DP aurillac au 20/05.qxd - Festival International de Théâtre de Rue

Transcription

DP aurillac au 20/05.qxd - Festival International de Théâtre de Rue
29e Festival International de Théâtre de Rue
Aurillac 2014
création graphique : Pauline Lavogez d’après une illustration d’Henri Galeron
Contact presse
Anne Lacombe
zinc production
9 rue de la Pierre Levée
75011 paris
tél. : + 33 (0)1 49 29 00 08
[email protected]
Festival d’Aurillac
Association Eclat
BP 205
15002 Aurillac
tél. : + 33 (0)4 71 43 43 70
fax : + 33 (0)4 71 43 43 71
[email protected]
www.aurillac.net
facebook.com/festival.aurillac
Dossier de presse
22 mai 2014
ASSOCIATION ECLAT
Festival d’Aurillac
BP 205
15002 Aurillac cedex
France
Aurillac 2014
tél. : + 33 (0)4 71 43 43 70
fax : + 33 (0)4 71 43 43 71
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www.aurillac.net
facebook.com/festival.aurillac
29e Festival International de Théâtre de Rue et
Le Rendez-vous des compagnies de passage
du 20 au 23 août
Licences Eclat
1-141578, 2-141579 et 3-141580
Les Préalables
du 11 au 19 août
Les Rendez-vous professionnels
du 20 au 23 août
La 29e édition du Festival International de Théâtre de Rue
d’Aurillac et le Rendez-vous des compagnies de passage se
dérouleront du 20 au 23 août 2014.
Durant ces 4 jours, le Festival d'Aurillac ouvre toutes les rues,
places, squares ou alentours de la ville aux artistes de rue
et à quelque 100 000 spectateurs pour offrir une programmation
bouillonnante et ouverte à la diversité de la création actuelle.
Depuis la première édition en 1986, la ville et le Festival se sont
attachés, en parallèle à la programmation qui compte une
vingtaine de compagnies françaises et étrangères, à accueillir tous
les artistes de rue qui souhaitent se produire à Aurillac.
Ce sont plus de 500 compagnies qui se réunissent au travers
du Rendez-vous des compagnies de passage et qui font
du Festival d’Aurillac, un événement exceptionnel de création,
de recherche et de diffusion artistique.
Des rendez-vous professionnels, conférences et rencontres
publiques alimenteront ces moments dédiés à la création.
En amont du temps fort, le Festival dévoile Les Préalables (*)
en accueillant du 11 au 19 août des compagnies de la programmation
officielle à Aurillac et sur le territoire du Cantal, créant ainsi
de nouveaux rythmes, de nouveaux regards et de nouvelles
rencontres avec le public.
(*) Les lieux de représentations des Préalables 2014 seront disponibles le 2 juin.
Sommaire
Edito
de Jean-Marie Songy
4
Les compagnies & artistes
1 Watt Be Claude
Ascanio Celestini & David Murgia (Italie/Belgique) Discours à la nation
Bélé Bélé Graceland
Carnage Productions Ma vie de grenier
Compagnie Action d’Espace Les fils des hommes
Compagnie La Passante Cirquélix
Compagnie Uz et Coutumes Hagati Yacu
Groupe F A fleur de peau
Groupe Merci Trust - objet nocturne n°24
Kamchàtka (Espagne) Habitaculum
KompleXKapharnaüM Do Not Clean / Expérimentations
Materia Prima Choir
Opéra Pagaï Cinérama
Pierre di Sciullo LE TAN DÉ NOIYO
Project Wildeman (Pays-Bas) We
Sébastien Barrier Savoir enfin qui nous buvons
Systèmes K - Etudes et Mesures Ephémères Mutation
Tango Sumo Around
Teatro del Silencio (France/Chili) Doctor Dapertutto
Théâtre du voyage intérieur Le banquet de la vie
Zo Prod Sundback
Les rendez-vous professionnels
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Le Rendez-vous des compagnies de passage
Les rencontres professionnelles
Les artistes face à vous
Les présentations de projets de création
Objectif 2032, chantier triennal
26
26
26
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28
Le Parapluie, Centre international de création artistique
29
Les Partenaires
30
Le Festival, mode d’emploi
31
Accueil presse et accréditation
32
Edito
L’ASSOCIATION ECLAT
Présidente
Catherine Tasca
Vice-Présidente
Catherine Amalric
Trésorier
Fred Sancère
L’EqUIPE PERMANENTE DU FESTIVAL
Directeur
Jean-Marie Songy
Administrateur
Christophe Paris
Directeur technique
Cédric Ginouvès
Assistante de direction
Marie-Jo Serieys
Secrétaire
Caroline Caumon-Garbe
Coordination administrative
des compagnies de passage
Alain Brun
Comptable
Sylvie Van Overbeck
Aide comptable
Anne-Marie Lichnowski
Régisseur général du Parapluie
Hugo Lecanu
ASSISTEE EN 2014 DE :
Le Festival international de théâtre de rue d’Aurillac n’est plus une
découverte mais bien un monument vivant de l’art dans l’espace public.
Fondé dans les années 80 par des artistes engagés dans le réveil
de l’art, et pour son rapprochement avec la population, « Aurillac »,
comme le nomment maintenant les nouvelles générations, est capable
de tout en manière d’expression. Pour maintenir en tension les idées
et les actes, pour mêler vie quotidienne et inspiration.
Cette année et cette 29ème édition marquent une respiration
nécessaire pour atteindre cette charnière symbolique de la trentaine,
et annoncent des tentatives radicales...
Dans ce présent que nous tentons de ressentir avec vous, les formes
artistiques proposées par les compagnies sont de précieuses alliées.
Elles alimentent humblement et avec générosité la virulence de l’art
dans l’espace public.
Aurillac est et sera l’expression incontournable de notre genre culturel :
l’art et ses porosités multiples avec une ville qui se donne au désordre,
pour mieux connaître nos convictions et renforcer nos engagements
démocratiques. Nous sommes de ceux qui rêvent et fabriquent nos
espaces publics comme le lieu de la conversation et de l’invention
perpétuelle de notre société.
Responsable des compagnies
de passage
Fatma Nakib
Régisseur général
des compagnies officielles
Vincent Chiron
Régisseur général des
compagnies de passage
Matthieu Bru
Communication/Médiation
Laura Ignace
Chargée de développement
Charlotte Granger
Responsable de l’accueil des
professionnels
Laurence Schapman
AVEC LE RENFORT DE :
Accueil des compagnies de passage
Lucie Vieille-Marchiset et Thibault Gramont
Le programme devrait vous parler de l’âme et de la jouissance,
du vivre-ensemble et du beau geste, d’écologie personnelle et globale…
Attendez-vous aussi à des secousses d’énergie pure, de vigoureux bras
d’honneur, des glissades d’humour noir… car les génocides, la répression
politique et artistique rôdent toujours.
Oui, on ne se refait pas !
La violence du monde perdure, mais nous guettons les signes de notre
évolution, et faisons le pari que nous serons moins bornés en nous
rassemblant dans les villes au nom de l’art…
Avanti !
Assistant à l’administration
Stéphane Eckert
Attachée de presse
Anne Lacombe - zinc production
Jean-Marie Songy,
Directeur du Festival d’Aurillac et du Parapluie
4
CONTACTS
1 Watt
Traviargues
30140 Anduze
www.1watt.eu
Production : Claire Joyaux
tél. : + 33 (0)6 14 22 19 77
[email protected]
Diffusion : Alexis Nys
Productions Bis
tél. : + 33 (0)6 81 90 66 16
[email protected]
www.productionsbis.com
4 photographies
sont disponibles sur le site du festival
1 WATT
Be Claude
Voilà, c’est un homme qui lave une vitre. Une vitrine plutôt, grand modèle.
C’est Claude.
Corps d’arbalète, grosse pêche. Il enduit, il applique, il imprègne, il nettoie,
il racle, il se vautre, il épuise, s’épuise, sèche, s’assèche, va au bout de la
propreté, de la transparence, comme si, à l’intérieur de lui-même quelque
chose voulait devenir aussi radical et prodigieux que le passage de la lumière.
En vérité, c’est peut-être son âme qu’il lave. Ou bien, il fait de la place pour
quelque chose. Va savoir. Et parce qu’il y engage toute son énergie, le voilà
bientôt profondément libre, au bord des choses et du monde, en déséquilibre
parfait, disponible quoi, et naturellement connecté avec l’un des plus grands
mystères de la constitution humaine : la part féminine. Aucun homme n’est
complet sans cette part là et Claude le sait depuis l’invention de la vitre par
un procédé de fusion à haute température.
Dès lors, Claude n’aura de cesse d’exalter sa part féminine (sa PF). Il sent qu’il
tient le bon bout de lui-même : ce qu’il ne sera jamais. Grosse magie collée
aux fesses, il décolle. Il ne s’est jamais senti aussi vaste. Il possède à présent
deux sexes et s’accouple dans la rue avec des poèmes. On pourrait le prendre
pour un ange. Ses enfants sont des rires. Il est le père du trottoir, le fils du
réverbère, l’amant de tes ailes.
Be Claude est une divagation jubilatoire et philosophique, un trajet, une prise
de liberté, une confrontation avec le savoir vivre, une fuite.
Claude, il faut l’être et tous nous pouvons le devenir...
Du 14 au 18 août dans le cadre des Préalables
durée : 1h - spectacle gratuit
Avec : Pierre Pilatte
Mise en scène : Sophie Borthwick
Texte : Jean Cagnard
Composition sonore : Erwan Quintin
Costumes : Sharon Gilham
Merci à : Monica Muntaner, Alexandre Théry,
Isabelle Antoine et Isabelle Rocheteau
Production : 1 Watt
Résidences et coproductions :
Culture Commune-Scène nationale du Bassin
Minier-Loos-en-Gohelle,
Pronomades-Centre
National des Arts de la Rue-Encausse-LesThermes, La Paperie-Centre National des Arts de
la
Rue-Saint-Barthélémy
d’Anjou,
2r2cCoopérative De Rue et De Cirque-Paris, Le Lieu
Noir-Sète, L’Atelline-Villeneuve-lès-Maguelone,
Furies-Châlons-en-Champagne, Le Citron JauneCentre National des Arts de la Rue-Port SaintLouis du Rhône
Soutiens à la production :
SACD-Bourse « Auteurs d’Espace », Ministère de
la Culture et de la Communication-DGCA, Conseil
général du Gard, Région Languedoc Rousillon
Le spectacle est soutenu par :
Le Réseau en Scène et la Diagonale
La Compagnie 1 Watt est soutenue par :
Le Conseil général du Gard
1 Watt
(France)
1 Watt, une compagnie que l'on décrira burlesque ou absurde ou surréaliste ou tout
cela à la fois voire même rien de tout cela.
1 Watt, une compagnie qui part explorer un théâtre plein d'énergie, d'élan vital,
de fulgurance. Une grande fuite errante, sans queue ni tête, qui consume les personnages.
1 Watt, une compagnie qui parcourt, explore, métaphore l’espace public ; le donne
à voir par ses présences actives, expérimentales, toujours entre fiction et réalité.
En salle, dilate, croque et tord les personnages dans des histoires de temps
philosophales.
1 Watt, c'est aussi Pierre Pilatte (belge de 1959), qui depuis de nombreuses années,
parcourt les rues pour en faire matière de spectacles, pour donner à voir l'espace
public, lui donner le temps de l'observer, de le parcourir.
Jusqu'à 2004, il est essentiellement avec les Serveurs de la compagnie Extrêmement
Prétentieuse, Les Hommes en Noir de la compagnie Contre Pour et participe à plusieurs
projets de la compagnie Delices DADA.
Depuis la création en 2004 avec Sophie Borthwick, cette compagnie survoltée a créé
six spectacles : Comme un Dimanche (2001), Dans ma Philosophie (2004), Parfait Etat
de Marche (2004), Le Mur (2008), Beau travail (2011) et Be Claude (2013).
Elle prépare pour l’automne 2014, un duo pour la salle, Huitre.
5
ASCANIO CELESTINI
ET DAVID MURGIA
CONTACT
Véronique Leroy
Festival de Liège
Rue Ransonet, 2
4020 Liège-Belgique
tél. : + 32 4 343 42 47
[email protected]
www.festivaldeliege.be
8 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Discours à la nation
Avec sa langue inimitable, à la poésie sautillante, à l’humour ravageur, à la fois
tendre et vipérine ; avec sa conscience politique et un véritable amour des
« petites gens » ; avec son sens aigu de la musicalité des mots ; avec tout ça,
Ascanio Celestini a construit en quelques années une grande œuvre
de théâtre. Discours à la nation en marque un tournant important.
Pour la première fois, Celestini n’a pas écrit pour lui mais pour un autre,
en l’occurrence le comédien David Murgia. Et s’il évoque une nouvelle fois la
relation entre la classe dominante et la classe dominée, Celestini renverse ici
son point de vue : cette fois, ce sont les puissants qui parlent.
Dans des harangues enflammées ou des discours d’un cynisme suffoquant,
au milieu d’un tas de caissettes de bois, David Murgia, simplement accompagné
par la guitare de Carmelo Prestigiacomo, donne vie, avec férocité et un plaisir
visible, à ces politiciens ou chefs d’entreprise dont le discours, débarrassé de
son vernis de respectabilité, se pare d’un grotesque aussi comique
qu’effrayant. La docilité du peuple, la démission des syndicats, le marché
globalisé, tout cela est salué par des personnages hilares et dénués du
moindre remords. Entrecoupant ces discours de petites historiettes riches de
sens dont il a le secret, Celestini produit un spectacle magistral, où l’on rit aux
éclats mais qui met aussi le doigt, là où ça fait mal, sur les aberrations de nos
sociétés modernes.
du 21 au 23 août
durée : 1h20 - spectacle payant
Ascanio Celestini
Une création de :
Ascanio Celestini et David Murgia
Texte et mise en scène : Ascanio Celestini
Interprétation : David Murgia
Composition et interprétation musicale :
Carmelo Prestigiacomo
Adaptation française : Patrick Bebi
Création lumière : Danilo Facco
Scénographie : Chloé Kegelart
Régie lumière : Manu Savini
Régie son : Philippe Kariger
Coproductions : Festival de Liège, Théâtre
National-Bruxelles-Belgique
Avec le soutien de : L’ANCRE Charleroi dans le
cadre de « Nouvelles Vagues »
(Italie)
et David Murgia
(Belgique)
Ascanio Celestini est un acteur et auteur italien appartenant à la seconde génération
du théâtre-récit - appelé aussi théâtre de narration.
Le théâtre-récit, né à la fin des années 1980 dans la lignée de Dario Fo, compte comme
autres représentants importants Marco Paolini, Marco Baliani, Laura Curino, Mario
Perrotta, Roberta Biagiarelli et Davide Enia. Dans ce paysage pourtant prestigieux,
conscient de son talent exceptionnel, Moni Ovadia a écrit : « Marco Paolini et moi
jouons à être ce qu'Ascanio Celestini est vraiment ». Depuis quelques années en effet,
Ascanio Celestini fait l'objet d'une large reconnaissance littéraire en Italie, où les textes
de ses spectacles sont publiés comme romans par les éditions Einaudi.
