Mali : évasion de deux narcotrafiquants
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Mali : évasion de deux narcotrafiquants
Bulletin hebdomadaire d'informations criminelles et délinquantes du lundi 18 février 2013 L’actualité du crime et de la délinquance organisés, des mafias et des trafics illicites DROGUES ET STUPEFIANTS Mali : évasion de deux narcotrafiquants L'Indépendant - Mali | 11.02.13 Le 4 février dernier, les militaires français et maliens procèdent à Gao à l’arrestation de deux trafiquants présumés : Baba Ould Cheick (maire de Tarkint, 20.000 habitants, à 120 kms de Gao) et Mohamed Ould Awaïnat. Les deux hommes sont impliqués dans l’affaire «Air Cocaïne» (un Boeing 727 retrouvé calciné en novembre 2009 dans le désert malien après avoir livré sa cargaison de 10 tonnes de cocaïne) et sont soupçonnés d’être impliqués dans des prises d’otages dans le nord Mali. Ils ont été remis à la gendarmerie malienne, en vue de leur transfert vers Bamako pour y être inculpés et interrogés. Les services de renseignement français espéraient notamment obtenir des informations sur le lieu de détention des otages français dans la région. Mais les deux hommes, bénéficiant visiblement de contacts chez des officiers maliens et des responsables politiques locaux, ont réussi à s’enfuir et sont toujours introuvables. Allemagne : démantèlement d’un réseau avec l’Espagne Police espagnole | 11.02.13 La police allemande, en coopération avec la police espagnole (mais aussi autrichienne et néerlandaise), a démantelé un trafic à double sens entre les deux pays. Onze personnes ont été arrêtées à Dusseldorf où 18 perquisitions ont été menées, permettant de saisir 11 kilos d’amphétamine, de la marijuana, de la résine de cannabis, deux armes à feu, des munitions et 30.000 euros en liquide. Le réseau exportait des amphétamines vers l’Espagne via un véhicule avec une cache aménagée. Le même véhicule remontait avec de la résine de cocaïne et de la cocaïne. France : importante saisie de cannabis à la frontière espagnole RTL + Parisien - France | 11.02.13 La sagacité de deux douanières intriguées par un transport de cartons dans un camion frigorifique, le flair d'un chien et un peu de chance ont permis de réaliser l'une des plus grosses saisies de résine de cannabis des dernières années, sept tonnes estimés à plus de 31 millions d'euros, ont indiqué les douanes. La prise, l'une des dix plus importantes du genre en France depuis 1999, s'est opérée tard dimanche au péage du Boulou (Pyrénées-Orientales) sur l'A9 lors d'un contrôle aléatoire sur un camion venu de l'Espagne toute proche. Les douaniers s'étaient postés là à un moment crucial : celui où des centaines de camions interdits de rouler jusqu'à 22 heures s'élancent sur l'autoroute en direction de l'Europe du Nord. Sur cette masse, les douaniers ont entrepris de fouiller quatre camions à fond. L'un d'eux a éveillé la curiosité de deux douanières: selon ses documents de bord, il transportait 34 palettes de cartons d'emballage pliés dans une remorque frigorifiée, a rapporté à l'AFP Didier Martinez, chef divisionnaire des douanes de Perpignan. Les femmes agents des douanes ont été aidées par un chien de service, Gil, qui a marqué un temps d'arrêt sur l'arrière de la remorque. Elles ont aussi peut-être été servies par la chance, reconnaît M. Martinez. Image d'illustration Selon un mode opératoire courant, le camion était sans doute précédé par un véhicule éclaireur chargé de l'alerter en cas de contrôle. Mais les douaniers se seraient postés au péage entre le passage de cet éclaireur et l'arrivée du camion de drogue. La drogue a été découverte dans cinq grandes caisses en bois, conditionnée sous forme de «valises marocaines» : des pains de 30 à 40 kilos de résine enveloppés dans de la toile de jute et munis de poignées. Le chauffeur du poids-lourd et son mécanicien, tous deux espagnols, ont été placés en garde à vue. L'enquête a été confiée à la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, où les deux hommes ont été transférés. La marchandise est estimée à près de 31,4 millions d'euros, ont indiqué les douanes dans un communiqué. Elle a été entièrement détruite, a précisé M. Martinez. La précédente saisie de cette envergure en France remonte à mai 2008: des agents de Montpellier avaient intercepté 7,7 tonnes de résine de cannabis dans un chargement de décoration de jardin, ont dit les douanes. En 2004, les douaniers avaient déjà mis la main sur une cargaison de 8,7 tonnes dans un camion allemand à la frontière espagnole, rappelle M. Martinez. Le record en la matière date toujours de février 1999, avec 23 tonnes et demie retrouvées sur un chalutier à Boulogne-surMer (Pas-de-Calais). Trafic par avions entre les Etats-Unis et le Mexique ? Agences - Etats-Unis | 11.02.13 Le 22 janvier dernier, la DEA (agence fédérale anti-drogue) a démantelé un trafic de cocaïne à Chicago. L’un des chefs de ce réseau est Jose «Juanito» Mares Barragan, 31 ans, lié au Cartel mexicain de Sinaloa. Au cours de l’enquête sur ce réseau, le trafiquant a déclaré à un indicateur que le Cartel de Sinaloa utilisait des avions privés pour acheminer des tonnes de cocaïne entre les Etats-Unis et le Mexique, les vols retours se faisant avec les millions de dollars engrangés par le trafic. Les pilotes utilisés pour ces voyages seraient payés 10% de la valeur de la marchandise. Démantèlement d’un important réseau de drogues de synthèse en Scandinavie Europol | 12.02.13 Europol et les polices et les douanes de plusieurs pays européens (Hongrie, Norvège, Slovaquie, Suède, Allemagne) ont mené depuis septembre 2011 une opération baptisée «Provence» contre un important réseau de drogues de synthèse. En Suède, trois personnes ont été arrêté et 150 kilos d’amphétamine ont été saisis. Une personne a été arrêtée en Allemagne et deux autres en Slovaquie où 54.600 doses de Rivotril (un anti-dépresseur) ont été saisis. En Norvège, la police a interpellé plusieurs personnes et saisi 30 kilos d’amphétamine, 3 kilos d’héroïne, 2 kilos de résine de cannabis, près de 400.000 doses de Rivotril et 80.000 euros en liquide. Irlande : un caïd reconnu coupable pour un trafic de drogue depuis sa prison Agences - Irlande | 12.02.13 Pour la première fois de l’histoire criminelle irlandaise, un trafiquant a été reconnu coupable de trafic de drogue, organisé depuis sa cellule de la prison de Portlaoise. Le caïd Brian «King Ratt» Rattigan, 32 ans, a été arrêté en 2003 et est incarcéré à perpétuité pour le meurtre de Declan Gavin (battu à mort à l’âge de 21 ans en août 2001), pour trafic de drogue, pour une fusillade contre une voiture de la police lors d’une course poursuite et pour l’agression d’un chauffeur de taxi à Dublin en 2000. Mais il continuait de diriger son gang depuis sa cellule. Il aurait notamment ordonné le meurtre d’un rival en 2004. C’est pour une affaire d’héroïne datant de 2008 qu’il vient d’être reconnu coupable. Sa peine sera fixée en mars prochain. Manche : vaste trafic de stupéfiants La manche libre - France | 12.02.13 Les premiers effets d'une enquête sur un important trafic de stupéfiants entre le sud-Manche et Elbeuf, sont apparus lundi 11 février 2013, alors que quatre prévenus étaient présentés devant le tribunal dans le cadre d'une comparution immédiate. Des écoutes téléphoniques ont permis aux enquêteurs de débusquer un système pyramidal où chacun était à la fois acheteur, revendeur et consommateur. Parmi les quatre prévenus, Mickaël Cauchois, 25 ans, était «la tête». Lors de la perquisition, les gendarmes ont retrouvé 1,5 kilo de cannabis et 3.000 euros en espèces à son domicile d'Elbeuf. Il reconnaîtra à la barre, être le fournisseur d'une quinzaine de clients et avoir revendu 40 kilos de résine sur une période d'un an. Parmi ses clients, figurait, Cyril Osmont, 28 ans, chez qui l'on retrouvera, à Saint-Georges de Rouelley, des stupéfiants et des emballages pour la revente et qui reconnaîtra avoir fait un voyage par semaine pour ramener plus de 18 kilos de résine sur un an qui lui rapporteront plus de 12.000 euros de bénéfice. Pour prévenir un contrôle routier inopiné, Cyril Osmont, se faisait accompagner par une autre voiture dite «ouvreuse» conduite par Mickaël Flavien, 27 ans. A la barre, il reconnaîtra son rôle de «go fast», et déclare avoir été rémunéré par une dizaine de grammes de cannabis pour son usage personnel. Lors de son audition Cyril Osmont, reconnaîtra avoir six clients réguliers dans le sud-Manche dont un jeune homme de 20 ans prévenu lui aussi pour avoir acquis pendant 8 mois jusqu'à trois kilos par mois de résine de cannabis, qu'il revendait en partie. «C'est un trafic important et imposant par les ressources que les prévenus en ont dégagé. La justice doit apporter une réponse ferme face aux effets pervers du cannabis !» déclare la substitut du procureur qui requiert des mandats de dépôt pour deux trafiquants et de la prison ferme pour tous. Mickaël Cauchois écopera de 18 mois de prison ferme, Cyril Osmont d'un an ferme avec mise à l'épreuve et mandat de dépôt pour chacun. Le tribunal condamnera Mickaël Flavien à 2 mois fermes, et le revendeur de 20 ans, jusqu'alors inconnu de la justice, à 1 an de prison avec sursis. Le tribunal ordonne la destruction des stupéfiants et la confiscation des téléphones et ordinateurs saisis lors des perquisitions et attribue les 3.000 euros au fond de lutte contre les stupéfiants. Ile de France : un trafic de cocaïne démantelé Le Figaro - France | 12.02.13 Un réseau de trafic de cocaïne en gros a été démantelé ces derniers jours en Seine Saint Denis et dans le Val de Marne, dans une opération qui a permis de saisir un kilo de cette drogue et 45.000 euros en liquide, a-t-on appris aujourd'hui de sources policière et judiciaire. Vendredi, «deux trafiquants ont été interpellés en flagrant délit avec un kilo de cocaïne», a indiqué une source proche de l'enquête, une source judiciaire soulignant qu'ils sont «considérés comme les têtes du réseau». Six autres personnes ont été arrêtées samedi, dont les épouses des deux premiers trafiquants relâchées à l'issue de leur garde à vue, selon la source proche de l'enquête. Ce réseau était surveillé de longue date par les enquêteurs du Service départemental de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis qui avaient repéré en février 2012 «un trafic de stupéfiants dans un bar de Saint-Denis», et une information judiciaire pour trafic de drogue avait été ouverte en juin 2012, a précisé la source judiciaire. «De nouvelles transactions étaient constatées tous les deux mois», a-t-elle ajouté. Les six hommes, des quadragénaires originaires de Saint-Denis, ont été mis en examen aujourd'hui pour trafic de stupéfiants. Ils devaient passer ce soir devant un juge des libertés et de la détention qui devait décider s'ils seront incarcérés ou non. «Ils avaient des placements financiers importants, des pavillons et des commerces ont été saisis», notamment dans le