Crédits patrimoniaux Musée Magritte Museum L`exclusivité brillante

Transcription

Crédits patrimoniaux Musée Magritte Museum L`exclusivité brillante
rencontres
5e Année n°4
octobre 2011
Magazine trimestriel de
Société Générale Private Banking en Belgique
Crédits patrimoniaux
Musée Magritte Museum
L’exclusivité brillante
du joaillier Jochen Leën
Opportunités en or
L’assouplissement du secret
bancaire
Photo : Steven Vandeputte
advertentie
V R A N K E N P O M M E R Y B E N E L U X - T E L : 0 0 3 2 2 217 5 9 17 - F A X : 0 0 3 2 2 218 7 3 2 2
M isbruik
van alcohol schaadt de gezondheid .
G ebruik
met mate .
rencontres
Cher lecteur,
Si l’été est traditionnellement plus calme sur le plan boursier,
cette année restera l’exception qui confirme la règle. Les bourses
ont manifestement souffert de la nervosité qui a régné sur les
marchés, parfois même emportés par de fausses informations.
Un scénario fictif, imaginé par deux journalistes britanniques, a
suscité des rumeurs qui n’ont non seulement gravement porté
préjudice au Groupe Société Générale en particulier mais aussi
au marché boursier en général. Nous déplorons profondément
les conséquences de cette fiction pour laquelle le quotidien
s’est excusé incoditionnellement et entendons réaffirmer avec
force que le Groupe ne connaît aucun problème. Le manque de
professionnalisme dont a fait preuve la presse dans cette affaire
s’inscrit en total porte-à-faux avec nos propres valeurs.
CORPORATE 4
Les crédits patrmoniaux
de Société Générale Private Banking
STRATéGIE6
La crise des dettes:
aux hommes politiques de réagir
TACTIque8
Formules de placement
en fonds
MARCHé De L’ART12
Gregory Ryan
Musée Magritte Museum
Tendances16
L’exclusivité brillante
du joaillier Jochen Leën
PRODUITS18
Opportunités en or
PATRIMOine20
L’assouplissement
du secret bancaire
On the field22
Lions Historic
La Nuit du Zoute 2011
Dans ce numéro, nous vous présentons avec plaisir notre service
« Crédits patrimoniaux ». De concert avec le private banker, le
département « Crédits patrimoniaux » garantit un traitement
personnalisé de tous les dossiers de crédit.
Nous aborderons également deux thématiques artistiques. Nous
approfondirons, d’une part, le projet « L’Ephémère dans l’Eternel »
de Gregory Ryan. Ce sculpteur américain bénéficie du mécénat
du groupe Société Générale et travaille actuellement sur un projet
à travers lequel il dépeint des espèces végétales et animales en
bronze afin d’immortaliser ainsi leur fugacité. Notre attention se
portera, d’autre part, sur le musée Magritte.
Jeroen Vandamme, Product Specialist, vous présentera les
diverses possibilités qu’offre l’investissement en or et en mines
d’or. L’or n’est décidément pas en reste, dans ce numéro, puisque
le joaillier Jochen Leën nous parlera de sa passion dont il a fait
son métier.
Notre département « Ingénierie Patrimoniale » vous donne
également son éclairage sur une thématique actuelle, en
l’occurrence, l’assouplissement du secret bancaire. Le fisc peut
désormais plus facilement instruire des enquêtes bancaires, ce
qui est d’une grande importance pour tout contribuable.
Nous vous souhaitons une bonne lecture.
Jan De Coninck
Président du Comité de Direction
SGPB rencontres 3
CORPORATE
Les crédits patrimoniaux
de Société Générale Private Banking Belgique
Société Générale Private Banking Belgique dispose, depuis quelques années
déjà, d’une division « Crédits patrimoniaux ». Ce département a été créé
pour apporter une réponse au besoin de crédits de la clientèle. La création
d’un service spécifique, capable de conseiller le client pour toute demande
de crédit, nous permet de nous différencier d’autres banques. Il en résulte un
traitement rapide et personnalisé de chaque dossier de crédit par des experts
en la matière. Aux côtés du private banker, les collaborateurs du département
« Crédits patrimoniaux » vous aident à établir la stratégie qui sert au mieux vos
intérêts à court et à long terme. Cette collaboration se traduit par une interaction
parfaite entre le private banker, d’une part, et la division « Crédits patrimoniaux »,
d’autre part. Votre private banker reste, cependant, votre personne de contact
centrale.
Cette approche nous permet d’évaluer ensemble différentes structures de crédit. Nous formulons
des solutions de crédit entièrement articulées autour de vos besoins. Le financement joue, en effet,
un rôle important dans l’architecture de votre patrimoine (familial).
L’accompagnement de patrimoine signifie également que nous vous assistons lorsque vous désirez
souscrire un crédit dans un but précis. Il peut s’agir, entre autres, d’une acquisition ou de l’optimisation
de votre portefeuille… Les crédits patrimoniaux peuvent également être utiles dans le cadre d’une
planification de succession.
Octroyés tant à des personnes physiques qu’à des sociétés (une société patrimoniale, par exemple),
les crédits patrimoniaux vous donnent la possibilité d’apporter des changements dans la structure
globale de votre patrimoine. Les crédits octroyés par Société Générale Private Banking sont
généralement garantis par un portefeuille de titres mis en gage, ce qui n’implique nullement que ce
portefeuille ne soit plus négociable. Les transactions touchant ce portefeuille restent possibles dans
le cadre des limites convenues. D’autres sûretés peuvent entrer en ligne de compte pour garantir
un crédit. Il vous est éventuellement possible d’hypothéquer un bien immobilier et/ou de signer un
mandat hypothécaire au profit de la banque. Le renoncement au bénéfice d’une assurance-vie peut
également faire partie de la garantie. Sans oublier qu’une combinaison des sûretés précitées reste
toujours une possibilité.
La forme de crédit la plus courante est la réserve de trésorerie. Avec cette formule, vous définissez
vous-même quand et combien est prélevé, et ce, dans une limite préalablement déterminée. Dans
cette approche, vous ne payez d’intérêts qu’en fonction du montant prélevé et pour la durée du
prélèvement.
Prenons, à titre d’exemple, un couple retraité résidant dans la région d’Anvers. Ce couple tombe sous
le charme d’un appartement neuf et souhaite l’acheter. Leur habitation actuelle est, en effet, devenue
trop grande pour eux. Dans la mesure où le prix de l’appartement doit être réglé relativement vite
et que leur maison actuelle doit encore être mise en vente, ils demandent une réserve de trésorerie
(crédit-pont) dans l’attente de la cession. Le portefeuille actuel du couple est mis en gage pour garantir
le crédit. Cela a pour avantage que ce portefeuille ne doit pas être liquidé à court terme et qu’il peut
continuer à générer du rendement. On évite également les frais d’une inscription hypothécaire. Ce
crédit peut, en outre, être remboursé à tout moment (en fonction de la date de la vente) sans frais
additionnels.
4 SGPB rencontres
Dans le cadre de la planification de succession, l’achat scindé d’un bien immobilier (nue-propriété
– usufruit) combiné à un don manuel aux enfants peut s’avérer une option intéressante. Dans ce
scénario, les parents achètent l’usufruit et les enfants, la nue-propriété. Le don manuel aux enfants
est financé par un crédit, montant grâce auquel les enfants achètent la nue-propriété. L’achat de
l’usufruit est également financé par un crédit. Un portefeuille de titres est mis en gage pour les deux
crédits. L’avantage de cette structure est que l’on anticipe la planification de succession, tout en
préservant le portefeuille.
Avec les crédits de placement, vous pouvez aisément réagir aux conditions du marché et à des
opportunités boursières. Ce crédit vous permet, en effet, d’effectuer certaines opérations de
placement sur un ou plusieurs instruments financiers. Vous pouvez ainsi apporter un effet de levier à
votre portefeuille et en augmenter le rendement. La loi prévoit toutefois certaines limites en la matière.
Il est, par exemple, interdit à la banque de stipuler contractuellement la mise en gage des titres acquis
via le crédit.
Une garantie bancaire est possible si vous souhaitez contracter un crédit auprès d’une autre
institution financière, par exemple à l’étranger, alors que votre portefeuille est investi chez Société
Générale Private Banking. Mais un acheteur peut également réclamer une garantie bancaire pour
couvrir d’éventuels risques encourus après la cession en cas de vente d’une société.
