NIARE Sanaba 18 pages Souffles Cardiaques Suite à
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NIARE Sanaba 18 pages Souffles Cardiaques Suite à
SYSTEME CARDIOVASCULAIRE – Souffles Cardiaques 18/03/2016 DOUSSY Clémentine L3 Système cardiovasculaire Pr. FRANCES CR : NIARE Sanaba 18 pages Souffles Cardiaques Plan : A. Mécanismes B. Analyse sémiologique d'un souffle : caractère d'un souffle I. Temporalité II. Intensité III. Foyers et irradiations IV. Timbres et tonalités C. Description du cycle cardiaque D. Classification des souffles I. Souffles systoliques II. Souffles diastoliques III. Classification selon la durée du souffle E. Évaluation d'un souffle systolique F. Étiologie d'un souffle systolique I. Anatomie cardiaque anormale II. Anatomie cardiaque normale, débit augmenté G. Principaux souffles systoliques I. Souffle de rétrécissement aortique II. Souffle d'insuffisance mitrale III. Caractéristiques d’un souffle systolique bénin ou fonctionnel IV. Souffle de Communication Inter-ventriculaire H. Principaux souffles diastoliques I. Insuffisance aortique II. Rétrécissent mitral = roulement diastolique I. Souffle continu J. Indications à l’échographie cardiaque (non traité, juste pour info) I. Chez le patient asymptomatique porteur d'un souffle II. Chez le patient symptomatique porteur d'un souffle K. Souffle cardiaque de l'enfant L. Frottement péricardique M. Bruit du cœur anormaux I. Anomalie d'intensité : clangor ou assourdissement II. Rythme à 3 temps Suite à un problème technique, le cours sur l’examen clinique du cœur initialement prévu est reporté à lundi, et le professeur a traité les souffles cardiaques pour mon plus grand bonheur #8pagestransforméesen17. 1/18 SYSTEME CARDIOVASCULAIRE – Souffles Cardiaques A. Mécanismes L’auscultation cardiaque permet d’entendre des bruits d’inégales intensités. Le premier bruit du cœur est contemporain du pouls radial. On le nomme B1 et il correspond à la fermeture de la valve mitrale et le deuxième bruit, B2, correspond à la fermeture des sigmoïdes aortiques. Ceci définit 2 intervalles : – entre le premier et deuxième bruit : on va avoir la systole, période d’éjection sanguine – et entre le deuxième bruit et premier bruit (du nouveau cycle) on va avoir la diastole. Ces deux intervalles sont de durée inégale (diastole plus longue). Ces définitions permettent de caractériser le type de souffle (moment de diastole ou systole). Le premier bruit est plutôt sourd (TOUM), le B2 est sec et de brève durée (TAM). Normalement, dans les conditions physiologiques, l’écoulement du sang entre les cavités cardiaques est silencieux. Quand on écoute les bruits du cœur pendant la systole entre B1 et B2 et pendant la diastole entre B2 et B1, il y a un petit silence pour la systole et un grand silence pour la diastole. A ce moment-là, le sang s’écoule selon un flux laminaire. S’il y a une pathologie, lorsque le flux devient turbulent, ce flux devient audible et ce sont ces turbulences à travers un orifice vasculaire qui vont entraîner l’apparition du souffle. (Par exemple cela se produit lorsqu’il y a un appareil valvulaire défaillant). Il peut devenir turbulent si : ✔ L'appareil valvulaire aortique ou mitral est modifié avec une valve épaissie (par exemple les cordages mitraux sont rétractés dans le cas d’un rétrécissement mitral). ✔ Différence de pression très importante entre 2 cavités (par exemple, rétrécissement mitrale entre oreillette gauche et ventricule gauche). ✔ Incontinence valvulaire (par exemple, valve sigmoïde aortique ou l’appareil valvulaire mitrale par exemple avec rupture d’un cordage mitrale à l’occasion d’un infarctus du myocarde). B. Analyse sémiologique d'un souffle : caractère d'un souffle Pour définir un souffle, on utilise les paramètres suivants de manière systématique : ✔ ✔ ✔ ✔ Temporalité Intensité Foyer et irradiation Timbre et tonalité I. Temporalité Savoir si le souffle est systolique (entre B1 et B2) ou diastolique (entre B2 et B1). En auscultant le patient, il faut prendre le pouls radial qui est contemporain du B1. 