DP aurillac au 20/05.qxd - Festival International de Théâtre de Rue
Transcription
DP aurillac au 20/05.qxd - Festival International de Théâtre de Rue
29e Festival International de Théâtre de Rue Aurillac 2014 création graphique : Pauline Lavogez d’après une illustration d’Henri Galeron Contact presse Anne Lacombe zinc production 9 rue de la Pierre Levée 75011 paris tél. : + 33 (0)1 49 29 00 08 [email protected] Festival d’Aurillac Association Eclat BP 205 15002 Aurillac tél. : + 33 (0)4 71 43 43 70 fax : + 33 (0)4 71 43 43 71 [email protected] www.aurillac.net facebook.com/festival.aurillac Dossier de presse 22 mai 2014 ASSOCIATION ECLAT Festival d’Aurillac BP 205 15002 Aurillac cedex France Aurillac 2014 tél. : + 33 (0)4 71 43 43 70 fax : + 33 (0)4 71 43 43 71 [email protected] www.aurillac.net facebook.com/festival.aurillac 29e Festival International de Théâtre de Rue et Le Rendez-vous des compagnies de passage du 20 au 23 août Licences Eclat 1-141578, 2-141579 et 3-141580 Les Préalables du 11 au 19 août Les Rendez-vous professionnels du 20 au 23 août La 29e édition du Festival International de Théâtre de Rue d’Aurillac et le Rendez-vous des compagnies de passage se dérouleront du 20 au 23 août 2014. Durant ces 4 jours, le Festival d'Aurillac ouvre toutes les rues, places, squares ou alentours de la ville aux artistes de rue et à quelque 100 000 spectateurs pour offrir une programmation bouillonnante et ouverte à la diversité de la création actuelle. Depuis la première édition en 1986, la ville et le Festival se sont attachés, en parallèle à la programmation qui compte une vingtaine de compagnies françaises et étrangères, à accueillir tous les artistes de rue qui souhaitent se produire à Aurillac. Ce sont plus de 500 compagnies qui se réunissent au travers du Rendez-vous des compagnies de passage et qui font du Festival d’Aurillac, un événement exceptionnel de création, de recherche et de diffusion artistique. Des rendez-vous professionnels, conférences et rencontres publiques alimenteront ces moments dédiés à la création. En amont du temps fort, le Festival dévoile Les Préalables (*) en accueillant du 11 au 19 août des compagnies de la programmation officielle à Aurillac et sur le territoire du Cantal, créant ainsi de nouveaux rythmes, de nouveaux regards et de nouvelles rencontres avec le public. (*) Les lieux de représentations des Préalables 2014 seront disponibles le 2 juin. Sommaire Edito de Jean-Marie Songy 4 Les compagnies & artistes 1 Watt Be Claude Ascanio Celestini & David Murgia (Italie/Belgique) Discours à la nation Bélé Bélé Graceland Carnage Productions Ma vie de grenier Compagnie Action d’Espace Les fils des hommes Compagnie La Passante Cirquélix Compagnie Uz et Coutumes Hagati Yacu Groupe F A fleur de peau Groupe Merci Trust - objet nocturne n°24 Kamchàtka (Espagne) Habitaculum KompleXKapharnaüM Do Not Clean / Expérimentations Materia Prima Choir Opéra Pagaï Cinérama Pierre di Sciullo LE TAN DÉ NOIYO Project Wildeman (Pays-Bas) We Sébastien Barrier Savoir enfin qui nous buvons Systèmes K - Etudes et Mesures Ephémères Mutation Tango Sumo Around Teatro del Silencio (France/Chili) Doctor Dapertutto Théâtre du voyage intérieur Le banquet de la vie Zo Prod Sundback Les rendez-vous professionnels 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 Le Rendez-vous des compagnies de passage Les rencontres professionnelles Les artistes face à vous Les présentations de projets de création Objectif 2032, chantier triennal 26 26 26 27 28 Le Parapluie, Centre international de création artistique 29 Les Partenaires 30 Le Festival, mode d’emploi 31 Accueil presse et accréditation 32 Edito L’ASSOCIATION ECLAT Présidente Catherine Tasca Vice-Présidente Catherine Amalric Trésorier Fred Sancère L’EqUIPE PERMANENTE DU FESTIVAL Directeur Jean-Marie Songy Administrateur Christophe Paris Directeur technique Cédric Ginouvès Assistante de direction Marie-Jo Serieys Secrétaire Caroline Caumon-Garbe Coordination administrative des compagnies de passage Alain Brun Comptable Sylvie Van Overbeck Aide comptable Anne-Marie Lichnowski Régisseur général du Parapluie Hugo Lecanu ASSISTEE EN 2014 DE : Le Festival international de théâtre de rue d’Aurillac n’est plus une découverte mais bien un monument vivant de l’art dans l’espace public. Fondé dans les années 80 par des artistes engagés dans le réveil de l’art, et pour son rapprochement avec la population, « Aurillac », comme le nomment maintenant les nouvelles générations, est capable de tout en manière d’expression. Pour maintenir en tension les idées et les actes, pour mêler vie quotidienne et inspiration. Cette année et cette 29ème édition marquent une respiration nécessaire pour atteindre cette charnière symbolique de la trentaine, et annoncent des tentatives radicales... Dans ce présent que nous tentons de ressentir avec vous, les formes artistiques proposées par les compagnies sont de précieuses alliées. Elles alimentent humblement et avec générosité la virulence de l’art dans l’espace public. Aurillac est et sera l’expression incontournable de notre genre culturel : l’art et ses porosités multiples avec une ville qui se donne au désordre, pour mieux connaître nos convictions et renforcer nos engagements démocratiques. Nous sommes de ceux qui rêvent et fabriquent nos espaces publics comme le lieu de la conversation et de l’invention perpétuelle de notre société. Responsable des compagnies de passage Fatma Nakib Régisseur général des compagnies officielles Vincent Chiron Régisseur général des compagnies de passage Matthieu Bru Communication/Médiation Laura Ignace Chargée de développement Charlotte Granger Responsable de l’accueil des professionnels Laurence Schapman AVEC LE RENFORT DE : Accueil des compagnies de passage Lucie Vieille-Marchiset et Thibault Gramont Le programme devrait vous parler de l’âme et de la jouissance, du vivre-ensemble et du beau geste, d’écologie personnelle et globale… Attendez-vous aussi à des secousses d’énergie pure, de vigoureux bras d’honneur, des glissades d’humour noir… car les génocides, la répression politique et artistique rôdent toujours. Oui, on ne se refait pas ! La violence du monde perdure, mais nous guettons les signes de notre évolution, et faisons le pari que nous serons moins bornés en nous rassemblant dans les villes au nom de l’art… Avanti ! Assistant à l’administration Stéphane Eckert Attachée de presse Anne Lacombe - zinc production Jean-Marie Songy, Directeur du Festival d’Aurillac et du Parapluie 4 CONTACTS 1 Watt Traviargues 30140 Anduze www.1watt.eu Production : Claire Joyaux tél. : + 33 (0)6 14 22 19 77 [email protected] Diffusion : Alexis Nys Productions Bis tél. : + 33 (0)6 81 90 66 16 [email protected] www.productionsbis.com 4 photographies sont disponibles sur le site du festival 1 WATT Be Claude Voilà, c’est un homme qui lave une vitre. Une vitrine plutôt, grand modèle. C’est Claude. Corps d’arbalète, grosse pêche. Il enduit, il applique, il imprègne, il nettoie, il racle, il se vautre, il épuise, s’épuise, sèche, s’assèche, va au bout de la propreté, de la transparence, comme si, à l’intérieur de lui-même quelque chose voulait devenir aussi radical et prodigieux que le passage de la lumière. En vérité, c’est peut-être son âme qu’il lave. Ou bien, il fait de la place pour quelque chose. Va savoir. Et parce qu’il y engage toute son énergie, le voilà bientôt profondément libre, au bord des choses et du monde, en déséquilibre parfait, disponible quoi, et naturellement connecté avec l’un des plus grands mystères de la constitution humaine : la part féminine. Aucun homme n’est complet sans cette part là et Claude le sait depuis l’invention de la vitre par un procédé de fusion à haute température. Dès lors, Claude n’aura de cesse d’exalter sa part féminine (sa PF). Il sent qu’il tient le bon bout de lui-même : ce qu’il ne sera jamais. Grosse magie collée aux fesses, il décolle. Il ne s’est jamais senti aussi vaste. Il possède à présent deux sexes et s’accouple dans la rue avec des poèmes. On pourrait le prendre pour un ange. Ses enfants sont des rires. Il est le père du trottoir, le fils du réverbère, l’amant de tes ailes. Be Claude est une divagation jubilatoire et philosophique, un trajet, une prise de liberté, une confrontation avec le savoir vivre, une fuite. Claude, il faut l’être et tous nous pouvons le devenir... Du 14 au 18 août dans le cadre des Préalables durée : 1h - spectacle gratuit Avec : Pierre Pilatte Mise en scène : Sophie Borthwick Texte : Jean Cagnard Composition sonore : Erwan Quintin Costumes : Sharon Gilham Merci à : Monica Muntaner, Alexandre Théry, Isabelle Antoine et Isabelle Rocheteau Production : 1 Watt Résidences et coproductions : Culture Commune-Scène nationale du Bassin Minier-Loos-en-Gohelle, Pronomades-Centre National des Arts de la Rue-Encausse-LesThermes, La Paperie-Centre National des Arts de la Rue-Saint-Barthélémy d’Anjou, 2r2cCoopérative De Rue et De Cirque-Paris, Le Lieu Noir-Sète, L’Atelline-Villeneuve-lès-Maguelone, Furies-Châlons-en-Champagne, Le Citron JauneCentre National des Arts de la Rue-Port SaintLouis du Rhône Soutiens à la production : SACD-Bourse « Auteurs d’Espace », Ministère de la Culture et de la Communication-DGCA, Conseil général du Gard, Région Languedoc Rousillon Le spectacle est soutenu par : Le Réseau en Scène et la Diagonale La Compagnie 1 Watt est soutenue par : Le Conseil général du Gard 1 Watt (France) 1 Watt, une compagnie que l'on décrira burlesque ou absurde ou surréaliste ou tout cela à la fois voire même rien de tout cela. 1 Watt, une compagnie qui part explorer un théâtre plein d'énergie, d'élan vital, de fulgurance. Une grande fuite errante, sans queue ni tête, qui consume les personnages. 1 Watt, une compagnie qui parcourt, explore, métaphore l’espace public ; le donne à voir par ses présences actives, expérimentales, toujours entre fiction et réalité. En salle, dilate, croque et tord les personnages dans des histoires de temps philosophales. 1 Watt, c'est aussi Pierre Pilatte (belge de 1959), qui depuis de nombreuses années, parcourt les rues pour en faire matière de spectacles, pour donner à voir l'espace public, lui donner le temps de l'observer, de le parcourir. Jusqu'à 2004, il est essentiellement avec les Serveurs de la compagnie Extrêmement Prétentieuse, Les Hommes en Noir de la compagnie Contre Pour et participe à plusieurs projets de la compagnie Delices DADA. Depuis la création en 2004 avec Sophie Borthwick, cette compagnie survoltée a créé six spectacles : Comme un Dimanche (2001), Dans ma Philosophie (2004), Parfait Etat de Marche (2004), Le Mur (2008), Beau travail (2011) et Be Claude (2013). Elle prépare pour l’automne 2014, un duo pour la salle, Huitre. 