Val-de-Marne où une partie d'entre eux était installé. Un pistolet semiautomatique a été saisi lors des perquisitions menées après leur interpellation, selon la préfecture de Seine-Saint-Denis, ainsi que 45.000 euros en numéraire et du matériel pour conditionner la drogue. Rennes : interpellations musclées de 5 adolescents pour trafic de stups Ouest France - France | 13+14.02.13 Les policiers espèrent avoir porté un coup d’arrêt aux activités d’une bande qui sévit à Villejean depuis plusieurs mois. Mardi, en début d’après-midi, épaulés par une équipe du GIPN et une équipe cynophile, ils ont investi la tour du 8, rue du Bourbonnais, sur la dalle Kennedy. Ils ont interpellé cinq adolescents soupçonnés de trafic de drogue. Mardi, en début d’après-midi, les policiers ont investi la tour du 8, rue du Bourbonnais, sur la dalle Kennedy, à Villejean. Ils ont interpellé cinq adolescents soupçonnés de trafic de drogue. Un peu plus d’une centaine de grammes de cannabis et environ 200 € en liquide ont été saisis sur les hommes et dans des appartements de l’immeuble. Aujourd’hui, un sixième homme, majeur, a également été interpellé. Cette opération fait suite à de nombreuses plaintes d’habitants et à plusieurs semaines d’enquête, menée par la brigade des stupéfiants de la sûreté départementale et le groupe sectorisé des patrouilleurs, pour démanteler un trafic de stupéfiants. «Les quantités de drogue et d’argent saisies ne sont pas très significatives, explique le procureur de Rennes, Thierry Pocquet-du-Haut-Jussé. Mais ce n’était pas l’objet de l’opération qui visait à interpeller un certain nombre de personnes mises en cause suite à divers actes d’enquête, dans ce qui paraît être un trafic local.» «Ces jeunes sont dans le hall tous les jours depuis plusieurs mois, se désole un locataire de la tour. Ils dealent un peu partout.» Les policiers assurent qu’ils ont affaire à un groupe violent. «Des policiers ont été blessés», affirme le procureur. Un des adolescents âgé de 17 ans, déjà mis en cause dans une affaire de cambriolages à Villejean, début décembre, et laissé libre depuis, n’a pas hésité à porter des coups à un policier pendant son interpellation. Et, plus tard, à trois autres fonctionnaires, au commissariat. «Un officier de police judiciaire a reçu deux coups-de-poing au visage», ne décolère pas un enquêteur. Mercredi, en fin de soirée, les suspects ont été présentés au parquet. L’un des mineurs, déjà interpellé pour des cambriolages, a été écroué à l’établissement pour mineurs (EPM) d’Orvault, près de Nantes. Un autre a été placé dans un centre éducatif fermé et le troisième, sous contrôle judiciaire, a rejoint un foyer. Le sort des majeurs n’est pas encore connu. Saisies des stupéfiants au Burkina Faso en 2012 Agences - Afrique | 14.02.13 Selon le Comité National de Lutte contre la Drogue du Burkina Faso, voici les saisies de stupéfiants dans le pays en 2012. 17 tonnes de cannabis (contre 32 tonnes en 2011) ; 200 grammes d’héroïne (contre 20,2 grammes en 2011) ; 3,88 kg de cocaïne (contre 253 grammes en 2011) et 8 tonnes de médicaments (contre 9 tonnes en 2011). Saisie de speed au Pays Basque espagnol Ertzaintza - Espagne | 14.02.13 La Ertzaintza (police autonome basque) a interpellé deux hommes, âgés de 39 à 45 ans, dans une fourgonnette à Donostia. Dans le véhicule, les policiers ont découvert 2 kilos de «speed» (sulfate d’amphétamine). Une perquisition a permis de découvrir 17 autres kilos au domicile d’un des trafiquants, à Irun. Les enquêteurs se sont ensuite rendus dans un autre lieu où ils ont découvert 2 kilos de speed, une plantation de cannabis, des produits de coupage et 340 paquets de vêtements récemment volés dans un entrepôt de Burgos. Un narco-tunnel découvert entre le Mexique et les Etats-Unis Agences – Etats-Unis | 14.02.13 Sur information des autorités américaines (ICE, Immigration and Customs Enforcement), la police mexicaine est intervenue à Nogales, à la frontière avec les Etats-Unis. Les policiers ont découvert un tunnel qui débouchait sur un terrain de la ville homonyme de Nogales, en Arizona. Le tunnel était situé à 2 mètres de profondeur, faisait 1 mètre de large pour 40 mètres de long. 150 kilos de marijuana ont été découverts à l’intérieur. Découverte de cocaïne sur les côtes danoises Agences - Danemark | 15.02.13 Les autorités danoises ont récupéré une centaine de kilos de cocaïne échouée sur les côtes danoises. Des paquets ont aussi été récupérés en Allemagne. Il semble qu’un bateau utilisé par les trafiquants ait perdu sa marchandise ou s’en est débarrassé par crainte d’un contrôle. Les courants marins ont ensuite poussé la drogue vers les côtes danoises et allemandes. Les autorités ont refusé de préciser les lieux où les paquets ont été retrouvés. Kenya : saisie d’héroïne Standard - Kenya | 15.02.13 Après avoir reçu une information sur une cargaison de 50 kilos d’héroïne, les policiers kényans sont intervenus dans un quartier de Nairobi. 14 kilos d’héroïne ont été découverts sous le tableau de bord d’une voiture. Une kényane, un guinéen et un ivoirien ont été arrêtés. La drogue venait de Tanzanie et était destinée au Royaume-Uni. Les enquêteurs pensent que la majeure partie de la cargaison avait déjà été expédiée. Bilan des saisies de drogues à l'aéroport d'orly : cocaïne contre cannabis Le parisien- France | 15.02.13 Un kilo de résine de cannabis pour un kilo de cocaïne! C’est le marché de la drogue auquel assistent depuis quelque temps les douaniers de l’aéroport d’Orly entre les Antilles et la métropole. Le trafic est simple, la résine de cannabis, fabriquée au Maroc, est envoyée depuis la métropole en Guadeloupe ou en Martinique, tandis que la cocaïne fait le chemin inverse. Un marché apparu il y a trois ans, lorsque les douaniers ont commencé à saisir de la résine de cannabis en partance d'Orly. De 60 kilos, en 2009, la quantité a été multipliée par deux, voire trois l'année dernière. Dans le même temps, plus d'une centaine de kilos de cocaïne étaient récupérées chaque année. Aéroport d’Orly, septembre 2012. De la cocaïne a été découverte dans un pot de confiture Le circuit d'approvisionnement est double. Soit transporté par des passagers, soit envoyé par la poste. En 2012, les douaniers ont ainsi découvert de la drogue dans une chaine hi-fi, dans un masseur de pieds en état de fonctionner, mais aussi dans des jouets. En 2012, une dizaine de passeurs ont été arrêtés, essentiellement des jeunes de banlieue parisienne. Il faut dire que le marché est juteux. Selon les douanes, l'achat de résine de cannabis en gros se négocie en métropole autour de 3,5 €/gr. Et 40 €/gr. Pour la cocaïne/. Sainte-Maxime : 28 interpellations pour trafic de drogue Var matin - France | 15.02.13 Les gendarmes ont arrêté vingt-huit personnes impliquées dans une vaste affaire de trafic et usage de stupéfiants à Sainte-Maxime. Une cinquantaine de militaires a participé à cette vague d’interpellations, mardi dès 6 heures le matin. Selon une source proche du dossier, un très important trafic de drogue sévissait dans la cité du Préconil depuis près de trois mois. Lors des perquisitions, les gendarmes ont mis la main sur trois types de substances différentes : du cannabis, de l'herbe et de la cocaïne. Douze individus, soupçonnés de revente, ont été placés en garde à vue. Quatre d'entre eux ont été présentés ce vendredi après-midi au Procureur de la République. Grâce à ces arrestations, les gendarmes ont également élucidé deux affaires de cambriolages qui s'étaient produits récemment à Sainte-Maxime. Algérie : Démantèlement d'un réseau de trafic de stupéfiants à Tipasa et Skikda Le Temps d'Algérie - Algérie | 15.02.13 La brigade de lutte contre les stupéfiants de la sûreté de wilaya de Tipasa a mis fin récemment aux agissements d'un important réseau qui opérait à l'échelle nationale, a-t-on appris jeudi. Cette opération a permis l'arrestation de sept personnes, issues de plusieurs wilayas, dont quatre récidivistes. Ce coup de filet intervient suite à la saisie, en janvier, à Hattatba, d'une quantité de près de 21 kilos de kif traité, qui était dissimulée dans les portières d'un véhicule abandonné par ses occupants à la vue des éléments de la police. La brigade a précise que «l'investigation se poursuivra jusqu'à l'arrestation de tous les membres de ce réseau», assurant que la sûreté de wilaya a mobilisé «tous les moyens nécessaires pour lutter contre le trafic de drogue». Par ailleurs, deux grands trafiquants de drogue, présentés comme des «barons» dans la wilaya de Skikda, âgés et 31 et de 35 ans, des repris de justice faisant l'objet de 7 mandats d'arrêt pour leur implication dans plusieurs affaires de trafic de stupéfiants et de produits hallucinogènes, sont tombés au cours des dernières 48 heures dans les mailles du filet des services de la police judiciaire. Selon les services de la sûreté de wilaya, l'arrestation de ces deux «dangereux» dealers a été effectuée à la suite de descentes policières dans des lieux suspectés. Présentés jeudi devant le procureur de la République près le tribunal de Skikda, les deux individus ont été placés sous mandat de dépôt pour détention et trafic de stupéfiants. Thaïlande : importante saisie de méthamphétamine Bangkok Post - Thaïlande | 16.02.13 La police thaïlandaise a intercepté deux pick-up dans la province de Chiang-Rai, près de la frontière avec la Birmanie. Après une fusillade, trois trafiquants, de l’ethnie Hmong, ont été arrêtés, l’un ayant été blessé dans l’échange de tirs. Dans les véhicules, les policiers ont saisi 2,2 millions de pilules de méthamphétamine, 50 kilos de méthamphétamine en poudre, une arme à feu et une grenade. Haut-Rhin : de la prison ferme pour trafic de stupéfiants L'Alsace.fr - France | 16.02.13 Tout a commencé en décembre 2009, lorsqu’un individu a déposé plainte pour violences conjugales de la part de sa compagne, expliquant que c’était le résultat d’une consommation de cannabis et de cocaïne. Il donne alors le nom des fournisseurs. Quelques jours plus tard, il dépose une plainte identique à l’encontre d’un des fournisseurs. L’enquête de gendarmerie mènera, en septembre 2011, à l’ouverture d’une information judiciaire pour trafic de stupéfiants, puis, en mai 2012, à l’interpellation de cinq prévenus et au placement en détention de trois d’entre eux. Ce sont les écoutes, réalisées entre juillet et septembre2011, sur le téléphone mobile de Fatih Senel, qui ont permis de définir les rôles de chacun. Elles ont mis en évidence l’aisance financière de ce Thannois de 26 ans pourtant sans profession à l’époque des faits, de nombreux déplacements, notamment aux Pays-Bas, ainsi que des conversations avec des consommateurs de stupéfiants connus des services de gendarmerie. En relation directe avec Fatih Senel, deux revendeurs : Samir Bouketta, un Pfastattois de 30 ans, et Mohand Gargache, un ami d’enfance de Bitschwiller-lès-Thann lui aussi âgé de 30 ans. Les deux amis d’enfance se sont