2/18 SYSTEME CARDIOVASCULAIRE – Souffles Cardiaques II. Intensité 0 Pas de souffle 1 Souffle d’intensité minimale quasiment inaudible, pour l’entendre il faut écouter attentivement sans bruit autour 2 Souffle de faible intensité, ce que l’on entend le plus souvent 3 Souffle d’intensité moyenne 4 Intensité maximale de la quasi-totalité des souffles que l’on rencontrera 5 Souffle que l’on entend quand on décolle un des bords du stéthoscope sur une partie du thorax 6 Souffle que l’on entend avec le stéthoscope complètement décollé du thorax (RARE, on entend le souffle en rentrant dans la chambre -> traduit une cardiopathie valvulaire importante ) Cette classification est critiquée mais il y a une tout de même une corrélation entre l’intensité du souffle et la sévérité de l’atteinte valvulaire sous-jacente. Avant, le phonomécanographe était utilisé, mais cette pratique a complètement disparu. Ils traçaient le souffle sur papier millimétré et le quantifiaient précisément. Il faut noter que plus le souffle est intense plus la pathologie sous-jacente est sévère. III. Foyers et irradiations a. Foyers Le foyer du souffle est l’endroit où on entend le souffle avec un maximum d’intensité. Les foyers permettent de déterminer l’origine du souffle. Quand on ausculte on pose le stéthoscope sur l’aire mesocardique au niveau du 4ème EIC. On entend ici les souffles avec une égale intensité. On le déplace ensuite sur la ligne médio-claviculaire, pour y entendre le premier bruit du cœur avec le maximum d’intensité au foyer mitral. Ensuite on se déplace au niveau du 2 ème EIC droit qui correspond au foyer aortique. Le 2ème EIC gauche correspond lui au foyer pulmonaire. Enfin on s’oriente vers l’appendice xiphoïde qui cible le foyer tricuspidien. Pour commencer l’auscultation, il faut poser le stéthoscope sur le bord gauche du sternum au niveau du 4ème EIC et après on se déplace pour savoir où le bruit/souffle est le maximum ! CR : Le prof précise que les étudiants commencent généralement l'auscultation par le foyer aortique (à droite), mais ça n'est pas du tout logique car le cœur est à gauche … => commencer par le foyer mésocardique !! Si le souffle est d'origine aortique son maximum d’intensité sera au 3ème espace intercostal (EIC) gauche ou au 2ème EIC droit. S'il est d’origine mitral, pulmonaire ou tricuspidien, le maximum d’intensité sera à la pointe du cœur. Cela dit, pour compléter l'examen et infirmer ou affirmer des hypothèses, il faut rechercher les zones d'irradiations. 3/18 SYSTEME CARDIOVASCULAIRE – Souffles Cardiaques b. Irradiations ➔ Origine aortique : souffle systolique Lorsqu'on entend un souffle systolique au niveau mésocardiaque et qu'on l’entend avec une intensité un peu plus augmentée au niveau du 2ème EIC droit, vraisemblablement il s’agit d’un souffle d’origine aortique. Et quand un souffle systolique est en rapport avec une sténose aortique, il va irradier ver le haut donc on va chercher une irradiation vers les artères carotides et sous clavières. ➔ Origine mitrale : souffle diastolique Si on entend un souffle diastolique (le plus fréquent est l'insuffisance aortique), il faut rechercher l’irradiation de ce souffle non pas dans les carotides, puisque c’est un souffle de régurgitation, on recherche le souffle d’irradiation dans la pointe du cœur. Il y aura aussi une irradiation dans le creux axillaire, d'où la nécessité de faire l’auscultation en décubitus latéral gauche également. IV. Timbres et tonalités Des onomatopées et des termes permettent de décrire le type de souffle. Il existe des souffles dits : • • • • • Râpeux / rugueux : Il traduit le passage du sang dans un orifice rétréci en partant d’une cavité à pression élevée vers une cavité à pression faible. (ex : rétrécissement aortique). Doux : Il traduit une fuite au niveau de l’appareil valvulaire. Lointains Piaulants : Souffle de la valve mitrale. Musicaux C. Description du cycle cardiaque Quand la systole commence, la fermeture de la valve mitrale va donner le premier bruit du cœur. La pression va monter dans le ventricule gauche, l’appareil valvulaire aortique va s’ouvrir et la systole va se terminer quand la valve aortique se ferme. Le souffle qui apparaîtra à ce moment-là sera en relation avec une pathologie de la valve aortique (dans 95% des cas). Il y a possibilité de souffle de régurgitation aortique si la valvule mitrale qui est censée être fermée ne l’est pas. L’appareil mitral va s’ouvrir de façon silencieuse, et puis ensuite va survenir la diastole pendant lequel les souffles que l’on entend sont des souffles de remplissage au niveau du ventricule gauche. Si on entend un souffle, il est en rapport avec un obstacle au niveau de la valve mitrale ou une anomalie de la valve aortique qui est censée être fermée (souffle de régurgitation aortique si la valve aortique est abîmée). 