Crédits patrimoniaux Musée Magritte Museum L`exclusivité brillante
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Crédits patrimoniaux Musée Magritte Museum L`exclusivité brillante
rencontres 5e Année n°4 octobre 2011 Magazine trimestriel de Société Générale Private Banking en Belgique Crédits patrimoniaux Musée Magritte Museum L’exclusivité brillante du joaillier Jochen Leën Opportunités en or L’assouplissement du secret bancaire Photo : Steven Vandeputte advertentie V R A N K E N P O M M E R Y B E N E L U X - T E L : 0 0 3 2 2 217 5 9 17 - F A X : 0 0 3 2 2 218 7 3 2 2 M isbruik van alcohol schaadt de gezondheid . G ebruik met mate . rencontres Cher lecteur, Si l’été est traditionnellement plus calme sur le plan boursier, cette année restera l’exception qui confirme la règle. Les bourses ont manifestement souffert de la nervosité qui a régné sur les marchés, parfois même emportés par de fausses informations. Un scénario fictif, imaginé par deux journalistes britanniques, a suscité des rumeurs qui n’ont non seulement gravement porté préjudice au Groupe Société Générale en particulier mais aussi au marché boursier en général. Nous déplorons profondément les conséquences de cette fiction pour laquelle le quotidien s’est excusé incoditionnellement et entendons réaffirmer avec force que le Groupe ne connaît aucun problème. Le manque de professionnalisme dont a fait preuve la presse dans cette affaire s’inscrit en total porte-à-faux avec nos propres valeurs. CORPORATE 4 Les crédits patrmoniaux de Société Générale Private Banking STRATéGIE6 La crise des dettes: aux hommes politiques de réagir TACTIque8 Formules de placement en fonds MARCHé De L’ART12 Gregory Ryan Musée Magritte Museum Tendances16 L’exclusivité brillante du joaillier Jochen Leën PRODUITS18 Opportunités en or PATRIMOine20 L’assouplissement du secret bancaire On the field22 Lions Historic La Nuit du Zoute 2011 Dans ce numéro, nous vous présentons avec plaisir notre service « Crédits patrimoniaux ». De concert avec le private banker, le département « Crédits patrimoniaux » garantit un traitement personnalisé de tous les dossiers de crédit. Nous aborderons également deux thématiques artistiques. Nous approfondirons, d’une part, le projet « L’Ephémère dans l’Eternel » de Gregory Ryan. Ce sculpteur américain bénéficie du mécénat du groupe Société Générale et travaille actuellement sur un projet à travers lequel il dépeint des espèces végétales et animales en bronze afin d’immortaliser ainsi leur fugacité. Notre attention se portera, d’autre part, sur le musée Magritte. Jeroen Vandamme, Product Specialist, vous présentera les diverses possibilités qu’offre l’investissement en or et en mines d’or. L’or n’est décidément pas en reste, dans ce numéro, puisque le joaillier Jochen Leën nous parlera de sa passion dont il a fait son métier. Notre département « Ingénierie Patrimoniale » vous donne également son éclairage sur une thématique actuelle, en l’occurrence, l’assouplissement du secret bancaire. Le fisc peut désormais plus facilement instruire des enquêtes bancaires, ce qui est d’une grande importance pour tout contribuable. Nous vous souhaitons une bonne lecture. Jan De Coninck Président du Comité de Direction SGPB rencontres 3 CORPORATE Les crédits patrimoniaux de Société Générale Private Banking Belgique Société Générale Private Banking Belgique dispose, depuis quelques années déjà, d’une division « Crédits patrimoniaux ». Ce département a été créé pour apporter une réponse au besoin de crédits de la clientèle. La création d’un service spécifique, capable de conseiller le client pour toute demande de crédit, nous permet de nous différencier d’autres banques. Il en résulte un traitement rapide et personnalisé de chaque dossier de crédit par des experts en la matière. Aux côtés du private banker, les collaborateurs du département « Crédits patrimoniaux » vous aident à établir la stratégie qui sert au mieux vos intérêts à court et à long terme. Cette collaboration se traduit par une interaction parfaite entre le private banker, d’une part, et la division « Crédits patrimoniaux », d’autre part. Votre private banker reste, cependant, votre personne de contact centrale. Cette approche nous permet d’évaluer ensemble différentes structures de crédit. Nous formulons des solutions de crédit entièrement articulées autour de vos besoins. Le financement joue, en effet, un rôle important dans l’architecture de votre patrimoine (familial). L’accompagnement de patrimoine signifie également que nous vous assistons lorsque vous désirez souscrire un crédit dans un but précis. Il peut s’agir, entre autres, d’une acquisition ou de l’optimisation de votre portefeuille… Les crédits patrimoniaux peuvent également être utiles dans le cadre d’une planification de succession. Octroyés tant à des personnes physiques qu’à des sociétés (une société patrimoniale, par exemple), les crédits patrimoniaux vous donnent la possibilité d’apporter des changements dans la structure globale de votre patrimoine. Les crédits octroyés par Société Générale Private Banking sont généralement garantis par un portefeuille de titres mis en gage, ce qui n’implique nullement que ce portefeuille ne soit plus négociable. Les transactions touchant ce portefeuille restent possibles dans le cadre des limites convenues. D’autres sûretés peuvent entrer en ligne de compte pour garantir un crédit. Il vous est éventuellement possible d’hypothéquer un bien immobilier et/ou de signer un mandat hypothécaire au profit de la banque. Le renoncement au bénéfice d’une assurance-vie peut également faire partie de la garantie. Sans oublier qu’une combinaison des sûretés précitées reste toujours une possibilité. La forme de crédit la plus courante est la réserve de trésorerie. Avec cette formule, vous définissez vous-même quand et combien est prélevé, et ce, dans une limite préalablement déterminée. Dans cette approche, vous ne payez d’intérêts qu’en fonction du montant prélevé et pour la durée du prélèvement. Prenons, à titre d’exemple, un couple retraité résidant dans la région d’Anvers. Ce couple tombe sous le charme d’un appartement neuf et souhaite l’acheter. Leur habitation actuelle est, en effet, devenue trop grande pour eux. Dans la mesure où le prix de l’appartement doit être réglé relativement vite et que leur maison actuelle doit encore être mise en vente, ils demandent une réserve de trésorerie (crédit-pont) dans l’attente de la cession. Le portefeuille actuel du couple est mis en gage pour garantir le crédit. Cela a pour avantage que ce portefeuille ne doit pas être liquidé à court terme et qu’il peut continuer à générer du rendement. On évite également les frais d’une inscription hypothécaire. Ce crédit peut, en outre, être remboursé à tout moment (en fonction de la date de la vente) sans frais additionnels. 4 SGPB rencontres Dans le cadre de la planification de succession, l’achat scindé d’un bien immobilier (nue-propriété – usufruit) combiné à un don manuel aux enfants peut s’avérer une option intéressante. Dans ce scénario, les parents achètent l’usufruit et les enfants, la nue-propriété. Le don manuel aux enfants est financé par un crédit, montant grâce auquel les enfants achètent la nue-propriété. L’achat de l’usufruit est également financé par un crédit. Un portefeuille de titres est mis en gage pour les deux crédits. L’avantage de cette structure est que l’on anticipe la planification de succession, tout en préservant le portefeuille. Avec les crédits de placement, vous pouvez aisément réagir aux conditions du marché et à des opportunités boursières. Ce crédit vous permet, en effet, d’effectuer certaines opérations de placement sur un ou plusieurs instruments financiers. Vous pouvez ainsi apporter un effet de levier à votre portefeuille et en augmenter le rendement. La loi prévoit toutefois certaines limites en la matière. Il est, par exemple, interdit à la banque de stipuler contractuellement la mise en gage des titres acquis via le crédit. Une garantie bancaire est possible si vous souhaitez contracter un crédit auprès d’une autre institution financière, par exemple à l’étranger, alors que