Partie 2
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Partie 2 Inventaire du territoire communal 1. Aperçu géographique 1.1. Généralités La commune de Saint-Ghislain est située en Province du Hainaut, arrondissement de Mons. Elle est située à proximité de la frontière française, à 15 km de Mons, à 75 km de Bruxelles, à 50 km de Lille et à 25 km de Valenciennes. Elle occupe une superficie d’un peu plus de 7000 ha, résultat de la fusion des anciennes communes de Baudour, Hautrage, Neufmaison, Saint-Ghislain, Sirault, Tertre et Villerot. Voir carte n°1 : Localisation de la Commune 1.2. Oro-hydrographie Les cours d’eau présents à Saint-Ghislain font partie du bassin fluvial de l’Escaut. Une ligne de crête traverse la commune selon une direction est-ouest au niveau du Bois de Baudour. Ceci détermine les deux sous-bassins hydrographiques principaux de la commune : la Dendre au nord et la Haine au sud. Une petite proportion du territoire située au nord-ouest est située dans le sous-bassin hydrographique de l’Escaut-Lys. Les principaux cours d’eau représentent une longueur totale de 28 060 m (Tableau 1). Il s’agit de cours d’eau de 2ème et de 3ème catégorie, gérés respectivement par la Province et par la Commune. Nom du cours d’eau Bassin hydrographique Catégorie Longueur Le Domissart Dendre 780 m La Petite Hunelle Dendre 630 m La Riviérette Haine 2 2372 m La Vieille Haine Haine 2 3060 m La Haine Haine 2 1874 m Le Grand Courant Haine 2 4299 m Le Rutiau Haine 2 490 m Le ruisseau de Baudergnies Haine 2 2143 m Le ruisseau de la Briserie Haine 2 26 m Le ruisseau de la Fontaine Claire Haine 3 75 m Le ruisseau des Fontaines Haine 2 5726 m Le ruisseau des Richards Haine 3 21 m Le ruisseau Saint-Pierre Haine 2 2377 m Le ruisseau de Villers Haine 2 4187 m Le ruisseau des Salgrois Haine 3 Le ruisseau du Pied de Vache Haine 3 La Gronde Haine 3 Le ruisseau des Juifs Haine 3 Le Grand Fossé Delvaux Haine 3 Le Courant des Préelles Haine 3 Le Rond Fossé Haine 3 Tableau 1 : Listes des cours d’eau principaux de la commune de Saint-Ghislain (Source : DGRNE). De plus, 31 300 mètres de voies d’eau navigables traversent la commune. Les principales sont le Canal Nimy-Blaton-Peronnes (8 860 m) et la Haine Canal (10 197 m). Voir carte n°2 : Réseau hydrographique 1.2.1. Qualité des eaux de surface 1.2.1.1. Le Canal Nimy-Blaton-Péronnes Une étude menée par le laboratoire de Recherches Hydrauliques du Ministère wallon de l’Equipement et des Transports mentionne qu’« une des caractéristiques des diverses zones échantillonnées est la présence d’importantes quantités de matières organiques (17 à 20 %). Cette situation est d’ailleurs associée à une relative richesse en nutriments : azote (0,25 à 0,60 %), phosphore (0,55 à 1,05 de P2O5), potassium (1,10 à 1,58 % de K2O) et carbone organique 10,6 à 11,4 %). Cette particularité du fond aquatique est probablement la conséquence de nombreux rejets directs mais aussi indirects d’eaux usées non épurées d’origine domestique ou urbaine ». 1.2.1.2. Les cours d’eau La qualité physico-chimique de la Haine est mesurée par une station de contrôle située sur la Haine, à Hensies, juste en aval de Saint-Ghislain. Entre 1994 et 1998 les mesures ont révélé en permanence une eau non conforme. La Haine subit une pollution organique très forte. Les activités industrielles, les pratiques agricoles intensives et les eaux usées domestiques et industrielles constituent les principales sources de pollution des eaux de la Haine. En effet, un certain nombre de collecteurs pour des stations d’épuration n’ont pas encore été posés, et certains cours d’eau canalisés sont utilisés comme collecteurs pour évacuer les eaux usées. Par ailleurs le Tableau de Bord 2005 de l’Environnement Wallon indique que la Haine possède une mauvaise à une très mauvaise qualité pour les matières azotées (hors nitrates), avec, en 2004 