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PROVINCE DE NAMUR - COMMUNE DE NAMUR
PLAN PARTICULIER D'AMENAGEMENT N°3034 A.M. 14/12/90
PRESCRIPTIONS URBANISTIQUES
TABLE DES MATIERES
Art. 1. Limite du plan particulier
Art. 2. Limites de parcelles
Art. 3. Voirie avec ou sans trottoir
Art. 4. Espaces publics plantés
Art. 5. Zone de bâtiment public
Art. 6. Zone d’abords de bâtiment public
Art. 7. Les constructions existantes
Art. 8. Constructions existantes à préserver
Art. 9. Zone de cour, jardin, patio
Art.10. Les clôtures
Art.11. Zone de constructions contiguës
Art. 12. Front de bâtisse obligatoire
Art. 13. Front de bâtisse obligatoire sur alignement
Art. 14. Limite arrière extrême des bâtiments principaux
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Art. 15. Gabarits de construction d’habitations contiguës
A) Hauteurs
B) Toitures
C) Style architectural
D) Matériaux
E) Menuiseries extérieures
Art. 16. Zone toiture-jardin
Art. 17. Aménagements commerciaux et publicité
R EMARQUE
GENERALE
A) LES PRESCRIPTIONS
Art. 1. Limite du plan particulier
Cette limite donne la partie du territoire communal pour laquelle la destination
du sol et les servitudes urbanistiques sont précisées (voir plan).
Art. 2. Limites de parcelles (voir légende)
Elles fixent les limites des parcelles découpant les zones à bâtir (voir article
9).
Art. 3. Voirie avec ou sans trottoir (voir légende jaune)
Cette zone comprend toutes les voiries et places en matériaux durs, d’accès
public permanent et sans restriction et réservé ou non aux piétons. Le parking
des véhicules sera défini par un règlement de police.
Cette zone ne comprend pas l’accès aux parkings souterrains qui se fera
obligatoirement dans les zones bâties.
Divers passages au travers des bâtiments sont prévus au plan: 1 e r Lanciers,
face à celui du corps de garde avec la même dimension; depuis l’espace
public jouxtant la rue Général Michel vers la zone de bâtiment public, deux
passages au minimum de 6 mètres de large; dans le prolongement du
cheminement à l’arrière du corps de garde vers la Cité administrative, deux
passages de minimum 3 mètres de large.
Les seules installations fixes permises sont les panneaux et feux de
signalisation routière et le mobilier urbain, tel que: panneaux d’information à
caractère public, signalisation de points d’arrêt des transports en commun,
bancs publics, candélabres, bacs et parterres, poubelles, etc.
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Dans les nouvelles voiries, le mobilier urbain et les plantations seront réalisés
sur base d’un plan d’ensemble qui devra être soumis à l’approbation du
Collège des Bourgmestre et Echevins.
Pour les voiries actuelles (rues Général Michel, Pépin, de l’Etoile, du 1 e r
Lanciers, des Bourgeois, du Lombard), un document annexe issu de la Ville
définira les intentions d’aménagement qui comprendront trottoirs, espaces de
stationnement et plantations.
Le revêtement de sol sera réalisé en matériau dur et en petits éléments (dalles
et/ou pavés de pierre naturelle ou de béton).
Art. 4. Espaces publics plantés (voir légende)
Aucune construction particulière ne peut y être érigée. Les seules installations
fixes permises sont le mobilier urbain tel que: panneaux d’information à
caractère public, bancs publics, candélabres, bacs et parterres, poubelles, etc.
Dans l’espace public jouxtant la rue Général Michel, un bâtiment tel qu’indiqué
au plan peut être construit. Cependant, sa construction ne peut être prévue
que dans le cadre de l’aménagement global de cet espace. Sa fonction doit
être au service de l’espace public.
Le mobilier urbain et les plantations seront réalisés sur base d’un plan
d’ensemble qui devra être soumis à l’approbation du Collège des Bourgmestre
et Echevins.
