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Introduction
L'édition de livres au Canada est une industrie de 2 milliards de dollars, près des deux tiers des revenus étant générés
en Ontario1 .
En Ontario, l'écosystème de l’édition de livres inclut de grandes maisons d'édition sous contrôle étranger ainsi que de
plus petites entreprises sous contrôle canadien. Le secteur ontarien de l'édition sous contrôle canadien est
principalement composé d’entreprises privées établies de longue date. Près des trois-quarts des maisons d’édition de
l’Ontario qui ont répondu à un récent sondage sont exploitées depuis plus de 20 ans. La moitié des maisons d’édition
peuvent être considérées comme de petites entreprises, qui ont déclaré des revenus inférieurs à 1 million de dollars en
2011 2 . Les plus grosses maisons d'édition de livres exploitées au Canada sont sous contrôle étranger. La plupart des
maisons d'édition de l'Ontario publient des livres en anglais et ont leur siège social à Toronto. Les six maisons d'édition
de langue française de l'Ontario sont situées à Ottawa, Sudbury et Toronto 3 .
Le travail des auteurs et éditeurs de l'Ontario reçoit régulièrement des marques de distinction :
Le poète ontarien Ken Babstock a remporté le Griffin Poetry Prize de 2012 pour son recueil Methodist Hatchet
(House of Anansi Press). Était également en lice Phil Hall, de Perth, en Ontario, pour Killdeer (BookThug), œuvre
qui a remporté le prix de poésie des 75e Prix littéraires du gouverneur général. Ces deux titres figuraient également
parmi les finalistes du 25e Prix Trillium.
Plusieurs livres publiés par des maisons d’édition ontariennes ont remporté des Prix littéraires du gouverneur général
en 2012. Linda Spalding, lauréate dans la catégorie Romans et nouvelles de langue anglaise pour son roman The
Purchase, a été publiée par McClelland & Stewart. La lauréate dans la catégorie Poésie de langue anglaise, Julie
Bruck, pour son recueil Monkey Ranch, a été publiée par Brick Books. Dans la catégorie Jeunesse – Illustration, le
prix a été décerné à Isabelle Arsenault pour Virginia Wolf, publié par Kids Can Press.
Le prix plus prestigieux des prix littéraires de la province, le Prix Trillium parrainé par la SODIMO rend hommage à
l'excellence des écrivains de l'Ontario. Parmi les anciens lauréats, mentionnons Margaret Atwood, Michael Ondaatje,
Timothy Findley, Ian Brown et Michèle Matteau. En 2013, le Prix Trillium dans la catégorie langue anglaise a été
attribué à l’un des auteurs ontariens les plus célèbres et les plus encensés par la critique, Alice Munro, pour Dear
Life, son 13e recueil de nouvelles, publié par McClelland & Stewart. Munro avait déjà remporté le prix Trillium en
1990 pour Friend of My Youth. Paul Savoie a reçu le prix Trillium dans la catégorie langue française pour Bleu
bémol, publié par Éditions David. Le prix de poésie a récompensé Matthew Tierney pour Probably Inevitable (Coach
House), tandis que le prix du livre d’enfant de langue française est allé à Claude Forand, pour Un moine trop bavard
(Éditions David).
2
Taille de l’industrie et impact économique
Les renseignements qui suivent concernant l'emploi, les revenus et le marché des consommateurs donnent un bref
aperçu de l'activité dans l'industrie fondé sur les meilleures données disponibles. Bon nombre des chiffres
correspondant aux éditeurs sous contrôle canadien qui figurent dans ce profil incluent un nombre très limité de grandes
entreprises dont les caractéristiques sont souvent très différentes de celles des petites et moyennes maisons d'édition.
Les deux plus grandes maisons d'édition sous contrôle canadien représentaient 34 % du marché total de l'édition sous
contrôle canadien en 2012 4 .
Emploi et salaires
En 2010, les éditeurs canadiens ont dépensé 383 millions de dollars en salaires, traitements et avantages sociaux,
soit une diminution de 0,9 % par rapport à 2009. Les éditeurs de l'Ontario représentaient 68 % de ces salaires,
traitements et avantages sociaux, pour un total de 260 millions de dollars en 2010 5 .