par rapport à 1996, une augmentation du nombre de stations où la qualité est très mauvaise. Ce résultat est lié aux nombreuses activités industrielles et agricoles, mais aussi aux ménages. Par contre, la qualité de la Haine pour les matières organiques et oxydables s’est améliorée. Ceci est lié principalement au traitement des eaux usées domestiques. La qualité biologique globale de la Haine, sur la période 2000-2002, est mauvaise. Ceci résulte principalement de la présence de nombreuses industries. Par ailleurs, les auteurs du chapitre « Eau » du Tableau de bord de l’Environnement Wallon ajoutent que « ces cours d'eau enregistrent de faibles débits, ce qui renforce les impacts négatifs des rejets urbains et industriels sur la qualité biologique de l'eau. Ces cours d'eau sont aussi en grande partie canalisés, avec pour conséquence une banalisation des habitats, une perte de biodiversité et une réduction du pouvoir auto-épurateur du cours d'eau ». Le ruisseau du Grand courant est également réputé pour la mauvaise qualité de son eau. 1.3. Cadre géologique et pédologie La description du cadre géologique se base notamment sur les informations présentées dans le Schéma de Structure de Saint-Ghislain – Situation existante de fait. Le nord de la commune (Nord de Neufmaison) appartient à la région limoneuse (sous-région septentrionale : Hainaut occidental du nord de la Haine). Cette région est caractérisée par des sols relativement humides à très humides. Le substrat sous-jacent est une argile de faible perméabilité. Cette zone est avant tout agricole : les céréales prédominent sur les plateaux, et les vallées sont occupées par des prairies ou des bois alluviaux sur des sols hydromorphesi. Plus au sud, tout le centre de l’entité appartient à la région limono-sableuse et la campine hennuyère. Cette zone est essentiellement recouverte de bois, le relief est plus accidenté et la proportion de prairies dans les cultures est plus importante. Les sols peuvent être à bon drainage, voire très perméables lorsqu’ils sont sableux, mais la perméabilité peut être considérablement ralentie par la présence d’une couche argileuse. C’est pourquoi on pourra observer des aulnaies humides voisinant avec des pinèdes sèches (qui ont remplacé la plupart des landes à bruyères), des landes humides, des landes sèches. Le sud de la commune appartient à la vallée de la Haine. Ses sols sont influencés par la nappe phréatique permanente apparaissant au fond des vallées. Il s’agit essentiellement de sols alluviaux. Les terrains agricoles sont couverts d’herbages ou de champs assez humides. D’autres parcelles sont boisées en peupliers. Le sous-sol au nord de l’entité est constitué majoritairement de roches siliceuses meubles à semi cohérentes du Tertiaire, ainsi que de roche argileuse meuble : • Sables fins et micacés constituant la partie supérieure de l’Yprésien, n’affleurant pas mais présumés sous les alluvions, et argiles de l’Yprésien inférieur ; • Sables fins, sables argileux, grès friables ou semi cohérents et tuffeaux du Landénien. Nous constatons également la présence d’alluvions des vallées et de colluvions, datant du Quaternaire, le long du ruisseau de Domissart et de la Petite Hunelle. Les sols associés sont des sols sablo-limoneux à horizon B textural ou textural morcelé, secs et humides. Au nord du Bois de Baudour, se rencontrent des sols sableux à sablo-limoneux légers à horizon B de couleur ou à horizon B textural, humides. Au niveau du village de Sirault, le sous-sol est constitué de roches du Primaire recouvertes le long du ruisseau des Fontaines et au Champ de la Croix par des alluvions des vallées et des colluvions du Quaternaire. Concernant les roches, il s’agit de : • Schistes, grès et phtanites du Namurien ; • Phtanites, calcaires, calcschistes, schistes et brèches du Visée ; • Calcaires de Casteau, de Thieusies et