Son engagement civique et politique l'a amené à multiplier les activités. Il a notamment
réalisé ou soutenu plusieurs documentaires, écrit un album de chansons, écrit des
textes courts pour la télévision et a participé à la réalisation d'un film adapté de son
roman la Pecora nera (La Brebis galeuse). Son spectacle, Il razzismo è una brutta storia,
lui a été demandé par l'Arci dans une campagne de sensibilisation contre le racisme.
Plusieurs de ses textes ont été montés en Belgique au théâtre du Rideau de Bruxelles.
David Murgia se forme à l’ESACT (Ecole d’acteurs du Conservatoire de Liège).
Sur scène, il joue notamment dans plusieurs mises en scène de son frère Fabrice
Murgia (Jeux de lois en 2007 et Le Chagrin des ogres en 2009) ainsi que dans des
pièces de Lars Norén, Armel Roussel, Jean Lambert, Isabelle Gyselinx et Ascanio
Celestini. Avec plusieurs amis, il fonde le Raoul collectif et crée en 2012 Le Signal du
promeneur qui remporte un vif succès. A l’écran, il fait des débuts remarqués dans La
Régate de Bernard Bellefroid, Prix du public au FIFF en 2009. On le voit ensuite notamment
dans Sœur sourire de Stijn Coninx, Bullhead de Michaël Roskam, Tango libre de
Frédéric Fonteyne ou encore La Tête la première d’Amélie Van Elmbt, pour lequel il
remporte le Magritte de l'Espoir masculin en 2013. Il enchaine ensuite les tournages
de deux premiers longs métrages : Je suis supporter du standard de Riton Liebman et
Je te survivrai de Sylvestre Sbylle ainsi qu'une tournée sur les planches francophones
avec Discours à la nation. En 2014, il sera à l'affiche du nouveau film de Tony Gatlif, Geronimo.
6
BELE BELE
CONTACT
Bélé Bélé
L’Usine
6 boulevard Marcel Paul
31170 Tournefeuille
Valérie Siemasko-Pellerin
tél. : + 33 (0)6 29 05 83 67
tél. : + 33 (0)1 48 45 55 42
[email protected]
3 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Graceland
Résidence Le Parapluie
Ça s’appellerait Graceland.
Peut-être parce que ça raconte l’histoire d’une femme qui s’appelle Grace.
Peut-être parce qu’elle a appelé sa station service Graceland. Ou alors, parce
que Grace adore Elvis Presley.
Grace vit en bord de route. Elle tient une station service qui, du temps où la
région était prospère, a eu son heure de gloire. Un grand Elvis en plastique est
au garde à vous à l’entrée de la station et indique que c’est ouvert.
Le monde aurait oublié Graceland. Le temps se vautre, il prend ses aises et
accorde aux saisons une place de choix. Grace a 50 ans passés, sa dérisoire
coquetterie la tient debout. Elle vit seule, enfin le croit-on…
Un jour, elle fait le plein à un gars qui a vu l’écriteau à l’entrée : prochaine
station à 250 kilomètres. Et lorsque la voiture repart, Grace contemple la poussière
et le rien.
Du coup elle discute avec Norma.
Norma est une dinde, elle aimerait bien voler mais perd ses plumes de trouille
chaque fois qu’elle essaye. Grace lui raconte des bouts de rien, des bribes de
tout. Norma écoute, elle le fait bien.
Parfois, des âmes perdues s’échouent à Graceland. Ce jour-là, c’est Eddie qui
arrive en poussant sa moto en panne. Il se retrouve coincé à Graceland et n’a
plus rien à faire qu’attendre ; il sort sa guitare et entame un répertoire entre
Ry Cooder et Elvis Presley. Plus tard, un couple s’engueule pendant que Grace
met de l’essence ; le ton monte le temps du plein, jusqu’à ce que l’homme
éjecte sa compagne et l’abandonne dans la station.
Alice. C’est son nom. Alice est citadine, elle hurle, cherche un téléphone, veut
partir. Le vide. Grace est dépassée ; Alice tente une approche, mais apprivoiser
Grace n’est pas chose aisée.
En attendant qu’une vague l’amène ailleurs, Alice reste avec Grace et Eddie.
Et Norma.
Heartbreak hotel résonne. Errance, essence et rock and roll…
L’histoire aurait commencé.
du 20 au 23 août
durée : 1h35 - spectacle gratuit
Ecriture : Sophie Deck et Chantal Joblon
Mise en scène : Servane Deschamps
Avec : Sophie Deck, Sophie De Ratuld, Chantal
Joblon, Patrick Giraud, Sébastien Quémeneur
Coproductions
:
Le
Parapluie-Centre
International de Création Artistique-Aurillac,
Pronomade(s)-Centre National des Arts de la Rue
en Haute Garonne, L’Usine-Tournefeuille-Toulouse
Métropole, Les Ateliers Frappaz-Centre National
des Arts de la Rue-Villeurbanne, L’Atelier 231Centre National des Arts de la Rue-Sotteville-lèsRouen, Quelques p’Arts...Le SOAR-Scène RhôneAlpes- Boulieu-lès-Annonay
Résidences : La Vache qui Rue-Lieu de fabrique
Arts de la Rue-Moirans-en-Montagne
Graceland a obtenu l’aide à l’écriture de la
SACD en 2011 et l’aide à la création pour les arts
de la rue du Minstère de la Culture et de la
Communication-DGCA en 2012
Bélé Bélé
(France)
La compagnie Bélé Bélé existe depuis 2007. Bélé Bélé, ça veut dire « la grosse »
en dioula (une des langues burkinabé). La grosse, c’est personne en particulier.
Mais si ça devait être quelqu’un, ce serait un peu la dinde. Elle accompagne la compagnie
dans bon nombre de spectacles. C’est un gros volatile déplumé qui a été moulé d’après
une vraie et qui est animée comme une marionnette. La dinde serait une sorte d’alter
ego. Elle ne fait référence à rien de cohérent, c’est un personnage absurde et attachant
qui fait office de clown blanc.
Dans la compagnie Bélé Bélé, un environnement concret (cabane, station service…)
sert de point de départ. Et puis, sous couvert d’une incontestable normalité, la narration
prend une orientation onirique et extravagante. L’homme, la femme et l’objet partagent
ainsi un territoire scénique et le travail plastique reste essentiel pour soutenir l’histoire
des personnages.
7
CONTACTS
Carnage Productions
36 rue Bernard Mulé
31400 Toulouse
Marie-France Pernin
tél. : + 33 (0)6 80 33 80 23
[email protected]
www.carnageproductions.com
4 photographies
sont disponibles sur le site du festival
CARNAGE PRODUCTIONS
Ma vie de grenier
Gaëtan Lecroteux, 50 ans est le fils aîné de la famille Lecroteux (electrolux)
aspirants fabriqueurs. Attachant, simple et timide, Gaëtan Lecroteux est maladroit,
pas physique du tout mais jovial, philosophe et bavard... Il a un avis sur tout !
Débutant en internet et numérique, nostalgique du « franc » et de la vie
simple, il n'a pas de goût, faute de références et il ne se retrouve jamais
au bon endroit au bon moment.
Depuis 3 semaines, il vit dans sa voiture en naviguant de vide-greniers en
foires... Aujourd'hui il s'est installé la veille du vide-grenier pour avoir
la meilleure place, sauf qu'il s'est trompé de week-end et qu'il a une semaine
d'avance. Alors il hésite, ranger et partir, mais non, il a promis à sa jeune
épouse biélorusse de vendre son bazar pour libérer le grenier dans lequel son
frère, Benjamin, fait une chambre d'amis.
Gaëtan en veut aux héros car il est né sous une mauvaise étoile, on découvrira
au cours de ses catastrophes domestiques qu'il a été trahi, trompé et exploité
par ses proches... Trop gentil pour se rebeller, il va errer autour de son stand
et nous raconter des choses simples qui vont rapidement devenir compliquées.
Cascade domestique, clowneries, lancer de couteaux sur quelqu'un du public,
accumulation de trente ans de gags qui voient enfin le jour par le biais d'un
personnage au passé dérisoire, au présent épouvantable et au futur
compromis...
Les 11, 12, 13, 14, 15, 17 et au 18 août dans le cadre des Préalables
durée : 1h15 - spectacle gratuit
Carnage Productions
De, par et avec : Stéphane Filloque
Production : Carnage Productions
(France)
Carnage Productions, qui fêtait ses vingt ans en 2009, était présent dès la 2ème édition
du Festival d'Aurillac. Ce nom et cette étoile auront porté chance à plus d’une
cinquantaine de personnes qui ont été ou sont encore dans la compagnie.
D’horizon Boucher aux Frères Grumaux, en passant par Les Extensibles et Le GIGN,
c’est près de dix mille représentations données un peu partout en France et dans le
monde avec à chaque fois entre trois cents et huit cents personnes touchées par leur
humour burlesque, cynique et parfois rude.
Le C de Carnage est celui de la Connerie universelle traitée sous toutes ses formes,
la cascade burlesque, le clown, l’absurde et bien sûr le ridicule qui - soit dit en passant ne tue toujours pas autant que l’alcool ou les religions.
Le A, de Autonome. La compagnie Carnage Productions n’est pas subventionnée par
choix, parce que les projets demeurent des aventures possibles y compris de dernière
minute, sans compte à rendre. Ceci a ses avantages et ses inconvénients que l'équipe
accepte et l'équipe sait que le talent et les idées ne se monnaient pas !
Le R, de Rapide. Le temps est un facteur qui ne sonne qu’une fois, il y a tant de spectacles
à créer… Mais ne confondons pas vitesse et précipitation, juste l’enthousiasme…
Le N de Normal. S’inspirer d’une situation humaine, la tordre, la développer tout
comme un exercice de clown, l’emmener là où l’on ne l’attend pas et pouvoir dire :
« Ce n’est pas nous qui sommes fous, c’est vous qui êtes trop normaux ».
Le 2ème A : Allergique à la connerie, la vraie, celle qui subsiste à l’insu de ceux qui
prétendent détenir la Vérité ou La solution, qui d’ailleurs sert pour discrètement distiller
dans les spectacles, le reflet de ce monde qui marche sur la tête.
G de Génie… Un vieux rêve, en effet.
Et enfin, E de Energique, Eclabousser, Emerveiller, Emouvoir, Entendre, Ecorcher,
Enseigner… C’est fou tout ce qu’on peut faire avec des E : des flans, des Hamlet, un
grand monologue d’hésitations…
8
CONTACTS
Compagnie Action d’espace
42 rue Adam de Craponne
34000 Montpellier
http://rascalou.wordpress.com/
Fatma Nakib
[email protected]
tél. : +33 (0)6 77 16 97 33
6 photographies
sont disponibles sur le site du festival
COMPAGNIE ACTION D’ESPACE
Les fils des hommes
Mon père s’est tu mais je ne sais pas où. C’est là que ça commence.
Deux hommes sont dans la rue, l’un parle de la guerre d’Algérie, la guerre des
pères, lui c’est un fils, il dit ce qu’il en sait. L’autre se tait et porte un cube,
il en racle les murs, en frappe les rues, cherche un recoin où le caler,
une ouverture pour l’encastrer, mémoire encombrante.
Ils dérangent, ils déplacent, font corps avec les êtres, s’appuient sur les
choses et dansent en silence. Puis les yeux dans les yeux, sortent les mots de
tous les fils de la guerre, fils de Harkis, de Pied Noirs, d’Appelés, de Fellaghas.
Et là aussi il y a des silences et des colères.
Les fils des hommes est l’aboutissement d’une recherche sur la transmission et la
construction des mémoires de la guerre d’Algérie.
Parti d’une interrogation vers les « hommes », nos pères, ceux qui l’ont vécue, j’en suis
venu à interroger les « fils des hommes ». Je suis un des fils.
Quels sens, quelles postures, aujourd’hui pour des « fils de Harkis, Pied-noirs, Appelés,
Fellaghas » ?
Que faisons-nous de ces silences, de ces histoires, de ces images ?
Comment les fils, aujourd’hui, des deux cotés de la méditerranée, construisent le
présent et l’avenir avec ces legs ?
François Rascalou
Conception générale, chorégraphie, mise en
scène : François Rascalou
Interprétation : François Rascalou et Yann
Cardin
Texte : François Rascalou à partir d’un recueil de
témoignages des fils de la guerre
Eléments scénographiques : David Olivari et
François Rascalou
Costumes : François Rascalou
Regards complices :
Pierre Pilate-Compagnie 1 Watt, Didier TaudièreCIA, Laure Terrier-Compagnie Jeanne Simone
Avec l’aide de : Conseil régional Languedoc
Roussillon, Conseil général de l'Hérault, la Ville de
Montpellier, l’Institut Français de Oran et Cultures
sans Frontières-Oran
Spectacle accueilli en prêt de salle à L’Usinelieu conventionné dédié aux Arts de la rueTournefeuille
Avec le soutien de : l’Atelline-Lieu de Fabrique
Arts de la rue-Languedoc-Roussillon, Le Collège
d’Ambrussum-Lunel dans le cadre d’un projet de
territoire aidé par le Conseil général de l’Hérault,
Le Lycée Victor Hugo-Lunel dans le cadre de
« Demain en France » aidé par la Ligue de
l’Enseignement et la Fédération des Œuvres
Laïques de l’Hérault
Le spectacle Les fils des hommes
est lauréat Auteurs d'Espaces 2013 auprès de la
SACD et reçoit en 2014 le soutien de
La Diagonale, réseau Languedoc Roussillon pour
la création artistique dans l’espace public.
du 15 au 19 août dans le cadre des Préalables et du 21 au 23 août
durée : 45 mn - spectacle gratuit
Compagnie Action d’espace
(France)
François Rascalou, chorégraphe, danseur et performer, conjugue la création
de spectacle en salle et dans l’espace public.
Il étudie la danse auprès de la chorégraphe Jackie Taffanel à Montpellier, puis en 1987
il devient interprète de la compagnie Taffanel avec qui il tournera pendant plus de 15
ans. En 1999, il crée la compagnie Rascalou-Nam avec la danseuse Sud Coréenne
Young Ho. Ensemble, ils mettent en place une passerelle d’échanges artistiques entre
la France et la Corée du Sud et invitent des artistes des deux pays à participer à leurs
projets dans les deux pays. En 2003, François Rascalou est artiste invité en résidence
à la National Korean University of Arts pour la formation des danseurs et la création
de la pièce Bord de peau. L’aventure coréenne prend fin en 2005 et commence alors
un travail personnel avec le solo Confidence dansée sur Moi-Même et la pièce Sous la Peau.
Il crée la compagnie Action d’espace en 2007 à Montpellier.
François Rascalou accompagne et nourrit sa démarche de créateur de médiation vers
tous les publics, d’invention de formes participatives, s’attachant à développer pour
chacun un espace artistique possible.
9
CONTACT
Compagnie La Passante
La Grainerie
61 rue Saint-Jean
31130 Balma
Esther Hélias
tél. : + 33 (0)6 20 83 16 25
tél. : + 33 (0)5 61 59 93 40
[email protected]
1 photographie
est disponible sur le site du festival
COMPAGNIE LA PASSANTE
Cirquélix
Création 2014 - Première
Dans un monde urbain où l’homme règne en maître au milieu de ses choses.
