orlan - Bòlit

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orlan - Bòlit
TEMPS VARIABLE ET BAISERS DE MÉDUSE
28/10/2015
31/01/2016
Bòlit_LaRambla, Sala Fidel Aguilar i Bòlit_StNicolau
Commissaire, Jackie-Ruth Meyer - Adaptation, Carme Sais
ORLAN
TEMPS VARIABLE ET
BAISERS DE MÉDUSE
ORLAN est l'une des plus grandes artistes françaises. Son œuvre, dans sa pleine maturité, a
“Temps variable et baisers de Méduse” rassemble les œuvres numériques d'ORLAN et
une acuité forte dans le contexte des grandes questions artistiques et sociales.
l’exposition a Gérone est la deuxième étape d'un tour international qui a commencé à Albi
et se poursuit au Centre Des Arts à Enghien, au FRAC Basse Normandie de Caen, au Sungkok
Dès 1964, ORLAN interroge le statut du corps et les pressions sociales, culturelles, politiques
Museum de Séoul, puis à San Francisco et jusqu'au Mexique.
et religieuses qui s'y inscrivent. Elle questionne les découvertes scientifiques, technologiques et médicales, défend l'hybridation, la tolérance et les droits de l'être humain au travers
L'exposition a été conçue de façon à pouvoir circuler sans transport, permettre sa flexibilité
d'identités nomades, changeantes et mutantes. Elle utilise différentes techniques : photo-
et son adaptation à différents points de vue et contextes, une exposition adaptée aux
graphie, vidéo, sculpture, dessin, installations, performance, biotechnologies, réalité
temps et aux moyens actuels.
augmentée etc.
Sur une proposition de Jacqueline-Ruth Meyer, commissaire et directrice du Centre d'art Le
"ORLAN a fait de son corps le support, la matière première et l'outil visuel de son travail.
LAIT, cette sélection inédite de vidéos de différentes périodes, complétée par la réalisation
Devenu « le lieu du débat public », il interroge la société, active et problématise des formes
d'une nouvelle installation interactive en 3D intégrant un jeu vidéo, interroge aussi la notion
et des valeurs qui s'opposent au déterminisme naturel, social et politique, à toutes les
de temps par la mise en évidence des différentes temporalités contenues dans les images
formes de domination, la religion, la suprématie masculine, la ségrégation culturelle, la
et les références rappelées par les œuvres, et par la diversité des rythmes visuels et des
contrainte normative, ...
musiques et sons créés ou empruntés pour les accompagner.
La liberté, qu'elle représente régulièrement dans ses œuvres par le fameux geste du bras
levé, emprunté à la Statue de la Liberté de Bartholdi, est le point de départ et
l'aboutissement de sa quête. L'intégrité de sa démarche n'a d'égale que l'inventivité de
formes incessamment renouvelées pour élargir le pouvoir propre à l'art, celui de «muscler »
l'imaginaire, d'affiner le regard et d'approfondir la conscience du réel. "
Jackie-Ruth Meyer, commissaire de l'exposition et directrice du Centre d'art Le LAIT.
OEUVRES
01. MesuRages, 1979
ORLAN
1 ORLAN, Éditions Flammarion, París, 2004.
ORLAN revêt une robe, faite d'un drap issu du trousseau que sa mère lui avait offert en
prévision de son mariage. La performance est transcrite par un processus scientifique
Vidéo, Musée de St Pierre, Lyon, France, 17 min 40 s
02. MesuRages, 2012
précisant la ville, le lieu, la date, l'heure de début et de fin de l'action, les témoins (ses pairs),
le nombre d'ORLAN - corps relevés, ainsi que sa signature, qui fait foi.
Elle s'allonge ensuite à même le sol et trace un trait à la limite supérieure de son corps, se
relève, et s'allonge de nouveau sur la précédente marque, et ainsi de suite jusqu'au relevé
total de la surface considérée.