approvisionnés en région parisienne auprès du beau-frère de Mohand Gargache, Rezki Aggoun. Le dernier des cinq prévenus apparaît comme un consommateur régulier. «Dans quelles circonstances vous vous rencontrez pour mettre en place un marché ?», a demandé le président de l’audience, à Fatih Senel, Mohand Gargache et Rezki Aggoun. «Ça s’est fait tout seul», répond l’un. «On a discuté puis voilà quoi !», insiste un autre. «C’était simplement pour se faire de l’argent», lâche le troisième. Résultat : Fatih Senel et Mohand Gargache se sont rendus chez Rezki Aggoun, en région parisienne, afin de chercher 5 kilos de cannabis et 89 grammes de cocaïne. «On a pris 5 kilos comme ça, au hasard. C’était prévu qu’on le revende 2.700 € le kilo et au final, c’est ce qu’on a dû payer, reconnaît Fatih Senel. On a fait affaire une fois puis ça s’est mal passé parce que la cocaïne était de mauvaise qualité », explique-t-il. «Vous aviez un réseau de revente ?», l’interroge le président Wagner. «Non, c’était pour les copains, les collègues.» Sur les 5 kilos, 3,5 kilos ont été remis à Samir Bouketta et 0,5kilo à Mohand Gargache. Quant à la cocaïne… « J’en ai vendu 5 grammes le premier jour et le reste je l’ai laissé chez Gargache», poursuit-il. «Moi, c’était juste pour payer ma consommation», se justifie Samir Bouketta. Quant au dernier prévenu, il n’était au courant de rien : «Je savais que Fatih était fumeur, mais pas que c’était un gros revendeur. Pour moi, il me rendait juste service». «Dans ce dossier, on a tout le réseau, avec à sa tête, Fatih Senel, quelqu’un qui n’a pas de revenus et qui s’offre un voyage en Thaïlande et donne 22.000 € à sa sœur, constate le substitut du procureur. Ce n’est pas le problème sanitaire qui m’inquiète, mais l’économie parallèle, les règlements de compte, l’insécurité… Il faut sanctionner quelque chose qui met à mal le lien social. On ne se retrouve pas un jour à faire une transaction de 5 kilos. C’est un choix pérenne, un mode de vie installé dont il faut assumer les responsabilités», conclut-il. Le parquet a requis six ans de prison ferme pour Fatih Senel, quatre ans pour Samir Bouketta, en état de récidive, deux ans pour Mohand Gargache et pour Rezki Aggoun, lui aussi en récidive, et cinq mois ferme pour le dernier prévenu. Les différents avocats de la défense se sont succédé à la barre, et chacun a tenté de minimiser les faits, indiquant notamment qu'il paraissait inutile et hors sujet de vouloir donner à l'affaire une dimension qu’elle n’avait pas. Malgré les plaidoiries, les juges ont prononcé les peines suivantes : quatre ans de prison ferme avec maintien en détention pour Rezki Aggoun, quatre ans dont un an de sursis avec mise à l’épreuve de deux ans et maintien en détention pour Samir Boutekka, 42 mois avec maintien en détention pour Fatih Senel, deux ans pour Mohand Gargache et quatre mois pour le dernier prévenu. Gironde : un adjoint de sécurité impliqué dans un trafic de stups Le Parisien - France | 16.02.13 Un adjoint de sécurité de la police nationale, à Bordeaux (Gironde), soupçonné de se livrer à un vaste trafic de drogue, a été interpellé lundi dernier avec trois autres personnes. Dix kilos de résine de cannabis ont été découvert dans son appartement. Selon les premiers éléments de l'enquête, le jeune adjoint de sécurité aurait servi de «nourrice» à son frère, figurant également parmi les interpellés. Colombie : démantèlement d’un réseau de trafic de cocaïne El Espectador - Colombie | 17.02.13 La police anti-drogue colombienne, aidée de l’agence britannique SOCA (Serious Organised Crime Agency), a démantelé un réseau de trafic de drogue. Après 16 mois d’enquêtes, 13 personnes ont été arrêtées dans les département de Caldas, Narino, Santander et Norte de Santander. Dirigé par un couple, le réseau achetait de la pâte base de cocaïne aux FARC (la colonne mobile «Daniel Aldana») dans le Narino. La drogue, par paquets de 50 kilos maximum, était ensuite acheminée, par voiture et moto, dans le département Norte de Santander, à raison de 200 kilos par semaine. Photo d'illustration Là, la pâte base était transformée en cocaïne par des chimistes aux ordres de la bande criminelle «Los Urabenos» (dirigée localement par Carlos Andres «Visajes» Palencia Gonzalez). La drogue était ensuite expédiée en Europe, via le Venezuela. Le réseau utilisait des bureaux de change pour blanchir l’argent revenu du Venezuela, par la méthode des schtroumpfs (multiplication des dépôts en petites sommes). Le papy a convoyé plus d'une tonne de cannabis Le Parisien - France | 17.02.13 A l’âge où certains coulent une paisible retraite, lui avait décidé de verser dans l’importation en gros de drogue. Un homme âgé de 70 ans a été interpellé à la fin du mois de janvier par les douaniers à hauteur du péage du Boulou (Pyrénées-Orientales). Michel G. a été intercepté au volant d'une Ford cougar alors qu'il revenait d'Espagne, à destination de Béziers (Hérault). A l'intérieur de la carcasse de son véhicule, les enquêteurs de l'antenne de la police judiciaire de Perpignan ont mis la main sur 110 kilos de résine de cannabis, dissimulés dans des caches aménagées. Cette importante quantité de haschich avait été conditionnée dans 156 petits paquets, enveloppés dans du papier cellophane. «Ce trafiquant présumé remontait depuis la ville d'Algésirars, située dans l'extrême sud de l'Espagne, indique une source proche de l'affaire. Il était déjà connu de la police pour des petites affaires de recel mais pas pour trafic de drogue. Les policiers ont été un peu surpris de se retrouver face à un malfaiteur de cet âge.» Quelques minutes après l'interpellation de Michel G., les policiers ont arrêté une jeune femme de 28 ans, au volant d'une Citroën Berlingo, sur une aire de repos de l'A9. Jennifer L., domiciliée à Montpellier, est soupçonnée d'avoir servi de voiture ouvreuse au « papy trafiquant». «Le rôle de cette jeune femme consistait à prévenir le conducteur de la voiture, chargée de drogue, de la présence de la police sur leur parcours entre l'Espagne et la France, poursuit la même source. Le commanditaire de ce «go-fast» a, lui, pu échapper à la police.» Ce dernier, âgé d'une trentaine d'années, est parvenu à semer les policiers lancés à sa poursuite alors qu'il roulait à plus de 160 km à l'heure dans les rues de Montpellier. Au cours de son audition, Michel G. est rapidement passé aux aveux. «Il a expliqué avoir effectué treize voyages entre l'Espagne et la France depuis le mois de décembre 2011, pour rapporter chaque fois une centaine de kilos de résine de cannabis. Au total, il a véhiculé 1,3 tonne.» Selon nos informations, le papy trafiquant a relaté avoir contracté «une dette de près de 40.000 euros» auprès du caïd de ce réseau et avoir été contraint d'effectuer ces multiples voyages pour la rembourser. Le septuagénaire et sa complice ont finalement été mis en examen avant d'être placés en détention provisoire. BANDISTISME Corse : dix personnes jugées pour trafic de drogues et d'armes France3 Corse - France | 11.02.13 Dix personnes, dont les frères Pantalacci, sont renvoyées mercredi devant le tribunal correctionnel de Marseille dans l'affaire du «box des Galets» à Ajaccio, une cache d'armes qui avait permis en 2011 de mettre au jour un trafic d'armes et de stupéfiants, sur fond de règlements de comptes. Karim Zakriti, 28 ans, est présenté par l'accusation comme «le pivot de ce dossier». A ses côtés, dans ce procès complexe mêlant trafic de drogue et trafic d'armes, vont aussi comparaître notamment trois frères Pantalacci, impliqués dans des tentatives de règlements de comptes. Les frères jumeaux Marc et Dominique Pantalacci, 21 ans, sont de fait déjà écroués dans le cadre de la tentative d'assassinat, le 8 novembre 2011 à Ajaccio, de l'ancien nationaliste Yves Manunta. La femme et la fille de Manunta, âgée de 10 ans, avaient été blessées par balles lors de cette tentative, à laquelle l'homme visé avait survécu pour être finalement abattu quelques mois plus tard. Condamnés en première instance à sept ans de prison pour avoir provoqué une fusillade dans une discothèque en Corse-du-Sud en 2010, la défense des frères jumeaux a fait appel du jugement prononcé le 8 février dernier par le tribunal correctionnel d'Ajaccio. Selon des témoins, les jumeaux avaient quitté le night-club après une bagarre, puis étaient revenus au petit matin et avaient tiré dans le public avec des armes de gros calibre, blessant grièvement une jeune femme. Leur frère aîné, Alexandre Pantalacci, 29 ans, doit également comparaître dans le dossier du box des Galets. Il est par ailleurs accusé d'être impliqué dans un projet d'homicide sur la personne de Stéphane Manunta, fils d'Yves, pour lequel il a été mis en examen. Lisandru Plasenzotti, un étudiant en histoire de 23 ans, surveillant dans un collège au moment des faits, sera également jugé à Marseille. Il avait été remis en liberté dans cette affaire après avoir observé une grève de la faim pendant plus de 50 jours fin 2011. A l'origine de l'enquête, un renseignement, en avril 2011, avait signalé à la PJ d'Ajaccio qu'un box de garage situé dans la résidence les Galets, sur la route des Sanguinaires, servait de caches d'armes. Parmi les armes découvertes, une kalachnikov à l'image de celle-ci, saisie en 2012 à Marseille Le 19 avril 2011, la perquisition du box permettait de découvrir un important stock d'armes, incluant sept armes longues, dont une kalachnikov, et six armes de poing, plus de la drogue, des munitions et une voiture volée. Les techniciens de la police technique et scientifique avait relevé alors de nombreuses traces d'ADN et des empreintes, qui ont permis de mettre en cause la plupart des prévenus de ce dossier. Le procès doit s'achever vendredi, et le jugement sera mis en délibéré. Le programme de protection des témoins néerlandais CrimeSite - Pays-Bas | 11.02.13 Au Pays-Bas, le programme de protection des témoins accueille 164 personnes : 86 témoins et leurs proches. Plus de 80% des témoins sont des hommes avec un âge moyen de 46 ans. Près de 80% des personnes protégées ont déjà été condamnés. La protection dure en moyenne 3 ans. Neuilly Plaisance : une voiture bélier lancée sur la BNP Le Parisien - France | 12.02.13 L’agence BNP de Neuilly-Plaisance (Seine-Saint-Denis) a été la cible d’une tentative de braquage à la voiture bélier, ce mardi matin. Vers 9 h 30 des malfaiteurs ont foncé sur l’agence, située avenue du Maréchal-Foch, profitant, semble-t-il de la présence d’un employé qui rechargeait les distributeurs. La porte du local a résisté. Les malfaiteurs sont repartis, abandonnant la voiture sur place. Sans butin et sans faire de blessé. Assassinat en plein coeur d’Ajaccio Corse-Matin - France | 12.02.13 La Corse a connu son deuxième homicide de l’année, mardi matin à Ajaccio. Alors que des dizaines de manifestants étaient regroupés devant le rectorat d'Ajaccio dans le cadre du mouvement national sur la réforme des rythmes