La gestion d`actifs - Banque Populaire Rives de Paris

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La gestion d`actifs - Banque Populaire Rives de Paris
AOF
mini-guide
La gestion
d’actifs
en 20 questions
Juillet 2012
La gestion d’actifs en 20 questions
La gestion d’actifs
en 20 questions
Sommaire
Introduction
1. Qu’est-ce qu’un fonds UCITS ?
2. A quoi sert le DICI ?
3. Comment apprécier la performance d’un fonds ?
4. Qu’est-ce qu’une commission de surperformance ?
5. Quelle est la différence entre une gestion active et une gestion passive ?
6. Qu’est-ce qu’une gestion de conviction ?
7. Comment gère-t-on un fonds flexible ?
8. Les fonds patrimoniaux protègent-ils le capital investi ?
9. Quel rendement attendre d’un fonds à échéance ?
10. ISR et performance sont-elles des notions compatibles ?
11. Comment utiliser un ETF ?
12. Les produits structurés sont-ils adaptés à un contexte de crise ?
13. Sur quels principes les fonds à formule reposent-ils ?
14. Quelle différence y a-t-il entre une Sicav monétaire classique et une
Sicav monétaire dynamique ?
15. Comment choisir le bon fonds profilé ?
16. Les fonds à horizon sont-ils adaptés à l’objectif de préparer sa retraite ?
17. La gestion quantitative est-elle performante ?
18. Quels objectifs poursuivent les fonds de performance absolue ?
19. Pourquoi les hedge funds ont-ils mauvaise réputation ?
20. Peut-on mettre de l’or dans son portefeuille ?
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La gestion d’actifs en 20 questions
Introduction
Gestion de conviction, patrimoniale ou flexible.
Fonds à échéance, profilé ou ISR. L’univers de la
gestion d’actifs est riche en terminologie et en
produits. De quoi en perdre son latin, d’autant
que les sociétés de gestion continuent à innover.
Par ailleurs, la multiplication des crises depuis
2008 a entraîné de nombreuses évolutions réglementaires, obligeant notamment les sociétés
de gestion à repenser leur offre et à améliorer la
qualité et la transparence de l’information transmise aux investisseurs.
Ce guide présenté sous forme de questions-réponses a pour objectif d’aider l’épargnant à décrypter les grandes lignes de la gestion d’actifs,
à distinguer les différents de style de gestion
pour découvrir celui qui convient le mieux à son
profil de risque et à faire son choix en fonction de
son horizon de placement.
1. Qu’est-ce qu’un fonds UCITS ?
L’utilisation d’instruments financiers dérivés tels
que les contrats à terme, options ou contrats
d’échange (swaps) est très encadrée. Les fonds
UCITS étant conçus pour être adaptés aux particuliers, ils prévoient un certain degré de diversification et doivent être liquides pour mettre. Enfin,
pour faciliter l’accès aux informations, la directive
UCITS IV exige la publication d’informations régulières et compréhensibles pour l’ensemble des
investisseurs.
La directive UCITS IV (directive européenne qui
définit les règles applicables aux fonds d’investissement commercialisés dans les pays de l’Union
européenne) est entrée en vigueur le 1er juillet
2011. Cette nouvelle directive européenne procure
aux investisseurs une offre de fonds plus élargie
et compétitive et a pour but de leur assurer une
meilleure protection. La mise en application de la
directive UCITS IV entraîne en pratique plusieurs
changements dont la création d’un passeport européen pour les sociétés de gestion permettant
de gérer et de distribuer un OPCVM dans un Etat
membre de l’Union européenne autre que son
pays d’origine.
Les fonds UCITS respectent un certain nombre de
règles régissant le type d’actifs dans lesquels ils
peuvent investir. Ces actifs figurent dans le prospectus du fonds. De manière générale, il s’agit
des valeurs mobilières négociables ou des actifs
financiers liquides comme les instruments du
marché monétaire, des obligations, des actions et
des instruments conférant un droit d’acquisition
de ces titres par souscription ou par échange.
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2. A quoi sert le DICI ?
Avant d’investir dans un OPCVM, les investisseurs doivent lire le document d’information clé
pour l’investisseur (DICI ou KID pour key investor document) qui, dans le cadre de la directive
UCITS IV, remplace le prospectus simplifié depuis
le 1er juillet 2011. Il s’agit d’un document standardisé au niveau européen qui doit, en deux
ou trois pages, fournir une information claire,
exacte et non trompeuse permettant à l’épargnant de prendre une décision d’investissement
en connaissant les principales caractéristiques du
produit.
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La gestion d’actifs en 20 questions
Outre une meilleure compréhension du produit,
le DICI permet également une comparaison des
différents OPCVM français ou européens. Il offre
un affichage du niveau de risque et de rendement du produit sur une échelle allant de 1 à 7.