Vidéo, Musée Andy Warhol, Pittsburgh, 52 min 02 s
À partir de cette marque au sol, elle répète le geste autant de fois que nécessaire pour
03. MesuRages, 2012
Vidéo, Musée M HKA, Anvers, Belgique, 26 min 23 s
Les MesuRages de rue commencent vers 1974 (...). L'appellation choisie pour cette série
d'action insiste sur le mot "Rage", celle de l'artiste, qui refuse de jouer le rôle qu'on veut lui
imposer. A l'aide de l'ORLAN-corps, nouvelle unité de mesure, ORLAN évalue la longueur et
la largeur de la rue tout en laissant des traces de craie sur le trottoir. Elle reprend ainsi à son
compte la théorie de Protagoras selon laquelle "l'homme est la mesure de toute chose",
elle-même reprise par le Corbusier avec le Modulor.*
Comme les MesuRages de rues, les MesuRages d'institution sont organisés par ORLAN avec
des variantes selon le contexte. Répondant à un protocole bien précis, il sont susceptibles
d'être réactivés sur d'autres territoires.
prendre possession de l'endroit désigné, à la manière d'un animal qui repère son territoire,
puis ôte la robe, la lave en public1. Le rituel est toujours identique.
Au Musée Saint Pierre de Lyon, ORLAN construit un itinéraire à l'image des plans de cet
ancien couvent de bénédictines, et trace à quatre pattes une ligne blanche au sol. Le relevé
des ORLAN corps se fait en présence de deux témoins qui suivent l'artiste comme pour
attester de la justesse de ses gestes et de ses comptes.
ORLAN
04. Harlequin’s coat, 2008
06. Repère(s) Mutant(s), 2013
Vidéo, 29 min 04 s
Vidéo, 4 h 59 min
ORLAN a interrogé vingt quatre demandeurs d'asile lors d'une cérémonie des naturalisations
05. Laïcité / Suture, 2007
à Marseille, et en a tiré cette galerie de portraits aux couleurs changeantes. Les drapeaux
hybridés des pays qu'ils tentent de fuir et de ceux qu'ils aimeraient rejoindre défilent, très
lentement, de gauche à droite, en continu et en transparence, sur leurs visages au regard
Vidéo, 24 min 30 s
fixe. Aussi doucement et inexorablement que le temps qui passe ou que les lenteurs
En 2007, ORLAN a commencé à faire fabriquer à partir de ce qu'elle a conservé de ses
propres vêtements, une garde robe hybride. Au musée d'art moderne de Saint-Etienne, à
l'occasion de sa rétrospective, ORLAN apparaît sur scène cachée sous un très long métrage
de tissu noir qui traverse toute la salle. Elle s'extrait de ce voile noir en le découpant petit
à petit autour des yeux, puis du nez, de la bouche, libérant la tête, puis en le déchirant
bruyamment dans toute sa longueur. Une fois ce voile brisé, elle se met à lire un extrait de
Laïcité, un texte de Michel Serres, qui prend le manteau d'arlequin comme métaphore du
multiculturalisme, de l'acceptation de l'autre en soi, et de la diversité des identités que
chacun porte en soi. Tout autour d'elle défile une panoplie de gens portant ses vêtements
colorés et hybridés.
Qui êtes-vous donc ? L’intersection, fluctuante par la durée, de cette variété, nombreuse et
bien singulière, de genres divers. Vous ne cessez de coudre et tisser votre propre manteau
d’Arlequin, aussi nué ou bariolé que la carte de vos gênes. Ne défendez donc pas, bec et
ongles, l’une de vos appartenances, multipliez-les, au contraire, pour enrichir votre souplesse.
(Michel Serres, Atlas, Julliard, 1994, p. 210)
administratives, les couleurs des peaux et des drapeaux se mélangent, les motifs changent
le faciès, les bandes de couleur deviennent parfois des barreaux. Nous assistons à la
décoloration des peaux par les drapeaux dans un défilé à la fois onirique, poétique et politique.
ORLAN
2 ORLAN, extrait du catalogue ORLAN, Unions mixtes, mariages libreset noces barbares, entretiens avec Raoul Vaneigem i Raphaël Enthoven.
