3. Sur la croix à ma placeA4
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3. Sur la croix à ma placeA4
LA CROIX DU CHRIST 3. LA SUBSTITUTION : SUR LA CROIX A MA PLACE (Ex.12.5-13 ; Lév.16 ; 2Co.5.21 ; Col.1.20-22 ; Hé.9-10) Cédric Chanson La Colline, le 8 mai 2016 Soli Deo Gloria 1. Maximilian Kolbe Il y a quelques années, j’étais à Florence. Et dans une des églises que je visitais làbas, j’ai vu le portrait peint d’un prêtre nommé Maximilian Kolbe. Un jour de juillet 41, un prisonnier s'est évadé du camp d'Auschwitz. En représailles, dix prisonniers devaient être mis à mort. Enterrés vivants dans un bunker, ils devaient lentement y mourir de faim. Le commandant sélectionnait arbitrairement les personnes qui seraient ainsi mises à mort. Quand il désigna Francis Gajowniczek, celui-ci cria de désespoir en disant qu'il avait une femme et des enfants. Un autre homme sortit alors du rang, c'était un prêtre catholique du nom de Maximilian Kolbe et dit au commandant : Je suis un prêtre catholique; je veux mourir pour cet homme. Je suis vieux,(47 ans) lui a une femme et des enfants… Je n'ai personne. Le commandant accepta. Et on emmena ces 10 hommes dans le bunker. Après 2 semaines, le prêtre et deux autres vivaient toujours. Et comme on avait besoin du bunker pour d'autres, on les exécuta. Le 10 octobre 1982, sur la place Saint-Pierre à Rome, on commémora la mort du père Maximilian. Francis Gajowniczek, sa femme, ses enfants et ses petits enfants étaient dans la foule. A cette occasion le pape a dit : C'était une victoire remportée contre tous les systèmes fondés sur le mépris et la haine humaine – une victoire semblable à celle de notre Seigneur Jésus-Christ. 2. La nécessité de la croix Nous sommes lancés dans une série de prédications sur la croix du Christ. Je vous signale au passage que pour cette série de prédications, je suis très redevable à John Stott, un théologien anglais, et à son livre exceptionnel : La croix de Jésus- Christ. Je vous invite à ouvrir votre Bible, dans Colossiens 1. Colossiens 1, à partir du verset 20 : Et c’est par [son Fils] que [Dieu] a voulu réconcilier avec lui-même l’univers tout entier : ce qui est sur la terre et ce qui est au ciel, en instaurant la paix par le sang que son Fils a versé sur la croix. Comment Dieu réconcilie-t-il l’univers entier, et l’humanité avec lui-même : par son Fils Jésus-Christ. C’est par le sang que son Fils a versé sur la croix que la paix avec Dieu, avec nous-mêmes et avec les autres est instaurée. Verset 21 : Or vous, autrefois, vous étiez exclus de la présence de Dieu, vous étiez ses ennemis à cause de vos pensées qui vous amenaient à faire des œuvres mauvaises ; Exclus de la présence de Dieu. C’est ce dont nous avons parlé la dernière fois. 1 C’est quand on considère d’une part la gravité du péché, c’est-à-dire l’étendue du mal en nous et la radicalité de notre séparation d’avec Dieu ; et quand on considère d’autre part la majesté de Dieu, sa perfection absolue et sa sainteté ; c’est alors que nous prenons conscience de la nécessité absolue de la croix, pour que nous soyons réconciliés avec Dieu. C’est seulement à la croix du Christ que Dieu peut préserver sa sainteté, sa majesté tout en exprimant son amour et sa grâce envers nous. Verset 22 : Mais maintenant, Dieu vous a réconciliés avec lui par le sacrifice de son Fils qui a livré à la mort son corps humain, pour vous faire paraître saints, irréprochables et sans faute devant lui. Mais maintenant. Tout a changé. C’est la Bonne Nouvelle de l’Evangile, la Bonne nouvelle du Christ. Mauvaise nouvelle : tu es séparé d’avec Dieu et la seule issue c’est la mort loin de lui, l’enfer en d’autres termes. Bonne nouvelle : Mais maintenant, Dieu te réconcilie avec lui-même. Comment ? Par le sacrifice de son Fils. OK, nous sommes sauvés, réconciliés avec Dieu, rendus justes par le sacrifice de Jésus-Christ à la croix. Mais comment ça marche ? Comment se fait-il que la croix puisse avoir cette efficacité ? Comment se fait-il que Jésus-Christ puisse mourir à notre place ? 