Les ‘straight loans’ sont une forme de crédit souvent privilégiée par les personnes morales. Dans
cette formule, une activité est financée sur la base d’acomptes fixes dont la durée (variant d’un mois à
maximum 12 mois) est choisie au début de chaque acompte. Le taux d’intérêt se fonde sur l’euribor.
Les prêts à tempérament et les crédits à l’investissement font également partie de la gamme de
crédits de Société Générale Private Banking. Ces formes de crédit sont octroyées à moyen ou à long
terme, avec ou sans taux fixe.
La gestion de patrimoine, le conseil patrimonial et les crédits patrimoniaux constituent autant
d’aspects importants du private banking. Les crédits patrimoniaux sont donc toujours définis par
rapport aux deux autres éléments. Les crédits sont, en effet, un aspect essentiel de la structuration
et de la planification de votre patrimoine. L’équipe crédits s’engage, dès lors, à étudier votre demande
avec votre private banker et à élaborer la structure de crédit la mieux adaptée pour vous.
Els Decouttere
Senior Credit Officer
Tom Dewulf
Credit Officer
SGPB rencontres 5
sTRATéGIE
La crise des dettes:
aux hommes politiques de réagir
Le malaise économique actuel dans le monde occidental
et les turbulences qui agitent les marchés financiers
illustrent une sérieuse crise de confiance. La prise de
conscience que l’on s’est peut-être trop endetté et le
manque de leadership politique et d’unanimité quant à la
manière de résoudre le problème en sont les principaux
responsables.
Il apparaîtra clairement, dans le futur, que la crise actuelle de la dette
n’est pas la conséquence de la crise financière mondiale de 2008. La
récession qui a suivi la crise financière a certes accéléré l’inévitable
confrontation avec les déficits budgétaires futurs. Ces déficits ont trouvé
leur origine dans le développement de « l’Etat-providence », le modèle
de nombreuses démocraties occidentales. La génération des « babyboomers » née après la guerre a hypothéqué l’avenir avec le concours de
ses nombreux relais d’intérêt et des politiciens qu’elle a élus. Le coût des
retraites futures — pour lesquelles de nombreux pays ne provisionnent
pas ou trop peu — sera à lui seul responsable, pendant des décennies,
de déficits budgétaires inédits en temps de paix.
La prochaine crise financière est prévisible. Sans miracle politique, la
faillite d’un Etat souverain sera à l’origine de la débâcle. Qu’adviendrait-il
si un pays comme l’Espagne, l’Italie ou la Grande-Bretagne ne pouvait
plus honorer ses dettes ? Qui ou quelle institution est suffisamment
puissante pour faire office de bouée de sauvetage ? La question n’est
plus de savoir quelle politique monétaire mener, mais de s’interroger
sur le rôle des banques centrales. Elles se livrent jusqu’à présent avec
succès à la gestion de crise, mais ne peuvent faire plus. La balle est dans
le camp des politiques qui devront procéder à des choix douloureux
autant qu’épineux. Espérons qu’ils fassent preuve d’un sens de l’Etat
visionnaire et répartissent équitablement les charges. Si tel n’est pas
le cas, et là résident nos craintes, ce déséquilibre conduira à une
polarisation accrue et à de graves conflits, susceptibles de mettre notre
démocratie en péril.
La question-clé pour les investisseurs est de savoir quand les marchés
financiers se recentreront sur le long terme et commenceront à sousvaloriser le scénario négatif. L’évolution des taux dans certains Etats
membres européens comme l’Espagne, l’Italie, la Grèce ou le Portugal
peut être éloquente, mais ne constitue actuellement pas encore la
preuve que le marché est pleinement conscient de l’énormité des défis à
venir. Au contraire, le taux d’intérêt que les pays doivent consentir pour
emprunter est anormalement bas, compte tenu du scénario esquissé.
Tant le Japon, avec une dette publique supérieure à 200 % du PIB, que les
Etats-Unis et la Grande-Bretagne, confrontés à des déficits budgétaires
historiquement élevés et à une dette publique en hausse constante, ou
l’Allemagne, caractérisée par un système de retraite sans couverture
en capital et par un système bancaire chancelant, se distinguent par
des obligations d’Etat historiquement chères et par un taux d’intérêt à
long terme en baisse. Le fait que le marché reste acheteur d’emprunts
6 SGPB rencontres
d’Etat de ces pays en dépit de sombres perspectives peut s’expliquer par différents facteurs. Les
prévisions de croissance dans les économies développées présentant un niveau de dette élevée
sont structurellement revues à la baisse ; la crainte de la déflation augmente parce que le chômage
élevé peut mettre les salaires sous pression ; les banques centrales maintiennent les taux d’intérêt à
court terme au niveau minimal aussi longtemps que nécessaire ; les banques, les fonds de pension
et les assureurs ont peu d’alternatives de placement compte tenu de la nouvelle réglementation ; les
investisseurs sont las de la volatilité et de la sous-valorisation chronique des actions et privilégient les
revenus fixes que leur offrent les bons d’Etats. La situation dans la zone euro est particulière dans la
mesure où les investisseurs de pays moins bien lotis peuvent investir sans risque monétaire dans des
bons d’Etats de pays dont la solvabilité est meilleure.
Ma prévision est que la population des économies occidentales ne comprendra que progressivement
l’ampleur réelle des problèmes. Dans l’intervalle, des mesures seront prises dans le bon sens sous la
pression des marchés financiers, mais insuffisamment pour éviter une crise majeure, peut-être dans
quelques années. Les mesures et la législation pour restreindre les déficits budgétaires vont en ce
sens. L’augmentation de l’âge de départ à la retraite aussi. Mais qui osera s’attaquer au problème
réel, en l’occurrence les droits acquis comme les retraites excessives ou les généreuses allocations
sociales indexées ?
Quelles sont les alternatives pour un investisseur dans ce contexte?
Un investisseur bien informé et actif veillera à saisir les opportunités d’un marché volatil. Les actions,
les matières premières et les obligations des pays occidentaux connaîtront des mouvements violents.
Attendez-vous à des excès, tant à la hausse qu’à la baisse, et essayez d’y réagir. Attendez-vous
à une poursuite de l’expansion en Asie et à des progrès technologiques grâce auxquels investir
dans certaines entreprises pourra s’avérer captivant et très profitable. Soyez cependant très prudent
par rapport aux dettes. En phase de déflation, un scénario qui n’est pas à exclure, cela peut avoir
des conséquences dramatiques pour toute entreprise ou tout Etat. Cela peut aussi transformer le
refinancement en entreprise périlleuse au vu de la volatilité attendue des taux d’intérêt.
A l’investisseur moins actif et qui souhaite un revenu stable, sans être à la recherche de la plus-value
maximale, mais en protégeant son capital de l’inflation et de la déflation, nous recommandons un
portefeuille diversifié dans des entreprises multinationales valorisées au juste prix, avec pas ou peu
de dettes, actives dans le monde entier et dans un large éventail de produits. La problématique de
la dette exposée ne s’applique pas, à ce jour, aux entreprises qui présentent un cash-flow positif
et des dividendes attrayants. Il incombe aux pouvoirs publics occidentaux de prendre en charge
la dette. Les obligations d’Etat d’une sélection de pays émergents peuvent cependant également
être intégrées à un portefeuille d’investissement à long terme. Par un taux de croissance plus élevé,
les devises de ces pays devraient s’apprécier à terme contre celles des pays occidentaux, ce qui
constitue un argument supplémentaire.
Peter Ampe
Chief Investment Officer
SGPB rencontres 7
TACTIQUE
Formules de placement en fonds
Grâce à la gestion de fonds, vous pouvez bénéficier
du principe de l’architecture ouverte : les meilleurs
fonds, parmi plus de 29.500 fonds de plus de
85 institutions financières différentes, sont ainsi
sélectionnés sur la base de critères qualitatifs et
quantitatifs.
Selon votre profil de risque, vous pouvez choisir
parmi cinq formules. Quatre formules sont définies
selon le pourcentage d’actions sous-jacent : Bonds
(0 % d’actions), Low (10-30 % d’actions), Medium
(30-70 % d’actions) et High (80-100 % d’actions).
La cinquième formule (alternative) se compose de
fonds qui appliquent des méthodes de gestion
alternatives.