Les éditeurs de livres de l'Ontario en 2008-2010
Source : Statistique Canada, « Éditeurs de livres, 2010 », n° de catalogue : 87F0004X, tableau 1, avril 2012.
Revenus et chiffres connexes
(N.B. : Sauf indication contraire, les chiffres qui suivent incluent l'ensemble des maisons d'édition de livres du Canada,
qu’elles soient sous contrôle canadien ou étranger.)
Les éditeurs de livres implantés au Canada ont déclaré des revenus d'exploitation de 2,05 milliards de dollars en
2010, soit une baisse de 2,7 % par rapport à 2009, ce qui marquait la première baisse sur douze mois depuis 2007.
Cependant, les marges bénéficiaires sont demeurées stables à 11 %, les éditeurs rajustant leurs dépenses
d'exploitation en fonction de la baisse de revenus6 .
3
Les éditeurs de livres de l’Ontario ont déclaré des revenus
d'exploitation légèrement supérieurs à 1,3 milliard de dollars en
2010, soit une baisse de 3,5 % par rapport au total de 1,37 milliard
de dollars déclaré en 2009. La part ontarienne du total national des
revenus d'exploitation a légèrement diminué, passant de 65,1 % en
2009 à 64,6 % en 2010 7 .
Une étude récente a révélé que le total des revenus des maisons
d’édition ontariennes sous contrôle canadien en 2011 s’est élevé à
un peu plus de 319 millions de dollars 8 .
La même étude a fourni des estimations de l’impact direct, indirect et
induit des emplois, du revenu des ménages et du PIB. On estime à 2
590 le nombre d’emplois générés en 2011 dans l’ensemble du
Canada par ces maisons d’édition ontariennes sous contrôle
Source : Statistique Canada, « Éditeurs de livres, 2010 »,
canadien. De même, à l’échelle du Canada, l’industrie de l’édition de
n° de catalogue : 87F0004X, tableau 1, avril 2012.
livres aurait généré 117,5 millions de dollars en revenu des
ménages, dont 90,3 millions de dollars en Ontario. Et le PIB total
généré est estimé à 194,4 millions de dollars à l’échelle du Canada, et à 159,8 millions de dollars en Ontario9 .
En 2011, les maisons d’édition ontariennes sous contrôle canadien ont dépensé un peu plus de 263,7 millions de
dollars en dépenses d’exploitation. Un peu plus de 116,8 millions, soit 44 %, ont été dépensés en Ontario. Toujours
en 2011, ces entreprises ont également dépensé un montant estimé à 73,6 millions de dollars en salaires et
avantages sociaux, dont 58,8 millions ont été payés en Ontario.
Les ventes de livres imprimés continuent de représenter la grande majorité des revenus des maisons d’édition
ontariennes sous contrôle canadien, soit plus de 88,5 % en 2011. Les ventes de livres imprimés par les détaillants
conventionnels constituent 50 % des revenus de 2011, tandis que les circuits de vente numériques représentent près
de 4 % (ce chiffre exclut Harlequin Enterprises). Les ventes numériques de Harlequin constituent près de 15 % du
total de ses ventes 10 .
Marché de la consommation
Au Canada, les ventes de livres par les voies conventionnelles ont diminué de 7 % en 2012 par rapport aux niveaux
atteints en 2011, ce qui s'explique en partie par la montée des ventes de livres numériques, ainsi que par le passage
aux ventes en ligne de livres imprimés. Les éditeurs sous contrôle canadien ont déclaré un volume de ventes de 4,4
millions de livres, ce qui représente 61,9 millions de dollars de vente au détail, soit une baisse de 6,2 % du nombre
d'unités vendues et une baisse de 4,5 % du produit des ventes par rapport à 2011. Le prix catalogue moyen pour les
livres à couverture souple d'édition générale publiés par des éditeurs sous contrôle canadien a légèrement diminué,
passant de 19,98 $ en 2011 à 19,80 $ en 2012; toutefois, le prix catalogue des livres à couverture souple à grande
diffusion a augmenté, passant de 7,05 $ à 7,37 $ pendant la même période11 .
La littérature jeunesse est le genre qui a affiché les meilleures ventes au Canada en 2012, avec une part de 27 % du
volume des ventes et de 20 % de la valeur des ventes chez les détaillants conventionnels. Les ouvrages généraux
de fiction viennent au deuxième rang avec une part de 13 % du volume des ventes et de 14 % de la valeur des
ventes 12 .