Dans un monde rapide où l’on chat, zappe, où le temps compté est toujours
trop court. Dans un monde qui tend inexorablement vers le grand, le démesuré,
le bruyant et le performant.
Dans un monde où l’on se parle par l’intermédiaire de la technologie, où l’on
se rencontre par écran interposé, où l’on se quitte par mail. Retrouver l’intensité
d’une rencontre, les yeux dans les yeux, la sensualité de la chair.
Reprendre la mesure de l’humain, du rapport de personne(s) à personne(s),
dans un autre temps.
Saluer le dérisoire et la légèreté auprès de personnages insolites aux manières
charnelles de gastéropodes.
Proposer une invasion dans les rues, des escargots apparaissent à des endroits
inhabituels. Sur un feu rouge, un distributeur de billets de banque, sur une
vitrine… Leurs présences vivantes dans des lieux ciblés amènent les passants
hors du quotidien et de la routine, vers l’exceptionnel.
L’animal, le fauve de ce cirque est un escargot. C’est lui qui donnera le tempo,
aussi lent que lorsqu’il rampe, aussi rapide que lorsqu’il s’enroule dans
sa coquille.
De véritables « petits gris » seront entrainés afin de proposer des performances
circassiennes jamais vues. Portés acrobatiques, dressage, voltige et équilibres.
L’animal hermaphrodite sera aussi au centre d’une recherche sensuelle :
la peau d’une femme, la bave d’un escargot.
L’humain, l’eau, l’animal se mêlent pour donner naissance à cet étrange cirque
chimérique.
du 21 au 23 août
durée : 1h
spectacle gratuit (réservation payante, remboursement à l’entrée)
Direction artistique et auteur du projet :
Marcabrune Villa
Comédiennes et dompteuses : Lile Cargueray,
Magali Domec, Hélène Dedryvère et Anaïs Raphel
Préparation physique : Jackie Labadens
Gastéropodes acrobates : Dito Tobias Von
Pinetti, Frederiq Vertigo Tortellini, Felixcia
Mayorca, Fakira Sturmundrank Junior et 500 figurants
Coproduction : Animakt à Saulx les Chartreux
Accueils en résidence : La Petite Pierre-Jegun,
Ville de Tournefeuille, Ville de Castanet-Tolosan,
Mix’Art Myrys-Toulouse, Latitude 50-MarchinBelgique
Soutiens : DRAC Midi-Pyrénées, Conseil régional
Midi-Pyrénées, Ville de Toulouse
Mécénat : L’Escargot d’Oc
Ce projet a obtenu la bourse « Ecrire pour la
rue » de la SACD et du Ministère de la Culture et
de la Communication-DGCA .
Lauréat Auteurs d’Espaces 2014-SACDFestival d’Aurillac
Compagnie La Passante
(France)
C’est à contre-courant des formes habituelles de rue et de l’énergie citadine que la
compagnie La Passante est née, par envie de silence et d’intimité dans les formes
spectaculaires de rue. C’est aussi en contraste avec les émotions « personnelles »,
racoleuses des télé-réalités exposées aux yeux de tous et avec la communication par
onomatopées, par l’intermédiaire de la technologie, que la compagnie souhaite
développer son travail pour retrouver l’humain et ce qui le caractérise : son lien avec
l’autre. C’est dans un espace urbain quotidien que La Passante pose ses formes
originales comme une parenthèse dans l’agitation urbaine, une surprise qui interrompt
le quotidien. Ses recherches portent sur différents aspects de la création du spectacle
vivant. Le rapport au spectateur qui n’est plus simplement consommateur mais partie
prenante, avec le comédien, de ses scénographies (un spectateur, un comédien,
quelques minutes d’échanges).
La Passante recherche le trouble intime et non plus l’enthousiasme bruyant de la foule.
Le spectacle est privé, l’émotion pudique. Ses scénographies modifient les habitudes
du spectateur. Elles le délivrent de la vision pour provoquer une nouvelle perception
fragile et délicate. C’est dans cet état de réception du spectateur que le comédien vient
jouer non plus pour lui, mais avec lui.
Les précédentes créations de la compagnie : La Passante en 2002, Les vieilles en 2007,
Rue des Dames en 2008, Un Rendez-vous et Ceci n’est pas une pipe en 2011,
Fanfrelette en 2012.
10
CONTACTS
Compagnie Uz et Coutumes
4 rue Faza
33730 Uzeste
Sophie Duluc
tél. : +33 (0)5 56 25 00 17
[email protected]
www.uzetcoutumes.com
3 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Direction artistique : Dalila Boitaud-Mazaudier
et Cécile Marical
Ecriture : Dalila Boitaud-Mazaudier, Boubacar
Boris Diop
Interprétation : Marie-Leïla Sekri, Isabelle
Loubère, Vincent Mazaudier, Hadi Boudechiche,
Christelle Lehallier, Thomas Pelletier, Gill Herde,
Pierre Mazaudier, Dalila Boitaud-Mazaudier, Clovis
Chatelain
Images : Cécile Marical
Scénographie : Adrien Maufay
Régie générale (son et lumières) : Anouck
Roussely
Régie plateau : Clovis Chatelain, Vincent
Mazaudier
Musique : Thomas Boudé
Costumes : Agathe Laemmel
Collaborations chorégraphiques : Laure
Terrier-Compagnie Jeanne Simone, Agnès
Pelletier-Compagnie Volubilis, François RascalouCompagnie Action d’espace
Regard extérieur : Christophe «Garniouze»
Lafargue-Compagnie Garniouze INC
Graphisme : David Alazraki
Chargée de production: Sophie Duluc
Chargé de développement : Adrien Guillot
Chargé de projets/médiation : Mickael Girard
Coproductions : L’OARA-Office Artistique de la
Région Aquitaine, Les Usines Boinot-Centre
National des Arts de la Rue en Poitou CharenteNiort, L'Atelline-Lieu de Fabrique de la Rue en
Languedoc-Roussillon-Villeuneuve Lès Maguelones,
La Paperie-Centre National des Arts de la RueAngers, Mix'Art Myrys-Toulouse, Festival FuriesChâlons-en-Champagne
Avec le soutien de : SACD-Auteurs d'Espaces 2013
Partenaires institutionnels : Ministère de la
Culture et de la Communication-DGCA-Délégation
Théâtre, Direction Régionale des Affaires
Culturelles-Aquitaine, Conseil régional PoitouCharentes, Conseil régional d'Aquitaine, Conseil
général de la Gironde
Soutiens : IBUKA France-Mémoire Justice et
Soutien aux rescapés du génocide du Rwanda,
Association CAURI-Bordeaux, IZUBA éditions,
Migration Culturelles Aquitaine Afrique (MC2A)Bordeaux, ARTO-Saison et Festival de rueRamonville, Le KJBI-Bruxelles, Uzeste Musical et
la compagnie Lubat-Uzeste
Le spectacle est labélisé par : la LICRA
Nationale
COMPAGNIE UZ ET COUTUMES
Hagati Yacu
Création 2014
Poème urbain de la guerre, du soleil et de la mélancolie, Hagati Yacu, (entre
nous en Kinyarwanda, langue bantoue parlée au Rwanda) convie le public à
trois rendez-vous. Trois épisodes, avec des horaires et des lieux différents
pour raconter l’avant, le pendant et l’après d’un grand bouleversement, d’un
drame terrible.
La journée commence, comme d’habitude, avec ses gestes et ses paroles
quotidiennes. On parle, d’une maison à l’autre, on vaque à ses occupations.
On parle de tout, de rien, parfois on se confie. Pourtant derrière cette apparente
normalité, un nouveau péril rôde.
Un peu plus tard dans la journée, le danger se répand, les relations se délitent.
Les personnages ont quitté leurs maisons pour se rendre dans un endroit plus
sûr sans savoir s’ils parviendront à poursuivre leurs chemins. L’étau se resserre,
la menace est partout.
La journée touche à sa fin. Entre eux, plus rien n’est comme avant. Chacun
a pris sa place dans le drame. Ils sont venus s’échouer dans ce refuge
devenu un piège. Pour certains il est déjà trop tard quand d’autres sont désormais
coupables du plus grand des crimes.
(...) C'est d'abord entre nous, avec vous lorsque le théâtre devient une confidence, et que
l'on parle ensemble de la réalité, parce que se taire est impossible. Entre nous la danse,
la parole, la peinture, entre nous le silence sur les souffrances du monde et le cri dans les
intervalles. Entre nous tout au long d’une journée, avec trois rendez-vous et trois espaces
pour se rencontrer. Entre nous parce que nous vous disons épisode 1, épisode 2, épisode
3 et entre temps, nous allons apprendre à nous attendre. Entre nous parce que ce sont les
petites histoires qui écrivent la Grande ; parfois si mal écrite. Et puis c'est entre nous, plus loin
dans le monde, jusqu'au Rwanda, jusqu'à rejoindre celles et ceux qui ont tout perdu
pendant les cent jours de 1994, parce qu'entre nous, il est interdit de perdre la mémoire.
Entre nous les vivants et le souvenir des morts, lorsque le théâtre offre une sépulture / poème
aux abandonnés. Entre nous en exil, en sauvetage, en colère, en vie. Entre nous en humanité.
Hagati Yacu
Dalila Boitaud
du 20 au 22 août
épisode 1 : 50 mn - épisode 2 : 45 mn - épisode 3 : 1h
spectacle gratuit (réservation payante, remboursement à l’entrée)
Compagnie Uz et Coutumes
(France)
En 2002, Dalila Boitaud fonde la compagnie Uz et Coutumes, dont elle assure depuis
la direction artistique autour d’un noyau de quinze comédiens, danseurs et plasticiens.
Théâtre de bitume et de chaos, la compagnie arpente rues et quartiers à la recherche
de l’instant poème. La compagnie signe cette année, avec Hagati Yacu, sa huitième
création pour la rue (Les précédentes créations : Si un jour tu meurs en 2003, Opéra
Bitume I et II en 2006 et 2008, Points communs en 2007, Mots d’Afrique en 2008,
Hebs en 2009, Avec ou sans murs en 2009 et Touché mais pas coulé en 2011).
La compagnie intervient régulièrement sur l’organisation de projets de territoires avec
les publics (Mont de Marsan, Evreux, Villeneuve Lès Maguelone, Lille…).
Impliquée dans la transmission par devoir, la compagnie anime de nombreux ateliers
avec des enfants mais aussi dans des établissements spécialisés, tel que des maisons
d’arrêt, des maisons de retraite, des hôpitaux psychiatriques et des foyers d’hébergement.
Dans chacun de ses travaux la compagnie met l’accent sur le texte et la parole pour
que se croisent les grands auteurs et le quotidien des hommes au travers d’une pratique
du collectage. Le corps et l’image sont quant à eux régulièrement associés pour amplifier
le propos dans l’espace public.
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GROUPE F
CONTACTS
Groupe F
Domaine de Boisviel
13104 Mas Thibert
Marie-France Laugier
tél. : +33 (0)4 90 98 74 12
[email protected]
[email protected]
www.groupef.com
1 photographie
est disponible sur le site du festival
A fleur de peau
Création 2014 - Première
A fleur de peau est une ballade tellurique, un voyage curieux dans les trésors
du vivant.
Hôtes d’un territoire susceptible, un groupe d’êtres subtils découvre sa diversité.
Emerveillés, ils sont partagés.
Contempler ou agir ?
Dans cette nouvelle création, le Groupe F, habituellement reconnu pour ses
prouesses pyrotechniques, invente ici un langage multiforme inédit,
contemporain et attrayant avec des moyens d’expression élargis : acteurs
de lumière, vidéos monumentales, compositions sonores originales, flammes,
effets spéciaux et décors.
les 21 et 22 août
durée non déterminée (spectacle en création)
spectacle payant
Mise en scène : Christophe Berthonneau
Musique : Scott Gibbons
Collaboration artistique : Dominique Noel
Direction technique et de production :
Cédric Moreau
Communication : Marie-France Laugier
Video : Thierry Dorval et Yann Loïc Lambert
Effets spéciaux :
Thomas Nomballais, Jean-Patrick Pelletier
Costumes :
Ann Williams et Gitta Heinz-Franquet
Distribution en cours
Production : Groupe F
Groupe F
(France)
Le Groupe F, Théâtre des Lumières, est une structure de production qui conçoit et
réalise des spectacles pyrotechniques et des œuvres théâtrales à ciel ouvert.
Depuis vingt ans, Groupe F développe des langages artistiques nouveaux et des outils
d'expressions originaux. Colportant ses lumières de part le monde, Groupe F touche un
large public toujours avide de trouble et d’enchantement.
La nuit est belle…
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CONTACTS
Groupe Merci
13 rue Sainte Ursule
31000 Toulouse
tel. : + 33 (0)5 61 21 11 52
Céline Mauffra
tel : + 33 (0)6 76 04 73 54
[email protected]
www.groupemerci.com
3 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Texte de : Falk Richter
Traduit de l'allemand par Anne Monfort, L'Arche
Editeur, coll. scène ouverte, 2010
Une création de : Groupe Merci
Mise en scène et conception : Solange Oswald
et Joël Fesel
Collaboration artistique : Pierre Deaux
Dramaturgie : Marie-Laure Hee
Avec (distribution en cours) : Catherine Beilin,
Georges Campagnac, Pierre Deaux, Gaetano
Giunta, Sacha Saille, Louise Tardif
Création lumière et régie générale :
Cyril Monteil
Création musicale et régie son : Boris Billier
Assistanat à la mise en scène et administration :
Coline Chinal Pernin
Spectacle en langue française, surtitré en anglais.
Production : Groupe Merci
Coproductions : Pronomade(s) en Haute
Garonne-Centre National des Arts de la RueEncausse-Les-Thermes, Le Parapluie-Centre
international de création artistique-Aurillac,
Les Treize Arches-Scène conventionnée-Brive,
Le Parvis-Scène Nationale Tarbes-Pyrénées,
L'Estive-Scène Nationale de Foix et de l'Ariège
Accueils en résidence : Le Parapluie-Centre
international de création artistique-Aurillac,
Pronomade(s) en Haute Garonne-Centre National
des Arts de la Rue-Encausse-Les-Thermes,
Théâtre National de Toulouse
Le Groupe Merci est conventionné par :
la DRAC Midi-Pyrénées, la Région Midi-Pyrénées
et la Ville de Toulouse
Le Groupe Merci est compagnie complice
de Pronomade(s) en Haute Garonne.
L'Arche est éditeur et agent théâtral du texte
représenté.
www.arche-editeur.com
GROUPE MERCI
Trust - objet nocturne n°24
Création 2014 - Première
Résidence Le Parapluie
Sous les avions, il n’y a plus la Terre, il ne reste que de grandes zones d’attente.
Là des êtres déglingués, vautrés, fatigués, semblent chercher quelque chose
de vital. Dans ces zones d’attente, ils se racontent les crises, les crash, les
perditions. Ils jouent avec de gros livres d’art, ils apprennent le chinois ou le
finlandais, ils sont proches, ils vomissent aussi.
Ils se regardent dans la lumière de gros projecteurs trop bas et ils se cognent
parfois la tête.
Ils disent qu’ils ne savent plus le monde, la confiance, eux.