de Beloeil du Viséen. On retrouve sur ces roches des sols sableux à sablo-limoneux légers à horizon B de couleur ou à horizon B textural, humides. Au dessus des alluvions des vallées et de colluvions du Qaternaires, les sols sont des sols alluviaux humides fortement ou très fortement gleyifiés sur matériaux limoneux. Leur texture est souvent limoneuse ou sablo-limoneuse, plus rarement limono-sableuse et sableuse Le centre de l’entité, au nord du canal Nimy-Blaton-Péronnes, est constitué de roches argileuses et calcaires du Secondaire : • Craies variées et tuffeaux du Crétacé (Maestrichtien, Campanien, Coniacien, Santonien, Turonien et Cénomanien) ; • Argiles plastiques associées à des lites sableux ou graveleux du Wealdien. Sur ces roches, les sols sont des sols sableux et limono-sableux à horizon B humique et/ou ferrique, humides. On rencontre également des alluvions des vallées et des colluvions du Quaternaire le long du ruisseau des Fontaines. Les sols associés sont des sols alluviaux humides fortement ou très fortement gleyifiés sur matériaux limoneux. Leur texture est souvent limoneuse ou sablolimoneuse, plus rarement limono-sableuse, sableuse ou argileuse. Au sud du canal, le sous-sol est constitué de sables fins, sables argileux, grès friables ou semi cohérents et tuffeaux du Landénien (Tertiaire). Une petite zone de sables fins et micacés constituant la partie supérieure de l’Yprésien, n’affleurant pas mais présumés sous les alluvions, et argiles de l’Yprésien inférieur est présente au sud des Herbières. Les sols sont des sols sableux à substrat non différencié. Enfin, le sous-sol du sud de l’entité, au nord de la dérivation de la Haine, est constitué d’alluvions des vallées et de colluvions du Quaternaire. Les sols rencontrés sont des sols alluviaux humides fortement ou très fortement gleyifiés sur matériaux limoneux. Leur texture est souvent limoneuse ou sablo-limoneuse, plus rarement limono-sableuse, sableuse ou argileuse. 2. Aperçu socio-économique : utilisation des sols Au 01/09/2005, la population de Saint-Ghislain était de 22 476 habitants, avec une densité de population de 320,7 habitant/km2. Ceci est légèrement inférieur à la densité de population moyenne observée sur l’ensemble de la Belgique, qui est de 339,2 habitants/km2 (Source : SPF Economie – INS). Cette densité est également inférieure à la moyenne de l’arrondissement de Mons (380 habitant/km2). La répartition de la population sur le territoire de la commune n’est pas homogène. Baudour reste l’ancienne commune la plus peuplée avec 6102 habitants, suivie de l’ancienne commune de Tertre (4811 habitants). Dans ces deux villages, l’habitat s’est développé le long des principaux axes routiers et présente donc une structure plutôt lâche. Vient ensuite l’ancienne commune de Saint-Ghislain avec 4401 habitants. Cette entité se distingue des autres dans la mesure où il s’agit d’un petit centre urbain à habitat très dense (densité supérieure à 1100 habitants/km2), situé entre la voie de chemin de fer et l’autoroute. Les anciennes communes de Sirault (3205 habitants) et d’Hautrage (2424 habitants) présentent toutes deux une structure éclatée avec un habitat très dispersé. Enfin, l’ancienne commune de Villerot (entre 500 et 600 habitant) possède une structure en noyau, avec un habitat regroupé, tandis que Neufmaison (de 500 à 600 habitants) a une allure étirée et un habitat dispersé le long des voiries. 2.1. Zones urbanisées Au Plan de Secteur, les zones urbanisées occupent 35% du territoire de la commune. Parmi celles-ci, les zones habitables (habitat et habitat rural) représentent 1225,5 ha, soit 17,5%. Le reste des zones urbanisées se répartissent entre des activités industrielles, des activités mixtes et autres (zones d’équipements communautaires, routes…). Voir Figure 1 et Figure 2Dans les faits, en 2003, l’occupation du sol sur base du cadastre montre que environ 20% (1327 ha) du territoire de la commune sont effectivement urbanisés ; dont 640 ha, soit près de 10 % du territoire de la commune, sont des zones d’habitat. 