4/18 SYSTEME CARDIOVASCULAIRE – Souffles Cardiaques D. Classification des souffles I. Souffles systoliques (entre B1 et B2) La fermeture de la valve mitrale, suivie de l’ouverture de la valve sigmoïde aortique correspond au B1. Le pouls radial correspond à la fermeture des valves mitrales. En effet le délai entre la fermeture mitrale et l'ouverture aortique est imperceptible, donc le pouls radial est contemporain de l'ouverture des sigmoïdes aortiques. a. Souffle d'éjection Pendant le temps d'ouverture aortique on a des souffles d’éjection, c’est-à-dire que ces souffles sont produits par le passage du sang sur son trajet normal (au foyer aortique pour la valve aortique ou foyer pulmonaire pour la valve pulmonaire). ✔ Souffle du rétrécissement aortique : irradiation dans le cou vers les carotides. ✔ Souffle de sclérose aortique (très fréquent) : il est présent chez les sujets âgés ayant une aorte scléreuse, une dégénérescence de l'appareil valvulaire aortique, sans véritable rétrécissement aortique. Les valves s'ouvrent alors difficilement, provoquant un souffle d'intensité 2 ou 3. Cependant les valves n’étant pas détériorées complètement, elles s'ouvrent et se ferment « normalement », le B2 qui suit le cœur est strictement normal, ce qui permet de dire qu'il ne s'agit pas d'un souffle de rétrécissement aortique ! ✔ Souffle du rétrécissement pulmonaire (très rare) : irradiation vers l’épaule gauche, souffle peu fréquent, il se voit surtout chez l’enfant, ou dans les cardiopathies congénitales. b. Souffle de régurgitation ✔ Souffle de l’insuffisance mitrale : son maximum est à la pointe du cœur, il irradie dans le creux axillaire. 5/18 SYSTEME CARDIOVASCULAIRE – Souffles Cardiaques ✔ Souffle d’insuffisance tricuspidienne : beaucoup plus rare, il est entendu au niveau de l’apex xiphoïdien au foyer tricuspidien xiphoïdien, il va un peu irradier sur le bord droit et gauche du sternum. Il est présent chez les sujets avec des pathologies pulmonaires (HTAP +++), qui retentissent sur les pressions du cœur (le VD se dilate ainsi que la valve tricuspidienne, ce qui engendre des fuites). ✔ Souffle de la communication inter-ventriculaire : irradiation en rayon de roue, vers la pointe du cœur, vers le bord droit du sternum et vers le haut avec la même intensité. Il survient dans un contexte de cardiopathie congénitale (enfant, jeune adulte ++), ou alors comme complication d’un infarctus du myocarde (IDM), en particulier dans les IDM septaux. En effet le septum qui se nécrose peut alors laisser passer du sang entre les cavités droite et gauche. II. Souffles diastoliques Pendant la diastole les valves sigmoïdes aortique et pulmonaires sont fermées. On peut avoir un souffle de régurgitation de l’appareil pulmonaire ou aortique (++). Ou alors, puisque l'appareil valvulaire mitral est ouvert, un souffle de remplissage où le sang va circuler dans un sens antérograde. a. Souffle de régurgitation ✔ Souffle d’insuffisance aortique : 3ème espace intercostal gauche, irradiation vers le bas, vers la pointe du cœur. Le sang est refoulé de l’aorte vers le ventricule gauche. ✔ Insuffisance pulmonaire : le sang est refoulé de l’aorte vers le VD. b. Souffle de remplissage ventriculaire = roulement diastolique (sourd) CR : En diastole les appareils valvulaires mitral et tricuspidien sont ouverts. ✔ Souffle de rétrécissement mitral : très rarement rencontré, plus fréquent en Afrique subsaharienne. On le voyait plus il y a 40 ans. L'orifice mitral rétréci devient un obstacle à l’écoulement du sang de l'OG vers le VG, il produit alors un souffle diastolique. Difficile à reconnaître ... ✔ Tricuspidien : rare, d'origine rhumatismale ++. III. Classification selon la durée du souffle (classification utilisée par les américains ++) On peut aussi classer les souffles cardiaques selon leur durée c’est-à-dire selon le temps qu’ils occupent dans la révolution cardiaque. • • • • Holo- : Souffle qui occupe toute la durée du cycle, témoin d'une forte cardiopathie !! Méso- : Souffle au milieu de la systole : on entend le B1 puis le souffle puis le B2 Proto- : Souffle en decrescendo à partir de B1 Télé- : Souffle en crescendo après B1 mais jusqu'en B2 6/18 SYSTEME CARDIOVASCULAIRE – Souffles Cardiaques a. Souffles systoliques (En italique les passages de l'an dernier, je vous les laisse pour la compréhension …) ➢ Holo-systolique = du B1 au B2, insuffisance mitrale en cas de régurgitation massive : entendu à la pointe du cœur. ➢ Méso-systolique = rétrécissement aortique ➢ Proto-systolique = insuffisance mitrale de faible importance. ➢ Télé-systolique = une valvulopathie, le prolapsus de la valve mitrale : quand le