Le caractère parc sera recherché et dominant. Les plantations seront du type
gazon, arbustes décoratifs, arbres à moyenne et haute tige d’essence
traditionnelle (tilleul, érable, ...) et/ou des espèces horticoles et/ou à
dominantes de fleurs saisonnières.
Les surfaces attribuées aux cheminements seront aussi réduites que possible.
Leurs revêtements de sol seront architecturés par un jeu de matériaux aux
textures et aux teintes variées (dolomie ou similaire, gravier, dallage et/ou
pavés en matériau naturel et/ou béton).
Art. 5. Zone de bâtiment public (voir légende bleu)
Cette zone est destinée à la construction de bâtiments publics.
L’angle rue Général Michel-boulevard Cauchy sera maintenu construit avec un
front de bâtisse obligatoire sur alignement selon les dimensions du bâti actuel.
Le P/S de cette zone ne pourra excéder 1,75. Les espaces laissés libres de
construction seront traités en espaces publics paysagers grâce à des
plantations (voir article 4). Tous ces espaces devront rester accessibles
pendant les heures de la journée, y compris le week-end. Leurs
aménagements seront définis dans les dossiers de demande de permis de
bâtir. Une voie d’accès au parking en sous-sol de la cité rue des Bourgeois
sera située dans cette zone, à l’arrière des bâtiments donnant sur l’espace
public rue Général Michel.
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Les prescriptions générales sur la toiture, la façade, la hauteur, les limites
arrières et les menuiseries extérieures (art.15.) sont appliquées dans cette
zone, sauf mention contraire ou précision apportée dans le présent article ou
au plan.
La couverture de l’immeuble sur l’angle sera réalisée en toiture à versants.
Dans la zone, les autres immeubles seront couverts de préférence du même
type de toiture.
Les façades présenteront des baies de type vertical et respecteront un rapport
traditionnel entre les pleins et les vides. Toutes les façades, les parties
apparentes des pignons et les souches de cheminée seront traitées comme
façade principale et dans les mêmes matériaux.
Art. 6. Zone d’abords de bâtiment public
Cette zone est destinée aux abords des bâtiments publics existants.
Sont permis, des constructions légères sur un niveau dans un but de
retraitement urbain et, de façon mesurée, le mobilier urbain tel que: panneaux
d’information à caractère public, bancs publics, candélabres, bacs et
parterres, poubelles, etc.
Les espaces laissés libres de construction seront traités en espaces publics
paysagers grâce à des plantations. Tous ces espaces devront rester
accessibles pendant les heures de la journée, y compris le week-end. Leurs
aménagements seront définis en concertation avec le pouvoir communal.
Art. 7. Les constructions existantes (voir légende rouge hachuré)
Tout bâtiment existant, non conforme aux prescriptions en ce qui concerne les
gabarits, l’esthétique et les matériaux, peut être transformé dans le respect de
son caractère architectural. Cette transformation doit être une amélioration
tendant à respecter les prescriptions et le plan, sans obligation de remplir
toutes les conditions imposées à une nouvelle construction. L’emprise au sol
existante devra cependant être respectée.
A un bâtiment existant, dont le gabarit n’est pas conforme, il est permis
d’accoler un bâtiment nouveau, dont le gabarit sera un compromis entre le
gabarit existant et celui imposé.
Le gabarit d’une nouvelle construction, implantée entre deux préexistantes,
doit réaliser le raccord visuel entre celles-ci. Il est cependant requis que le ou
les bâtiments existants soient en parfait état et non susceptibles
d’expropriation.
A l’exception de ce qui est prévu ci-dessus, tous les travaux de nature à
contrecarrer l’exécution du plan sont interdits.
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Art. 8. Constructions existantes à préserver (voir légende orange)
Seront conservés: le Moulin, le Corps de Garde, les Célestines, trois porches
et diverses maisons à rénover.
Ils peuvent être transformés dans le respect de leurs caractères
architecturaux. Cette transformation doit servir à l’amélioration. Elle
respectera la situation originelle, soit l’emprise au sol, les gabarits,
l’esthétique et les matériaux.