2.2. Zones non urbanisées Au Plan de Secteur, les deux tiers de la commune sont affectés en zones non urbanisées. Les zones vouées à l’agriculture occupent 2318 ha (33 % du territoire). En réalité, les zones agricoles couvrent 3154 ha, ce qui représente près de la moitié du territoire de la commune. Toujours selon le Plan de Secteur, les forêts, les zones naturelles, les espaces verts et autres (parcs) occupent respectivement 1489 ha, 77 ha et 527 ha, soit environ 2100 ha. Cependant, en réalité, les zones boisées et autres ne couvrent que 1900 ha (soit un peu moins de 30 % de la surface de la commune). Affectation au Plan de Secteur Agriculture Forêts Nature Espaces verts et autres Habitat Activités industrielles Activités mixtes et autres Figure 1 : Répartition des différentes zones affectées au Plan de Secteur (Source : DGATLP - Direction de l'Aménagement Régional (modifié)). Occupation du sol sur base du cadastre Agriculture Bois et autres Habitat Activités économiques et autres Figure 2 : Occupation du sol sur base cadastrale (Source : INS – documentation (modifié)). 2.3. Activités économiques 2.3.1. Secteur primaire La commune comprend 51 exploitations agricoles, avec une surface moyenne par exploitation de 35,66 ha. Cependant, il s’agit d’un secteur économique où l’emploi a régressé de manière importante. La majorité des exploitations se trouvent dans le tiers nord de l’entité. Il s’agit d’un plateau agricole caractérisé par des sols aptes à très aptes aux grandes cultures. Ainsi les anciennes communes de Sirault et de Neufmaison sont majoritairement agricoles comparé aux autres communes. L’élevage est l’activité agricole dominante à Saint-Ghislain puisque 46% des terres vouées à l’agriculture sont de prairies. Il s’agit d’un élevage de type extensif, en effet, en 2003, aucun élevage intensif n’était recensé dans la commune (critères établis par la Directive IPPC 96/61/CE du 24/09/1996 ; la charge en bétail dans la commune est de 1,35 UGB/ha, pour une valeur moyenne en Wallonie de 2,45 UGB/ha). Les autres activités agricoles comprennent les cultures fourragères, les cultures industrielles (38%), les cultures de céréales (16%), la culture de légumes et les pépinières. Soulignons qu’aucune exploitation n’est en agriculture biologique, mais en 2003, 38 mesures agri-environnementales étaient en place et couvraient une superficie de 120,75 ha. 2.3.2. Secteur secondaire 2.3.2.1. Industries De nombreuses industries sont présentes, principalement dans la moitié sud de la commune. Les zones industrielles principales sont celles de Ghlin-Baudour Nord, de Ghlin-Baudour Sud et de Tertre-Hautrage-Villerot, situées le long du canal, mais aussi la zone d’activité de SaintGhislain-Riviérette située quant à elle à proximité de l’autoroute. Même si ce secteur emploie de moins en moins, il reste le second secteur d’activité de SaintGhislain. Il s’agit d’activités de production et de transformation, en industrie ou en atelier dans les secteurs suivants : alimentaire, bois, chimie et produits dérivés, fabrication de produits céramiques et associés, et de constructions métalliques, mécanique générale… 2.3.2.2. Activités d’extraction La commune de Saint-Ghislain se caractérise par la présence de très nombreuses carrières. Plusieurs sont encore en exploitation, et près d’une dizaine sont désaffectées. Il s’agit d’un secteur économique qui se maintient. Les matériaux exploités sont des schistes houillers, du sable, de l’argile, des phtanites et du grès. 2.3.3. Secteur tertiaire Ce secteur fournit la majorité des emplois sur la commune. Les services proposés se retrouvent aussi bien dans le secteur privé que public, et dans des domaines d’activité variés : banques, assurances, location, conseil et assistance, administrations, enseignement, domaine de la santé, culture, sports, loisirs et soins de la personne. 