Ils se cherchent dans des décalages.
Les horloges biologiques vacillent, ils vont s’effondrer !
Falk Richter pose ce mot « Trust » (confiance) ou plutôt il semble le plaquer
à nos faces ingénues.
« Confiance ». Aurions-nous oublié l’importance de cette relation aux autres,
aux choses, aux choses politiques, économiques, sociales, au monde et à
nous- mêmes ? De là s’en suivra le mot « Effondrement », effondrement des
relations, des « systèmes », des paysages, des identités.
Richter semble dire qu’envers la pétrifiante complexité du monde, nous ne
pouvions nous raccrocher qu’à la confiance et que celle-ci a disparu avec la
crise financière, emportant l’essentiel. Il expose les symptômes d’êtres livrés
aux « systèmes », systèmes si insidieusement dévastateurs. Il photographie
crûment le désarroi de sa génération.
Avec lui regardons fondre la banquise et se noyer ces ours polaires dans cette
somptueuse lumière sans filtre.
le 19 août dans le cadre des Préalables et du 20 au 23 août
durée : 1h30 - spectacle payant
Groupe Merci (France)
Depuis 1996, le Groupe Merci invente de nouveaux espaces de parole théâtrale.
Il immerge les spectateurs et les acteurs dans un espace du « commun » et réinterroge
ainsi continuellement la distance à la représentation.
Solange Oswald, metteur en scène, Joël Fesel, plasticien et les acteurs du Groupe
Merci, ont détourné les rituels du théâtre afin de redéfinir la place du public, qui déambule
ou se promène, invité à choisir et réinvestir sa place dans la représentation.
Ce qui se joue sur la scène du Groupe Merci, c’est le dialogue entre la dramaturgie des
textes et celle de l’espace. Transformer, mettre en creux des espaces pour
reconditionner l’acte de jouer, l’acte d’écouter. Surgir. Donner à entendre le poème
contemporain là où on ne l’attend pas. Ces surgissements sont d’abord une provocation
que les membres de la compagnie se font à eux-mêmes pour inventer leur propre
culture et la partager avec un nouveau public.
Avec Trust, la compagnie s’est engagée dans un théâtre qui traque la possibilité de parler
politique ; elle mène une quête de formes encore capables de poser les pieds dans le
pré carré des « harmonisateurs politiques ». Car le constat est que les instances
démocratiques se contentent « d’accompagner les consensus », tandis qu'une
déréalisation du monde est à l’œuvre. Il reste donc au théâtre à s’engager et à faire
le constat de cette « catastrophe immanente au système » selon l’expression du
dramaturge allemand Falk Richter.
Le Groupe Merci est implanté à Toulouse au Pavillon Mazar, « laboratoire pour les
formes nouvelles » qui accueille les travaux de création de la compagnie et de nombreux
ateliers de recherche et de formation dédiés au spectacle vivant et aux écritures
contemporaines.
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KAMCHATKA
CONTACTS
Kamchàtka
Carrer 88, SL
Barcelone, Espagne
Jérôme Devaud
Melando
tél. : +33 (0)4 34 81 26 09
tél. : +33 (0)6 33 24 85 64
[email protected]
www.kamchatka.cat
17 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Habitaculum
Ils vous invitent chez eux.
Vous prenez part à une étrange visite du lieu, ils vous accueillent et vous
racontent - toujours sans parole - leur voyage, leurs souvenirs, leurs désirs et
leurs illusions, leur nostalgie...
Peut-être que leur histoire est universelle, peut-être que c'est aussi la vôtre...
Petit à petit, vous vous sentez à l’aise et vous plongez dans leur étrange
univers, avec ses codes et ses coutumes.
En créant une relation interactive, ces nouveaux voisins réveillent votre
humanité, la surprise et la simplicité d'une nouvelle manière de vivre.
Ces nouveaux venus aux traditions et coutumes inconnues, nous renvoient
à un besoin universel de se regarder, se toucher, s’émouvoir…
C’est de l’essentiel et de la simplicité que naît l’échange avec l’autre. Sentir,
toucher, jouer… avec la liberté de celui qui ne connaît pas et ne juge pas.
Habitaculum est une expérience unique, un voyage dans une installation
vivante.
du 20 au 23 août
durée : 1h30
spectacle payant
Kamchàtka
Idée et création collective : Kamchàtka
Direction artistique : Kamchàtka et Adrian
Schvarzstein.
Interprètes : Cristina Aguirre, Maïka Eggericx,
Sergi Estebanell, Claudio Levati, Andrea Lorenzetti,
Judit Ortiz, Lluís Petit, Josep Roca, Edu Rodilla, Santi
Rovira, Gary Shochat, Prisca Villa.
Coproductions : Concello de Ferrol, IMACAjuntament de Lleida, Fira Tàrrega-Espagne
Avec le soutien de : Institut Català de
las industries culturals, Institut ramon llul,
INAEM-Espagne
(Espagne)
C’est de la rencontre d’un collectif d’artistes de diverses nationalités et provenant
de disciplines artistiques différentes que naît en 2006 la compagnie Kamchàtka.
Mus par les mêmes inquiétudes, les membres du collectif commencent un entraînement
intense d’improvisation en rue, dirigé par Adrian Schvarzstein et une recherche autour
de l’immigration. La compagnie s’implante à Barcelone, ville idéale pour
se confronter à une société pleine de contradictions et submergée par des
problématiques profondes d’intégration.
En mars 2007 naît le spectacle Kamchàtka, qui après avoir rencontré un grand succès
pendant la Fira de Tàrrega 2007, se joue plus de 260 fois dans 20 pays et remporte
en 2008 le Prix du jury pour le meilleur spectacle au festival international de rue
MiramirO de Gand en Belgique.
En 2009, Kamchàtka crée Musique pour bêtes sauvages, une production en salle avec
l’Orchestre Symphonique de Barcelone. Dans cette création, qui sera également jouée
au Singapore Arts Festival en 2010, Kamchàtka propose une approche de la musique
classique pour tous les publics. En 2010, la compagnie crée Habitaculum, une œuvre
joyeuse, sans parole, véritable théâtre des sens qui impose le langage
« Kamchàtka ». Ce langage non verbal, basé sur l’émotion, traverse la barrières des
langues et fait de la simplicité les stimuli d’une indispensable relation entre les êtres
humains. En 2014, le collectif travaille à sa troisième création de théâtre de rue : Fugit.
Le chemin comme moyen pour distinguer le superflu de l’essentiel, l’espace comme
transition, la solidarité comme survie.
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CONTACTS
KompleXKapharnaüM
Association Eurêka
9 rue Francia
69100 Villeurbanne
tél. : + 33 (0)4 72 37 94 78
Aurélie Gagner
[email protected]
www.kxkm.net
2 photographies
sont disponibles sur le site du festival
KOMPLEXKAPHARNAUM
Do Not Clean
Expérimentations
Résidence Le Parapluie
Notre société produit des déchets pour fonctionner ; des déchets de matières,
mais parfois aussi des déchets humains. Sous la pression économique, nombreux
sont les individus qui se retrouvent rejetés, mis au rebut. La valorisation,
le recyclage, le réemploi admis et revendiqués comme indispensables pour les
déchets ne s’appliquent pas aux êtres humains. Les individus marginalisés
sont peu valorisés, refont rarement surface. Ils sont contraints de développer
de nouvelles organisations. Cette mise en survie crée des situations et des
expériences générant la construction de systèmes parallèles, produisant
de l'innovation et des alternatives qui pourraient devenir des ressources pour
penser notre société autrement.
Face à la tactique de disparition et d'enfouissement à l’œuvre, tant dans
le traitement des déchets que dans les dysfonctionnements de notre société,
KompleXKapharnaüM souhaite observer l'endroit où les rebuts renaissent.
A travers Do Not Clean, la compagnie s'attache à relater et partager
des démarches de réemploi, de recyclage, de valorisation que des individus et
des groupes marginalisés expérimentent pour survivre en marge du système
dominant, plaçant l'Autre comme une richesse, et la relation comme une ressource.
En résidence in situ, KompleXKapharnaüM investira l'espace et le temps
du Festival pour une expérimentation, étape de création de Do Not Clean.
La hausse vertigineuse de la production de déchets durant le festival et sa gestion
par les services de la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac sera
le sujet d'une investigation documentaire. Des extraits de ces images et de ces
sons collectés seront diffusés au fil de collectes et nettoyages des services voiries.
du 21 au 23 août
durée : selon les interventions - à saisir dans la journée - gratuit
KompleXKapharnaüM
Equipe de création (distribution en cours) :
Pierre Duforeau, Mathieu Monnot, Vincent
Muteau, Magalie Rastello, Gilles Gallet, Pierre
Hoezelle, Katia Mozet, Balyam Ballabéni, Richard
Fontaine, Nicolas Thiry
Production : en cours
KompleXKapharnaüM est une compagnie
conventionnée, soutenue par le Ministère de la
Culture et de la Communication-Drac RhôneAlpes, la Région Rhône-Alpes et la Ville de
Villeurbanne
(France)
KompleXKapharnaüM questionne les hommes et les paysages, à la recherche de leur
singulière beauté. La ville est son terrain de jeu, sa source d'inspiration et son espace de
représentation. Son équipe artistique réunit les talents de vidéastes, musiciens, techniciens,
écrivains, performers, plasticiens, concepteurs, constructeurs... qui traversent des histoires,
composent à partir de lieux, croient en la poésie du quotidien et cherchent à la transcender.
Les créations de la compagnie naissent d'une matière documentaire faite de vidéos, de sons,
d'archives, de mots, d'ambiances réalisées ou collectées. Au croisement de nombreuses
disciplines artistiques, KompleXKapharnaüM combine ses compétences en fonction des projets
et du contexte dans lequel ils s'inscrivent. Toutes ses créations sont présentées dans
l’espace public. Les rues, les places, les bâtiments offrent une résonance unique à chaque
diffusion. En développant des formes innovantes de spectacle, souvent mobiles, l'équipe de
techniciens et d’ingénieurs travaille à la construction d’outils spécifiques au langage de la
compagnie. Deux types de projets sont réalisés : des créations dites « de tournée », réadaptées
au contexte de chaque espace qui les accueille, et des créations dédiées, propositions
artistiques sur-mesure, faites en lien avec un territoire, un quartier, un lieu.
Créations « de tournée » : SquarE, télévision locale de rue (2000-2004), PlayRec, intervention
qui explore la mémoire sociale d’une ville en s’emparant d’un site emblématique de son histoire
(2006-2008), Mémento, prise de parole qui s’inscrit sur les murs de la ville (2009), Figures
Libres, déambulation monumentale qui sillonne la ville et la transforme (2012), Do Not
Clean, création prévue au printemps 2015. Créations dédiées : Place Public (Festival
d’Avignon 2012), Le(s) Cueilleur(s) (Moselle 2013-2014)...
En écho à ses créations, KompleXKapharnaüM développe depuis 2002 EnCourS, un projet
de territoire à double détente (accompagnement, résidence, expérimentation en milieu
urbain, aventures pédestres et artistiques atypiques. Au travers d'EnCourS, une écriture
enracinée dans le terrain et le temps est défendue et de nouveaux modes de rencontre entre
un public et une œuvre sont expérimentés.
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MATERIA PRIMA
CONTACTS
Materia Prima art factory
Le Totem
174 Rue des Brasseries
54320 Maxéville
tél. : +33 (0)3 83 37 54 53
Delphine Sossler
tél. : + 33 (0)06 13 56 56 91
[email protected]
www.totem-totem.com
4 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Choir
Création 2014 - Première
Résidence Le Parapluie
« A choir » désigne en anglais ce que nous appelons en français « un chœur ».
A la fois groupe de personnes qui chantent ensemble mais surtout, dans
la Grèce antique, la représentation même du peuple au théâtre. En français,
choir désigne également l’action de tomber, s’écrouler, chuter.
Acte performatif, Choir n’est pas du théâtre de rue, ni même du théâtre,
ni même un spectacle. Choir serait plutôt une exposition, au sens d’une
présentation. Un objet chorégraphique – au sens littéral « d’écriture du corps » qui pose un regard sur la marchandisation. Non pas dans une perspective
de condamnation ni même dans une quelconque perspective politique mais
plutôt dans une tentative de réappropriation et de détournement.
S’attaquant à la marchandisation Choir ne se consomme pas. Choir réclame
d’avoir le temps et l’envie de partager un moment et de partir en voyage.
Choir est un ready-made urbain fait à partir d’éléments de notre quotidien
servant au transport de marchandises.
Choir est aussi une tentative de résistance à la chute dans la cacophonie
du monde. Un acte désespéré pour se soustraire à l’aliénation du grand cirque
urbain. Une monstruosité diurne et tout à la fois une poésie nocturne. Un collage
surréaliste qui procède par soubresauts et cut-up comme les poèmes
de W.S Burroughs.
Ni interventionniste, ni situationniste, plutôt un rituel contemporain pour aider
à survivre.
du 20 au 23 août
durée : 1h30 de traversée d’univers
spectacle gratuit
Materia Prima
Ecriture, trajectoire et mise en scène : ODM
aka Didier Manuel
Avec : Diane Vaicle, Chloé Moura, Ioulia
Platnikova, Lisa May, Christophe Ragonnet,
Mathieu Hibon, Phil Von, ODM, Flore Magnet,
Emilie Katona, Virginie Gabriel, François Rodinson,
Christophe Ragonnet
Musique : Tess Wassila, Phil Von
Chant : Pauline Manuel, Fore Magnet, Bonnie Li
Technique Plateau : Thomas Ménoret, Philippe
Martin
Vidéo : B mol
Création Lumière : Emmanuel Pestres
Régisseur général et son : Thomas Ménorret
Directeur technique : Thibaut Lemarec
Technique générale : Lou-Anne Lapierre
Production : Materia Prima art factory
Coproduction : Le Parapluie-Centre international
de création artistique-Aurillac
Avec le soutien de : La Région Lorraine,
le Département de Meurthe et Mosellle, La Ville de
Maxéville, la Ville de Nancy
(France)
Créée en 1992 par le plasticien, comédien et metteur en scène Didier Manuel, Materia
Prima art factory est une compagnie de théâtre contemporain.
Dès l’origine elle affirme sa démarche dans le sens d’un laboratoire d’expérimentation
et inscrit son langage dans la globalité de l’espace urbain. Materia Prima art factory
développe des performances oniriques et radicales, sortes de « spectacles-événements »
à l’écriture singulière où se mélangent danse, théâtre, performance, installation art
vidéo et cirque. Une poésie qui s’attache à la dissection du monde contemporain
à travers les questions d’identité, d’enfermement, de la ville, du conflit, du pouvoir,
du désordre ou encore de l’érotisme et de la mort. Des questions qui sous-tendent
et bousculent les notions d’humanité et de cité et tissent un lien entre la tragédie
antique et la poétique du monde moderne. Reconnue aujourd’hui comme une des
identités majeures de la scène underground hexagonale, Materia Prima développe de
nombreux projets pour la création indépendante. La compagnie affirme un univers
sensualiste et sensoriel dans des processus immersifs et spectaculaires. Un poétique
de plateau à l’écriture toute personnelle, non sans une certaine radicalité d’esprit entre
art/action, performance physique et installation plastique. En 1999 elle fonde une
friche artistique et culturelle de 6000m2, le TOTEM dans laquelle elle vie, travaille
et organise des événements, des soirées, des festivals, colloques questionnant la création,
les sous-cultures, le corps, la musique (No Access, Souterrain corps/limites, The
Amazing Cabaret Rouge, Beat Paradox…). L’ensemble de son travail est une tentative
de résistance au naufrage.
