La reconnaissance au travail
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La reconnaissance au travail
La reconnaissance au travail L’INSTITUT POUR LA PROMOTION DU LIEN SOCIAL organise une Journée d’étude et de formation* portant sur le thème de : LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL Il n’est donc aucun domaine de l’activité humaine qui échappe à cette quête de reconnaissance qui a pris de nos jours une dimension sociale et politique : reconnaissance des minorités, des homosexuels, des handicapés, des victimes, des massacres, persécution et génocides… reconnaissance au travail. Lundi 25 Octobre 2010 de 9h00 à 17h00 à la M.I.S.H.A. (Maison interuniversitaire des Sciences de l’Homme-Alsace) Campus de l’Esplanade, 5 allée du Gal Rouvillois, 67000 - Strasbourg *L’IPLS est un organisme de formation agréé, d’enregistrement à la DRTEFP est le 42-67-03312-67. son La quête de reconnaissance fait partie des mobiles fondamentaux qui guident nos vies. Perçue à l’origine par quelques philosophes du 18ème et du 19ième siècle, cette idée centrale a été reprise par des penseurs contemporains qui l’ont développée dans une proposition simple selon laquelle l’une des motivations principales de l’existence humaine réside dans le désir d’être « reconnu par autrui ». Le besoin de « reconnaissance » - entendu comme la quête de l’estime publique – supposant une dépendance à l’égard d’autrui constitutive de la nature humaine et ne pouvant donc se satisfaire de la vie solitaire. numéro Le cas du travail qui a été choisi pour thème de cette Journée d’étude et de formation de l’IPLS est emblématique car si c’est à travers lui qu’une personne cherche à s’accomplir, c’est aussi de lui dont elle parle pour exprimer leur souffrance. S’il importe donc de se questionner sur les initiatives en matière de reconnaissance qui doivent être développées dans les milieux de travail et sur les outils et les moyens dont les entreprises doivent se doter pour mettre en œuvre des pratiques pertinentes et innovantes, il importe également de s’interroger sur les enjeux plus profonds d’attentes de reconnaissance non comblées qui touchent aux questions de justice sociale, d’éthique, de morale, de responsabilité envers l’autre et de dignité humaine. Ce sont ces objectifs que se fixe cette journée d’étude et dont vont contribuer Pierre KARLI, Christophe LAVAL et Renaud MULLER, les conférenciers qui ont été invités par l’IPLS, ainsi que les trois ateliers qui réuniront autour de leurs thèmes respectifs théoriciens de la reconnaissance au travail et praticiens de terrain. Personnes ressources : Renée KIEFFER, Médecin du service de santé au travail, Electricité de Strasbourg, Nathalie THIRION, Infirmière chez HAGER, Obernai PROGRAMME 8h00 9h00 Atelier 3. Souffrance au travail : quelles pistes de remédiation ? Accueil des participants et des intervenants Animateur : Didier RAFFIN, Professeur associé en psychologie du travail, Université de Strasbourg Rapporteur : Sandra HOLTZ, Psychologue du travail Personnes ressources : Catherine VIVES, Médecin de prévention à l’Université de Strasbourg, Chloé REMMER, Psychologue du travail, consultante en santé/sécurité, Yann LE ROY, Ancien DRH ; Responsable des Opérations sur le site MARS de Haguenau et les témoignages de deux salariées victimes de harcèlement moral Mots de bienvenue Marc HAUG, Président de l’IPLS, Directeur de recherche au CNRS (LCSE : Laboratoire Cultures et Sociétés en Europe, Université de Strasbourg) Michel KALIKA, Directeur de l’Ecole de Management de Strasbourg Séance plénière I Présidence de séance : Isabelle BARTH, Professeur des Universités, Directrice de la recherche à l’EM Strasbourg, sirceterice d’HuManiS 9h10 13h00 Conférences d’ouverture Pierre KARLI, Neurobiologiste, Président d’honneur de l’IPLS « Les fondements biologiques de la relation à l’autre » Christophe LAVAL, Président du VRPH (Cabinet international d’aide à la reconnaissance au travail) Séance plénière II Présidence de séance : Géraldine GIOVANNIELLO, Directrice de l’Agence COSM 14h15 Restitution par les Rapporteurs des « idées forces » issues des travaux des trois ateliers « Plaidoyer pour une reconnaissance au travail » 10h15 Discussion Déjeuner 14h45 Discussion avec les participants 10h40 Pause-café 15h00 11h00 Ateliers thématiques Atelier 1. La reconnaissance au travail : un besoin vital Animateur: Christèle PIERRE, Chargée de mission de l’Association régionale de l’amélioration des conditions de travail, ARACT, FrancheComté Rapporteur : Aude ARTHAUD, Chargée de mission Programme Energie Alsace, EDF