Fonds d’actions
Ralentissement de la croissance économique, abaissement de la
notation des Etats-Unis, inquiétude quant aux dettes publiques
européennes... autant de risques qui ont pesé sur les marchés
d’action, début août, et se sont traduits par une volatilité élevée
de 10 % à 15 % certains jours. Début août, nous sommes aussi
momentanément sortis des actions sensibles au bêta sur les
marchés émergents et avons ainsi abaissé la pondération des
actions dans nos portefeuilles.
Nous étions placés, ces 3 dernières années, sur SGAM Japan
CoreAlpha, un fonds d’actions au style de placement contrariant
qui investit dans des entreprises japonaises de premier plan
et de haute qualité. Le fonds était géré par Stephen Harker,
authentique star parmi les gestionnaires et qui peut se targuer,
depuis la création de la stratégie CoreAlpha, d’un palmarès
impressionnant, d’ailleurs couronné par un AAA décerné par
Citywire. Ce gestionnaire n’est cependant plus à la barre du
fonds SGAM depuis le 1er juin. Nous avons donc cédé ce fonds
et avons souscrit au fonds que Harker gérera désormais (GLG
Japan CoreAlpha).
Fonds d’obligations
Fin juin, la Réserve fédérale a mis un terme à son programme
d’assouplissement quantitatif (quantitative easing - QE2) grâce
auquel elle a acheté de 60 % à 70 % de la nouvelle dette
américaine. Ces achats ont maintenu le taux obligataire de ce
pays particulièrement bas, le taux nominal couvrant à peine
l’inflation attendue. Après les débats sur l’augmentation du
8 SGPB rencontres
plafond d’endettement, S&P a rayé les Etats-Unis de la liste
restreinte des pays ayant la notation de crédit la plus élevée
(AAA).
William (« Bill ») Gross était déjà sensibilisé à cette problématique
depuis longtemps et avait progressivement mis un terme à son
exposition aux bons du Trésor américain depuis mars. Nous
partageons cette vision et avons également cédé nos fonds
exposés à ces bons du Trésor. Nous avons confié la gestion
des liquidités ainsi dégagées au très réputé Bill Gross, le seul
gérant récompensé à trois reprises par le trophée Morningstar
de « meilleur gestionnaire obligataire ». Son fer de lance qu’est le
fonds Pimco Total Return Bond investit au moins deux tiers de
ses actifs dans des obligations américaines (secteur public ou
entreprises), mais peut se diversifier vers des obligations d’autres
pays développés, de pays émergents, à haut rendement ou
convertibles
Fund Universe Alternative
Grâce à la plateforme Lyxor de « managed accounts » ou de
comptes gérés, nous bénéficions d’un accès privilégié aux
meilleurs gérants de hedge funds faisant preuve de transparence
quant à leurs positions et d’une des meilleures liquidités sur le
marché. Ces derniers mois, nous avons inclus 2 gestionnaires
dans la formule Fund Universe Alternative.
Winton Capital Management fait partie des trois plus grands
CTA au monde. Les CTA sont des stratégies de hedge funds
fondées sur des modèles mathématiques conçus pour identifier
les inefficiences du marché. Par le biais d’options et de futures,
le fonds investit dans plus de 100 marchés différents, parmi
lesquels les actions, les obligations, les devises, les matières
premières et l’énergie.
GLG est surtout connu en Belgique en la personne de son cofondateur, notre compatriote Pierre Lagrange. Cette maison gère
plus de 23 milliards USD à travers environ 40 fonds. Nous avons
investi dans GLG European Opportunity. Ce fonds met l’accent
sur les plus grandes capitalisations européennes en actions via
une stratégie de trading long/short et présente, à cet égard, une
faible corrélation avec le marché d’actions.
Pondération des classes d’actifs
Comme nous le décrivons ci-dessous, la pondération des actions
a été abaissée de 20 % à 16,5 % pour les portefeuilles défensifs
(Fund Universe Low), de 48,5 % à 40,5 % pour le style mixte
(Fund Universe Medium) et de 85,5 % à 77 % pour le portefeuille
d’actions (Fund Universe High).
La pondération des obligations n’a pas changé : 85 % pour Fund
Universe Bonds, 61 % pour Fund Universe Low, 37 % pour Fund
Universe Medium et 3,5 % pour Fund Universe High.
Nous avons augmenté les liquidités d’opportunité pour revenir sur
le marché à des niveaux inférieurs : 10,5 % pour Fund Universe
Bonds, 15 % pour Fund Universe Low et Medium et 15,5 % pour
Fund Universe High.
Peter Bossaer
Portfolio Manager
SGPB rencontres 9
MARCHé DE L’ART
Gregory Ryan
L’éphémère dans l’éternel
Sculpter pour préserver
Gregory Ryan, sculpteur américain, est diplômé de l’Ecole
Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris. Au cours des
années il a développé un lexique artistique singulier, utilisant des
moulages de bronze afin de capturer les modèles complexes que
l’on trouve dans la nature. Il développe depuis des années un
projet original : L’éphémère dans l’éternel, un catalogue indélébile
en bronze d’espèces en voie de disparition et de paysages en
érosion autour du monde.
Une démarche originale et unique
Démarche originale et unique que celle du sculpteur américain
Gregory Ryan ! Il s’agit d’un regard, celui que l’artiste porte sur
le monde, de son observation aiguë de notre environnement.
Originale en effet, car le sculpteur se fait aussi explorateur.
Depuis quinze ans, il sillonne la planète, fasciné par la beauté,
la richesse et la diversité des différentes espèces et textures
présentes dans la nature. Il peut alors identifier, capturer et
reproduire l’empreinte de surfaces soit statiques comme la fragile
aile de papillon ou l’épaisse peau de l’éléphant, soit dynamiques
lorsqu’il s’agit de la surface de l’eau dont l’aspect modulaire le
fascine.
La singularité du travail de l’artiste, sa magie même, consistent
ensuite à pérenniser l’éphémère dans des objets artistiques
exceptionnels : des sculptures monumentales en bronze, qu’il
réalise à partir des moulages d’espèces en voie de disparition et
de paysages en érosion autour du monde.
Le choix de Gregory Ryan d’utiliser le bronze est alors essentiel :
inaltérable, il garantit la pérennité des oeuvres et permet ainsi la
juxtaposition de l’éphémère et l’éternel.
Le projet L’éphémère dans l’éternel qu’il mène à bien aujourd’hui,
est un engagement artistique ambitieux réunissant autour de
l’artiste nombre d’experts scientifiques, biologistes, zoologistes…
Ces derniers lui permettent de recenser les espèces animales ou
végétales en danger imminent d’extinction et l’assistent dans son
processus de captation d’empreinte.
De cette aventure humaine qui va durer trois ans, de 2010 à 2012,
naîtra sous les mains de l’artiste un ensemble de sculptures dont
la portée esthétique sera une contemplation jubilatoire de la
beauté de notre environnement.
L’ambition du projet ? Eveiller les consciences par cette
célébration sculpturale de la beauté de la nature et faire voyager
visuellement le regardeur par la contemplation de sculptures
issues de toutes les zones du globe mais rassemblées en un
seul lieu.
10 SGPB rencontres
L’âme du projet ? Léguer un héritage naturel par voie artistique
en fixant à tout jamais dans le métal des espèces vouées à
disparaitre de la surface de la terre. Une aventure humaine et
artistique, unique et exceptionnelle !
L’éphémère dans l’éternel sera inauguré en 2012 et voyagera
dans le cadre d’une exposition internationale.
Gregory Ryan : “Depuis l’extinction brutale des dinosaures il y
a 65 millions d’années, jamais les espèces biologiques n’ont
disparu à un rythme aussi élevé qu’aujourd’hui.
Certains prédisent qu’à ce rythme deux tiers de toutes les
espèces vivantes disparaîtront au cours de ce siècle.
La richesse extraordinaire de la nature fait de notre biosphère le
plus grand réservoir de connaissances accessibles à l’homme.
Si justement la nature était une immense bibliothèque dont
les diverses espèces étaient les livres, on se rendrait compte
qu’ils sont pour la plupart écrits dans des langues que nous
commençons à peine à déchiffrer.
Imaginons encore que les forêts tropicales humides soient la
bibliothèque d’Alexandrie en proie aux flammes. Celle-ci serait
alors déjà détruite à 55 %.
Nous assistons ainsi, passifs et muets, à la destruction de ces
livres anciens noyés dans la fumée et consumés par les flammes.
Cette destruction massive est d’autant plus aveugle que parmi
les 30 millions d’espèces existantes, seule 1,4 million ont
été répertoriées, et un nombre beaucoup plus faible encore
réellement étudiées.