Le bâtiment des Célestines sera restauré dans le respect de toutes ses
caractéristiques. L’affectation du bâtiment des Célestines sera vouée à une
activité culturelle prise au sens large du terme.
Au Moulin et à l’immeuble cadastré 314 n , il est permis d’accoler un bâtiment
nouveau, dont le gabarit correspondra parfaitement à leurs gabarits existants
et anciens.
L’ancien corps de garde peut être intégré dans le nouvel ensemble bâti. Pour
sa réutilisation et sa valorisation, l’arrière pourra être retraité. La perspective
découverte au travers du porche ne sera pas réduite par des constructions
situées à un niveau inférieur à celui de sa clef de voûte.
Les immeubles rue du Lombard cadastrés 304 b et 305 b pourront se voir
exhaussés d’un niveau.
Art. 9. Zone de cour, jardin, patio
Cette zone doit être aménagée et entretenue comme cour et/ou jardin. Les
plantations dépassant 3,00m de hauteur devront se situer à 2,00m minimum
des limites séparatives, sauf accord écrit entre les voisins concernés.
Les clôtures sont décrites à l’article 10.
Des constructions annexes peuvent être édifiées aux conditions suivantes:
- sur une seule limite mitoyenne et de fond de parcelle ou à 2,00m minimum
de ces limites;
- à 6,00m de toute zone d’habitation;
- la superficie bâtie totale (habitation et annexes) ne peut excéder 2/3 de la
superficie de la parcelle;
- la hauteur de la construction sera de 2,50m maximum sous la gouttière;
- les constructions seront en harmonie avec les bâtiments principaux et de
préférence exécutées avec les mêmes matériaux;
- les petits abris en bois sont autorisés.
Toutefois, la surface de cour pourra être réduite pour les bâtisses d’angle
dont toutes les pièces sont éclairées et aérées directement vers l’extérieur.
Les constructions en annexe, devront être couvertes par des toitures plates
aménagées en terrasse (dallage ou gravier) ou à versant de 15° de pente
maximum (matériaux de teinte foncée).
Les constructions feront, dans tous les cas l’objet d’une demande spéciale
à agréer par l’administration communale.
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Art. 10. Les clôtures
Les clôtures entre zone de recul et voirie, entre deux zones de recul voisines
et entre "cours et jardins" et voirie, seront constituées de haies vives de 2,00m
de hauteur maximum ou d’un muret dur, identique à la façade, de 0,50m
maximum.
Les clôtures entre cours et jardins seront en haie vive, en grilles métalliques
ou en brique de ton rouge-brun, d’une hauteur de 4,00m maximum.
Art. 11. Zone de constructions contiguës (voir légende rouge)
Cette zone est destinée prioritairement à la fonction résidentielle. Sont
autorisés: commerces, bureaux et activités ne nuisant pas à la qualité de la
vie des habitants. La répartition entre les fonctions doit assurer une mixité des
affectations.
- Le commerce pourra s’installer dans les rez-de-chaussée.
- Dans les étages, le logement sera la fonction majoritaire.
- Les constructions seront en ordre continu obligatoire.
- La construction sera conforme aux prescriptions des articles 12, 13, 14,
15, 16, 17.
Art. 12. Front de bâtisse obligatoire (voir légende)
La façade de toute construction doit obligatoirement être établie entièrement
sur cette ligne de bâtisse. Le plan situe cette limite.
Art. 13. Front de bâtisse obligatoire sur alignement (voir légende)
La façade principale de toute construction doit obligatoirement être établie
entièrement sur cet alignement. Les largeurs des voiries sont stipulées au
plan.
Dans les cheminements rue Général Michel-rue des Bourgeois et corps de
garde-cité administrative, les façades du rez peuvent être reculées de 2,40m
pour l’installation d’une galerie avec colonnades.
Rue des Bourgeois, au débouché du cheminement rue Général Michel-rue des
Bourgeois, un recul de 2 à 5m peut être réalisé sur une zone de 7m (rue des
Bourgeois) et 10m de part et d’autre des angles.
Dans le niveau sous toiture, un recul de la façade de 3 mètres maximum peut
être réalisé.
