Recommandations stratégiques de l`AAINB 2014
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Recommandations stratégiques de l`AAINB 2014
RECOMMANDATIONS STRATÉGIQUES DE L’ASSOCIATION DES AGENTS IMMOBILIERS DU NOUVEAU-BRUNSWICK Résumé L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick représente les intérêts de quelque 900 agents immobiliers. L'AAINB représente également les intérêts des propriétaires résidentiels et commerciaux qui cherchent à gérer et à protéger leurs investissements. L'Association collabore depuis longtemps avec chaque gouvernement provincial. Nous avons créé le présent document d'orientation afin de poursuivre des relations porteuses avec le gouvernement et tous les candidats cherchant à se faire élire. Nous sommes conscients des difficultés économiques actuelles du Nouveau-Brunswick ainsi que de la réalité budgétaire qui limite les mesures que peut prendre le gouvernement. Nos recommandations, qui sont réalistes, visent à stimuler l'activité économique ainsi qu'à créer de nouvelles sources de recettes fiscales et des emplois pour les Néo-Brunswickois. L'immobilier constitue une partie importante de l'économie du Nouveau-Brunswick. En effet, en 2014, les ventes résidentielles généreront plus de 190,5 millions de dollars en activités économiques. Chaque année, au Nouveau-Brunswick, le secteur de l'immobilier permet d'alimenter 1 920 emplois directs et indirects. Toutefois, ce secteur continue d'avoir des difficultés. En effet, l'Association canadienne de l'immeuble (ACI) prévoit cette année, au Nouveau-Brunswick, une baisse des ventes de maisons de 4,2 %, soit une baisse de 8,3 millions de dollars. Selon l'ACI, les prix des logements ont baissé en moyenne de 1 % au Nouveau-Brunswick depuis le début de l'année, le reste du pays connaissant pour l'instant une hausse de 6,9 %. Nous savons que le secteur de l'immobilier peut créer des emplois et de la croissance, mais nous devons d'abord régler certains problèmes de politique publique, c'est-à-dire: 1) simplifier la méthode d'évaluation de l'impôt foncier afin de refléter la valeur réelle du marché et d'offrir aux propriétaires un niveau de prévisibilité plus important; 2) introduire progressivement un crédit d'impôt provincial pour les biens-fonds résidentiels non occupés par les propriétaires, et, en parallèle, abandonner progressivement la taxe provinciale; 3) remettre en place un programme résidentiel d'amélioration énergétique afin d'inciter les propriétaires à améliorer leur maison pour en accroître l'efficacité énergétique; L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick www.nbrea.ca 2 4) améliorer le Programme de report de l’impôt foncier pour les personnes âgées afin que ces dernières puissent véritablement reporter leurs impôts fonciers; 5) favoriser la croissance de la population du Nouveau-Brunswick en prenant des mesures pour remédier au problème de la migration et faire davantage pour attirer et retenir des immigrants, en particulier les entrepreneurs. Les agents immobiliers du Nouveau-Brunswick veulent contribuer à la croissance économique de la province. Nos recommandations permettront d'accroître les investissements dans le secteur de l'immobilier, créant ainsi, de manière directe et indirecte, des emplois et de nouvelles sources de recettes fiscales. La mise en oeuvre de ces recommandations, qui sont réalisables, passe par une collaboration étroite entre l'AAINB et le gouvernement du Nouveau-Brunswick. Stimuler la croissance pour une plus grande prospérité Tout le monde sait que l'économie du Nouveau-Brunswick est en difficulté. Le chômage reste élevé, la population baisse de nouveau, le prix des logements reste pratiquement inchangé depuis 2013, et le PIB de la province est anémique. Bien que de modestes améliorations semblent se profiler à l'horizon, à long terme, la situation reste préoccupante. Dans un récent rapport, le Conference Board du Canada indique que l'économie du Nouveau-Brunswick connaît des difficultés depuis quatre ans, se traduisant par une perte de 9 000 emplois et une croissance du PIB réel de seulement 0,3 pour cent. Dans la seconde moitié de 2013, une reprise s'est cependant amorcée qui, selon le Conference Board, devrait se poursuivre en 2014 et en 2015. Toujours selon le Conference Board, l'évolution du marché du travail, l'amélioration des perspectives d'investissement ainsi que la demande des consommateurs qui en résulte pourraient se traduire, en 2014, par une croissance modeste du PIB, soit 1,1 %, puis 2 % en 2015. Le Conference Board suggère cependant que cette reprise sera progressive en raison de faiblesses dans les secteurs manufacturier et minier de la province. Alors que l'usine de potasse de Sussex devrait connaître en 2015 une accélération de ses activités, grâce à un agrandissement de 2 milliards de dollars, le Nouveau-Brunswick n'a pas connu une croissance réelle de l'emploi depuis 2010. L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick www.nbrea.ca 3 Selon un rapport de la RBC, le PIB réel du Nouveau-Brunswick augmentera de 1 % en 2014 et de 1,4 % en 2015. Le taux de chômage de la province devrait rester élevé, c'està-dire 10,1 % en 2014 et 10 % en 2015. Cette faible croissance et ce taux de chômage élevé continueront à créer des difficultés pour le gouvernement du Nouveau-Brunswick et tous les Néo-Brunswickois. Les difficultés économiques ont de réelles conséquences sur la situation financière de la province. En effet, en 2013-2014, les recettes publiques ont baissé en raison d'un manque à gagner de 187,7 millions de dollars pour les recettes fiscales ainsi que d'une réduction de 59 millions de dollars des revenus des entreprises publiques, principalement en raison de la faiblesse plus importante que prévu des résultats d'Énergie NB. Le ministre des Finances a signalé un déficit de 387,3 millions de dollars pour le premier trimestre de l'exercice 2014-2015. Quelle est la solution? La réponse est simple : stimuler l'investissement, créer des emplois et accroître les recettes fiscales afin d'éliminer le déficit et commencer à s'attaquer à la dette provinciale. Pourtant, faire de cette solution une réalité est tout sauf facile. Il faut donc tirer parti de toutes les occasions pour stimuler l'économie de manière responsable, créer des opportunités et donner au gouvernement les ressources dont il a besoin pour continuer à offrir aux citoyens les services qu'ils méritent. Autrement dit, il faut que chaque partie de l'économie porte fruit, et notamment le secteur de l'immobilier. Au Nouveau-Brunswick, l'immobilier constitue un moteur économique important pouvant grandement profiter à la croissance et à la prospérité de la province. Les investissements liés aux biens immobiliers commerciaux et résidentiels contribuent fortement à la croissance de l'économie et aux recettes publiques. Il existe cependant des obstacles systémiques qui limitent les contributions du secteur de l'immobilier à l'économie provinciale, empêchant les investissements et pénalisant à la fois les propriétaires et les investisseurs. Ces obstacles nous viennent très souvent du passé et résultent de l'accumulation de politiques qui étaient à une époque justifiées mais qui ne correspondent plus maintenant aux intérêts du Nouveau-Brunswick. En remédiant à cette situation, le gouvernement du Nouveau-Brunswick peut supprimer un certain nombre d'obstacles qui empêchent le secteur de l'immobilier d'aller de L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick www.nbrea.ca 4 l'avant et ainsi stimuler la croissance pour que la province emprunte la voie de la prospérité. L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick représente à la fois les agents immobiliers de la province et les propriétaires. Composée de plus de 900 membres, nous sommes une partie importante de l'économie du Nouveau-Brunswick. Dans le présent document, nous recommandons au gouvernement du NouveauBrunswick de prendre cinq mesures pour éliminer les inégalités du système provincial d'impôt foncier et d'accroître les investissements et de stimuler la croissance dans le secteur de l'immobilier. L'immobilier et l'économie du Nouveau-Brunswick L'immobilier est un indicateur économique important. À l'échelle nationale, 463 400 unités résidentielles annoncées sur MLSMD devraient être vendues en 2014, soit une augmentation de 1,2 % par rapport à 2013. Ces ventes restent pratiquement inchangées par rapport aux prévisions publiées par l'ACI en mars, soit 463 700 (hausse de 1,3 %). En ce qui concerne le Nouveau-Brunswick, cependant, l'ACI prévoit une baisse des ventes des logements de 4,2 % en 2014. Il s'agit donc de 6 020 logements résidentiels annoncés sur MLSMD pour 2014, par rapport à 6 282 en 2013. Selon l'ACI, le prix des logements devrait suivre l'économie de la province et donc stagner. Selon l'AAINB, le prix moyen d'une maison au Nouveau-Brunswick (annoncée sur MLSMD) en 2014 sera de 162 400 $, c'est-à-dire pratiquement inchangé par rapport à 2013, faisant du Nouveau-Brunswick l'un des marchés résidentiels les plus abordables au Canada. Selon l'ACI, les ventes de logements au Nouveau-Brunswick en 2015 devraient augmenter de 2,3 %, soit 6 160 unités MLSMD. À titre de comparaison, l'ACI prévoit une hausse des ventes de logements de 4,8 % en Nouvelle-Écosse en 2015, soit 9 100 unités MLSMD. De plus, en 2015, les prix devraient pratiquement stagner. Selon l'ACI, le prix moyen d'un logement MLSMD devrait être de 163 200 $ au Nouveau-Brunswick, c'est-àdire un demi pour cent plus élevé que les prévisions de prix pour 2014. Au Nouveau-Brunswick, le marché du logement constitue un important moteur économique de l'économie provinciale. L'étude publiée en 2013 par l'Association canadienne de l'immeuble indique qu'entre 2010 et 2012, une transaction immobilière moyenne engendrait au Canada atlantique des dépenses accessoires de 31 650 $ (montant consacré par un acheteur à autre chose que le logement et le