3. Les sacrifices dans l’Ancien Testament La Bible dit, dans la lettre aux Hébreux, que les sacrifices de l’Ancien Testament sont une ombre, une préfiguration, une préparation à ce que Jésus-Christ accomplira sur la croix. Pour comprendre l’œuvre du Christ à la croix, Il nous faut donc comprendre le rôle que jouaient les sacrifices dans l’Ancienne Testament. Nous n’allons pas pouvoir étudier tout le système sacrificiel et tous les différents types de sacrifices, mais je vais prendre 2 exemples. Premièrement, la Pâque. Nous sommes dans le livre de l’Exode. Les Israélites sont esclaves en Egypte et Dieu entreprend de les délivrer par l’intermédiaire de Moïse. Dieu envoie 9 premières plaies pour inciter le Pharaon à laisser partir son peuple. Invasion de grenouilles, de moustiques, de criquets, épidémies, grêle. Rien n’y fait, le Pharaon s’obstine. Dieu annonce alors le dixième fléau, dans Exode 11 : tous les fils premiers nés d’Egypte vont mourir en une nuit. Dans Exode 12, on lit qu’afin que les Israélites euxmêmes soient protégés de ce fléau, ils vont devoir sacrifier un agneau et appliquer son sang sur les portes de leurs maisons. Exode 12.5-7, 12-13 : 5 Vous prendrez un agneau ou un chevreau sans défaut, un mâle âgé d’un an. 6 Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois : ce jour-là, tout l’ensemble de la communauté d’Israël immolera ces agneaux à la nuit tombante. 7 On prendra de son sang et l’on en badigeonnera les deux montants et le linteau de la porte des maisons où il sera mangé. 12 Je parcourrai l’Egypte cette nuit-là et je frapperai tout premier-né dans le pays, homme et bête, et j’exercerai ainsi mes jugements contre tous les dieux de l’Egypte ; je suis l’Eternel.13 Le sang sera pour vous un signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, je passerai par dessus-vous. Ainsi le fléau destructeur ne vous atteindra pas lors que je frapperai l’Egypte. 2 Et c’est bien comme ça que les choses vont se passer. Suite à ce dernier fléau, le Pharaon capitule et laisse partir les Israélites. Qu’apprenons-nous au travers du sacrifice de la Pâque qui éclaire notre compréhension de la croix ? Premièrement, il nous montre que Dieu est à la fois le juge et le sauveur. C’est le même Dieu qui condamne le péché et qui nous sauve. Deuxièmement, le salut se fait par substitution. C’est à dire qu’un autre devait mourir à la place, comme substitut. Les seuls fils premiers nés épargnés sont ceux des familles dans lesquels un agneau premier né avait été sacrifié à leur place. Le sang devait ensuite être appliqué sur les cadres de portes des maisons. Il fallait s’approprier ce sacrifice, se placer sous le sang du sacrifice. Ce n’est pas un hasard si Jésus-Christ est mort justement durant la fête de la Pâque. C’est alors que les Israélites se souvenaient de ce sacrifice et de la libération d’Egypte qui a suivi, que Jésus donne sa vie en sacrifice afin que nous soyons sauvés par son sang. Il est mort à notre place, comme un agneau sans défaut et c’est en nous plaçant sous son sang, c’est-à-dire en acceptant de nous mettre au bénéfice de son sacrifice, que nous pouvons être sauvés du jugement de Dieu. Le deuxième exemple de sacrifice qui illustre la notion de sacrifice de substitution se trouve dans le livre du Lévitique, au chapitre 16. Le jour des expiations. Le grand pardon. Le Yom Kippour pour les juifs. Vous n’utilisez peut-être pas le mot expiation tous les jours… Expier signifie faire réparation, ou racheter, ou payer sa dette au niveau moral. Le jour du grand pardon, c’est le seul jour de l’année où le grand prêtre pénétrait dans le lieu très saint du temple pour présenter le sacrifice d’expiation, pour le pardon des péchés du peuple. Ce jour-là, on prenait notamment 2 boucs pour les charger de tous les péchés. Ensemble, ces 2 boucs forment le sacrifice pour le péché du peuple (Lév.16.5). L’un était sacrifié et son sang répandu comme lors de la Pâque, et l’autre bouc était chassé dans le désert comme bouc émissaire. D’où l’expression bien connue. Ce bouc émissaire était chargé des péchés du peuple. Lévitique 16.21-22 : Il posera ses deux mains sur la tête du bouc et confessera sur lui toutes les désobéissances, tous les péchés et toutes les fautes des Israélites ; ainsi il les fera passer sur la tête du bouc, puis il le fera chasser au désert par un homme désigné pour cela. 22 Le bouc emportera sur lui tous leurs péchés dans une contrée déserte quand l’homme le chassera au désert… Ensemble, ces 2 boucs présentent chacun un aspect différent du même sacrifice pour le péché. L’un exprime le moyen d’être pardonné : par le sang versé. Et l’autre le résultat de l’expiation : c’est un autre qui porte ma faute et mon péché. C’est un substitut qui est chargé de mon péché et renvoyé loin de Dieu à ma place. A la croix, Jésus se charge de notre péché. Sa mort à la croix est un sacrifice de substitution. Dans 