Enfin, le DICI fournit un tableau des frais réellement prélevés l’année précédente (pour les frais
courants) et un taux maximal pour les frais d’entrée et de sortie.
Dans la partie du document relative aux objectifs
et à la politique d’investissement, l’investisseur
doit pouvoir trouver des informations relatives à
l’indicateur de référence, à la durée recommandée de placement et aux risques de perte en
capital.
3. Comment apprécier la
performance d’un fonds ?
La performance passée ne préjuge pas de la performance future d’un fonds. Cette mise en garde
figure dans tous les prospectus de fonds. Il est
pourtant difficile d’investir dans un OPCVM sans
en vérifier les performances passées et apprécier ainsi le comportement de tel ou tel produit
dans des périodes de crise ou de forte volatilité.
La performance mesure la progression de la valeur liquidative d’une Sicav ou d’un FCP entre
deux dates. Prenons l’exemple d’un investissement initial de 100 euros dans un fonds dont la
performance est ressortie à 5 %. L’investisseur
percevra une rémunération de 5 euros. La performance d’un fonds peut être affichée brute ou
nette de frais de gestion. D’où l’importance pour
un investisseur de bien étudier les frais de gestion indiqués dans le prospectus du fonds.
Lorsqu’un fonds distribue un dividende au cours
de la période de référence, la performance est
calculée «dividende réinvesti». Cela revient à
considérer que le dividende est réinvesti le jour
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même dans l’OPCVM pour souscrire des actions
(ou parts) supplémentaires, permettant ainsi
d’estimer l’évolution véritable de la valeur de
l’OPCVM, indépendamment de son mode de distribution.
Les performances des fonds sont accessibles sur
les sites des sociétés de gestion et sur de nombreux sites dédiés qui fournissent des comparatifs de par catégories de fonds.
les commissions de surperformance. Depuis
2003, les commissions de surperformance,
jusque-là prélevées par les hedge funds, se
sont généralisées dans les fonds. Elles correspondent à des frais appliqués lorsqu’un fonds
surperforme un indice déterminé ou un seuil
de déclenchement. Ces commissions suscitent
beaucoup d’interrogations sur leur mise en
œuvre. L’Autorité des marchés financiers (AMF)
est aujourd’hui très attentive à l’indice servant
de référence (choix d’un indice approprié prenant en compte les dividendes réinvestis) pour
le calcul de ces commissions. Par ailleurs, pour
être équitable, le prélèvement de ces frais conditionnels devrait tenir compte de la sous-performance passée d’un fonds. C’est le principe du
high water mark selon lequel la commission de
surperformance n’est prélevée que lorsque la
sous-performance passée éventuelle d’un fonds
a été rattrapée. Autrement dit, le gestionnaire du
fonds doit solder les pertes anciennes avant de
prélever des frais de gestion sur des plus-values
récentes.
L’alpha et le bêta
Les investisseurs les plus avertis peuvent
s’intéresser à d’autres méthodes de calcul
de la performance. Dans l’univers de la
gestion, on se réfère souvent à la création
d’alpha pour juger de la bonne gestion d’un
fonds. Il s’agit d’une notion relativement
simple à appréhender. Prenons l’exemple
d’un fonds investi en actions françaises dont
l’indice de référence est le CAC 40. Un alpha
négatif signifie que le fonds a fait moins bien
que sa référence sur une durée déterminée.
A contrario, l’alpha est positif lorsque la progression est supérieure à celle de référence
déterminée. Dans le jargon de la gestion
d’actifs, on parle également de bêta pour apprécier la sensibilité d’un fonds par rapport
aux mouvements de son indice.
5. Quelle est la différence
entre une gestion active et une
gestion passive ?
La gestion active a pour objectif de surperformer
les indices boursiers. Au travers d’études économiques, de statistiques et de diverses analyses
financières, le gérant cherche à distinguer les
tendances ou les secteurs qui devraient progresser plus rapidement que les marchés et à
sélectionner de manière discrétionnaire les titres
les plus susceptibles de réaliser les meilleures
performances. La majorité des fonds utilisent ce
mode de gestion.
A l’inverse, la gestion passive ou indicielle va
répliquer fidèlement un indice de marché. Par
4. Qu’est-ce qu’une commission
de surperformance ?
Dans le document d’information clé pour l’investisseur (DICI) ou dans les prospectus pour
les fonds qui n’ont pas été convertis au format
UCITS IV figurent les différents frais de gestion
payés par les porteurs de parts. Certains documents font apparaître une ligne spécifique sur
6.
7.
exemple, un fonds CAC 40 sera composé des
40 titres composant l’indice pondéré par le poids
de leur capitalisation boursière. Les tenants de
la gestion passive estiment que les marchés
sont efficients : les cours de bourse refléteraient
toutes les informations pertinentes. La gestion
passive implique moins de transactions que
dans une gestion active aussi les frais de gestion
perçus par ces fonds sont généralement plus
bas.
