Chat OPEN sur monster.fr le 24 mai 2012 Modérateur
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Chat OPEN sur monster.fr le 24 mai 2012 Modérateur : Bonjour à tous. Bienvenue sur monster.fr Claudine Behague : Bonjour. Laurent Benazera : Bonjour. séb : Bonjour ! Rom1 77 : Vous faites partie des 10 premières SSII, ok, mais quelles sont vos spécificités ou vos différences par rapport aux autres ? Journaliste : On peut peut-être rappeler les principaux métiers ? Laurent Benazera : L'ingénierie applicative, les métiers d'infrastructure. Et enfin le domaine du conseil qui compte près de 80 collaborateurs. C'est sur ces trois axes que nous développons notre activité. Claudine Behague : Ce qui est intéressant, c'est que ces trois métiers sont couverts sur l'ensemble du territoire avec des spécificités. Par exemple la Belgique couvre les trois métiers. Michael H : Quelle est votre réputation sur le marché ? Laurent Benazera : OPEN a aujourd'hui une très bonne réputation du fait de sa politique RH. Claudine est en une bonne représentante. C'est une démarche liée à notre politique RH extrêmement offensive, proche des collaborateurs. C'est aussi très positif par rapport aux clients. C'est aussi à travers les réseaux sociaux sur lesquels nous constatons une image positive, dynamique, hautement technologique. Le savoir-faire est le reflet d'une expertise et d'un engagement à réussir toujours plus loin nos projets. Claudine Behague : On a le même sentiment, oui. On s'en rend compte. Ce qui nous différencie, au-delà des projets que l'on peut proposer et de l'innovation, c'est cette politique RH. C'est déjà le respect des collaborateurs. Il passe par un certain nombre d'étapes de suivi que l'on met en œuvre. Une étape importante est l'entretien annuel. C'est l'occasion de faire le point avec le collaborateur. On va également l'évaluer et en fonction de ça et de ses souhaits, on va identifier avec lui des axes de projets sur lesquels on va l'accompagner pour le faire évoluer dans ses compétences et ses fonctions. Cédric : Vous parlez de valeurs, mais est-ce que toutes les boites ne disent pas la même chose làdessus ? Claudine Behague : Beaucoup en parlent. Mais quand on fait le point dans le détail et qu'on demande le retour d'expérience des collaborateurs, on se rend compte que toutes ne font pas ce qu'elles disent. Nous, on a la volonté de les faire. Laurent Benazera : Je rejoins Claudine, on le voit bien. Par rapport aussi aux événements dans les régions qui mobilisent un certain nombre de collaborateurs. On n'aurait pas un tel succès si on n'avait pas une image positive et un engagement fort auprès d'eux. Juan : Quelle est la situation de votre marché actuellement, il y a beaucoup de rumeurs sur les gels de recrutements possibles. ASAIRI : Quelle est votre politique de recrutement pour l'année 2012 ? Quels profils cherchezvous en priorité ? Laurent Benazera : Pour OPEN, nous nous sommes engagés cette année encore à recruter un nombre important de collaborateurs. Ce plan de recrutement de 700 collaborateurs a été établi l'an dernier et démontre notre volonté de nous développer, d'être présents sur de grands projets et pour cela, cette croissance va se matérialiser à travers le recrutement. On a vraiment une volonté de réussir cette année encore notre plan de recrutement. On a la volonté de réussir et Claudine peut le confirmer, mais je pense que le mot d'ordre qu'elle donne à ses équipes, c'est de réussir le plan de recrutement. Journaliste : Ça veut dire que la situation est plutôt positive. Claudine Behague : Tout à fait. Nous organisons régulièrement partout en France et également sur nos sites à l'étranger des soirées de recrutement. L'objectif est de rencontrer des candidats, leur faire connaître OPEN et aussi de passer un moment de convivialité, c'est une façon d'apprendre à se connaître et mieux travailler ensemble. C'est la première étape de l'intégration. Asairi : Quelle est votre stratégie de recrutement pour le second semestre 2012 ? Laurent Benazera : Sur le plan de recrutement, il est cadré dès le départ. Il se matérialise par rapport aux besoins des business units. Ces besoins sont