Art. 14. Limite arrière extrême des bâtiments principaux (voir légende)
Cette ligne de bâtisse constitue la limite extrême à l’intérieur de laquelle les
façades arrières et latérales des constructions à étages peuvent être édifiées.
Les profondeurs des bâtisses à étages varient selon la localisation des
immeubles dans le site. Elles varient de 12 à 15m. Les maxima sont précisés
au plan.
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La profondeur des bâtisses ne pourra pas être inférieure ou supérieure à 2
mètres par rapport aux immeubles voisins et ce, sur une largeur minimale de
2m.
Les balcons ou éléments en encorbellement sur rez sont autorisés sans
excéder une largeur de 2 mètres.
Dans le niveau sous toiture, un recul de la façade de 3 mètres maximum peut
être réalisé. Dans ce cas, une toiture terrasse-jardin doit être installée (article
16).
Ces directives ne peuvent être appliquées qu’à la condition formelle que tous
les locaux soient aérés et ventilés directement par l’extérieur (A.R. du
15/12/1959).
Art. 15. Gabarits de construction d’habitations contiguës (voir légende)
A) Les chiffres 1, 2, 3, 4, etc. entourés d’un triangle indiquent le nombre
d’étages sous corniche existants.
Les chiffres 1, 2, 3, 4, etc. entourés d’un cercle indiquent le nombre
d’étages sous corniche autorisés.
Le niveau rez-de-chaussée peut se situer entre le niveau moyen du trottoir
et un maximum de 8 marches au-dessus de celui-ci, à l’entrée principale.
Les hauteurs maximales autorisées des constructions sont calculées sur la
corniche à partir du niveau moyen de la bordure du trottoir située devant
l’immeuble à construire. Elles sont déterminées par zone (chiffre cerclé):
R (rez) =
3,5 à 5,5m;
1 (rez + 1) = 7 à 9m;
2 (rez + 2) = 10 à 12m;
3 (rez + 3) = 13 à 15m;
4 (rez + 4) = 16 à 18m;
5 (rez + 5) = 19 à 21m.
Les hauteurs d’étage plancher à plancher doivent se situer entre 2,70m et
3,20m maximum. Au rez-de-chaussée, le minimum sous plafond est fixé à
2,70m. Le volume sous toiture peut être utilisé complètement pour l’installation
des fonctions prévues à l’article 11.
Les corniches ne déborderont pas de plus de 50cm de l’aplomb de la façade.
Les pieds de versant en façade arrière seront au même niveau qu’en façade
avant.
Les écarts de hauteur entre deux pignons ne peuvent excéder 2 mètres en
aucun endroit.
Les nouvelles constructions seront fondées obligatoirement sur un niveau de
sous-sol au moins dont l’affectation première consiste en du parking.
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B) Les toitures seront en harmonie avec le type de toiture propre aux
constructions
traditionnelles
locales.
Elles
ne
comprendront
ni
débordements marquants, ni éléments saillants détruisant la volumétrie
principale.
Les toitures seront à deux versants principaux. Ils seront rectilignes.
L’angle de pente des versants aura entre 35° et 50°. Les pignons seront
garnis des mêmes matériaux que les façades. Les faîtages principaux
seront parallèles aux limites de front de bâtisse. Un faîtage secondaire,
perpendiculaire au premier, peut être admis localement.
Pour les immeubles de grande profondeur, les versants peuvent être
coupés dans leur hauteur réalisant deux faîtages parallèles à la façade
principale. La plate-forme de liaison sera située au moins 50 centimètres
plus bas que les faîtages périphériques.
A l’extrémité d’un groupe, les croupes et pans coupés sont autorisés.
Cependant, de part et d’autre de l’espace public rue Général Michel, les
pignons donnant sur cette rue peuvent être traités comme tel sans croupe
ou versant.
Les toitures à la mansard peuvent se concevoir à la condition de s’inscrire
dans les critères traditionnels de ce type de toiture, soit le demi-cercle.
Les toitures terrasses sont interdites sur les volumes principaux.