6. Qu’est-ce qu’une gestion de
conviction ?
Parmi les différents styles de gestion existants,
la gestion de conviction est une des plus difficiles à définir car, comme son nom l’indique,
elle repose sur les convictions d’une équipe de
gérants. Il y a donc autant de gestions de conviction qu’il y a de sociétés pratiquant ce style de
gestion. Ce qui ne signifie pas pour autant que la
gestion de conviction ne se réfère pas à des processus d’investissement rigoureux et structurés.
Dans un cadre de risque prédéfini, les actes de
gestion sont issus d’un processus rigoureux de
sélection reposant sur des bases fondamentales. Le gérant procède à ses choix de gestion
en fonction de ses convictions et non de la composition d’indices de marché. Le gérant corrélé
à un indice de référence ne dispose que d’une
très faible marge de manœuvre dans sa gestion
et peut difficilement éviter les excès de volatilité
des marchés alors que le gérant de conviction
concentre ses choix d’investissement sur des
valeurs offrant le meilleur couple «risque/performance» au terme d’une analyse fondamentale rigoureuse.
Le stock-picking ou sélection de valeurs est un
principe de gestion mis en œuvre par certains
gestionnaires de fonds. Il repose sur la convicoption finance expertise - juillet 2012
La gestion d’actifs en 20 questions
tion que le choix des titres contribue davantage
que l’allocation d’actifs à la performance d’un
fonds ou d’un portefeuille. Le gérant focalise
donc son attention sur les qualités propres des
entreprises, sur leurs perspectives de développement en veillant toutefois à ne pas être en
contradiction manifeste avec les tendances globales du marché.
Un univers d’investissement
défini par le benchmark
La gestion benchmarkée s’appuie sur un
indice de référence ou benchmark (CAC 40,
Dow Jones, Euro Stoxx 50, etc.). Elle vise une
performance proche ou supérieure à celle du
benchmark choisi et ce quel que soit le processus de sélection des titres à l’intérieur du
benchmark. La définition d’un benchmark
sert aussi bien à définir l’univers d’investissement qu’à apprécier la performance. L’objectif de surperformance est souvent assorti
d’un «tracking error» qui permet de mesurer
le risque pris par rapport au benchmark.
A la différence d’une gestion indicielle où le
gérant va caler la composition de son portefeuille sur celle de l’indice pour en approcher
les performances, aux frais de gestion près,
la gestion benchmarkée permet au gestionnaire du fonds de surpondérer ou de souspondérer dans des proportions variables des
valeurs ou des secteurs de l’indice, afin de se
montrer plus performant.
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7. Comment gère-t-on un fonds
flexible ?
La volatilité, une
opportunité pour les
gérants flexibles
Depuis la crise de 2008, l’offre de fonds flexibles
s’est considérablement étoffée. Les fonds
flexibles apparaissent comme une réponse
adaptée à la quête de rendement des investisseurs dans un cadre de risques maîtrisés. Le gérant peut avoir une approche fondamentale ou
quantitative, mais l’objectif de la gestion flexible
est clairement de réaliser une performance absolue et décorrélée des grands indices.
Dans un contexte de forte volatilité, les gérants
de fonds flexibles sont censés piloter leur allocation d’actifs de façon à capter les périodes de
hausse des marchés et d’amortir les baisses.
Mais depuis l’aggravation de la crise de la zone
euro en juillet 2011, les performances de ce type
de fonds sont assez contrastées. Pour autant,
ce type de gestion doit être jugé sur un horizon
d’investissement de trois à cinq ans pour mieux
apprécier la souplesse et la réactivité du gérant.
Il existe plusieurs modèles de gestion flexible. Le
gérant peut opter pour une flexibilité totale. Il a
par exemple la possibilité de faire varier de 0 à
100 % son exposition aux actions. La flexibilité
peut être également partielle, c’est-à-dire que le
gérant doit garder un minimum d’actions ou un
minimum d’obligations en portefeuille. Dans ce
cas-là, la protection du capital ne peut être totalement assurée dans les périodes de fort repli
ou de hausse des marchés boursiers puisque le
gérant conserve une exposition. Quel que soit le
processus retenu, pour être dynamique, la gestion flexible nécessite surtout des circuits de décision courts. Le gérant doit pouvoir réagir rapidement aux événements de marché. C’est cette
réactivité qui va lui permettre d’être performant.
Le souscripteur d’un fonds flexible a tout intérêt
à bien étudier le processus de gestion et à choisir
Depuis la crise de l’automne 2008, les marchés financiers sont devenus très volatils.
