Feuillet d`information : Taux de décrochage au secondaire

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Feuillet d`information : Taux de décrochage au secondaire
Apprendre à savoir
100 %
Canada average, 85.2 %
81,7
82,1
82,4
83,1
89,0
80 %
89,8
90 %
60 %
70,0
72,0
79,5
79,8
TAUX DE DÉCROCHAGE AU SECONDAIRE
70 %
50 %
DE QUOI S’AGIT-IL?
POURQUOI EST-CE IMPORTANT POUR
L’APPRENTISSAGE AU CANADA?
40 %
Il s’agit de la proportion de Canadiens âgés de
20 à 24 ans qui n’ont pas terminé leur secondaire
10et
% ne sont plus inscrits à l’école, d’après
l’Enquête
sur la population active annuelle
0%
Que.
Ont. Canada.
Sask.
P.E.I.
B.C.
N.S. permet
Man.
N.L.
de Statistique
Cet indicateur
de constater dans quelle mesure les jeunes
Canadiens possèdent la préparation scolaire
minimale dont ils ont besoin pour affronter les
défis de la vie adulte dans leur milieu de travail.
30 %
La persévérance scolaire au secondaire profite à tous les Canadiens
individuellement, et au Canada dans son ensemble. Des recherches
montrent que les diplômés du secondaire sont plus faciles à employer,
Alta.
N.B.
ont accès
à un plus large éventail d’emplois et gagnent plus que
ceux qui quittent l’école avant d’avoir obtenu leur diplôme.
20 %
Selon certaines études, il y aurait aussi des avantages pour la santé.
En général, les diplômés du secondaire font moins souvent appel
à un médecin et connaissent mieux les caractéristiques d’un mode
de vie sain.
LE TAUX DE DÉCROCHAGE AU SECONDAIRE
AU CANADA A NETTEMENT BAISSÉ AU
COURS DES 18 DERNIÈRES ANNÉES
Depuis l’année scolaire 1990–1991, le taux de décrochage
au secondaire a diminué de près de 50 % au Canada. D’après
Statistique Canada, il a décru régulièrement, passant de près
de 17 % à 9 % pour l’année scolaire 2008–2009 (Figure 1).
FIGURE 1 : Taux de décrochage au secondaire
chez les 20 à 24 ans, de 1990–1991 à 2008–2009
18 %
16,6 %
16 %
14 %
12 %
10 %
9,0 %
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
1992
6%
1991
8%
1990
Pourcentage de jeunes de 20 à 24 ans
B.
Indice composite de l’apprentissage 2010
Fiches d’information sur les indicateurs
Début de l’année scolaire s’étendant de septembre à avril
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active.
LES JEUNES HOMMES ET LES JEUNES
DES COMMUNAUTÉS RURALES ET DES
PETITES LOCALITÉS SONT PLUS SUSCEPTIBLES
DE DÉCROCHER
Malgré la diminution importante du taux canadien de
décrochage au secondaire au cours des deux dernières
décennies, certaines tendances troublantes persistent.
Entre 1990 et 2008, le taux de décrochage chez les
hommes de 20 à 24 ans est constamment demeuré
supérieur à celui des femmes du même groupe d’âge.
Par exemple, pendant l’année scolaire 1990–1991, 19 %
des jeunes hommes de 20 à 24 ans n’avaient pas terminé
leur secondaire, comparativement à 14 % des jeunes
femmes. Pendant l’année scolaire 2008–2009, le taux
de décrochage chez les jeunes hommes était de 11 %
et celui des jeunes femmes, de 7 %.
D’après l’Enquête auprès des jeunes en transition de
Statistique Canada, les décrocheurs de sexe masculin
indiquent que l’insatisfaction à l’égard de l’école et le
désir d’entrer sur le marché du travail sont des facteurs
clés dans leur décision de se retirer tôt de l’école.
Il existe également un décalage entre le taux de
décrochage du secondaire dans les villes et celui dans
les petites localités et les communautés rurales partout
au Canada. Au cours des trois dernières années, le taux
de décrochage moyen dans les petites localités et les
communautés rurales était de 15 % et de 16 %,
respectivement, soit près du double de celui des
villes plus populeuses (Tableau 1).
Apprendre à savoir, à faire, à vivre ensemble, à être
Apprendre à savoir
Indice composite de l’apprentissage 2010
Fiches d’information sur les indicateurs
Malgré des améliorations notables au cours des deux
dernières décennies, un décalage important subsiste
entre le taux de réussite scolaire des Autochtones et celui
des non-Autochtones au Canada. En 2006, la proportion
d’Autochtones de 20 à 24 ans qui n’avaient pas terminé
leur secondaire était près de trois fois supérieure à celle
des Canadiens non autochtones dans la même situation.