5 ASCANIO CELESTINI ET DAVID MURGIA CONTACT Véronique Leroy Festival de Liège Rue Ransonet, 2 4020 Liège-Belgique tél. : + 32 4 343 42 47 [email protected] www.festivaldeliege.be 8 photographies sont disponibles sur le site du festival Discours à la nation Avec sa langue inimitable, à la poésie sautillante, à l’humour ravageur, à la fois tendre et vipérine ; avec sa conscience politique et un véritable amour des « petites gens » ; avec son sens aigu de la musicalité des mots ; avec tout ça, Ascanio Celestini a construit en quelques années une grande œuvre de théâtre. Discours à la nation en marque un tournant important. Pour la première fois, Celestini n’a pas écrit pour lui mais pour un autre, en l’occurrence le comédien David Murgia. Et s’il évoque une nouvelle fois la relation entre la classe dominante et la classe dominée, Celestini renverse ici son point de vue : cette fois, ce sont les puissants qui parlent. Dans des harangues enflammées ou des discours d’un cynisme suffoquant, au milieu d’un tas de caissettes de bois, David Murgia, simplement accompagné par la guitare de Carmelo Prestigiacomo, donne vie, avec férocité et un plaisir visible, à ces politiciens ou chefs d’entreprise dont le discours, débarrassé de son vernis de respectabilité, se pare d’un grotesque aussi comique qu’effrayant. La docilité du peuple, la démission des syndicats, le marché globalisé, tout cela est salué par des personnages hilares et dénués du moindre remords. Entrecoupant ces discours de petites historiettes riches de sens dont il a le secret, Celestini produit un spectacle magistral, où l’on rit aux éclats mais qui met aussi le doigt, là où ça fait mal, sur les aberrations de nos sociétés modernes. du 21 au 23 août durée : 1h20 - spectacle payant Ascanio Celestini Une création de : Ascanio Celestini et David Murgia Texte et mise en scène : Ascanio Celestini Interprétation : David Murgia Composition et interprétation musicale : Carmelo Prestigiacomo Adaptation française : Patrick Bebi Création lumière : Danilo Facco Scénographie : Chloé Kegelart Régie lumière : Manu Savini Régie son : Philippe Kariger Coproductions : Festival de Liège, Théâtre National-Bruxelles-Belgique Avec le soutien de : L’ANCRE Charleroi dans le cadre de « Nouvelles Vagues » (Italie) et David Murgia (Belgique) Ascanio Celestini est un acteur et auteur italien appartenant à la seconde génération du théâtre-récit - appelé aussi théâtre de narration. Le théâtre-récit, né à la fin des années 1980 dans la lignée de Dario Fo, compte comme autres représentants importants Marco Paolini, Marco Baliani, Laura Curino, Mario Perrotta, Roberta Biagiarelli et Davide Enia. Dans ce paysage pourtant prestigieux, conscient de son talent exceptionnel, Moni Ovadia a écrit : « Marco Paolini et moi jouons à être ce qu'Ascanio Celestini est vraiment ». Depuis quelques années en effet, Ascanio Celestini fait l'objet d'une large reconnaissance littéraire en Italie, où les textes de ses spectacles sont publiés comme romans par les éditions Einaudi. Son engagement civique et politique l'a amené à multiplier les activités. Il a notamment réalisé ou soutenu plusieurs documentaires, écrit un album de chansons, écrit des textes courts pour la télévision et a participé à la réalisation d'un film adapté de son roman la Pecora nera (La Brebis galeuse). Son spectacle, Il razzismo è una brutta storia, lui a été demandé par l'Arci dans une campagne de sensibilisation contre le racisme. Plusieurs de ses textes ont été montés en Belgique au théâtre du Rideau de Bruxelles. David Murgia se forme à l’ESACT (Ecole d’acteurs du Conservatoire de Liège). Sur scène, il joue notamment dans plusieurs mises en scène de son frère Fabrice Murgia (Jeux de lois en 2007 et Le Chagrin des ogres en 2009) ainsi que dans des pièces de Lars Norén, Armel Roussel, Jean Lambert, Isabelle Gyselinx et Ascanio Celestini. Avec plusieurs amis, il fonde le Raoul collectif et crée en 2012 Le Signal du promeneur qui remporte un vif succès. A l’écran, il fait des débuts remarqués dans La Régate de Bernard Bellefroid, Prix du public au FIFF en 2009. On le voit ensuite notamment dans Sœur sourire de Stijn Coninx, Bullhead de Michaël Roskam, Tango libre de Frédéric Fonteyne ou encore La Tête la première d’Amélie Van Elmbt, pour lequel il remporte le Magritte de l'Espoir masculin en 2013. Il enchaine ensuite les tournages de deux premiers longs métrages : Je suis supporter du standard de Riton Liebman et Je te survivrai de Sylvestre Sbylle ainsi qu'une tournée sur les planches francophones avec Discours à la nation. En 2014, il sera à l'affiche du nouveau film de Tony Gatlif, Geronimo. 6 BELE BELE CONTACT Bélé Bélé L’Usine 6 boulevard Marcel Paul 31170 Tournefeuille Valérie Siemasko-Pellerin tél. : + 33 (0)6 29 05 83 67 tél. : + 33 (0)1 48 45 55 42 [email protected] 3 photographies sont disponibles sur le site du festival Graceland Résidence Le Parapluie Ça s’appellerait Graceland. Peut-être parce que ça raconte l’histoire d’une femme qui s’appelle Grace. Peut-être parce qu’elle a appelé sa station service Graceland. Ou alors, parce que Grace adore Elvis Presley. Grace vit en bord de route. Elle tient une station service qui, du temps où la région était prospère, a eu son heure de gloire. Un grand Elvis en plastique est au garde à vous à l’entrée de la station et indique que c’est ouvert. Le monde aurait oublié Graceland. Le temps se vautre, il prend ses aises et accorde aux saisons une place de choix. Grace a 50 ans passés, sa dérisoire coquetterie la tient debout. Elle vit seule, enfin le croit-on… Un jour, elle fait le plein à un gars qui a vu l’écriteau à l’entrée : prochaine station à 250 kilomètres. Et lorsque la voiture repart, Grace contemple la poussière et le rien. Du coup elle discute avec Norma. Norma est une dinde, elle aimerait bien voler mais perd ses plumes de trouille chaque fois qu’elle essaye. Grace lui raconte des bouts de rien, des bribes de tout. Norma écoute, elle le fait bien. Parfois, des âmes perdues s’échouent à Graceland. Ce jour-là, c’est Eddie qui arrive en poussant sa moto en panne. Il se retrouve coincé à Graceland et n’a plus rien à faire qu’attendre ; il sort sa guitare et entame un répertoire entre Ry Cooder et Elvis Presley. Plus tard, un couple s’engueule pendant que Grace met de l’essence ; le ton monte le temps du plein, jusqu’à ce que l’homme éjecte sa compagne et l’abandonne dans la station. Alice. C’est son nom. Alice est citadine, elle hurle, cherche un téléphone, veut partir. Le vide. Grace est dépassée ; Alice tente une approche, mais apprivoiser Grace n’est pas chose aisée. En attendant qu’une vague l’amène ailleurs, Alice reste avec Grace et Eddie. Et Norma. Heartbreak hotel résonne. Errance, essence et rock and roll… L’histoire aurait commencé. du 20 au 23 août durée : 1h35 - spectacle gratuit Ecriture : Sophie Deck et Chantal Joblon Mise en scène : Servane Deschamps Avec : Sophie Deck, Sophie De Ratuld, Chantal Joblon, Patrick Giraud, Sébastien Quémeneur Coproductions : Le Parapluie-Centre International de Création Artistique-Aurillac, Pronomade(s)-Centre National des Arts de la Rue en Haute Garonne, L’Usine-Tournefeuille-Toulouse Métropole, Les Ateliers Frappaz-Centre National des Arts de la Rue-Villeurbanne, L’Atelier 231Centre National des Arts de la Rue-Sotteville-lèsRouen, Quelques p’Arts...Le SOAR-Scène RhôneAlpes- Boulieu-lès-Annonay Résidences : La Vache qui Rue-Lieu de fabrique Arts de la Rue-Moirans-en-Montagne Graceland a obtenu l’aide à l’écriture de la SACD en 2011 et l’aide à la création pour les arts de la rue du Minstère de la Culture et de la Communication-DGCA en 2012 Bélé Bélé (France) La compagnie Bélé Bélé existe depuis 2007. Bélé Bélé, ça veut dire « la grosse » en dioula (une des langues burkinabé). La grosse, c’est personne en particulier. Mais si ça devait être quelqu’un, ce serait un peu la dinde. Elle accompagne la compagnie dans bon nombre de spectacles. C’est un gros volatile déplumé qui a été moulé d’après une vraie et qui est animée comme une marionnette. La dinde serait une sorte d’alter ego. Elle ne fait référence à rien de cohérent, c’est un personnage absurde et attachant qui fait office de clown blanc. Dans la compagnie Bélé Bélé, un environnement concret (cabane, station service…) sert de point de départ. Et puis, sous couvert d’une incontestable normalité, la narration prend une orientation onirique et extravagante. L’homme, la femme et l’objet partagent ainsi un territoire scénique et le travail plastique reste essentiel pour soutenir l’histoire des personnages. 7 CONTACTS Carnage Productions 36 rue Bernard Mulé 31400 Toulouse Marie-France Pernin tél. : + 33 (0)6 80 33 80 23 [email protected] www.carnageproductions.com 4 photographies sont disponibles sur le site du festival CARNAGE PRODUCTIONS Ma vie de grenier Gaëtan Lecroteux, 50 ans est le fils aîné de la famille Lecroteux (electrolux) aspirants fabriqueurs. Attachant, simple et timide, Gaëtan Lecroteux est maladroit, pas physique du tout mais jovial, philosophe et bavard... Il a un avis sur tout ! Débutant en internet et numérique, nostalgique du « franc » et de la vie simple, il n'a pas de goût, faute de références et il ne se retrouve jamais au bon endroit au bon moment. Depuis 3 semaines, il vit dans sa voiture en naviguant de vide-greniers en foires... Aujourd'hui il s'est installé la veille du vide-grenier pour avoir la meilleure place, sauf qu'il s'est trompé de week-end et qu'il a une semaine d'avance. Alors il hésite, ranger et partir, mais non, il a promis à sa jeune épouse biélorusse de vendre son bazar pour libérer le grenier dans lequel son frère, Benjamin, fait une chambre d'amis. Gaëtan en veut aux héros car il est né sous une mauvaise étoile, on découvrira au cours de ses catastrophes domestiques qu'il a été trahi, trompé et exploité par ses proches... Trop gentil pour se rebeller, il va errer autour de son stand et nous raconter des choses simples qui vont rapidement devenir compliquées. Cascade domestique, clowneries, lancer de couteaux sur quelqu'un du public, accumulation de trente ans de gags qui voient enfin le jour par le biais d'un personnage au passé dérisoire, au présent épouvantable et au futur compromis... Les 11, 12, 13, 14, 15, 17 et au 18 août dans le cadre des Préalables durée : 1h15 - spectacle gratuit Carnage Productions De, par et avec : Stéphane Filloque Production : Carnage Productions (France) Carnage Productions, qui fêtait ses vingt ans en 2009, était présent dès la 2ème édition du Festival d'Aurillac. Ce nom et cette étoile auront porté chance à plus d’une cinquantaine de personnes qui ont été ou sont encore dans la compagnie. D’horizon Boucher aux Frères Grumaux, en passant par Les Extensibles et Le GIGN, c’est près de dix mille représentations données un peu partout en France et dans le monde avec à chaque fois entre trois cents et huit cents personnes touchées par leur humour burlesque, cynique et parfois rude. Le C de Carnage est celui de la Connerie universelle traitée sous toutes ses formes, la cascade burlesque, le clown, l’absurde et bien sûr le ridicule qui - soit dit en passant ne tue toujours pas autant que l’alcool ou les religions. Le A, de Autonome. La compagnie Carnage Productions n’est pas subventionnée par choix, parce que les projets demeurent des aventures possibles y compris de dernière minute, sans compte à rendre. Ceci a ses avantages et ses inconvénients que l'équipe accepte et l'équipe sait que le talent et les idées ne se monnaient pas ! Le R, de Rapide. Le temps est un facteur qui ne sonne qu’une fois, il y a tant de spectacles à créer… Mais ne confondons pas vitesse et précipitation, juste l’enthousiasme… Le N de Normal. S’inspirer d’une situation humaine, la tordre, la développer tout comme un