transmis à Claudine et aux équipes, ils se matérialisent sous forme de nouvelles embauches. Aujourd'hui, on a de grandes tendances sur le multimédia, le numérique, le développement de Smartphones. Le recrutement a de la souplesse, mais la tendance y est. On va renforcer le recrutement sur des profils de concepteurs et développeurs et aussi avec des gens qui ont une excellente maîtrise du métier client. CANDIDAT : Pouvez-vous préciser vos propositions de postes à Lille ? Claudine Behague : Nous avons beaucoup de postes à pourvoir à Lille. Ça va de chef de projet jusqu'à des postes de réalisateur, avec un zoom particulier sur des postes d'ingénieur d'étude. Journaliste : Ce sont plutôt des débutants, confirmés ? Claudine Behague : On recrute les deux, des débutants et des confirmés qui nous apportent leur valeur ajoutée. A Lille, on travaille sur l'ingénierie applicative et sur l'infrastructure. CANDIDAT : J'ai surtout envie de travailler dans le secteur bancaire. Pouvez-vous me garantir que ce sera le cas ? Claudine Behague : Nous avons un panel de clients dans le monde bancaire qui est très important. C'est vrai dans toutes les régions. Pour un candidat qui souhaite travailler dans le monde bancaire, c'est possible chez nous. Avec des spécificités notamment sur le crédit et la monétique par exemple. shalala : Les postes de techniciens sont-ils basés partout en France ? Ou peut on postuler directement sur une ville qui nous intéresse ? Claudine Behague : On peut postuler partout en France, dans une ville précise. Pour ça, nous avons notre site, www.open-groupe.com. Dans l'espace carrière, il y a un certain nombre d'offres à pourvoir en France et sur nos sites à l'étranger et les candidats peuvent choisir. Les Quinquas : Quelle est votre politique en matière d'intégration des quinquas ? Quels sont vos critères de sélection et surtout...rédhibitoires à toute embauche ? Quand les réponses faites aux offres de services sont systématiquement non, que peut-on en penser ? Yves : Recrutez-vous des personnes expérimentées, voire seniors ? J'ai moi même 25 ans d'expérience mais j'ai l'impression parfois que c'est plus un handicap qu'un avantage sur ce marché !!! Laurent Benazera : C'est simple. Nous considérons ça plus comme un avantage que comme un inconvénient. Il faut s'inscrire dans cette démarche, ces 25 ans d'expérience sont un avantage. On n'est pas trop vieux à 45 ou 50 ans. Dans le domaine de la sécurité par exemple, ce qui va apporter de la crédibilité et de la sérénité, c'est l'expérience que vous avez. C'est fort d'une expérience dans un secteur bancaire ou télécom qu'on accumule cette richesse. Elle se matérialise à travers un savoir-faire réel et c'est celui-ci qui doit être mis en avant par un candidat. Oui, nous recrutons des gens qui peuvent être 50 ans ou plus. Ce n'est pas un handicap. Claudine Behague : Dans la région dont je m'occupe, j'ai eu l'occasion de recruter un certain nombre de personnes dites seniors. L'intégration s'est très bien passée et nous sommes contents de ces personnes. Caudia : Quel âge ont vos collaborateurs en moyenne ? Laurent Benazera : Sur les métiers de l'ingénierie applicative, la moyenne d'âge est plutôt haute puisque ce sont déjà des gens qui ont une longue expérience et qui sont fidèle à OPEN. On a une moyenne d'âge haute. La moyenne dans tous les secteurs est aussi haute. FX : Ma copine est mutée en Belgique... et je la suis ;-) Des opportunités sur place ? Claudine Behague : Oui. Le fait que la Belgique propose des postes dans les trois métiers, nous avons en Belgique un certain nombre de postes à pourvoir en ce moment dans ces trois métiers. Nous cherchons des ingénieurs, notamment des ingénieurs système, des analystes d'exploitation. Il y a tout un panel de postes à pourvoir et le détail figure sur notre site. Il y a la possibilité de postuler directement en ligne. On peut postuler directement en Belgique. FX : Cool, merci ! Ingénieur EtudesJ2EE : Bonjour, ça m’intéresse beaucoup votre entreprise, est ce que vous recrutez à Bordeaux ? Claudine Behague : Nous recrutons aussi à Bordeaux, tout à fait. Laurent Benazera : Sur l'ingénierie applicative, les