07. Asile / Exil, 2011
08. ORLAN Remix/ Romain Gary, Costa-Gavras,
Deleuze et Guattari, 2009
Vidéo, 25 min 52 s
Vidéo, 3 min 40 s
Ce montage a été réalisé à Bruxelles en 2011. À partir de témoignages de sans-papiers sur
Ce film est une commande d'SOS Racisme pour une collection de courts métrages en faveur
leurs rêves de changement de couleur de peau, de drapeau… Cette vidéo est traversée par
de la diversité. Son angle d'attaque? Souligner les blagues populaires sur les belges ou les
l'angoisse, l'insécurité. Le refus des nationalismes, l'hybridation des corps et des cultures
japonais dans une mise en scène délirante articulée autour d'un grand manège, d'un grand
sont omniprésentes dans toute l’œuvre d'ORLAN.
cirque....
"Je voulais que ce soit très joyeux, très épicurien, plein d'humour, et en même temps
quelque chose qui laisse perplexe. On entend des blagues de comptoir : On peut teindre
un japonais en belge et vice versa, tout est possible, c'est sans limites !..." 2
ORLAN a choisi un extrait du film "Clair de femme" de Costa-Gavras réalisé en 1979 à partir
du livre de Romain Gary. Dans ce film, il est question d'identité et d'incarnation, également,
puisqu'il s'agit de l'histoire d'un homme à qui la femme a dit, avant qu'il ne s'en aille, qu'elle
prendra les traits de la prochaine femme qu'il rencontrera...
ORLAN termine la séquence par un mot d'ordre en forme de slogan : « Hybridons-nous ! »,
tout en agitant un shaker sur un air de paso doble qui fait danser ses cellules mélangées à
celles d'une femme noire, de boeufs, moutons, marsupiaux, ou poissons... A l'intérieur de
nous et sous un microscope, les cellules ont toutes la même couleur et la diversité génétique
est encouragée.
ORLAN
09. Bien que... Oui mais..., 2003
10. La liberté en écorchée, 2013
11. Self Hybridation Opéra
de Pékin n°1, 2014
Vidéo, 29 min 59 s
Vidéo en 3D, 28 min 32 s
Projection d'une image fixe
ORLAN a filmé et monté des scènes de feux d'artifices très impressionnants, interdits en
Trois anatomies de l'artiste "en écorchée"
Le masque est aussi récurrent dans le
prennent lentement les poses distinctives
travail d'ORLAN. Élément par excellence
d'ORLAN. Celles des MesuRages – ces
de l'hybridation, de la métamorphose, du
performances où elle allonge son « corps-
changement d'identité, premier « trucage
étalon » pour prendre la mesure de
» du théâtre, il permet de « prendre de la
l'espace – et celle de la statue de la Liber-
distance avec soi-même ». Ici, ce travail
té de Bartholdi.
convoque à la fois l'Opéra de Pékin, et
France parce que dangereux, calqués sur son propre visage et de son crâne en constant
va-et-vient. Le son, métallique et lancinant (réalisé par Frédéric Sanchez) comme l'image très
colorée, voire psychédélique, jouent des ralentis et démultiplications d’effets. Des battements de cœur, la clochette du temps qui passe marquent le rythme du temps et en évoque
la Fin.
Un memento mori ("souviens-toi que tu vas mourir") qui convoque le monde de la lumière, de
la fulgurance, de la fête et de l'artifice.
l'avatar de l'artiste, grâce aux moyens
Cette animation 3D réalisée grâce aux
technologiques les plus modernes, en
nouvelles technologies, évoque simultané-
scannant l'image à la manière d'un flashco-
ment des figures du passé à travers
de, avec le logiciel AUGMENT facilement
l'histoire de l'art la plus ancienne : les
téléchargeable.