Les ouvertures seront réalisées sous forme de fenêtre de toiture ou de
verrières intégrées de préférence dans le haut des versants, les lucarnes,
de préférence dans le bas des versants n’étant autorisées que selon le
rythme général de la façade et sans avoir chacune une largeur supérieure
à 1,50 mètre. Les terrasses encastrées dans les versants sont autorisées.
Les souches de cheminée seront en nombre réduit, situées à proximité du
faîtage et traitées dans le matériau dominant de la façade ou tout au moins
en briques de ton rouge-brun.
Les motifs d’angle sont autorisés sans dépasser un développement de 2
mètres de part et d’autre de l’angle.
L’ardoise naturelle ou artificielle ou des matériaux de teinte sombre comme
le zinc prépatiné, à l’exception des tuiles, seront autorisés. Les platesformes comprises dans les versants seront couvertes de matériaux de
teinte sombre.
C) L’ensemble de l’opération ne sera pas traité selon un style architectural
unique.
Les façades exprimeront la fonction contenue. Elles se concevront
prioritairement selon un rythme vertical. La trame de conception ou les
"travées" seront marquées. Les fenêtres auront des proportions accentuant
la verticale.
Entre des éléments de structure verticale, les panneautages présenteront
des proportions verticales.
Les bâtiments situés à l’extrémité d’un groupe auront une façade latérale
traitée de façon similaire à la façade principale et dans les mêmes
matériaux.
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Aucune façade ou pignon aveugle non mitoyen ne serra autorisé.
Les baies auront des proportions verticales variables depuis le rez jusqu'à
la corniche. Elles ne pourront créer une baie verticale du trottoir à la
corniche.
Dans le niveau sous toiture, des bandeaux vitrés peuvent être prévus selon
des rythmes verticaux et selon un développement inférieur à la longueur
totale de la façade.
Cependant, les niveaux seront accusés. Le soubassement sera marqué. La
corniche débordera en façade à rue.
D) Les MATERIAUX utilisés seront majoritairement la brique et les enduits et
secondairement la pierre naturelle (calcaire, grès, schiste) ainsi que la
pierre reconstituée (teinte pierre naturelle, grise, blanche ou beige), le
béton usiné poli et la céramique.
Les souches de cheminées, les façades postérieures et les parties
apparentes des pignons devront être réalisées avec ces mêmes matériaux.
E) Les menuiseries extérieures seront en bois naturel ou teinté, en matériau
synthétique ou en aluminium. Les teintes seront en harmonie avec le ton
dominant en façade. Les châssis en aluminium seront émaillés blanc, brun
ou tout autre ton en harmonie. L’aluminium ton bronze, doré ou naturel est
proscrit. Seul, le vitrage clair est autorisé dans les étages et le vitrage
sablé ou légèrement teinté au rez. Le vitrage miroir est proscrit.
Art. 16. Zone toiture-jardin
Cette zone se conçoit sur rez-de-chaussée. Elle sert d’espace jardin et
cheminement pour les logements riverains.
Elle se réalise obligatoirement avec les matériaux suivants: pelouse, arbustes,
dolomie ou similaire, dallage et/ou pavé en béton ou pierre.
Aucune construction ne peut y être érigée hormis les sorties ascenseurs et de
petit abri de jardin traités avec les mêmes matériaux que les volumes
principaux.
Dans la zone située à l’arrière du corps de garde préservé (art.8.), la toiturejardin peut être supprimée. Une galerie de liaison raccordera alors les deux
zones de toiture-jardin. Elle peut aussi être remplacée par un ensemble
verrière. Il peut aussi être prévu entre les deux ailes couvrant le cheminement
vers la cité administrative sans empêcher les dispositions prévues à l’article 8.
La limite d’alignement des pignons indiquent la position maximale des deux
ailes situées derrière le corps de garde. La longueur cumulée de ces deux
ailes ne peut excéder 63m. Le recul maximum du pignon par rapport à
l’alignement ne peut excéder 10m. Il ne peut être utilisé que pour une aile.
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Art. 17. Aménagements commerciaux et publicité
En construction neuve, le rez commercial doit faire partie de la composition
d’ensemble de la façade.