4
D’après The Canadian Book Consumer 2012 Book-Buying Behaviour in Canada, le consommateur de livres moyen
au Canada a acheté 2,8 livres par mois, et un Canadien sur trois environ achète des livres. La majorité des
acheteurs ont tendance à privilégier un même format : 85 % choisissent le format papier et un peu moins de 20 %
optent pour les livres électroniques, tandis que près de 7 % achètent aussi bien des livres imprimés que des livres
électroniques. Toutefois, les acheteurs des deux formats (imprimés et électroniques) achètent 4,5 livres par mois, à
comparer à 2,6 livres pour les acheteurs de livres imprimés et à 2,7 livres pour les acheteurs de livres
électroniques 13 .
En plus des appareils, les applis et sites de librairies virtuelles jouent un rôle croissant dans le marché en plein essor
du livre électronique. Apple a lancé une version canadienne de son populaire iBookstore en 2010 14 , et Google vend
des livres sur sa plateforme Google Play; ses premiers contrats avec des éditeurs canadiens ont été signés au début
de 2011 15 .
Tendances et enjeux
Cette section fournit des renseignements sur les taux de croissance, les tendances et les enjeux émergents de
l'industrie nationale et internationale de l’édition.
Taux de croissance et tendances de l’industrie
Si la plupart des éditeurs ontariens qui ont répondu à un récent sondage visent une croissance au Canada et aux
États-Unis au cours des deux prochaines années, plus de la moitié d’entre eux cherchent des possibilités de
croissance à court terme au R.-U., et un tiers dans le reste de l’Europe. Parmi les principaux défis à relever, les
éditeurs ont mentionné l’accès à des capitaux abordables, le changement des modèles de fonctionnement et la
concurrence des autres médias en vue d’attirer l’attention des lecteurs 16 .
Bien que les ventes de livres numériques soient en hausse, les éditeurs doivent continuer de publier à la fois des
livres électroniques et des livres imprimés, car les ventes de livres imprimés dominent toujours le marché. Selon les
éditeurs interrogés, le revenu des livres numériques par unité s’élève à environ 88 % du revenu d’une vente de livre
imprimé. Cependant, la marge de profit moyenne sur la vente numérique est légèrement plus élevée que sur la vente
physique 17 .
Selon les prévisions, le marché mondial de l'édition pour les livres grand public et éducatifs devrait croître à un taux
annuel composé de 0,5 % pour atteindre 104,3 milliards de dollars américains d'ici 2017. Le secteur des livres
électroniques grand public continue d’afficher la croissance la plus rapide, à un TCAC qui devrait atteindre 21,6 %
d’ici 2017, suivi par le secteur des livres électroniques éducatifs. PwC prévoit que, d’ici 2017, les livres électroniques
représenteront 22 % de tous les livres vendus dans le monde – en 2012, ils ne représentaient que 9 % des ventes
mondiales de livres. 18 .
Selon PwC, le marché canadien de l'édition devrait croître, dans son ensemble, à un taux annuel composé de 1,4 %
pour atteindre une valeur de 1,78 milliard de dollars américains d'ici 2017. Le marché général des livres imprimés et
des livres audio devrait se resserrer légèrement entre 2012 et 2017 (-7,4 %), mais la forte progression des livres
électroniques (20,2 %) compensera cette tendance. Le marché canadien du livre électronique avait connu une
croissance plus forte que le marché américain pendant la période 2010-2012; mais PwC prévoit que les deux
marchés s’équilibreront entre 2013 et 2017. 19 .
5
Selon PwC, le marché canadien de l'édition devrait croître, dans son ensemble, à un taux annuel composé de 2,2 %
pour atteindre une valeur de 1,96 milliard de dollars américains d'ici 2015. Le marché général des livres imprimés et
des livres audio devrait se resserrer légèrement entre 2011 et 2012, malgré les gains réalisés dans la catégorie des
ouvrages éducatifs imprimés, mais l'essor des livres électroniques compensera cette tendance. Le marché canadien
du livre électronique devrait croître de 54 % entre 2011 et 2012, ce qui dépasse la croissance prévue dans le marché
mieux établi du livre électronique aux États-Unis, que l'on estime à environ 36 % sur la même période20 .