exercice de clown, l’emmener là où l’on ne l’attend pas et pouvoir dire : « Ce n’est pas nous qui sommes fous, c’est vous qui êtes trop normaux ». Le 2ème A : Allergique à la connerie, la vraie, celle qui subsiste à l’insu de ceux qui prétendent détenir la Vérité ou La solution, qui d’ailleurs sert pour discrètement distiller dans les spectacles, le reflet de ce monde qui marche sur la tête. G de Génie… Un vieux rêve, en effet. Et enfin, E de Energique, Eclabousser, Emerveiller, Emouvoir, Entendre, Ecorcher, Enseigner… C’est fou tout ce qu’on peut faire avec des E : des flans, des Hamlet, un grand monologue d’hésitations… 8 CONTACTS Compagnie Action d’espace 42 rue Adam de Craponne 34000 Montpellier http://rascalou.wordpress.com/ Fatma Nakib [email protected] tél. : +33 (0)6 77 16 97 33 6 photographies sont disponibles sur le site du festival COMPAGNIE ACTION D’ESPACE Les fils des hommes Mon père s’est tu mais je ne sais pas où. C’est là que ça commence. Deux hommes sont dans la rue, l’un parle de la guerre d’Algérie, la guerre des pères, lui c’est un fils, il dit ce qu’il en sait. L’autre se tait et porte un cube, il en racle les murs, en frappe les rues, cherche un recoin où le caler, une ouverture pour l’encastrer, mémoire encombrante. Ils dérangent, ils déplacent, font corps avec les êtres, s’appuient sur les choses et dansent en silence. Puis les yeux dans les yeux, sortent les mots de tous les fils de la guerre, fils de Harkis, de Pied Noirs, d’Appelés, de Fellaghas. Et là aussi il y a des silences et des colères. Les fils des hommes est l’aboutissement d’une recherche sur la transmission et la construction des mémoires de la guerre d’Algérie. Parti d’une interrogation vers les « hommes », nos pères, ceux qui l’ont vécue, j’en suis venu à interroger les « fils des hommes ». Je suis un des fils. Quels sens, quelles postures, aujourd’hui pour des « fils de Harkis, Pied-noirs, Appelés, Fellaghas » ? Que faisons-nous de ces silences, de ces histoires, de ces images ? Comment les fils, aujourd’hui, des deux cotés de la méditerranée, construisent le présent et l’avenir avec ces legs ? François Rascalou Conception générale, chorégraphie, mise en scène : François Rascalou Interprétation : François Rascalou et Yann Cardin Texte : François Rascalou à partir d’un recueil de témoignages des fils de la guerre Eléments scénographiques : David Olivari et François Rascalou Costumes : François Rascalou Regards complices : Pierre Pilate-Compagnie 1 Watt, Didier TaudièreCIA, Laure Terrier-Compagnie Jeanne Simone Avec l’aide de : Conseil régional Languedoc Roussillon, Conseil général de l'Hérault, la Ville de Montpellier, l’Institut Français de Oran et Cultures sans Frontières-Oran Spectacle accueilli en prêt de salle à L’Usinelieu conventionné dédié aux Arts de la rueTournefeuille Avec le soutien de : l’Atelline-Lieu de Fabrique Arts de la rue-Languedoc-Roussillon, Le Collège d’Ambrussum-Lunel dans le cadre d’un projet de territoire aidé par le Conseil général de l’Hérault, Le Lycée Victor Hugo-Lunel dans le cadre de « Demain en France » aidé par la Ligue de l’Enseignement et la Fédération des Œuvres Laïques de l’Hérault Le spectacle Les fils des hommes est lauréat Auteurs d'Espaces 2013 auprès de la SACD et reçoit en 2014 le soutien de La Diagonale, réseau Languedoc Roussillon pour la création artistique dans l’espace public. du 15 au 19 août dans le cadre des Préalables et du 21 au 23 août durée : 45 mn - spectacle gratuit Compagnie Action d’espace (France) François Rascalou, chorégraphe, danseur et performer, conjugue la création de spectacle en salle et dans l’espace public. Il étudie la danse auprès de la chorégraphe Jackie Taffanel à Montpellier, puis en 1987 il devient interprète de la compagnie Taffanel avec qui il tournera pendant plus de 15 ans. En 1999, il crée la compagnie Rascalou-Nam avec la danseuse Sud Coréenne Young Ho. Ensemble, ils mettent en place une passerelle d’échanges artistiques entre la France et la Corée du Sud et invitent des artistes des deux pays à participer à leurs projets dans les deux pays. En 2003, François Rascalou est artiste invité en résidence à la National Korean University of Arts pour la formation des danseurs et la création de la pièce Bord de peau. L’aventure coréenne prend fin en 2005 et commence alors un travail personnel avec le solo Confidence dansée sur Moi-Même et la pièce Sous la Peau. Il crée la compagnie Action d’espace en 2007 à Montpellier. François Rascalou accompagne et nourrit sa démarche de créateur de médiation vers tous les publics, d’invention de formes participatives, s’attachant à développer pour chacun un espace artistique possible. 9 CONTACT Compagnie La Passante La Grainerie 61 rue Saint-Jean 31130 Balma Esther Hélias tél. : + 33 (0)6 20 83 16 25 tél. : + 33 (0)5 61 59 93 40 [email protected] 1 photographie est disponible sur le site du festival COMPAGNIE LA PASSANTE Cirquélix Création 2014 - Première Dans un monde urbain où l’homme règne en maître au milieu de ses choses. Dans un monde rapide où l’on chat, zappe, où le temps compté est toujours trop court. Dans un monde qui tend inexorablement vers le grand, le démesuré, le bruyant et le performant. Dans un monde où l’on se parle par l’intermédiaire de la technologie, où l’on se rencontre par écran interposé, où l’on se quitte par mail. Retrouver l’intensité d’une rencontre, les yeux dans les yeux, la sensualité de la chair. Reprendre la mesure de l’humain, du rapport de personne(s) à personne(s), dans un autre temps. Saluer le dérisoire et la légèreté auprès de personnages insolites aux manières charnelles de gastéropodes. Proposer une invasion dans les rues, des escargots apparaissent à des endroits inhabituels. Sur un feu rouge, un distributeur de billets de banque, sur une vitrine… Leurs présences vivantes dans des lieux ciblés amènent les passants hors du quotidien et de la routine, vers l’exceptionnel. L’animal, le fauve de ce cirque est un escargot. C’est lui qui donnera le tempo, aussi lent que lorsqu’il rampe, aussi rapide que lorsqu’il s’enroule dans sa coquille. De véritables « petits gris » seront entrainés afin de proposer des performances circassiennes jamais vues. Portés acrobatiques, dressage, voltige et équilibres. L’animal hermaphrodite sera aussi au centre d’une recherche sensuelle : la peau d’une femme, la bave d’un escargot. L’humain, l’eau, l’animal se mêlent pour donner naissance à cet étrange cirque chimérique. du 21 au 23 août durée : 1h spectacle gratuit (réservation payante, remboursement à l’entrée) Direction artistique et auteur du projet : Marcabrune Villa Comédiennes et dompteuses : Lile Cargueray, Magali Domec, Hélène Dedryvère et Anaïs Raphel Préparation physique : Jackie Labadens Gastéropodes acrobates : Dito Tobias Von Pinetti, Frederiq Vertigo Tortellini, Felixcia Mayorca, Fakira Sturmundrank Junior et 500 figurants Coproduction : Animakt à Saulx les Chartreux Accueils en résidence : La Petite Pierre-Jegun, Ville de Tournefeuille, Ville de Castanet-Tolosan, Mix’Art Myrys-Toulouse, Latitude 50-MarchinBelgique Soutiens : DRAC Midi-Pyrénées, Conseil régional Midi-Pyrénées, Ville de Toulouse Mécénat : L’Escargot d’Oc Ce projet a obtenu la bourse « Ecrire pour la rue » de la SACD et du Ministère de la Culture et de la Communication-DGCA . Lauréat Auteurs d’Espaces 2014-SACDFestival d’Aurillac Compagnie La Passante (France) C’est à contre-courant des formes habituelles de rue et de l’énergie citadine que la compagnie La Passante est née, par envie de silence et d’intimité dans les formes spectaculaires de rue. C’est aussi en contraste avec les émotions « personnelles », racoleuses des télé-réalités exposées aux yeux de tous et avec la communication par onomatopées, par l’intermédiaire de la technologie, que la compagnie souhaite développer son travail pour retrouver l’humain et ce qui le caractérise : son lien avec l’autre. C’est dans un espace urbain quotidien que La Passante pose ses formes originales comme une parenthèse dans l’agitation urbaine, une surprise qui interrompt le quotidien. Ses recherches portent sur différents aspects de la création du spectacle vivant. Le rapport au spectateur qui n’est plus simplement consommateur mais partie prenante, avec le comédien, de ses scénographies (un spectateur, un comédien, quelques minutes d’échanges). La Passante recherche le trouble intime et non plus l’enthousiasme bruyant de la foule. Le spectacle est privé, l’émotion pudique. Ses scénographies modifient les habitudes du spectateur. Elles le délivrent de la vision pour provoquer une nouvelle perception fragile et délicate. C’est dans cet état de réception du spectateur que le comédien vient jouer non plus pour lui, mais avec lui. Les précédentes créations de la compagnie : La Passante en 2002, Les vieilles en 2007, Rue des Dames en 2008, Un Rendez-vous et Ceci n’est pas une pipe en 2011, Fanfrelette en 2012. 10 CONTACTS Compagnie Uz et Coutumes 4 rue Faza 33730 Uzeste Sophie Duluc tél. : +33 (0)5 56 25 00 17 [email protected] www.uzetcoutumes.com 3 photographies sont disponibles sur le site du festival Direction artistique : Dalila Boitaud-Mazaudier et Cécile Marical Ecriture : Dalila Boitaud-Mazaudier, Boubacar Boris Diop Interprétation : Marie-Leïla Sekri, Isabelle Loubère, Vincent Mazaudier, Hadi Boudechiche, Christelle Lehallier, Thomas Pelletier, Gill Herde, Pierre Mazaudier, Dalila Boitaud-Mazaudier, Clovis Chatelain Images : Cécile Marical Scénographie : Adrien Maufay Régie générale (son et lumières) : Anouck Roussely Régie plateau : Clovis Chatelain, Vincent Mazaudier Musique : Thomas Boudé Costumes : Agathe Laemmel Collaborations chorégraphiques : Laure Terrier-Compagnie Jeanne Simone, Agnès Pelletier-Compagnie Volubilis, François RascalouCompagnie Action d’espace Regard extérieur : Christophe «Garniouze» Lafargue-Compagnie Garniouze INC Graphisme : David Alazraki Chargée de production: Sophie Duluc Chargé de développement : Adrien Guillot Chargé de projets/médiation : Mickael Girard Coproductions : L’OARA-Office Artistique de la Région Aquitaine, Les Usines Boinot-Centre National des Arts de la Rue en Poitou CharenteNiort, L'Atelline-Lieu de Fabrique de la Rue en Languedoc-Roussillon-Villeuneuve Lès Maguelones, La Paperie-Centre National des Arts de la RueAngers, Mix'Art Myrys-Toulouse, Festival FuriesChâlons-en-Champagne Avec le soutien de : SACD-Auteurs d'Espaces 2013 Partenaires institutionnels : Ministère de la Culture et de la Communication-DGCA-Délégation Théâtre, Direction Régionale des Affaires Culturelles-Aquitaine, Conseil régional PoitouCharentes, Conseil régional d'Aquitaine, Conseil général de la Gironde Soutiens : IBUKA France-Mémoire Justice et Soutien aux rescapés du génocide du Rwanda, Association CAURI-Bordeaux, IZUBA éditions, Migration Culturelles Aquitaine Afrique (MC2A)Bordeaux, ARTO-Saison et Festival de rueRamonville, Le KJBI-Bruxelles, Uzeste Musical et la compagnie Lubat-Uzeste Le spectacle est labélisé par : la LICRA Nationale COMPAGNIE UZ ET COUTUMES Hagati Yacu Création 2014 Poème urbain de la guerre, du soleil et de la mélancolie, Hagati Yacu, (entre nous en Kinyarwanda, langue bantoue parlée au Rwanda) convie le public à trois rendez-vous. Trois épisodes, avec des horaires et des lieux