16
OPERA PAGAI
CONTACTS
Opéra Pagaï
6 rue Rabanis
33800 Bordeaux
Ingrid Hamain
tél. : + 33 (0)6 82 91 58 86
tél. : + 33 (0)5 57 95 92 81
[email protected]
www.opera.pagai.com
3 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Cinérama
Création 2014
Et si le temps d’un café ou d’un apéro, vous deveniez voyeurs, occupés à
regarder passer les badauds ? Mais vous n’êtes pas des clients comme les
autres. Vous avez le don d’entendre à distance les conversations de passants
pas ordinaires qui jouent pour vous une histoire en temps réel, en pleine ville,
que vous seuls entendez…
A la terrasse d’en face, deux scénaristes sont en train d’écrire une fiction
cinématographique en s’inspirant de la vie de la place. Suspens, sentiments,
actions, drames, les différentes situations qu’ils imaginent prennent corps
comme par magie, presque clandestinement. Les intrigues se nouent et leur
scénario prend vie dans un quartier qui continue à vivre comme si de rien
n’était, où chaque passant est un comédien qui s’ignore.
Répertoire de scènes familières brossées avec humour, fable drôlatique sur les
codes du cinéma, Cinérama joue avec nos attentes et nos manières de voir en
prenant l’espace public comme lieu de tous les possibles.
Les 18 et 19 août dans le cadre des Préalables et du 21 au 23 août
durée : 1h15
spectacle payant
Une création de : Opéra Pagaï
Conception, écriture et mise en scène :
Cyril Jaubert
Collaboration à l’écriture : Delphine Gleize
Avec : Valérie Ancel, Christophe Andral,
Emmanuel Droin, Raphaël Droin, Chantal
Ermenault, Alice Fahrenkrug, Sébastien Génebès,
Lionel Ienco
Régisseur son : Benoît Chesnel
Coordination générale/diffusion :
Ingrid Hamain
Administration/production : Sylvie Lalaude et
Philippe Ruffini
Coproductions : Opéra Pagaï, Le Grand Tthéâtre de Loire-Atlantique, Le Volcan-scène
nationale-Le Havre, Théâtre National de
Bordeaux-Aquitaine, Pronomades en Haute
Garonne-Centre National des Arts de la RueEncausse-Les-Thermes, Culture O Centre,
Le Liburnia-Libourne, Ax Animation spectacles de
Grands Chemins-Ax-les-Thermes, La PaperieCentre National des Arts de la Rue-SaintBarthélémy d’Anjou, L’Office Artistique de la
Région Aquitaine, L’Institut départemental de
développement artistique et culturel-Gironde
Aide à la résidence de production des arts
de la rue : Le Ministère de la Culture et de la
Communication-DGCA
Aide à la création : Adami, Ville de Bordeaux
Soutien à la résidence : Pessac en Scènes-Ville
de Pessac
Ce projet a bénéficié du soutien de :
L’association Beaumarchais-SACD.
Opéra Pagaï
(France)
Opéra Pagaï est un collectif de comédiens à géométrie variable (de 6 à 50 personnes
selon les projets). Depuis la création de la compagnie en 1999 à Bordeaux, les artistes
ont pris l’espace public comme champ d’investigation principal pour agir sur la population
en la plongeant dans une « fausse » réalité qui la surprend et l'interpelle tout
en s’affranchissant des habituels formats de lieux et de représentation.
Opéra Pagaï peut choisir de s’adresser à une population non prévenue par des
interventions urbaines au long cours (Entreprise de détournement), comme il peut
embarquer le public dans des propositions théâtrales « hors les murs » (80% de réussite),
et hors norme (Safari intime), des épopées qui peuvent durer jusqu’à une nuit dans
une vallée toute entière. Ces endroits à dimensions variables que sont les territoires
urbains ou ruraux sont pour le collectif des espaces de liberté, des terrains
d’expérimentation sans cesse renouvelés.
Les créations en espace public sont toujours contextuelles en cela qu’elles sont écrites
en prenant en compte à la fois la réalité physique, géographique, architecturale d’un
territoire, mais aussi sa dimension culturelle, humaine, sociale. Les membres du
collectif aiment étudier chaque ville et ses singularités, partir à la découverte de son
« patrimoine humain », dénicher dans l’anodin, le singulier et l’universel. Ils se posent
toujours la question : « Qu’avons-nous à dire ici, que nous n’aurions pas à dire ailleurs ? »
En investissant espaces publics et lieux privés, entre théâtre et faux semblants,
revendiquant tendresse et impertinence, ils créent à partir du vivant pour garder les
yeux ouverts.
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PIERRE DI SCIULLO
CONTACTS
Atelier Pierre di Sciullo
15 rue Hégésippe Moreau
75018 Paris
tél. : +33 (0)1 45 22 77 93
[email protected]
www.quiresiste.com
LE TAN DÉ NOIYO
Installation in situ - Création 2014
Résidence Le Parapluie
1 visuel
est disponible sur le site du festival
VOU ZET INQUIÈ, ANGOISSÉ, VOU BROIYÉ DU NOIR ? VOU ZAVÉ RÈZON.
VOU TROUVÉ QE LE MOND VA BIEN, QE LE CAPITALISM È AMOUR ? ARÈTÉ
LE GLUTEN É VENÉ NOUS REJOINDR.
LA GRAND VÉRITÉ ENFIN RÉVÉLÉ À ORIYAC EN PRIMEUR MONDIAL.
PAR VOI D’AFFICH QI VON FÈR CHAVIRÉ VOTR CONSIANSE JOUR APRÈ
JOUR.
Ô SECOUR ! VENÉ NONBREU !
Le 19 août dans le cadre des Préalables et du 20 au 23 août
à saisir toute la journée
installation gratuite
Pierre di Sciullo
(France)
Pierre di Sciullo est un bricoleur du langage et du signe. Graphiste et typographe,
éditeur de la publication Qui? Résiste, il a développé ces dernières années des
réalisations dans l’espace urbain avec des scénographes et des architectes ou bien seul
en tant qu'artiste invité. Sculptures typographiques, dessins de façades, signalétiques
ludiques et sensuelles sont des cristallisations de l’écriture dans l’architecture, dans le
musée, dans la ville : le mot « Danse » au Centre national de la danse à Pantin,
le « T » du tramway de Nice, la façade du musée Champollion à Figeac, les enseignes
du Forum des images à Paris, etc.
De et par : Pierre di Sciullo
Coproductions :
Atelier Pierre di Sciullo, Le Parapluie-centre
international de création artistique-Aurillac
Ses recherches sur l’incarnation de la voix dans l’écriture et sur le poids des slogans,
investissent aussi l’affiche (comme lors de Nuit Blanche 2007 à Paris, place de la
Madeleine) et l’écran : dispositifs sonores et interactifs au centre d’art de la Ferme
du Buisson à Noisiel, cinéma d’animation avec Peur(s) du Noir.
Ses œuvres prennent place dans l’environnement comme autant d’incitations
et d’interpellations à redécouvrir l’acte de lire.
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PROJECT WILDEMAN
CONTACTS
Project Wildeman
Via Rudolphi
Eerste Nassaustraat 5-2
1052 BD Amsterdam - Pays Bas
Louise de Koring
tél. : + 31 20 6277555
[email protected]
www.projectwildeman.nl
7 photographies
sont disponibles sur le site du festival
We
We est une déclaration de guerre à l’encontre de l’individu et une quête
de nouveaux moyens pour construire la communauté.
Cette recherche implique forcément de s'attaquer aux questions
fondamentales :
« qui suis-je ? »,
« que sommes-nous ? »,
« à quel moment est-ce que j’ai l’impression d’être connecté au groupe et à
quel moment est-ce que je souhaite m'exclure ? ».
En tentant d'y répondre Project Wildeman a créé son propre rituel, absurde
et touchant, de vie urbaine moderne.
Pour We, Project Wildeman combine les mouvements bruts et la danse
à la poésie et la musique des instruments qu'ils ont construits. Comme des
chamans des temps modernes, ils vous invitent à assister à un rituel musical
intense qui incorpore plusieurs de nos dilemmes modernes, comme l'identité
virtuelle en opposition à la conscience physique de l'autre.
Project Wildeman en appel de nouveau au besoin de communauté.
Finalement, le défi du rituel est celui-ci : un Nous est-il encore possible ?
du 20 au 23 août
durée : 1h15
spectacle gratuit
Project Wildeman
De, par et avec : Milan Mes, Maarten Vinkenoog,
Robin Block, Sven Hamerpagt
Costumes : Carly Everaert
Technicien : Peter Zwart
Production : Project Wildeman
Avec le soutien de : Prins Bernard Cultuurfonds,
SNS Reaal Fonds, VSB Fonds, Dutch Performing
Arts Fund, Amsterdam Arts Fund
(Pays-Bas)
Project Wildeman est une bande difficile à décrire. Cette outrageuse tribu de quatre
hommes venus d'Amsterdam est connue pour ses performances, ses productions
théâtrales et ses spectacles musicaux hautement énergiques et physiques.
Ils mélangent poésie classique et percussions africaines, danses païennes déchainées
et Euro House robotique, feux-croisés verbaux hilarants, riffs assassins de guitare
électrique et paysages sonores de mauvaise augure - tout ceci avec une
grande aisance.
Explosions soudaines de rage bureaucratique ; étrange photocopieur générant
mystérieusement des fautes ; folles danses en plein milieu d’un rendez-vous
d’affaire... Vous pouvez attendre l’inattendu du Project Wildeman.
Project Wildeman vous invite à participer à un rituel touchant et absurde de la vie
urbaine moderne. Retour au primitif !
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CONTACTS
Sébastien Barrier
paroles traverses / ici même
57 quai de la prévalaye
35000 Rennes
tél. : +33 (0)2 99 79 24 35
diffusion : Noémie Sage
tél. : + 33 (0)6 82 25 94 12
[email protected]
www.icimeme.fr
des photographies
seront disponibles à partir du 20 mai
SEBASTIEN BARRIER
Savoir enfin qui nous buvons
On connait Sébastien Barrier pour ses frasques improvisées et jubilatoires,
son art de la digression, ses tentatives d'écritures orales urgemment
documentées mais aussi pour son talent singulier de raconteur d'histoires.
Il nous restitue aujourd'hui, en ethnologue amateur, sensible et spontané,
sa rencontre avec sept vignerons du Val de Loire. Il nous propose de les
découvrir en mots - dits, chantés, criés, susurrés - et en images, tout en vous
invitant à tremper les lèvres dans les jus qu'ils produisent, des vins naturels,
des vins honnêtes et buvables.
Savoir enfin qui nous buvons oscille entre / est fait de / emprunte à la fois
à la dégustation commentée, à l’apéro documenté, au récit d’expérience,
à l’affirmation et au partage d’un goût, à la prophétie de bistrotier,
au dévoilement de portraits, au carnet de voyage, à la succession de récits,
à la célébration du présent, à l’ode à l’ivresse, à la performance de camelot,
à la conférence œnolo-ludique et à la lecture.
Guère plus qu’un apéro, ludique, vivant, informatif, enivrant, qualitatif,
touchant et drôle mais l’occasion, enfin, de savoir qui nous buvons !
Le 19 août dans le cadre des Préalables et les 20 et 21 août
durée : 4h - spectacle payant
Sébastien Barrier
(France)
De et avec : Sébastien Barrier
Les vignerons et vigneronnes :
Marc Pesnot, Agnès et Jacques Carroget, Jérôme
Lenoir, Agnès et René Mosse, Pascal Potaire et
Moses Gadouche, Thierry et Jean-Marie Puzelat,
Noëlla Morantin.
Photographies :
Yohanne Lamoulère-Picturetank
Typographies :
Benoît Bonnemaison-Fitte-Bonnefrite
Regards : Benoît Bonnemaison-Fitte-Bonnefrite,
Catherine Blondeau, Laurent Petit
Régie : Xavier Cronie
Né en 1974 au Mans d’un éducateur spécialisé Voutréen et d’une infirmière en gériatrie
Thenaisienne, Sébastien Barrier grandit en Sarthe, entouré des amis travailleurs
sociaux de ses parents. Atteint très tôt, et logiquement, d’un irrépressible besoin de
dire et d’être écouté, il développe un art de la parole moins maîtrisé que spontané,
quasi pathologique, qu’il transforme peu à peu en ressource en découvrant le théâtre
et les arts du cirque. A la suite d’une courte mais déterminante formation au Lido de
Toulouse il monte un trio de spectacle de rue aussi punk qu’inabouti, puis intègre la
compagnie le Phun, pour les spectacles Les Gûmes et le Train Phantôme. C’est presque
par accident qu’il met au monde, dans les rues de Paimpol en 2004, le personnage de
Ronan Tablantec, son avatar clownesque. Moins un spectacle qu’une prise de parole
semi spontanée, faite d’une trame fictionnelle écrite à l’oral au fil de centaines de tentatives,
brouillée et enrichie par l’observation du contexte dans lequel elle a lieu, faisant de
chaque représentation un moment différent voire unique, une désinvolte mais sincère
célébration du présent, tour à tour tendre, cynique, désabusée ou drôle. Et inégale, de
fait. Aux côtés de Christophe Rulhes et Julien Cassier, il crée en 2007 le GdRA, et participe
depuis aux recherches et créations de la compagnie. Il crée en 2011 Mise à plat,
fresque mise en ordre par Benoît Bonnemaison-Fitte, dessinateur et affichiste
Aurignacais. Moins un concept au départ qu’une pragmatique nécessité - faire sécher
le contenu de la valise après un spectacle donné sous un orage bordelais - Mise à plat
est une installation plastique accidentelle d’objets collectés lors des spectacles de
Ronan Tablantec et conservés avec amour dans un état déplorable.
Coproductions :
L’Usine-Scène conventionnée pour les Arts dans
l’espace public-Tournefeuille-Toulouse Métropole,
Le Channel-Scène nationale-Calais, Le Grand TThéâtre de Loire-Atlantique, Agora, Pôle national
des Arts du cirque-Boulazac, Le Carré-Les
Colonnes-Scène conventionnée-Saint Médard en
Jalles-Blanquefort, Les Pronomades en Haute
Garonne-Centre National des Arts de la RueEncausse les Thermes, Culture O centre-Ateliers
de développement culturel en Région Centre,
La Paperie-Centre National des Arts de la RueSaint Barthélémy d’Anjou
Au sujet de Savoir enfin qui nous buvons : (...) Comment expliquer la légèreté des ivresses
procurées par ces jus, et l’incroyable (bien que relative) fraîcheur éprouvée chaque
lendemain d’excès, quand tous mes souvenirs de gueules de bois passées étaient
systématiquement associés à des douleurs crâniennes au goût de « plus jamais ça » ?
