Histoire Fusion Structure La maison Karl-Liebknecht
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Histoire Fusion Structure La maison Karl-Liebknecht
Le parti DIE LINKE ( la gauche ) est né de la fusion du Linkspartei. PDS et de la WASG ( Travail et justice sociale L’alternative électorale ), le 16 juin 2007 à Berlin. Ainsi, c’est en deux ans qu’une vraie alternative de gauche s’est formée sur la base de deux partis ayant différentes origines, mais bien des buts similaires. DIE LINKE est le seul pouvoir au Bundestag qui s’investit résolument pour la justice sociale, la démocratie et la paix. Oskar Lafontaine, chef du parti Travailler à plein temps et pourtant ne pas gagner suffisamment d’argent pour survivre – c’est une réalité pour beaucoup d’employé( e )s en Allemagne. En coopération avec les syndicats et les fédérations sociales, les militant( e )s du parti DIE LINKE se battent pour un salaire minimum garanti par la loi. Ainsi, en avril 2006, le Linkspartei. PDS, la WASG et le groupe DIE LINKE au Bundestag ont organisé une action publique demandant un salaire minimum de huit euros de l’heure. dpa La WASG a été, tout d’abord, une association crée par des syndicalistes, des anciens socio-démocrates et des adhérent ( e )s du catholicisme social, avant de devenir un parti en 2005. Elle était plus ancrée dans l’ouest que dans l’est de l’Allemagne. En mai 2005, lors des élections régionales en Rhénanie-du-NordWestphalie, la WASG a connu un succès remarquable avec 2,2 % des voix bien qu’elle ait été un parti tout nouveau. dpa Le Linkspartei. PDS, créé en 1989, est issu de l’ancien Parti Socialiste Unifié de la RDA ( ( SED ) sur lequel s’est appuyé la République démocratique allemande. Dès le début, il s’est distancié du principe de l’omniprésence et de la politique non démocratique du parti précédent, en soulignant aussi ceci par son nouveau nom PDS ( parti du socialisme démocratique ). Au fil des ans, le PDS a réussi à se faire accepter surtout dans les nouveaux länder en tant que parti qui se consacre aux gens dans leur région. Structure DIE LINKE revendique 72.000 membres qui sont organisés dans 16 sections régionales et 326 sections locales. La part des femmes dans le parti est la plus élevée de tous les partis allemands. Déjà durant le premier mois après la fondation du parti, plus de 3000 nouveaux membres ont trouvé leur chemin vers nous. Le parti DIE LINKE est présidé d’une manière égale en droits par Lothar Bisky et Oskar Lafontaine. Ils sont soutenus par quatre suppléant( e )s ainsi que six d’autres membres du directoire chargé de la gestion du parti. Le directoire entier compte 44 membres et se compose paritairement de représentant( e )s du Linkspartei. PDS et de la WASG. Fusion Les élections anticipées au Bundestag de l’année 2005 ont permis au parti DIE LINKE de saisir une chance extraordinaire. A l’occasion de cet événement, le PDS changeait son nom en Linkspartei. PDS, puis ouvrait ses listes aux militant ( e ) s de la WASG. Ainsi, déjà pendant la campagne électorale les deux partis se sont présentés ensemble ce qui était bien reconnu par les élec teurs( ices ). La récompense était un score de 8,7 % des voix au soir d’élection. Depuis ce moment-là, le groupe DIE LINKE au Bundestag représente un projet de référence pour la nouvelle gauche. Durant les mois suivants, les deux partis ont préparé la création d’un nouveau parti de gauche panallemand. Ce processus s’est déroulé parallèlement au niveau fédéral et régional. En mai 2007, l’alliance a fait sa première entrée aux parlements régionaux. Aux élections du Land de Brême, DIE LINKE a passé la barre des 5 % des élections régionales avec 8,4 %. A cette occasion, le parti a distribué symboliquement des œufs et des pommes en demandant aux gens dans la rue «Qui bosse pour une pomme et un œuf?» Quelques député ( e )s ont distribué des enveloppes de paie aux coiffeuses recevant des bas salaires afin de les inviter à discuter. De plus, nous avons organisé des visites de la ville en présentant des magasins et des entreprises qui payent