grandes villes sont Lille, Strasbourg, Metz, Mulhouse. Sur L'ouest, Rennes, Lannion et Nantes. Sud : Lyon, Grenoble et Aix. Et Bordeaux, Toulouse et l'Île-de-France. Il y a pour chacune de ces régions une spécificité technologique. C'està-dire qu'il y a un savoir-faire peut-être plus avancé que d'autre, comme l'ouest qui est plus orienté vers le multimédia par exemple. Les gens vont être recrutés avec cette expertise-là. Chaque région a ses différenciateurs. Même si on est ouvert, on a un spectre de postes assez large. Journaliste : Sur le site, on peut voir quelle région est spécialisée sur quel métier? Laurent Benazera : Oui, le site permet ça, de choisir le type de poste et la région. Candidat : Mme Behague n'a pas répondu ma question. Je veux travailler dans le secteur bancaire. comment me garantir que je n'irai pas dans l'industrie, par ex. On peut le mettre dans le contrat de travail ? contrat de confiance ? Claudine Behague : Ça ne figure pas dans le contrat de travail, mais c'est un contrat de confiance. Il y a la situation de province où on travaille dans des secteurs très différents et notre volonté est d'accompagner notre collaborateurs, dans leur motivation et respecter leur souhait en type de positionnement. L'organisation de l'entreprise en Ile-de-France est sectorisée. Un candidat peut intégrer une entité banque-assurance par exemple. Ça dépend de l'implantation mais un candidat de province qui veut travailler dans le secteur bancaire, il y a tout à fait la possibilité. Candidat : C'est ce que je voulais entendre, merci ! Kalou : Vous parlez d'opportunités en Belgique et au Luxembourg, quelles sont-elles ? S'agit il de branches ou de métiers particuliers ? Claudine Behague : Ça va faire plaisir au candidat qui a posé la question, le Luxembourg est très orienté Finance. Nous avons un panel de client important au Luxembourg dans le domaine de la finance. Il y a aussi d'autres activités mais le secteur financier est très présent. will : Quels types de profils vous cherchez sur l'audit ? plutôt expérimentés ? Laurent Benazera : Sur l'audit, ça fait partie de l'activité d'OPEN consulting. Audit réalisé en amont d'une opération de développement informatique ou d'architecture. Oui, les deux profils sont étudiés, des auditeurs jeunes ou seniors. Chili : Bonjour, avec un DESS en conduite du changement mais seulement un stage comme expérience, puis-je postuler chez vous ? Laurent Benazera : Je réponds: oui, à 100 % car on a un plan de recrutement intéressant sur OPEN Consulting et on est amené à recruter des jeunes ingénieurs. On retrouve en fait au sein d'OPEN consulting ces différentes briques d'activités. Tout l'intérêt et la richesse du métier est de s'enrichir de ces expérience et d'un type d'audit qui va se matérialiser de manière différente. Le métier de l'audit va prendre sens à travers des activités très différentes. Pour être plus fort sur de la gestion de fraudes, de comptes, par exemple, il faut avoir de l'expertise et avoir un vrai savoirfaire. hbno : Est-ce que vous recrutez des profils Sharepoint ? Laurent Benazera : Oui. Sur différentes régions de France. Et de façon certaine sur l'Ile-de-France, pour des juniors et des confirmés. Ce sont des ingénieurs et également des chefs de projet. Sur Paris, Lyon et Grenoble. Nous attendons sa candidature avec impatience. Asairi : Y a-t-il des prérequis dans les domaines fonctionnels que vous demandez à vos futurs consultants? Sinon, formez-vous les juniors sur les métiers ? Laurent Benazera : Sur certains métiers, c'est une question qui s'est posée récemment dans le domaine de la Sécurité. Le pari que nous avons pris, c'est de prendre des ingénieurs n'ayant pas l'expérience en sécurité et de les former par nos soins, notre propre centre de formation, d'intégrer des briques de formations supplémentaires sur des normes complexes sur lesquelles il faut une certification. Journaliste : Si on n'a pas les pré-requis au départ, on vous les donne donc par la formation ? Laurent Benazera : Tout à fait. Et aussi sur une volonté de certifier nos collaborateurs. Ce qu'il y a d'intéressant aussi, c'est cette capacité. Claudine Behague : C'est une