La volatilité mesure l’amplification de la
variation d’un cours. Prenons l’exemple des
valeurs bancaires qui sont réputées très volatiles, ce qui revient à dire que leur cours de
bourse varie fortement à la hausse comme à
la baisse à la moindre nouvelle concernant
le secteur. Dans les périodes de forte incertitude, les investisseurs ont tendance à surréagir à la moindre information, provoquant
ainsi des fortes variations d’une séance sur
l’autre.
Dans les périodes où les marchés ont des
comportements erratiques, les gérants de
fonds flexibles cherchent des solutions
pour atténuer la volatilité en recourant par
exemple à des produits de couverture ou en
diversifiant les portefeuilles. De nombreux
gérants de fonds flexibles considèrent que la
volatilité crée des inefficiences dont ils peuvent tirer parti.
celui qui correspond le mieux à sa sensibilité au
risque. En choisissant un fonds flexible, il donne
en effet carte blanche au gérant pour exposer ou
protéger les actifs constituant le portefeuille.
8. Les fonds patrimoniaux
protègent-ils le capital investi ?
Les fonds patrimoniaux ont en effet pour objectif de protéger le capital investi. Inutile donc de
s’attendre à une gestion offensive. La nature de
ces placements est essentiellement prudente.
8.
9.
Les caractéristiques de ces fonds peuvent néanmoins sensiblement varier d’un gérant à l’autre.
Certains peuvent recourir à des titres monétaires
sans risque auxquels a été ajoutée une «poche»
composée d’actions permettant, en théorie, de
doper la performance du fonds. Les spécialistes
de l’allocation d’actifs feront varier le poids des
différentes classes d’actifs en fonction des configurations de marché et de leurs anticipations. Si
la prudence est de mise, à chacun sa recette et
sa conception de la gestion patrimoniale ! Il est
donc important de s’intéresser de près au process de gestion et aux moteurs de performance
du gérant auquel vous confiez vos fonds.
9. Quel rendement attendre
d’un fonds à échéance ?
Souscrire à un fonds à échéance revient à investir dans un panier d’obligations d’entreprises
qui seront conservées jusqu’à leur échéance.
Ces fonds permettent à l’investisseur d’avoir
une bonne visibilité sur son taux de rendement à
l’échéance quelles que soient les fluctuations de
marché. Ils offrent un double avantage : le remboursement du capital investi à l’échéance et un
taux de rendement attractif connu dès la souscription. Le rendement de cette classe d’actifs
est plus attractif que celui des emprunts d’Etat
réputés les plus sûrs ou d’une Sicav monétaire.
Les fonds à échéance investissement généralement dans une trentaine de sociétés, ce qui permet d’atténuer les risques de défaut, c’est-à-dire
l’éventuelle faillite d’une entreprise. Si le portefeuille est bien diversifié, un seul défaut n’aura
pas que peu d’impact.
Le rendement net des fonds à échéance peut
varier entre 4 % et 7 % nets selon que le fonds
est investi dans des obligations d’entreprises les
mieux notées par les agences ou dans des oblioption finance expertise - juillet 2012
La gestion d’actifs en 20 questions
gations d’entreprises à haut rendement (entreprises moins bien notées).
10. ISR et performance sontelles des notions compatibles ?
Depuis une dizaine d’années, l’investissement
socialement responsable (ISR) s’est considérablement développé. Ce ne sont pas les bonnes
performances qui expliquent le boom des encours en 2011 (+ 68 %), mais plutôt les conversions de fonds. A l’origine de ces fonds, l’utilisation de critères extra-financiers dans l’analyse
des sociétés, notamment les critères ESG (environnement, social et gouvernance) a souvent
été présentée comme une garantie d’obtenir un
surplus de performance sur le long terme. La
succession de chocs boursiers n’a malheureusement pas permis de valider ce message. Les
fonds ISR sont-ils pour autant moins performants
que les fonds traditionnels ? Rien ne permet de
l’affirmer. Au contraire. L’utilisation des critères
ESG s’est généralisée. Il est difficile d’imaginer
que des éléments susceptibles d’avoir un impact
environnemental ou de générer des problèmes
de gouvernance ne soient pas pris en compte par
les gérants qui sélectionnent les titres. Ces facteurs de risques peuvent en effet avoir des impacts significatifs sur la performance boursière
d’une société. Mais l’ISR ne peut se résumer à
l’utilisation des critères ESG. Ce type de gestion
relève d’un process structuré et systématique.
Un fonds monétaire peut-il
être ISR ?