terrain). L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick www.nbrea.ca 5 Cela signifie qu'en 2014, les ventes résidentielles généreront plus de 190,5 millions de dollars en activités économiques. Le rapport, qui repose sur une analyse effectuée par Altus Research, indique que les dépenses accessoires de 31 650 $ par transaction immobilière se rapportent seulement au déménagement d'un domicile à l'autre. Elles ne comprennent pas les rénovations que font les vendeurs à leur maison, la préparation du bien immobilier pour la vente (ou, dans le cas de nouveaux logements, les dépenses liées à la construction et l'équipement d'une maison). La baisse prévue des ventes de logements au Nouveau-Brunswick en 2014, c'est-à-dire 4,2 %, représente une diminution de l'activité économique de 8,3 millions de dollars par rapport à 2013. Il s'agit de millions de dollars dont notre économie a besoin. Le rapport d'Altus indique également que la vente et l'achat de maisons MLS® au Canada atlantique représentent environ 1 emploi sur 153. Ce même rapport indique que le secteur de l'immobilier résidentiel permet d'alimenter chaque année au NouveauBrunswick quelque 1 920 emplois directs et indirects. Il est donc évident que l'immobilier constitue une partie importante de l'économie du Nouveau-Brunswick. Puisque notre économie devrait tourner à plein régime, il est important de prendre des mesures qui favorisent les investissements dans l'immobilier. Les recommandations de l'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick visent à dynamiser le marché de l'immobilier afin que les propriétaires, les entreprises et le gouvernement en tirent des avantages réels. Étant donné que nous sommes conscients de la situation économique du NouveauBrunswick, nous recommandons des changements de politique qui profiteront à l'économie provinciale et aux recettes fiscales. Bien que la rationalisation des activités du gouvernement soit nécessaire pour maximiser les économies, prospérer ne se limite pas au simple fait de se serrer la ceinture. En effet, il est également important de se concentrer sur la croissance de l'économie. Et l'immobilier peut contribuer à cette croissance. L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick www.nbrea.ca 6 1. Résoudre les problèmes d'inégalités en matière d'impôt foncier Le Nouveau-Brunswick possède l'un des taux d'accession à la propriété les plus élevés au Canada. En effet, près de 75 % des habitants de la province possèdent leur maison, ce qui est une bonne nouvelle au plan économique. Les études montrent que l'accession à la propriété est un facteur essentiel du développement et du maintien d'une économie forte, puisque les gouvernements provinciaux et les municipalités disposent alors de revenus importants qui permettent de financer les services publics. L'impôt foncier fait partie de ces sources de revenus. Un régime d'imposition foncière efficace permet non seulement aux gouvernements d'engranger des recettes fiscales, mais également d'encourager le développement économique. En théorie, ce type de régime devrait être relativement simple à comprendre : la province du Nouveau-Brunswick envoie des fonctionnaires qui évaluent la valeur d'une maison. Cette valeur sert ensuite aux municipalités à déterminer l'impôt foncier que paie chaque propriétaire. Malheureusement, la réalité est parfois plus complexe. En effet, le régime d'imposition foncière du Nouveau-Brunswick comporte des inégalités qu'il faudrait supprimer à la fois par souci d'équité ainsi que pour favoriser l'investissement. Les problèmes liés au régime d'imposition foncière du Nouveau-Brunswick ne datent pas d'aujourd'hui et créent des problèmes pour le gouvernement, les propriétaires et les entreprises depuis de nombreuses années. Il est donc de plus en plus urgent que nous agissions. L'AAINB recommande avant tout de créer un régime d'imposition foncière qui soit juste pour tous les habitants du Nouveau-Brunswick. Cela signifie avoir recours à une méthode permettant de déterminer les augmentations des évaluations foncières en fonction des conditions réelles du marché, y compris lorsque ces conditions ne mènent pas une augmentation annuelle des évaluations. Dans le livre blanc publié en 2012 par le gouvernement du Nouveau-Brunswick, intitulé « Améliorer le régime d'impôt foncier du Nouveau-Brunswick », celui-ci décrit l'importance d'avoir un régime basé sur la valeur réelle du marché. Ce document, cependant, définit la valeur réelle du marché comme étant le montant qu'un acheteur paierait pour un bien. Les agents immobiliers savent fort bien quelle est la différence L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick www.nbrea.ca 7 entre le prix demandé et le prix auquel un bien immobilier est vendu; « ce qu'un acheteur paierait » suppose par nature de la spéculation. L'évaluation de la valeur d'un bien est donc au cœur de la question, puisque le régime actuel ne reflète par les conditions réelles du