Le CCA a consacré beaucoup de temps et de ressources,
au cours des cinq dernières années, à mesurer les progrès
de l’apprentissage chez les Autochtones. En 2009, le CCA
a publié État de l’apprentissage chez les Autochtones au
Canada : Une approche holistique de l’évaluation de la
réussite, le tout premier rapport complet sur l’état de
l’apprentissage chez les Premières nations, les Inuits et
les Métis au Canada. Le rapport est accessible à l’adresse
www.ccl-cca.ca/EAA2009.
TABLEAU 1 : Taux moyen de décrochage au secondaire
chez les 20 à 24 ans, de 2006–2007 à 2008–2009
LE TAUX D’OBTENTION DU DIPLÔME D’ÉTUDES
SECONDAIRES AU CANADA ACCUSE DU
RETARD PAR RAPPORT AUX PAYS EUROPÉENS
Des recherches démontrent que le taux de décrochage
scolaire du Canada est nettement moins élevé que celui
des États-Unis, de l’Allemagne et de la France. Mais nous
sommes toujours devancés par huit pays européens, dont
la Finlande, le Royaume-Uni et la République tchèque.
En fait, le taux de décrochage du Canada est plus de
deux fois supérieur à celui de la Norvège, qui affiche
le taux de décrochage le plus faible1.
Bien que la plupart des pays européens aient vu leur
taux de décrochage diminuer ou demeurer stable entre
2002 et 2004, la Suisse, l’Autriche et la Slovaquie ont
pour leur part assisté à une augmentation de leur taux
de décrochage d’au moins un point de pourcentage.
La diminution générale et continue du taux de décrochage
depuis 1990 suggère que les jeunes Canadiens accordent
plus d’importance à l’obtention de leur diplôme de fin
d’études secondaires. Toutefois, tel que mentionné,
le taux de décrochage demeure disproportionnellement
élevé chez les jeunes hommes canadiens, et les jeunes
des petites villes et des communautés rurales.
Total
(moyenne)
Grandes
villes*
Petites
villes
Communautés
rurales
9,2 %
8,2 %
14,7 %
15,7 %
8%
6,4 %
11,4 %
10,1 %
Île-du-PrinceÉdouard
9,4 %
8,2 %
30 %
11,8 %
Nouvelle-Écosse
9,1 %
7%
14,5 %
13,6 %
NouveauBrunswick
8,6 %
6,8 %
9,7 %
12,3 %
République tchèque
5,9 %
6,4 %
Québec
11,7 %
10,6 %
16,4 %
18,3 %
Pologne
8,4 %
6,5 %
Ontario
8,2 %
7,6 %
14,7 %
12,6 %
Slovaquie
5,5 %
6,6 %
Manitoba
12 %
9,9 %
16,4 %
20,8 %
Royaume-Uni
8,0 %
7,3 %
Finlande
10,1 %
9,1 %
Canada
Terre-Neuve-etLabrador
TABLEAU 2 : Taux de décrochage scolaire par pays,
en 2002 et en 2004
Pays
Taux de
décrochage
(2002)
Taux de
décrochage
(2004)
Norvège
4,6 % (2003)
3,7 %
Saskatchewan
8,9 %
7,8 %
12,1 %
13,5 %
Alberta
10,7 %
8,9 %
17,1 %
22,5 %
Suède
8,6 %
9,3 %
13,2 %
Suisse
8,4 %
9,4 %
Canada
10,9%
9,7%
Autriche
9,9 %
11,7 %
États-Unis
12,8 %
12,6 %
Allemagne
14,2 %
13,1 %
France
14,5 %
14,6 %
Australie
18,5 %
16,9 %
ColombieBritannique
6,4 %
5,9 %
10,5 %
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active. Régions
métropolitaines de recensement (RMR) et agglomérations de recensement
(AR), telles que délimitées par Statistique Canada
1 De Broucker, Patrice. Without a Paddle: What to do about Canada’s
Young Dropouts, Ottawa, Réseaux canadiens de recherche en politiques
publiques, 2005.
Source : OCDE, Réseau INES-B, base de données sur le passage de l’école au
marché du travail, 2006. Demande spéciale et collecte spéciale de données
sur le groupe des jeunes adultes peu qualifiés effectuée par le Réseau B du
Projet des Indicateurs internationaux de l’OCDE, dans De Broucker, Patrice.
Without a Paddle: What to do about Canada’s Young Dropouts, Ottawa,
Réseaux canadiens de recherche en politiques publiques, 2005.
Les résultats de 4 500 communautés sont disponibles au WWW.cli-ica.ca
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