votre portefeuille est investi chez Société Générale Private Banking. Mais un acheteur peut également réclamer une garantie bancaire pour couvrir d’éventuels risques encourus après la cession en cas de vente d’une société. Les ‘straight loans’ sont une forme de crédit souvent privilégiée par les personnes morales. Dans cette formule, une activité est financée sur la base d’acomptes fixes dont la durée (variant d’un mois à maximum 12 mois) est choisie au début de chaque acompte. Le taux d’intérêt se fonde sur l’euribor. Les prêts à tempérament et les crédits à l’investissement font également partie de la gamme de crédits de Société Générale Private Banking. Ces formes de crédit sont octroyées à moyen ou à long terme, avec ou sans taux fixe. La gestion de patrimoine, le conseil patrimonial et les crédits patrimoniaux constituent autant d’aspects importants du private banking. Les crédits patrimoniaux sont donc toujours définis par rapport aux deux autres éléments. Les crédits sont, en effet, un aspect essentiel de la structuration et de la planification de votre patrimoine. L’équipe crédits s’engage, dès lors, à étudier votre demande avec votre private banker et à élaborer la structure de crédit la mieux adaptée pour vous. Els Decouttere Senior Credit Officer Tom Dewulf Credit Officer SGPB rencontres 5 sTRATéGIE La crise des dettes: aux hommes politiques de réagir Le malaise économique actuel dans le monde occidental et les turbulences qui agitent les marchés financiers illustrent une sérieuse crise de confiance. La prise de conscience que l’on s’est peut-être trop endetté et le manque de leadership politique et d’unanimité quant à la manière de résoudre le problème en sont les principaux responsables. Il apparaîtra clairement, dans le futur, que la crise actuelle de la dette n’est pas la conséquence de la crise financière mondiale de 2008. La récession qui a suivi la crise financière a certes accéléré l’inévitable confrontation avec les déficits budgétaires futurs. Ces déficits ont trouvé leur origine dans le développement de « l’Etat-providence », le modèle de nombreuses démocraties occidentales. La génération des « babyboomers » née après la guerre a hypothéqué l’avenir avec le concours de ses nombreux relais d’intérêt et des politiciens qu’elle a élus. Le coût des retraites futures — pour lesquelles de nombreux pays ne provisionnent pas ou trop peu — sera à lui seul responsable, pendant des décennies, de déficits budgétaires inédits en temps de paix. La prochaine crise financière est prévisible. Sans miracle politique, la faillite d’un Etat souverain sera à l’origine de la débâcle. Qu’adviendrait-il si un pays comme l’Espagne, l’Italie ou la Grande-Bretagne ne pouvait plus honorer ses dettes ? Qui ou quelle institution est suffisamment puissante pour faire office de bouée de sauvetage ? La question n’est plus de savoir quelle politique monétaire mener, mais de s’interroger sur le rôle des banques centrales. Elles se livrent jusqu’à présent avec succès à la gestion de crise, mais ne peuvent faire plus. La balle est dans le camp des politiques qui devront procéder à des choix douloureux autant qu’épineux. Espérons qu’ils fassent preuve d’un sens de l’Etat visionnaire et répartissent équitablement les charges. Si tel n’est pas le cas, et là résident nos craintes, ce déséquilibre conduira à une polarisation accrue et à de graves conflits, susceptibles de mettre notre démocratie en péril. La question-clé pour les investisseurs est de savoir quand les marchés financiers se recentreront sur le long terme et commenceront à sousvaloriser le scénario négatif. L’évolution des taux dans certains Etats membres européens comme l’Espagne, l’Italie, la Grèce ou le Portugal peut être éloquente, mais ne constitue actuellement pas encore la preuve que le marché est pleinement conscient de l’énormité des défis à venir. Au contraire, le taux d’intérêt que les pays doivent consentir pour emprunter est anormalement bas, compte tenu du scénario esquissé. Tant le Japon, avec une dette publique supérieure à 200 % du PIB, que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, confrontés à des déficits budgétaires historiquement élevés et à une dette publique en hausse constante, ou l’Allemagne, caractérisée par un système de retraite sans couverture en capital et par un système bancaire chancelant, se distinguent par des obligations d’Etat historiquement chères et par un taux d’intérêt à long terme en baisse. Le fait que le marché reste acheteur d’emprunts 6 SGPB rencontres d’Etat de ces pays en dépit de sombres perspectives peut s’expliquer par différents facteurs. Les prévisions de croissance dans les économies développées présentant un niveau de dette élevée sont structurellement revues à la baisse ; la crainte de la déflation augmente parce que le chômage élevé peut mettre les salaires sous pression ; les banques centrales maintiennent les taux d’intérêt à court terme au niveau minimal aussi longtemps que nécessaire ; les banques, les fonds de pension et les assureurs ont peu d’alternatives de placement compte tenu de la nouvelle réglementation ; les investisseurs sont las de la volatilité et de la sous-valorisation chronique des actions et privilégient les revenus fixes que leur offrent les bons d’Etats. La situation dans la zone euro est particulière dans la mesure où les investisseurs de pays moins bien lotis peuvent investir sans risque monétaire dans des bons d’Etats de pays dont la solvabilité est meilleure. Ma prévision est que la population des économies occidentales ne comprendra que progressivement l’ampleur réelle des problèmes. Dans l’intervalle, des mesures seront prises dans le bon sens sous la pression des marchés financiers, mais insuffisamment pour éviter une crise majeure, peut-être dans quelques années. Les mesures et la législation pour restreindre les déficits budgétaires vont en ce sens. L’augmentation de l’âge de départ à la retraite aussi. Mais qui osera s’attaquer au problème réel, en l’occurrence les droits acquis comme les retraites excessives ou les généreuses allocations sociales indexées ? Quelles sont les alternatives pour un investisseur dans ce contexte? Un investisseur bien informé et actif veillera à saisir les opportunités d’un marché volatil. Les actions, les matières premières et les obligations des pays occidentaux connaîtront des mouvements violents. Attendez-vous à des excès, tant à la hausse qu’à la baisse, et essayez d’y réagir. Attendez-vous à une poursuite de l’expansion en Asie et à des progrès technologiques grâce auxquels investir dans certaines entreprises pourra s’avérer captivant et très profitable. Soyez cependant très prudent par rapport aux dettes. En phase de déflation, un scénario qui n’est pas à exclure, cela peut avoir des conséquences dramatiques pour toute entreprise ou tout Etat. Cela peut aussi transformer le refinancement en entreprise périlleuse au vu de la volatilité attendue des taux d’intérêt. A l’investisseur moins actif et qui souhaite un revenu stable, sans être à la recherche de la plus-value maximale, mais en protégeant son capital de l’inflation et de la déflation, nous recommandons un portefeuille diversifié dans des entreprises multinationales valorisées au juste prix, avec pas ou peu de dettes, actives dans le monde entier et dans un large éventail de produits. La problématique de la dette exposée ne s’applique pas, à ce jour, aux entreprises qui présentent un cash-flow positif et des dividendes attrayants. Il incombe aux pouvoirs publics occidentaux de prendre en charge la dette. Les obligations d’Etat d’une sélection de pays émergents peuvent cependant également être intégrées à un portefeuille d’investissement à long terme. Par un taux de croissance plus élevé, les devises de ces pays devraient s’apprécier à terme contre celles des pays occidentaux, ce qui constitue un argument supplémentaire. Peter Ampe Chief Investment Officer SGPB rencontres 7 TACTIQUE Formules de placement en fonds Grâce à la gestion de fonds, vous pouvez bénéficier du principe de l’architecture ouverte : les meilleurs fonds, parmi plus de 29.500 fonds de plus de 85 institutions