Dans une des séries que je propose, nous pourrions encapsuler
dans la coque de bronze des segments de l’ADN de la plante qui
serait elle-même moulée pour être coulée dans le bronze.
Grâce à des avancées technologiques récentes, il serait ensuite
possible à l’avenir d’amplifier cet ADN, et de ramener à la vie dans
plusieurs milliers d’années les plantes aujourd’hui menacées.
C’est pourquoi la beauté pérenne du bronze n’est pas pour moi
qu’un simple choix esthétique. Cet alliage qui ne s’altère pas,
qui dure sur une échelle de temps géologique, me permet de
préserver des choses aussi délicates qu’un papillon, aussi
poétiques qu’une aile d’albatros ou aussi éphémères qu’une
orchidée rare.
L’éphémère dans l’éternel est une tentative sculpturale pour
sauver autant de beautés naturelles de notre monde que possible
en créant une sorte de “bibliothèque tactile de la vie”, formée
d’empreintes d’espèces menacées d’extinction et coulées
dans le bronze. Cet effort vise non seulement à préserver
notre patrimoine naturel, mais aussi à encourager la prise de
conscience du péril que court une grande partie de la nature ».
Art et développement durable
De l’homme du néolithique taillant dans la pierre une forme
ressemblant à un animal, au photographe de la NASA visant à
l’aide d’un télescope Hubble une supernova dans une galaxie
lointaine, les artistes sont depuis la nuit des temps inspirés par
la nature.
Le rôle de l’artiste est de nous donner une vision claire et vraie de
la réalité qui nous entoure, de distiller l’essence du monde et de
nous révéler un paysage encore inconnu. L’art et la science sont
inextricablement liés par un projet commun, celui de dévoiler les
mystères du monde et de l’Univers.
De l’image satellite du trou dans la couche d’ozone au-dessus
de l’Antarctique aux particules élémentaires de la vie vues au
microscope électronique, l’homme n’a jamais été aussi conscient
du monde dans lequel il vit, ni autant à l’unisson avec lui.
Dans les années 60 et 70 lorsque le Pop Art dominait la scène
artistique américaine et glorifiait le consommateur dans un
monde aux ressources apparemment inépuisables, un autre
mouvement artistique commençait à voir le jour en Europe : l’Arte
Povera, un terme inventé par le critique d’art Germano Celant
à la fin des années 60. “Notre culture, disait-il, a séparé deux
manières de penser, celle de l’être humain et celle de la nature.
Je ne pense pas qu’une distinction aussi nette soit possible.”
Aujourd’hui, notre société contemporaine a une conscience
aiguë de la fragilité de l’environnement comparé au monde qui vit
naître les boites de soupe Campbell de Warhol. Cet art qui a vu
le jour à la fin des années 60 prenait souvent son inspiration dans
SGPB rencontres 11
MARCHé DE L’ART
la nature et l’utilisait comme matériau. Le travail d’artistes comme
Giuseppe Penone, Richard Long et Herman de Vries l’atteste et
prend encore plus de sens aujourd’hui en ayant lentement aidé
à transformer notre conscience collective. Les assemblages
délicats de feuilles de Herman de Vries forment une sorte
d’herbier et trahissent son passé de botaniste durant 18 ans.
Il donne aux objets naturels une chance de respirer et de
s’exprimer par eux-mêmes. Cette même grâce et cette poésie
se retrouvent dans la sensibilité de Giuseppe Penone qui explore
les rythmes de la nature et travaille avec des matériaux naturels,
souvent des arbres, explorant leur évolution dans le temps.
Dans une série intitulée “Repeating the forest” il sculpte un
jeune arbre à partir d’une poutre gigantesque, remontant pour
ainsi dire le temps en retraçant la vie de l’arbre. Richard Long,
enfin, est un sculpteur qui travaille avec des matériaux comme
le bois, la pierre et la boue qu’il récolte durant ses nombreux
voyages autour du monde. Il rassemble ou laisse de subtiles
traces de son passage dans le paysage en utilisant des formes
archétypales comme un rond, une ligne, un cercle de pierres, un
tas de branchages.
L’art évolue constamment à mesure que la société poursuit
inexorablement sa marche en avant. Comme avec les
découvertes scientifiques, l’art fait de grands bonds en avant,
et la société toute entière évolue à son tour. La science a
montré des preuves irréfutables des dangers que court notre
planète. L’ingéniosité ou la cupidité ont provoqué l’émergence
d’activités économiques nouvelles autour des thèmes liés à la
protection de l’environnement, aux énergies renouvelables et au
développement durable. Nos poubelles sont désormais vertes et
nous recyclons le verre.
Par ailleurs, l’architecture et le design représentent deux
autres terrains d’exploration dans ce domaine, peut-être plus
perceptibles par le grand public. Jean Nouvel (projet de la Tour
Signal à la Défense à Paris) et Norman Foster (30th Mary Axe
à Londres, 2004) intègrent la dimension environnementale dans
leurs créations. Le Centre Pompidou inauguré en mai 2010 à
Metz, a été conçu par Shigeru Ban qui est considéré aujourd’hui
comme l’un des architectes les plus écologiques.
Metz a été pensé de façon à limiter le plus possible son impact
sur l’environnement par l’utilisation de matériaux recyclés. Il
est également soucieux dans toutes ses créations de limiter
les déperditions de chaleur et d’utiliser au mieux la lumière
naturelle. C’est notamment le cas avec le “Nomadic museum” du
photographe Gregory Colbert, dont la structure a été construite
en utilisant des containers recyclés et des tubes de papiers qui
pourront un jour à leur tour être recyclés.
12 SGPB rencontres
Partager, préserver, transmettre
“Lorsque Gregory Ryan est venu nous présenter son projet nous avons été immédiatement séduits
par cette entreprise extraordinaire. L’éphémère dans l’éternel est une formidable aventure humaine
qui s’inscrit clairement dans les engagements pris par Société Générale depuis de nombreuses
années envers l’art contemporain et le domaine de la responsabilité sociale et environnementale.
En effet, depuis plus de 15 ans, le groupe constitue une collection d’art moderne et contemporain
d’importance et se positionne comme l’un des acteurs les plus dynamiques en termes de mécénat
artistique aujourd’hui en France.
Dans cet esprit, Société Générale Private Banking soutient ainsi depuis plusieurs années des
artistes contemporains, au travers de différentes initiatives.
Par ailleurs L’éphémère dans l’éternel est également un projet ambitieux, mené à l’échelle de la
planète, permettant de révéler et de préserver la beauté de la nature à travers la réalisation de
sculptures monumentales en bronze et ainsi transmettre notre patrimoine environnemental aux
générations futures.
L’éveil des consciences à la fragilité de notre environnement est une valeur fondamentale du projet,
en ligne avec l’un des engagements forts du groupe : le développement durable.
Pendant trois ans, de 2010 à 2012, Société Générale Private Banking accompagnera Gregory
Ryan pour qu’il puisse mener à bien cette aventure artistique et responsable.
En soutenant L’éphémère dans l’éternel nous souhaitons aussi contribuer à la préservation de
notre patrimoine afin d’en assurer la transmission : autant de valeurs qui font écho à notre métier
de banque privée et motivent notre engagement au côté de Gregory Ryan.”
Daniel Truchi, Directeur Société Générale Private Banking
Enfin, le design est peut-être, actuellement, le domaine artistique qui se préoccupe le plus du
développement durable. L’impact sur l’environnement peut être réduit de nombreuses façons :
par le cycle de vie des produits, le contrôle des moyens de production et de transport, le choix
des matériaux, le lieu de fabrication ou encore l’impact de l’objet sur l’environnement. Le designer
Philippe Starck travaille depuis de nombreuses années à un concept qui partage les principes du
développement durable. Pour lui, créer un objet parfait assure sa pérennité : indémodable, l’objet
parfait est conservé plus longtemps.
Le projet L’éphémère dans l’éternel est pour sa part une tentative pour nous faire prendre conscience
de la fragilité de notre environnement, de la vitesse à laquelle les richesses de notre patrimoine naturel
s’enfuient. Il arrive à un moment important dans l’histoire de notre planète, à un moment où la survie
d’innombrables espèces est suspendue à nos comportements qui durant les prochaines décennies
scelleront leur destin.