ventricule se contracte la valve mitrale va reculer dans l’oreillette gauche, cela occasionne un bruit sur--ajouté appelé click. Cela laisse passer un flux de sang vers l’oreillette gauche qui procure un souffle systolique qui provient en fin de systole. ➢ Souffle d’éjection : il est « crescendo-decrescendo », c'est le plus fréquent et il est en relation avec un rétrécissement aortique essentiellement. ➢ Souffle de régurgitation : holosystolique (pas systématiquement), collé du B1 au B2, il peut se voir en cas d'insuffisance mitrale lors d'une régurgitation massive du VG vers l'OG. b. Souffles diastoliques (En italique les passages de l'an dernier) ➢ Souffle diastolique précoce = proto-diastolique : caractéristique d’un souffle decrescendo au fur et à mesure de la diastole (le flux de l'aorte vers le ventricule gauche diminue), insuffisance aortique. ➢ Méso-diastolique = cas du roulement diastolique, au milieu de la diastole. ➢ Pré-systolique ou télé-diastolique = rétrécissement mitral avec renforcement du souffle en fin de diastole ; cela traduit un obstacle entre l’oreillette gauche et le ventricule gauche. 7/18 SYSTEME CARDIOVASCULAIRE – Souffles Cardiaques ➢ Souffle de remplissage ventriculaire : il traduit un rétrécissement mitral (en diastole la valve mitrale est complètement ouverte, donc si l'ouverture est incomplète = turbulence). Le résultat n'est pas un souffle à proprement parler mais un « roulement », un bruit sourd. ➢ Souffle de régurgitation : celui de l'insuffisance aortique, qui va decrescendo au fur et à mesure de la diastole. Il s'agit d'un reflux du sang de l'aorte vers le VG, les pressions vont baisser dans l'aorte et augmenter dans le ventricule, d'où la diminution d'intensité du souffle. Il est essentiellement protodiastolique. c. Doubles souffles Lorsque il y a une maladie aortique ou mitrale, on aura un souffle pendant la systole et pendant diastole. ➢ Maladie aortique : l'orifice aortique est rétréci, les sigmoïdes s’ouvrent imparfaitement, et se coaptent l'une contre l'autre incomplètement pendant la diastole. Ceci engendre un souffle systolique d'éjection suivi d'un souffle diastolique de régurgitation. ➢ Maladie mitrale : souffle d'insuffisance mitrale associé à un souffle de rétrécissement mitral. d. Souffle continu Souffle peu fréquent, il y en a un à connaître : souffle du canal artériel. Le canal artériel est un conduit entre la crosse de l’aorte et l’artère pulmonaire, normalement ce tuyau devient un résidu embryonnaire, car il se ferme au moment où le bébé pleure à sa naissance. Quand il persiste, il y a en permanence une communication, cela crée un souffle qui sera entendu de façon permanente, ce qui crée un souffle sous-claviculaire systolo-diastolique. (Ronéo an dernier) Toutes ces descriptions sont des descriptions phono-mécanographiques. En plaçant un capteur sur la poitrine, on pouvait obtenir un phono-mécanogramme. On enregistrait et amplifiait le bruit du cœur et on enregistrait aussi les pressions. Entre l’enregistrement des souffles et des pressions, on décrivait les pathologies valvulaires cardiaques. 8/18 SYSTEME CARDIOVASCULAIRE – Souffles Cardiaques E. Évaluation d'un souffle systolique ✔ Anamnèse : savoir si le patient a fait un rhumatisme articulaire aigu consécutif à une infection par le streptocoque (infection ORL ou angines à répétition). Cette infection peut déclencher à distance une cardiopathie valvulaire. (exemple du rétrécissement mitral post streptococcique). Rechercher s'il y a eu des épisodes infectieux aigus mal traités. ✔ Auscultation • Pression artérielle • Pouls carotidien et veines jugulaires • Palpation précordiale avec la main posée à plat dessus, à la recherche d'un frémissement. • Bruits, qualité des bruits : savoir si il y a des bruits surajoutés, si l'intensité est normale, diminuée, augmentée, s'il y a un dédoublement : Exemple : souffle systolique, entre le 2ème EIC et le 3ème EIC qui irradie de gauche à droite, et en même temps on entend un dédoublement fixe du B2. Chez le sujet jeune, il y a 8 chance sur 10 qu'il s'agisse communication inter-auriculaire (CIA). Le dédoublement a deux causes : d'une part on a un bloc de branche droit associé à la CIA de façon constante qui induit un retard de fermeture des sigmoïdes pulmonaires (qui se ferment après les sigmoïdes aortiques). D'autre part dans la CIA, le sang passe de l'OG vers l'OD, donc plus de sang se retrouve dans le VD, donc la systole du VD dure plus longtemps ce qui fait que les sigmoïdes se ferment