Comment restituer le plaisir, le sentiment de privilège, de goûter et découvrir des vins
en présence des hommes et des femmes qui les mettent au monde, puis d’avoir comme
l’étrange sensation, en les buvant loin d’eux, de presque les boire eux-mêmes en avalant
leurs jus ? Bref, comment pourrais-je, à mon endroit et à ma manière, aidé des outils de ma
pratique de la parole, raconter ces personnes, les mondes dans lesquels elles évoluent, en
quoi elles me touchent, me fascinent et me passionnent ? Comment dévoiler leurs parcours,
relayer leurs convictions, faire connaître leur travail, diffuser leur parole, tout en offrant aux
spectateurs/goûteurs un moment, un récit, une performance voire un spectacle dignes d’intérêt ?
Sébastien Barrier
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CONTACTS
Systèmes K
16 quai Pierre Scize
69009 Lyon
tél. : + 33 (0)9 73 61 91 12
tél. : + 33 (0)7 70 62 61 44
Nathalie De Touchet
[email protected]
http://systemek.wix.com/systemek#!mutation-le-spectacle/cp30
5 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Réalisatrice et auteur : Michèle Bauerlé
Comédiens et auteurs :
Séverine Anglada, Jean philipe Bigorre, Caroline
Corme, Christian Deveze, Matthias Degoul,
Nadine Douriaud, Christian Laffont, Evelyne
Ligeret
Compositeur, musicien : Gérard Torres
Chorégraphe : Régis Rasmus
Costumière : Marie-Pierre Morel Lab
Scénographe, designer : Frédéric Limonet
Concepteur lumière, régie générale :
Marc Chikitou
Ingénieur son : Vincent Dijoux
Constructeur, décorateur : Nicolas David
Technicien : Nicolas Crouzet
Serrurier : Blaise Boulenouar
Résidences et soutiens :
Quelques p’Arts...Centre National Des Arts de la
Rue-ScèneRhône-Alpes, Annonay, Les Ateliers
Frappaz-Centre National des arts de la rueVilleurbanne, L’Atelier 231-Centre National des
Arts de la rue-Sotteville-lès-Rouen, Les Usines
Boinot-Centre National des Arts de la Rue-Niort,
L’Espinoa-Expérimentations artistiques en milieu
rural-4B Sud Charentes, Le Boulon-Centre
National des Arts de la Rue-Vieux Condé.
Le Parapluie-Centre international de création
Artistique-Aurillac.
Avec l’aide de : Direction Régionale des Affaires
Culturelles Rhône-Alpes, Conseil régional RhôneAlpes, Ville de Lyon, Spedidam, Adami
SYSTEMES K - Etudes et Mesures Ephémères
Mutation
Création 2014 - Première
Résidence Le Parapluie
Mutation, spectacle sauvage et sensuel, met en scène des personnages pris dans
le vertige des mutations de notre société. Trop de rêves délavés, de convictions
piétinées, de oui à la place de non qui, sans crier gare, deviennent des « bof,
j’sais pas » ! Une carapace à couper au couteau !
Alors ils décident de changer de peaux.
Au début, c’est la nuit, tu entends les bruits de la ville. Quand tu les vois,
ils sont chez eux, derrière une vitre, dans la tourmente, plein de tics encore,
et se disent « ça doit se passer dehors avec les gens ! ». Ils se mêlent
au chœur chaotique et maladroit. Rencontres passionnées, hasardeuses
ou impromptues, ils croisent un individu capable de les aider à déboutonner,
déclipser, défaire, arracher, peler, manger toutes ces vieilles maladies, croûtes,
irritations, démangeaisons, plaies, toutes ces vieilles peaux qui forment leur
carapace.. Dans une danse acharnée, corps à corps amusés, ils se « dépeautent »
ensemble. Chaque peau et chaque plaie dégoulinent et laissent des traces
de couleur. On dirait un tableau, de corps, impressionniste.
Devenus pages blanches, prêts à inventer, ils se libèrent en créant des formes
majestueuses, images poétiques de leurs rêves en devenir. Rêves qui
bouleversent les codes, rêves de citoyens sur des routes improbables dont les
interstices abritent des rebelles ... Hymne à l’humanité...
Parce qu'il y a un moment où la conscience du pourrissement d'une vie est
telle, que l'action d'inventer s'impose, envers et contre tout. Mutation est une
autopsie, un état de poésie plastique virulente, un état critique, un état
d'urgence, de choc entre le dedans et le dehors, une représentation poétique
de la métamorphose de l'être.
Les 20 et 21 août
durée : 1h30 - spectacle gratuit
Systèmes K - Etudes et Mesures Ephémères (France)
Compagnie de théâtre tout terrain et qui piste l’intime dans l’espace public, Systèmes K
rassemble des artistes pluridisciplinaires : comédiens, musiciens, plasticiens,
décorateurs, scénographes, designers, serruriers, éclairagistes… amoureux des
matières, des notes, des mots, des muscles..., qui inventent des univers où le spectateur
est pris à partie. Cet espace d'invention et d'expérimentation est proposé par Michèle
Bauerlé. L’écriture et l’interprétation s’inscrivent naturellement dans une recherche de
renouveau de la relation avec le spectateur. Le travail de mise en scène consiste à faire
vivre le texte, avec une adresse naturaliste, au plus près du spectateur. D’immerger
celui-ci au cœur du dispositif qui lui offre une place de complice. L’écriture, préalable
à nos créations est une part conséquente du travail de la compagnie.
Systèmes K défend un art contextuel, des interventions et une implication sociale directe :
ce qui consiste à agir au cœur d’un univers concret, « en situation d'intervention, de
participation », à vouloir s'extraire des lieux de l'art et de ses formes traditionnelles
pour interagir avec l’environnement social, géographique, politique...
Systèmes K défend une pensée qui crée des liens entre les disciplines, un pont entre
des territoires qui ne se parlaient pas, un dialogue entre les sciences. Une pensée qui
accepte les imbrications de chaque domaine et la transdisciplinarité...."
Ces partis pris ont conduit la compagnie à proposer des créations et performances sur
les relations masculin/féminin dans la famille avec C’est pas la Mère à Boire-C’est une
Autre Père de Manche en 2003-2005, les relations de l’individu à la société avec EST
(texte d’Eugène Savitzkaya) en 2007, les relations au corps avec Les Scotcheurs
Eclairés en 2010, et les relations au siècle avec Mutation cette année.
21
TANGO SUMO
CONTACTS
Groupe Tango Sumo
15 rue de Brest
29600 Morlaix
tél. : + 33 (0)2 98 62 10 13
Thaïs Le Saux
[email protected]
www.tangosumo.com
Around
Création 2014
Résidence Le Parapluie
3 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Une seule danse, d’un seul trait.
Un chœur qui invente son propre cœur.
Ceux qui dansent accordent leurs souffles et en explorent les limites.
Et puisqu'il faut vivre ensemble et tenir au plus long, au plus loin…
La danse dit cela et rien que cela.
Simple et têtue, elle dépeint ceux qui marchent longtemps.
Debout, ensemble, malgré tout, envers et contre tout.
Rythmée par le souffle, on y voit au début les corps en douce résistance,
puis des flots de sang qui filent en torrent.
Le corps qui prend feu, la chair qui s’embrase.
En course éperdue, les danseurs tentent la métamorphose, ouvrent un
espace où la pensée s’atomise.
Ils quittent l’espace mental pour en pénétrer un autre, celui du cœur,
premier témoin et garant du vivant.
S’usent un peu forcément et approchent la rupture pour avoir le droit
d’entrevoir ce nouvel espace.
Around est une danse à bout de souffle.
Un sacre moderne pour la rue.
Around, autour de nous, de nos vies, de nos morts...
Rester ensemble, autour de l’essentiel, du feu, des vivants, des souffrants...
Tous autour, pour aller vers l’ailleurs, en respirant l’air jusqu’au bout.
du 20 au 23 août
durée : 30 mn - spectacle gratuit
Mise en scène et chorégraphie : Olivier
Germser
Assistants chorégraphe : Benjamin Tricha et
Stéphanie Gaillard
Avec : Benjamin Tricha, Maxime Herviou,
Herwann Asseh, Franck Guiblin, Renaud Djabali,
Stéphanie Gaillard, Laetitia Couasnon, Maud
Bonhomme, Suzie Babin (remplaçante)
Compositeur : Romain Dubois
Régisseur lumière : Loïc Lostanlen
Costumes : Aude Gestin
Coproductions :
Le Fourneau-Centre National des Arts de la RueBrest, L’Atelier 231-Centre National des Arts de la
Rue-Sotteville-lès-Rouen, Le Parapluie-Centre
International de Création Artistique-Aurillac,
L’Espace du Roudour-Saint-Martin des Champs,
Compagnie Moral Soul-Brest
Partenaires : La Ville de Saint-Hilaire-de-Riez,
La Halle Verrière-Meisenthal, La Ville de
Landivisiau
Avec le soutien de : Ministère de la Culture et
de la Communication-DRAC Bretagne, Conseil
régional de Bretagne, Conseil général du
Finistère, Morlaix Communauté, Ville de Morlaix,
Ville de Saint-Martin-des-Champs, Spectacle
Vivant en Bretagne, SACD-Auteur d’espace public 2014
Tango Sumo (France)
Le Groupe Tango Sumo a été créé en mars 2002 par Olivier Germser. Scénographies
surprenantes, chorégraphies dont les influences du théâtre, du cirque et de la musique
sont omniprésentes, la danse de Tango Sumo fait appel à des artistes complets.
La gestuelle est plutôt taillée dans l'épaisseur. C'est souvent rapide, ça s'appuie dans
le sol, ça vient du tréfonds.
Des pieds qui battent le bitume et inventent aux corps à corps, dans le dépassement,
un geste cru et puissant. A la source même de la danse, comme un exutoire, le Groupe
Tango sumo explore « l'hyperphysicalité ».
L’originalité de cette compagnie de danse réside dans le fait qu’elle a été composée
uniquement d’hommes durant six ans et qu’elle travaille principalement pour les arts
de la rue. Mais toujours à la rencontre d’un public nouveau et avec la même énergie
que dans la rue, la compagnie propose également ses spectacles pour la salle depuis 2004.
Danseur et chorégraphe depuis une vingtaine d’années, Olivier Germser a fondé
diverses compagnies telles Longitude, After Eight, ou les Saltindanses, avant de s’engager
dans cette nouvelle aventure. Pédagogue, il enseigne la danse à l'île de la Réunion puis
en France pendant une dizaine d’années. En 1996, il décide d’investir l’espace urbain
autour de formes chorégraphiques : le Cabaret mouvementé, Requiem pour un couloir,
et toutes les pièces du répertoire de Tango Sumo : 1er Round, Expédition Paddock,
2ème Round, Moyen Plume, Les Noces de Trottoir, Adiooos et Around.
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CONTACTS
Teatro del Silencio
Correspondance : C/O Art Rythm Ethic
40 rue Sainte Anne
75002 Paris
Fanny Enjalbert
tél. : + 33 (0)9 51 18 50 25
[email protected]
www.teatrodelsilencio.net
Diffusion : Association Assahira
tél. : + 33 (0)3 25 49 22 22
[email protected]
7 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Direction artistique et mise en scène :
Mauricio Celedon
Composition et direction musicale :
Jorge Martinez Flores
Interprètes - comédiens et circassiens :
Bérangère Barathon, Guillermina Celedon, Solen
Henry, Luis Hormazabal, Panxo Jimenez, Claire
Joinet, Julie Jourdes, Amélie Kourim, Yasminee
Lepe Gonzales, Loic Leviel, Dimtri Rekatchevski,
Laure Sinic
Musiciens : Jean-Paul Beirieu, Julie Biereye,
François Morel
Avec la participation de : Alexey Levinskiy,
maître de biomécanique
Scénographie : Marcelo Pizarro
Chorégraphies : Yasminee Lepe Gonzales et
Mauricio Celedon
Création costumes spectacle en fixe :
Claudia Verdejo
Création costumes déambulation : Patricio
Luengo, Stagiaire : Garance Thévenin
Constructions scénographie et technique :
Michel Arias, Clément Dreyfus, Panxo Jimenez,
Stéphane Najma, Stagiaire : Max Lecanu
Régie générale : Stéphane Najma
Régie aérien : Michel Arias
Régie son : Francisco Araya
Production : Teatro del Silencio
Compagnie soutenue par : Le Ministère de la
Culture et de la Communication-DGCA-Aide à la
Résidence de Production Arts de la Rue-2013,
Région Ile-de-France-Aide au projet Arts de la
Rue 2014
Compagnie conventionnée par : Le Ministère
de la Culture et de la Communication-DRAC Ilede-France et le Conseil général de Seine-SaintDenis
Coproductions et résidences : Le Moulin
Fondu-Centre National des Arts de la Rue de
Noisy-le-Sec, l’Atelier 231-Centre National des
Arts de la Rue de Sotteville-lès-Rouen, Le
Parapluie-Centre International de Création
Artistique à Aurillac, Théâtre Jacques PrévertAulnay-sous-Bois, La Parole Errante à La Maison
de l’arbre-Armand Gatti-Centre International de
Création Artistique-Montreuil, Nil Obstrat-Centre
de Création Technique et Artistique dédié aux
arts de la rue-Saint-Ouen-l’Aumône
Avec le soutien de : la Spedidam, l’Adami et de
Meyerhold Center-Moscou
TEATRO DEL SILENCIO
Doctor Dapertutto
Création 2014
Résidence Le Parapluie
Doctor Dapertutto est un voyage dans l’univers de Vsevolod Meyerhold, l’un
des plus grands metteurs en scène russe du XXe siècle, qui bouleversa
radicalement les conceptions et théories du théâtre, en Europe et dans le
monde.
L’auteur, pionnier du théâtre contemporain écrivait dans son journal de 1893 :
« J’aime la liberté, je la veux ». Sa vie, les accusations dont il fut victime,
l’autocritique qu’il du faire sur ses recherches théâtrales, ses faux aveux lors
des purges staliniennes, son emprisonement et son assassinat en 1940...
Tout cela a bouleversé et révolté Mauricio Celedon et le poursuit encore
aujourd’hui, jusqu’à devenir une profonde inspiration, une évidence.
Le Teatro del Silencio parlera de la vie de Vsevolod Meyerhold et redécouvrira
son œuvre dans un spectacle de théâtre de rue, cirque, art dramatique
physique et musique live.
Un déambulatoire - réalisé avec la complicité de la population -, un second
acte en fixe, où des scènes fulminantes emporteront le spectacteur jusqu’au
vertige de ce créateur.
Un univers où se mélangeront rêve et réalité, tragique et comique.
du 21 au 23 août
durée de la déambulation : 40 mn - durée du spectacle fixe : 1h
spectacle gratuit
Teatro del Silencio
(France/Chili)
La Compagnie Teatro del Silencio rassemblant acteurs, danseurs, musiciens, acrobates
et plasticiens, a été créée par Mauricio Celedon, en 1989, à Santiago du Chili.
Dès sa fondation, la Compagnie a orienté ses recherches vers un théâtre du geste
et de l'émotion qui unit le théâtre, le mime, la danse, le cirque et la musique. Ce parti
pris théâtral a permis à la compagnie de toucher un large public. Des hommes, des
femmes et des enfants de cultures, d'histoires et de langues différentes ont apprécié
l'originalité de ce « langage » théâtral qui leur a permis de voyager dans le temps
et l'espace, sans barrières ni frontières.