Ces dernières années, la gestion ISR a été
déclinée sur différentes classes d’actifs. Les
investisseurs peuvent aujourd’hui acheter
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des styles de gestion (valeurs décotées ou de
croissance), et permettant de profiter à moindre
frais, mais non sans risque, des marchés émergents via un ETF répliquant l’indice MSCI Emerging Markets ou un pays en particulier (Brésil,
Russie, etc.). Les gammes d’ETF se sont considérablement enrichies et donnent aussi accès
aux matières premières, aux obligations et à des
stratégies visant à réduire la volatilité ou à obtenir une meilleure répartition du risque.
des fonds obligataires ISR mais aussi des
fonds monétaires. Ces derniers suscitent
cependant de nombreuses interrogations.
En effet, l’investissement socialement responsable s’inscrit dans une perspective de
long terme qui semble difficilement conciliable avec une gestion à court terme. Certains gérants estiment qu’en appliquant un
filtre ISR, ils prendraient le risque d’aboutir
à une forte concentration des risques dans
le portefeuille, ce qui va à l’encontre de la
philosophie de l’investissement socialement
responsable. Les défenseurs des fonds monétaires ISR estiment quant à eux qu’une
analyse extra-financière peut être intégrée
dans la sélection de titres composant ce type
de fonds. Le débat est ouvert.
Différence entre ETF
synthétique et ETF physique
Tous les ETF ne sont pas construits de la
même façon. Il existe deux méthodes :
– l’ETF géré en réplication physique qui comporte les valeurs de son indice, ce qui offre
une grande transparence ;
– l’ETF géré en réplication synthétique qui ne
détient pas en portefeuille les titres de l’indice sous-jacent, mais un panier de titres qui
peuvent n’avoir que peu de lien avec l’indice
de référence. Le fonds conclut un contrat de
swap (contrat d’échange) avec une banque
d’investissement par lequel il échange la
performance de l’indice de référence contre
celle de son panier d’actifs. Il existe dans ce
cas un risque de contrepartie.
11. Comment utiliser un ETF ?
Un ETF (exchange traded fund) ou tracker est un
fonds indiciel qui revient à détenir une portion
de l’indice suivi. Son prix correspond à une fraction de la valeur de la référence – souvent 1/100.
A la différence d’un fonds indiciel classique valorisé au mieux une fois par jour, un tracker se présente comme un fonds coté en continu. Comme
les actions, les trackers sont librement négociables en bourse. Ils ont entre autres atouts
des frais de gestion très faibles – entre 0,2 % et
0,7 % selon la nature du tracker – et l’absence
de frais d’entrée ou de sortie. Ces produits sont
donc faciles d’utilisation et ils permettent d’accéder à une multitude de marchés en s’exposant
aux grands indices mondiaux ou à des thèmes
difficiles d’accès en direct.
Il existe aujourd’hui des ETF répliquant le comportement des petites et moyennes valeurs,
12. Les produits structurés
sont-ils adaptés à un contexte
de crise ?
Les produits structurés sont devenus au fil du
temps une classe d’actifs incontournable. Ils
sont particulièrement prisés par les investisseurs en période de crise car ils sont un investis10.
11.
sement intermédiaire permettant d’attendre de
meilleures conditions d’entrée sur les marchés
d’actions. Réputés trop complexes à l’origine,
les produits structurés sont soumis depuis le
1er janvier 2011 à un cadre de distribution très
strict offrant aux investisseurs une information
claire, exacte et non trompeuse. Contrairement
à un fonds de gestion traditionnel, un produit
structuré doit respecter des obligations de
moyens et de résultats avec une formule connue
à l’avance.
13. Sur quels principes les
fonds à formule reposent-ils ?
L’objectif de gestion d’un fonds à formule est
d’atteindre, à l’expiration d’une période déterminée, un montant déterminé par application
mécanique d’une formule de calcul prédéfinie,
reposant sur des indicateurs de marchés financiers ou des instruments financiers, ainsi que de
distribuer, le cas échéant, des revenus, déterminés de la même façon. Il s’agit de fonds fermés.
Passée une période de commercialisation de
quelques semaines, ils sont clôturés jusqu’au
terme fixé dès la souscription. Leur durée de vie
peut être de deux, quatre, huit ou dix ans selon
les offres.
Certains fonds à formule garantissent le capital
versé. Pour y parvenir, une partie des sommes
est directement investie sur une obligation «zéro
coupon». Les coupons sont alors capitalisés de
façon à ce qu’au terme, le montant initial se
soit reconstitué en totalité. Avec une obligation
servant un rendement de 4 % sur cinq ans par
exemple, une portion de 82 % de la mise doit
être investie dès la souscription pour reconstituer le capital à l’échéance. Attention, il est
impératif d’attendre la fin du «contrat» pour
bénéficier de la garantie. Toute sortie anticipée
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La gestion d’actifs en 20 questions
revient à y renoncer. En outre, des pénalités de
l’ordre de 2 % à 5 % devront être acquittées.