financières différentes, sont ainsi sélectionnés sur la base de critères qualitatifs et quantitatifs. Selon votre profil de risque, vous pouvez choisir parmi cinq formules. Quatre formules sont définies selon le pourcentage d’actions sous-jacent : Bonds (0 % d’actions), Low (10-30 % d’actions), Medium (30-70 % d’actions) et High (80-100 % d’actions). La cinquième formule (alternative) se compose de fonds qui appliquent des méthodes de gestion alternatives. Fonds d’actions Ralentissement de la croissance économique, abaissement de la notation des Etats-Unis, inquiétude quant aux dettes publiques européennes... autant de risques qui ont pesé sur les marchés d’action, début août, et se sont traduits par une volatilité élevée de 10 % à 15 % certains jours. Début août, nous sommes aussi momentanément sortis des actions sensibles au bêta sur les marchés émergents et avons ainsi abaissé la pondération des actions dans nos portefeuilles. Nous étions placés, ces 3 dernières années, sur SGAM Japan CoreAlpha, un fonds d’actions au style de placement contrariant qui investit dans des entreprises japonaises de premier plan et de haute qualité. Le fonds était géré par Stephen Harker, authentique star parmi les gestionnaires et qui peut se targuer, depuis la création de la stratégie CoreAlpha, d’un palmarès impressionnant, d’ailleurs couronné par un AAA décerné par Citywire. Ce gestionnaire n’est cependant plus à la barre du fonds SGAM depuis le 1er juin. Nous avons donc cédé ce fonds et avons souscrit au fonds que Harker gérera désormais (GLG Japan CoreAlpha). Fonds d’obligations Fin juin, la Réserve fédérale a mis un terme à son programme d’assouplissement quantitatif (quantitative easing - QE2) grâce auquel elle a acheté de 60 % à 70 % de la nouvelle dette américaine. Ces achats ont maintenu le taux obligataire de ce pays particulièrement bas, le taux nominal couvrant à peine l’inflation attendue. Après les débats sur l’augmentation du 8 SGPB rencontres plafond d’endettement, S&P a rayé les Etats-Unis de la liste restreinte des pays ayant la notation de crédit la plus élevée (AAA). William (« Bill ») Gross était déjà sensibilisé à cette problématique depuis longtemps et avait progressivement mis un terme à son exposition aux bons du Trésor américain depuis mars. Nous partageons cette vision et avons également cédé nos fonds exposés à ces bons du Trésor. Nous avons confié la gestion des liquidités ainsi dégagées au très réputé Bill Gross, le seul gérant récompensé à trois reprises par le trophée Morningstar de « meilleur gestionnaire obligataire ». Son fer de lance qu’est le fonds Pimco Total Return Bond investit au moins deux tiers de ses actifs dans des obligations américaines (secteur public ou entreprises), mais peut se diversifier vers des obligations d’autres pays développés, de pays émergents, à haut rendement ou convertibles Fund Universe Alternative Grâce à la plateforme Lyxor de « managed accounts » ou de comptes gérés, nous bénéficions d’un accès privilégié aux meilleurs gérants de hedge funds faisant preuve de transparence quant à leurs positions et d’une des meilleures liquidités sur le marché. Ces derniers mois, nous avons inclus 2 gestionnaires dans la formule Fund Universe Alternative. Winton Capital Management fait partie des trois plus grands CTA au monde. Les CTA sont des stratégies de hedge funds fondées sur des modèles mathématiques conçus pour identifier les inefficiences du marché. Par le biais d’options et de futures, le fonds investit dans plus de 100 marchés différents, parmi lesquels les actions, les obligations, les devises, les matières premières et l’énergie. GLG est surtout connu en Belgique en la personne de son cofondateur, notre compatriote Pierre Lagrange. Cette maison gère plus de 23 milliards USD à travers environ 40 fonds. Nous avons investi dans GLG European Opportunity. Ce fonds met l’accent sur les plus grandes capitalisations européennes en actions via une stratégie de trading long/short et présente, à cet égard, une faible corrélation avec le marché d’actions. Pondération des classes d’actifs Comme nous le décrivons ci-dessous, la pondération des actions a été abaissée de 20 % à 16,5 % pour les portefeuilles défensifs (Fund Universe Low), de 48,5 % à 40,5 % pour le style mixte (Fund Universe Medium) et de 85,5 % à 77 % pour le portefeuille d’actions (Fund Universe High). La pondération des obligations n’a pas changé : 85 % pour Fund Universe Bonds, 61 % pour Fund Universe Low, 37 % pour Fund Universe Medium et 3,5 % pour Fund Universe High. Nous avons augmenté les liquidités d’opportunité pour revenir sur le marché à des niveaux inférieurs : 10,5 % pour Fund Universe Bonds, 15 % pour Fund Universe Low et Medium et 15,5 % pour Fund Universe High. Peter Bossaer Portfolio Manager SGPB rencontres 9 MARCHé DE L’ART Gregory Ryan L’éphémère dans l’éternel Sculpter pour préserver Gregory Ryan, sculpteur américain, est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris. Au cours des années il a développé un lexique artistique singulier, utilisant des moulages de bronze afin de capturer les modèles complexes que l’on trouve dans la nature. Il développe depuis des années un projet original : L’éphémère dans l’éternel, un catalogue indélébile en bronze d’espèces en voie de disparition et de paysages en érosion autour du monde. Une démarche originale et unique Démarche originale et unique que celle du sculpteur américain Gregory Ryan ! Il s’agit d’un regard, celui que l’artiste porte sur le monde, de son observation aiguë de notre environnement. Originale en effet, car le sculpteur se fait aussi explorateur. Depuis quinze ans, il sillonne la planète, fasciné par la beauté, la richesse et la diversité des différentes espèces et textures présentes dans la nature. Il peut alors identifier, capturer et reproduire l’empreinte de surfaces soit statiques comme la fragile aile de papillon ou l’épaisse peau de l’éléphant, soit dynamiques lorsqu’il s’agit de la surface de l’eau dont l’aspect modulaire le fascine. La singularité du travail de l’artiste, sa magie même, consistent ensuite à pérenniser l’éphémère dans des objets artistiques exceptionnels : des sculptures monumentales en bronze, qu’il réalise à partir des moulages d’espèces en voie de disparition et de paysages en érosion autour du monde. Le choix de Gregory Ryan d’utiliser le bronze est alors essentiel : inaltérable, il garantit la pérennité des oeuvres et permet ainsi la juxtaposition de l’éphémère et l’éternel. Le projet L’éphémère dans l’éternel qu’il mène à bien aujourd’hui, est un engagement artistique ambitieux réunissant autour de l’artiste nombre d’experts scientifiques, biologistes, zoologistes… Ces derniers lui permettent de recenser les espèces animales ou végétales en danger imminent d’extinction et l’assistent dans son processus de captation d’empreinte. De cette aventure humaine qui va durer trois ans, de 2010 à 2012, naîtra sous les mains de l’artiste un ensemble de sculptures dont la portée esthétique sera une contemplation jubilatoire de la beauté de notre environnement. L’ambition du projet ? Eveiller les consciences par cette célébration sculpturale de la beauté de la nature et faire voyager visuellement le regardeur par la contemplation de sculptures issues de toutes les zones du globe mais rassemblées en un seul lieu. 10 SGPB rencontres L’âme du projet ? Léguer un héritage naturel par voie artistique en fixant à tout jamais dans le métal des espèces vouées à disparaitre de la surface de la terre. Une aventure humaine et artistique, unique et exceptionnelle ! L’éphémère dans l’éternel sera inauguré en 2012 et voyagera dans le cadre d’une exposition internationale. Gregory Ryan : “Depuis l’extinction brutale des dinosaures il y a 65 millions d’années, jamais les espèces biologiques n’ont disparu à un rythme aussi élevé qu’aujourd’hui. Certains prédisent qu’à ce rythme deux tiers de toutes les espèces vivantes disparaîtront au cours de ce siècle. La richesse extraordinaire de la nature fait de notre biosphère le plus grand réservoir de connaissances accessibles à l’homme. Si justement la nature était une immense