différents pour raconter l’avant, le pendant et l’après d’un grand bouleversement, d’un drame terrible. La journée commence, comme d’habitude, avec ses gestes et ses paroles quotidiennes. On parle, d’une maison à l’autre, on vaque à ses occupations. On parle de tout, de rien, parfois on se confie. Pourtant derrière cette apparente normalité, un nouveau péril rôde. Un peu plus tard dans la journée, le danger se répand, les relations se délitent. Les personnages ont quitté leurs maisons pour se rendre dans un endroit plus sûr sans savoir s’ils parviendront à poursuivre leurs chemins. L’étau se resserre, la menace est partout. La journée touche à sa fin. Entre eux, plus rien n’est comme avant. Chacun a pris sa place dans le drame. Ils sont venus s’échouer dans ce refuge devenu un piège. Pour certains il est déjà trop tard quand d’autres sont désormais coupables du plus grand des crimes. (...) C'est d'abord entre nous, avec vous lorsque le théâtre devient une confidence, et que l'on parle ensemble de la réalité, parce que se taire est impossible. Entre nous la danse, la parole, la peinture, entre nous le silence sur les souffrances du monde et le cri dans les intervalles. Entre nous tout au long d’une journée, avec trois rendez-vous et trois espaces pour se rencontrer. Entre nous parce que nous vous disons épisode 1, épisode 2, épisode 3 et entre temps, nous allons apprendre à nous attendre. Entre nous parce que ce sont les petites histoires qui écrivent la Grande ; parfois si mal écrite. Et puis c'est entre nous, plus loin dans le monde, jusqu'au Rwanda, jusqu'à rejoindre celles et ceux qui ont tout perdu pendant les cent jours de 1994, parce qu'entre nous, il est interdit de perdre la mémoire. Entre nous les vivants et le souvenir des morts, lorsque le théâtre offre une sépulture / poème aux abandonnés. Entre nous en exil, en sauvetage, en colère, en vie. Entre nous en humanité. Hagati Yacu Dalila Boitaud du 20 au 22 août épisode 1 : 50 mn - épisode 2 : 45 mn - épisode 3 : 1h spectacle gratuit (réservation payante, remboursement à l’entrée) Compagnie Uz et Coutumes (France) En 2002, Dalila Boitaud fonde la compagnie Uz et Coutumes, dont elle assure depuis la direction artistique autour d’un noyau de quinze comédiens, danseurs et plasticiens. Théâtre de bitume et de chaos, la compagnie arpente rues et quartiers à la recherche de l’instant poème. La compagnie signe cette année, avec Hagati Yacu, sa huitième création pour la rue (Les précédentes créations : Si un jour tu meurs en 2003, Opéra Bitume I et II en 2006 et 2008, Points communs en 2007, Mots d’Afrique en 2008, Hebs en 2009, Avec ou sans murs en 2009 et Touché mais pas coulé en 2011). La compagnie intervient régulièrement sur l’organisation de projets de territoires avec les publics (Mont de Marsan, Evreux, Villeneuve Lès Maguelone, Lille…). Impliquée dans la transmission par devoir, la compagnie anime de nombreux ateliers avec des enfants mais aussi dans des établissements spécialisés, tel que des maisons d’arrêt, des maisons de retraite, des hôpitaux psychiatriques et des foyers d’hébergement. Dans chacun de ses travaux la compagnie met l’accent sur le texte et la parole pour que se croisent les grands auteurs et le quotidien des hommes au travers d’une pratique du collectage. Le corps et l’image sont quant à eux régulièrement associés pour amplifier le propos dans l’espace public. 11 GROUPE F CONTACTS Groupe F Domaine de Boisviel 13104 Mas Thibert Marie-France Laugier tél. : +33 (0)4 90 98 74 12 [email protected] [email protected] www.groupef.com 1 photographie est disponible sur le site du festival A fleur de peau Création 2014 - Première A fleur de peau est une ballade tellurique, un voyage curieux dans les trésors du vivant. Hôtes d’un territoire susceptible, un groupe d’êtres subtils découvre sa diversité. Emerveillés, ils sont partagés. Contempler ou agir ? Dans cette nouvelle création, le Groupe F, habituellement reconnu pour ses prouesses pyrotechniques, invente ici un langage multiforme inédit, contemporain et attrayant avec des moyens d’expression élargis : acteurs de lumière, vidéos monumentales, compositions sonores originales, flammes, effets spéciaux et décors. les 21 et 22 août durée non déterminée (spectacle en création) spectacle payant Mise en scène : Christophe Berthonneau Musique : Scott Gibbons Collaboration artistique : Dominique Noel Direction technique et de production : Cédric Moreau Communication : Marie-France Laugier Video : Thierry Dorval et Yann Loïc Lambert Effets spéciaux : Thomas Nomballais, Jean-Patrick Pelletier Costumes : Ann Williams et Gitta Heinz-Franquet Distribution en cours Production : Groupe F Groupe F (France) Le Groupe F, Théâtre des Lumières, est une structure de production qui conçoit et réalise des spectacles pyrotechniques et des œuvres théâtrales à ciel ouvert. Depuis vingt ans, Groupe F développe des langages artistiques nouveaux et des outils d'expressions originaux. Colportant ses lumières de part le monde, Groupe F touche un large public toujours avide de trouble et d’enchantement. La nuit est belle… 12 CONTACTS Groupe Merci 13 rue Sainte Ursule 31000 Toulouse tel. : + 33 (0)5 61 21 11 52 Céline Mauffra tel : + 33 (0)6 76 04 73 54 [email protected] www.groupemerci.com 3 photographies sont disponibles sur le site du festival Texte de : Falk Richter Traduit de l'allemand par Anne Monfort, L'Arche Editeur, coll. scène ouverte, 2010 Une création de : Groupe Merci Mise en scène et conception : Solange Oswald et Joël Fesel Collaboration artistique : Pierre Deaux Dramaturgie : Marie-Laure Hee Avec (distribution en cours) : Catherine Beilin, Georges Campagnac, Pierre Deaux, Gaetano Giunta, Sacha Saille, Louise Tardif Création lumière et régie générale : Cyril Monteil Création musicale et régie son : Boris Billier Assistanat à la mise en scène et administration : Coline Chinal Pernin Spectacle en langue française, surtitré en anglais. Production : Groupe Merci Coproductions : Pronomade(s) en Haute Garonne-Centre National des Arts de la RueEncausse-Les-Thermes, Le Parapluie-Centre international de création artistique-Aurillac, Les Treize Arches-Scène conventionnée-Brive, Le Parvis-Scène Nationale Tarbes-Pyrénées, L'Estive-Scène Nationale de Foix et de l'Ariège Accueils en résidence : Le Parapluie-Centre international de création artistique-Aurillac, Pronomade(s) en Haute Garonne-Centre National des Arts de la Rue-Encausse-Les-Thermes, Théâtre National de Toulouse Le Groupe Merci est conventionné par : la DRAC Midi-Pyrénées, la Région Midi-Pyrénées et la Ville de Toulouse Le Groupe Merci est compagnie complice de Pronomade(s) en Haute Garonne. L'Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté. www.arche-editeur.com GROUPE MERCI Trust - objet nocturne n°24 Création 2014 - Première Résidence Le Parapluie Sous les avions, il n’y a plus la Terre, il ne reste que de grandes zones d’attente. Là des êtres déglingués, vautrés, fatigués, semblent chercher quelque chose de vital. Dans ces zones d’attente, ils se racontent les crises, les crash, les perditions. Ils jouent avec de gros livres d’art, ils apprennent le chinois ou le finlandais, ils sont proches, ils vomissent aussi. Ils se regardent dans la lumière de gros projecteurs trop bas et ils se cognent parfois la tête. Ils disent qu’ils ne savent plus le monde, la confiance, eux. Ils se cherchent dans des décalages. Les horloges biologiques vacillent, ils vont s’effondrer ! Falk Richter pose ce mot « Trust » (confiance) ou plutôt il semble le plaquer à nos faces ingénues. « Confiance ». Aurions-nous oublié l’importance de cette relation aux autres, aux choses, aux choses politiques, économiques, sociales, au monde et à nous- mêmes ? De là s’en suivra le mot « Effondrement », effondrement des relations, des « systèmes », des paysages, des identités. Richter semble dire qu’envers la pétrifiante complexité du monde, nous ne pouvions nous raccrocher qu’à la confiance et que celle-ci a disparu avec la crise financière, emportant l’essentiel. Il expose les symptômes d’êtres livrés aux « systèmes », systèmes si insidieusement dévastateurs. Il photographie crûment le désarroi de sa génération. Avec lui regardons fondre la banquise et se noyer ces ours polaires dans cette somptueuse lumière sans filtre. le 19 août dans le cadre des Préalables et du 20 au 23 août durée : 1h30 - spectacle payant Groupe Merci (France) Depuis 1996, le Groupe Merci invente de nouveaux espaces de parole théâtrale. Il immerge les spectateurs et les acteurs dans un espace du « commun » et réinterroge ainsi continuellement la distance à la représentation. Solange Oswald, metteur en scène, Joël Fesel, plasticien et les acteurs du Groupe Merci, ont détourné les rituels du théâtre afin de redéfinir la place du public, qui déambule ou se promène, invité à choisir et réinvestir sa place dans la représentation. Ce qui se joue sur la scène du Groupe Merci, c’est le dialogue entre la dramaturgie des textes et celle de l’espace. Transformer, mettre en creux des espaces pour reconditionner l’acte de jouer, l’acte d’écouter. Surgir. Donner à entendre le poème contemporain là où on ne l’attend pas. Ces surgissements sont d’abord une provocation que les membres de la compagnie se font à eux-mêmes pour inventer leur propre culture et la partager avec un nouveau public. Avec Trust, la compagnie s’est engagée dans un théâtre qui traque la possibilité de parler politique ; elle mène une quête de formes encore capables de poser les pieds dans le pré carré des « harmonisateurs politiques ». Car le constat est que les instances démocratiques se contentent « d’accompagner les consensus », tandis qu'une déréalisation du monde est à l’œuvre. Il reste donc au théâtre à s’engager et à faire le constat de cette « catastrophe immanente au système » selon l’expression du dramaturge allemand Falk Richter. Le Groupe Merci est implanté à Toulouse au Pavillon Mazar, « laboratoire pour les formes nouvelles » qui accueille les travaux de création de la compagnie et de nombreux ateliers de recherche et de formation dédiés au spectacle vivant et aux écritures contemporaines. 