Les sommes qui ne sont pas placées sur l’obligation dès la souscription vont être consacrées
à l’achat d’une option qui déterminera in fine
la performance du fonds. Le gain sera calculé
selon une formule mathématique fonction de
l’évolution d’un indice, d’un panier d’actions ou
d’autres fonds d’investissement. Le résultat final
pourra également être conditionnel, c’est-à-dire
dépendre de la survenance d’un événement –
exemple : le fonds affichera une performance
annuelle de 12 % si aucune valeur d’un panier de
douze titres ne perd plus de 40 %.
15. Comment choisir le bon
fonds profilé ?
siques. Avec pour objectif de battre le taux du
marché monétaire en disposant d’un horizon de
placement supérieur à un an, les fonds étiquetés «monétaires dynamiques» et «monétaires
dynamiques +» ont la possibilité d’investir dans
des actifs de type obligataire, des actions ou
même des stratégies alternatives. Compte tenu
de cette composition, le capital peut être temporairement entamé en cas de baisse sur les marchés. Ce fut le cas pour certains souscripteurs
dont les fonds ont investi dans des titrisations
de crédits hypothécaires américains et ont subi
de plein fouet la crise des «subprimes» en 2007
– ces prêts accordés à des ménages américains
peu solvables.
Les fonds profilés doivent leur nom à la composition de leur portefeuille représentant une
allocation d’actifs plus ou moins exposés au
risque «actions». De quoi permettre aux épargnants de choisir leur placement en fonction de
leur propre aversion au risque. Cinq versions ont
été établies : un profil prudent, un profil défensif, un profil équilibre, un profil dynamique, et
un profil offensif. Les plus prudents font la part
belle aux produits de taux (obligations et titres
monétaires) tandis que les plus dynamiques
consacrent une part prépondérante aux actions.
Ces fonds «tout en un» ont pour objectif de libérer les épargnants de tout souci de gestion
une fois défini leur profil de risque. L’allocation de chacun de ces fonds sur les différentes
classes d’actifs est encadrée par des bornes de
pondération définies dans le process du fonds.
En cas de bourrasques ou d’embellie sur les
marchés, la marge de manœuvre du gérant est
limitée par ces bornes. Attention, ces fonds ne
représentent pas une population homogène.
Chaque établissement financier ayant sa propre
interprétation du risque, il n’est pas rare de découvrir que le portefeuille d’un profil «prudent»
dans un établissement accorde une place aux
actions tandis que dans d’autres, elles en sont
exclues. Ou que la structure du portefeuille d’un
fonds estampillée «dynamique» est plus proche
de nombreux fonds appartenant à la catégorie
«équilibre» investis à parts égales en actions
et produits de taux. Résultat, les comparaisons
sont difficiles voire impossibles.
Les fonds à capital garanti
Avantages
Un capital garanti, quelle que soit l’évolution
des marchés.
Inconvénients
– Des performances inférieures à celle des
marchés d’actions en phase haussière ;
– Une complexité qui rend difficile la compréhension des évolutions du placement ;
– Des sommes bloquées jusqu’au terme ou
imposant des pénalités importantes en cas
de sortie anticipée.
14. Quelle différence y a-t-il
entre une Sicav monétaire
classique et une Sicav monétaire dynamique ?
Leur appellation n’a pas de lien avec leur comportement. En fait, sous cette appellation sont
regroupées des Sicav de trésorerie dont les
portefeuilles peuvent contenir des titres un peu
plus «offensifs» que les Sicav monétaires clasoption finance expertise - juillet 2012
A retenir
Depuis la crise financière et les déboires
de nombreux fonds monétaires dits «dynamiques», le terme n’est plus utilisé et
la réglementation s’est nettement durcie
autour de la notion de fonds monétaire. En
mai 2010, le CESR (Committee of European
Securities Regulators) a entériné une nouvelle définition des fonds monétaires européens, appliquée depuis le 1er juillet 2011 à
tous les fonds dits «monétaires» de l’Union
européenne. Le CESR a notamment décidé
de distinguer deux catégories d’OPCVM monétaires : OPCVM monétaire court terme et
OPCVM monétaire.
Les fonds sortant de ce cadre très strict et
proposant un profil rendement/risque plus
agressif se retrouvent désormais sous les
appellations «fonds obligataire court terme»
ou encore «performance absolue à faible volatilité»…
16. Les fonds à horizon sont-ils
adaptés à l’objectif de préparer
sa retraite ?
Les fonds à horizon ont été bâtis sur le principe
selon lequel, risqué par nature, le placement en
actions est également le plus performant sur le
long terme. Dès lors que l’on dispose d’un horizon de placement de plusieurs dizaines d’années, il est impossible de faire l’impasse sur
ce type d’actifs au sein d’un patrimoine financier. A contrario, pour un placement de court
terme, la sécurité doit primer. Dans ce cadre,
la gestion à horizon se positionne comme une
réponse adaptée à la préparation à la retraite
avec la cessation d’activité comme date butoir.