politique qui est développée de façon importante dans l'entreprise et chaque entité a un plan de formation dans lequel il inscrit des certifications chaque année. Laurent Benazera : C'est important, ça fait partie de notre politique RH et de notre politique de formation. MMDY : Bonjour. Quels sont les principaux critères qu'un demandeur d'emploi en informatique doit remplir pour espérer intégrer votre structure ? Et faut-il absolument une expérience professionnelle pour cela, puisque c'est le handicap de la plupart des demandeurs d'emploi qui sont de jeunes diplômés ? Merci. Laurent Benazera : Un jeune qui arrive sur le marché et surtout avec la volonté de rejoindre le service informatique, il y a forcément une capacité d'adaptation très forte à départ. Le candidat va effectuer une mission de 6 mois à un an. Après, il va évoluer dans le domaine des télécoms et de l'industrie. Donc on va avoir une attention particulière sur la capacité d'adaptation. Et aussi une ouverture d'esprit et être un peu caméléon. C'est quelque chose qu'on regarde attentivement car c'est ce qui fait qu'on peut réussir dans le métier de l'informatique. Claudine Behague : Il y a un certain nombre d'autres compétences et savoir-être très importantes. Il y a le savoir-faire qui est très important, mais le savoir-être est très important aussi. Nous travaillons souvent chez le client, donc il faut un certain relationnel, il faut être capable de travailler en équipe, il faut avoir un sens du service client. Ce sont des qualités regardées lors du processus de recrutement. Le candidat parlait des difficultés des jeunes diplômés. Nous recrutons des jeunes diplômés et aussi des expérimentés. Chaque région, dans son plan de recrutement, inclut un volume de collaborateurs expérimentés et aussi de jeunes diplômés. Ce qui va être regardé pour les jeunes candidats sans expérience, ce sont les qualités de savoir-être. Qu'ils aient la capacité à s'adapter, s'exprimer, être motivé. Journaliste : Donc ils peuvent postuler même sans expérience. Sandracl : Quels sont vos principaux clients ? Laurent Benazera : Je peux vous donner les grands domaines. Nous sommes très implantés et ce depuis plus de 20 ans dans le domaine de la banque, des Télécoms, de l'énergie, de la grande distribution également. Nous rayonnons de manière forte sur le Nord notamment. Et enfin sur le domaine du transport et de l'automobile. Ce sont les grands noms du CAC 40 qui font aujourd'hui partie de nos clients et qui sont extrêmement demandeurs de compétences et d'un suivi. On s'inscrit vraiment dans l'accompagnement du métier du client. On est à ses côtés et avec une capacité à bien comprendre les mécaniques du métier du client et être en avance par rapport à ses futurs besoins. Ce qui donne de la force à un CV, c'est justement ce caractère pluriel et cette richesse. C'est ce qui va faire qu'on est plus adaptable, c'est une capacité à aller de la banque vers l'industrie et les télécoms par exemple. Journaliste : Quelqu'un qui travaille dans l'automobile peut ensuite passer aux télécoms, par exemple ? Claudine Behague : On le voit régulièrement, quand on fait le suivi des collaborateurs... Je parlais des entretiens annuels, l'idée est de faire le point avec eux et de se poser et identifier les axes qu'ils veulent prendre. Il y a des idées reçues: j'ai travaillé dans le monde industriel, je m'intéresse au bancaire mais je n'ai pas de compétences. Il y a des pré-requis mais quelqu'un qui a une bonne expérience technologique, qu'il le mette en œuvre dans un monde bancaire ou industriel, il n'y a pas forcément de difficulté particulière. Parfois, il y a des passerelles à mettre en place. hbno : Avons-nous la possibilité d'évoluer facilement d'une région à une autre ? Claudine Behague : Tout à fait. Nous avons chaque année un certain nombre de demandes de mutations qui se concrétisent de manière réelle. J'en ai une actuellement. C'est quelque chose de très concret. Il y a un processus de gestion des demandes de mutation et ça se fait aussi entre la France et l'international. FX : Le chat c'est bien, la rencontre en vrai, c'est mieux ! Serez-vous présents sur des salons