2.4. Infrastructures de communications et de transport Le territoire de la commune accueille d’importantes infrastructures de transports. principales sont : Les - les autoroutes A7-E19 (Bruxelles, Mons, Valenciennes, Paris) et A16-E42 (Liège, Tournai, Lille) qui sont en tronçon commun et se séparent à hauteur d’Hautrage ; - la nationale 547, prolongée par la N525, qui traversent Saint-Ghislain selon un axe nordsud ; - la nationale 51 qui longe le nord du canal et les grands parcs industriels, au niveau des anciennes communes de Baudour et de Tertre, devenant ensuite, à partir d’Hautrage, la nationale 552, qui se dirige vers le sud ; - les lignes ferroviaires 78 (Tournai-Mons) et 97 (Quiévrain-Mons). La ligne 100, ligne de transport de marchandises, n’est plus utilisée qu’entre Tertre et Saint-Ghislain où est présente une importante gare de triage ; - le canal Nimy-Blaton-Péronnes au gabarit de 1.350 tonnes, et relié au canal du Centre. Voir carte n°1 : Localisation de la commune Ces infrastructures sont majoritairement situées dans la partie sud de la commune où la vallée de la Haine a favorisé leur développement selon un axe est-ouest. On constate que les voies de transport routières et autoroutières citées précédemment accueillent essentiellement des flux de transit. Cependant, il existe également sur le territoire de la commune tout un réseau de voies de liaison principales (N50, N524, N526), secondaires, de voies de distribution et de voies de circulation locales. Un réseau cyclable est également présent à Saint-Ghislain. Il s’agit principalement des chemins de halage le long des berges du Canal Nimy-Blaton-Péronnes et de la Haine. La berge nord du canal est d’ailleurs reprise dans le RAVeL (Réseau Autonome des Voies Lentes). 2.5. Contexte municipal La commune de Saint-Ghislain a montré plusieurs fois sa volonté de développer une image cohérente et dynamique de la commune et d’assurer la qualité de vie des citoyens. C’est ainsi que l’Agence de Développement Local a été créée afin, notamment, de soutenir et de développer le tissu économique, de promouvoir une mobilité durable et de préserver le cadre de vie des habitants, tout en favorisant la participation active des citoyens. Par ailleurs, toujours selon cette même volonté, un Projet de Ville « Saint-Ghislain 2020 » a été mis en place. Dans le cadre de ce projet, un état des lieux et une analyse de la commune ont déjà été réalisés. Ils servent de base aux prochaines phases de travail qui consistent à élaborer des options de développement de la commune et leur mise en œuvre. Ces options concernent tant l’Aménagement du Territoire que la Culture, le tissus socioéconomique, etc. Dans ce contexte, le PCDN s’inscrit pleinement dans le Projet de Ville. Il rejoint particulièrement la démarche initiée par le projet de ville par son fonctionnement basé sur la participation citoyenne, ses actions concrètes à court, moyen et long terme et ses objectifs d’amélioration du cadre de vie naturel et paysager de la Commune. En outre, le PCDN s’intègre parfaitement dans la dynamique de l’administration communale, qui s’est dotée d’un outil de gestion, d’orientation et de programmation à l’échelle de l’ensemble du territoire communal : le Schéma de Structure Communal (SSC), qui comporte une série d’objectifs précis. Ainsi, la mise en œuvre d’un PCDN répond à l’objectif 6 que s’est fixé la commune et qui vise à protéger et promouvoir les ressources et le patrimoine naturel et bâti. i Sol hydromorphe : terme général désignant les sols qui se forment dans des conditions de mauvais drainage, dans les marais, les marécages, les zones où l'eau converge par infiltration, ou les bas-fonds.