scolaires, Dominique Lorenzi, gérant de deux établissements de nuit de la ville, circule à bord d'une voiture sans permis sur le boulevard Rossini, à proximité immédiate de la manifestation. C'est alors que celui qui est surnommé «l’Indien», est abattu par deux hommes circulant à deux roues (une moto ou un scooter de forte cylindrée). Le passager a tiré, à une quinzaine de reprises au moins, avec un pistolet mitrailleur (une douzaine de douilles de 9mm ont été retrouvées au sol), quatre impacts ont été relevés sur le pare brise de la victime et le passager n'a pas hésité à descendre de l'engin pour venir achever Lorenzi. Ce dernier circulait dans sa voiturette tandis que son épouse le suivait dans un autre véhicule. Un mode de déplacement fréquent chez ceux qui, en Corse, se pensent menacés. Connu des services de police, Dominique Lorenzi était le patron de la boîte de nuit «Le Ku De Ta» à Ajaccio et le «Pub Saint-James» situé en bord de mer à Porticcio. Le 25 septembre 2011, Dimitri Bourgeaud, jeune videur de 19 ans du Pub Saint James, avait été abattu de plusieurs balles de 11,43. Dans cette affaire, quatre personnes, proches de la «bande du Petit Bar», ont été mises en examen, dont l’auteur présumé, qui aurait attendu longuement dans un renfoncement du parking, une capuche sur la tête avant de s'éloigner un moment, parce que des gendarmes passaient de façon fortuite dans le coin. Il était ensuite revenu commettre son crime, avant d'être reconnu par des témoins. Une des explications de l’assassinat de Bourgeaud serait qu’il renseignait une équipe rivale. Son patron, Dominique Lorenzi (dont il n'était pas forcément proche) avait quelques amitiés du côté d'anciens de la bande dite du Petit Bar, un clan ajaccien. Il était connu pour des affaires de détention d’arme et de stupéfiants ainsi que pour des violences. Ce matin, un scooter a été retrouvé en feu peu après l’assassinat, sur les hauteurs d’Ajaccio. Arrestation au Monténégro d'un membre présumé des Pink Panthers Le tribune de Genève - Suisse | 12.02.13 Comme tous les braquages attribués aux Pink Panthers, il n’avait duré que quelques minutes et s’était déroulé sans violence. Mais le butin avait été conséquent : un demi-million de francs suisses de bijoux. C’était à la bijouterie du Beau-Rivage Palace à Lausanne, en avril 2010. Trois hommes étaient entrés dans le commerce pendant qu’un autre les attendait au volant d’une puissante voiture. C’est ce dernier qui a été arrêté en été 2011 au Monténégro. Il a été extradé vers la Suisse en début d’année dernière. Le butin n’a toutefois pas été retrouvé. «On ne retrouve pratiquement jamais les bijoux volés par les Pink Panthers, cette organisation criminelle à laquelle on doit les braquages les plus spectaculaires de ces dernières années. On ne sait pas comment ils l’écoulent, mais on imagine qu’ils les revendent dans les pays de l’Est», explique Stéphane Volper, adjoint au chef de la brigade criminelle à Lausanne et spécialiste des Pink Panthers au sein d’Interpol. L’enquête se poursuit pour tenter d’identifier les complices du chauffeur. Le gérant de la bijouterie, présent au moment du braquage en 2010, se dit soulagé. «Bien entendu que je suis content ! Plus on met de malfrats derrière les barreaux, mieux c’est !» Un autre braqueur de bijouterie arrêté Le matin - Suisse | 12.02.13 Il aura fallu une longue enquête menée au niveau national et international pour mettre la main simultanément sur deux auteurs présumés de braquage de bijouteries en Suisse. Un homme impliqué dans un vol à main armée commis à Schaffhouse dans une bijouteriehorlogerie en mars 2011,, dont le butin s'était élevé à 1,8 million de francs suisses (1,46 million euros) a été interpellé en Turquie. Il sera extradé en Suisse et jugé à Schaffhouse, annonce la police lausannoise dans un communiqué. Tout comme l'individu interpellé au Monténégro, il est suspecté appartenir à la célèbre bande de braqueurs de bijouteries appelée les Pink Panthers. Pays de Caux : nouveau braquage d'un Lidl 76Actu - France | 12.02.13 Le 31 janvier dernier, un braquage avait eu lieu dans le magasin Lidl de Notre-Dame de Gravenchon : deux employées avaient été enfermées dans le magasin, le temps que les malfaiteurs s’emparent du contenu du coffre. Un mode opératoire qui s’est malheureusement reproduit lundi 11 février 2013, aux alentours de 6h30, à Saint-Wandrille-Rançon cette fois-ci. Là encore, deux employées d’un magasin Lidl ont été enfermées dans le magasin, par trois individus encagoulés, qui se ont emparés de l’argent contenu dans le coffre-fort, soit 3.000 euros. «C’est malheureusement un phénomène qui devient assez fréquent et qui touche plus particulièrement ce type de magasins, qui fonctionnent avec un minimum de personnel. Les malfaiteurs y voient là des cibles plus faciles. C’est aussi un phénomène qui touche les petits commerces, plus vulnérables», constate le Capitaine Patrice Pironneau, de la gendarmerie d’Yvetot. Le mode opératoire, traumatisant pour les victimes, a une fois encore consisté pour les trois malfaiteurs, à attendre l’arrivée de deux salariées de l’enseigne. Les deux victimes étaient à peine descendues de leur véhicule, que les individus les ont poussées dans le magasin, pour se diriger vers le coffre-fort : là, ils se sont emparés d’un butin qui s’élève à près de 3.000 €. Avant de s’enfuir, les trois voleurs ont enfermé les deux salariées dans une pièce du magasin, puis sont montés à bord d’un véhicule. Les deux femmes ont donné l’alerte vers 8 heures du matin, dès qu’elles ont été libérées. Choquées, elles ont été prises en charge par les secours puis transportées à l’hôpital. La brigade de recherches de la gendarmerie d’Yvetot a été chargée de l’enquête avec l’aide de la Section de recherches de Rouen. Une surveillance a également été mise en place et confiée à plusieurs brigades de gendarmerie du secteur, comme Caudebec-en-Caux, Duclair et Le Trait. L’enquête est toujours en cours pour identifier les trois malfaiteurs. Baléares : tensions entre clans gitans Agences - Espagne | 12.02.13 La police des Baléares est inquiète des tensions qui existent entre deux clans gitans de Son Banya (est de Palma de Mayorque). Les clans criminels se disputent le contrôle des meilleurs points de revente des stupéfiants du secteur. La police a du intervenir une fois pour séparer des dealers qui se bagarraient. On parle aussi de violences et de menaces de mort. Un des clans est également soupçonné d’avoir placé des stupéfiants dans le véhicule d’un membre du clan rival et d’avoir alerté la police. Celle-ci craint désormais une escalade de la violence. Corse : arrestations dans une affaire de braquage Corse-Matin - France | 13+16.02.13 Dix personnes ont été arrêtées en Corse dans l’enquête sur un braquage de fourgon blindé. Le 26 octobre 2011, aux alentours de 8h15, un fourgon blindé de la société Esse a été la cible d'un braquage en plein centre-ville de Saint-Florent au moment ou les convoyeurs effectuaient le transfert de leur cargaison. C'est le groupe criminel de l'antenne bastiaise de la direction régionale de la police judiciaire qui a procédé aux interpellations en Plaine Orientale, dans la région bastiaise et dans le Nebbiu. Certaines personnes pourraient être présentée au palais de justice de Bastia devant un magistrat. Les perquisitions ont permis de saisir des armes, des explosifs, des munitions et un gilet pare-balles. Trois des dix personnes interpellées mardi et mercredi par la PJ de Bastia ont été présentées, hier, devant le juge d'instruction en charge de l'information judiciaire sur le braquage d'un fourgon de transports de fonds survenu le 26 octobre 2011 à Saint-Florent. Et ce, en vertu «des éléments sérieux recueillis lors de l'enquête», a souligné hier le procureur de la République de Bastia, Dominique Alzeari, aux côtés du commissaire Romain Rousseau, adjoint au chef d'antenne de Bastia de la police judiciaire. C'est notamment le résultat des diverses perquisitions opérées à la suite du coup de filet qui a notamment permis à la police de découvrir «une cache d'armes» et de saisir des armes de poing et d'autres d'épaule «qui sont peut-être en lien avec les faits survenus à Saint-Florent», déclare le procureur. En un autre lieu, les enquêteurs ont notamment trouvé un fusil-mitrailleur, un fusil à pompe, des centaines de cartouches, ainsi que des cagoules. Deux hommes, suspectés de faire partie des auteurs de ce braquage, ont été mis en examen pour «vol à main armée en bande organisée», «infraction à la législation sur les armes en bande organisée», «destruction de biens». Une troisième personne est, quant à elle, poursuivie pour complicité. Tous trois ont été écroués à la maison d'arrêt de Borgo. Tous contestent les faits qui leur sont reprochés. Les deux principaux suspects, deux hommes d'age mûr, sont connus de la justice pour des faits similaires et notamment au Portugal où ils avaient été arrêtés il y a quelques années. En revanche, les sept autres personnes, qui font partie de l'entourage ou du relationnel des mis en examen, ont été relâchées à l'issue de leur garde à vue au commissariat de Bastia. L'identité des personnes mises en examen n'a pas été révélée par les autorités judiciaires, l'enquête de la PJ se poursuivant et étant susceptible de conduire à de «nouvelles opérations sur le terrain». Les enquêteurs du groupe criminel sont en effet à la recherche d'un commando qui était composé de plus de deux personnes. Un commando qui est l'auteur, a rappelé le procureur Dominique Alzeari, d'un «coup de main audacieux» perpétré le 26 octobre 2011 à l'entrée de Saint-Florent à 8 h 15, une heure où plusieurs personnes prenaient le café aux terrasses des bars proches de l'agence bancaire prise pour cible. 8 h 15 donc. Un véhicule utilitaire bloque par l'arrière le fourgon de transports de fonds blindé de la société Esse qui est stationné, devant l'agence de la Société générale, près d'une borne empêchant toute manœuvre. Plusieurs individus encagoulés et lourdement armés surgissent de la voiture et braquent des convoyeurs qui étaient en train d'alimenter le distributeur de billets de l'agence bancaire. Les malfaiteurs les désarment et se font remettre, sous la menace, sacs et valises de billets. Aucun coup de feu n'a été tiré mais les malfaiteurs ont su se montrer convaincants notamment en posant un pain d'explosifs sur le capot du fourgon afin de faire sortir les convoyeurs de fonds qui étaient toujours à l'intérieur. Des explosifs qui se sont, par la suite, avérés être faux ! Le commando de braqueurs a agi avec beaucoup de sang-froid et semble-t-il d'expérience. Il a mis le feu sur place au véhicule utilitaire avant de prendre la fuite à bord d'une autre voiture qui, par la suite, a été retrouvée sur le parking d'une résidence, également incendiée. Le préjudice avait été estimé à près de 300.000 euros. Mais, à l'heure actuelle, pas un centime n'a été retrouvé. Milan : démantèlement d’un réseau albanais Il Cittadino - Italie | 14.02.13 Les carabiniers ont mené une opération dans la grande région de Milan visant à démanteler un réseau dirigé par des albanais. 