marché. De nombreux propriétaires pensent que la méthode utilisée pour évaluer la valeur d'un bien pose problème, de même que l'exactitude des évaluations ainsi que la façon dont elles sont présentées. Les agents immobiliers recommandent donc ce qui suit : le montant auquel un bien est vendu devrait servir à évaluer la valeur de ce bien. La valeur d'un bien non vendu devrait être évaluée en fonction de son dernier prix de vente, plus les hausses annuelles découlant de l'inflation. La description que fait le gouvernement de son processus d'évaluation foncière prête à confusion. En effet, on peut lire, sur le site Web de Service Nouveau-Brunswick: Les évaluateurs prennent en considération différents facteurs, notamment le prix de vente des maisons ou des biens dans votre quartier et les éventuelles rénovations ou améliorations récemment effectuées sur votre maison. Par conséquent, si les prix de vente locaux augmentent ou que vous avez fait des rénovations, il y a de fortes chances que la valeur de votre maison ou de votre bien ait également augmenté. Plus loin, sur la même page Web : En fin de compte, chaque évaluation foncière est propre à chaque maison ou bien. Les agents immobiliers sont d'accord avec ce dernier aspect; en revanche, le premier paragraphe montre pourquoi le régime actuel prête à confusion et ne représente pas la valeur réelle du marché comme le système actuel le suppose. Selon les agents immobiliers du Nouveau-Brunswick, les problèmes liés au régime d'imposition foncière constituent un obstacle réel au développement économique de la province. Actuellement, les nouveaux logements sont évalués à 100 % du prix d'achat, moins la TVH (le prix d'achat et l'évaluation sont donc les mêmes), mais les biens de revente sont généralement évalué à 75 % du prix de vente (p. ex. un bien vendu à 100 000 dollars est évalué à 75 000 $). Recommandation : L'AAINB recommande l'adoption de mesures visant à simplifier le calcul des évaluations afin de refléter la valeur réelle du marché et offrir aux propriétaires un niveau de prévisibilité plus important. L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick www.nbrea.ca 8 2. Éliminer la double imposition pour stimuler l'investissement Les Néo-Brunswickois ne sont pas d'accord avec la double imposition des biens non occupés par leur propriétaire. Actuellement, les biens résidentiels non occupés par leur propriétaire sont assujettis à la fois à l'impôt foncier provincial et à l'impôt municipal/local, alors que les biens résidentiels occupés par leur propriétaire ne sont pas assujettis à l'impôt foncier provincial. Cette double imposition crée un obstacle sérieux à l'investissement dans l'immobilier. Encore une fois, ce problème ne date pas d'aujourd'hui. En 2012, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a publié un livre blanc proposant une réduction du taux provincial d'imposition foncière. Dans le document intitulé « Livre blanc : Améliorer le régime d’impôt foncier du Nouveau-Brunswick », le gouvernement reconnaît le caractère injuste du régime d'imposition : « Cette mesure permettra de mettre un terme au traitement fiscal inégalitaire des propriétés résidentielles. À l’heure actuelle, les logements locatifs paient environ le double du taux d’imposition appliqué aux biens occupés par le propriétaire. Cet impôt additionnel est incorporé au loyer des locataires, parmi lesquels bon nombre de personnes âgées, d’étudiants, de personnes à faible revenu et de familles qui n’ont pas les moyens d’avoir leur propre maison. Dans certains cas, cet impôt additionnel empêche les propriétaires d’entreprendre des programmes d’entretien efficace, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur la qualité des logements locatifs abordables offerts aux Néo-Brunswickois. » Le livre blanc recommande de réduire le taux provincial de 0,334 $ sur une période de quatre ans pour les appartements, les chalets et les résidences secondaires, le faisant ainsi passer de 1,4573 $ à 1,1233 $. En 2012, l'accession à la propriété était également un problème pour le gouvernement. Afin de minimiser les effets sur les recettes de la Province, la réduction du taux provincial de 0,334 $ pour les appartements, les chalets et les résidences secondaires devait être progressive, c'est-à-dire 0,06 $ par an pendant les trois premières années (2013, 2014 et 2015) et 0,1540 $ la dernière année (2016). Le document en question illustre également le fardeau que représente, pour les investisseurs immobiliers, l'impôt provincial additionnel : L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick www.nbrea.ca 9 Type de bien Provincial Municipal Total par tranche de 100 $ Propriétés résidentielles occupées 0,0000 $ 1,5156 $ 1,5156 $ Propriétés résidentielles non occupées 1,4573 $ 1,5156 $ 2,972 $ Autres propriétés résidentielles .4573 $ 1,5156 $ 2,972 $ Propriétés non résidentielles 2,186 $ 2,273 $ 4,459 $ Au Nouveau-Brunswick, ce système pénalise plus de 200 000 biens