prochainement ? Merci ;-) SSII : est ce que vous êtes présents aussi sur des forums ? Peut-on vous rencontrer personnellement ? Claudine Behague : Il y a effectivement tout au long de l'année des manifestations qui sont des salons, par exemple organisés par des supports. Les grands salons du recrutements, nous y participons. Nous serons présents et les grands événements figurent sur le site. Toutes les manifestations à venir figurent sur le site. Bien évidemment aussi au sein des forums recrutement et grandes écoles. Laurent Benazera : Nous sommes présents de façon opérationnelle, c'est aussi notre façon de travailler et être sur le terrain pour voir, pour prendre la température. On peut nous rencontrer directement, oui. Claudine Behague : Aujourd'hui, nous sommes sur un forum à Lille d'une école. Nous sommes également présents au forum TH experts. Mikaël : Êtes-vous en relation avec des écoles ? Comment choisissez-vous parmi les jeunes diplômés ? Laurent Benazera : Nous sommes en lien avec de grandes écoles prestigieuses qui ont une force extrêmement intéressante pour nous. C'est le cas de l'école Enin*. C'est le cas avec d'autres grandes écoles. On va choisir les écoles en fonction des régions. Pour le consulting, on va être en partenariat avec des grandes écoles de management par exemple. Sur l'ouest, il y a une coloration nouvelles technologies par exemple. Comment se fait le choix ? On reprend le modèle de Claudine. Ces candidats jeunes arrivent avec une passion, l'envie de s'engager sur nos valeurs et projets avec la volonté d'être autonome, d'apporter le savoir-faire et le caractéristique et réussir avec nous. Stagiaire : Prenez-vous beaucoup de stagiaires et y a-t-il de vraies chances d'être embauché ensuite ? Claudine Behague : Il y a des stages très significatifs qui peuvent être valorisés immédiatement. Oui, chaque année, nous prenons des stagiaires, notamment au sein de centres de ser vices. A l'issue du stage, si tout s'est bien passé, nous faisons une proposition au stagiaire qui a passé quelques mois chez nous. Laurent Benazera : Il y a un chiffre qui est significatif sur ce sujet, c'est que nous avons un taux de transformation pour les stagiaires de dernière année de 59 %. C'est une belle réussite. Julie W : Peut-on suivre une formation d'ingénieur en alternance chez vous ? Je suis un mec open : J'aimerais savoir si vous recrutez en alternance ? Laurent Benazera : Là-dessus, il y a un chiffre significatif, c'est que nous étions assez peu sur l'alternance, c'est un levier qu'on a pris il y a deux ans. C'est très prometteur car il y a près de 25 alternants cette année. l'expérience est positive. On retrouve l'alternance sur le commerce notamment. Nous sommes là sur du contrat de professionnalisation ou d'apprentissage. Auprès de grandes écoles, nous réalisons également de l'alternance. Aujourd'hui, comme peu d'école parmi nos grandes écoles... On n'a pas fait ce choix parce qu'elles faisaient de l'apprentissage mais encore peu en font. Donc on est sur un principe de contrat de professionnalisation, sur une durée de 1 à 2 ans pour alterner sur des rythmes de 3 semaines en entreprise et deux semaines de cours. hgjghk : Quelle est votre politique sur le handicap ? andyK : Bonjour ! Quelle part de vos salariés sont des collaborateurs handicapés ? gazelle : Quelles sont vos actions sur le recrutement des personnes handicapées ? Laurent Benazera : C'est un point sur lequel on est extrêmement présent. Nous sommes d'autant plus présents sur ce sujet qu'en début d'année 2011, nous avons signé une convention avec l'AGEFIPH et c'est un engagement de tous sur ce sujet. Un engagement pour le maintien dans l'emploi de nos collaborateurs en situation de handicap, autant que sur le recrutement. Chaque région de France a son référent. Ça fait partie du plan de charge de Claudine avec ses équipes, de faire en sorte que dans le plan de recrutement, nous retrouvions des personnes en situation de handicap. Ils vont intervenir dans les centres de services avec des tuteurs qui vont renforcer leurs compétences. C'est un sujet qui est porté par la présidence d'OPEN. Si le projet n'est pas porté par la direction