13 KAMCHATKA CONTACTS Kamchàtka Carrer 88, SL Barcelone, Espagne Jérôme Devaud Melando tél. : +33 (0)4 34 81 26 09 tél. : +33 (0)6 33 24 85 64 [email protected] www.kamchatka.cat 17 photographies sont disponibles sur le site du festival Habitaculum Ils vous invitent chez eux. Vous prenez part à une étrange visite du lieu, ils vous accueillent et vous racontent - toujours sans parole - leur voyage, leurs souvenirs, leurs désirs et leurs illusions, leur nostalgie... Peut-être que leur histoire est universelle, peut-être que c'est aussi la vôtre... Petit à petit, vous vous sentez à l’aise et vous plongez dans leur étrange univers, avec ses codes et ses coutumes. En créant une relation interactive, ces nouveaux voisins réveillent votre humanité, la surprise et la simplicité d'une nouvelle manière de vivre. Ces nouveaux venus aux traditions et coutumes inconnues, nous renvoient à un besoin universel de se regarder, se toucher, s’émouvoir… C’est de l’essentiel et de la simplicité que naît l’échange avec l’autre. Sentir, toucher, jouer… avec la liberté de celui qui ne connaît pas et ne juge pas. Habitaculum est une expérience unique, un voyage dans une installation vivante. du 20 au 23 août durée : 1h30 spectacle payant Kamchàtka Idée et création collective : Kamchàtka Direction artistique : Kamchàtka et Adrian Schvarzstein. Interprètes : Cristina Aguirre, Maïka Eggericx, Sergi Estebanell, Claudio Levati, Andrea Lorenzetti, Judit Ortiz, Lluís Petit, Josep Roca, Edu Rodilla, Santi Rovira, Gary Shochat, Prisca Villa. Coproductions : Concello de Ferrol, IMACAjuntament de Lleida, Fira Tàrrega-Espagne Avec le soutien de : Institut Català de las industries culturals, Institut ramon llul, INAEM-Espagne (Espagne) C’est de la rencontre d’un collectif d’artistes de diverses nationalités et provenant de disciplines artistiques différentes que naît en 2006 la compagnie Kamchàtka. Mus par les mêmes inquiétudes, les membres du collectif commencent un entraînement intense d’improvisation en rue, dirigé par Adrian Schvarzstein et une recherche autour de l’immigration. La compagnie s’implante à Barcelone, ville idéale pour se confronter à une société pleine de contradictions et submergée par des problématiques profondes d’intégration. En mars 2007 naît le spectacle Kamchàtka, qui après avoir rencontré un grand succès pendant la Fira de Tàrrega 2007, se joue plus de 260 fois dans 20 pays et remporte en 2008 le Prix du jury pour le meilleur spectacle au festival international de rue MiramirO de Gand en Belgique. En 2009, Kamchàtka crée Musique pour bêtes sauvages, une production en salle avec l’Orchestre Symphonique de Barcelone. Dans cette création, qui sera également jouée au Singapore Arts Festival en 2010, Kamchàtka propose une approche de la musique classique pour tous les publics. En 2010, la compagnie crée Habitaculum, une œuvre joyeuse, sans parole, véritable théâtre des sens qui impose le langage « Kamchàtka ». Ce langage non verbal, basé sur l’émotion, traverse la barrières des langues et fait de la simplicité les stimuli d’une indispensable relation entre les êtres humains. En 2014, le collectif travaille à sa troisième création de théâtre de rue : Fugit. Le chemin comme moyen pour distinguer le superflu de l’essentiel, l’espace comme transition, la solidarité comme survie. 14 CONTACTS KompleXKapharnaüM Association Eurêka 9 rue Francia 69100 Villeurbanne tél. : + 33 (0)4 72 37 94 78 Aurélie Gagner [email protected] www.kxkm.net 2 photographies sont disponibles sur le site du festival KOMPLEXKAPHARNAUM Do Not Clean Expérimentations Résidence Le Parapluie Notre société produit des déchets pour fonctionner ; des déchets de matières, mais parfois aussi des déchets humains. Sous la pression économique, nombreux sont les individus qui se retrouvent rejetés, mis au rebut. La valorisation, le recyclage, le réemploi admis et revendiqués comme indispensables pour les déchets ne s’appliquent pas aux êtres humains. Les individus marginalisés sont peu valorisés, refont rarement surface. Ils sont contraints de développer de nouvelles organisations. Cette mise en survie crée des situations et des expériences générant la construction de systèmes parallèles, produisant de l'innovation et des alternatives qui pourraient devenir des ressources pour penser notre société autrement. Face à la tactique de disparition et d'enfouissement à l’œuvre, tant dans le traitement des déchets que dans les dysfonctionnements de notre société, KompleXKapharnaüM souhaite observer l'endroit où les rebuts renaissent. A travers Do Not Clean, la compagnie s'attache à relater et partager des démarches de réemploi, de recyclage, de valorisation que des individus et des groupes marginalisés expérimentent pour survivre en marge du système dominant, plaçant l'Autre comme une richesse, et la relation comme une ressource. En résidence in situ, KompleXKapharnaüM investira l'espace et le temps du Festival pour une expérimentation, étape de création de Do Not Clean. La hausse vertigineuse de la production de déchets durant le festival et sa gestion par les services de la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac sera le sujet d'une investigation documentaire. Des extraits de ces images et de ces sons collectés seront diffusés au fil de collectes et nettoyages des services voiries. du 21 au 23 août durée : selon les interventions - à saisir dans la journée - gratuit KompleXKapharnaüM Equipe de création (distribution en cours) : Pierre Duforeau, Mathieu Monnot, Vincent Muteau, Magalie Rastello, Gilles Gallet, Pierre Hoezelle, Katia Mozet, Balyam Ballabéni, Richard Fontaine, Nicolas Thiry Production : en cours KompleXKapharnaüM est une compagnie conventionnée, soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication-Drac RhôneAlpes, la Région Rhône-Alpes et la Ville de Villeurbanne (France) KompleXKapharnaüM questionne les hommes et les paysages, à la recherche de leur singulière beauté. La ville est son terrain de jeu, sa source d'inspiration et son espace de représentation. Son équipe artistique réunit les talents de vidéastes, musiciens, techniciens, écrivains, performers, plasticiens, concepteurs, constructeurs... qui traversent des histoires, composent à partir de lieux, croient en la poésie du quotidien et cherchent à la transcender. Les créations de la compagnie naissent d'une matière documentaire faite de vidéos, de sons, d'archives, de mots, d'ambiances réalisées ou collectées. Au croisement de nombreuses disciplines artistiques, KompleXKapharnaüM combine ses compétences en fonction des projets et du contexte dans lequel ils s'inscrivent. Toutes ses créations sont présentées dans l’espace public. Les rues, les places, les bâtiments offrent une résonance unique à chaque diffusion. En développant des formes innovantes de spectacle, souvent mobiles, l'équipe de techniciens et d’ingénieurs travaille à la construction d’outils spécifiques au langage de la compagnie. Deux types de projets sont réalisés : des créations dites « de tournée », réadaptées au contexte de chaque espace qui les accueille, et des créations dédiées, propositions artistiques sur-mesure, faites en lien avec un territoire, un quartier, un lieu. Créations « de tournée » : SquarE, télévision locale de rue (2000-2004), PlayRec, intervention qui explore la mémoire sociale d’une ville en s’emparant d’un site emblématique de son histoire (2006-2008), Mémento, prise de parole qui s’inscrit sur les murs de la ville (2009), Figures Libres, déambulation monumentale qui sillonne la ville et la transforme (2012), Do Not Clean, création prévue au printemps 2015. Créations dédiées : Place Public (Festival d’Avignon 2012), Le(s) Cueilleur(s) (Moselle 2013-2014)... En écho à ses créations, KompleXKapharnaüM développe depuis 2002 EnCourS, un projet de territoire à double détente (accompagnement, résidence, expérimentation en milieu urbain, aventures pédestres et artistiques atypiques. Au travers d'EnCourS, une écriture enracinée dans le terrain et le temps est défendue et de nouveaux modes de rencontre entre un public et une œuvre sont expérimentés. 15 MATERIA PRIMA CONTACTS Materia Prima art factory Le Totem 174 Rue des Brasseries 54320 Maxéville tél. : +33 (0)3 83 37 54 53 Delphine Sossler tél. : + 33 (0)06 13 56 56 91 [email protected] www.totem-totem.com 4 photographies sont disponibles sur le site du festival Choir Création 2014 - Première Résidence Le Parapluie « A choir » désigne en anglais ce que nous appelons en français « un chœur ». A la fois groupe de personnes qui chantent ensemble mais surtout, dans la Grèce antique, la représentation même du peuple au théâtre. En français, choir désigne également l’action de tomber, s’écrouler, chuter. Acte performatif, Choir n’est pas du théâtre de rue, ni même du théâtre, ni même un spectacle. Choir serait plutôt une exposition, au sens d’une présentation. Un objet chorégraphique – au sens littéral « d’écriture du corps » qui pose un regard sur la marchandisation. Non pas dans une perspective de condamnation ni même dans une quelconque perspective politique mais plutôt dans une tentative de réappropriation et de détournement. S’attaquant à la marchandisation Choir ne se consomme pas. Choir réclame d’avoir le temps et l’envie de partager un moment et de partir en voyage. Choir est un ready-made urbain fait à partir d’éléments de notre quotidien servant au transport de marchandises. Choir est aussi une tentative de résistance à la chute dans la cacophonie du monde. Un acte désespéré pour se soustraire à l’aliénation du grand cirque urbain. Une monstruosité diurne et tout à la fois une poésie nocturne. Un collage surréaliste qui procède par soubresauts et cut-up comme les poèmes de W.S Burroughs. Ni interventionniste, ni situationniste, plutôt un rituel contemporain pour aider à survivre. du 20 au 23 août durée : 1h30 de traversée d’univers spectacle gratuit Materia Prima Ecriture, trajectoire et mise en scène : ODM aka Didier Manuel Avec : Diane Vaicle, Chloé Moura, Ioulia Platnikova, Lisa May, Christophe Ragonnet, Mathieu Hibon, Phil Von, ODM, Flore Magnet, Emilie Katona, Virginie Gabriel, François Rodinson, Christophe Ragonnet Musique : Tess Wassila, Phil Von Chant : Pauline Manuel, Fore Magnet, Bonnie Li Technique Plateau : Thomas Ménoret, Philippe Martin Vidéo : B mol Création Lumière : Emmanuel Pestres Régisseur général et son : Thomas Ménorret Directeur technique : Thibaut Lemarec Technique générale : Lou-Anne Lapierre Production : Materia Prima art factory Coproduction : Le Parapluie-Centre international de création artistique-Aurillac Avec le soutien de : La Région Lorraine, le Département de Meurthe et Mosellle, La Ville de Maxéville, la Ville de Nancy (France) Créée en 1992 par le plasticien, comédien et metteur en scène Didier Manuel, Materia Prima art factory est une compagnie de théâtre contemporain. Dès l’origine elle affirme sa démarche dans le sens d’un laboratoire d’expérimentation et inscrit son langage dans la globalité de l’espace urbain. Materia Prima art factory développe des performances oniriques et radicales, sortes de « spectacles-événements » à l’écriture singulière où se mélangent danse, théâtre, performance, installation art vidéo et cirque. Une poésie qui s’attache à la dissection du monde contemporain à travers les questions d’identité, d’enfermement, de la ville, du conflit, du pouvoir, du désordre ou encore de l’érotisme et de la mort. Des questions qui sous-tendent et bousculent les notions d’humanité et de cité et tissent un lien entre la tragédie antique et la poétique du monde moderne. Reconnue aujourd’hui comme une des identités majeures de la scène underground hexagonale, Materia Prima développe de nombreux projets pour la création indépendante. La compagnie affirme un univers sensualiste et sensoriel dans des processus immersifs et spectaculaires. Un poétique de plateau à l’écriture toute personnelle, non sans une certaine radicalité d’esprit entre art/action, performance physique et installation plastique. En 1999 elle fonde une friche artistique et culturelle de 6000m2, le TOTEM dans laquelle elle vie, travaille et organise des événements, des soirées, des festivals, colloques questionnant la création, les sous-cultures, le corps, la musique (No Access, Souterrain corps/limites, The Amazing Cabaret Rouge, Beat Paradox…). L’ensemble de son travail est une tentative de résistance au naufrage. 