12 perquisitions ont été effectuées, permettant notamment de saisir 20.000 euros en liquide. Cinq albanais, deux italiens, deux roumains et deux marocains ont été arrêtés. Ils sont accusés de cambriolages, de trafic de cocaïne et surtout d’avoir dirigé un réseau de proxénétisme. Des jeunes filles albanaises, roumaines, bulgares et hongroises se prostituaient à Milan. Opération contre un clan gitan de Rome Agences - Italie | 13.02.13 Les carabiniers ont mené une opération anti-drogue dans le quartier Romanina de Rome. Quatre femmes, appartenant au clan Casamonica, ont été arrêtées, accusées de vendre de la cocaïne. Leurs appartements étaient transformés en bunker pour prévenir les opérations policières. D’autres membres du clan agissaient comme guetteurs dans le quartier. NDR : La famille Casamonica est un clan gitan italien comptant, au sens large, 350 membres. Ce clan est implanté principalement dans la région de Rome et est actif dans l’usure, le trafic de drogue, les escroqueries, le racket et le blanchiment. Les autorités antimafia signalent également les liens du clan avec des clans de Cosa Nostra, de la Camorra et de la Ndrangheta. Dans les années 80, ce clan avait été impliqué dans des affaires d’enlèvements ; dans les années 90, les Casamonica sont ciblés pour une affaire de commerce de véhicules sur fond de fraude à la TVA. Les fluxs de fonds illicites ont doublé en huit ans en Russie Les Echos - France | 14.02.13 Les fluxs annuels d'argent sale en provenance et à destination de Russie ont plus que doublé en valeur (+ 228Ù) en huit ans, affirme Global Financial Integrity, un centre indépendant de réflexion basé à Washington. Photo d'illustration Dans son rapport, divulgué hier, cet organisme estime que 61,72 milliards de dollards (45,87 milliards d'euros) provenant de la corruption, du trafic d'armes, de stupéfiants et d'êtres humains, ainsi que d'autres activités illégales, entrent ou sortent de Russie chaque, année, en moyenne, depuis 2004. Hérault et Aude : jugement pour des braqueurs de stations-service Le midi libre - France | 14.02.13 Le procés du trio d'individus, qui avait braqué des stations service à Lattes dans l'Hérault et à Villemoustaussou dans l'Aude, a connu son épilogue au tribunal correctionnel de Montpellier. Trois ans ferme pour les disciples de Mesrine. «Il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt. Il est clair que ce sont des vols à main armée», rappelle, opportunément et en guise de préambule, le président De Guardia. De côté, dans le box de la correctionnelle du tribunal de Montpellier, les trois prévenus écoutent. Ce qui, effectivement, aurait pu relever du fait criminel et les conduire tout droit devant une cour d’assises. Pour quoi ? Deux braquages minables. Ceux menés les 27 et 28 octobre 2010 dans deux stations-service de Lattes et Villemoustaussou. Deux braquages commis au volant d’une Mercedes CL passée par l’atelier du préparateur allemand, AMG. Une auto de 230.000 € laissée par son propriétaire à l’un des trois intéressés pour tenter d’escroquer son assurance. Et à chaque fois, un même scénario : l’un jouait les chauffeurs quand les deux autres, encagoulés et armés d’un pistolet (à bille) et d’une bombe de gaz irritant, faisaient main basse sur les fonds de caisses et quelques bouteilles de scotch. En guise de signature, l’un d’eux lançait à chaque fois à ses victimes : «Je suis le fils de Mesrine !» Plus d’un an après, l’ex-chauffeur le dit : «Ce devait être une grivèlerie d’essence qui a mal tourné». Et le président de lui rétorquer : «Vous mettez de l’essence avec une cagoule. Ce n’est pas habituel quand même !» Quand un autre concède : «Je vais faire mon mea culpa. Aujourd’hui, c’est le dernier jour. Après, il sera trop tard...» - «Ah ça, c’est sûr, rétorque le magistrat tout ouï pour recueillir ce qui ressemble fort à des aveux. Pourquoi dire que vous étiez le fils de Mesrine, même si personne n’est dupe ?» - «Croyez-moi. Là où j’habite, c’est une idole. On est jeune, on est bête...», concède le prévenu. Quant à incendier le luxueux coupé à l’issue du second vol... «L’incendie pour effacer des traces, c’est complètement débile. Enfin, il y a des débiles partout !», lâche le magistrat aussi dépité qu’interdit. Reprenant la parole, celui qui officiait derrière le volant l’admet : «Je vais avoir 40 ans, j’ai quatre enfants. Si j’arrête pas, j’ai rien compris !» Depuis son siège, le représentant du parquet constate, satisfait, «une reconnaissance quasi parfaite de la part des trois prévenus». Sans pour autant verser dans un angélisme face à ces repentirs exprimés sur l’audience : «Je pense qu’il ne faut pas être dupes de leurs discours. Certes, il est positif. Mais nous avons le masque.» Stigmatisant «la faconde méditerranéenne de l’un», «le jeu du voyou endurci auquel on ne la fait pas» d’un autre. Pour, au final, requérir quatre ans ferme contre les trois. Les plaidoiries des trois avocats des prévenus, évoquant notamment la courte balade de «trois pieds nickelés, trois gosses» seront entendues pour partie : à l’issue de leur délibéré, les magistrats ont condamné le trio à trois ans ferme. Seine et Marne : un couple agressé à son domicile à Avon Le Parisien - France | 15.02.13 Un couple de retraités a été attaqué jeudi soir dans leur pavillon d’Avon (Seine-et-Marne). Vers 22 heures, quatre hommes encagoulés et armés ont fait irruption chez ces septuagénaires. Une fois à l’intérieur, ils ont ligoté et malmené leurs victimes, avant de fouiller pendant près de trois heures la maison. Les malfaiteurs sont repartis avec de l’argent et des bijoux. Pour l’instant, le montant du butin reste indéterminé. Le couple, traumatisé, a été conduit à l’hôpital de Fontainebleau. La police judiciaire de Melun a été chargée de l’enquête. Verdict dans une affaire de cache d’armes en Corse Corse-Matin - France | 15.02.13 En avril 2011, la police judiciaire d’Ajaccio découvre une cache d’armes dans un box de la ville. Des pistolets-mitrailleurs, des armes longues avec lunette de visée, des armes de poing, des cagoules, des gilets pare-balles, de la cocaïne (400 grammes) et une petite quantité d’héroïne sont découverts à l’intérieur, de même qu’une voiture volée à Ajaccio en août 2010. Jugés par le Tribunal Correctionnel de Marseille, plusieurs hommes viennent d’être condamné. Karim Zakriti, 29 ans, a été condamné à 5 ans de prison (une peine de 8 ans avait été réclamé par le Parquet). Il est déjà mis en examen pour le meurtre de Thierry Castola, abattu en janvier 2009. Les trois frères Pantalacci (Alexandre, 29 ans, et les jumeaux Marc et Dominique, 21 ans) ont été condamnés à 4 ans de prison. L’étudiant en histoire Lisandru Plasenzotti a été condamné à 18 mois, dont 6 mois avec sursis. Saïd Benenes (qui avait loué le box) a été condamné à 1 an de prison ferme. Cinq autres personnes, impliquées dans le volet stupéfiants, ont été condamnées à des peines allant de 18 mois avec sursis à 30 mois de prison ferme. NDR : L’oncle des frères Pantalacci, Noël Pantalacci, militant du FLNC, est connu pour avoir fait partie du commando de trois hommes qui ont pénétré le 6 juin 1984 dans la prison d’Ajaccio pour exécuter deux hommes, soupçonnés d’être les kidnappeurs (et donc les meurtriers) de Guy Orsoni, frère d’Alain Orsoni, figure nationaliste. Marc et Dominique ont été mis en examen pour tentative d’assassinat après le guet-apens contre Yves Manunta en novembre 2011 (il avait été blessé, avant d’être finalement abattu en juillet 2012). Alexandre a été arrêté et écroué après la saisie en octobre 2012 d’un pistolet à grenaille, un fusil de chasse, un dispositif de mise à feu et deux bouteilles d’essence. Les enquêteurs le lient à un projet d’assassinat visant Stéphane Manunta, fils d’Yves. Vitrolles : braquage d'une bijouterie à la Saint Valentin La Provence - France | 15.02.13 Pas sûr qu'ils aient fait des heureuses hier soir. Mais les employées de la bijouterie Histoire d'Or, implantée à l'entrée de la porte Orange du centre commercial Grand Vitrolles, ont dû passer une sale Saint-Valentin. Il était environ 14h30 hier lorsque deux malfaiteurs ont fait irruption dans l'enseigne. La bijouterie Histoire d'Or était fermée hier après-midi, après avoir été victime d'un braquage Le visage masqué, munis d'une bombe lacrymogène, ils ont cassé une vitrine à l'aide d'une masse, emportant les bijoux qui se trouvaient à l'intérieur. Les malfrats ont bien tenté de briser une autre vitre, mais cette dernière a résisté aux coups de masse. En moins de deux minutes, le tour était joué et les deux individus repartaient à bord d'une voiture allemande avec un butin qui reste encore à déterminer. Selon certains témoignages, un complice les attendait au volant, ce qui reste encore à confirmer. «J'ai entendu du bruit et on a rapidement compris ce qu'il se passait. J'ai vite fermé la porte pour ne pas qu'ils rentrent et ensuite j'ai fait monter les clients dans la réserve. Tout s'est passé extrêmement vite», raconte cette vendeuse d'un magasin situé juste en face de la bijouterie. Pendant ce temps, un couple témoin de la scène restait assis sur deux chaises placées à l'intérieur même du cordon de sécurité, alors que les grilles de la boutique avaient été baissées pour ne pas attirer davantage les regards des passants. Une fois le choc passé, ces personnes âgées ont répondu aux interrogations de la police avant de repartir, assez marquées par ce qu'il venait de se passer. "Nous étions dans le magasin d'en face et je me suis cachée derrière le comptoir. J'ai entendu crier et taper. Ça fait peur quand même", racontait la dame sur le parking, pendant que les enquêteurs de la police scientifique effectuaient les premiers prélèvements. Ce n'est malheureusement pas la première fois qu'une bijouterie du centre commercial GrandVitrolles est braquée. Selon plusieurs commerçants, c'est même devenu monnaie courante. Il y a tout juste quatre mois, quatre hommes masqués, dont un muni d'une Kalachnikov, s'étaient ainsi attaqués à la bijouterie Piery. «Toutes les enseignes du genre ont déjà connu un tel sort, certaines plusieurs fois d'ailleurs», regrettait une vendeuse. Il n'empêche que la situation géographique de la bijouterie, ouverte et située juste devant une porte d'entrée, suscite l'interrogation. Un tel emplacement est évidemment la proie privilégiée des braqueurs qui peuvent s'éclipser en un temps record. Certains rétorqueront que placer ce genre de magasin en plein cœur du centre commercial (ce qui est déjà le cas) a également ses inconvénients en cas de braquage, au niveau notamment de la sécurité des passants si les malfrats décidaient de faire usage de leur arme. «Personne n'est à l'abri de ce type d'événement qui se déroule à la vitesse Grand-V», déplore