Vénus préhistoriques, les déesses mythologiques, les études de Léonard de Vinci, les
ORLAN joue. Avec les codes stricts de
écorchés de Rembrandt (vers 1630), de
l'Opéra de Pékin (les rôles de femmes sont
Houdon (1747)... de Bacon au XXème
joués obligatoirement par des hommes),
siècle...
avec le visiteur en faisant l'acrobate sous
son nez, en se maquillant, une foi de plus,
Décontextualisées dans l'espace, ces
pour montrer son identité multiple et
silhouettes défient le temps, par la lenteur
changeante… L'artiste, une nouvelle fois,
de leurs mouvements et par leur cyber-
« sort du cadre », et rejoint le visiteur
aspect d'avatars archaïque…
virtuellement dans l'espace d'exposition.
Il est possible de se mettre en scène avec
elle et aussi grâce à l'application de se
photographier à côté d'elle…
ORLAN
ORLAN a programmé neuf opérations chirurgicales entre 1990 et 1993. Sa première
opération/performance était inspirée d'un livre, La Robe, écrit par une psychanalyste
lacanienne, Eugénie Lemoine-Luccioni, dont elle lisait des extraits à haute voix pendant
l'intervention. ("Je n'ai jamais la peau de ce que je suis... je ne suis jamais ce que j'ai" ...).3
3 Extrait de La Robe, Essai Psychanalytique sur le vêtement, Éditions du Seuil, París, 1983.
4 ORLAN, Éditions Flammarion, París, 2004.
Des textes de Michel Serres, de Julia Kristeva, d'Antonin Artaud, entre autres, figurent
5 ORLAN, Éditions Flammarion, París, 2004.
aussi dans ses performances. Parler ou lire pendant ces performances renforce l'idée que
tout ce qui arrive dans la salle d'opération est un acte conscient, conçu et orchestré par
l'artiste, qui s'arrange pour garder sa faculté d'élocution, même lorsque la peau de son corps
14. Omniprésence, 1993
ou de son visage est détachée de sa chair.(...) Les performances chirurgicales sont jouées
dans le théâtre de la salle d'opération. (...). Vêtue de robe de grands couturiers (Paco Rabanne, Franck Sorbier, Issey Miyake et autres), ORLAN traite la salle d'opération comme s'il
s'agissait de son atelier, s'entourant de ses œuvres d'art, qui inscrivent la réalisation en
cours dans l'histoire de son art.4
Elle dépasse la souffrance pour la transformer en joie partagée. Et simultanément, elle
interroge l'omniprésence des injonctions de beauté normative adressées aux femmes.
Vidéo, 1 h 22 min 51 s
Omniprésence, septième opération d'ORLAN réalisée à New York en novembre 1993, est
probablement la performance la plus ambitieuse du genre. L'artiste a rencontré le docteur
Marjorie Cramer, une chirurgienne, qui a accepté sans réserve les objectifs artistiques et
féministes de son projet : la transformation radicale de son visage par des implants au niveau
des joues et des tempes. Par essence, ce que demande ORLAN à ce médecin, c'est de
détourner la chirurgie esthétique de ses objectifs usuels et de l'aider à remettre en cause
les normes de la beauté que cette chirurgie s'emploie d'ordinaire à perpétuer.
12. Opération réussie, 1990
Vidéo, 6 min 11 s
5
ORLAN a été pionnière, non seulement en interrogeant la chirurgie mais aussi parles moyens
techniques qu’elle a utilisés : Omniprésence a été transmise par satellite au centre Pompidou,
à la galerie Sandra Gering à New York, au centre McLuhan à Toronto... à une époque où il
n’y avait pas de webcam. Il était nécessaire de réserver un réseau satellite, pratique encore
13. Opération Opéra, 1991
Vidéo, 9 min 11 s
inusitée et difficile à mettre en œuvre. Cette vidéo en deux parties montre ce qui se passait
dans le bloc opératoire et au Centre Pompidou. Au Centre Pompidou, de nombreuses
personnalités menaient un débat public avec ORLAN.