16 OPERA PAGAI CONTACTS Opéra Pagaï 6 rue Rabanis 33800 Bordeaux Ingrid Hamain tél. : + 33 (0)6 82 91 58 86 tél. : + 33 (0)5 57 95 92 81 [email protected] www.opera.pagai.com 3 photographies sont disponibles sur le site du festival Cinérama Création 2014 Et si le temps d’un café ou d’un apéro, vous deveniez voyeurs, occupés à regarder passer les badauds ? Mais vous n’êtes pas des clients comme les autres. Vous avez le don d’entendre à distance les conversations de passants pas ordinaires qui jouent pour vous une histoire en temps réel, en pleine ville, que vous seuls entendez… A la terrasse d’en face, deux scénaristes sont en train d’écrire une fiction cinématographique en s’inspirant de la vie de la place. Suspens, sentiments, actions, drames, les différentes situations qu’ils imaginent prennent corps comme par magie, presque clandestinement. Les intrigues se nouent et leur scénario prend vie dans un quartier qui continue à vivre comme si de rien n’était, où chaque passant est un comédien qui s’ignore. Répertoire de scènes familières brossées avec humour, fable drôlatique sur les codes du cinéma, Cinérama joue avec nos attentes et nos manières de voir en prenant l’espace public comme lieu de tous les possibles. Les 18 et 19 août dans le cadre des Préalables et du 21 au 23 août durée : 1h15 spectacle payant Une création de : Opéra Pagaï Conception, écriture et mise en scène : Cyril Jaubert Collaboration à l’écriture : Delphine Gleize Avec : Valérie Ancel, Christophe Andral, Emmanuel Droin, Raphaël Droin, Chantal Ermenault, Alice Fahrenkrug, Sébastien Génebès, Lionel Ienco Régisseur son : Benoît Chesnel Coordination générale/diffusion : Ingrid Hamain Administration/production : Sylvie Lalaude et Philippe Ruffini Coproductions : Opéra Pagaï, Le Grand Tthéâtre de Loire-Atlantique, Le Volcan-scène nationale-Le Havre, Théâtre National de Bordeaux-Aquitaine, Pronomades en Haute Garonne-Centre National des Arts de la RueEncausse-Les-Thermes, Culture O Centre, Le Liburnia-Libourne, Ax Animation spectacles de Grands Chemins-Ax-les-Thermes, La PaperieCentre National des Arts de la Rue-SaintBarthélémy d’Anjou, L’Office Artistique de la Région Aquitaine, L’Institut départemental de développement artistique et culturel-Gironde Aide à la résidence de production des arts de la rue : Le Ministère de la Culture et de la Communication-DGCA Aide à la création : Adami, Ville de Bordeaux Soutien à la résidence : Pessac en Scènes-Ville de Pessac Ce projet a bénéficié du soutien de : L’association Beaumarchais-SACD. Opéra Pagaï (France) Opéra Pagaï est un collectif de comédiens à géométrie variable (de 6 à 50 personnes selon les projets). Depuis la création de la compagnie en 1999 à Bordeaux, les artistes ont pris l’espace public comme champ d’investigation principal pour agir sur la population en la plongeant dans une « fausse » réalité qui la surprend et l'interpelle tout en s’affranchissant des habituels formats de lieux et de représentation. Opéra Pagaï peut choisir de s’adresser à une population non prévenue par des interventions urbaines au long cours (Entreprise de détournement), comme il peut embarquer le public dans des propositions théâtrales « hors les murs » (80% de réussite), et hors norme (Safari intime), des épopées qui peuvent durer jusqu’à une nuit dans une vallée toute entière. Ces endroits à dimensions variables que sont les territoires urbains ou ruraux sont pour le collectif des espaces de liberté, des terrains d’expérimentation sans cesse renouvelés. Les créations en espace public sont toujours contextuelles en cela qu’elles sont écrites en prenant en compte à la fois la réalité physique, géographique, architecturale d’un territoire, mais aussi sa dimension culturelle, humaine, sociale. Les membres du collectif aiment étudier chaque ville et ses singularités, partir à la découverte de son « patrimoine humain », dénicher dans l’anodin, le singulier et l’universel. Ils se posent toujours la question : « Qu’avons-nous à dire ici, que nous n’aurions pas à dire ailleurs ? » En investissant espaces publics et lieux privés, entre théâtre et faux semblants, revendiquant tendresse et impertinence, ils créent à partir du vivant pour garder les yeux ouverts. 17 PIERRE DI SCIULLO CONTACTS Atelier Pierre di Sciullo 15 rue Hégésippe Moreau 75018 Paris tél. : +33 (0)1 45 22 77 93 [email protected] www.quiresiste.com LE TAN DÉ NOIYO Installation in situ - Création 2014 Résidence Le Parapluie 1 visuel est disponible sur le site du festival VOU ZET INQUIÈ, ANGOISSÉ, VOU BROIYÉ DU NOIR ? VOU ZAVÉ RÈZON. VOU TROUVÉ QE LE MOND VA BIEN, QE LE CAPITALISM È AMOUR ? ARÈTÉ LE GLUTEN É VENÉ NOUS REJOINDR. LA GRAND VÉRITÉ ENFIN RÉVÉLÉ À ORIYAC EN PRIMEUR MONDIAL. PAR VOI D’AFFICH QI VON FÈR CHAVIRÉ VOTR CONSIANSE JOUR APRÈ JOUR. Ô SECOUR ! VENÉ NONBREU ! Le 19 août dans le cadre des Préalables et du 20 au 23 août à saisir toute la journée installation gratuite Pierre di Sciullo (France) Pierre di Sciullo est un bricoleur du langage et du signe. Graphiste et typographe, éditeur de la publication Qui? Résiste, il a développé ces dernières années des réalisations dans l’espace urbain avec des scénographes et des architectes ou bien seul en tant qu'artiste invité. Sculptures typographiques, dessins de façades, signalétiques ludiques et sensuelles sont des cristallisations de l’écriture dans l’architecture, dans le musée, dans la ville : le mot « Danse » au Centre national de la danse à Pantin, le « T » du tramway de Nice, la façade du musée Champollion à Figeac, les enseignes du Forum des images à Paris, etc. De et par : Pierre di Sciullo Coproductions : Atelier Pierre di Sciullo, Le Parapluie-centre international de création artistique-Aurillac Ses recherches sur l’incarnation de la voix dans l’écriture et sur le poids des slogans, investissent aussi l’affiche (comme lors de Nuit Blanche 2007 à Paris, place de la Madeleine) et l’écran : dispositifs sonores et interactifs au centre d’art de la Ferme du Buisson à Noisiel, cinéma d’animation avec Peur(s) du Noir. Ses œuvres prennent place dans l’environnement comme autant d’incitations et d’interpellations à redécouvrir l’acte de lire. 18 PROJECT WILDEMAN CONTACTS Project Wildeman Via Rudolphi Eerste Nassaustraat 5-2 1052 BD Amsterdam - Pays Bas Louise de Koring tél. : + 31 20 6277555 [email protected] www.projectwildeman.nl 7 photographies sont disponibles sur le site du festival We We est une déclaration de guerre à l’encontre de l’individu et une quête de nouveaux moyens pour construire la communauté. Cette recherche implique forcément de s'attaquer aux questions fondamentales : « qui suis-je ? », « que sommes-nous ? », « à quel moment est-ce que j’ai l’impression d’être connecté au groupe et à quel moment est-ce que je souhaite m'exclure ? ». En tentant d'y répondre Project Wildeman a créé son propre rituel, absurde et touchant, de vie urbaine moderne. Pour We, Project Wildeman combine les mouvements bruts et la danse à la poésie et la musique des instruments qu'ils ont construits. Comme des chamans des temps modernes, ils vous invitent à assister à un rituel musical intense qui incorpore plusieurs de nos dilemmes modernes, comme l'identité virtuelle en opposition à la conscience physique de l'autre. Project Wildeman en appel de nouveau au besoin de communauté. Finalement, le défi du rituel est celui-ci : un Nous est-il encore possible ? du 20 au 23 août durée : 1h15 spectacle gratuit Project Wildeman De, par et avec : Milan Mes, Maarten Vinkenoog, Robin Block, Sven Hamerpagt Costumes : Carly Everaert Technicien : Peter Zwart Production : Project Wildeman Avec le soutien de : Prins Bernard Cultuurfonds, SNS Reaal Fonds, VSB Fonds, Dutch Performing Arts Fund, Amsterdam Arts Fund (Pays-Bas) Project Wildeman est une bande difficile à décrire. Cette outrageuse tribu de quatre hommes venus d'Amsterdam est connue pour ses performances, ses productions théâtrales et ses spectacles musicaux hautement énergiques et physiques. Ils mélangent poésie classique et percussions africaines, danses païennes déchainées et Euro House robotique, feux-croisés verbaux hilarants, riffs assassins de guitare électrique et paysages sonores de mauvaise augure - tout ceci avec une grande aisance. Explosions soudaines de rage bureaucratique ; étrange photocopieur générant mystérieusement des fautes ; folles danses en plein milieu d’un rendez-vous d’affaire... Vous pouvez attendre l’inattendu du Project Wildeman. Project Wildeman vous invite à participer à un rituel touchant et absurde de la vie urbaine moderne. Retour au primitif ! 19 CONTACTS Sébastien Barrier paroles traverses / ici même 57 quai de la prévalaye 35000 Rennes tél. : +33 (0)2 99 79 24 35 diffusion : Noémie Sage tél. : + 33 (0)6 82 25 94 12 [email protected] www.icimeme.fr des photographies seront disponibles à partir du 20 mai SEBASTIEN BARRIER Savoir enfin qui nous buvons On connait Sébastien Barrier pour ses frasques improvisées et jubilatoires, son art de la digression, ses tentatives d'écritures orales urgemment documentées mais aussi pour son talent singulier de raconteur d'histoires. Il nous restitue aujourd'hui, en ethnologue amateur, sensible et spontané, sa rencontre avec sept vignerons du Val de Loire. Il nous propose de les découvrir en mots - dits, chantés, criés, susurrés - et en images, tout en vous invitant à tremper les lèvres dans les jus qu'ils produisent, des vins naturels, des vins honnêtes et buvables. Savoir enfin qui nous buvons oscille entre / est fait de / emprunte à la fois à la dégustation commentée, à l’apéro documenté, au récit d’expérience, à l’affirmation et au partage d’un goût, à la prophétie de bistrotier, au dévoilement de portraits, au carnet de voyage, à la succession de récits, à la célébration du présent, à l’ode à l’ivresse, à la performance de camelot, à la conférence œnolo-ludique et à la lecture. Guère plus qu’un apéro, ludique, vivant, informatif, enivrant, qualitatif, touchant et drôle mais l’occasion, enfin, de savoir qui nous buvons ! Le 19 août dans le cadre des Préalables et les 20 et 21 août durée : 4h - spectacle payant Sébastien Barrier (France) De et avec : Sébastien Barrier Les vignerons et vigneronnes : Marc Pesnot, Agnès et Jacques Carroget, Jérôme Lenoir, Agnès et René Mosse, Pascal Potaire et Moses Gadouche, Thierry et Jean-Marie Puzelat, Noëlla Morantin. Photographies : Yohanne Lamoulère-Picturetank Typographies : Benoît Bonnemaison-Fitte-Bonnefrite Regards : Benoît Bonnemaison-Fitte-Bonnefrite, Catherine Blondeau, Laurent Petit Régie : Xavier Cronie Né en 1974 au Mans d’un éducateur spécialisé Voutréen et d’une infirmière en gériatrie Thenaisienne, Sébastien Barrier grandit en Sarthe, entouré des amis travailleurs sociaux de ses parents. Atteint très tôt, et logiquement, d’un irrépressible besoin de dire et d’être écouté, il développe un art de la parole moins maîtrisé que spontané, quasi pathologique, qu’il transforme peu à peu en ressource en découvrant le théâtre et les arts du cirque. A la suite d’une courte mais déterminante formation au Lido de Toulouse il monte un trio de spectacle de rue aussi punk qu’inabouti, puis intègre la compagnie le Phun, pour les spectacles Les Gûmes et le Train Phantôme. C’est presque