Alexandre Morisseau. Arrivé il y a juste un mois, le directeur du centre commercial a prévu de renforcer la sécurité aux différentes entrées en améliorant notamment la qualité des caméras de vidéo-surveillance et en en installant de nouvelles. «Nous avons beaucoup d'agents de sécurité et les très bons rapports que nous entretenons avec les services de police ont permis aux forces de l'ordre d'arriver très rapidement sur les lieux.» Les images, enregistrées et visionnées par les forces de l'ordre dès hier, pourraient s'avérer précieuses pour la Police judiciaire, chargée de l'enquête. Basse-Terre : braquage d'un magasin Leader Price Domactu.com - France | 17.02.13 L'enseigne Leader Price de la rue Armand Lignières a été victime d'un braquage, jeudi. Deux individus armés et masqués sont partis avec le contenu du coffre. Le préjudice a été estimé à plus de 30.000 euros. Une enquête a bien évidemment été ouverte et confiée aux policiers du commissariat de BasseTerre. Ce nouveau braquage se déroule dans le chef-lieu aux alentours de 6h. Il n'y a pas encore de clients dans Le Leader Price.Les employés de ce commerce, situé rue Armand Lignières, s'occupent alors des livraisons. Et puis subitement, tout s'accélère. L'un deux qui se trouve à l'entrée est bousculé par un individu, puis poussé avec le canon d'un fusil. Le malfrat a le visage dissimulé tout comme son complice, armé d'un coutelas qui fait le guet à l'extérieur. Il exige qu'on lui remette le contenu du coffre fort. Le montant du butin est important. Il a été estimé à plus de 30.000 euros. MAFIAS ET CARTELS ITALIE La Mafia étend sa toile. Le Parisien - France | 11.02.13 Petite barbe soigneusement taillée et baskets immaculées aux pieds, Nino Spagnuolo ressemble à n’importe quel jeune Italien. Et pourtant… A 35 ans, il est l’un des chefs les plus importants de la Camorra, la mafia napolitaine. Et il ne se cache pas, en tout cas sur Facebook, dont il use pour cultiver son image de parrain moderne. Sur son compte, il est possible de feuilleter ses albums, lire ses commentaires et ceux de ses proches… sans pour autant devenir son «ami». Nino Spagnuolo, l'un des chefs de la Camorra, cultive son image sur Facebook Bref, le cliché du mafieux réglant ses comptes dans l’arrière-salle d’une trattoria a désormais du plomb dans l’aile. La mafia ne partage pas que ses photos de famille sur le Web. Internet est devenu une véritable plate-forme de trafics : on y vend de la drogue, on y organise les rackets, on y tient ses comptes, les fugitifs y donnent de leurs petites nouvelles, et parfois la Toile sert de relais pour menacer de mort de potentielles victimes. «La criminalité évolue en même temps que la société», résumait il y a peu dans l’hebdomadaire «l’Espresso» le chef de la police judiciaire milanaise. A Scampia, quartier populaire de Naples rendu célèbre par le film «Gomorra», les dealeurs réalisent désormais leur business sur les réseaux sociaux. Un code secret tapé sur Facebook et la cocaïne est livrée directement à domicile. Cette évolution a contraint les forces de l’ordre à s’adapter techniquement pour intercepter les conversations. La police italienne regorge de logiciels. L’un d’eux, baptisé Molecula, calcule la différence entre les revenus déclarés et le train de vie. Un bon moyen pour repérer des activités suspectes. Sur Internet, la moindre erreur peut coûter cher. Un parrain, qui se faisait surnommer Scarface sur Facebook, a ainsi été repéré grâce au signal de sa clé Internet. Un autre a été arrêté à cause de sa fiancée : la jeune femme laissait traîner des photos sur Facebook le montrant sous le soleil de la Costa del Sol, en Espagne ! Internet et les réseaux sociaux ne facilitent pas seulement les trafics. Ils permettent aux parrains de contrôler l’ensemble de leur réseau, les alliances et les trahisons. En Sicile, un mafieux a ainsi inondé la boîte Facebook d’un entrepreneur qui refusait de payer le pizzo (impôt mafieux). Internet est aussi devenu le moyen le plus simple de diffuser la culture du crime organisé. Les groupes baptisés Malavita ou Cosa Nostra font fureur et promeuvent les comportements à adopter. Ou à rassurer les proches… « Ne vous inquiétez pas, je vais bien », postait ainsi à la fin de l’été Nino Spagnuolo, blessé d’une balle à une jambe après avoir échappé à un assassinat. Sicile : opération contre la Stidda de Gela LiveSicilia - Italie | 12.02.13 Après une enquête lancée en mai 2010, les carabiniers de Gela (côte sud de la Sicile) ont mené l’opération «Agora», arrêtant 17 Stiddari et un membre de Cosa Nostra. Les mafieux sont accusés de trafic de drogues (surtout résine et herbe de cannabis), trafic d’armes et extorsion de fonds. Les commerçants locaux devaient payer le pizzo (argent du racket), augmenté aux périodes de la fête du Saint-Patron local, à Noël et à Pâques. L’argent était partagé à part égale entre la Stidda et Cosa Nostra. La Stidda donnait également des conseils de votes aux habitants de Gela. A la tête du réseau figurait Emanuele Palazzo, entouré notamment d’Alfio Romano (en charge du racket et des actions de rétorsion, notamment des incendies) et de Massimilano Tomaselli (en charge du trafic de stupéfiants, près de 5 kilos vendus par semaine). NDR : La Stidda (étoile en dialecte sicilien) est une organisation mafieuse née à la fin des années 80 en Sicile et composée de criminels et de mafieux «défroqués». Bien implantée dans la région sud de l’île (Gela, Caltanissetta), la Stidda a connu une guerre violente avec Cosa Nostra dans les années 90, avant l’instauration d’un status quo. Rome : arrestation de médecins corrompus Repubblica - Italie | 12.01.13 La police italienne a démantelé à Rome une structure permettant aux détenus d’obtenir un traitement de faveur (placement aux arrêts domiciliaires, libération ou permis de sortie pour raison de santé,…). Un avocat pénaliste de Rome, deux médecins experts auprès des tribunaux, le copropriétaire d’une clinique privée, le psychiatre d’un hôpital public de Rome, un albanais condamné pour homicide et deux camorristes implantés dans la capitale (Carmine Bongiorno et Mario Di Gregorio) ont été arrêtés dans cette affaire. Le réseau aurait également bénéficié à des mafieux calabrais. Calabre : démantèlement d’une filière de stupéfiants entre l’Espagne et l’Italie Il Quotidiano della Calabria - Italie | 13.02.13 La Guardia di Finanza a mené l’opération «Cicala» contre une «holding» mafieuse de trafic de stupéfiants. A la tête de la filière se trouve Pasquale Cicala, 51 ans, membre du clan de la ‘Ndrangheta des Pesce-Bellocco, implanté dans le nord du pays. Il s’appuyait sur un «broker» installé à Barcelone, son propre gendre Guglielmo Di Giovine. Depuis l’Espagne, ce dernier négociait des cargaisons de résine de cannabis du Maroc et de cocaïne de Colombie pour le compte des clans de San Luca, Locri, Siderno et Gioiosa Ionica. Au cours de l’enquête, 286 kilos de résine de cannabis et 60 kilos de cocaïne ont été saisis. 43 personnes ont été arrêtées en Calabre, dans le piémont, en Lombardie et en Espagne. Italie : opération contre un réseau de fausses factures de la ‘Ndrangheta Guardia di Finanza - Italie | 13.02.13 La Guardia di Finanza a mené une dizaine de perquisitions dans des entreprises de construction et de transport en Lombardie, en Emilie-Romagne, en Vénétie et en Calabre. Des banques et des salles de jeux ont également été perquisitionnées. Sept personnes ont été inculpées pour usure et fraude fiscale. L’enquête avait commencé après l’arrestation à Crémone d’un homme accusé d’usure. Les fonctionnaires ont alors tenté d’identifier la source de l’argent utilisé par l’usurier, lié à la ‘Ndrangheta. Les enquêteurs ont identifié des entreprises qui pratiquaient des fausses factures pour frauder le fisc. L’argent ainsi dégagé était réinjecté dans ce réseau d’usure. Sicile : opération antimafia dans le secteur de l’éolien LiveSicilia - Italie | 15.02.13 Dans l’est de la Sicile (région de Messine), les carabiniers ont mené l’opération «Zefiro» contre l’infiltration de Cosa Nostra dans le secteur de l’éolien. Cinq personnes ont été arrêtées pour concours externe à la mafia, escroquerie, extorsion aggravée et concussion. Parmi les personnes en cause figure Francesco Pettinato, maire de la commune de Fondachelli Fantina (1.100 habitants). L’enquête concerne deux entreprises sous-traitantes des projets de parcs éoliens «Alcantara-Peloritani» et «Nebrodi», marchés estimés à 120 millions d’euros. Onze autres personnes ont été inculpées mais laissées libres, notamment deux ingénieurs et l’administrateur de la société romaine «Global Energy Sistem» (GES Spa), considérée comme un expert de ce marché. Les clans mafieux n’ont pas eu besoin de menacer la GES pour imposer leurs sociétés soustraitantes : en remportant un appel d’offres en Sicile, la société romaine s’était déjà préparée aux «particularismes locaux». Sicile : un meurtre mafieux résolu plus de 22 ans après LiveSicilia - Italie | 16.02.13 Le 23 octobre 1990, un commando armé entre dans un bar de Niscemi (nord de Gela, sur la côte sud de Sicile) et fait feu sur deux membres de la Stidda : Roberto Bennici est tué et Francesco Nanfaro est blessé. Grâce aux déclarations d’un repenti, lui même impliqué dans l’affaire, la police vient de procéder à 10 interpellations, exécutants ou commanditaires de cette attaque. Parmi ces hommes, âgés de 40 à 58 ans, figure le boss de Cosa Nostra à Niscemi, Giancarlo Giugno, 53 ans (photo ci-dessus). C’est lui qui a fait appel au puissant clan Madonia de Gela qui lui a mis à disposition une équipe de tueurs. A l’époque, la guerre fait rage dans la région entre Cosa Nostra et la Stidda. Les principales cibles du clan mafieux de Niscemi sont les chefs de la Stidda dans le secteur : les frères Vincenzo, Rosario et Salvatore Russo. Mais ceux-ci sont cloîtrés chez eux, ultra-protégés. Le commando envoyé par le clan Madonia a alors le feu vert pour s’en prendre à tout autre membre de la Stidda. NDR : La Stidda (étoile en dialecte sicilien) est une organisation mafieuse née à la fin des années 80 en Sicile et composée de criminels et de mafieux «défroqués». Bien implantée dans la région sud de l’île (Gela, Caltanissetta), la Stidda a connu une guerre violente avec Cosa Nostra dans les années 90, avant l’instauration d’un status quo. Assassinat mafieux à Palerme LiveSicilia - Italie | 16.02.13 C’est un acte suffisamment rare pour être considéré comme inquiétant par les autorités antimafia. Francesco Nangaro, 50 ans, présenté comme un membre du clan de Brancaccio (quartier de Palerme) de Cosa Nostra, a été abattu de cinq balles de 9 mm (une sixième a raté sa cible). Les deux tueurs à moto ont fait feu alors que Nangaro se trouvait dans son véhicule, à proximité de la concession automobile qu’il dirigeait. Cette concession avait été visée par un incendie criminel en 2012 mais il n’avait pas déposé plainte. Quatre téléphones portables et quatre billets