immobiliers. Cette structure fiscale représente un obstacle évident à l'investissement du secteur privé. Les personnes qui envisagent d'acheter un chalet ou un bien locatif parlent souvent de ce problème aux agents immobiliers. Il en va de même des entreprises de la province qui souhaitent se développer. Plutôt que de devoir supporter un tel fardeau fiscal, beaucoup choisissent tout simplement d'investir ailleurs au pays, ce qui signifie moins d'investissements dans la province et donc moins de travail pour les menuisiers, les entreprises de pavage et de toiture, les plombiers, les électriciens, les paysagistes et les nombreuses autres personnes qui bénéficient d'un secteur de l'immobilier en bonne santé. Le régime d'imposition actuel constitue donc un frein à notre propre économie. Le Nouveau-Brunswick ne peut tout simplement pas permettre à une telle situation de perdurer. Recommandation : L'AAINB recommande au gouvernement provincial de mettre rapidement en œuvre un plan afin d'introduire progressivement un crédit d'impôt provincial pour les biens-fonds résidentiels non occupés par les propriétaires, et donc, en parallèle, abandonner progressivement la taxe provinciale. Ce plan permettrait de créer un régime d'imposition équitable pour les habitants du Nouveau-Brunswick désireux d'investir dans l'immobilier. Il permettrait également de réduire le fardeau supplémentaire auquel le loyer des locataires est assujetti. Enfin, un tel changement stimulerait l'économie au plan provincial et local en créant des emplois et en favorisant l'investissement. L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick www.nbrea.ca 10 3. Nouveau programme d'efficacité énergétique Le gouvernement provincial peut augmenter ses recettes de deux façons : augmenter les taxes, les frais de service ou de péage; ou accroître les recettes fiscales en stimulant l'activité économique. La mise en place d'un nouveau programme de remboursement en matière d'énergie va dans le sens du soutien à l'activité économique. Les projets de rénovation domiciliaire contribuent jusqu'à 1 milliard de dollars (soit 3,7 % du PIB en 2012, lequel était de 31,45 milliards de dollars) au PIB du Nouveau-Brunswick. Aucune nouvelle demande relative au Programme résidentiel d’efficacité énergétique n'est acceptée depuis le 28 février 2014, et la date limite du dernier audit énergétique est le 30 septembre 2014. Cette situation met donc un terme à tout programme provincial permettant d'aider les propriétaires à améliorer l'efficacité énergétique de leur maison. Selon les agents immobiliers du Nouveau-Brunswick, mettre en place un nouveau programme, en s'appuyant sur le succès du programme précédent, permettrait de stimuler l'économie, d'aider les propriétaires à réduire leurs coûts énergétiques et, de manière plus générale, de faire baisser la consommation d'énergie ainsi que les gaz à effet de serre. Tout le monde y gagne. Selon notre expérience, nous recommandons que le programme comporte les caractéristiques suivantes : le remboursement maximal serait de 5 000 $ pour l'année de lancement du nouveau programme; aucun audit énergétique ne serait imposé pour être admissible au programme; afin d'avoir droit à un remboursement, un propriétaire serait tenu d'apporter les améliorations approuvées ainsi que présenter les reçus de magasins de matériaux de construction ou d'entrepreneurs du Nouveau-Brunswick; les améliorations approuvées seraient les fenêtres, les portes, l'isolation, les systèmes d'eau chaude ainsi que les systèmes de chauffage ou de climatisation (pompes à chaleur); toute condition supplémentaire relative à l'admissibilité serait basée sur le type des améliorations (p. ex. les fenêtres et les portes devraient être homologuées ENERGY STAR; les travaux d'isolation devraient correspondre au moins au niveau R10, les chaudières et pompes à chaleur devraient également être homologuées Energy Star; et L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick www.nbrea.ca 11 les foyers, notamment encastrables, devraient avoir une efficacité minimale de 75 %, etc.). En supposant que 5 000 personnes bénéficient de ce nouveau programme, le gouvernement provincial pourrait y consacrer jusqu'à 25 millions de dollars. Une étude récente menée par le Groupe Altus montre comment l'activité économique découlant des projets de rénovation domiciliaire pourrait permettre de récupérer un tel investissement. Selon Altus, le secteur de la rénovation résidentielle au Canada a atteint 63,4 milliards de dollars en 2013, ce qui représente environ 3,7 % du produit intérieur brut (PIB). Ce montant est supérieur aux sommes consacrées aux nouvelles constructions. Il faudrait une augmentation d'un dixième de point de pourcentage (pour atteindre 3,8 %) afin de récupérer 31,45 millions de dollars en dépenses de rénovation au Nouveau-Brunswick pour que le gouvernement puisse obtenir, grâce à une augmentation de l'activité économique, des montants supérieurs aux remboursements