bibliothèque dont les diverses espèces étaient les livres, on se rendrait compte qu’ils sont pour la plupart écrits dans des langues que nous commençons à peine à déchiffrer. Imaginons encore que les forêts tropicales humides soient la bibliothèque d’Alexandrie en proie aux flammes. Celle-ci serait alors déjà détruite à 55 %. Nous assistons ainsi, passifs et muets, à la destruction de ces livres anciens noyés dans la fumée et consumés par les flammes. Cette destruction massive est d’autant plus aveugle que parmi les 30 millions d’espèces existantes, seule 1,4 million ont été répertoriées, et un nombre beaucoup plus faible encore réellement étudiées. Dans une des séries que je propose, nous pourrions encapsuler dans la coque de bronze des segments de l’ADN de la plante qui serait elle-même moulée pour être coulée dans le bronze. Grâce à des avancées technologiques récentes, il serait ensuite possible à l’avenir d’amplifier cet ADN, et de ramener à la vie dans plusieurs milliers d’années les plantes aujourd’hui menacées. C’est pourquoi la beauté pérenne du bronze n’est pas pour moi qu’un simple choix esthétique. Cet alliage qui ne s’altère pas, qui dure sur une échelle de temps géologique, me permet de préserver des choses aussi délicates qu’un papillon, aussi poétiques qu’une aile d’albatros ou aussi éphémères qu’une orchidée rare. L’éphémère dans l’éternel est une tentative sculpturale pour sauver autant de beautés naturelles de notre monde que possible en créant une sorte de “bibliothèque tactile de la vie”, formée d’empreintes d’espèces menacées d’extinction et coulées dans le bronze. Cet effort vise non seulement à préserver notre patrimoine naturel, mais aussi à encourager la prise de conscience du péril que court une grande partie de la nature ». Art et développement durable De l’homme du néolithique taillant dans la pierre une forme ressemblant à un animal, au photographe de la NASA visant à l’aide d’un télescope Hubble une supernova dans une galaxie lointaine, les artistes sont depuis la nuit des temps inspirés par la nature. Le rôle de l’artiste est de nous donner une vision claire et vraie de la réalité qui nous entoure, de distiller l’essence du monde et de nous révéler un paysage encore inconnu. L’art et la science sont inextricablement liés par un projet commun, celui de dévoiler les mystères du monde et de l’Univers. De l’image satellite du trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique aux particules élémentaires de la vie vues au microscope électronique, l’homme n’a jamais été aussi conscient du monde dans lequel il vit, ni autant à l’unisson avec lui. Dans les années 60 et 70 lorsque le Pop Art dominait la scène artistique américaine et glorifiait le consommateur dans un monde aux ressources apparemment inépuisables, un autre mouvement artistique commençait à voir le jour en Europe : l’Arte Povera, un terme inventé par le critique d’art Germano Celant à la fin des années 60. “Notre culture, disait-il, a séparé deux manières de penser, celle de l’être humain et celle de la nature. Je ne pense pas qu’une distinction aussi nette soit possible.” Aujourd’hui, notre société contemporaine a une conscience aiguë de la fragilité de l’environnement comparé au monde qui vit naître les boites de soupe Campbell de Warhol. Cet art qui a vu le jour à la fin des années 60 prenait souvent son inspiration dans SGPB rencontres 11 MARCHé DE L’ART la nature et l’utilisait comme matériau. Le travail d’artistes comme Giuseppe Penone, Richard Long et Herman de Vries l’atteste et prend encore plus de sens aujourd’hui en ayant lentement aidé à transformer notre conscience collective. Les assemblages délicats de feuilles de Herman de Vries forment une sorte d’herbier et trahissent son passé de botaniste durant 18 ans. Il donne aux objets naturels une chance de respirer et de s’exprimer par eux-mêmes. Cette même grâce et cette poésie se retrouvent dans la sensibilité de Giuseppe Penone qui explore les rythmes de la nature et travaille avec des matériaux naturels, souvent des arbres, explorant leur évolution dans le temps. Dans une série intitulée “Repeating the forest” il sculpte un jeune arbre à partir d’une poutre gigantesque, remontant pour ainsi dire le temps en retraçant la vie de l’arbre. Richard Long, enfin, est un sculpteur qui travaille avec des matériaux comme le bois, la pierre et la boue qu’il récolte durant ses nombreux voyages autour du monde. Il rassemble ou laisse de subtiles traces de son passage dans le paysage en utilisant des formes archétypales comme un rond, une ligne, un cercle de pierres, un tas de branchages. L’art évolue constamment à mesure que la société poursuit inexorablement sa marche en avant. Comme avec les découvertes scientifiques, l’art fait de grands bonds en avant, et la société toute entière évolue à son tour. La science a montré des preuves irréfutables des dangers que court notre planète. L’ingéniosité ou la cupidité ont provoqué l’émergence d’activités économiques nouvelles autour des thèmes liés à la protection de l’environnement, aux énergies renouvelables et au développement durable. Nos poubelles sont désormais vertes et nous recyclons le verre. Par ailleurs, l’architecture et le design représentent deux autres terrains d’exploration dans ce domaine, peut-être plus perceptibles par le grand public. Jean Nouvel (projet de la Tour Signal à la Défense à Paris) et Norman Foster (30th Mary Axe à Londres, 2004) intègrent la dimension environnementale dans leurs créations. Le Centre Pompidou inauguré en mai 2010 à Metz, a été conçu par Shigeru Ban qui est considéré aujourd’hui comme l’un des architectes les plus écologiques. Metz a été pensé de façon à limiter le plus possible son impact sur l’environnement par l’utilisation de matériaux recyclés. Il est également soucieux dans toutes ses créations de limiter les déperditions de chaleur et d’utiliser au mieux la lumière naturelle. C’est notamment le cas avec le “Nomadic museum” du photographe Gregory Colbert, dont la structure a été construite en utilisant des containers recyclés et des tubes de papiers qui pourront un jour à leur tour être recyclés. 12 SGPB rencontres Partager, préserver, transmettre “Lorsque Gregory Ryan est venu nous présenter son projet nous avons été immédiatement séduits par cette entreprise extraordinaire. L’éphémère dans l’éternel est une formidable aventure humaine qui s’inscrit clairement dans les engagements pris par Société Générale depuis de nombreuses années envers l’art contemporain et le domaine de la responsabilité sociale et environnementale. En effet, depuis plus de 15 ans, le groupe constitue une collection d’art moderne et contemporain d’importance et se positionne comme l’un des acteurs les plus dynamiques en termes de mécénat artistique aujourd’hui en France. Dans cet esprit, Société Générale Private Banking soutient ainsi depuis plusieurs années des artistes contemporains, au travers de différentes initiatives. Par ailleurs L’éphémère dans l’éternel est également un projet ambitieux, mené à l’échelle de la planète, permettant de révéler et de préserver la beauté de la nature à travers la réalisation de sculptures monumentales en bronze et ainsi transmettre notre patrimoine environnemental aux générations futures. L’éveil des consciences à la fragilité de notre environnement est une valeur fondamentale du projet, en ligne avec l’un des engagements forts du groupe : le développement durable. Pendant trois ans, de 2010 à 2012, Société Générale Private Banking accompagnera Gregory Ryan pour qu’il puisse mener à bien cette aventure artistique et responsable. En soutenant L’éphémère dans l’éternel nous souhaitons aussi contribuer à la préservation de notre patrimoine afin d’en assurer la transmission : autant de valeurs qui font écho à notre métier de banque privée et motivent notre engagement au côté de Gregory Ryan.” Daniel Truchi, Directeur Société Générale Private Banking Enfin, le design est peut-être, actuellement, le domaine artistique qui se préoccupe le plus du développement durable. L’impact sur l’environnement peut être réduit de nombreuses façons : par le cycle de vie