des salaires de misère. Cette campagne a eu un grand succès, car elle a permis d’imposer ce débat au gouvernement. DIE LINKE est représentée par sept député ( e )s au Parlement européen, 53 députés au Bundestag, 161 député( e )s aux parlements régionaux et 5500 député( e )s locaux ( les ). De plus, 179 maires ont leur fonction au nom de DIE LINKE. Tous les parlements régionaux dans les nouveaux länder sont couverts par des député( e )s du parti. En outre, il compte un groupe parlementaire au Bürgerschaft de Brême, une députée au parlement sarrois et il vise à se faire entrer dans d’autres parlements des anciens länder. A Berlin DIE LINKE gouverne en coalition avec les socio-démocrates. DIE LINKE est un parti pluraliste, ses membres ont la possibilité de créer des associations selon leurs intérêts qui contribuent au travail du parti. En plus, avec Links‚ jugend [ solid] et DIE LINKE.SDS le parti dispose d’une association de jeunes et d’une association universitaire. Wolfgang Methling, membre du directoire »Le G8 en tant que cercle de puissance interne est antagoniste.« Katja Kipping, vice-présidente du parti Le Groupe des Huit ( G8 ), des sept pays les plus industrialisés du monde plus la Russie, s’élève à un gouvernement mondial irresponsable, au lieu de lutter contre le changement climatique, la pauvreté mondiale et le SIDA. « Non, pas comme ca!», c’est le message que les 80.000 manifestant( e )s lors du sommet des G8 ont réussi à faire comprendre. «La démocratie se fait autrement!» Avec des milliers de ses militants DIE LINKE a fait partie des protestations contre le sommet du G8 qui étaient soutenues par les mouvements sociaux du monde entier, des artistes et des politicien( ne )s. DIE LINKE s’engage vivement dans les mouvements sociaux afin de changer avec eux le rapport de force et d’élargir les marges de manœuvre pour une politique de gauche. »Il faut arrêter de piquer l’argent aux retraités!« Lothar Bisky, chef du parti »Il faut sortir de la spirale de la violence.« Gregor Gysi, chef du groupe parlementaire DIE LINKE au Bundestag Les troupes allemandes de la Bundeswehr en Afghanistan empêchent un engagement humanitaire qui y est plus important que des avions Tornado et des systèmes d’armes. Pour la guerre en Afghanistan l’Allemagne a dépensé deux milliards d’euros alors que les dépenses pour des buts civils ne dépassent pas 600 millions d’euros. Au lieu d’investir des sommes dans le militaire, on devrait les donner aux projets civils. Ensemble, avec les mouvements pour la paix, DIE LINKE a manifesté pour le retrait du Bundeswehr d’Afghanistan. Elle a également rassemblé des signatures et informé les gens sur les faits du conflit. »La protection de l’environnement n’est pas une question qui relève de la politique de parti mais une question de survie.« Pour beaucoup de gens, la fin de la vie en Allemagne est liée à la pauvreté et à des angoisses existentielles, car les rentes sont parmi les plus basses des pays de l’OCDE. Même après avoir travaillé et contribué pendant des années, la rente légale ne protège pas efficacement contre une situation de grande précarité ou de pauvreté. Souvent, une assurance vieillesse complémentaire coûte trop cher. Pourtant, les retraité( e )s doivent avoir la possibilité de participer à la société. C’est pourquoi DIE LINKE s’engage pour des alternatives en revendiquant une rente solidaire qui protège les personnes âgées contre la pauvreté. Des prix qui augmentent et des conditions injustes d’accès au réseau électrique et de gaz – tous ces exemples témoignent d’une puissance économique incontrôlée en Allemagne. Le changement climatique et la destruction de l’environnement sont les conséquences d’un manque de clairvoyance des responsables politiques. DIE LINKE revendique le changement vers un investissement dans les ressources renouvelables, une régulation sociale des prix de l’électricité, la nationalisation des réseaux électriques, la promotion des moyens de transport écologiques et la réduction drastique du gaz carbonique. Car si nous ne commençons pas à économiser durablement nos ressources naturelles, nous dépouillons les générations futures de leur fondement de la vie. ddp »Ceux qui travaillent pendant toute la journée doivent recevoir suffisam ment d’argent pour vivre.