Les ventes de livres électroniques au Canada ont continué d’augmenter en 2012, et les livres électroniques ont
représenté environ 15 % des ventes unitaires réalisées au Canada anglophone en 2012. Le comportement des
acheteurs de livres électroniques est également en train de changer. En 2010, si un livre imprimé n’était pas en
stock, 74 % des consommateurs préféraient attendre qu’il soit disponible, mais ils ne sont plus que 33 % à faire ce
choix en 2012. Les plus fortes ventes de livres électroniques concernent la catégorie fiction, les livres policiers
arrivant en tête, suivis des romans d’amour21 .
Enjeux au pays et à l’étranger
Les acteurs de l’industrie du livre suivent de près la politique du gouvernement fédéral en matière d’investissements
étrangers dans le domaine de l’édition. À l’heure actuelle, la Loi sur Investissement Canada interdit la propriété
étrangère dans les secteurs de l’édition, de la distribution et de la vente au détail de livres au Canada; le ministère du
Patrimoine canadien peut décider d’approuver une exception à la règle s’il établit que le Canada tirera un avantage
net de la propriété étrangère22 . Patrimoine canadien a consulté les intervenants à propos de la politique fédérale en
2010, mais aucun changement n’a été apporté à ce jour. En mai 2013, le ministère a annoncé que Simon &
Schuster Canada avait satisfait aux exigences de la Loi sur Investissement Canada et que l’entreprise pouvait
officiellement lancer une maison d’édition au Canada 23 . Les réactions face à la politique en matière
d’investissements étrangers et à la façon dont la politique est mise en œuvre varient selon les différents segments de
l’industrie de l’édition. L’Association of Canadian Publishers a fait savoir qu’elle était favorable au maintien de la
politique du Canada visant les restrictions actuelles sur les investissements étrangers dans l’industrie de l’édition de
livres, et que tout changement devrait inclure des mécanismes de transparence et de communication d’information
sur la réalité des avantages tirés des investissements étrangers 24 .
Après plus de dix ans de discussions et de consultations, la Loi sur le droit d’auteur du Canada a été largement
modifiée par l’adoption du projet de loi C-11. De nouvelles dispositions d’utilisation équitable donnent davantage de
souplesse pour se servir de certaines œuvres protégées sans avoir à obtenir d’autorisation ou à payer de droits;
l’utilisation équitable étendue au secteur de l’enseignement 25 , en particulier, a des effets importants sur l’industrie de
l’édition de livres. L’arrêt rendu par la Cour suprême en 2012 dans l’affaire opposant Access Copyright et la province
de l’Alberta a donné aux étudiants et aux enseignants de nouveaux droits à l’égard de l’utilisation d’œuvres
protégées aux fins de recherche et d’étude privée 26 ; et certains établissements d’enseignement choisissent
maintenant de renoncer à leurs ententes de licence avec Access Copyright, estimant que les dispositions d’utilisation
équitable couvrent leur utilisation d’œuvres protégées en salle de classe. Access Copyright a entamé une action en
justice contre les établissements d’enseignement et a demandé à la Commission du droit d’auteur d’homologuer un
tarif qui pourrait servir de mécanisme d’application27 .
En 2012, l’ Association of Canadian Publishers (ACP) a publié un rapport intitulé Consultation on K to 12 Educational
Publishing in Canada, qui fournit de l’information aux éditeurs membres de l’ACP qui oeuvrent dans le secteur des
manuels scolaires destinés aux élèves de la maternelle à la 12e année en vue de promouvoir leur participation sur
ce marché. Le rapport leur prodigue également des conseils stratégiques pour les aider à stimuler les affaires dans
ce secteur.
6
Aides de l’État 28
Le ministère du Patrimoine canadien a restructuré l'ancien Programme d'aide au développement de l'industrie de
l'édition (PADIÉ) qui est devenu le Fonds du livre du Canada le 1er avril 2010. Le montant du financement annuel a
été maintenu à 39,5 millions de dollars jusqu'en 2014-2015 29 .