général, ça n'a pas de sens. Claudine Behague : Effectivement, chaque membre de l'entreprise est sensibilisé. Les managers des collaborateurs qui sont reconnus travailleurs handicapés sont formés. Il y a un investissement de l'entreprise en accompagnement. Julien B : Je suis reconnu travailleur handicapé, est-ce un frein dans une société comme la vôtre, dois-je le mentionner lors de mon entretien ? Laurent Benazera : S'il se sent à l'aise pour le préciser, il n'y a aucun problème puisque c'est le reflet de notre politique en faveur des personnes handicapées. il faut le préciser le plus tôt possible de manière à ce qu'on puisse adapter le poste de travail. Claudine Behague : C'est une manière de mieux adapter la personne et son projet. Si ce n'est pas évoqué à l'entretien et que ça l'est après au moment de l'embauche, on le gère après mais plus tôt on le sait, plus tôt on peut gérer les choses. Jack : Combien de fois recevez-vous les candidats en entretien ? sandracl : Comment se déroulent vos recrutements ? Est-il préférable d'envoyer une candidature spontanée ou de répondre à une offre ? Claudine Behague : Sur la candidature, il n'y a pas de règles. Les candidats peuvent postuler comme ils le souhaitent, sur notre site, ils peuvent envoyer les candidatures spontanées par mail, ils peuvent répondre aux annonces listées sur le site OPEN. Il n'y a pas de difficulté à fonctionner d'une façon où d'une autre. A partir du moment où on reçoit une candidature, il y a un processus de recrutement. Il y a d'abord un entretien téléphonique. Puis un entretien avec une personne du service RH puis un deuxième avec quelqu'un de plus technique. En moyenne, c'est deux entretiens, un RH et un Manager. Robin : Utilisez-vous les Réseaux sociaux pour recruter ? Laurent Benazera : On a aujourd'hui un levier extrêmement fort avec notamment Viadéo et LinkedIn. Selon les profils, on utilise l'un ou l'autre. Claudine Behague : LinkedIn notamment pour nos sites internationaux. Laurent Benazera : Ça a été vraiment un déclic extrêmement fort. On a une position très innovante. Ce sont aujourd'hui de forts leviers de prise de contact. C'est un levier extrêmement puissant pour être en contact avec les candidats qui nous intéressent. Claudine Behague : On peut préciser que nous avons ouvert récemment un Hub carrière sur Viadéo. Nous y mettons de la communication régulière sur ce qui se passe dans l'entreprise. Nous avons à peu près 300 contacts. Il y a des informations pour savoir qui nous sommes. Candidat : Le président d'OPEN et du SYNTEC parle beaucoup de parité hommes femmes. ça donne quoi concrètement chez OPEN ? Claudine Behague : Nous aurions la volonté de recruter plus de femmes. Il s'avère que dans l'informatique, les femmes sont peu représentées dans les écoles d'ingénieurs, il y a une forte majorité d'hommes. Par contre, dans nos domaines fonctionnels, puisque nous recrutons aussi dans d'autres domaines que l'informatique. Là, nous arrivons à avoir une parité plus importante. Laurent Benazera : Sur les postes de direction commerciale et financière, ce sont des femmes. Sur des postes très élevés, nous retrouvons des femmes qui ont le management, l'intelligence et le savoir-faire. La direction donne l'exemple. JC37 : Comment fonctionne votre centre de formation interne ? Est-ce que tout le monde en bénéficie ? Est-ce que c'est le salarié qui demande à être formé, ou bien c'est automatique ? hgjghk : Quels sont vos différenciateurs en termes de formation ? Laurent Benazera : Il y a deux alternatives. C'est lié aussi au suivi régulier de l'ingénieur et de l'entretien de progrès. Lors de ce suivi manager, on va pouvoir détecter des besoins de formation qui vont remonter de différentes manières. là, on est dans de l'adaptation. Et puis il y a l'évolution des compétences où on va constater qu'il y a nécessité, envie ou volonté de faire évoluer le collaborateur. A ce moment-là, on fait monter les compétences du collaborateur. on va dans les deux sens et c'est ça qui donne un collaborateur formé et en phase avec les technologies actuelles et futures. Gazelle : Comment se matérialise l'intégration chez Open ? CANDIDAT : Que