En fonction de l’échéance fixée dès la souscription, un fonds à horizon va modifier et sécuriser
la structure de son portefeuille au fur et à mesure que l’on se rapproche du terme. A côté de
ces fonds dits «fondants», il existe des variantes
proposant aux épargnants de répartir le capital
à la souscription sur plusieurs fonds en tenant
compte de leur âge. Ensuite, au fur et à mesure
que l’échéance approche, la répartition est modifiée par transferts automatiques de l’épargne
investie sur des actifs risqués vers des fonds
plus sûrs.
Les fonds à horizon ne constituent pas une catégorie particulière d’OPCVM. Il s’agit de fonds
communs de placement diversifiés qui se caractérisent par leur type de gestion dite «à allocation évolutive».
Les limites d’une formule
Séduisants sur le papier, les fonds à horizon
souffrent de certaines limites :
– les phases de transfert de l’épargne peu-
12.
13.
option finance expertise - juillet 2012
La gestion d’actifs en 20 questions
vent intervenir dans des périodes conduisant
le gérant du fonds à désinvestir ou investir à
contre-courant ;
– les fonds à horizon s’inscrivant dans le
cadre d’une préparation à la retraite, les
sommes seront sécurisées à l’occasion
de la cessation d’activité. Or, à 65 ans par
exemple, l’espérance de vie est d’environ
vingt ans. Une période suffisamment longue
pour accorder encore une part significative
aux actions, en théorie plus performantes
sur la durée.
17. La gestion quantitative estelle performante ?
La gestion quantitative a recours aux mathématiques et aux statistiques pour concevoir des
modèles informatiques qui permettront d’automatiser une partie ou la totalité de la gestion.
L’objectif étant de limiter autant que possible
l’intervention du gérant et réduire ainsi les erreurs humaines liées, entre autres, au stress
ou aux comportements moutonniers. L’homme
n’est pas absent pour autant. Il est naturellement à l’origine de la modélisation statistique et
mathématique et peut intervenir à des moments
clés pour effectuer un contrôle quotidien des
risques, ou lors de situations exceptionnelles
sur les marchés (événements exogènes, attentats, etc.).
Cela étant, il n’y a pas une mais des gestions
quantitatives ! Il y a tout d’abord la gestion
quantitative passive qui a pour objectif la réplication pure d’un indice de marché. Dans ce cas,
il s’agit ni plus ni moins d’une gestion indicielle
où la marge de manœuvre du gérant est nulle.
option finance expertise - juillet 2012
A l’inverse, la gestion quantitative active permet
au gérant de s’écarter des indices. Cette caractéristique n’est pas incompatible avec le processus de décision d’investissement qui se fonde
toujours sur des modèles statistiques et mathématiques. Certains fonds affichent des objectifs
de performances à atteindre dans un «budget de
risque» donné – mesuré notamment par la volatilité. D’autres sociétés de gestion quantitatives
utilisent des modèles pour extraire des titres en
raison de leurs valorisations intéressantes, leurs
bonnes perspectives de croissance, etc. Une fois
le tri réalisé, un contrôle des risques est mené
via l’allocation par pays, par secteurs, puis sous
la forme d’un contrôle de l’ensemble. Ici, le gérant est beaucoup plus présent que dans le premier cas.
employées en gestion alternative. Pour autant,
les fonds à performance absolue recourent à un
effet de levier limité et offrent une très bonne
liquidité.
19. Pourquoi les hedge funds
ont-ils mauvaise réputation ?
Les hedge funds ou fonds alternatifs n’ont jamais eu bonne presse en France et leur mauvaise
réputation s’est accrue depuis la crise de 2008
et le scandale Madoff. Deux problèmes ont été
particulièrement soulevés : le manque de transparence et de liquidité de ces fonds souvent
domiciliés dans des paradis fiscaux. Affaiblie,
la gestion alternative ne manque toutefois pas
d’intérêt. Comme pour la gestion à performance
absolue, les gérants «alternatifs» interviennent
sur toutes les classes d’actifs (actions, obligations convertibles, matières premières, etc.).
Leurs fonds affichent des objectifs de performance tout en se fixant un budget de risques
donné – souvent mesuré par la volatilité. Cette
gestion a bâti son succès sur sa capacité à se
«décorréler» des marchés. Avec un cahier des
charges clair : gagner dans la hausse comme
dans la baisse des places financières. Pour cela,
la gestion alternative utilise des stratégies directionnelles – pour tirer profit des principales
tendances de marché – ou des stratégies d’arbitrage, afin de profiter des inefficiences des marchés, des situations spéciales, etc. Au total, les
gérants «alternatifs» se classent dans une douzaine de stratégies (long/short actions, event
driven, global macro, etc.). Ils ont également la
possibilité de recourir à un «effet de levier» en
empruntant pour engager plus que leur mise, et
doper leurs performances.