De 1989 à 1997, les créations du Teatro del Silencio furent réalisées au Chili. Puis la
compagnie s’installe en France, à Aurillac, de 1999 à 2007 et en Auvergne jusqu’en
2010. Depuis 2011, le Teatro del Silencio est en résidence au Théâtre Jacques Prévert
d’Aulnay-sous-Bois en Seine Saint-Denis, où il poursuit ses recherches d’un théâtre
total avec la détermination de créer un langage théâtral accessible à tous, allié à une
réflexion sur notre temps.
Les créations de Mauricio Celedon et du Teatro del Silencio : Gargantua (1989),
Transfusión (1990), Ocho Horas (1991), Malasangre o las mil y una noches del poeta
(1991), Taca Taca, mon amour (1992), Nanaqui - dossier N°262 602 - L’homme qui se
dit poète (1995), Alice Underground (1999), Le cas Büchner (2004), O Divina la
Commedia - Inferno (2003) O Divina la Commedia - Une Mère et ses enfants au
Purgatoire (2005), O Divina la Commedia - Paraíso et Fragments de Paradis (2007),
Malasangre o las mil y una noches del poeta (Reprise 2010), Emma Darwin (2010), L’Ile
du temps perdu (2011), Musée du Bout du Monde I (2011 ), Musée du Bout du Monde II
(2012), Ferrat (2012), Musée du Bout du Monde III (2013).
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CONTACTS
Théâtre du voyage intérieur
12‐14 rue Léchevin
75011 Paris
Elena Mazzarino
tél. : + 33 (0)1 43 71 45 59
tél. : + 33 (0)6 80 89 70 00
[email protected]
www.theatreduvoyageinterieur.com
3 photographies
sont disponibles sur le site du festival
THEATRE DU VOYAGE INTERIEUR
Le banquet de la vie
Création 2014
Résidence Le Parapluie
Qu’est-ce qui vaut vraiment la peine d’être vécu ?
Quand vous êtes-vous senti le plus vivant ?
Quand et qu’avez-vous osé ? Et qu’est-ce qu’une vie réussie ?
Il paraît que nous n’en avons qu’une seule… Alors ne passons pas à côté de la vie.
La vie se trouve-t-elle seulement dans le bien-être, le bonheur ? La vie ne se
trouve-t-elle pas nichée dans toute expérience nouvelle ? Dans toute
expérience pleinement vécue ? Dans la vitalité, l’intensité ?
La part d’ombre dans nos vies n’est-elle pas à accepter tout simplement ?
Peut-on dire oui à toutes les expériences que la vie met sur notre chemin ?
La vie a beaucoup plus d’imagination que nous…
Ce sera un banquet… sans mariés, mais avec ses convives. Réunis pour célébrer
la vie, témoigner de la leur et se nourrir. De nos expériences de vie mutuelles.
De nos regards différents portés sur l’existence.
Autour de ce banquet foisonnant et baroque, on s’attable et on parle…
Les épreuves, les rencontres, les joies et les peurs qui parsèment
les chemins de vie et qui, comme un miroir, nous rappellent quelque chose…
Dans ce cercle, tout le monde se voit et la rencontre peut naître.
Ce spectacle est une invitation à nous rappeler toutes ces nuances que la vie
nous offre et à les déguster pleinement ensemble.
Le 19 août dans le cadre des Préalables et du 20 au 23 août
durée : 1h30
spectacle gratuit (réservation payante, remboursement à l’entrée)
Conception, recueil de récits, écriture, mise
en scène : Léa Dant
Scénographie : Stéphane Bottard et Philippe
Pélardy
Avec : Frank Baruk, Marie-Pascale Grenier,
Estelle Kerkor, Isabelle Saudubray, Laurent
Savalle
Création lumière : Stéphane Bottard
Habillage décor et costumes :
Diana Lemarchand
Régie générale et plateau : Jérôme Mathieu
Coproductions et résidences : Le Moulin
Fondu-Centre National des Arts de la Rue-Noisyle-Sec, L’Atelier 231-Centre National des Arts de
la Rue-Sotteville-lès-Rouen, Lieux Publics-Centre
national de création-Marseille, Le ParapluieCentre international de création artistiqueAurillac, Art’R-lieu de fabrique itinérant pour les
arts de la rue à Paris et en Ile-de-France
Coproductions : Ministère de la Culture et de la
Communication-DRAC Ile de France, Conseil
général du Val d’Oise, Fond d’aide à la création
mutualisé du Festival théâtral du Val d'Oise, Ville
d’Eaubonne, Conseil général de Seine-SaintDenis, Théâtre 95-Cergy-Pontoise
Avec le soutien de : la SACD-Auteurs d’espaces
Théâtre du voyage intérieur - Léa Dante (France)
Léa Dant, franco-américaine née en 1974, crée sa compagnie, le Théâtre du voyage
intérieur, en 1999 à Paris après des études de cinéma, de mouvement corporel et de
mise en scène (Paris III) et après s’être formée auprès d’Armand Gatti, de Philippe
Genty, de la Cie l’Oiseau-Mouche tout en participant à une série d’expérimentations
dans les squatts grenoblois dans les années 90 auprès du Groupe O.
Au sein de ses spectacles, elle cherche un rapport de proximité au spectateur, au-delà
du rapport de représentation : la création de conditions de partage de moments
intimes entre spectateurs et « personnages », dans une véritable dramaturgie de la
rencontre. Cette recherche a comme quête la création de conditions propices à offrir
la possibilité d’un « voyage intérieur » à chaque spectateur : retourner en soi, ressentir,
redécouvrir le regard singulier que l’on porte sur le monde, revenir à notre profondeur
et notre intériorité. Elle compose ses dramaturgies à partir des sens autant que des
mots, offrant des expériences à vivre dans des scénographies mettant en jeu le corps
des spectateurs (parcours-spectacles, bulles intimistes, yeux bandés), parmi les comédiens.
Elle a créé de nombreux groupes de recherche expérimentaux, échangeant avec des
plasticiens et d’autres metteurs en scènes et s’intéresse particulièrement à la notion de rituel.
Léa Dant créé Voyage en terre intérieure en 2000 au Festival d’Aurillac off et en 2003
au Brésil, Chez moi dans ton cœur en 2002, Je cheminerai toujours en 2005, Les portes
de nos mondes, rituels poétiques pour une personne, en 2010, Antes de partir au Brésil
en 2011, et cinq spectacles de « Théâtre-miroir » entre 2010 et 2012.
Léa Dant prépare actuellement deux créations : la re-création de Voyage en terre intérieure
en 2015 et Sous la chair, un spectacle-performance sur le vécu féminin en 2016.
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ZO PROD
CONTACTS
Zo Prod
11 chemin du Quai d’embarquement
86000 Poitiers
tél. : + 33 (0)5 49 36 02 16
Alain Kolpak
[email protected]
www.zoprod.fr
3 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Sundback
Création 2014
Résidence Le Parapluie
Ils sont déjà parmi vous !
Laissez-vous surprendre au coin d'une rue, d'une place, d'un parking, par ce
quartet extraordinaire. Ces quatre « zippers » ouvrent et ferment avec des
gestes précis leurs fermetures Eclair (*), faisant naître des compositions
musicales amplifiées, tour à tour rythmiques, bruitistes et mélodiques.
Les mouvements d'ensemble créent une chorégraphie unique, invitant le
public à partager cette « danse du fermoir ». Sûr qu'après avoir croisé
Sundback, vous ne verrez plus vos fermetures à crémaillère de la même
manière...
(*) Il est de ces inventions qui bouleversent le monde, d’autres qui passent presque
inaperçues. Pourtant elles sont entrées dans tous les foyers et sont devenues indispensables.
C’est en 1913 que Monsieur Gideon Sundbäck, inventeur Suédo-Américain dépose un
brevet qui va révolutionner le monde de la fixation vestimentaire : l’accroche est sûre,
résistante et produit un son nouveau. Il vient de découvrir la fermeture à crémaillère,
autrement nommée fermeture Eclair !
Nb : D’abord dépositaire du brevet du Bouton Pression, en 1924, la société Eclair Prym
développe le système de fixation créé par Gideon Sundbäck. La Fermeture Eclair est
créée et son nom entre dans le langage courant.
Les 14, 15, 16, 17 et 19 août dans le cadre des Préalables
durée : 35 mn
spectacle gratuit
Zo Prod (France)
Direction artistique : Alain Kolpak
Interprètes, musiciens : Alain Kolpak,
Christine Dégéa, William Bonnin, Benoit Gerald
Régie : Guillaume Gaffiat
Composition musicale : Jef Grosbras
Chorégraphie : Julie Dossavi
Costumes : Armelle Chenu
Aides à la création et résidences :
Le Parapluie-Centre international de création
artistique-Aurillac, L ’Atelier 231-Centre National
des Arts de la Rue-Sotteville-lès-Rouen, Kimmel
Center of the Performing Arts-Philadelphie, Les
Usines Boinot-Centre National des Arts de la RueNiort, Les Ateliers Frappaz-Centre National des
Arts de la Rue-Villeurbanne, La Palène-Rouillac
Partenaires : Eclair Prym France, Agora,
Emmaus
La compagnie est subventionnée par :
Région Poitou-Charentes
Zo Prod est un collectif d'artistes, fondé en 1996 et installé dans une ancienne usine
de retraitement de boyaux : La Boyauderie. Il agit dans le milieu des arts de la rue,
et regroupe des constructeurs métal, des plasticiens, des sérigraphes, des musiciens
décalés, des vidéastes, des décorateurs ambianceurs, tous récupérateurs invétérés.
Zo Prod aime travailler avec des matériaux de récupération donnant ainsi une seconde
vie aux objets, les transformant et les mettant en scène.
Zo Prod est un collectif car des forces communes - son « limon commun »- existent
et les univers artistiques de chacun se lient déjà depuis une quinzaine d'année.
Les membres du collectif partagent un même lieu de fabrique, la Boyauderie, qui est
également ouvert à d'autres équipes artistiques tout au long de l'année.
Zo Prod est un groupe ''poly-artistique'’ réuni autour d'une même volonté d'expression
libre. Travailler à partir de l'existant, détourner les fonctions, créer un surréalisme
ordinaire où les degrés de lecture sont presque aussi étendus que les sensibilités
du public. Sans complaisance mais avec simplicité, leurs créations laissent libre cours
à l'imagination. Le spectateur occupe toujours une place centrale dans les divers
projets, parfois même, sans sa complicité le spectacle ne peut avoir lieu.
Zo Prod se situe au croisement de nombreuses écritures et langages artistiques et
les combinaisons possibles entre tous les différents domaines d’expérimentation sont
innombrables. Les ouvriers du collectif sont des inventeurs permanents et proposent
des créations sur mesure et in situ. Ils habitent simplement comme ils sont, les espaces
qu’ils aménagent. Des lieux conviviaux et vivants où musique, mots, art numérique se
tissent dans un univers hétéroclite.
Le collectif s'exprime aussi au travers de la sérigraphie, technique d'impression utilisée
pour leur communication mais également proposé comme un art « sans limite ».
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Les rendez-vous
professionnels
Le Rendez-vous
des compagnies de passage
Accueil des compagnies de passage
Accueil et information
Bureau du Festival
20, rue de la Coste
15000 Aurillac
tél : + 33 (0)4 71 43 43 74
fax : + 33 (0)4 71 43 43 75
[email protected]
Ouvert de 10h à 19h
à partir du 18 août 2014
Le Festival d’Aurillac s’est, depuis sa création, attaché, en parallèle de la programmation
dite officielle, à accueillir tous les artistes de rue qui souhaitent se produire dans les
rues, squares et cours d’Aurillac.
Le Rendez-vous des compagnies de passage aura lieu du 20 au 23 août.
Aujourd’hui, ce sont plus de 500 compagnies qui se réunissent à Aurillac et font de
notre événement un moment exceptionnel de création, de recherche et de diffusion
artistique.
Un programme quotidien des compagnies de passage est édité du 20 au 23 août.
Il est en vente aux points d’accueil.
Le catalogue 2014 des compagnies offre un véritable répertoire bilingue (FrançaisAnglais) des compagnies. Destiné au public, aux professionnels et journalistes, celui-ci
explique plus en détail le contenu de chaque spectacle. (Ne sont présentées dans cet
outil que les compagnies professionnelles qui en ont fait le choix). Ce catalogue est en
vente aux points d’accueil.
Information à noter pour les journalistes et professionnels : Il vous est possible
de retirer gratuitement le programme des compagnies de passage et le catalogue 2014
des compagnies à l’accueil presse ou professionnel sur présentation de votre badge
d’accréditation.
Les rencontres professionnelles
Accueil des professionnels
Accueil et information
Cour d’honneur Jules Ferry
7, rue Jules Ferry
tél. : + 33 (0)4 71 43 43 82
fax : + 33 (0)4 71 43 43 83
[email protected]
Ouvert de 9h30 à 19h
à partir du 18 août 2014
Depuis sa création, le festival d’Aurillac s'emploie à favoriser les échanges entre
professionnels et amoureux du théâtre de rue. Aujourd'hui encore, il souhaite faciliter
les croisements de points de vue, les dissonances et convergences, prises de parole
construites ou déconstruites sur la création artistique. Son engagement dans les débats
graves et questions futiles des arts de la rue est renforcé par votre participation aux
rencontres qu’il impulse ou accompagne. La Cour d'honneur et le gymnase du Collège
Jules Ferry, la Maison du Festival et quelques endroits inédits seront les lieux dédiés à
ces rendez-vous quotidiens et à l'accueil des professionnels et des journalistes, dès
9h30 autour d'un café et de la presse quotidienne.
Du 20 au 23 août, vous pourrez assister à différentes rencontres :
Les artistes face à vous, le chantier triennal itinérant : « Objectif 2032 : quels arts pour
quelles rues dans 20 ans ? », les Présentations de projets de création 2014,
les rendez-vous d’organisations professionnelles telles que La Fédération des Arts de la
rue, la FAI AR, la SACD…, des lectures autour des dernières publications des Editions
L’Entretemps, un débat autour du droit d’auteur, des temps de rencontres disséminés
dans la ville avec des compagnies de passage et des collectifs…
Vous pourrez également découvrir les publications présentées par la librairie du Festival
et avoir des échos des échanges en cours autour de la MNACEP (Mission Nationale pour
l'Art et la Culture dans l'Espace Public).
Les artistes face à vous
Les artistes face à vous
Les 21, 22 et 23 août de 11h à 12h45
Cour d’honneur Jules Ferry
En écho aux représentations, les artistes de la programmation officielle viennent à
votre rencontre.
Processus de création, scénographie, positionnement dans l’espace, jeu des comédiens,
rapport au public, relations avec les partenaires…De multiples sujets pourront y être
abordés, aux côtés de Jean-Marie Songy et de l’équipe du Festival.
Entre confidences et confrontations, ils feront face à votre curiosité et votre intérêt.