Dans le bloc opératoire, elle répondait pendant l’opération, traduite aussi en langue des
Pour sa cinquième opération/performance, ORLAN a revêtu une robe de Franck sorbier et
signes.
un chapeau d’Arlequin, et invité le danseur Jimmy Blanche à réaliser un strip-tease pendant
qu’elle se soumet au scalpel, créant ainsi une atmosphère de carnaval. Lorsque l’artiste
Pour ORLAN, "le corps n'est autre chose qu'un costume", et elle ose transgresser le tabou
évoque ces différents performances, c’est en fonction de « leurs styles », pour le définir
majeur de l’histoire de l’humanité qui interdit de toucher au corps sacré de l’être humain.
comme des « rites de passage » et comme une tentative pour admettre le fait que le corps
(sous sa forme unique et déterminée) est « obsolète ».
ORLAN
6 Jocelyn Bigot, «La croisade blasphématoire de Sainte Orlan», in Esse núm. 56, hivern 2006.
17. Mise en scène pour un grand Fiat, 1986
Vidéo, 21 min 31 s
15. Scan strip-tease de Bump Load, 2013
Vidéo, 12 min 15 s
Cet hommage à son père et à Joseph Beuys et à Marcel Duchamp – dans lequel
ORLAN se met en scène en speakerine, reprenant les œuvres et slogans de sa carrière
artistique - a été créée à un moment où la possibilité technique des incrustations apparaissait.
ORLAN y fait résonner l'hérésie de la transgression d’une voix puissante en un grand carna-
ORLAN dévoile sa chair, son sang (au cours des opérations), ses os, ses cellules. Son corps
val de références des années 80 : « Sainte ORLAN tire un grand lapin de son sexe ! »,
tout entier devient un outil visuel qui nous parle d'universalité, de condition humaine. Ici,
« Sainte ORLAN fait sortir le feu de son cul ! », « Sainte ORLAN, visage de sexe, adresse
c'est son Bump Load, cyborg-avatar d'elle même, qui est scanné et mixé avec l'image
des baisers de méduse à Art, Science et religion » 6
macroscopique de ses cellules en mouvement. Elle reprend sous une forme actualisée le
thème de la vanité, récurrent dans l'histoire de l'art.
16. Sainte ORLAN et les vieillards, 1984
Vidéo, 9 min 27 s
18. Expérimentale mise en jeu, 2015
Dispositif interactif incluant un jeu vidéo
Un autre exemple de l'intérêt d'ORLAN pour les technologies et pratiques de son temps: le
Innovante elle aussi à son époque, cette vidéo a été réalisée à l'aide des toutes premières
jeu vidéo.
palettes graphiques, au milieu des années 80.
Les éléments du jeu sont liés à la thématique de la création, à la réinvention et à
ORLAN l’a imaginée à partir d'un disque vinyle très abîmée d’une merveilleuse voix de
la reconstruction du monde et de l'humain.
soprano. Le son est très important, car il est à l'origine de l'image. Réflexion sur la fin,
Le personnage central est l'avatar "Bump Load" d'ORLAN , « robot en quête de son humanité
l'altération, le passage du temps, ORLAN se représente en ascension dans sa robe de
améliorée », qui doit trouver les éléments pour reconstruire une œuvre dans un paysage hors
Madone, dans un triangle suggestif, alors que les vieillards descendent, s'abîment littérale-
du temps.
ment, le regard tourné vers elle.
Cette œuvre innovante va à l'encontre des principes des jeux vidéos commerciaux: la figure
de la femme est transformée, la partie dure 4mn33 (en hommage aux 4mn33 de silence de
John Cage), et c'est elle qui part à l'aventure pour reconstruire l’œuvre.
Ces décors ne sont pas sans évoquer les destructions actuelles des patrimoines culturels.
ACTI
VITÉS
Conférence:
TEMPS VARIABLE
ET BAISERS DE MÉDUSE
ORLAN
Jeudi 17 Décembre, 2015 19h
Centre Cultural la Mercè
Entrée libre
Catalogue:
“ORLAN. STRIP-TEASE DES
CELLULES JUSQU’À L’OS”
Auteurs:
Donatien Grau, Philippe Piguet, Imma Prieto, Domenico Quaranta i Jackie-Ruth Meyer.
Publié par le CDA d'Enghien-les-Bains, FRAC Basse-Normandie
et Bòlit, Centre d’Art Contemporani. Girona.
2015
MICHEL REIN PARIS/BRUSESLES
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