versés dans le cadre du nouveau programme. Le rapport d'Altus indique que l'augmentation des dépenses moyennes par ménage découle d'une plus grande volonté et d'une meilleure capacité à entreprendre des travaux de rénovation. En dollars réels, les dépenses de rénovation ont augmenté de 2,7 % en 2013; et, selon le Groupe Altus, ces dépenses devraient augmenter de 3 % en 2014 et 2015. Selon l'étude en question, seulement 25 % de la croissance des investissements liés à la rénovation domiciliaire se rapportent à l'augmentation du nombre de maisons, et trois quarts de cette croissance découlent de la hausse des dépenses par unité d'habitation. Le Groupe Altus indique également que selon les statistiques de la Banque du Canada, beaucoup de gens disposent de fonds suffisants pour se permettre de faire des rénovations sans emprunter. Entre 1999 et 2010, les emprunts n'ont représenté que 25 % de tous les travaux de rénovation domiciliaire au Canada. Recommandation: L'AAINB recommande que le gouvernement du NouveauBrunswick remette en place un programme résidentiel d'amélioration énergétique afin d'inciter les propriétaires à améliorer leur maison pour en accroître l'efficacité énergétique. Les propriétaires qui apporteraient les rénovations approuvées et présenteraient des pièces justificatives (reçus) pourraient obtenir un remboursement maximal de 5 000 $. Un programme d'amélioration énergétique distinct devrait également être mis en place pour les logements collectifs, lesquels vieillissent. L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick www.nbrea.ca 12 4. Aider les personnes âgées à garder leur maison En 2012, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a adopté des règlements relatifs au Programme de report de l’impôt foncier pour les personnes âgées, dans le but d'alléger le fardeau fiscal de ces dernières et de leur permettre de rester dans leur domicile plutôt que d'accroître les demandes relatives aux autres types de logements pour les personnes âgées. Selon les agents immobiliers du Nouveau-Brunswick, le taux de participation à ce programme est extrêmement faible en raison des conditions imposées par la Province, surtout si on observe ce qui se fait dans d'autres provinces. Plus précisément, le programme du Nouveau-Brunswick offre un report de l'augmentation annuelle des impôts fonciers correspondants à la résidence principale. L'impôt foncier qui est reporté ainsi que les intérêts correspondants constituent un privilège à l'égard du bien et sont exigibles lorsque le bien est vendu ou transféré. Afin d'être admissible au programme, l'un des propriétaires du bien dont le nom figure sur le titre de propriété doit avoir 65 ans ou plus, le domicile en question doit être sa résidence principale, et ledit domicile doit actuellement bénéficier du crédit d’impôt provincial applicable aux résidences. Le report annuel équivaut à l’augmentation annuelle totale dépassant l’année de base. Tout montant reporté dans le cadre de ce programme est assujetti à un taux d’intérêt annuel de 3,74 %. Pour les demandeurs admissibles dont le revenu familial imposable est supérieur à 124 178 $, le taux d’intérêt annuel est de 8,74 %. Les taux d'intérêt annuels seront révisés chaque année et mis au taux d'emprunt provincial de 10 ans. Le montant total cumulatif de report de taxes disponible ne peut pas représenter plus de 75 % de la valeur imposable de la propriété pour l’année en cours. Autrement dit, le programme du Nouveau-Brunswick constitue un « plafonnement » qui vise seulement à protéger les personnes âgées contre une augmentation de leurs impôts fonciers. À titre de comparaison, la province de l'Alberta, qui possède un programme semblable, permet aux personnes âgées propriétaires de reporter une partie ou l'intégralité de leurs impôts fonciers en contractant un prêt sur valeur domiciliaire à taux réduit auprès du gouvernement de la province. Ce dernier verse donc directement aux municipalités les impôts fonciers au nom des personnes âgées, lesquelles doivent rembourser le prêt et les intérêts lorsqu'elles vendent leur maison (ou plus tôt si elles le souhaitent). Afin d'être admissibles au programme en question, les propriétaires doivent avoir 65 ans ou plus, L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick www.nbrea.ca 13 résider en Alberta, posséder un bien résidentiel en Alberta ainsi que 25 % de la valeur nette de leur maison. À l'Île-du-Prince-Édouard, l'objectif déclaré du programme est de réduire le coût de la vie pour les personnes âgées admissibles en leur permettant de reporter l'impôt foncier lié à leur résidence principale. Pour être admissible, il faut avoir 65 ans ou plus, avoir occupé la résidence principale pendant au moins six mois au cours de l'année précédant la date de la demande, ainsi qu'avoir un revenu annuel du ménage inférieur à 35 000 $. Ce programme permet de reporter l'intégralité de l'impôt foncier. La division du registre des biens et de l'impôt consigne