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Les rendez-vous
professionnels
Les présentations de projets
de création 2015
Les présentations de projets
Le 21 août de 9h30 à 12h et de 14h à 18h
Gymnase de la Cour d’honneur Jules Ferry
A l’instigation de HorsLesMurs et du Festival d’Aurillac, les présentations de projets de
création se dérouleront sur une journée cette année.
Pour rendre plus active la plateforme d’échanges entre opérateurs et compagnies, une
rencontre inédite aura lieu en matinée.
De 9h30 à 12h : « quand trop d'info tue l'info…»
Artistes : Vos courriers restent sans réponse, vos appels sonnent dans le vide ?
Vous vous êtes donné un mal de chien pour écrire votre dossier et vous ne récoltez que
des grognements ?
Votre singularité reste désespérément noyée dans la masse ?
Diffuseurs : Votre boîte mail explose et vous n'arrivez plus à croiser les personnes
physiquement ?
Vous ne vous rappelez plus comment vous fonctionniez avant le téléphone portable ?
Du côté des compagnies comme des diffuseurs, il semble que la communication se soit
sérieusement embouteillée ces dernières années.
Comment parler de sa création en cours ? Evoquer sa façon de programmer ?
Détecter dans la jungle de l'offre et de la demande qui pourrait s'assembler avec quoi ?
Venez échanger sur vos bricolages personnels et vos convictions, qui vous ont permis
de vous faire entendre, et/ou de comprendre le point de vue de l'autre.
Pour qu'artistes et diffuseurs continuent à se parler, avec le sourire !!
De 14h à 18h : Présentation des projets de création
Après-midi consacrée à la présentation des projets via des «rencontres minutes» entre
compagnies, premiers accompagnateurs et potentiels nouveaux partenaires.
La SACD -
Dispositif Auteurs d’espaces
A travers Auteurs d’Espaces, la SACD soutient tant les jeunes compagnies que le
travail d’auteurs confirmés. Dans les projets retenus chaque année, la SACD et les
festivals partenaires s’engagent sur des projets qui affirment la spécificité de notre
répertoire et l’innovation, ainsi que des équipes émergentes dans les arts de la rue.
Pour que ces actions perdurent et s’amplifient, il est vital que les auteurs déclarent
leurs œuvres, et précisément dans le répertoire Arts de la Rue. Etre membre de la
société des Auteurs, c’est également rejoindre une société mutualiste qui défend les
œuvres et le droit à la création.
Deux projets présents en 2014 au Festival d'Aurillac ont été soutenus :
Cirquélix de la Compagnie la passante et Le banquet de la vie du Théâtre du voyage
intérieur
Les Editions L’Entretemps
Lectures et débat
Cour d’honneur du Collège Jules Ferry
dates et horaires à préciser
Des mots, des auteurs, des acteurs
Les Editions L’Entretemps en partenariat avec le festival d’Aurillac et la SACD proposent
des lectures et débats.
Le programme des lectures et le thème des débats seront disponibles début juin.
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Les rendez-vous
professionnels
Objectif 2032
quels arts pour quelles rues dans 20 ans ?
Chantier triennal prospectif et itinérant
Conférence et
performances rétro-actives
le 20 août 2014
Sur inscription à [email protected]
ou directement à l'accueil des
professionnels
Cour d’honneur Jules Ferry
7 rue Jules Ferry
tél. : + 33 (0)4 71 43 43 82
fax : + 33 (0)4 71 43 43 83
Pour en savoir plus sur le chantier et ses
étapes précédentes, consultez le site dédié
objectif2032.fr.
Un chantier de réflexion et d’actions pour imaginer le futur des arts en espace public,
porté par le Festival d’Aurillac et le centre de ressources HorsLesMurs.
Pour préparer le futur, pourquoi ne pas jouer le jeu de la (science) fiction ? Interroger
nos héritages, mettre à distance notre présent, pour mieux inventer nos possibles ?
Le Festival d’Aurillac et HorsLesMurs ont conçu une machine à explorer le temps lancée
en août 2012, qui naviguera jusqu’en août 2015. Trois années pour se donner du
temps, pour échanger, se perdre et se retrouver, engendrer de la pensée active !
Il s’agit, en s’extrayant temporairement des pesanteurs de l’actualité de :
- passer des données factuelles ou historiques au filtre de l’imaginaire, du rêve, de l’utopie,
- converser et inventer ensemble, autour des esthétiques, de la place de l’artiste, de
son rapport aux espaces publics ou virtuels,
- détecter, qui sait, de nouvelles manières de faire en germe, voire stimuler la creation.
Rebrasser les cartes de la création et de l’éthique des arts de la rue, contourner les
idées reçues et secouer les tabous, lutter contre l’entre-soi qui menace les disciplines
artistiques et corporations, révéler des désirs communs, penser un devenir collectif à
l’échelle européenne…
Etapes réalisées :
- la ]Banque de questions &+si[ au festival d’Aurillac en 2012
- l’atelier La prospective en jeu(x) à Paris le 4 avril 2013
- la conférence-atelier L’avant-garde est-elle à la rue ? au festival d’Aurillac en août 2013
- l’atelier de 48h Du virtuel au vivant, la ville aux mains des artistes, à Tours, en
collaboration avec le pOlau en février 2014
Cette nouvelle étape d’Objectif 2032 se déclinera autour d’expérimentations artistiques, associées à des temps de conférence et de réflexions partagées, sur le thème
de l’artiste de rue en situation de porosité active avec les mondes économique et social.
L’artiste de rue : bricoleur figure de l’ultra adaptabilité ?
« La production des œuvres, au long du processus créateur, résulte de la combinaison de plusieurs facteurs.
Le travail signifie l’effort et l’endurance, les connaissances acquises et mises en action, le tâtonnement de l’invention, l’accumulation d’expériences, les contraintes auxquelles s’ajuster, la motivation intrinsèque de
l’engagement, et les solutions obtenues, sur lesquelles s’appuyer ».
Menger P-M. (2009), Le travail créateur : S’accomplir dans l’incertain, Paris : Seuil
Comme tous les artistes, l’artiste de rue est en prise avec son environnement. Il puise
dans toutes sortes de registres – scientifiques, théoriques, politiques, sensibles... – et
tente de décaler les regards sur ce que nous tenons pour acquis. Son système de
contraintes propres ne se cantonne pas à la création, puisqu’il doit faire vivre aussi sa
petite entreprise. Entre savoir-faire relationnel et compétences de gestion, ses tâches
sont multiples et ses devoirs cumulatifs.
(*) Le dysLexique cherche à valoriser les points
de vue subjectifs de toutes les personnes (un
peu) connues et (totalement) inconnues qui font
les arts de la rue, à rendre compte des
anecdotes, des temps forts (2003 par exemple)
et des classiques (souvenirs de spectacles)…
A terme, il s’agit de pouvoir rendre compte de la
mosaïque des acteurs de terrain engagés,
d’interroger l’avenir et les utopies et de créer une
dynamique collective de production textuelle. Il
s’agit également de contribuer à la constitution
d’une mémoire des arts de la rue, à l’heure d’un
renouvellement générationnel crucial.
Dans la rue, l’artiste analyse, traduit, mixe les informations et les connaissances de
façon extrêmement dynamique ; il est comme un spécialiste du bricolage informationnel. Le lieu même de son activité le met en relation avec une kyrielle d’interlocuteurs
sociaux, économiques et politiques, qui influent à leur tour son processus de création.
Cette mise en réseau, cette capacité au décloisonnement, cette “hyper-connection” via
l’espace public, font-elles de l’artiste de rue un créateur spécifique, emblématique
d’une nouvelle figure du créateur au cœur de la société ? Cela traduit-il une évolution
du travail artistique où l’innovation, la réactivité et le don de soi dans un contexte
d’hyper-flexibilité deviennent la norme ? Enfin, au-delà de la complexité organisationnelle,
en quoi cette forte porosité aux problématiques économiques et sociales singularise-t-elle
la démarche sensible des artistes de rue ?
Cette année, Objectif 2032 disposera également d’un espace à visiter. On y découvrira
la matière accumulée au cours des différentes étapes, deux ans après le lancement du
chantier au festival. Par ailleurs, un dispositif de récolte de témoignages audio et video
permettra aux artistes, professionnels et public de contribuer au dysLexique des arts
de la rue (*).
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Le Parapluie
Centre international de création artistique,
de recherche et de rayonnement pour le théâtre de rue
Le Parapluie est soutenu par :
Le Ministère de la Culture et de la
Communication,
La Communauté d'Agglomération du
Bassin d'Aurillac,
Le Conseil Régional d'Auvergne,
Le Conseil Général du Cantal.
Le Parapluie, premier lieu de fabrique construit de toutes pièces et dédié au
théâtre de rue a ouvert ses portes à Naucelles durant l’édition 2004 du Festival
d’Aurillac.
Composé de véritables espaces de travail : ateliers spécifiques de construction,
studio de répétition et espace extérieur aménagé pour l’installation de
chapiteaux, ce centre permet la construction et la mise en œuvre des projets
de spectacles des compagnies accueillies en résidence.
S’ajoutant au lieu d’hébergement, ce lieu de fabrique donne aujourd’hui au
Festival d’Aurillac les moyens d’accueillir et d’accompagner les artistes tout au
long du processus de création et toute l’année.
Avec Le Parapluie, l’Association Eclat, productrice du Festival International de
Théâtre de Rue d’Aurillac, affirme ainsi sa mission de Centre international de
création artistique, de recherche et de rayonnement pour le théâtre de rue.
Accueils en résidence en 2013 et 2014 :
2013
Les Chiens de Navarre - Quand je pense qu’on va vieillir ensemble
Compagnie Lucamoros - Quatre Soleils
Collectif Bonheur Intérieur Brut- La Montagne
Compagnie Oposito - Kori Kori
Compagnie Bélé Bélé - Graceland
L’Affaire foraine - Le marché d’la Carcasse
Pierre di Sciullo - Courant alternatif
Collectif G.Bistaki - The Baina Trampa Fritz Fallen
Les Antliaclastes - The acting bugs, le virus de la scène
2014
Metalovoice - feRtiles
Les 3 points de suspension - Looking for Paradise
Zo Prod - Sundback
Tango Sumo - Around
Teatro del Silencio - Doctor Dapertutto
Materia Prima - Choir
Deuxième groupe d'intervention - A quoi rêve Peter ? Un essai sur le vertige
Delices DADA - La géographie des bords # phase 1
Théâtre du voyage intérieur - Le banquet de la vie
Groupe Merci - Trust, objet nocturne N°24
Systèmes K - Etudes et mesures éphémères - Mutation
Pierre di Sciullo - LE TAN DÉ NOIYO
KompleXKapharnaüM - Do Not Clean
La liste des compagnies accueillies en résidence au Parapluie depuis son
ouverture, comprenant les créations soutenues avant la construction du lieu
de fabrique est disponible sur demande.
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Les partenaires
Le Festival d’Aurillac est financé par
la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac
le Ministère de la Culture et de la Communication
le Conseil Régional d’Auvergne
le Conseil Général du Cantal
réalisé avec le soutien logistique de
la Ville d’Aurillac
et l’aide de
la SACD-Auteurs d’Espaces
CEMEA Auvergne
l’Association Accent Jeunes
Partenaires économiques
La Caisse Régionale de Crédit Agricole - Centre France
Les 3 Caves
HOP !
Trans’ Cab
S.N.C.F. direction de Clermont-Ferrand
ERDF Electricité Réseau Distribution France
Cantal Reprographie
Société Bois et Paysages
JC Decaux
et les membres du Club Entreprise
Auriplast
Centre Leclerc Aurillac
Escot Télécom
La Chambre de Commerce et d’Industrie
La Chambre des Métiers
Partenaires presse
Libération
Télérama
France Culture
France 3 Rhône-Alpes Auvergne
La Montagne
La Voix du Cantal
Radio Totem
30
Festival, mode d’emploi
Comment se rendre à Aurillac
Par avion : HOP !
Réservations : www.hop.fr et agences de voyages
Par route :
Accès depuis les sorties St-Flour ou Massiac de l’Autoroute A75
Accès depuis les nationales 122 et 120
Covoiturage : des offres sont proposées sur le site du Festival,
rubrique Venir à Aurillac
Par train : SNCF
Tarifs découverte ou cartes valable sur l'ensemble du réseau SNCF
Informations sur www.sncf.fr et www.ter-sncf.com/auvergne
Comment se loger à Aurillac
Office de Tourisme d’Aurillac et de son pays
tél : + 33 (0)4 71 48 46 58
CEMEA Auvergne - Accueil et accompagnement des publics
tél : + 33 (0)4 73 98 73 73
Toutes les offres d’hébergement (camping, camping car et gîtes) sont consultables sur
le site du Festival, rubrique Informations pratiques
Informations - Maison du Festival
tél. : + 33 (0)4 71 43 43 70 - fax : + 33(0)4 71 43 43 71
Billetterie
Une mise en vente a lieu le 23 juin, uniquement sur place, au Théâtre
de la Ville d’Aurillac pour les habitants de la Communauté d’Agglomération
du Bassin d’Aurillac
du 24 juin au 16 août 2014 : + 33 (0)4 70 56 39 14, www.aurillac.net
et sur place au Théâtre de la Ville d’Aurillac
du 18 au 23 août 2014 : sur place à la billetterie du Festival
Tarifs de 0 à 20 euros
Accueil des professionnels et des journalistes
du 18 au 23 août 2014
Espace Jules Ferry, 7 rue Jules Ferry - 15000 Aurillac
Accueil Professionnel
tél. : + 33 (0)4 71 43 43 82 - fax : + 33 (0)4 71 43 43 83
Billetterie professionnelle : tél. : 33 (0)4 71 43 43 88
Accueil Presse
tél. : + 33 (0)4 71 43 43 84 - fax : + 33(0)4 71 43 43 85
Application SmartPhone
Vous pourrez consulter le programme officiel du Festival et découvrir en temps
réel l’ensemble des compagnies officielles et compagnies de passage sur vos
SmartPhones Androïd et Apple (usage de la réalité augmentée).
Cette application s’inscrit dans notre démarche de développement durable ;
une offre payante vous permet d’acheter à un prix réduit le programme des
compagnies de passage édité chaque matin.
Toutes les informations pratiques (transports, billetterie...) et différentes
animations sont également disponibles.
Téléchargeable à partir du 1er juillet
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Accueil Presse
Situé à l’Espace Jules Ferry, le service de presse vous recevra du
18 au 23 août de 10h à 19h afin de faciliter votre travail.
Pour nous permettre de préparer votre venue, merci de retourner le
formulaire de demande d’accréditation avant le 4 août 2014 à :
Anne Lacombe - zinc production
9 rue de la Pierre Levée - 75011 Paris
tél. : + 33 (0)1 49 29 00 08
email : [email protected]
Aurillac 2014
Demande d’accréditation
Prénom, Nom :....................................................
Média :................................................................
Fonction :............................................................
Adresse :.............................................................
Code postal, ville :..............................................
Tél. :....................................................................
Mobile :...............................................................
DOCUMENTS ANNEXES
DISPONIBLES SUR DEMANDE
Email :.................................................................
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articles sont téléchargeables sur le site
du
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:
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(rubrique Presse).
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Avant tout téléchargement, vous
devez obtenir un code d’accès auprès
du service presse.
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