SGPB rencontres 13
MARCHé DE L’ART
© Charly Herscovici, avec son aimable autorisation - c/o SABAM - ADAGP, 2011
Musée Magritte :
un rendez-vous culturel à ne pas manquer
Le Retour, 1940, huile sur toile, 50 x 65 cm
L’artiste belge, René Magritte, est l’un des 10 peintres les plus célèbres au
monde. Il n’est donc pas étonnant qu’un musée mette sa vie, sa pensée et son
œuvre à l’honneur. Avec l’inauguration du Musée Magritte, en 2009, Bruxelles
s’est enrichi d’un nouveau pôle d’attraction culturel et touristique.
Peintre, dessinateur, graveur, sculpteur, photographe et cinéaste, René Magritte (1868-1967) compte
parmi les artistes éminents du mouvement surréaliste. Il est considéré comme le peintre belge le plus
important du XXe siècle. Avec le Musée Magritte, la Belgique rend un hommage mérité à cet artiste
qui a passé la plus grande partie de sa vie à Bruxelles. Le Musée Magritte se veut cependant différent
d’un musée d’art traditionnel : « Le musée Magritte est une réflexion contemporaine sur un thème
qui est également un thème littéraire : la biographie », indique Michel Draguet, directeur des Musées
royaux des Beaux-Arts de Belgique.
Les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, avec le concours de la Fondation Magritte,
disposent de la collection la plus remarquable au monde de l’artiste. Deux cent cinquante œuvres et
archives y sont conservées, parmi lesquelles de nombreux chefs-d’œuvre (l’Empire des Lumières,
1954 – Le retour, 1940 – Shéhérazade, 1948…). Les techniques et supports sont d’une parfaite
diversité (peintures, dessins, gouaches, photographies, sculptures, objets, films de cinéma, affiches,
14 SGPB rencontres
«Tout dans mes œuvres est issu du sentiment
de certitude que nous appartenons, en fait, à un
univers énigmatique.» René Magritte
travaux publicitaires…) et les périodes de la vie de l’artiste y sont
intégralement traitées.
L’ensemble unique provient principalement des legs d’Irène
Hamoir Scutenaire et de Georgette Magritte et des achats des
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, enrichis de dons et
de prêts privés inédits.
Reprenant la totalité de ce que Magritte a réalisé, à toutes les
époques de sa vie, la collection est parfaitement représentative
de l’œuvre, de la pensée et de la vie de l’artiste. Cette richesse
exceptionnelle se distingue d’une autre collection de référence
détenue par la Menil Foundation, à Houston, avec laquelle les
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ont entamé un
partenariat.
Le musée se trouve à l’Hôtel Altenloh, situé Place Royale. Ce
bâtiment a subi de profondes rénovations et offre à présent une
superficie de plus de 2 000 m2 et cinq niveaux où la prestigieuse
collection d’œuvres d’art est exposée. La rénovation s’est inscrite
dans une logique de développement durable.
Deux cent cinquante œuvres et archives sont exposées pour la
première fois dans leur ensemble et reliées par différents niveaux
de lecture, chronologiques et thématiques. Le Musée Magritte
Museum se veut un lieu de rencontre des publics dans leur
diversité et veut rendre l’œuvre de Magritte accessible à tous
les visiteurs, quels que soient leur communauté d’origine, leur
niveau de connaissance ou leurs attentes.
© Charly Herscovici, avec son aimable autorisation - c/o SABAM - ADAGP, 2011
Les médias les plus modernes sont mis à la disposition du public.
Le visiteur peut, grâce à des terminaux, consulter archives et
documents inédits. Les films que Magritte réalisa en amateur
sont projetés dans leur version numérisée. Il en va de même
des images et photos d’archives qui permettent des rencontres
virtuelles et animées avec les amis de Magritte.
Le musée existe déjà depuis deux ans et le succès persiste.
Environ un million de visiteurs ont déjà admiré la collection du
Musée Magritte Museum. Le musée recevra encore beaucoup
d’autres œuvres de Magritte en prêt, dont certaines œuvres
inédites en Belgique.
En mars 2012, d’autres œuvres d’art seront prêtées au musée
par un collectionneur privé londonien : Le Musée d’une nuit
(1927), En face des murmures (1927), Sans titre (Le ciel avec des
figures biomorphiques et des paroles) (1928) et Les charmes du
paysage (1928).
L’Empire des lumières, 1954, huile sur toile, 146 x 114 cm
SGPB rencontres 15
tendAnces
L’exclusivité brillante
du joaillier Jochen Leën
Devenir créateur de bijoux n’est pas un choix
de carrière évident pour un fils de boucher.
J’ai toujours été passionné par les formes, les couleurs et les
gens. Enfant, le dessin était aussi mon activité préférée. J’ai
d’ailleurs encore différents classeurs de dessins que j’avais faits
à l’époque.
Cela m’a résolument conduit à entreprendre des études de
joaillerie et d’orfèvrerie, à Anvers. Une expérience passionnante,
d’autant plus que j’étais le seul à ne pas provenir d’une famille de
joailliers. Vous manifestez, en effet, une autre forme de curiosité
par rapport à la profession. Comme je n’étais pas lié, chez
moi, à une maison en particulier, j’ai pu librement passer d’une
entreprise de joaillerie à l’autre. J’ai frappé à toutes les portes, au
sens propre comme au figuré, pour prêter main-forte pendant les
week-ends ou les vacances. Avec le recul, je me rends compte
qu’il s’agit d’un grand avantage. Cette variété d’expériences a
suscité un enthousiasme constant et la flexibilité nécessaire pour
gérer une joaillerie, en 2011.
Vous êtes diplômé depuis 2004. Que pensezvous du chemin parcouru depuis la création
de votre entreprise dans le secteur du luxe, en
pleine crise?
Je n’ai pas d’emblée lancé mon entreprise. Jusqu’en 2008, j’ai
exercé différentes fonctions dans le secteur de la joaillerie et du
diamant, de l’orfèvrerie à la vente de créations aux bijoutiers. J’ai
créé ma propre entreprise mi-2008. En y repensant, je ne me
faisais pas trop de soucis quant à la crise, à l’époque. J’étais,
en effet, trop occupé à concrétiser mes projets. Jusqu’en 2010,
je travaillais à domicile et je partais toutes les semaines pour un
événement ou un spectacle de mode. Cette première année,
j’ai ainsi participé à 43 salons en Belgique, aux Pays-Bas, en
Allemagne et en Espagne. Un travail de forcené, mais aussi la
meilleure manière de pouvoir toucher personnellement le groupe
cible adéquat dans une région la plus vaste possible. Toutes les
personnes que je rencontrais recevaient dans la semaine une
lettre manuscrite, accompagnée de leur bijou. Grâce à de tels
salons, on progresse pas-à-pas, en sautant d’un défi à l’autre.
En quoi consiste votre vision de joaillier?
J’essaie de mettre l’accent sur une expérience totale du travail
sur mesure et je m’efforce de garantir au client l’approche la plus
agréable. Un contact étroit avec lui revêt une grande importance,
à cet égard. On peut certes acheter un bijou partout. Mon défi
consiste plutôt à proposer un joyau intemporel, parfaitement
16 SGPB rencontres
réalisé sur mesure, à partir des meilleurs matériaux et qui convient idéalement à la personne.
C’est aussi pour la principale raison pour laquelle je préfère travailler sur rendez-vous. Quand un
nouveau client m’appelle et qu’il habite à 200 kilomètres, je lui rends visite avec plaisir ou l’invite à La
Butte aux Bois. Cela suscite un sentiment agréable pour chacun.
Comment êtes-vous arrivé ici, à La Butte aux Bois?
A l’occasion de certains événements pour promouvoir mes bijoux, je suis venu ici à La Butte aux
Bois, pour la première exposition dans mon village natal de Lanaken. Je suis d’emblée tombé sous
le charme du bâtiment et de sa localisation. Le cadre est très apaisant et m’inspire, à tel point que
j’y revenais de plus en plus souvent. Après quelque temps, j’ai parlé avec le propriétaire de placer
une vitrine dans l’hôtel. Depuis février 2010, il fait partie des hôtels couronnés par Relais & Châteaux,
en plus d’un spa exclusif, d’un restaurant gastronomique et de 42 chambres luxueuses, mais aussi
de ma joaillerie, ce dont je suis très fier. Les clients peuvent savourer ici un délicieux repas, tout en
bénéficiant d’un conseil sur les bijoux, les diamants et les pierres précieuses.
Vous collectionnez les pierres précieuses. Pouvez-vous nous en dire plus
à ce sujet?