En transformation, la partie commerciale tendra à s’intégrer à l’ensemble aux
points de vue:
- baies à proportion verticale, respectant un rapport plein/vide traditionnel
dans la façade;
- matériaux de construction et teintes;
- les enseignes et publicités seront en lettres détachées, appliquées contre le
matériau de façade. L’ensemble doit s’inscrire dans un rectangle capable
équivalant à 50% maximum de la surface comprise entre les linteaux du rez
commercial et les seuils du premier étage.
- Toute réclame ou panneau publicitaire fera l’objet d’une demande
d’autorisation préalable, similaire à une demande de bâtir et adressée au
Collège des Bourgmestre et Echevins.
REMARQUE GENERALE
L’exécution des prescriptions du P.P.A. sera soumise à l’avis d’un Comité
d’accompagnement, groupe d’étude et de coordination générale de l’opération
de reconstruction et aux groupes de travail de l’A.C.A.T.
B) COMMENTAIRES
Art. 1. Limite du plan particulier
Art. 2. Limites de parcelles
Dans la zone existante, elles correspondent aux limites des parcelles
cadastrales actuelles. Dans un but de préservation du tissu urbain originel,
elles doivent être maintenues.
Art. 3. Voirie avec ou sans trottoir (voir légende jaune)
Les aménagements prévus respectent le projet du schéma de structure en
cours d’élaboration et plus particulièrement le schéma de circulation du
centre-ville réexaminé début 1990.
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Art. 4. Espaces publics plantés
Une étude architecturale plus précise devra servir à définir plantations,
mobilier et matériaux des revêtements au sol. L’esprit parc devra être
recherché.
Art. 5. Zone de bâtiment public (voir légende bleu)
Cette zone est destinée à la construction de bâtiments publics.
Dans le respect du tissu bâti actuel, la préservation de l’angle rue Général
Michel-boulevard Cauchy est essentielle.
Le P/S prévu permet la réalisation de la seconde phase de construction des
bâtiments de la Régie de l’Etat.
L’architecture des bâtiments devrait se concevoir comme une transition entre
les bâtiments existants et ceux prévus dans la zone de construction contiguë.
Pour le bon aménagement des lieux et l’aspect général du quartier futur et sa
population, il est essentiel que les espaces laissés libres de construction
soient traités en espaces publics paysagers. Dans cet esprit, leur accessibilité
est nécessaire. La voie d’accès au parking en sous-sol de la cité rue des
Bourgeois sera située dans cette zone, à l’arrière des bâtiments donnant sur
l’espace public rue Général Michel, pour libérer celui-ci de tout ce trafic
véhicule.
Art. 6. Zone d’abords de bâtiment public
Il s’avère souhaitable de continuer à négocier un réaménagement paysager de
cette zone. Constructions légères, mobilier urbain et plantations y
pourvoieraient.
Art. 7. Les constructions existantes (voir légende rouge hachuré)
L’objet est de protéger l’existant tout en lui permettant d’évoluer sans
transformation excessive.
Art. 8. Constructions existantes à préserver (voir légende orange)
Les éléments principaux du patrimoine sont répertoriés et protégés tout en
autorisant les travaux permettant une réutilisation correcte, gage de leur
entretien.
Pour les immeubles rue du Lombard cadastrés 304 b et 305 b , il s’agit de leur
donner un gabarit plus apte à une réutilisation contemporaine, tout en
régularisant les trop fortes différences de gabarit.
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Art. 9. Zone de cour, jardin, patio
Art. 10. Les clôtures
Art. 11. Zone de constructions contiguës (voir légende rouge)
Cette zone est destinée prioritairement à la fonction résidentielle. La
répartition entre fonction résidentielle, commerces, bureaux et activités ne
nuisant pas à la qualité de la vie des habitants, est définie dans la convention
Ville-Promoteur. Elle assure une mixité des affectations.
L’ensemble de l’opération s’inscrit dans un schéma général de revitalisation de
toute la zone est du centre-ville.