des produits, le contrôle des moyens de production et de transport, le choix des matériaux, le lieu de fabrication ou encore l’impact de l’objet sur l’environnement. Le designer Philippe Starck travaille depuis de nombreuses années à un concept qui partage les principes du développement durable. Pour lui, créer un objet parfait assure sa pérennité : indémodable, l’objet parfait est conservé plus longtemps. Le projet L’éphémère dans l’éternel est pour sa part une tentative pour nous faire prendre conscience de la fragilité de notre environnement, de la vitesse à laquelle les richesses de notre patrimoine naturel s’enfuient. Il arrive à un moment important dans l’histoire de notre planète, à un moment où la survie d’innombrables espèces est suspendue à nos comportements qui durant les prochaines décennies scelleront leur destin. SGPB rencontres 13 MARCHé DE L’ART © Charly Herscovici, avec son aimable autorisation - c/o SABAM - ADAGP, 2011 Musée Magritte : un rendez-vous culturel à ne pas manquer Le Retour, 1940, huile sur toile, 50 x 65 cm L’artiste belge, René Magritte, est l’un des 10 peintres les plus célèbres au monde. Il n’est donc pas étonnant qu’un musée mette sa vie, sa pensée et son œuvre à l’honneur. Avec l’inauguration du Musée Magritte, en 2009, Bruxelles s’est enrichi d’un nouveau pôle d’attraction culturel et touristique. Peintre, dessinateur, graveur, sculpteur, photographe et cinéaste, René Magritte (1868-1967) compte parmi les artistes éminents du mouvement surréaliste. Il est considéré comme le peintre belge le plus important du XXe siècle. Avec le Musée Magritte, la Belgique rend un hommage mérité à cet artiste qui a passé la plus grande partie de sa vie à Bruxelles. Le Musée Magritte se veut cependant différent d’un musée d’art traditionnel : « Le musée Magritte est une réflexion contemporaine sur un thème qui est également un thème littéraire : la biographie », indique Michel Draguet, directeur des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique. Les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, avec le concours de la Fondation Magritte, disposent de la collection la plus remarquable au monde de l’artiste. Deux cent cinquante œuvres et archives y sont conservées, parmi lesquelles de nombreux chefs-d’œuvre (l’Empire des Lumières, 1954 – Le retour, 1940 – Shéhérazade, 1948…). Les techniques et supports sont d’une parfaite diversité (peintures, dessins, gouaches, photographies, sculptures, objets, films de cinéma, affiches, 14 SGPB rencontres «Tout dans mes œuvres est issu du sentiment de certitude que nous appartenons, en fait, à un univers énigmatique.» René Magritte travaux publicitaires…) et les périodes de la vie de l’artiste y sont intégralement traitées. L’ensemble unique provient principalement des legs d’Irène Hamoir Scutenaire et de Georgette Magritte et des achats des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, enrichis de dons et de prêts privés inédits. Reprenant la totalité de ce que Magritte a réalisé, à toutes les époques de sa vie, la collection est parfaitement représentative de l’œuvre, de la pensée et de la vie de l’artiste. Cette richesse exceptionnelle se distingue d’une autre collection de référence détenue par la Menil Foundation, à Houston, avec laquelle les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ont entamé un partenariat. Le musée se trouve à l’Hôtel Altenloh, situé Place Royale. Ce bâtiment a subi de profondes rénovations et offre à présent une superficie de plus de 2 000 m2 et cinq niveaux où la prestigieuse collection d’œuvres d’art est exposée. La rénovation s’est inscrite dans une logique de développement durable. Deux cent cinquante œuvres et archives sont exposées pour la première fois dans leur ensemble et reliées par différents niveaux de lecture, chronologiques et thématiques. Le Musée Magritte Museum se veut un lieu de rencontre des publics dans leur diversité et veut rendre l’œuvre de Magritte accessible à tous les visiteurs, quels que soient leur communauté d’origine, leur niveau de connaissance ou leurs attentes. © Charly Herscovici, avec son aimable autorisation - c/o SABAM - ADAGP, 2011 Les médias les plus modernes sont mis à la disposition du public. Le visiteur peut, grâce à des terminaux, consulter archives et documents inédits. Les films que Magritte réalisa en amateur sont projetés dans leur version numérisée. Il en va de même des images et photos d’archives qui permettent des rencontres virtuelles et animées avec les amis de Magritte. Le musée existe déjà depuis deux ans et le succès persiste. Environ un million de visiteurs ont déjà admiré la collection du Musée Magritte Museum. Le musée recevra encore beaucoup d’autres œuvres de Magritte en prêt, dont certaines œuvres inédites en Belgique. En mars 2012, d’autres œuvres d’art seront prêtées au musée par un collectionneur privé londonien : Le Musée d’une nuit (1927), En face des murmures (1927), Sans titre (Le ciel avec des figures biomorphiques et des paroles) (1928) et Les charmes du paysage (1928). L’Empire des lumières, 1954, huile sur toile, 146 x 114 cm SGPB rencontres 15 tendAnces L’exclusivité brillante du joaillier Jochen Leën Devenir créateur de bijoux n’est pas un choix de carrière évident pour un fils de boucher. J’ai toujours été passionné par les formes, les couleurs et les gens. Enfant, le dessin était aussi mon activité préférée. J’ai d’ailleurs encore différents classeurs de dessins que j’avais faits à l’époque. Cela m’a résolument conduit à entreprendre des études de joaillerie et d’orfèvrerie, à Anvers. Une expérience passionnante, d’autant plus que j’étais le seul à ne pas provenir d’une famille de joailliers. Vous manifestez, en effet, une autre forme de curiosité par rapport à la profession. Comme je n’étais pas lié, chez moi, à une maison en particulier, j’ai pu librement passer d’une entreprise de joaillerie à l’autre. J’ai frappé à toutes les portes, au sens propre comme au figuré, pour prêter main-forte pendant les week-ends ou les vacances. Avec le recul, je me rends compte qu’il s’agit d’un grand avantage. Cette variété d’expériences a suscité un enthousiasme constant et la flexibilité nécessaire pour gérer une joaillerie, en 2011. Vous êtes diplômé depuis 2004. Que pensezvous du chemin parcouru depuis la création de votre entreprise dans le secteur du luxe, en pleine crise? Je n’ai pas d’emblée lancé mon entreprise. Jusqu’en 2008, j’ai exercé différentes fonctions dans le secteur de la joaillerie et du diamant, de l’orfèvrerie à la vente de créations aux bijoutiers. J’ai créé ma propre entreprise mi-2008. En y repensant, je ne me faisais pas trop de soucis quant à la crise, à l’époque. J’étais, en effet, trop occupé à concrétiser mes projets. Jusqu’en 2010, je travaillais à domicile et je partais toutes les semaines pour un événement ou un spectacle de mode. Cette première année, j’ai ainsi participé à 43 salons en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Espagne. Un travail de forcené, mais aussi la meilleure manière de pouvoir toucher personnellement le groupe cible adéquat dans une région la plus vaste possible. Toutes les personnes que je rencontrais recevaient dans la semaine une lettre manuscrite, accompagnée de leur bijou. Grâce à de tels salons, on progresse pas-à-pas, en sautant d’un défi à l’autre. En quoi consiste votre vision de joaillier? J’essaie de mettre l’accent sur une expérience totale du travail sur mesure et je m’efforce de garantir au client l’approche la plus agréable. Un contact étroit avec lui revêt une grande importance, à cet égard. On peut certes acheter un bijou partout. Mon défi consiste plutôt à proposer un joyau intemporel, parfaitement 16 SGPB rencontres réalisé sur mesure, à partir des meilleurs matériaux et qui convient idéalement à la personne. C’est aussi pour la principale raison pour laquelle je préfère travailler sur rendez-vous. Quand un nouveau client m’appelle et qu’il habite à 200 kilomètres, je lui rends visite avec plaisir ou l’invite à La Butte aux Bois. Cela suscite un sentiment agréable pour chacun. Comment êtes-vous arrivé ici, à La Butte aux Bois? A l’occasion de certains événements pour promouvoir mes bijoux, je suis venu ici à La Butte aux Bois, pour la première exposition dans mon village natal de Lanaken. Je suis d’emblée tombé sous le charme du bâtiment et de sa localisation. Le cadre est très apaisant et m’inspire, à tel point que j’y revenais de plus en plus souvent. Après quelque temps, j’ai parlé avec le propriétaire de placer une vitrine dans l’hôtel. Depuis février 2010, il fait partie des hôtels couronnés par Relais & Châteaux, en plus d’un spa exclusif, d’un restaurant gastronomique et de 42 chambres luxueuses, mais aussi de ma joaillerie, ce dont je suis très fier. Les clients peuvent savourer ici un délicieux repas, tout en bénéficiant d’un conseil sur les bijoux, les diamants et les pierres précieuses. Vous collectionnez les pierres précieuses. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet? Travailler les pierres précieuses est fascinant. Elles permettent des variations chromatiques grâce auxquelles vous pouvez créer des produits uniques. Mes pierres préférées sont la morganite et le grenat mandarin. Je cherche toujours des couleurs rares. J’ai récemment vu une tourmaline dans un vert sombre tellement pur qu’il était inédit pour moi. Je l’ai immédiatement achetée, mais je n’ai encore aucune idée précise de la manière dont je vais la travailler. Cette tourmaline avait intégré du chrome, ce qui la rend si intensément verte. Une autre pierre précieuse que je monte actuellement dans un bijou est un saphir de 12,20 carats au doux coloris lavande. J’ai créé un anneau gris très massif pour la sertir et j’attends avec impatience que l’ensemble soit finalisé. Outre la couleur de la pierre précieuse, le choix du bon alliage est crucial. Il a, en effet, toujours un impact sur l’aspect de la pierre. Nous réalisons ainsi des alliages en or jaune, rosé et rouge. J’opte souvent pour le platine, comme alternative à l’or blanc. La principale raison de ce choix est qu’il ne doit pas être recouvert d’une couche de rhodium et qu’il est qualitativement meilleur. Pour une alternative exclusive, j’ai aussi conçu un superbe nouvel alliage d’or gris. Tout simplement fantastique, si vous le combinez à une couleur intense. Toutes les pierres précieuses sont toujours accompagnées d’un certificat gemmologique. Vos bijoux sont souvent très innovants. Sur quoi vous basez-vous, lors de la conception? Dans une création, je veille surtout à réaliser un bijou que j’aimerais, moi aussi, voir porter par une femme. Il s’agit souvent de formes pures, stylées et élégantes, personnalisées pour le client. Que le résultat soit d’un classicisme intemporel ou plutôt avant-gardiste, l’ensemble doit être harmonieux et sortir de l’ordinaire. On retrouve souvent des formes massives dans mes créations. Le processus complet, d’un concept au produit fini, s’apparente vraiment à un art miniature, fait pour être porté et pour en profiter. La qualité d’un bijou va bien au-delà de son éclat. Vous devez également le ressentir lorsque vous l’avez dans les mains. La manière de finaliser l’ensemble, comme le polissage ou l’intégration de pierres, a une grande influence, tout comme le choix entre l’évidage d’un bijou ou son traitement massif. SGPB rencontres 17 PRODUiTs Opportunités en or Le cours de l’or vole de record en record, ces derniers mois. Plus que tout autre investissement, l’or est, en effet, un moyen de se couvrir contre la perte de confiance dans les Etats. Car les banques ne sont pas les seules à être en crise : la contagion touche désormais aussi les Etats. L’or donne le signal que les Etats auront les plus grandes difficultés à rembourser un jour leurs dettes en augmentation exponentielle. La meilleure illustration en est l’augmentation du cours de l’or lorsque la notation de crédit américaine a été revue à la baisse et quand la crise grecque a touché les autres pays européens. Nous pensons que le cours élevé de l’or actuel peut se maintenir à court terme et anticipons une nouvelle poussée de fièvre dans l’année à venir. Mais si le cours de l’or a fortement augmenté depuis le début de l’année, les performances des actions de mines d’or restent à la traîne. A long terme, on constate toujours une forte corrélation entre le cours de l’or et les indices des actions de mines d’or. Des divergences peuvent toutefois survenir à certains moments. La principale raison qui explique que les actions de mine d’or n’offrent pas de performances aussi bonnes que le métal jaune réside dans l’inflation des coûts. Les coûts de l’énergie, principale matière première nécessaire pour exploiter une mine, ont nettement augmenté et pèsent sur les marges et les bénéfices. L’augmentation du cours de l’or a, cependant, connu une évolution plus forte que l’inflation des coûts ces derniers mois, ce qui devrait amener les mines d’or à publier des résultats très positifs. Nous notons aussi une augmentation des fusions et des reprises dans le secteur, ce qui peut se traduire par une prime sur les valorisations. De nombreuses actions de mines d’or ont, en outre, dû faire face à l’appréciation du rand sud-africain et du dollar canadien. Les actions de mines d’or ont également été balayées pendant la vague de vente qui a frappé les marchés généraux. Depuis le début de l’année, certains fonds à effet de levier ont profité de l’augmentation du cours de l’or, mais se sont couverts en « shortant » les actions de mines d’or. Cette stratégie a renforcé la pression baissière. Quand ces fonds lèveront leur couverture, nous pourrons nous attendre à un effet positif sur les cours de ces actions. Les mines d’or ont très bien fait face pendant le crash de début août, alors qu’elles furent souvent soumises à des pertes aussi sévères que les valeurs bancaires à l’automne 2008, suivies par une forte reprise ensuite. Ces derniers temps, les actions de mines d’or ont donc pu faire la preuve de leur force et les indices de mines d’or frisaient leurs sommets, fin août. Si cette résistance technique est surmontée, les mines d’or pourraient être l’un des rares secteurs à se diriger vers de nouveaux records. 18 SGPB rencontres La sous-valorisation actuelle des actions de mines d’or est aussi forte qu’à l’automne 2008 et constitue, à notre estime, une opportunité. De nombreuses mines d’or ont mis un terme à leur couverture contre l’augmentation du cours de l’or, ce qui devrait leur permettre de profiter davantage qu’au début des années 2000 de la hausse du métal jaune. L’augmentation des dividendes peut, en outre, attirer vers le secteur plus d’investisseurs auparavant placés en fonds. Nous constatons, enfin, que les analystes revoient également leurs attentes dans un sens positif. Les attentes euphoriques sont momentanément au moins intégrées dans les cours, ce à quoi on peut logiquement s’attendre quand le cours de l’or bénéficie d’autant d’attention dans le monde. Mais lorsque le cours de l’or toucha un pic, en janvier 1980, les actions de mines d’or n’avaient pas non plus bien suivi la hausse du métal. Ce n’est qu’après, même lorsque le métal jaune connut une phase de baisse, que les actions des mines d’or continuèrent à s’apprécier pendant un an. Nos analystes actions ont un avis positif sur les actions de mines d’or pour lesquelles l’augmentation des coûts de production a été neutralisée par la forte augmentation du métal, sur les entreprises qui ont mis un terme à leur politique de couverture et celles qui disposent de grandes réserves d’or. Des exemples d’entreprises de qualité que nous privilégions sont Barrick Gold et Goldcorp. Dans le secteur des mines d’or, il importe aussi d’opter pour une bonne diversification, dans la mesure où ces entreprises sont souvent localisées dans des pays exotiques et exposées à des problèmes géopolitiques. Dans certains pays (Venezuela, Equateur, Bolivie), le problème de la nationalisation des mines d’or revient souvent au-devant de l’actualité. Il importe d’opter pour une solution d’investissement équilibrée pour éviter de n’être placé que sur une mine d’or située dans un pays soumis à des évolutions politiques soudaines et incertaines ou affectée par des problèmes environnementaux. Un excellent