2Corinthiens 5.21 Paul dit de Jésus DIA: Celui qui était innocent de tout péché, Dieu l’a condamné comme un pécheur à notre place pour que, dans l’union avec le Christ, nous soyons justes aux yeux de Dieu. 3 Celui qui était sans péché a été condamné à porter la conséquence de notre péché à notre place. Afin que nous soyons rendus justes, déclarés justes aux yeux de Dieu. C’est un mystérieux et glorieux échange qui est fait. Comme le père Maximilian a pris la place du prisonnier dans le bunker, Jésus-Christ prend notre place et nous recevons la sienne. Il prend notre péché et nous recevons sa justice. Il accepte d’être maudit afin que nous soyons bénis. Il meurt à notre place afin que nous ayons la vie. C’est ce qu’exprime si bien le prophète Esaïe quand il annonce la venue du Messie et le sens de son œuvre. Esaïe 53, je vous en lis des extraits (cf. aussi 1Pi.2.24, Hé.9.28) : 5 C’est pour nos péchés qu’il a été percé, c’est pour nos fautes qu’il a été brisé. Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui… 6 … l’Eternel a fait retomber sur lui les fautes de nous tous. 8… Il a été frappé à mort à cause des péchés que mon peuple a commis. 11 Et parce que beaucoup de gens le connaîtront, mon serviteur, le Juste, les déclarera justes et se chargera de leurs fautes. Il se charge de nos fautes, et nous sommes déclarés justes. Voilà ce qui se passe à la croix. La mort de Jésus-Christ est un sacrifice de substitution. Jésus-Christ meurt pour nous, à notre place. Il est, comme le proclame Jean-Baptiste, l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jn1.29). La mort de Jésus Christ à la croix est un sacrifice d’expiation et de substitution. Pour comprendre la croix différemment, on serait obligé de retrancher de la Bible, ou de considérer comme non inspirés de Dieu tous les passages concernant les sacrifices dans l’Ancien Testament, mais aussi, tous les passages du Nouveau Testament présentant Jésus-Christ comme l’accomplissement des sacrifices, comme étant lui-même le sacrifice parfait. Selon la Bible, sans la croix, sans le sacrifice expiatoire et substitutionnel de Jésus-Christ, il n’y a pas de pardon, pas de grâce, pas de réconciliation avec Dieu, pas de justice accordée. L’œuvre du Christ à la croix est absolument nécessaire, fondamentale et centrale de la foi chrétienne. 4. L’identité du substitut Pour ce matin, il nous reste encore une question importante à aborder : l’identité du substitut. Qui est le substitut ? La réponse semble évidente et je l’ai dit et redit aujourd’hui : Jésus-Christ. Mais pourquoi Jésus-Christ pouvait-il faire l’affaire en tant que substitut ? Cette question est cruciale car la possibilité d’un sacrifice de substitution, tout comme l’efficacité de ce sacrifice dépend de la qualité, de l’identité du substitut. Dans le Nouveau Testament, dans Hébreux 9.22, nous lisons qu’il n’y a pas de pardon sans que du sang soit versé. Et, au chapitre suivant, dans Hébreux 10.4, il est écrit : Il est impossible que du sang de taureaux et de boucs ôte les péchés. 4 Le premier verset nous confirme ce que nous avons vu jusqu’à maintenant : il n’y a pas d’expiation sans substitution. Mais le deuxième verset nous dit que les sacrifices sanglants de l’Ancien Testament sont insuffisants. Ils ne faisaient que pointer vers le sacrifice du Christ à la croix. Pour qu’un substitut soit valable, il faut qu’il soit au moins équivalent. Or les animaux ne peuvent pas remplacer un être humain. (Cf. Mt.12.12.) Il fallait un sacrifice parfait. Un sacrifice qui non seulement soit suffisant pour sauver une vie, mais pour sauver toute l’humanité (cf. 1Pi.1.19). Prenons les options les unes après les autres : Premièrement, un être humain peut-il être un substitut adéquat ? Un être humain normal, homme ou femme, a déjà assez à faire avec son propre péché. Il est donc impossible qu’un homme pécheur paie pour un autre et expie la faute d’un autre. Deuxièmement, un être humain pur et innocent de tout péché. Dans ce cas, on pourrait considérer Jésus-Christ comme un homme saint ; sans qu’il soit Dieu. Effectivement, un homme innocent pourrait payer pour un autre, mourir à la place d’un autre, mais on voit mal comment il pourrait payer pour tous. Et même si on pouvait imaginer que l’innocence d’un seul puisse avoir assez de valeur pour se substituer au péché de toute l’humanité, cela pose un problème plus profond encore. Si c’est un homme innocent qui meurt à notre place, cela fait paraître Dieu