18. Quels objectifs poursuivent les fonds de performance
absolue ?
Les gérants de fonds de performance absolue
cherchent à faire mieux que le taux du marché
monétaire, considéré comme le taux sans risque.
Ainsi, avec un horizon compris entre deux et trois
ans, ces fonds ont un objectif de performance
qui est fonction de l’Eonia majoré de 100, 200,
300 points de base. Pour chacun d’entre eux,
un budget de risque – généralement représenté
par la volatilité – est alloué. Bien évidemment,
la palette est large entre des fonds investis sur
des actifs diversifiés affichant un budget de
risque faible, et des fonds aux objectifs plus ambitieux investis sur des techniques plus spécialisées et plus risquées. Le «contrat» est connu
dès la souscription. Pour y parvenir, la gestion
peut intervenir sur toutes les classes d’actifs.
Dans de nombreux cas, ces fonds utilisent des
techniques de gestion comparables à celles
14.
15.
Des fonds alternatifs UCITS
Afin de reconquérir la confiance des investisseurs, de nombreuses sociétés de gestion
ont lancé des fonds alternatifs UCITS, c’està-dire respectant les règles définies par la
directive européenne. Les fonds alternatifs
UCITS doivent être domiciliés dans un des
pays de l’Union européenne (généralement
en Irlande ou au Luxembourg). La palette
d’investissement de ces fonds est plus restreinte et n’autorise plus par exemple les
positions à découvert sur les sous-jacents.
Les fonds alternatifs UCITS sont également
plus transparents et offrent une meilleure
liquidité. On observe toutefois deux limites :
certaines stratégies alternatives ne peuvent
être adaptées au format UCITS et le système
de contrôle accru se traduit par des frais de
gestion plus élevés qui obèrent la performance.
20. Peut-on mettre de l’or dans
son portefeuille ?
Le prix de l’or a connu un spectaculaire rebond
ces dernières années, l’once approchant les
2 000 dollars fin 2011. Deux facteurs expliquent
cette envolée : une forte hausse de la demande
mondiale dopée notamment par l’appétit des
Indiens et des Chinois pour le métal jaune et
son statut de valeur refuge. Il est donc tentant
d’acheter de l’or dans une optique de long
terme, mais comment faire ? On peut bien sûr
acheter de l’or physique sous forme de pièces
ou de lingots et les conserver en lieu sûr. Dans
ce cas, l’or est un placement purement sécuritaire qui ne procure aucun revenu. Mieux vaut
option finance expertise - juillet 2012
La gestion d’actifs en 20 questions
donc s’exposer au métal jaune en achetant des
trackers et des certificats indexés sur l’or ou des
fonds investis en mines d’or. Dans ce cas, le pla-
Définitions
Quelle signification pour…
La tracking error : cet indicateur mesure la
marge de déviation à laquelle a droit un gérant
sur son fonds par rapport à son indice de référence.
Le track record : il s’agit de l’historique des performances enregistrées par un fonds d’investissement.
La volatilité : il s’agit d’une évaluation du
risque. Elle mesure l’amplitude de la variation
des cours du fonds pendant une période donnée.
Le ratio de Sharpe : cet indicateur exprime au
numérateur la performance d’un fonds par rapport au taux de rendement d’un placement sans
risque et au dénominateur les risques pris pour
parvenir à ce résultat via la volatilité du fonds
en question. Plus le ratio de Sharpe est élevé,
plus le portefeuille est performant au regard
des risques pris.
option finance expertise - juillet 2012
cement n’est pas exempt de risque puisque les
cours des mines aurifères répliquent à la hausse
comme à la baisse le cours de l’or.
La valeur liquidative : il s’agit de la valeur d’un
fonds d’investissement. Elle correspond à la valeur de ses actifs en portefeuille estimés sur la
base de leur dernier cours, le tout étant divisé
par le nombre de parts du fonds en circulation.
La sensibilité : une obligation à taux fixe s’apprécie quand les taux sur le marché baissent
et inversement. La sensibilité d’une obligation
à taux fixe permet de connaître son évolution
en cas de variation des taux sur le marché. Une
sensibilité de 5 par exemple signifie que sa valeur baissera de 5 % si l’augmentation des taux
est de 1 %. Elle s’appréciera de 5 % en cas de
baisse de 1 %.
Le draw-down : le draw-down représente la
perte maximale possible d’un fonds pendant
une période donnée.
Le stress test : ce sont des simulations du
comportement d’un portefeuille de valeurs mobilières face à différents types d’événements
(choc exogène, risque systémique, chute des
marchés, etc.)
16.