véhicule d’investissement pour profiter des opportunités dans le secteur n’est autre que le fonds BlackRock World Gold. Ce dernier est géré depuis 2002 par Evy Hambro, qui suscite le respect dans le monde entier pour ses analyses des actions aurifères. Avec un actif sous gestion de plus de 8 milliards de dollars, le fonds est l’un des principaux au monde pour les mines d’or. Le gestionnaire est, en outre, épaulé par une équipe très expérimentée de collaborateurs et d’analystes. Depuis sa création, le fonds se distingue par la constance de ses performances et BlackRock jouit d’une excellente réputation pour ses fonds investis dans le secteur des matières premières. Le gestionnaire du fonds a également la possibilité d’investir dans d’autres métaux nobles. Actuellement, le fonds est investi à 80 % dans les mines d’or. Près de 15 % du portefeuille sont aussi investis dans les mines d’argent et le reste l’est dans des mines sud-africaines qui produisent du platine. Notre centre d’expertise en sélection de fonds est convaincu que ce fonds est l’une des meilleures possibilités de tirer parti de la sous-valorisation des actions de mines d’or. Pour de nombreux investisseurs qui ne sont pas encore placés sur l’or, il s’agit d’une opportunité unique d’entrer sur ce marché haussier. Les investisseurs déjà investis en or physique peuvent partiellement prendre leurs bénéfices, tout en restant placés dans le secteur en investissant dans les actions de mines d’or aux valorisations attrayantes. Actions de l’or versus prix de l’or Performance du prix de l’or par rapport aux actions de mines d’or depuis la crise de crédit FT Indice mine d’or Prix de l’or ∙ Deux périodes dans les 3 trois dernières années pendant lesquelles les actions de mines d’or ont eu une performance nettement plus faible que le prix de l’or. ∙ Les deux périodes de grande incertitude macro-économique ∙ En 2008, il y avait une divergence temporaire; les actions de mines d’or se sont rapidement rétablies après le retour de la confiance. Jeroen Vandamme Product Specialist SGPB rencontres 19 PATRIMONIUM L’assouplissement du secret bancaire Après de vifs débats politiques, le parlement a finalement voté une proposition de loi visant à assouplir sensiblement le secret bancaire pour pouvoir mieux lutter contre la fraude fiscale. En ce sens, une enquête en banque est désormais possible, depuis le 1er juillet 2011, s’il existe un ou plusieurs indices de fraude fiscale ou lorsque le fisc envisage de déterminer la base imposable en se fondant sur une situation indiciaire. Cet article vous donnera plus d’informations sur les conditions dans lesquelles l’accès aux informations bancaires est assoupli lors de l’établissement de l’impôt. Secret bancaire Le secret bancaire belge repose sur le fait que le fisc n’est pas autorisé à recueillir des informations dans les comptes, livres et documents des institutions financières en vue d’imposer leurs clients. Avant le 1er juillet 2011, le secret bancaire pouvait être levé si une enquête menée auprès de la banque mettait en lumière des éléments concrets permettant de présumer l’existence ou la préparation d’un mécanisme de fraude fiscale. Il s’agissait du seul cas où le fisc pouvait se fonder sur des informations tirées des comptes, livres et documents d’une banque pour finaliser l’enquête et déterminer l’impôt dû par le client. Ce secret bancaire n’a pas été levé, mais considérablement assoupli. Notons que le secret bancaire en Belgique n’a pas de dimension pénale, comme c’est en revanche le cas au Luxembourg ou en Suisse. Le secret bancaire belge se limite à un devoir de discrétion et de confidentialité des banques à l’égard des tiers. Il n’existe, en outre, aucun secret bancaire en matière de droits de succession, de droits d’enregistrement et de TVA. Conditions Une enquête en banque est désormais également possible lorsque le fisc dispose d’un ou plusieurs indices de fraude fiscale ou lorsqu’il a simplement l’intention de déterminer la base imposable d’un contribuable sur la base de signes et d’indices. L’évaluation de la base imposable se fait d’après des sur la de signes ou indices lorsque l’on constate une grande discordance entre le train de vie du contribuable et les revenus qu’il déclare. Aucun indice de fraude n’est même nécessaire dans ce cas. Les indices de fraude ne doivent pas être prouvés, mais ne peuvent pas non plus reposer sur des suppositions vagues ou infondées. Les indices doivent être suffisamment crédibles. En revanche, la fraude fiscale ne doit pas être concrètement établie : un soupçon suffit. Les indices de fraude fiscale comprennent, entre autres, l’absence de déclaration d’un compte à l’étranger, la non-déclaration de revenus, la constatation de travail au noir, les fausses factures, les livraisons ou prestations non facturées, d’importantes inexactitudes dans différentes parties d’une facture, mais aussi des discordances entre factures, offres et bons de commande non justifiées ou même une augmentation inexplicable du bénéfice par rapport aux années antérieures, l’absence de souches TVA, des comptes professionnels introuvables dans la comptabilité, des différences entre les salaires déclarés et effectivement comptabilisés, le non-dépôt de déclarations fiscales, une caisse négative, etc. La liste reprise dans les documents parlementaires n’est pas exhaustive. De nouvelles évolutions, techniques et constatations peuvent donc enrichir la liste des indices de fraude fiscale. 20 SGPB rencontres Le secret bancaire ne peut, en revanche, pas être levé en cas de faute d’écriture ou de calcul et autres erreurs matérielles, en cas de problèmes d’interprétation, en cas de dépôt tardif d’une déclaration, en cas d’erreurs et exagérations dans les dépenses déductibles, en cas de fiches salariales incorrectement déclarées, en cas de déclaration de revenus dans une mauvaise rubrique, etc. Cette énumération a, elle aussi, une valeur indicative. Procédure Avant que le secret bancaire soit levé, le contribuable doit d’abord avoir la possibilité de collaborer à l’enquête et de fournir lui-même les informations bancaires demandées. Ce n’est que si le contribuable refuse de collaborer ou de fournir certaines informations que le fisc pourra requérir des informations de la banque. Il doit cependant être informé au préalable de l’intention du fisc d’entamer une enquête en banque, sauf lorsque les droits du Trésor sont en péril. Concrètement, les institutions financières ne sont pas tenues, dans le cadre de l’accès aux informations bancaires à des fins fiscales, de spontanément ou automatiquement fournir des informations à propos de leurs clients. Ces informations ne sont fournies que sur demande et seulement lorsqu’elles concernent une ou plusieurs personnes précises. Essayer d’obtenir des informations sur des contribuables non clairement précisés reste exclu. En principe, le fisc peut s’adresser à toutes les institutions qui tombent sous le coup du secret bancaire, mais seulement en vue d’obtenir des informations nécessaires pour déterminer le montant des revenus imposables du contribuable. Il peut, par exemple, s’enquérir de l’existence de comptes ouverts au nom du contribuable, de la situation financière à un moment donné ou demander un aperçu des mouvements de comptes pendant une période donnée. L’information peut concerner des exercices antérieurs. Le fisc peut, en effet, revenir jusqu’à 7 ans en arrière. Le fisc ne s’adressera qu’aux institutions qui ont une relation avec le contribuable. A cet égard, un nouveau dispositif a été mis en place. Toute institution financière devra communiquer l’identité des clients et les numéros de leurs comptes et contrats à un point de contact central tenu par la Banque Nationale de Belgique. Le solde des comptes n’est toutefois pas centralisé. L’Administration ne pourra consulter le point de contact qu’en cas d’indices de fraude et donc pas si elle a l’intention de procéder à une taxation indiciaire sans indices de fraude. L’enquête en banque est subordonnée à l’autorisation d’un directeur régional spécialement mandaté à cet égard par le ministre des Finances. L’enquête en banque elle-même