après. Donc dédoublement + souffle = moyen simple de suspecter le diagnostic. • Examen abdominal Examen des extrémités : Présence d’œdèmes ? • Exemple : souffle au foyer xiphoïdien ou tricuspidien, intense, et patient avec un œdème. Forte chance que ce soit un souffle d'insuffisance tricuspidienne qui s’inscrit dans une insuffisance ventriculaire droite. ✔ Auscultation dynamique • Alternance position debout/couchée. • Faire manœuvre de Valsalva en bloquant la glotte ce qui augmente les pressions dans les cavités droites, ce qui peut majorer l'intensité d'un souffle. • Mouvement de handgrip avec le poignet à ressort qui fait augmenter la pression artérielle. Ceci peut majorer un souffle systolique. ✔ ECG (voir s’il y a modification de l’onde P auriculaire, s’il existe une hypertrophie auriculaire gauche droite ou une hypertrophie ventriculaire gauche droite) et/ou Radio thorax (vérifier s’il y a pas de cardiomégalie = index cardiothoracique). F. Étiologie des souffles systoliques I. Anatomie cardiaque anormale Rappels : Trajet normal du sang : VD => Artère pulmonaire ; VG => aorte Trajet anormal du sang : VD => OD , VG => OG 9/18 SYSTEME CARDIOVASCULAIRE – Souffles Cardiaques ✔ STENOSE AORTIQUE ✔ CARDIOMYOPATHIE HYPERTROPHIQUE : • Rare, irradiation ascendante. Elle se caractérise par une hypertrophie de la paroi ventriculaire gauche qui peut être très importante, symétrique ou non. Quand elle est asymétrique on a un épaississement du septum et de la paroi postérieure. • Lors de la systole il y a alors création d’une bilobulation du ventricule. Le souffle entendu se situe entre la chambre « réservoir » et la chambre d’éjection (de chasse). Quand le cœur se contracte, il va y avoir une augmentation de pression très importante avec des pressions importantes dans la chambre de remplissage et des pressions basses dans la chambre de chasse à cause de l’hypertrophie du myocarde. Ceci va entraîner des turbulences. Le souffle est dû à la différence de pression entre ces deux parties du ventricule. ✔ INSUFFISANCE MITRALE : souffle de régurgitation, du ventricule vers l'oreillette gauche ✔ PROLAPSUS MITRAL : • Il s'associe en général a une ballonisation de la valve mitrale (congénitale). L'appareil valvulaire mitral va ressembler à une toile de parachute qui va être trop importante (trop de tissu), « flasque ». Lorsque la valve devrait être fermée pendant la systole, cette aspect flasque engendre une régurgitation. • Après un IDM on peut avoir une ischémie d'un pilier, une rupture de cordage, et cette rupture va être responsable du prolapsus. Lors de l’élongation des cordages qui sont reliés à l’appareil valvulaire mitral, il y a un reflux de sang du VG vers l’oreillette G à partir de ce prolapsus valvulaire. • e Peu grave ✔ COMMUNICATION INTER-VENTRICULAIRE (CIV) • Soit congénitale, soit acquise (après IDM). • Il s'agit d'un « trou » dans le septum, qui engendre un reflux des cavités aux pressions les plus élevées vers les cavités dont les pressions sont les moins élevées donc du VG vers le VD. ✔ STENOSE PULMONAIRE ✔ INSUFFISANCE TRICUSPIDIENNE (insuffisance cardiaque globale ou droite) ✔ COMMUNICATION INTER-AURICULAIRE (CIA) (en général chez l'enfant ou adolescent) II. Anatomie cardiaque normale, débit augmenté, cause non organique ! Il n’y a pas d’anomalie cardiaque donc ce sont les conditions hémodynamiques qui vont créer ce souffle (flux laminaire ==> turbulent). ✔ ANEMIE : la fluidité sanguine est augmentée, car l'hématocrite est abaissé, et cela crée les turbulences. ✔ THYROTOXICOSE = hyperthyroïdie : cela entraîne un tableau d'insuffisance cardiaque à débit élevé qui va occasionner un souffle systolique par hyperdébit. ✔ SEPSIS : fièvre partant d’une septicémie, souffle systolique dû à un rythme cardiaque augmenté suite à l’élévation de la température. ✔ INSUFFISANCE RENALE : avec surcharge liquidienne. 