par accident qu’il met au monde, dans les rues de Paimpol en 2004, le personnage de Ronan Tablantec, son avatar clownesque. Moins un spectacle qu’une prise de parole semi spontanée, faite d’une trame fictionnelle écrite à l’oral au fil de centaines de tentatives, brouillée et enrichie par l’observation du contexte dans lequel elle a lieu, faisant de chaque représentation un moment différent voire unique, une désinvolte mais sincère célébration du présent, tour à tour tendre, cynique, désabusée ou drôle. Et inégale, de fait. Aux côtés de Christophe Rulhes et Julien Cassier, il crée en 2007 le GdRA, et participe depuis aux recherches et créations de la compagnie. Il crée en 2011 Mise à plat, fresque mise en ordre par Benoît Bonnemaison-Fitte, dessinateur et affichiste Aurignacais. Moins un concept au départ qu’une pragmatique nécessité - faire sécher le contenu de la valise après un spectacle donné sous un orage bordelais - Mise à plat est une installation plastique accidentelle d’objets collectés lors des spectacles de Ronan Tablantec et conservés avec amour dans un état déplorable. Coproductions : L’Usine-Scène conventionnée pour les Arts dans l’espace public-Tournefeuille-Toulouse Métropole, Le Channel-Scène nationale-Calais, Le Grand TThéâtre de Loire-Atlantique, Agora, Pôle national des Arts du cirque-Boulazac, Le Carré-Les Colonnes-Scène conventionnée-Saint Médard en Jalles-Blanquefort, Les Pronomades en Haute Garonne-Centre National des Arts de la RueEncausse les Thermes, Culture O centre-Ateliers de développement culturel en Région Centre, La Paperie-Centre National des Arts de la RueSaint Barthélémy d’Anjou Au sujet de Savoir enfin qui nous buvons : (...) Comment expliquer la légèreté des ivresses procurées par ces jus, et l’incroyable (bien que relative) fraîcheur éprouvée chaque lendemain d’excès, quand tous mes souvenirs de gueules de bois passées étaient systématiquement associés à des douleurs crâniennes au goût de « plus jamais ça » ? Comment restituer le plaisir, le sentiment de privilège, de goûter et découvrir des vins en présence des hommes et des femmes qui les mettent au monde, puis d’avoir comme l’étrange sensation, en les buvant loin d’eux, de presque les boire eux-mêmes en avalant leurs jus ? Bref, comment pourrais-je, à mon endroit et à ma manière, aidé des outils de ma pratique de la parole, raconter ces personnes, les mondes dans lesquels elles évoluent, en quoi elles me touchent, me fascinent et me passionnent ? Comment dévoiler leurs parcours, relayer leurs convictions, faire connaître leur travail, diffuser leur parole, tout en offrant aux spectateurs/goûteurs un moment, un récit, une performance voire un spectacle dignes d’intérêt ? Sébastien Barrier 20 CONTACTS Systèmes K 16 quai Pierre Scize 69009 Lyon tél. : + 33 (0)9 73 61 91 12 tél. : + 33 (0)7 70 62 61 44 Nathalie De Touchet [email protected] http://systemek.wix.com/systemek#!mutation-le-spectacle/cp30 5 photographies sont disponibles sur le site du festival Réalisatrice et auteur : Michèle Bauerlé Comédiens et auteurs : Séverine Anglada, Jean philipe Bigorre, Caroline Corme, Christian Deveze, Matthias Degoul, Nadine Douriaud, Christian Laffont, Evelyne Ligeret Compositeur, musicien : Gérard Torres Chorégraphe : Régis Rasmus Costumière : Marie-Pierre Morel Lab Scénographe, designer : Frédéric Limonet Concepteur lumière, régie générale : Marc Chikitou Ingénieur son : Vincent Dijoux Constructeur, décorateur : Nicolas David Technicien : Nicolas Crouzet Serrurier : Blaise Boulenouar Résidences et soutiens : Quelques p’Arts...Centre National Des Arts de la Rue-ScèneRhône-Alpes, Annonay, Les Ateliers Frappaz-Centre National des arts de la rueVilleurbanne, L’Atelier 231-Centre National des Arts de la rue-Sotteville-lès-Rouen, Les Usines Boinot-Centre National des Arts de la Rue-Niort, L’Espinoa-Expérimentations artistiques en milieu rural-4B Sud Charentes, Le Boulon-Centre National des Arts de la Rue-Vieux Condé. Le Parapluie-Centre international de création Artistique-Aurillac. Avec l’aide de : Direction Régionale des Affaires Culturelles Rhône-Alpes, Conseil régional RhôneAlpes, Ville de Lyon, Spedidam, Adami SYSTEMES K - Etudes et Mesures Ephémères Mutation Création 2014 - Première Résidence Le Parapluie Mutation, spectacle sauvage et sensuel, met en scène des personnages pris dans le vertige des mutations de notre société. Trop de rêves délavés, de convictions piétinées, de oui à la place de non qui, sans crier gare, deviennent des « bof, j’sais pas » ! Une carapace à couper au couteau ! Alors ils décident de changer de peaux. Au début, c’est la nuit, tu entends les bruits de la ville. Quand tu les vois, ils sont chez eux, derrière une vitre, dans la tourmente, plein de tics encore, et se disent « ça doit se passer dehors avec les gens ! ». Ils se mêlent au chœur chaotique et maladroit. Rencontres passionnées, hasardeuses ou impromptues, ils croisent un individu capable de les aider à déboutonner, déclipser, défaire, arracher, peler, manger toutes ces vieilles maladies, croûtes, irritations, démangeaisons, plaies, toutes ces vieilles peaux qui forment leur carapace.. Dans une danse acharnée, corps à corps amusés, ils se « dépeautent » ensemble. Chaque peau et chaque plaie dégoulinent et laissent des traces de couleur. On dirait un tableau, de corps, impressionniste. Devenus pages blanches, prêts à inventer, ils se libèrent en créant des formes majestueuses, images poétiques de leurs rêves en devenir. Rêves qui bouleversent les codes, rêves de citoyens sur des routes improbables dont les interstices abritent des rebelles ... Hymne à l’humanité... Parce qu'il y a un moment où la conscience du pourrissement d'une vie est telle, que l'action d'inventer s'impose, envers et contre tout. Mutation est une autopsie, un état de poésie plastique virulente, un état critique, un état d'urgence, de choc entre le dedans et le dehors, une représentation poétique de la métamorphose de l'être. Les 20 et 21 août durée : 1h30 - spectacle gratuit Systèmes K - Etudes et Mesures Ephémères (France) Compagnie de théâtre tout terrain et qui piste l’intime dans l’espace public, Systèmes K rassemble des artistes pluridisciplinaires : comédiens, musiciens, plasticiens, décorateurs, scénographes, designers, serruriers, éclairagistes… amoureux des matières, des notes, des mots, des muscles..., qui inventent des univers où le spectateur est pris à partie. Cet espace d'invention et d'expérimentation est proposé par Michèle Bauerlé. L’écriture et l’interprétation s’inscrivent naturellement dans une recherche de renouveau de la relation avec le spectateur. Le travail de mise en scène consiste à faire vivre le texte, avec une adresse naturaliste, au plus près du spectateur. D’immerger celui-ci au cœur du dispositif qui lui offre une place de complice. L’écriture, préalable à nos créations est une part conséquente du travail de la compagnie. Systèmes K défend un art contextuel, des interventions et une implication sociale directe : ce qui consiste à agir au cœur d’un univers concret, « en situation d'intervention, de participation », à vouloir s'extraire des lieux de l'art et de ses formes traditionnelles pour interagir avec l’environnement social, géographique, politique... Systèmes K défend une pensée qui crée des liens entre les disciplines, un pont entre des territoires qui ne se parlaient pas, un dialogue entre les sciences. Une pensée qui accepte les imbrications de chaque domaine et la transdisciplinarité...." Ces partis pris ont conduit la compagnie à proposer des créations et performances sur les relations masculin/féminin dans la famille avec C’est pas la Mère à Boire-C’est une Autre Père de Manche en 2003-2005, les relations de l’individu à la société avec EST (texte d’Eugène Savitzkaya) en 2007, les relations au corps avec Les Scotcheurs Eclairés en 2010, et les relations au siècle avec Mutation cette année. 21 TANGO SUMO CONTACTS Groupe Tango Sumo 15 rue de Brest 29600 Morlaix tél. : + 33 (0)2 98 62 10 13 Thaïs Le Saux [email protected] www.tangosumo.com Around Création 2014 Résidence Le Parapluie 3 photographies sont disponibles sur le site du festival Une seule danse, d’un seul trait. Un chœur qui invente son propre cœur. Ceux qui dansent accordent leurs souffles et en explorent les limites. Et puisqu'il faut vivre ensemble et tenir au plus long, au plus loin… La danse dit cela et rien que cela. Simple et têtue, elle dépeint ceux qui marchent longtemps. Debout, ensemble, malgré tout, envers et contre tout. Rythmée par le souffle, on y voit au début les corps en douce résistance, puis des flots de sang qui filent en torrent. Le corps qui prend feu, la chair qui s’embrase. En course éperdue, les danseurs tentent la métamorphose, ouvrent un espace où la pensée s’atomise. Ils quittent l’espace mental pour en pénétrer un autre, celui du cœur, premier témoin et garant du vivant. S’usent un peu forcément et approchent la rupture pour avoir le droit d’entrevoir ce nouvel espace. Around est une danse à bout de souffle. Un sacre moderne pour la rue. Around, autour de nous, de nos vies, de nos morts... Rester ensemble, autour de l’essentiel, du feu, des vivants, des souffrants... Tous autour, pour aller vers l’ailleurs, en respirant l’air jusqu’au bout. du 20 au 23 août durée : 30 mn - spectacle gratuit Mise en scène et chorégraphie : Olivier Germser Assistants chorégraphe : Benjamin Tricha et Stéphanie Gaillard Avec : Benjamin Tricha, Maxime Herviou, Herwann Asseh, Franck Guiblin, Renaud Djabali, Stéphanie Gaillard, Laetitia Couasnon, Maud Bonhomme, Suzie Babin (remplaçante) Compositeur : Romain Dubois Régisseur lumière : Loïc Lostanlen Costumes : Aude Gestin Coproductions : Le Fourneau-Centre National des Arts de la RueBrest, L’Atelier 231-Centre National des Arts de la Rue-Sotteville-lès-Rouen, Le Parapluie-Centre International de Création Artistique-Aurillac, L’Espace du Roudour-Saint-Martin des Champs, Compagnie Moral Soul-Brest Partenaires : La Ville de Saint-Hilaire-de-Riez, La Halle Verrière-Meisenthal, La Ville de Landivisiau Avec le soutien de : Ministère de la Culture et de la Communication-DRAC Bretagne, Conseil régional de Bretagne, Conseil général du Finistère, Morlaix Communauté, Ville de Morlaix, Ville de Saint-Martin-des-Champs, Spectacle Vivant en Bretagne, SACD-Auteur d’espace public 2014 Tango Sumo (France) Le Groupe Tango Sumo a été créé en mars 2002 par Olivier Germser. Scénographies surprenantes, chorégraphies dont les influences du théâtre, du cirque et de la musique sont omniprésentes, la danse de Tango Sumo fait appel à des artistes complets. La gestuelle est plutôt taillée dans l'épaisseur. C'est souvent rapide, ça s'appuie dans le sol, ça vient du tréfonds. Des pieds qui battent le bitume et inventent aux corps à corps, dans le dépassement, un geste cru et puissant. A la source même de la danse, comme un exutoire, le Groupe Tango sumo explore « l'hyperphysicalité ». L’originalité de cette compagnie de danse réside dans le fait qu’elle a été composée uniquement d’hommes durant six ans et qu’elle travaille principalement pour les arts de la rue. Mais toujours à la rencontre d’un public nouveau et avec la même énergie que dans la rue, la compagnie propose également ses spectacles pour la salle depuis 2004. Danseur et chorégraphe depuis une vingtaine d’années, Olivier Germser a fondé diverses compagnies telles Longitude, After Eight, ou les Saltindanses, avant de s’engager dans cette nouvelle aventure. Pédagogue, il enseigne la danse à l'île de la Réunion puis en France pendant une dizaine d’années. En 1996, il décide d’investir l’espace urbain autour de formes chorégraphiques : le Cabaret mouvementé, Requiem pour un couloir, et toutes les pièces du répertoire de Tango Sumo : 1er Round, Expédition Paddock, 2ème Round, Moyen Plume, Les Noces de Trottoir, Adiooos et Around. 