Travailler les pierres précieuses est fascinant. Elles permettent des variations chromatiques grâce
auxquelles vous pouvez créer des produits uniques. Mes pierres préférées sont la morganite et le
grenat mandarin. Je cherche toujours des couleurs rares. J’ai récemment vu une tourmaline dans
un vert sombre tellement pur qu’il était inédit pour moi. Je l’ai immédiatement achetée, mais je n’ai
encore aucune idée précise de la manière dont je vais la travailler. Cette tourmaline avait intégré du
chrome, ce qui la rend si intensément verte. Une autre pierre précieuse que je monte actuellement
dans un bijou est un saphir de 12,20 carats au doux coloris lavande. J’ai créé un anneau gris très
massif pour la sertir et j’attends avec impatience que l’ensemble soit finalisé.
Outre la couleur de la pierre précieuse, le choix du bon alliage est crucial. Il a, en effet, toujours un
impact sur l’aspect de la pierre. Nous réalisons ainsi des alliages en or jaune, rosé et rouge. J’opte
souvent pour le platine, comme alternative à l’or blanc. La principale raison de ce choix est qu’il ne doit
pas être recouvert d’une couche de rhodium et qu’il est qualitativement meilleur. Pour une alternative
exclusive, j’ai aussi conçu un superbe nouvel alliage d’or gris. Tout simplement fantastique, si vous
le combinez à une couleur intense. Toutes les pierres précieuses sont toujours accompagnées d’un
certificat gemmologique.
Vos bijoux sont souvent très innovants. Sur quoi vous basez-vous, lors de
la conception?
Dans une création, je veille surtout à réaliser un bijou que j’aimerais, moi aussi, voir porter par une
femme. Il s’agit souvent de formes pures, stylées et élégantes, personnalisées pour le client. Que le
résultat soit d’un classicisme intemporel ou plutôt avant-gardiste, l’ensemble doit être harmonieux
et sortir de l’ordinaire. On retrouve souvent des formes massives dans mes créations. Le processus
complet, d’un concept au produit fini, s’apparente vraiment à un art miniature, fait pour être porté
et pour en profiter. La qualité d’un bijou va bien au-delà de son éclat. Vous devez également le
ressentir lorsque vous l’avez dans les mains. La manière de finaliser l’ensemble, comme le polissage
ou l’intégration de pierres, a une grande influence, tout comme le choix entre l’évidage d’un bijou ou
son traitement massif.
SGPB rencontres 17
PRODUiTs
Opportunités en or
Le cours de l’or vole de record en record, ces derniers mois. Plus que tout autre investissement, l’or
est, en effet, un moyen de se couvrir contre la perte de confiance dans les Etats. Car les banques ne
sont pas les seules à être en crise : la contagion touche désormais aussi les Etats. L’or donne le signal
que les Etats auront les plus grandes difficultés à rembourser un jour leurs dettes en augmentation
exponentielle. La meilleure illustration en est l’augmentation du cours de l’or lorsque la notation de
crédit américaine a été revue à la baisse et quand la crise grecque a touché les autres pays européens.
Nous pensons que le cours élevé de l’or actuel peut se maintenir à court terme et anticipons une
nouvelle poussée de fièvre dans l’année à venir.
Mais si le cours de l’or a fortement augmenté depuis le début de l’année, les performances des
actions de mines d’or restent à la traîne. A long terme, on constate toujours une forte corrélation
entre le cours de l’or et les indices des actions de mines d’or. Des divergences peuvent toutefois
survenir à certains moments. La principale raison qui explique que les actions de mine d’or n’offrent
pas de performances aussi bonnes que le métal jaune réside dans l’inflation des coûts. Les coûts de
l’énergie, principale matière première nécessaire pour exploiter une mine, ont nettement augmenté
et pèsent sur les marges et les bénéfices. L’augmentation du cours de l’or a, cependant, connu une
évolution plus forte que l’inflation des coûts ces derniers mois, ce qui devrait amener les mines d’or
à publier des résultats très positifs. Nous notons aussi une augmentation des fusions et des reprises
dans le secteur, ce qui peut se traduire par une prime sur les valorisations. De nombreuses actions
de mines d’or ont, en outre, dû faire face à l’appréciation du rand sud-africain et du dollar canadien.
Les actions de mines d’or ont également été balayées pendant la vague de vente qui a frappé
les marchés généraux. Depuis le début de l’année, certains fonds à effet de levier ont profité de
l’augmentation du cours de l’or, mais se sont couverts en « shortant » les actions de mines d’or. Cette
stratégie a renforcé la pression baissière. Quand ces fonds lèveront leur couverture, nous pourrons
nous attendre à un effet positif sur les cours de ces actions.
Les mines d’or ont très bien fait face pendant le crash de début août, alors qu’elles furent souvent
soumises à des pertes aussi sévères que les valeurs bancaires à l’automne 2008, suivies par une
forte reprise ensuite. Ces derniers temps, les actions de mines d’or ont donc pu faire la preuve de
leur force et les indices de mines d’or frisaient leurs sommets, fin août. Si cette résistance technique
est surmontée, les mines d’or pourraient être l’un des rares secteurs à se diriger vers de nouveaux
records.
18 SGPB rencontres
La sous-valorisation actuelle des actions de mines d’or est
aussi forte qu’à l’automne 2008 et constitue, à notre estime,
une opportunité. De nombreuses mines d’or ont mis un terme
à leur couverture contre l’augmentation du cours de l’or, ce
qui devrait leur permettre de profiter davantage qu’au début
des années 2000 de la hausse du métal jaune. L’augmentation
des dividendes peut, en outre, attirer vers le secteur plus
d’investisseurs auparavant placés en fonds. Nous constatons,
enfin, que les analystes revoient également leurs attentes dans
un sens positif. Les attentes euphoriques sont momentanément
au moins intégrées dans les cours, ce à quoi on peut logiquement
s’attendre quand le cours de l’or bénéficie d’autant d’attention
dans le monde. Mais lorsque le cours de l’or toucha un pic, en
janvier 1980, les actions de mines d’or n’avaient pas non plus
bien suivi la hausse du métal. Ce n’est qu’après, même lorsque
le métal jaune connut une phase de baisse, que les actions des
mines d’or continuèrent à s’apprécier pendant un an.
Nos analystes actions ont un avis positif sur les actions de mines
d’or pour lesquelles l’augmentation des coûts de production
a été neutralisée par la forte augmentation du métal, sur les
entreprises qui ont mis un terme à leur politique de couverture
et celles qui disposent de grandes réserves d’or. Des exemples
d’entreprises de qualité que nous privilégions sont Barrick Gold
et Goldcorp. Dans le secteur des mines d’or, il importe aussi
d’opter pour une bonne diversification, dans la mesure où ces
entreprises sont souvent localisées dans des pays exotiques et
exposées à des problèmes géopolitiques. Dans certains pays
(Venezuela, Equateur, Bolivie), le problème de la nationalisation
des mines d’or revient souvent au-devant de l’actualité. Il importe
d’opter pour une solution d’investissement équilibrée pour éviter
de n’être placé que sur une mine d’or située dans un pays soumis
à des évolutions politiques soudaines et incertaines ou affectée
par des problèmes environnementaux.
Un excellent véhicule d’investissement pour profiter des
opportunités dans le secteur n’est autre que le fonds BlackRock
World Gold. Ce dernier est géré depuis 2002 par Evy Hambro,
qui suscite le respect dans le monde entier pour ses analyses
des actions aurifères. Avec un actif sous gestion de plus de 8
milliards de dollars, le fonds est l’un des principaux au monde
pour les mines d’or. Le gestionnaire est, en outre, épaulé par
une équipe très expérimentée de collaborateurs et d’analystes.
Depuis sa création, le fonds se distingue par la constance de
ses performances et BlackRock jouit d’une excellente réputation
pour ses fonds investis dans le secteur des matières premières.
Le gestionnaire du fonds a également la possibilité d’investir
dans d’autres métaux nobles. Actuellement, le fonds est investi à
80 % dans les mines d’or. Près de 15 % du portefeuille sont aussi
investis dans les mines d’argent et le reste l’est dans des mines
sud-africaines qui produisent du platine. Notre centre d’expertise
en sélection de fonds est convaincu que ce fonds est l’une des
meilleures possibilités de tirer parti de la sous-valorisation des
actions de mines d’or. Pour de nombreux investisseurs qui ne
sont pas encore placés sur l’or, il s’agit d’une opportunité unique
d’entrer sur ce marché haussier. Les investisseurs déjà investis
en or physique peuvent partiellement prendre leurs bénéfices,
tout en restant placés dans le secteur en investissant dans les
actions de mines d’or aux valorisations attrayantes.