comme un être injuste qui n’aime pas suffisamment pour souffrir lui-même. Pour apaiser sa colère, Il condamne donc Christ, un homme innocent. Et cet homme, Christ arrache à Dieu le pardon qu’il rechigne à accorder. On est loin du Dieu aimant et résolu à nous pardonner et à nous sauver. C’est bien Dieu lui-même qui désire nous pardonner et nous sauver à cause de son grand amour pour nous. Une troisième option pour le substitut serait alors Dieu lui-même se chargeant de notre péché et mourant à notre place. Dans ce cas de figure, Jésus-Christ est Dieu, mais il n’est plus un être humain. A l’opposé de ce que nous venons de voir, nous avons là Dieu qui prend sur lui par amour pour nous, qui accepte de souffrir et de payer luimême à notre place. Jésus serait donc Dieu lui-même mourant sur la croix. Et dans un sens, c’est juste. Puisque Jésus-Christ est Dieu. Mais la Bible parle de Jésus comme Dieu le Fils. Dieu le Père ne meurt pas sur la croix. Il est en effet impensable que Dieu lui-même meure sur la croix. Dieu est immortel dans son essence même. Donc il ne peut pas mourir. Il nous faut une quatrième option. Un substitut qui soit à la fois homme et Dieu. Jésus-Christ est ce substitut, à la fois pleinement homme et pleinement Dieu. Pleinement homme, il représente parfaitement l’humanité. Pleinement Dieu, il manifeste son amour infini en prenant sur lui la condamnation qui devait nous revenir. C’est le glorieux mystère de l’incarnation. Jésus-Christ, c’est Dieu avec nous. En Christ, Dieu se fait homme. Dieu lui-même vient sauver le monde. Dans 2Corinthiens 5.19 nous lisons : Dieu était en Christ, réconciliant les hommes avec lui-même. C’est parce que Jésus-Christ est pleinement homme que l’humanité peut être réconciliée avec Dieu. Et c’est parce que Jésus-Christ est pleinement Dieu qu’il est un substitut pleinement et même plus que suffisant. Dieu, dans sa justice absolue et son 5 amour infini, prend sur lui notre condamnation et offre à toute l’humanité le pardon. En Christ, et au travers de Christ, Dieu réconcilie l’humanité avec lui-même. A la croix, le Père et le Fils étaient actifs ensemble pour le salut du monde et la réconciliation des hommes et des femmes avec Dieu. A la croix, le Père se donne luimême en donnant son Fils alors même que le Fils donne sa vie en s’offrant lui-même en sacrifice. 5. M’identifier au Christ… Quel impact cela a-t-il pour nos vies ? En quoi la croix me, et te, concerne-t-elle personnellement ? Devant la croix, nous commençons à avoir une meilleure compréhension de Dieu et de nous-mêmes. Au lieu de nous infliger le jugement que nous méritions, Dieu en Christ l’a enduré à notre place. C’est le scandale de la croix. Et ce matin, certains d’entre vous on peut-être de la peine à accepter ce discours. Il n’y a rien que je puisse faire pour me sauver moi-même. Il n’y a pas d’autre moyen d’être sauvé, réconcilié avec Dieu que la croix. Bien souvent devant la croix, nos cœurs humains et orgueilleux se rebellent. Nous ne pouvons pas supporter de reconnaître la gravité de notre péché et de notre culpabilité, et il nous est plus insupportable encore de reconnaître notre dette envers la croix : Dieu paie à notre place et que nous ne pouvons rien faire pour contribuer par nous-mêmes à notre salut. C’est difficile, douloureux, humiliant même de reconnaître notre faillite totale et que nous avons besoin qu’un autre paye à notre place. Et pourtant, la croix, c’est la Bonne Nouvelle de l’Evangile. La Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. (Jn3.16) Est-ce que c’est le moment pour toi ce matin de venir à la croix et de recevoir le pardon de Dieu ? Est-ce le moment pour toi de t’approprier ce sacrifice ? de te placer sous le sang de Jésus pour être sauvé et recevoir une vie nouvelle ? Est-ce le moment pour toi de venir à la croix et d’être déclaré juste par le sang du Christ ? Le moment de venir à la croix et de recevoir l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ qui s’est donné pour toi ? Reconnais que tu as besoin de son sacrifice. Reconnais que tu n’as rien à apporter en échange de ta vie. Laisse-toi couvrir par la justice de Dieu. Reçois son amour. La Sainte-Cène est aussi rappel et proclamation de cette vérité : Jésus-Christ est mort à notre place afin que nous ayons la vie. … (Luc 22.19-20). En participant à la Cène, tu proclames ta foi en Jésus-Christ. Et tu te souviens qu’il est mort à ta place afin que tu aies la vie, et la vie en abondance. AMEN 6