Art. 12. Front de bâtisse obligatoire (voir légende)
Art. 13. Front de bâtisse obligatoire sur alignement (voir légende)
Dans un but de préservation du tissu urbain originel, les limites des fronts de
bâtisse et d’alignement actuels seront respectées. Elles tiennent compte des
dimensions des voiries environnantes actuelles.
En différents endroits, le plan prévoit une certaine latitude pour permettre le
développement de certaines alternatives architecturales.
Art. 14. Limite arrière extrême des bâtiments principaux (voir légende)
Dans la portion actuellement construite, les limites extrêmes actuelles de
bâtisse seront respectées dans un but de préservation du tissu urbain originel.
Dans le site de reconstruction, les limites extrêmes des façades arrières et
latérales des constructions à étages seront définies pour maintenir un
ensoleillement suffisant.
Une certaine latitude est prévue pour permettre le développement de certaines
alternatives architecturales.
Art. 15. Gabarits de construction d’habitations contiguës (voir légende)
A) Dans la portion existante, les dimensions des emprises, les gabarits
actuels et les fonctions seront respectés dans un but de préservation du
tissu urbain originel.
Dans le site de reconstruction, les hauteurs des constructions s’inscrivent
dans une volonté de réaliser une croissance des hauteurs depuis le bâti
existant de centre vers les hauteurs de la cité administrative. Ceci permet
de la réintégrer dans le jeu des volumes du quartier.
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B) La volonté est de créer un jeu de toitures variées et d’éviter toute "lucarne"
massive et volumineuse marquant d’une manière flagrante la présence de
niveaux supplémentaires dans la toiture (voir les constructions au
boulevard de Meuse à Jambes).
Une assez grande liberté dans le traitement des toitures devrait pouvoir
être autorisée.
C) Le souci d’éviter une reconstruction globale
de style unique part du principe qu’il y
l’"environnement"
architectural
existant
reconstruction à l’architecture contemporaine
du site dans une architecture
a lieu de tenir compte de
tout
en
permettant
une
et variée.
Art. 16. Zone toiture-jardin
Cette zone se conçoit sur rez-de-chaussée. Elle sert d’espace jardin et
cheminement pour les logements riverains.
Les plans de réalisation doivent se concevoir dans cet esprit.
Dans la zone située à l’arrière du corps de garde préservé (art.8.), il s’avère
nécessaire de laisser une certaine latitude au développement d’alternatives.
Tirer parti du corps de garde, le réintégrer dans les cheminements et les
fonctions qui se développeront derrière, s’avère essentiel pour sa viabilité
future. La meilleure solution n’apparaîtra qu’au cours des études
architecturales.
Une galerie de liaison devra cependant relier les deux zones de toiture-jardin.
De même, la latitude laissée ne peut servir à accroître exagérément les
surfaces à construire dans les deux ailes arrières. Pour cette raison, la limite
d’alignement des pignons indiquent la position maximale des deux ailes
situées derrière le corps de garde. La longueur cumulée de ces deux ailes ne
peut donc excéder 63m. Le recul maximum du pignon par rapport à
l’alignement ne peut excéder 10m. Il ne peut être utilisé que pour une aile.
Ainsi les dimensions seront de 42m et 21m ou 32m et 31 mètres.
Art. 17. Aménagements commerciaux et publicité
R E M AR QU E
GE N E R ALE
Vu l’ensemble des études déjà menées, l’importance et la qualité des divers
intervenants possibles et l’impossibilité de décrire dans un règlement toutes
les hypothèses imaginables pour la réussite d’une telle opération, il paraît
opportun de soumettre l’exécution des prescriptions du P.P.A. à l’avis d’un
groupe
d’étude
et
de
coordination
générale
appelé
"Comité
d’accompagnement" et aux groupes de travail de l’A.C.A.T. S’ajouteraient aux
responsables administratifs et aux techniciens, au fur et à mesure du
développement du dossier, les représentants des différents investisseurs,
maître d’ouvrage et auteurs de projet. Ce comité pourrait émettre à l’occasion
des remarques d’adaptation des prescriptions face à des projets architecturaux
de grande valeur.
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