de 500 euros ont été trouvés à bord de son véhicule. En 2001, il avait été condamné à 8 ans de prison pour association mafieuse mais avait été acquitté en appel. Quelques années plus tard, il a été accusé du meurtre de Filippo Ciotta, un petit voleur de quartier exécuté pour avoir agi sur le territoire de Cosa Nostra sans sa permission. En première instance, il est condamné à la prison à perpétuité, peine ramenée à 24 ans de prison en appel, avant son acquittement en Cassation. Dans cette affaire, Nangaro avait passé 4 années en prison et avait touché pour cette erreur judiciaire 270.000 euros en 2007. La principale piste suivie par les enquêteurs est un règlement de comptes venu de l’intérieur du clan de Brancaccio. Certains observateurs y voient même la responsabilité de Nino Sacco, un des boss du clan, incarcéré depuis septembre 2011. RUSSIE – PAYS DE L'EST Projet d’attentat contre des dirigeants serbes ? Agences - Serbie | 15.02.13 Le Ministère de l’Intérieur serbe a déclaré avoir mis à jour un projet d’attentat contre un avion officiel. Selon le BIA (service de renseignements serbe), des «clans criminels» auraient approché des membres du service maintenance des deux avions officiels de Serbie pour qu’ils les sabotent. Ce projet aurait visé le Président Tomislav Nikolic, le Premier Ministre Ivica Dacic ou le VicePremier Ministre Aleksandar Vucic. L’affaire arrive alors que le gouvernement s’apprête à lancer un programme de lutte contre le crime organisé et la corruption. Cela arrive également alors que le Premier Ministre Dacic est accusé par la presse d’avoir rencontré à plusieurs reprises Rodoljub «Misha Banana» Radulovic, un proche du caïd Darko Saric, impliqué dans un vaste trafic de cocaïne entre l’Amérique du Sud et les Balkans. JAPON Japon : un yakuza arrêté pour une plantation de marijuana Tokyo Reporter - Japon | 15.02.13 La justice japonaise a inculpé le yakuza Yasuto Fukushima, 30 ans, et deux autres hommes pour avoir géré des plantations de cannabis de 700 plants dans des entrepôts à Kahoku et à Kanazawa (côte ouest du Japon). 2,3 kilos de marijuana séchée ont été saisis. L’enquête avait été lancée en mai 2012, après le suicide d’un membre du réseau qui avait laissé une lettre. ASIE (HORS JAPON) Les mafias du Sud-Est asiatique attaquent la France Le Parisien - France | 29.01.13 L’éloignement géographique ne semble plus être un rempart contre l’activité des groupes criminels originaires d’Asie du Sud-Est sur le sol français. C’est la conclusion d’une note confidentielle du Service d’information, de renseignement et d’analyse stratégique sur la criminalité organisée (Sirasco) publiée il y a quelques jours par la direction centrale de la police judiciaire. AMERIQUE DU SUD – AMERIQUE CENTRALE Mexique : identification de nouveaux groupes criminels La Jornada - Mexique | 17.02.13 Les autorités mexicaines ont identifié trois groupes criminels émergents, issus des grands cartels historiques. Ces groupes sont surtout implantés dans le centre et le nord du Mexique. Il s’agit de : Golfo Nueva Generacion (basé à Matamoros et issu du Cartel du Golfe, il s’oppose à ce dernier et aux Zetas), Sangre Z (créé vers novembre 2012 par «El Z-50», un ancien Zetas) et La Corona (apparu sur des narco-banderoles en septembre 2012 à Guadalajara, scission du Cartel de Sinaloa). AMERIQUE DU NORD - CANADA Montréal : un membre de gang visé La Presse - Canada | 16.02.13 James Bertrand, 35 ans, a été visé par balles par un tireur à pied en fin d’après-midi dans le quartier Saint-Michel de Montréal. Il n’a pas été blessé. Surnommé «Gunman», il est connu de la police : il a notamment été condamné en 2002 à 12 mois de prison pour détention de cocaïne et infraction sur les armes. Membre influent d’un gang d’obédience Crips, il est surtout connu pour être un proche du caïd Ducarme Joseph, proche d’un clan de la Mafia montréalaise. Selon plusieurs observateurs, Ducarme Joseph (et son associé Tony Magi) figurerait sur la «liste noire» du caïd Vito Rizzuto, rentré des Etats-Unis en octobre dernier après plusieurs années de prison. En son absence, son clan (père, fils, beau-frère,…) a été décimé. Depuis son retour à Montréal, plusieurs règlements de comptes visant ses ennemis (ou ceux qui ne l’ont pas assez soutenu) ont eu lieu. Rizzuto se serait allié avec Gregory Wooley, issu des gangs de rue et devenu un proche des Hells Angels. Wooley tenterait actuellement d’unifier les gangs de rue de Montréal, projet auquel s’opposent Ducarme Jospeh et ses proches. NDR : Ducarme Joseph est connu depuis 1987 pour des faits de violences. Surnommé «Le Parrain», «King», «Salomon» ou «Seigneur», il a fondé le gang 67, d’obédience Crips («Bleus»). Suite à des dissensions internes, le gang ne porte plus ce nom depuis 2003 mais Joseph reste attaché aux gangs des bleus. En 1999, son gang avait tenté de voler des stupéfiants au gang des Rockers (un «club-école» du chapitre Nomads des Hells Angels du Québec). En réponse, le véhicule de Joseph avait été criblé de balles et un de ses complices avait été abattu à Haïti. En 2002, puis en septembre 2009, la police québécoise a appris que Ducarme Joseph faisait l’objet d’un «contrat» de la part de ses rivaux. Issu des gangs de rue, Ducarme Joseph est devenu un proche associé d’Antonio «Tony» Magi, un entrepreneur proche de la Mafia italo-canadienne. Il a fait l’objet d’une tentative de meurtre en mars 2010. Deux de ses proches ont été abattu en août dernier. GANGS DE MOTARDS Baltimore : déploiement policier pour contrer un affrontement entre bikers The Baltimore Sun - Etats-Unis | 11.02.13 La police du Comté de Baltimore a déployé un nombre important de policier au champ de foire de Timonium (banlieue nord de Baltimore) où se tenait un rassemblement de bikers. Ce sont les organisateurs qui ont fait appel à la police après l’arrivée sur place de membres du club des Pagans. Ils craignaient un affrontement avec leurs rivaux des Hells Angels dont plusieurs membres étaient présents sur les lieux, arborant même leurs «couleurs» (l’uniforme du gang), malgré l’interdiction des organisateurs. Il n’y a eu ni affrontement ni arrestation. Etats-Unis : condamnation d’un des principaux leaders des Latin Kings US Attorney - Etats-Unis | 11.02.13 Vicente Garcia Jr, 35 ans, a été condamné par un tribunal fédéral de Chicago à une peine de 40 ans de prison. Il devra exécuter au moins 34 ans de prison et sa libération sera suivie d’une période de probation de 5 ans. Vicente Garcia Jr., en 2008, sur un avis de recherche du FBI Surnommé «DK» ou «Disciple Killer», Garcia Jr est accusé d’association de malfaiteurs, meurtres, trafic de stupéfiants, … en tant que «Supreme Regional Inca» des Latin Kings. A ce titre, il dirigeait les membres du gang présents dans l’Etat de l’Illinois et était considéré comme le n° 2 du gang, derrière Augustin «Tino» Zambrano, 53 ans, le chef suprême (Corona) des Latin Kings. Zambrano a été condamné à 60 ans de prison en janvier 2012. NDR : Les Latin Kings (nom complet : Almighty Latin King and Queen Nation) sont un gang comptant entre 20.000 et 35.000 membres dans 31 Etats pour la faction «King Motherland Chicago» (KMC) et 2.200 à 2.700 membres dans cinq Etats pour la faction «Bloodline» (de NewYork). Il y aurait 24 factions en Illinois, rassemblant entre 20 et 100 membres. Le gang des Latin Kings est organisé autour d’une «Constitution» de trois pages contenant 25 règles, règlementant notamment les procédures de meurtre. Des réunions régulières, des «démos» , sont organisées pour discuter des stratégies et des activités criminelles du gang. Enfin, les nouveaux membres sont initiés par un passage à tabac rituel. Wisconsin : un bikers dépouillé LaCrosse Tribune - Etats-Unis | 12.02.13 A La Crosse (Wisconsin, au sud-est de Minneapolis), un homme, qui se trouvait avec sa femme et son enfant dans un salon de tatouage, a été entouré par trois, puis six bikers. Ils l’ont menacé avec un couteau et l’ont forcé à enlever sa veste et son t-shirt sur lesquels figuraient le logo des Hells Angels. Les agresseurs ont ensuite pris la fuite en pick-up. Le véhicule a été retrouvé par la police devant le clubhouse local des Outlaws. Deux membres du club, retrouvés en possession de couteaux et d’armes à feu chargés, ont été arrêtés pour détention d’armes et pour vol. Duisbourg : affrontement entre bikers Agences - Allemagne | 15.02.13 Une bagarre de masse a éclaté entre des Satudarah et des Hells Angels près du clubhouse des Satudarah à Duisbourg. La police est intervenue rapidement pour séparer les deux groupes et il n’y a pas eu de blessés sérieux. Les Satudarah organisaient une fête, surveillée par la police, à leur local quand des Hells Angels, «en civil», se trouvant dans une salle de jeux voisine, sont arrivés avec des barres de fer, des battes de baseball, des couteaux,… La police a arrêté trois personnes, rapidement relâchées. Une bombe lacrymogène, un couteau et un marteau ont été saisis. Des accusations pour détention d’armes par destination pourraient être portées. NDR : Le Satudarah MC Maluku a été créé en 1990 aux Pays-Bas et compte désormais 23 chapitres dans ce pays, et 15 clubs supports. Il est composé essentiellement de membres issus de la communauté moluquoise (il y a 45.000 moluquois aux Pays-Bas) mais semble s’ouvrir de plus en plus. Fin avril 2012, le club a annoncé l’ouverture d’un chapitre à Anvers (Belgique) et d’un chapitre prospect à Duisburg (Allemagne). En août 2012, un chapitre est créé à Djakarta (Indonésie). En novembre 2012, un autre chapitre prospect a été créé à Krefeld, près de Duisburg. En janvier 2013, un chapitre «Southcoast» a été créé en Espagne. Les Satudarah se sont rapprochés des Bandidos, créant ainsi des tensions avec les Hells Angels. DIVERS AUTRES Essonne : un appartement visé par plusieurs coups de feu à Igny Le Parisien - France | 11.02.13 Un appartement situé rue des Brûlis à Igny, a été la cible de coups de feu dimanche, tôt dans la matinée. Ce sont des voisins qui ont donné l’alerte vers 5 heures du matin, réveillés par des détonations. Sur place, les policiers ont constaté plusieurs impacts de plombs sur le volet d'un appartement situé en rez-de-chaussée. Les projectiles ont traversé le volet et le vitrage et ont fini leur course dans une chambre fort heureusement vide. L’occupant des lieux, connu des services de police, dit avoir entendu deux ou trois coups de feu. Une arme et des munitions, ont été retrouvées et un suspect interpellé avant d’être relâché dans la journée ce lundi. Les enquêteurs de la sûreté départementale attendent le résultat des analyses de l’arme, afin de savoir s’il s’agit bien de celle qui a tiré. Arrêté avec 1,8 million d'euros dans le train Le Parisien - France | 11.02.13 Un espagnol a été arrêté avec 1,8 M€ en liquide dans un train Zurich-Paris, jeudi dernier au matin. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire ce week-end pour blanchiment d'argent dans le cadre d'une fraude fiscale, association de malfaiteurs et manquement aux obligations déclaratives d'espèces sur le territoire français. Région cannoise : traque des voleurs d'eucalyptus. Le Parisien - France | 11.02.13 Objectif : traquer les voleurs d’eucalyptus qui poussent dans le massif du Tanneron, à l’ouest de Cannes. Au milieu des mimosas en fleurs, une trentaine de gendarmes et de policiers municipaux ont quadrillé les 300 ha de ce massif escarpé pour mettre la main sur des coupeurs de ce feuillage très prisé ou sur ceux chargés de récupérer les ballots de marchandise. En vain. Le chef d’escadron Stéphane Bonmarchand, commandant de la compagnie de gendarmerie de Draguignan, relativise : «Au final, c’est positif. Surtout pour les producteurs que nous avons rencontrés aujourd’hui lors des contrôles et qui nous disent tous : C’est bien que vous soyez là.» A entendre les agriculteurs, les vols se sont intensifiés à l’automne 2012. Depuis septembre, les gendarmes ont ainsi procédé à dix interpellations en flagrant délit. Liban : importante saisie de tabac de contrebande L'Orient le Jour - Liban | 12.02.13 Les douanes libanaises, en liaison avec les autorités égyptiennes, ont intercepté quatre containers contenant au total 40 tonnes de cigarettes de contrebande et de contrefaçon destinées à l’Egypte. Il n’y a pas eu d’arrestation. Les containers appartenaient à une société commerciale jordanienne. Pression de la contrebande sur les frontières Est de l’Union Européenne Agences - France | 12.02.13 Les frontières orientales de l’Union Européenne connaissent une forte pression de la part des contrebandiers, notamment de cigarettes. Le prix moyen d’un paquet de cigarettes est de 5,26 euros en Belgique, de 3,41 euros en Pologne, 1,74 en Russie, 1,33 en Ukraine et moins d’1 euro en Biélorussie. Ainsi, un chargement de 500.000 paquets (l’équivalent d’un semi-remorque) vaut 150.000 euros en Biélorussie mais 500.000 euros en Pologne, 1,25 million d’euros en Allemagne et 2,5 millions d’euros en Scandinavie. Les trafiquants de fausses cigarettes faisaient un tabac Le Parisien - France | 13.02.13 Les saisies de cigarettes de contrebande et de contrefaçon ne cessent d’augmenter. Une activité criminelle juteuse, comme le montre le procès qui s’ouvre aujourd’hui à Arras. L’affaire est exceptionnelle. Neuf trafiquants marocains, algériens, bulgares, irakiens, géorgiens et français sont jugés aujourd’hui et demain par le tribunal d’Arras (Pas-de-Calais) pour « contrebande de cigarettes » et «administration de substances vénéneuses». On leur reproche d’avoir importé en France des produits contrefaits, contenant surtout des substances toxiques, des déchets de matière organique et des restes de produits synthétiques. Un réseau en bande organisée calqué sur celui des trafiquants de stupéfiants utilisant des téléphones portables à usage unique, conversant en langage codé et aussi méfiants que les dealeurs. Les gendarmes de la section de recherches de Lille ont pu remonter toute la filière mafieuse d’importation. Tout commence par une banale saisie le 12 avril 2011 d’un chargement de 250 kilos de cigarettes à la barrière de péage de Fresnes-lès-Montauban (Pas-de-Calais), sur l’A1. Deux trafiquants sont arrêtés. Des hommes très taiseux aux alias invérifiables. Les gendarmes mettent en place une surveillance électronique très sophistiquée des téléphones saisis. «Un à un, sur la base de la téléphonie, des écoutes menées sur des appartements-relais, mais aussi grâce aux surveillances humaines, on a pu identifier les coursiers de ce réseau», expliquent d’une même voix le lieutenant David Cassel et le lieutenant-colonel Eric Matyn. Une veille 24 heures sur 24 avec des interprètes au bout des lignes pendant plus d’un an permet aux gendarmes d’identifier le rôle de chacun dans ce trafic. Il y a d’abord ces fabricants -fournisseurs originaires des pays de l’Est. Ils vendent des cartouches de dix paquets dans le port d’Anvers (Belgique) au pied de conteneurs venant de Chine pour moins de 3 € (ce qui met le parquet à 30 centimes environ) à des semi-grossistes. Eux-mêmes écoulent à des relayeurs alimentant des revendeurs à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Des vendeurs à la sauvette que l’on retrouve dans le quartier de Barbès, à Paris. Là, le paquet de cigarettes contrefaites, mais présentées comme vraies aux acheteurs, est proposé à 3,10 € l’unité! Le prix du paquet de fausses cigarettes est donc multiplié par dix en fin de course sur le marché. « Nous sommes dans le même schéma économique que pour le trafic de drogue. Il y a une filière pour l’acheminement des produits utilisant la technique du go-fast avec un véhicule ouvreur et un autre porteur de la marchandise », détaille le lieutenant Cassel. Le 13 décembre 2011, les gendarmes montent une interception, toujours à Fresnes-lès-Montauban, pour établir un flagrant délit. Les trafiquants tentent de leur échapper en contournant le péage. Ils seront rattrapés. Des trafiquants qui ont mené pendant un an une dizaine de convois jusqu’à la capitale. Le 13 avril 2012, les gendarmes arrêtent le fournisseur du réseau, un Géorgien installé à Bruxelles, pour démanteler définitivement le réseau. Pour les seuls flagrants délits, les revendeurs ont importé illégalement pour 500.000 € de cigarettes et un peu plus de 90.000 paquets. «Le trafic de cigarettes, c’est l’avenir, car c’est moins risqué judiciairement que les stupéfiants», constate, dépité, Eric Matyn. Cavaillon : une ado ivoirienne achetée 4500 € pour faire le ménage Le Parisien - France | 14.02.13 L'esclavage existe encore en France. Même cent soixante-cinq ans après son abolition. Charlotte, une pré-ado ivoirienne de 14 ans, en sait quelque chose. Depuis le mois de septembre, elle sert de bonne à tout faire chez un jeune couple de 25 ans résidant à Cavaillon (Vaucluse). Comme l'a révélé le dauphiné libéré ce mercredi, ils l'avaient achetée 4.500 euros en Côte d'Ivoire, d'où l'homme est originaire. La femme, elle, est Française. Photo d'illustration Depuis tout ce temps, Charlotte a vécu sans salaire, sans papiers, et sans possibilité d'aller à l'école. Quand elle ne faisait pas bien son travail, elle recevait des coups de ceinture. Profitant d'une courte période de temps libre accordée par ses exploiteurs, elle s'est rendue au commissariat de Cavaillon ce mardi matin pour se plaindre de ces violences. «Elle est venue en se présentant comme "jeune fille au pair" pour expliquer qu'elle subissait des coups de la part des gens chez qui elle travaillait, explique le commandant de police au Parisien.fr. C'est seulement en l'interrogeant que nous avons découvert qu'il y avait une affaire de traite d'être humain derrière cette histoire. C'était un appel au secours mais je pense qu'elle-même ne se rendait pas compte qu'elle était victime d'esclavage». La pratique est en effet courante, pour ne pas dire banale en Afrique de l'Ouest. Le couple a avoué aux policiers être «descendu (en Côte d'Ivoire) pour ça» et s'être vu proposer une dizaine de filles par celui qui se présentait comme le «grand-père» de Charlotte à Dabou, une banlieue d'Abidjan (sud du pays). Les 4.500 euros (3 millions de francs CFA) versés à cet homme en échange de la malheureuse élue comprenaient entre autre le transport de cette dernière jusqu'en France, un périple qui l'a fait passer en toute clandestinité par le Maroc et l'Espagne en bateau et en avion. «C'est un classique», observe Sylvie O'dy, la présidente du Comité contre l'esclavage moderne interrogée par LeParisien.fr, soulignant que cette forme d'exploitation est «de plus en plus fréquente en cette période de crise». «Il est très fréquent que des personnes d'origine étrangère résidant en France se rendent dans le pays où ils ont des liens et où il leur est facile de trouver quelqu'un issu d'une famille pauvre à exploiter», explique-t-elle. Surtout en Afrique, d'où viennent 76% des victimes prises en charge par cette association qui recense 300 nouveaux cas par an. «L'achat est en revanche extrêmement rare», s'étonne la présidente, rappelant qu'il n'y a quasiment jamais de transactions financières dans l'esclavage moderne, hormis la prise en charge du voyage. «Là, on est face à une forme d'esclavage au premier sens du terme avec la notion de vente d'un être humain», s'alarme-t-elle. Depuis qu'elle a témoigné, Charlotte n'a jamais revu ses bourreaux. Après avoir fait examiner ses blessures, elle a été confiée au foyer de l'enfance d'Avignon et devrait bientôt être régularisée pour être scolarisée en France. Le couple chez qui elle travaillait a été immédiatement mis en garde à vue. Ce mercredi, la femme a été libérée au bout de vingt-quatre heures tandis que l'homme a été placé en détention provisoire et sera jugé le 15 mars au tribunal correctionnel d'Avignon pour traite d'être humain, une infraction passible en France de 7 ans de prison et de 150.000 € d'amende. Montréal : émeute dans une prison La Presse - Canada | 16.02.13 Le 9 février dernier, une émeute a éclaté dans une aile de la prison Saint-Jérôme, au nord de Montréal. Plusieurs détenus, notamment membres de gangs de rue, ont jeté des objets et allumé un feu. La prison a retrouvé son calme après trois heures et l’intervention d’une équipe tactique. Ce «mouvement d’humeur» serait du à une saisie de drogue 2 jours plus tôt. Le personnel de la prison avait découvert plusieurs colis, ressemblant à des boules de neige. Lestés par des piles, les colis (contenant de la marijuana, de la cocaïne, des drogues de synthèse et des seringues) étaient emballés dans du papier hygiénique, mouillé et gelé. Seine-et-Marne : interpellés avec 240 000 cigarettes de contrebande Le Parisien - France | 16.02.13 Deux hommes ont été interpellés, au début du mois de février, par les douaniers au péage de Coutevroult (Seine-et-Marne) au volant d’une fourgonnette, immatriculées avec des plaques diplomatiques russes. A l’intérieur du véhicule, les agents des douanes ont mis la main sur près de 240.000 cigarettes de contrebande d’une valeur de plus de 75.000 €. Les deux chauffeurs, tous deux de nationalité arménienne et âgés de 29 et 39 ans, ont été placés en garde à vue dans les locaux de l’antenne de police judiciaire de Meaux. Un d’entre eux a prétendu être «un employé de l’ambassade d’Arménie à Moscou». Après vérifications, les policiers ont établi que le contrebandier présumé n’avait jamais été employé comme agent diplomatique. «Un des deux suspects a indiqué ensuite que ces cigarettes lui avaient été confiées par un compatriote sur un marché à Moscou afin de les écouler, confie une source proche de l’affaire. Mais les deux hommes n’ont pas voulu en dire plus sur la provenance de cette marchandise, ni sur sa destination finale». Les deux trafiquants ont finalement été jugés, avant d’écoper de quatre mois de prison ferme et d’une amende de 75.000 €, avant d'être écroués.
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