faites vous pour éviter l'isolement des collaborateurs en mission ? Qu'y a-t-il comme manifestations, ou occasions de se retrouver et favoriser l'esprit d'équipe ? Claudine Behague : Il y a plusieurs questions. Je vais répondre en séquence. Au niveau de l'intégration des nouveaux arrivants, nous avons une politique forte pour favoriser l'intégration des nouveaux. Nous organisons des événements qui vont rassembler les nouveaux arrivants et nous allons mettre en place une animation avec des jeux de rôles, une présentation. On associe le caractère informatif et ludique. L'objectif est de favoriser la proximité, la connaissance de l'entreprise. Dans le processus d'intégration, on est vigilant sur le fait que le premier jour, les choses se passent d'une certaine façon. Il y a souvent un petit-déjeuner d'accueil pour rencontrer les différentes personnes qu'il va-croiser sur le site. Si on sait sur quel projet il interviendra, il sera intégré à son nouveau projet. Il y aura un accueil qui lui permettra de passer du temps avec les personnes dans l'entreprise en attendant que le projet démarre. Nous avons aussi un système de tuteur. Il va être un interlocuteur privilégié vers lequel il pourra se tourner et il aura réponse directe ou une orientation. Cela crée une proximité car le tuteur et le nouveau collaborateur pratiquent le même métier. dca : Comment conciliez-vous recrutement et inter-contrat ? Laurent Benazera : L'objectif est de toute façon de faire en sorte que le collaborateur soit sur un projet. L'idée, c'est qu'on puisse profiter de ce collaborateur, de son savoir-faire en nous aidant sur la mise en place de nouvelles formations par exemple. Profiter de son expérience pour étudier la situation du marché notamment. C'est aussi l'occasion de demander au collaborateur de mettre à jour son CV, le détailler, s'entraîner à le présenter. Donc profiter aussi de ces temps pour s'entraîner, s'habituer à la présentation. Claudine Behague : Pour information, demain, je suis en Belgique et j'anime une formation pour aider les collaborateurs inter-contrat à faire des CV, jeux de rôle et aussi pour les rassurer. Ça se fait régulièrement un peu partout en France. BornToBeWild : En cette période délicate où les offres clientèles se font rares, projetez-vous de renforcer les équipes commerciales ? Laurent Benazera : Oui, comme on a un plan de recrutement sur les populations informatique, il y a aussi un plan de recrutement sur les métiers centraux: commerce, administratif, gestion. Ce sont des commerciaux qui ont une expérience du service informatique et/ou qui ont l'expérience des métiers de l'infrastructure service. dca : J'ai 3 propositions d'embauche (d'autres grands acteurs SSII). Comment OPEN peut-il me faire basculer ? Claudine Behague : Nous avons dit un certain nombre de choses qui sont des modes de fonctionnement différenciant. Nous avons vraiment la volonté de mettre en place un mode de fonctionnement avec beaucoup de proximité avec nos collaborateurs, donc nous organisons des événements, des moyens qui permettent de développer et garder cette proximité. Ce sont des soirées, des déjeuners de sites, des 5 à7 pour présenter des projets technologiques, etc. Nous impliquons les collaborateurs pour organiser ces événements. L'idée est d'accompagner le collaborateur pour s'assurer que tout va bien bien. Nous avons mis en place un outil qui permet à tout moment de nous donner la température pour savoir si tout va bien, s'il y a une difficulté et ça nous permet d'être réactif et résoudre la situation rapidement. C'est ce qui peut faire la différence. Laurent Benazera : Ce qui nous différencie, c'est ça, le fait que tout le monde soit sur le pont et qu'il y a un vrai lien, on est vraiment dans une démarche collective. tous réussissent ensemble car on ne peut pas réussir sinon car c'est un métier difficile. Ça permet de réussir et fidéliser les gens. Journaliste : Merci à tous. Vous pourrez retrouver la vidéo en différé. dca : C'est bon je viens. Sandracl : Merci pour ce chat, 1ere fois que j'y participe… Tous les sujets ont été abordés et je me retrouve pleinement dans votre politique RH et vos métiers !