ne peut être effectuée que par un fonctionnaire ayant au moins le grade d’inspecteur. International Le secret bancaire belge avait déjà été assoupli lorsqu’une demande d’assistance ou d’échange d’information financière provient de l’étranger. Ce point est important pour les étrangers qui disposent de comptes en Belgique, mais aussi pour les Belges qui détiennent des comptes à l’étranger. Il est donc logique que le secret bancaire connaisse le même assouplissement au niveau national. Les nouvelles règles relatives aux enquêtes fiscales nationales valent désormais aussi pour les enquêtes internationales. En bref, tout contribuable est désormais soumis au risque d’une enquête en banque. Un homme averti en vaut deux. N’hésitez pas à prendre contact avec votre chargé de relation pour plus d’informations. Nous vous informons d’ores et déjà que dans la prochaine edition de Rencontres, nous aborderons la clause de maison mortuaire et le transfert des entreprises familiales. Nous attirons votre attention sur le fait que le fisc a modifié son point de vue en ce qui concerne la clause de maison mortuaire. Dorénavant celle-ci serait soumise aux droits de succession. Le fisc a également changé son opinion en ce qui concerne les donations des sociétés familiales sous réserve d’usufruit. Seul l’usufruit serait exonéré des droits de succession en cas de décès du donateur endéans les trois ans suivant la donation. Ces thèmes seront traités dans le prochain Rencontres. N’hésitez pas à contacter votre chargé de relation pour plus de renseignements concernant ces sujets. Annick Haerens (gauche) Responsable Ingénierie Patrimoniale Katia Gevaert (droite) Conseiller patrimonial SGPB rencontres 21 on the field Le Lions club « Harelbeke Liederik » a organisé pour la troisième fois consécutive le « Lions Historic classic car rally », le 2 juin dernier. Et c’est aussi pour la troisième fois consécutive que Société Générale Private Banking en était le sponsor exclusif. Avec 125 ancêtres sortis des chaînes avant 1975, cette édition fut un énorme succès. La participation n’était possible que sur invitation personnelle. Comme chaque année, les bénéfices du rallye sont intégralement versés aux œuvres sociales du Lions club « Harelbeke Liederik ». Les organisateurs avaient à nouveau balisé un superbe parcours. Leur travail, préparé dans les moindres détails, fut aussi récompensé par un splendide soleil. Le rallye a pris le départ dans le domaine grandiose du Château de L’Hermitage (1789), un monument protégé et restauré, bâti pour le prince Anne-Emmanuel de Croÿ dans la commune française de Condé sur L’Escaut. Dès les formalités terminées, les participants ont entamé leur périple à travers les Plaines de l’Escaut, dans le Tournaisis. Les ancêtres ont commencé à arriver au compte-gouttes vers midi, au parc historique d’Enghien pour un lunch avec une vue splendide sur le château d’Empain. La course s’est terminée au gré des routes paisibles qui sillonnent le Pays des Collines et un passage sur le Mont-Saint-Aubert en direction d’Espierres, où les participants ont été accueillis dans le domaine privé du château d’Espierres, datant de 1710. La Nuit du Zoute 2011 Chaque année, le premier vendredi du mois d’août, Knokke donne rendez-vous à la Nuit du Zoute, aussi appelée Nuit blanche au Zoute. Société Générale Private Banking était aussi de la fête. Nos invités ont pu passer une agréable fin de soirée, autour de zakouskis et d’un verre au rythme de musique, sous la tente exclusive que nous avions spécialement montée pour l’occasion sur la plage, dans le centre de la station balnéaire. L’occasion idéale de savourer une belle soirée d’été, dans une ambiance conviviale. Les informations contenues dans cette publication sont de nature générale et ne constituent pas une recommandation personnalisée ou une offre visant à acheter ou à promouvoir la vente d’instruments financiers ni toute autre forme de conseil. Le client doit vérifier lui-même, en concertation avec son chargé de relation clientèle auprès de Société Générale Private Banking Belgique, si les instruments financiers et les services d’investissements mentionnés sont adéquats ou appropriés. S’il souhaite obtenir un conseil personnalisé en matière fiscale, patrimoniale ou juridique, le client doit s’adresser aux personnes ou instances spécialisées dans ces domaines. Les informations reprises dans cette publication reposent sur des sources fiables et sur des propres analyses. Les performances (simulées) passées ne sont pas un indicateur fiable des résultats futurs. Les résultats exprimés en devises étrangères peuvent être sujets à des fluctuations de taux de change. A moins qu’elles ne mentionnent expressément le contraire, ces informations s’adressent uniquement aux personnes résidant dans les pays membres de l’Union Européenne. Cette publication est une communication à caractère promotionnel émise par Société Générale Private Banking Belgique. L’autorité de contrôle compétente est la Banque Nationale de Belgique et (BNB) et l’Autorité des services et marchés financiers (FSMA). Pour plus d’informations au sujet des recommandations d’investissement, nous vous invitons à consulter notre site Internet www.privatebanking. societegenerale.be. Ni Société Générale Private Banking Belgique, ni toute autre société appartenant au Groupe Société Générale ne peuvent être tenues pour responsables d’une éventuelle erreur, d’une imperfection ou d’un usage inapproprié des informations. 22 SGPB rencontres foto: Steven Vendeputte Lions Historic a selection of stylish feel good hotels Insérer un break, vous laisser chouchouter Lausanne Palace & Spa - Suisse maximum de votre précieux temps libre? Avec plus de 50 ans d’expérience dans le tourisme, nous avons fait une sélection d’hôtels exceptionnels. Cocooningtime vous offre un choix de 60 hôtels élégants et bienfaisants en Europe: hôtels avec un rayonnement exceptionnel, un service impeccable, un cadre unique, ... Souvent ils proposent une cuisine divine, un spa bien équipé, parfois avec un propre golf. 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AVEC LA COLLABORATION DE - Communication PRIV Paris Jochen Leën - Musée Magritte Museum RÉDACTION Finale - Service Communication, [email protected] Clôture rédaction finale: 21 septembre 2011. ILLUSTRATIONS - Charlotte Bouckaert - Charly Herscovici Jochen Leën - Frank Toussaint - Steven Vandeputte (cover) - Christophe Vander Eecken - CSC - Société Générale Private Banking - stock.xchng. MISE EN PAGE - CSC. IMPRESSION - Cassochrome Graphic Production. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par la Banque. Toutes les informations du présent document sont données à titre purement indicatif et ne sauraient en aucun cas être considérées comme engageant la Banque. Société Générale Private Banking Kortrijksesteenweg 302 9000 Gent T +32 9 242 22 22 F +32 9 242 22 44 E [email protected] www.privatebanking.societegenerale.be BE 0415 835 337 RPM Gent Brusselsesteenweg 165 9300 Aalst T +32 53 76 84 84 F +32 53 21 32 99 [email protected] Koninklijkelaan 7 2600 Antwerpen T +32 3 233 78 00 F +32 3 233 84 24 [email protected] Scheepsdalelaan 60 8000 Brugge T +32 50 39 25 55 F +32 50 38 76 68 [email protected] Rue des Colonies 11 1000 Bruxelles T +32 2 511 02 06 F +32 2 511 77 21 [email protected] Luikersteenweg 267A 3500 Hasselt T +32 11 22 24 29 F +32 11 22 28 47 [email protected] SG Private Banking NV Kortrijksesteenweg 302 9000 Gent T:+32 9 242 22 22 F: +32 9 242 22 44 [email protected] www.sgpriv.be Natiënlaan 203 8300 Knokke-Heist T +32 50 33 95 77 F +32 50 33 19 29 [email protected] Condédreef 69 8500 Kortrijk T +32 56 21 01 44 F +32 56 21 01 47 [email protected] Bondgenotenlaan 109 3000 Leuven T +32 16 28 46 00 F +32 16 23 38 43 [email protected] Avenue des Dessus de Lives 4 - 3e étage 5101 Namur T +32 81 39 10 05 F +32 81 39 10 00 [email protected] Noordlaan 51 8800 Roeselare T +32 51 26 46 46 F +32 51 24 32 26 [email protected] Rue du Curé Notre Dame 8 7500 Tournai T +32 69 76 67 51 F +32 69 76 67 63 [email protected] Langestraat 207 2240 Zandhoven T +32 3 311 75 43 F +32 3 309 32 97 [email protected]