le montant total des impôts fonciers que les personnes en question lui doivent. Lorsqu'une personne âgée vend sa maison, elle doit alors verser au gouvernement la totalité des impôts fonciers qui ont été reportés. En ce qui concerne les personnes âgées qui choisissent de reporter l'impôt foncier à vie, le paiement de cet impôt se fait alors à partir de leur succession. Si la valeur de la succession n'est pas suffisante pour couvrir le montant des impôts accumulés, le gouvernement règle alors le solde impayé. Il est important d'indiquer qu'à partir de la date d'approbation, aucun intérêt n'est facturé sur les montants reportés. Le programme de report de l'impôt foncier de la Colombie-Britannique s'adresse à une population plus large et fonctionne à partir d'un programme de prêts subventionnés par le gouvernement. Pour être admissible, un candidat au programme peut avoir 55 ans ou plus lors de l'année en cours, être un conjoint survivant (peu importe son âge), être une personne handicapée, ou encore un parent ou un beau-parent ayant à sa charge un enfant. La C.-B. facture actuellement un taux d'intérêt annuel de 1 % (qui fait l'objet d'une révision tous les 6 mois). Le bien résidentiel en question donne alors lieu à un privilège. Une fois qu'un tel privilège existe, le titre de propriété peut seulement être modifié pour ajouter un conjoint. Le solde doit être payé avant : la vente du bien, tout changement de propriétaires autre que l'ajout d'un conjoint, ou un refinancement auprès de certaines institutions financières. Recommandation : L'AAINB recommande au gouvernement du Nouveau-Brunswick de considérer le faible taux de participation au Programme de report de l’impôt foncier pour les personnes âgées comme un manquement aux objectifs visés, et donc de le modifier afin de pouvoir reporter l'impôt foncier et pas seulement les augmentations annuelles. L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick www.nbrea.ca 14 5. Faire en sorte que la population du Nouveau-Brunswick augmente Selon de nouveaux chiffres publiés par Statistique Canada, 39 000 Néo-Brunswickois se sont installés dans d'autres provinces au cours des 35 dernières années, soit une moyenne de 1 114 personnes par an. Cette tendance est à la hausse, et le nombre de personnes quittant la province est chaque année plus important (1 800 personnes en 2012). Michael Haan, président de la Chaire de recherche du Canada sur la population et la politique sociale, à l'Université du Nouveau-Brunswick, souligne que les personnes qui quittent le Nouveau-Brunswick ne vont pas toutes chercher du travail dans les provinces où sont exploités les sables bitumineux. Si l'on s'en tient strictement aux migrants (sans tenir compte des personnes qui retournent au N.-B.), 3 000 Néo-Brunswickois se sont installés en Ontario en 2011-2012, et 2 990 en Alberta. Quelle que soit la destination de ces personnes, il s'agit pour le Nouveau-Brunswick de pertes de recettes publiques (moins d'impôts sur le revenu et fonciers, moins de frais d'immatriculation de véhicules, etc.). De plus, ces personnes ne paient plus la taxe de vente provinciale et ne dépensent plus d'argent dans les commerces et entreprises qui alimentent l'économie provinciale. Le nombre de travailleurs néo-brunswickois qui s'installent ailleurs au pays correspond presque à la disparition, tous les cinq ans, de toute la population de Campbellton. Selon un rapport publié par les Services économiques TD en 2011 sur les mouvements de population entre les provinces du pays, le facteur principal est économique, puisque les personnes et les ménages qui changent de province cherchent avant tout à améliorer leur niveau de vie. Deux des trois dernières reprises économiques, y compris celle que nous traversons actuellement, ont donné lieu à une hausse assez considérable de la migration interprovinciale. Cela tient au fait que le marché du travail n'offre pas les mêmes possibilités dans tout le pays. En effet, en raison d'une reprise économique déjà bien amorcée et d'une nette amélioration des perspectives d'emploi, nous avons observé en 2010 une reprise importante de la migration interprovinciale. Environ 1 % des Canadiens, soit 337 000 personnes, sont partis vers d'autres horizons. Il s'agit de 45 000 personnes de plus qu'en 2009, c'est-à-dire le nombre le plus élevé depuis la fin des années 1980 et la plus grande part de la population depuis 1998. Nous prévoyons, parallèlement à l'affermissement de la reprise économique et au ralentissement du rythme de la croissance, une légère L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick www.nbrea.ca 15 diminution de la migration interprovinciale pour se rapprocher davantage de la moyenne de la décennie. Au niveau provincial, cependant, nous nous attendons au cours des deux prochaines années à une légère augmentation du chômage et des inégalités de revenu au bénéfice des provinces qui profitent déjà des mouvements de population (Colombie-Britannique, l'Alberta