Actions de l’or versus prix de l’or
Performance du prix de l’or par rapport aux actions de mines d’or depuis la crise de crédit
FT Indice mine d’or
Prix de l’or
∙ Deux périodes dans les 3 trois dernières années pendant lesquelles
les actions de mines d’or ont eu une performance nettement plus
faible que le prix de l’or.
∙ Les deux périodes de grande incertitude macro-économique
∙ En 2008, il y avait une divergence temporaire; les actions de mines
d’or se sont rapidement rétablies après le retour de la confiance.
Jeroen Vandamme
Product Specialist
SGPB rencontres 19
PATRIMONIUM
L’assouplissement du secret bancaire
Après de vifs débats politiques, le parlement a finalement voté une proposition
de loi visant à assouplir sensiblement le secret bancaire pour pouvoir mieux
lutter contre la fraude fiscale. En ce sens, une enquête en banque est désormais
possible, depuis le 1er juillet 2011, s’il existe un ou plusieurs indices de fraude
fiscale ou lorsque le fisc envisage de déterminer la base imposable en se fondant
sur une situation indiciaire. Cet article vous donnera plus d’informations sur les
conditions dans lesquelles l’accès aux informations bancaires est assoupli lors
de l’établissement de l’impôt.
Secret bancaire
Le secret bancaire belge repose sur le fait que le fisc n’est pas autorisé à recueillir des informations
dans les comptes, livres et documents des institutions financières en vue d’imposer leurs clients.
Avant le 1er juillet 2011, le secret bancaire pouvait être levé si une enquête menée auprès de la banque
mettait en lumière des éléments concrets permettant de présumer l’existence ou la préparation d’un
mécanisme de fraude fiscale. Il s’agissait du seul cas où le fisc pouvait se fonder sur des informations
tirées des comptes, livres et documents d’une banque pour finaliser l’enquête et déterminer l’impôt
dû par le client. Ce secret bancaire n’a pas été levé, mais considérablement assoupli.
Notons que le secret bancaire en Belgique n’a pas de dimension pénale, comme c’est en revanche le
cas au Luxembourg ou en Suisse. Le secret bancaire belge se limite à un devoir de discrétion et de
confidentialité des banques à l’égard des tiers. Il n’existe, en outre, aucun secret bancaire en matière
de droits de succession, de droits d’enregistrement et de TVA.
Conditions
Une enquête en banque est désormais également possible lorsque le fisc dispose d’un ou plusieurs
indices de fraude fiscale ou lorsqu’il a simplement l’intention de déterminer la base imposable d’un
contribuable sur la base de signes et d’indices. L’évaluation de la base imposable se fait d’après des
sur la de signes ou indices lorsque l’on constate une grande discordance entre le train de vie du
contribuable et les revenus qu’il déclare. Aucun indice de fraude n’est même nécessaire dans ce cas.
Les indices de fraude ne doivent pas être prouvés, mais ne peuvent pas non plus reposer sur des
suppositions vagues ou infondées. Les indices doivent être suffisamment crédibles. En revanche, la
fraude fiscale ne doit pas être concrètement établie : un soupçon suffit.
Les indices de fraude fiscale comprennent, entre autres, l’absence de déclaration d’un compte à
l’étranger, la non-déclaration de revenus, la constatation de travail au noir, les fausses factures, les
livraisons ou prestations non facturées, d’importantes inexactitudes dans différentes parties d’une
facture, mais aussi des discordances entre factures, offres et bons de commande non justifiées ou
même une augmentation inexplicable du bénéfice par rapport aux années antérieures, l’absence de
souches TVA, des comptes professionnels introuvables dans la comptabilité, des différences entre
les salaires déclarés et effectivement comptabilisés, le non-dépôt de déclarations fiscales, une caisse
négative, etc. La liste reprise dans les documents parlementaires n’est pas exhaustive. De nouvelles
évolutions, techniques et constatations peuvent donc enrichir la liste des indices de fraude fiscale.
20 SGPB rencontres
Le secret bancaire ne peut, en revanche, pas être levé en cas
de faute d’écriture ou de calcul et autres erreurs matérielles, en
cas de problèmes d’interprétation, en cas de dépôt tardif d’une
déclaration, en cas d’erreurs et exagérations dans les dépenses
déductibles, en cas de fiches salariales incorrectement déclarées,
en cas de déclaration de revenus dans une mauvaise rubrique,
etc. Cette énumération a, elle aussi, une valeur indicative.
Procédure
Avant que le secret bancaire soit levé, le contribuable doit
d’abord avoir la possibilité de collaborer à l’enquête et de fournir
lui-même les informations bancaires demandées. Ce n’est que
si le contribuable refuse de collaborer ou de fournir certaines
informations que le fisc pourra requérir des informations de la
banque. Il doit cependant être informé au préalable de l’intention
du fisc d’entamer une enquête en banque, sauf lorsque les droits
du Trésor sont en péril.
Concrètement, les institutions financières ne sont pas tenues,
dans le cadre de l’accès aux informations bancaires à des fins
fiscales, de spontanément ou automatiquement fournir des
informations à propos de leurs clients. Ces informations ne sont
fournies que sur demande et seulement lorsqu’elles concernent
une ou plusieurs personnes précises. Essayer d’obtenir des
informations sur des contribuables non clairement précisés reste
exclu.
En principe, le fisc peut s’adresser à toutes les institutions qui
tombent sous le coup du secret bancaire, mais seulement en
vue d’obtenir des informations nécessaires pour déterminer le
montant des revenus imposables du contribuable. Il peut, par
exemple, s’enquérir de l’existence de comptes ouverts au nom
du contribuable, de la situation financière à un moment donné
ou demander un aperçu des mouvements de comptes pendant
une période donnée. L’information peut concerner des exercices
antérieurs. Le fisc peut, en effet, revenir jusqu’à 7 ans en arrière.
Le fisc ne s’adressera qu’aux institutions qui ont une relation avec
le contribuable. A cet égard, un nouveau dispositif a été mis en
place. Toute institution financière devra communiquer l’identité
des clients et les numéros de leurs comptes et contrats à un point
de contact central tenu par la Banque Nationale de Belgique. Le
solde des comptes n’est toutefois pas centralisé. L’Administration
ne pourra consulter le point de contact qu’en cas d’indices de
fraude et donc pas si elle a l’intention de procéder à une taxation
indiciaire sans indices de fraude.
L’enquête en banque est subordonnée à l’autorisation d’un
directeur régional spécialement mandaté à cet égard par le
ministre des Finances. L’enquête en banque elle-même ne peut
être effectuée que par un fonctionnaire ayant au moins le grade
d’inspecteur.
International
Le secret bancaire belge avait déjà été assoupli lorsqu’une
demande d’assistance ou d’échange d’information financière
provient de l’étranger. Ce point est important pour les étrangers
qui disposent de comptes en Belgique, mais aussi pour les Belges
qui détiennent des comptes à l’étranger. Il est donc logique
que le secret bancaire connaisse le même assouplissement
au niveau national. Les nouvelles règles relatives aux enquêtes
fiscales nationales valent désormais aussi pour les enquêtes
internationales.
En bref, tout contribuable est désormais soumis au risque d’une
enquête en banque. Un homme averti en vaut deux.
N’hésitez pas à prendre contact avec votre chargé de relation
pour plus d’informations.
Nous vous informons d’ores et déjà que dans la prochaine
edition de Rencontres, nous aborderons la clause de maison
mortuaire et le transfert des entreprises familiales.
Nous attirons votre attention sur le fait que le fisc a modifié
son point de vue en ce qui concerne la clause de maison
mortuaire. Dorénavant celle-ci serait soumise aux droits de
succession.
Le fisc a également changé son opinion en ce qui concerne
les donations des sociétés familiales sous réserve d’usufruit.
Seul l’usufruit serait exonéré des droits de succession en
cas de décès du donateur endéans les trois ans suivant la
donation.
Ces thèmes seront traités dans le prochain Rencontres.
N’hésitez pas à contacter votre chargé de relation pour plus
de renseignements concernant ces sujets.