Délégation Régionale Alsace Personnes ressources : François GRIMA, Maître de Conférence à l’Université Paris 12 Atelier 2. Au travail : de nouvelles formes de reconnaissance Animateur : Renaud MULLER, Maître de Conférence à l’Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand 2 Rapporteur : Jean-Claude MUTSCHLER, Directeur des Ressources Humaines, Electricité de Strasbourg Conférence de clôture Renaud MULLER, Maître de Conférence à l’Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand 2 « Les paradoxes de la reconnaissance » 15h45 Discussion générale avec les participants 16h15 Remerciements et annonce des futures activités de l’IPLS Marc HAUG, Président de l’IPLS La reconnaissance au travail Lundi 25 octobre 2010 à la M.I.S.H.A. (Maison interuniversitaire des Sciences de l’Homme-Alsace) Textes de présentation des conférences d’ouverture et des ateliers thématiques de la Journée d’étude et de formation de l’IPLS son analyse et son expérience. Son propos n’est pas de considérer que la reconnaissance est une fin en soi, mais avant tout un moyen universel à la disposition des entreprises pour générer qualité de vie au travail et performance durable. Après avoir présenté les résultats de plusieurs enquêtes sur le sujet, Christophe Laval expliquera en quoi la reconnaissance au travail est aujourd’hui incontournable pour les entreprises françaises, quels sont les obstacles à surmonter, quelles formes peut prendre la reconnaissance et comment la décliner au quotidien. Conférences d’ouverture : Atelier 1. La reconnaissance : un besoin vital « Les fondements biologiques de la relation à l’autre » - Pierre KARLI L’Homme est l’être social par excellence. Il n’est donc pas surprenant que le cerveau humain soit le siège de processus et de mécanismes qui interviennent dans le besoin de l’autre comme dans la peur de l’autre : reconnaissance du visage de l’autre et de ses expressions émotionnelles ; empathie ; peur de – et familiarisation avec – ce qui est nouveau, étranger ; évaluation de soi sous le regard de l’autre. Des facteurs humoraux tels que l’ocytocine et les endorphines interviennent dans le besoin de l’autre et dans les processus d’attachement. « Plaidoyer pour une reconnaissance au travail » - Christophe LAVAL La reconnaissance au travail n’est pas encore entrée dans les mœurs de toutes les entreprises. Elle est pourtant un élément clé de l’identité et de la santé des personnes ainsi qu’un outil de croissance, de transformation et de performance économique des organisations. Au delà des principes d’humanisme et de morale, cette pratique managériale constitue un formidable levier d’engagement des salariés et d’efficacité économique des entreprises. A l’occasion de cette conférence d’ouverture, Christophe Laval, ancien DRH et DG dans des groupes internationaux (Schlumberger, Yoplait, Compass Group), ancien Directeur Général d’Entreprise & Personnel et auteur du livre «Plaidoyer pour la reconnaissance au travail », partagera Et si la reconnaissance n’était pas « seulement une simple politesse qu’on fait aux gens, mais un besoin vital » ? (Taylor C., 1997). Aussi bien dans sa vie privée que dans sa vie professionnelle, chacun éprouve le désir et le besoin d’exister, de compter aux yeux des autres, d’être considéré. Etre reconnu (parfois réduit au fait d’être connu) est un requête fondamentale de tout être humain, du regard maternel à la naissance jusqu’au dernier regard. La reconnaissance fonde à la fois la relation que nous avons avec nousmêmes et la relation que nous avons avec les autres. Autant dire qu’elle relève à la fois de l’intime, - ce qui nous constitue le plus profondément, notre identité, le sens que nous donnons à notre existence - et du lien social, - ce qui nous relie aux autres -, l’un n’allant pas sans l’autre. Atelier 2. Au travail : de nouvelles conditions de reconnaissance Dans les entreprises et les organisations se développent de nouvelles formes de reconnaissance : d’abord quant au travail lui-même dont l’évaluation se raffine impliquant une meilleure connaissance des compétences et des performances de l’individu ; et parfois, la reconnaissance n’est pas à la hauteur de la connaissance. Certaines formes de management détruisent du lien social au risque de Travailler sans les autres (Danièle Lienhart, Seuil, 2009). Mais aussi, le travailleur est parfois reconnu comme individu privé ayant divers besoins : de la garde d’enfant(s) à la coiffure,… Bref, c’est bien l’individu total que l’on cherche à mobiliser, déplaçant les frontières entre travail et non-travail. Mouvement qui n’est pas