et Saskatchewan) et au détriment des autres provinces. L'immigration internationale est la seule raison pour laquelle la population totale du Nouveau-Brunswick n'a pas diminué depuis 1976. Actuellement, les pourcentages du Programme des candidats du Nouveau-Brunswick sont les suivants : 60 % d'immigrants à titre d'entrepreneurs, et 40 % à titre de travailleurs. Selon l'AAINB, la Province devrait davantage favoriser l'immigration des entrepreneurs. En ce qui concerne les candidats immigrant à titre d'entrepreneurs, la Province devrait également leur permettre de démarrer ou d'acquérir une entreprise dans les deux années suivant leur arrivée et ainsi prolonger le délai actuel. Les candidats en question bénéficieraient donc d'une plus grande souplesse pour modifier leurs projets en fonction de l'évolution de l'économie ou de la réalité du monde des affaires. Sur le plan démographique, l'âge moyen des Néo-Brunswickois, qui est actuellement de 44 ans, augmente chaque année. Cela signifie que sans une augmentation des naissances ou du nombre d'immigrants, les programmes et services publics seront financés par un nombre de moins en moins important de personnes en âge de travailler. Au Nouveau-Brunswick, les femmes ont de moins en moins d'enfants. La province possède le deuxième taux de fécondité le plus faible au pays, soit 1,5 naissance par femme. Lors des dernières campagnes électorales, les candidats avaient fait des promesses quant aux objectifs en matière d'immigration et de croissance de la population. Dans un énoncé de politique publié en juillet 2014, le gouvernement actuel propose de dépenser 1 million de dollars par an pendant trois ans pour attirer de nouvelles personnes au Nouveau-Brunswick. L'objectif déclaré est d'augmenter la population du Nouveau-Brunswick de 5 000 personnes au cours des trois prochaines années grâce au « rapatriement, à l’attraction, à la rétention et à l’immigration ». La Province propose de plus de demander au gouvernement fédéral d'augmenter le quota d'immigrants parrainés du Nouveau-Brunswick afin qu'il passe de 625 à 1 500 par an. Selon certaines estimations, 1 000 familles d'immigrants permettraient d'injecter chaque année dans l'économie de la province 65 millions de dollars ainsi que d'alimenter quelque 1 200 emplois à temps plein. L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick www.nbrea.ca 16 Recommandation : L'AAINB recommande que le gouvernement du NouveauBrunswick mette l'accent sur l'accroissement de la population de la province en prenant des mesures pour remédier au problème de la migration tout en faisant plus pour attirer et retenir les immigrants. Il s'agit notamment de cibler les facteurs influant sur le choix d'un lieu pour vivre, comme un logement abordable, des niveaux d'imposition équitables, l'éducation, la qualité de vie, etc. L'AAINB recommande que la Province augmente le pourcentage des immigrants entrepreneurs, modifie le délai imposé à un immigrant pour démarrer une entreprise, et fasse en sorte que le Nouveau-Brunswick dispose d'un nombre suffisant de logements locatifs de qualité et abordables. L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick www.nbrea.ca 17 Aller de l'avant ensemble Quel que soit le parti qui accède au pouvoir au cours des prochaines élections, le gouvernement sera confronté à des défis économiques considérables. Pour le bien de tous, il est essentiel que les emplois augmentent et que l'activité économique se développe. Les agents immobiliers sont les mieux placés pour comprendre le secteur de l'immobilier de la province. Ils savent que ce secteur offre un potentiel de croissance économique grandement inexploité, freiné par des politiques et une structure fiscale qui ne sont plus adaptées. Les cinq initiatives stratégiques que nous proposons permettront de créer des emplois et de stimuler la croissance. Nous serions donc heureux de pouvoir collaborer avec le gouvernement du Nouveau-Brunswick et tous les membres de l'Assemblée législative afin de tirer parti de l'importance du secteur de l'immobilier comme élément vital de l'économie provinciale. Ensemble, les agents immobiliers et le gouvernement du Nouveau-Brunswick peuvent : 1) rendre le régime d'imposition foncière équitable, cohérent et prévisible; 2) supprimer les impôts sur les biens non occupés par leur propriétaire afin de ne plus freiner l'investissement; 3) remettre en place un programme d'amélioration énergétique des logements; 4) aider les personnes âgées à rester dans leur domicile en modifiant le Programme de report de l'impôt foncier; 5) réduire la migration tout en attirant et en retenant davantage d'immigrants, en particulier les entrepreneurs. L'AAINB s'engage à travailler avec le gouvernement pour être ensemble des acteurs du progrès. Nous croyons en notre province et nous savons qu'ensemble nous pouvons faire du Nouveau-Brunswick une province prospère. L'Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick www.nbrea.ca