« dpa Histoire »Chacun doit pouvoir vivre dans la dignité.« Heidi Scharf, membre du directoire La réforme du marché du travail doit son nom à Peter Hartz, le directeur du personnel de Volkswagen et l’inspirateur de ces réformes. Les quatre lois Hartz représentent la forme la plus radicale de démantèlement social dans l’histoire de la République fédérale d’Allemagne. L’essor économique ne profite qu’aux hauts-salaires et aux groupes industriels alors que 17 % des enfants en Allemagne vivent sous le seuil de pauvreté et que 7,4 millions de personnes dépendent des aides sociales restructurées par la loi Hartz IV. A court terme, il faut augmenter les aides remarquablement afin d’améliorer la situation des personnes concernées. Cependant, DIE LINKE aspire à bannir les lois Hartz. Au-delà, le parti DIE LINKE s’engage dans tous les autres domaines de la politique actuelle. En outre, nous invitons régulièrement à discuter les axes essentiels de notre travail lors des conférences en public. DIE LINKE est membre du Parti de la Gauche Européenne ( European Left Party ) qui s’est créé en mai 2004 à Rome et dont le PDS a été un parti initiateur. Lors du grand congrès fondateur qui prévoyait une consultation de la base, 96,6 % des militant( e )s du Links partei et 83,9 % de la WASG se sont exprimé( e )s pour la fusion des deux partis. Par conséquent, le 16 juin 2007, le nouveau parti DIE LINKE s’est fondé à Berlin. »En ce qui concerne la démocratie, l’Allemagne est toujours un pays en développement.« ARI La maison Karl-Liebknecht La maison Karl-Liebknecht à la Rosa-Luxemburg- Platz de Berlin est le siège du parti DIE LINKE. Ayant été construite en 1912 comme bâtiment d’usine, la maison a vécu beaucoup en tant que témoin de l’histoire allemande. En 1926, le Parti communiste d’Allemagne ( KPD ), qui y a résidé, lui a attribuée le nom de Karl Liebknecht, un de ses fondateurs. En 1933, la maison était occupée par les nationalsocialistes avant qu’elle soit rendue au parti SED qui l’a reconstruite. Depuis 1977, elle est classée monument historique. Puis, en1990, le parti PDS en a fait son siège et cinq ans plus tard la maison Karl-Liebknecht lui était confiée. Petra Pau, députée au Bundestag Au nom de la lutte contre le terrorisme l’on justifie des restrictions massives des droits fondamentaux et des droits à la liberté. Nous voulons que l’Allemagne soit une société démocratique à tous les niveaux et dans tous les domaines de notre vie. C’est la raison pour laquelle nous demandons par exemple le contrôle démocratique de la puissance économique, l’instauration des référendums au niveau fédéral et l’abaissement de la majorité électorale de 18 à 16 ans. Les activités de l’Etat doivent toujours rester contrôlables. Toutes les données de l’administration publique devraient être accessibles à chacun( e ). Toute mesure de surveillance renforcée par l’Etat doit être limitée au strict nécessaire et elle doit garantir la protection des données personnelles. »Le droit à la formation devrait être inscrit dans la constitution!« Sophie Dieckmann, membre du directoire L’éducation constitue la base d’une égalité des chances. L’accès à la formation ne doit pas dépendre de l’origine sociale et du portefeuille des parents. DIE LINKE se prononce pour un système d’éducation sociale qui garantit l’égalité des chances à tout le monde, de l’accompagnement pour la petite enfance aux études gratuites en passant par la garantie à une place d’apprenti. Au lieu d’une sélection qui se veut pédagogique mais devient une sélection sociale, l’éducation moderne doit être marquée par des périodes plus longues où les enfants apprennent ensemble. CONTACT : Partei DIE LINKE Kleine Alexanderstraße 28, 10178 Berlin/Allemagne tel. : +49( 0 ) 30.24.00.92.36; fax : +49( 0 ) 30.24.00.95.41 V.i.S.d.P.: Dietmar Bartsch www.die -linke.de