Annick Haerens
(gauche)
Responsable Ingénierie
Patrimoniale
Katia Gevaert
(droite)
Conseiller patrimonial
SGPB rencontres 21
on the field
Le Lions club « Harelbeke Liederik » a organisé pour la troisième fois consécutive le « Lions Historic
classic car rally », le 2 juin dernier. Et c’est aussi pour la troisième fois consécutive que Société Générale
Private Banking en était le sponsor exclusif. Avec 125 ancêtres sortis des chaînes avant 1975, cette
édition fut un énorme succès. La participation n’était possible que sur invitation personnelle. Comme
chaque année, les bénéfices du rallye sont intégralement versés aux œuvres sociales du Lions club
« Harelbeke Liederik ».
Les organisateurs avaient à nouveau balisé un superbe parcours. Leur travail, préparé dans les
moindres détails, fut aussi récompensé par un splendide soleil.
Le rallye a pris le départ dans le domaine grandiose du Château de L’Hermitage (1789), un monument
protégé et restauré, bâti pour le prince Anne-Emmanuel de Croÿ dans la commune française de
Condé sur L’Escaut. Dès les formalités terminées, les participants ont entamé leur périple à travers
les Plaines de l’Escaut, dans le Tournaisis.
Les ancêtres ont commencé à arriver au compte-gouttes vers midi, au parc historique d’Enghien pour
un lunch avec une vue splendide sur le château d’Empain. La course s’est terminée au gré des routes
paisibles qui sillonnent le Pays des Collines et un passage sur le Mont-Saint-Aubert en direction
d’Espierres, où les participants ont été accueillis dans le domaine privé du château d’Espierres,
datant de 1710.
La Nuit du Zoute 2011
Chaque année, le premier vendredi du mois d’août, Knokke donne rendez-vous à la Nuit du Zoute,
aussi appelée Nuit blanche au Zoute.
Société Générale Private Banking était aussi de la fête. Nos invités ont pu passer une agréable fin de
soirée, autour de zakouskis et d’un verre au rythme de musique, sous la tente exclusive que nous
avions spécialement montée pour l’occasion sur la plage, dans le centre de la station balnéaire.
L’occasion idéale de savourer une belle soirée d’été, dans une ambiance conviviale.
Les informations contenues dans cette publication sont de nature générale et ne constituent pas une recommandation
personnalisée ou une offre visant à acheter ou à promouvoir la vente d’instruments financiers ni toute autre forme de
conseil. Le client doit vérifier lui-même, en concertation avec son chargé de relation clientèle auprès de Société Générale
Private Banking Belgique, si les instruments financiers et les services d’investissements mentionnés sont adéquats
ou appropriés. S’il souhaite obtenir un conseil personnalisé en matière fiscale, patrimoniale ou juridique, le client doit
s’adresser aux personnes ou instances spécialisées dans ces domaines. Les informations reprises dans cette publication
reposent sur des sources fiables et sur des propres analyses. Les performances (simulées) passées ne sont pas un
indicateur fiable des résultats futurs. Les résultats exprimés en devises étrangères peuvent être sujets à des fluctuations
de taux de change. A moins qu’elles ne mentionnent expressément le contraire, ces informations s’adressent uniquement
aux personnes résidant dans les pays membres de l’Union Européenne. Cette publication est une communication à
caractère promotionnel émise par Société Générale Private Banking Belgique. L’autorité de contrôle compétente est la
Banque Nationale de Belgique et (BNB) et l’Autorité des services et marchés financiers (FSMA). Pour plus d’informations
au sujet des recommandations d’investissement, nous vous invitons à consulter notre site Internet www.privatebanking.
societegenerale.be. Ni Société Générale Private Banking Belgique, ni toute autre société appartenant au Groupe Société
Générale ne peuvent être tenues pour responsables d’une éventuelle erreur, d’une imperfection ou d’un usage inapproprié
des informations.
22 SGPB rencontres
foto: Steven Vendeputte
Lions Historic
a selection of stylish feel good hotels
Insérer un break,
vous laisser chouchouter
Lausanne Palace & Spa - Suisse
maximum de votre précieux temps libre?
Avec plus de 50 ans d’expérience dans le tourisme, nous avons fait
une sélection d’hôtels exceptionnels.
Cocooningtime vous offre un choix de 60 hôtels élégants et
bienfaisants en Europe: hôtels avec un rayonnement exceptionnel,
un service impeccable, un cadre unique, ... Souvent ils proposent
une cuisine divine, un spa bien équipé, parfois avec un propre golf.
Vichy Spa Hôtel & Resort Les Célestins - France
stylish
ion of
od
feel go
hotels
2011
ct
a sele
Sofitel Thalassa Biarritz Le Miramar - France
Commandez le livre
sur www.cocooningtime.com
Egalement disponible en librairie
Grand Hôtel des Thermes - France
Hamburg
London
Cologne
Aachen
Antwerp
Dresden
Prague
Paris
Saint-Malo
Vichy
Saint-Emilion
Biarritz
Porto
Ludwigsburg
Bad Herrenalb
Bad Peterstal-Griesbach
Colmar
Schluchsee
Höchenschwand
Obernai
Vienna
Lausanne
Stresa
Pallanza-Verbania
Venice
Milan
Avignon-Le Pontet
Florence
Salon-de-Provence
Marina di Castagneto
La Borghetta
Marseille Mougins Carducci
San Gimignano
Rome
Sintra
Estoril Lisbon
Cascais
Evora
Carvoeiro
Vilamoura
Naples
Paestum
Estoi
Rota
Marbella
Estepona
Marina di Ostuni
SGPB rencontres 23
Colophon
RÉDACTION - Peter Ampe et Peter Bossaer (Gestion de patrimoine), Annick Haerens et Katia Gevaert (Ingénierie patrimoniale), Jeroen Vandamme (Investment Solutions), Els Decouttere
et Tom Dewulf (Crédits patrimoniaux), Helena Buckinx et Leen
Joos (Communication).
AVEC LA COLLABORATION DE - Communication PRIV Paris Jochen Leën - Musée Magritte Museum
RÉDACTION Finale - Service Communication, [email protected]
Clôture rédaction finale: 21 septembre 2011.
ILLUSTRATIONS - Charlotte Bouckaert - Charly Herscovici Jochen Leën - Frank Toussaint - Steven Vandeputte (cover)
- Christophe Vander Eecken - CSC - Société Générale Private
Banking - stock.xchng.
MISE EN PAGE - CSC.
IMPRESSION - Cassochrome Graphic Production.
Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est
strictement interdite sans l’autorisation écrite délivrée au
préalable par la Banque. Toutes les informations du présent
document sont données à titre purement indicatif et ne sauraient
en aucun cas être considérées comme engageant la Banque.
Société Générale Private Banking
Kortrijksesteenweg 302
9000 Gent
T +32 9 242 22 22
F +32 9 242 22 44
E [email protected]
www.privatebanking.societegenerale.be
BE 0415 835 337 RPM Gent
Brusselsesteenweg 165
9300 Aalst
T +32 53 76 84 84
F +32 53 21 32 99
[email protected]
Koninklijkelaan 7
2600 Antwerpen
T +32 3 233 78 00
F +32 3 233 84 24
[email protected]
Scheepsdalelaan 60
8000 Brugge
T +32 50 39 25 55
F +32 50 38 76 68
[email protected]
Rue des Colonies 11
1000 Bruxelles
T +32 2 511 02 06
F +32 2 511 77 21
[email protected]
Luikersteenweg 267A
3500 Hasselt
T +32 11 22 24 29
F +32 11 22 28 47
[email protected]
SG Private Banking NV
Kortrijksesteenweg 302
9000 Gent
T:+32 9 242 22 22
F: +32 9 242 22 44
[email protected]
www.sgpriv.be
Natiënlaan 203
8300 Knokke-Heist
T +32 50 33 95 77
F +32 50 33 19 29
[email protected]
Condédreef 69
8500 Kortrijk
T +32 56 21 01 44
F +32 56 21 01 47
[email protected]
Bondgenotenlaan 109
3000 Leuven
T +32 16 28 46 00
F +32 16 23 38 43
[email protected]
Avenue des Dessus de Lives 4 - 3e étage
5101 Namur
T +32 81 39 10 05
F +32 81 39 10 00
[email protected]
Noordlaan 51
8800 Roeselare
T +32 51 26 46 46
F +32 51 24 32 26
[email protected]
Rue du Curé Notre Dame 8
7500 Tournai
T +32 69 76 67 51
F +32 69 76 67 63
[email protected]
Langestraat 207
2240 Zandhoven
T +32 3 311 75 43
F +32 3 309 32 97
[email protected]