sans ambiguïtés, à la fois source de satisfactions mais aussi de tensions inédites. Atelier 3. Souffrance au travail : quelles pistes de remédiation ? La reconnaissance est d'abord une réaction constructive au sens où elle crée un lien à la fois personnalisé, spécifique et à court terme. Elle représente un jugement porté sur la pratique professionnelle des travailleurs, leur contribution au fonctionnement social du collectif de travail, leur investissement au travail, et sur leurs résultats. Cette reconnaissance doit se pratiquer sur une base régulière ou ponctuelle, avec des manifestations formelles ou informelles, individuelles ou collectives, privées ou publiques, économiques ou non. Nous explorerons ces différentes dimensions de la reconnaissance et tenterons d'identifier des "bonnes pratiques" en nous appuyant sur les témoignages des « personnes ressources » et sur les échanges qui se seront développés avec l’ensemble des participants de cet atelier. Conférence de clôture « Les paradoxes de la reconnaissance » - Renaud MULLER Le philosophe C. Taylor constate, depuis l’avènement de la société industrielle, le développement de l’attente de reconnaissance alors même que les occasions de reconnaître les personnes individuellement se sont diversifiées et multipliées. Plus que jamais, on évoque le risque de déficit de reconnaissance au point d’y voir un facteur de risque psychosocial ou, au contraire, une ressource essentielle dans le développement des individus et des organisations. La reconnaissance peut nourrir les relations sociales comme elle peut attiser les rivalités. La reconnaissance peut libérer d’une attente, d’une quête mais elle peut aussi enfermer, être vécue de manière ambivalente. Comment favoriser son rôle de soutien du lien social ? BULLETIN D’INSCRIPTION Itinéraire pour se rendre à la M.I.S.H.A. JOURNÉE D’ÉTUDE ET DE FORMATION DE L’IPLS CAMPUS DE L’ESPLANADE, 5 ALLEE DU GAL ROUVILLOIS 67000 - STRASBOURG « La reconnaissance au travail » Lundi 25 octobre 2010 M.I.S.H.A, CAMPUS DE L’ESPLANADE, 5 ALLEE DU GAL ROUVILLOIS 67000 - STRASBOURG Inscription obligatoire sur le site de l’IPLS (http://www-ipls.u-strasbg.fr), rubrique « Réservation » ou en renvoyant ce formulaire avant le 20 octobre 2010 accompagné de votre règlement** à : Dominique Wunenburger ∞ Tél : 03.88.10.60.51 ∞ Fax : 03.88.10.60.54 E-mail : [email protected] ∞ I.P.L.S. Campus du CNRS, 23, rue du Loess (Bât 40), 67037 Strasbourg Cedex. NOM:……………………………………………Prénom :………………………………….............. Profession :……………………………………………………………………………………………….. Organisme/Entreprise :…………………………………………………………………………….. Email :……………………………………………………………………………………….................... JE M’INSCRIS A L’ATELIER (un seul choix est possible, voir Programme) : 1 2 3 En provenance de l’autoroute A35 : Par le nord de Strasbourg : prendre la sortie 51 Strasbourg-Centre, Avenue des Vosges ; prendre l’Avenue des Vosges et la prolonger jusqu’à l’avenue d’Alsace ; traverser le pont des 4 hommes, et au premier feu, prendre à droite la Place Sébastien Brandt, passer devant la Place de l’Université et prolonger par le quai du Maire Dietrich ; au feu, prendre à droite le boulevard de la Victoire jusqu’au bout, prendre à droite l’Allée du Général Rouvillois. Par le sud de Strasbourg : prendre la sortie N4 direction Kehl ; passer sous le tunnel du Heyritz, prolonger la route du Rhin, au 2è feu prendre à gauche pour rejoindre l’Esplanade par le Pont d’Ankara ; au feu, tout droit la rue de Boston, au feu, à gauche, arrivée sur le grand Rond Point de l’Esplanade, prendre à droite l’avenue du Gal De Gaulle, au bout de l’avenue, à gauche, le boulevard de la Victoire (la rue du Gal Rouvillois se trouve en face). TRAM : prendre la ligne C direction Neuhof ; sortir à Université. Atelier 2 Atelier FRAIS DE PARTICIPATION** (incluant l’envoi électronique du Document de synthèse de la Journée) : Membre de l’IPLS Non-Membre de l’IPLS Tarif réduit (faibles revenus) Institution Membre Institution non-Membre Déjeuner (facultatif) 15 € 25 € 10 € 50 € 100 € 12 € Total à payer Facultatif : Sur demande, une FACTURE ou une ATTESTATION DE PAIEMENT vous parviendra après la Journée. Merci de noter l’adresse postale de l’envoi : ……………………………………………………………………...................................................................... ** Veuillez libeller votre chèque à l’ordre de l’IPLS et l’envoyer à l’adresse mentionnée ci-dessous. Règlement par virement bancaire accepté. IPLS, 23 du Loess (Bât 40) 67037 Strasbourg Cedex 2 Contact (uniquement en cas de besoin) ∞ Tél : 03.88.10.60.51 ∞ Fax : 03.88.10.60.54 MISHA