 33 % des membres des familles ont un stress post traumatique Facteurs associés: - information incomplète des proches en réanimation : - proches impliqués dans les décisions : - patients décédés en réanimation : - patients décédés en réanimation des suites de LATA: - proches impliqués dans les décisions LATA : Consultation ? Conséquences : 48.4% 47.8% 50% 60% 81.8% anxiété et dépression qualité de vie 8 SPIKES - A Six-Step Protocol for Delivering Bad News: Application to the Patient with Cancer Walter F, The Oncologist, 2000 1: SETTING UP the interview Assurer l’intimité (pièce d’accueil), s’asseoir Impliquer les personnes « reférentes », instaurer le dialogue Maitriser les contraintes d’environnement (téléphone…) 2: PERCEPTION Avant de parler, faire poser des questions 3: INVITATION 4: KNOWLEDGE and information 5: EMPATHIC responses Etre attentif aux émotions suscitées En identifier les raisons Exprimer la prise de conscience de la situation et des émotions 6: STRATEGY and SUMMARY Informations aux patients de réanimation et à leurs proches. Recommandations SRLF-SFAR Ann Fr Anesth Réanim 2001;20:119-28 • • • • Il est important que chaque membre de l'équipe puisse à tout moment se reporter à un document indiquant quelles ont été les informations fournies (et à qui). Il peut s'agir : - d'une retranscription au jour le jour dans le dossier médical et celui de soins infirmiers, ou - d'une fiche spécifique à cette fonction. Dans tous les cas, il est souhaitable de conserver une trace écrite des informations majeures et/ou des prises de décision. Il est aussi recommandé, lorsqu'une situation de conflit ou d'incompréhension se déclare, de noter l'identité des personnes présentes et le climat de la discussion. Loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie Reconnaissance de droits spécifiques aux malades en fin de vie • Droit au refus de soins • Refus de l’obstination déraisonnable • Autorisation donnée aux médecins à arrêter tout traitement en phase avancée d’une affection grave et incurable • Définition des procédures d’arrêt de traitement • Traçabilité • Obligation de soins palliatifs 9 Loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie LATAREA 1 & 2 LATAREA 1 Reconnaissance de droits spécifiques aux malades en fin de vie 113 centres 7309 patients inclus • Droit au refus de soins • Refus de l’obstination déraisonnable • Autorisation donnée aux médecins à arrêter tout traitement en phase avancée d’une affection grave et incurable • Définition des procédures d’arrêt de traitement • Traçabilité • Obligation de soins palliatifs 807 patients LAT (11%) AT : LT : 6.4% 4.6% (n=471) (n=336) 53% de DC associés à LAT Discrepancies between Perceptions by Physicians and Nursing Staff of ICU End-of-Life Decisions. E Ferrand, AJRCCM 2003 L1: Intervenants de l’équipe En réanimation, le processus de décision de LATA n’apparaît pas satisfaisant pour les soignants… 100 % 100 75 75 50 50 25 25 0 Equipe MED 88% Médecin seul IDE 12% 54% 0 Paramédicaux Médecins 10 % Discrepancies between Perceptions by Physicians and Nursing Staff of ICU End-of-Life Decisions. E Ferrand, AJRCCM 2003; 167: 1310-5 Discrepancies between Perceptions by Physicians and Nursing Staff of ICU End-of-Life Decisions. E Ferrand et al., AJRCCM 2003; 167: 1310-5 Effet centre du ressenti de la collégialité lors des décisions LAT Taux de satisfaction paramédicale des procédures par centre 100 % 100 80 80 60 60 40 40 20 20 0 0 centres Le rôle de l’intervenant extérieur lors du processus de décision LAT Vincent JL, Crit Care Med 1999 : centres Discrepancies between Perceptions by Physicians and Nursing Staff of ICU End-of-Life Decisions. E Ferrand, AJRCCM 2003; 167: 1310-5 Critère principal de décision IDE • 50 % réanimateurs favorables à un consultant éthique Ferrand E, Am J Respir Crit Care Med, 2003 : • 1/3 favorables à l’intervenant éthique (psychologue > comité > médecin spécialiste) Pochard F, Crit Care Med 2001: Problèmes perçus de l’intervention du consultant éthique: • Manque de formation spécifique de l’intervenant : 88 % • Indisponibilité de l’intervenant : 84 % • Incapacité pour l’équipe à désigner l’intervenant : 75 % Futilité thérapeutique Souffrance morale Souffrance physique Qualité de vie ant. Qualité de vie future Age Coût économique Demande de la famille 38% 11% 18% 5% 24% 3% 0.1% 2% Médecins 78 % 2% 3% 6% 14% 0.7% 0% 0.4 % p < 0.05 < 0.05 < 0.05 NS < 0.05 NS NS NS 11 Modalités d’arrêt de la ventilation artificielle Séquence d’arrêt thérapeutique Asch D, Am J Med,1999 n=211 Critères de la littérature Résultats 1- Transfusions 2 - EER 3 - Inotropes 4 - VM 5 - NPT 6 - Antibiothérapie 7- Hydratation 8 - NE 1- Transfusions 2 - EER 3 - Inotropes 4 - NPT 5 - Antibiothérapie 6 - NE 7 - VM 8 - Hydratation 1. Hypoventilation : - FiO2 ; PEEP ; VT Projet RESSENTI MONDOR (Créteil) – CHUM (Montréal) Ferrand E, Aslanian P, Herve C, Lemaire F, Duvaldestin P Réanimation 2005 2. Sevrage : - lent : « terminal weaning » (Grenvik CCM, 1983) : plusieurs jours - rapide (Raffin, Chest, 1985) : 30 - 60 min pièce en T ou 3. Extubation (+ sédation) Loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie Perception de la limitation de l’intubation ou de l’extubation CRETEIL % MONTREAL 100 Reconnaissance de droits spécifiques aux malades en fin de vie 90 80 • Droit au refus de soins • Refus de l’obstination déraisonnable • Autorisation donnée aux médecins à arrêter tout traitement en phase avancée d’une affection grave et incurable • Définition des procédures d’arrêt de traitement 70 60 50 40 30 20 • Traçabilité 10 0 Inenvis. Choquant MED Envisag. Inenvis. Choquant Envisag. • Obligation de soins palliatifs IDE 12 Loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie Article L1110-5 (Loi nº 2005-370 du 22 avril 2005 art. 1, Art. 2 Journal Officiel du 23 avril 2005) Si le médecin constate Reconnaissance de droits spécifiques aux malades en fin de vie • Droit au refus de soins • Refus de l’obstination déraisonnable • Autorisation donnée aux médecins à arrêter tout traitement en phase avancée d’une affection grave et incurable • Définition des procédures d’arrêt de traitement • Traçabilité • Obligation de soins palliatifs Etude Mort à l’Hôpital (MAHO) PHRC AOM 01 074 L’infirmière, meilleur témoin de la situation du patient • • • • • Organisation habituelle de service Situation lors de la prise de fonction le jour du décès Evolution du patient Moment du décès Eléments de perception des conditions du décès qu'il ne peut soulager la souffrance d'une personne, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, qu'en lui appliquant un traitement qui peut avoir pour effet secondaire d'abréger sa vie, « Thé Théorie du double effet » o Il doit en informer le malade, la personne de confiance, la famille ou, à défaut, un des proches o La procédure suivie est inscrite dans le dossier médical Etude MAHO - PHRC AOM 01 074 Etude nationale multicentrique Janvier - Juin 2004 200 hôpitaux (68% parmi 294) dont 63 CHU et 137 CHG 613 services (22.3% parmi 2750) 3793 cas de décès (57.6%) 13 MAHO: Détresse respiratoire et analgésie (2) MAHO: Détresse respiratoire et analgésie % Analgésie % Analgésie 75 75 50 50 25 55% 25 35.5% 30.8% 25% 0 Absence d'aggravation respiratoire 0 Absence de détresse respiratoire Détresse respiratoire Projet RESSENTI MONDOR (Créteil) – CHUM (Montréal) Ferrand E, Aslanian P, Herve C, Lemaire F, Duvaldestin P Réanimation 2005 Adhésion à l’augmentation de la sédation pour confort malgré le risque d’entraîner le décès Aggravation respiratoire MAHO: Personnes présentes lors du décès % 60 39.4% CRETEIL 34.2% 45 MONTREAL 16.1% 100 24.4% 20.3% % 30 15 3.0% 50 0.4% 0 Personne Proches Médecin IDE AS Cadre Culte 0 MED IDE 14 Processus de décision LATA Décision LATA = Procédure de soins Admission Stratégie de soins palliatifs comme alternative à un engagement thérapeutique à visée curatrice jugé inapproprié ou inutile Engagement maximal Engagement Réflexion sur le niveau maximal d’engagement Décision LATA Engagement maximal Réflexion sur modalités LT ou AT • • • • • • Refus de l’acharnement thérapeutique Refus de l'intentionnalité de décès Responsabilité de la décision médicale Collégialité Information et consentement du patient, des proches Traçabilité Démarche palliative Conclusion Droit de refuser les soins, même si ce refus conduit au décès Modalités: limitations et arrêts des soins Incompétence: procédure collégiale Soins et traitements de confort, dignité, accompagnement du patient et de ses proches Traçabilité exhaustive http://sfap.org http://www.sfar.org http://www.srlf.org http://www.espace-ethique.org http://www.legifrance.gouv.fr http://www.ccne-ethique.fr [email protected] 15