10/18 SYSTEME CARDIOVASCULAIRE – Souffles Cardiaques G. Principaux souffles systoliques I. Souffle de rétrécissement aortique (éjection) ➢ Systolique (entre B1 et B2), éjectionnel, après une sténose. En aval, dans le VG, la pression est élevée. Dans l'aorte la pression est moins élevée, donc le muscle cardiaque arrive à vaincre cet obstacle, mais en renforçant sa contraction. Ce qui augmente la vitesse de propagation du sang après la sténose, et donc produit le souffle. ➢ Maximum d’intensité au foyer aortique ( = 3ème EIC gauche ; 2ème EIC droit) ➢ Irradiation vers les vaisseaux du cou (important ++) ou vers le bord gauche du sternum entre le 3ème et 2ème EIC. ➢ Souffle rugueux, râpeux ➢ Aspect losangique, méso-systolique : crescendo-decrescendo, avec un maximum au milieu de la systole. ➢ Intensité augmentant après les diastoles longues car pendant la diastole le ventricule se remplit plus et l’orifice se rétrécit. ➢ Parfois accompagné d’un clic proto-systolique (pas fréquent) = 3ème bruit du cœur qui survient entre B1 et B2, impression de dédoublement du B1 (au début du souffle si la valve aortique est rigide). ➢ En faveur d’un Rétrécissement Aortique serré si abolition de B2 (valve calcifiée avec remaniements importants). NB : il n’y a pas de rétrécissement aortique serré sans abolition du B2 (il a beaucoup insisté sur ce point). ➢ On peut entendre un galop télédiastolique/présystolique (B4) plus rare, signe d'ICG. 11/18 SYSTEME CARDIOVASCULAIRE – Souffles Cardiaques II. Souffle d'insuffisance mitrale (régurgitation) ➢ Systolique, souffle de régurgitation ➢ Occupe toute la systole ou occupe que la 2ème partie après un clic ➢ Intensité variable ➢ Maximum à la pointe du cœur (maximum au foyer mitrale) ➢ Irradiation dans le creux axillaire (si on entend un souffle à la pointe du cœur, et si l’irradiation est encore plus nette lors de l'auscultation en décubitus latéral gauche on parle d’insuffisance mitrale) ➢ Timbre : souffle en jet de vapeur, plutôt doux ➢ Variable (sur quelques jours) si insuffisance mitrale fonctionnelle, c’est-à-dire qu’elle est en rapport avec une dilatation de l’anneau mitral. Un patient avec une cardiomyopathie dilatée, et en surcharge hydrique va avoir son ventricule gauche qui se dilate, ce qui éloigne les feuillets de la valve mitrale et provoque le souffle. Quand on fait pisser le patient on fait diminuer la volémie et réduire le souffle. III. Caractéristique d’un souffle systolique bénin ou fonctionnel = souffle de l‘infundibulum pulmonaire ➢ Intensité 1-2/6 donc faible intensité, très fréquent ! ➢ PAS DU A UNE CARDIOMYOPATHIE ORGANIQUE ➢ Proto-mésosystolique, sans souffle diastolique associé ➢ Statut cardiaque physiologique (artères carotides, pression veineuse jugulaire, palpation précordiale) ➢ Pas de symptôme cardiaque ➢ ECG et radiographie thoracique normaux Ceci se retrouve dans un seul souffle : le souffle infundubulo pulmonaire du sujet jeune. Il est présent chez l'enfant jusqu'à l'adolescence, puis disparaît. La région de l'infundibulum pulmonaire est située au dessous de l'artère pulmonaire, qui n'est alors pas complètement finie anatomiquement. Cette zone n'a pas la même contractilité que le reste du myocarde et constitue une zone de turbulence, sans présence de rétrécissement ! Cet infundibulum pulmonaire est fait de tissu mince donc chez le sujet jeune, sans cause particulière on entend ce souffle systolique en décubitus qui a tendance à disparaître quand le patient s’assoit. De plus, puisqu'il varie avec la position de l’individu, cela prouve qu'il est anorganique (pas dû à une lésion organique). NB : Un souffle diastolique est TOUJOURS pathologie IV. Souffle de Communication Inter Ventriculaire (régurgitation) RAPPEL : Dans les conditions physiologiques, le sang va des cavités où les pressions sont les plus élevées vers les cavités à pression plus faible donc flux du VG vers le VD. ➔ Souffle holosystolique ➔ Souffle témoin d’une cardiopathie congénitale donc entendu chez l’enfant +++. Chez l’enfant, cela n’est pas acquis, il s’agit d’une cardiopathie congénitale. A mesure que le sang passe toujours du VG au VD, cette surcharge du VD a des conséquences au niveau de l’appareil valvulaire pulmonaire. 12/18 SYSTEME CARDIOVASCULAIRE – Souffles Cardiaques Cette augmentation du débit vers l’orifice valvulaire pulmonaire est responsable de remaniements valvulaires, les sigmoïdes pulmonaires vont s’épaissir, il va se créer un rétrécissement pulmonaire donc au bout d’un certain temps il va y avoir une sténose fonctionnelle pulmonaire. Les pressions vont augmenter dans les cavités droites au point que le shunt va s’inverser et du sang non oxygéné va passer dans la circulation artérielle => ceci entraîne l’apparition d’une cyanose. ➔ Il peut être entendu chez l’adulte mais dans des conditions particulières : • soit par omission, on n’a jamais entendu ce souffle auparavant • soit il s’agit d’un souffle acquis après un infarctus du myocarde septal qui s’est rompu ➔ Souffle Rugueux ➔ Souffle Intense, on ne passe pas à coté ! ➔ Siège mésocardiaque c’est à dire à la limite du 3ème - 4ème EIC ➔ Souffle qui irradie en rayon de roue (zone d’irradiation