En 2013-2014, les éditeurs ontariens ont accès à une aide financière provinciale dans le cadre de divers
programmes de la SODIMO et crédits d'impôt : le Fonds du livre, le Fonds pour l'exportation du livre et le Crédit
d'impôt de l'Ontario pour les maisons d'édition (CIOME). Grâce à son Programme de développement de l'industrie, la
SODIMO offre également un soutien aux organisations de l'industrie du livre pour des événements et des activités
qui stimulent la croissance de l'industrie.
D'autres mécanismes de financement aux paliers fédéral et provincial comprennent le programme du Conseil des
arts du Canada intitulé Aide à l'édition de livres (volets Subventions aux nouveaux éditeurs et Subventions
générales) et le programme du Conseil des arts de l'Ontario Block Grants to Book Publishers (ainsi que le
programme Édition destiné aux éditeurs de livres en français).
État au 1er août 2013
7
notes de fin
ibid, p. 573-579.
BookNet Canada, The Canadian Book Consumer
2012, Book-Buying Behaviour in Canada, p. 30.
22 Ministère du Patrimoine canadien, Investir dans
l’avenir des livres canadiens, document de
consultation, juillet 2010.
23 Ministère du Patrimoine canadien, Examen des
investissements dans le secteur culturel - Sommaire
des décisions et des avis - avril-mai-juin 2013.
24 Association of Canadian Publishers, soumission au
ministère du Patrimoine canadien sur l’Examen de la
Politique révisée sur les investissements étrangers
dans l’édition et la distribution du livre, 2010.
25 Stuart Woods, « Universities push back against
Access Copyright lawsuit », Quill and Quire, 18 avril
2013.
26 ibid.
27 Communiqué de presse, « Canada’s writers and
publishers take a stand against damaging
interpretations of fair dealing by the education sector
». Access Copyright, 18 avril 2013; Association of
Canadian Publishers, Rapport annuel 2013.
28 Les renseignements figurant dans cette section
donnent un aperçu d'une partie de l'aide
gouvernementale accordée à l'industrie de l'édition de
livres. Il ne s'agit pas d'une liste exhaustive de l'aide
gouvernementale disponible.
29 Ministère du Patrimoine canadien, « Le gouvernement
du Canada renouvelle son investissement dans
l'édition canadienne en mettant l'accent sur la
technologie numérique », communiqué, 22 septembre
2009.
20
21
Statistique Canada, « Éditeurs de livres, 2010 », no de
catalogue 87F0004X, tableau 1, 16 avril 2012.
2 Société de développement de l’industrie des médias
de l’Ontario (SODIMO), Étude de l’impact économique
de l’industrie de l’édition de livres en Ontario, juillet
2013, p. 8.
3 Lucie Hotte et al., La Chaîne du livre en Ontario
français : un état des lieux, juin 2010, Chaire de
recherche sur les cultures et les littératures
francophones du Canada, p. 83.
4 BookNet Canada, The Canadian Book Market 2012, p.
14. Selon le volume des ventes.
5 Statistique Canada, « Éditeurs de livres, 2010 »,
tableau 1.
6 ibid, tableau 1 et Faits saillants.
7 ibid, tableau 1.
8 SODIMO. N.B. : Les conclusions de ce rapport se
rapportent uniquement aux maisons d’édition de livres
appartenant à des intérêts canadiens en Ontario et
n’incluent pas de données concernant les entreprises
multinationales comme le font les données de
Statistique Canada; une comparaison directe avec les
données de Statistique Canada est donc impossible.
9 ibid.
10 ibid.
11 BookNet Canada, The Canadian Book Market 2012, p.
1, 10, 14-15. À l'heure actuelle, BookNet ne suit
qu'une petite fraction des ventes des détaillants en
ligne au Canada.
12 ibid, p. 12-13.
13 BookNet Canada, The Canadian Book Consumer
2012, Book-Buying Behaviour in Canada, p. 12, 20
14 Jameson Berkow, « Ottawa approves Apple Canada’s
iBookstore », Financial Post, 14 décembre 2010.
15 Google Play; Natalie Samson, « Google eBooks joins
forces with Canadian booksellers », Quill & Quire
Omni, 13 janvier 2011.
16 SODIMO.
17 ibid.
18 PricewaterhouseCoopers (PwC), Global Entertainment
and Media Outlook 2013-2017.
19 ibid.
1
8