elliptique) H. Principaux souffles diastoliques I. Insuffisance aortique ➢ Souffle diastolique, souffle de régurgitation aortique dû à l’incontinence de la sigmoïde aortique. ➢ Maximum d’intensité au 3ème espace intercostal G (le sang dans les insuffisances aortiques va de haut en bas ; si on ausculte que le 2ème EIC D on n'entend rien) ➢ Irradiant vers le bas vers l'apex ventriculaire, vers la pointe du cœur ➢ Faire asseoir le patient, le buste penché en avant pour mieux entendre le souffle ➢ Intensité variable, le + souvent 2 à 3/6 donc faible intensité (souffle le plus difficile à entendre car souffle qui est decrescendo donc diminue rapidement d’intensité, pensez à prendre le pouls radial pour bien le localiser) ➢ Souffle doux, humé, lointain, aspiratif ➢ Souffle collé au B2 ➢ Toujours organique ! Une lésion est toujours a son origine (appareil valvulaire lésé) ! 13/18 SYSTEME CARDIOVASCULAIRE – Souffles Cardiaques II. Rétrécissent mitral = roulement diastolique ➢ Souffle diastolique ➢ Comparé à un roulement car bruit sourd et prolongé, de tonalité grave ➢ Il naît à distance de B2 ➢ Précédé par un bruit surajouté d’ouverture mitrale (en rythme sinusal) ➢ Entendu avec un maximum d’intensité à la pointe du cœur ➢ Irradiation dans le creux axillaire ➢ Ce souffle est qualifié par l’onomatopée de Durozier : ROU FOU CLAC TA TA Ce souffle est qualifié de roulement diastolique avec un renforcement pré-systolique. On a un éclat du 1 er bruit du cœur, puis le 2ème bruit du cœur et ensuite un autre bruit qui correspond au claquement de l’ouverture mitrale. ROU= roulement diastolique qui va en decrescendo FOU = renforcement pré-systolique qui va crescendo CLAC = B1, fermeture valve mitrale TA = B2 , d’intensité normale en règle générale TA = claquement ouverture mitrale (COM) = dédoublement du B2 Cette onomatopée est valable en rythme sinusal, mais très difficile à identifier si le sujet est en tachycardie. Quand le patient est en fibrillation auriculaire, une partie du ROU FOU CLA TA TA disparaît c’est la contraction de l’oreillette car elle est en fibrillation donc pas de renforcement pré-systolique du roulement diastolique. ➢ Dû a une infection streptococcique, dans le rhumatisme articulaire aiguë (parenté entre les tissus articulaire et valvulaire). Ce n’est pas une septicémie cardiaque ! CR : Il s'agit d'une réaction dysimmunitaire de ces deux tissus. On dit souvent que le le RAA lèche les articulations et mord le cœur. I. Souffle continu ➢ Préférentiellement chez le sujet jeune, enfant ➢ Siège : sous-claviculaire gauche ➢ Recherche de l’anomalie anatomique par persistance du canal artériel (examen clinique du nouveau né) Dans les conditions physiologiques, quand le nouveau-né vient au monde, quand il crie cela va inverser les pressions de l’appareil pulmonaire. Il va y avoir une fermeture de ce canal artériel qui va de l'artère 14/18 SYSTEME CARDIOVASCULAIRE – Souffles Cardiaques pulmonaire à l'aorte. Dans certains cas, il y a une persistance du canal artériel, à fort ou bas débit, responsable de l’apparition d’un souffle. (Répéter c'est enseigner). ➢ Souffle systolique (rare) ou systolo-diastolique ➢ Intensité importante 3 à 4/6 ➢ Fait partie de l’auscultation systématique chez le sujet jeune J. Indications à l’échographie cardiaque (non traité, juste pour info) I. Chez le patient asymptomatique porteur d'un souffle INDICATIONS CLASSES Souffle Diastolique ou Continu I Souffle Holo-systo ou Télé-systolique I Souffle de degré 3 ou Méso-systolique I Souffle associé à une auscultation ou palpation cardiaque pathologique IIa Souffle associé à un ECG ou RX du thorax anormaux IIa Souffle de degré 2 ou moins, identifié comme « innocent » par un médecin expérimenté III Pour détecter une insuffisance mitrale ou aortique « silencieuse » et recommander une prophylaxie de l’endocardite III II. Chez le patient symptomatique porteur d'un souffle INDICATIONS CLASSES Symptôme ou signe d’insuffisance cardiaque congestive, infarctus, ischémie ou syncope I Symptômes ou signes d’endocardite ou de thromboembolisme I Symptômes ou signes probablement d’étiologie non cardiaque, lorsqu’une pathologie cardiaque n’a pas été exclue par d’autres investigations IIa Symptômes ou signes d’étiologie non cardiaque associés à un souffle mésosystolique « innocent » III K. Souffle cardiaque de l'enfant Le plus fréquent est le souffle fonctionnel, qui est un souffle systolique anorganique ++ 15/18 SYSTEME CARDIOVASCULAIRE – Souffles Cardiaques L. Frottement péricardique ✔ Ce n’est pas un souffle mais un bruit surajouté ✔ Témoin d’une irritation/inflammation des feuillets du péricarde = péricardite. A chaque temps de la révolution cardiaque, les feuillets pariétal et viscéral vont frotter l'un contre l'autre. Ce frottement est responsable du bruit particulier perçu. ✔ Ce bruit est entendu en systole et en diastole. ✔ Acoustiquement on a l’impression d’un bruit surajouté, on entend B1, B2 et un « craquement » ✔ La particularité de ce bruit est qu’il persiste en apnée !!! ✔ Comparé au crissement du cuir neuf (Laennec qui l’avait décrit) ou au froissement d’une feuille de papier. ✔ Variable dans le temps et le siège : « il naît et meurt sur place », il faut ausculter le sujet penché en avant, en position genu pectorale. Le bruit varie également au cours de la journée, et d'un jour à l'autre ! CR : Patient à ausculter plusieurs fois dans la journée ✔ Ce bruit disparaît en cas d’épanchement = si la péricardite devient liquidienne. On peut alors avoir une tamponnade péricardite. CR : Si volume > 500 mL. M. Bruit du cœur anormaux I. Anomalie d'intensité : clangor ou assourdissement ✔ Les clangors (augmentation de bruit) de B1 ou de B2 se voient chez les sujets minces (à paroi thoracique mince), ou jeunes, ou musclés, après l’effort et chez les sujets avec une hypertension artérielle HTA. ✔ Les assourdissements (diminution du bruit) se voient chez les sujets obèses, emphysémateux, avec un épanchement péricardique, avec une insuffisance cardiaque systolique terminale (force cardiaque altérée donc pression moins importante donc intensité moins importante). II. Rythme à 3 temps a. Par dédoublement de B1 et/ou B2 • Dédoublement de B1 - Vrai = bloc de branche droit COMPLET (BBD) : Peu fréquent, avec durée du QRS qui dépasse 140 ms - « Click » : Entendu le plus souvent chez les sujets avec HTA, et plus rarement entendu dans le rétrécissement aortique. Il s'agit d'un bruit surajouté. • Dédoublement de B2 - Vrai = bloc de branche droit complet : Sténose de l’artère pulmonaire, communication inter auriculaire CIA. Dans la CIA, fréquemment il y a un BDD qui rallonge le temps de systole du VD. De plus la CIA entraîne le passage du sang de l'OG vers l’OD et de l'OD vers le VD. Le volume du VD augmente, donc la systole ventriculaire va être allongée et la fermeture des sigmoïdes pulmonaires va être décalée par rapport à la fermeture des valves sigmoïdes aortiques. - Claquement d’ouverture mitrale (COM) : Il est témoin de la valvulopathie mitrale sténosante. Il survient après B2. 16/18 SYSTEME CARDIOVASCULAIRE – Souffles Cardiaques Dédoublement de B1 Vrai = bloc de branche droit COMPLET (BBD) Peu fréquent, avec durée du QRS qui dépasse 140 ms « Click » Entendu le plus souvent, chez les sujets avec HTA, et plus rarement entendu dans le rétrécissement aortique. Il s'agit d'un bruit surajouté Dédoublement de B2 Vrai = bloc de branche droit complet - Sténose de l’artère pulmonaire, - Communication inter auriculaire Claquement d’ouverture mitrale (COM) Il est témoin de la valvulopathie mitrale sténosante. Il survient après B2 b. Bruits surajoutés Systoliques = click du prolapsus de la valve mitrale (PVM) Diastoliques B3 du galop gauche = bruit de galop d’insuffisance cardiaque 3 temps très nets Bruit qui survient en milieu de systole Contexte clinique particulier : chez un sujet (mésosystolique) voire en fin de systole dyspnéique qui vient de faire un œdème du poumon par exemple. (télésystolique). CR : contexte d'OAP ou d'insuffisance cardiaque Il s’accompagne d’un souffle méso- ou télésystolique gauche au stade terminal. Le « 2ème B2 » est nettement détaché du B2. Bon ce cours était très pénible, le prof avait un débit de parole conséquent et une élocution atroce … J'ai eu du mal à comparer en même temps le cours de l'an dernier et les « nouveautés » de cette année, du coup je vous ai laissé des passages de l'an dernier afin que ce ronéo soit le plus « complet » et clair possible. Parler de « sons » par écrit est assez compliqué, et vu que ce cours sera plus utile dans notre pratique que dans les QCMs autant qu'il y ait un maximum d'informations.... Et pour finir …. Dédicace aux amis, les vrais, dédicace à l'amour, dédicace aux fous rires, dédicace à mon coloc, dédicace à la folie, dédicace à Mickey, dédicace aux porcs, dédicace au Loup-Garou, dédicace à la voisine au marteau, dédicace au CARPACHE, dédicace à la team Perou, et surtout dédicace à mon sale gosse... 17/18 SYSTEME CARDIOVASCULAIRE – Souffles Cardiaques 18/18