22 CONTACTS Teatro del Silencio Correspondance : C/O Art Rythm Ethic 40 rue Sainte Anne 75002 Paris Fanny Enjalbert tél. : + 33 (0)9 51 18 50 25 [email protected] www.teatrodelsilencio.net Diffusion : Association Assahira tél. : + 33 (0)3 25 49 22 22 [email protected] 7 photographies sont disponibles sur le site du festival Direction artistique et mise en scène : Mauricio Celedon Composition et direction musicale : Jorge Martinez Flores Interprètes - comédiens et circassiens : Bérangère Barathon, Guillermina Celedon, Solen Henry, Luis Hormazabal, Panxo Jimenez, Claire Joinet, Julie Jourdes, Amélie Kourim, Yasminee Lepe Gonzales, Loic Leviel, Dimtri Rekatchevski, Laure Sinic Musiciens : Jean-Paul Beirieu, Julie Biereye, François Morel Avec la participation de : Alexey Levinskiy, maître de biomécanique Scénographie : Marcelo Pizarro Chorégraphies : Yasminee Lepe Gonzales et Mauricio Celedon Création costumes spectacle en fixe : Claudia Verdejo Création costumes déambulation : Patricio Luengo, Stagiaire : Garance Thévenin Constructions scénographie et technique : Michel Arias, Clément Dreyfus, Panxo Jimenez, Stéphane Najma, Stagiaire : Max Lecanu Régie générale : Stéphane Najma Régie aérien : Michel Arias Régie son : Francisco Araya Production : Teatro del Silencio Compagnie soutenue par : Le Ministère de la Culture et de la Communication-DGCA-Aide à la Résidence de Production Arts de la Rue-2013, Région Ile-de-France-Aide au projet Arts de la Rue 2014 Compagnie conventionnée par : Le Ministère de la Culture et de la Communication-DRAC Ilede-France et le Conseil général de Seine-SaintDenis Coproductions et résidences : Le Moulin Fondu-Centre National des Arts de la Rue de Noisy-le-Sec, l’Atelier 231-Centre National des Arts de la Rue de Sotteville-lès-Rouen, Le Parapluie-Centre International de Création Artistique à Aurillac, Théâtre Jacques PrévertAulnay-sous-Bois, La Parole Errante à La Maison de l’arbre-Armand Gatti-Centre International de Création Artistique-Montreuil, Nil Obstrat-Centre de Création Technique et Artistique dédié aux arts de la rue-Saint-Ouen-l’Aumône Avec le soutien de : la Spedidam, l’Adami et de Meyerhold Center-Moscou TEATRO DEL SILENCIO Doctor Dapertutto Création 2014 Résidence Le Parapluie Doctor Dapertutto est un voyage dans l’univers de Vsevolod Meyerhold, l’un des plus grands metteurs en scène russe du XXe siècle, qui bouleversa radicalement les conceptions et théories du théâtre, en Europe et dans le monde. L’auteur, pionnier du théâtre contemporain écrivait dans son journal de 1893 : « J’aime la liberté, je la veux ». Sa vie, les accusations dont il fut victime, l’autocritique qu’il du faire sur ses recherches théâtrales, ses faux aveux lors des purges staliniennes, son emprisonement et son assassinat en 1940... Tout cela a bouleversé et révolté Mauricio Celedon et le poursuit encore aujourd’hui, jusqu’à devenir une profonde inspiration, une évidence. Le Teatro del Silencio parlera de la vie de Vsevolod Meyerhold et redécouvrira son œuvre dans un spectacle de théâtre de rue, cirque, art dramatique physique et musique live. Un déambulatoire - réalisé avec la complicité de la population -, un second acte en fixe, où des scènes fulminantes emporteront le spectacteur jusqu’au vertige de ce créateur. Un univers où se mélangeront rêve et réalité, tragique et comique. du 21 au 23 août durée de la déambulation : 40 mn - durée du spectacle fixe : 1h spectacle gratuit Teatro del Silencio (France/Chili) La Compagnie Teatro del Silencio rassemblant acteurs, danseurs, musiciens, acrobates et plasticiens, a été créée par Mauricio Celedon, en 1989, à Santiago du Chili. Dès sa fondation, la Compagnie a orienté ses recherches vers un théâtre du geste et de l'émotion qui unit le théâtre, le mime, la danse, le cirque et la musique. Ce parti pris théâtral a permis à la compagnie de toucher un large public. Des hommes, des femmes et des enfants de cultures, d'histoires et de langues différentes ont apprécié l'originalité de ce « langage » théâtral qui leur a permis de voyager dans le temps et l'espace, sans barrières ni frontières. De 1989 à 1997, les créations du Teatro del Silencio furent réalisées au Chili. Puis la compagnie s’installe en France, à Aurillac, de 1999 à 2007 et en Auvergne jusqu’en 2010. Depuis 2011, le Teatro del Silencio est en résidence au Théâtre Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois en Seine Saint-Denis, où il poursuit ses recherches d’un théâtre total avec la détermination de créer un langage théâtral accessible à tous, allié à une réflexion sur notre temps. Les créations de Mauricio Celedon et du Teatro del Silencio : Gargantua (1989), Transfusión (1990), Ocho Horas (1991), Malasangre o las mil y una noches del poeta (1991), Taca Taca, mon amour (1992), Nanaqui - dossier N°262 602 - L’homme qui se dit poète (1995), Alice Underground (1999), Le cas Büchner (2004), O Divina la Commedia - Inferno (2003) O Divina la Commedia - Une Mère et ses enfants au Purgatoire (2005), O Divina la Commedia - Paraíso et Fragments de Paradis (2007), Malasangre o las mil y una noches del poeta (Reprise 2010), Emma Darwin (2010), L’Ile du temps perdu (2011), Musée du Bout du Monde I (2011 ), Musée du Bout du Monde II (2012), Ferrat (2012), Musée du Bout du Monde III (2013). 23 CONTACTS Théâtre du voyage intérieur 12‐14 rue Léchevin 75011 Paris Elena Mazzarino tél. : + 33 (0)1 43 71 45 59 tél. : + 33 (0)6 80 89 70 00 [email protected] www.theatreduvoyageinterieur.com 3 photographies sont disponibles sur le site du festival THEATRE DU VOYAGE INTERIEUR Le banquet de la vie Création 2014 Résidence Le Parapluie Qu’est-ce qui vaut vraiment la peine d’être vécu ? Quand vous êtes-vous senti le plus vivant ? Quand et qu’avez-vous osé ? Et qu’est-ce qu’une vie réussie ? Il paraît que nous n’en avons qu’une seule… Alors ne passons pas à côté de la vie. La vie se trouve-t-elle seulement dans le bien-être, le bonheur ? La vie ne se trouve-t-elle pas nichée dans toute expérience nouvelle ? Dans toute expérience pleinement vécue ? Dans la vitalité, l’intensité ? La part d’ombre dans nos vies n’est-elle pas à accepter tout simplement ? Peut-on dire oui à toutes les expériences que la vie met sur notre chemin ? La vie a beaucoup plus d’imagination que nous… Ce sera un banquet… sans mariés, mais avec ses convives. Réunis pour célébrer la vie, témoigner de la leur et se nourrir. De nos expériences de vie mutuelles. De nos regards différents portés sur l’existence. Autour de ce banquet foisonnant et baroque, on s’attable et on parle… Les épreuves, les rencontres, les joies et les peurs qui parsèment les chemins de vie et qui, comme un miroir, nous rappellent quelque chose… Dans ce cercle, tout le monde se voit et la rencontre peut naître. Ce spectacle est une invitation à nous rappeler toutes ces nuances que la vie nous offre et à les déguster pleinement ensemble. Le 19 août dans le cadre des Préalables et du 20 au 23 août durée : 1h30 spectacle gratuit (réservation payante, remboursement à l’entrée) Conception, recueil de récits, écriture, mise en scène : Léa Dant Scénographie : Stéphane Bottard et Philippe Pélardy Avec : Frank Baruk, Marie-Pascale Grenier, Estelle Kerkor, Isabelle Saudubray, Laurent Savalle Création lumière : Stéphane Bottard Habillage décor et costumes : Diana Lemarchand Régie générale et plateau : Jérôme Mathieu Coproductions et résidences : Le Moulin Fondu-Centre National des Arts de la Rue-Noisyle-Sec, L’Atelier 231-Centre National des Arts de la Rue-Sotteville-lès-Rouen, Lieux Publics-Centre national de création-Marseille, Le ParapluieCentre international de création artistiqueAurillac, Art’R-lieu de fabrique itinérant pour les arts de la rue à Paris et en Ile-de-France Coproductions : Ministère de la Culture et de la Communication-DRAC Ile de France, Conseil général du Val d’Oise, Fond d’aide à la création mutualisé du Festival théâtral du Val d'Oise, Ville d’Eaubonne, Conseil général de Seine-SaintDenis, Théâtre 95-Cergy-Pontoise Avec le soutien de : la SACD-Auteurs d’espaces Théâtre du voyage intérieur - Léa Dante (France) Léa Dant, franco-américaine née en 1974, crée sa compagnie, le Théâtre du voyage intérieur, en 1999 à Paris après des études de cinéma, de mouvement corporel et de mise en scène (Paris III) et après s’être formée auprès d’Armand Gatti, de Philippe Genty, de la Cie l’Oiseau-Mouche tout en participant à une série d’expérimentations dans les squatts grenoblois dans les années 90 auprès du Groupe O. Au sein de ses spectacles, elle cherche un rapport de proximité au spectateur, au-delà du rapport de représentation : la création de conditions de partage de moments intimes entre spectateurs et « personnages », dans une véritable dramaturgie de la rencontre. Cette recherche a comme quête la création de conditions propices à offrir la possibilité d’un « voyage intérieur » à chaque spectateur : retourner en soi, ressentir, redécouvrir le regard singulier que l’on porte sur le monde, revenir à notre profondeur et notre intériorité. Elle compose ses dramaturgies à partir des sens autant que des mots, offrant des expériences à vivre dans des scénographies mettant en jeu le corps des spectateurs (parcours-spectacles, bulles intimistes, yeux bandés), parmi les comédiens. Elle a créé de nombreux groupes de recherche expérimentaux, échangeant avec des plasticiens et d’autres metteurs en scènes et s’intéresse particulièrement à la notion de rituel. Léa Dant créé Voyage en terre intérieure en 2000 au Festival d’Aurillac off et en 2003 au Brésil, Chez moi dans ton cœur en 2002, Je cheminerai toujours en 2005, Les portes de nos mondes, rituels poétiques pour une personne, en 2010, Antes de partir au Brésil en 2011, et cinq spectacles de « Théâtre-miroir » entre 2010 et 2012. Léa Dant prépare actuellement deux créations : la re-création de Voyage en terre intérieure en 2015 et Sous la chair, un spectacle-performance sur le vécu féminin en 2016. 24 ZO PROD CONTACTS Zo Prod 11 chemin du Quai d’embarquement 86000 Poitiers tél. : + 33 (0)5 49 36 02 16 Alain Kolpak [email protected] www.zoprod.fr 3 photographies sont disponibles sur le site du festival Sundback Création 2014 Résidence Le Parapluie Ils sont déjà parmi vous ! Laissez-vous surprendre au coin d'une rue, d'une place, d'un parking, par ce quartet extraordinaire. Ces quatre « zippers » ouvrent et ferment avec des gestes précis leurs fermetures Eclair (*), faisant naître des compositions musicales amplifiées, tour à tour rythmiques, bruitistes et mélodiques. Les mouvements d'ensemble créent une chorégraphie unique, invitant le public à partager cette « danse du fermoir ». Sûr qu'après avoir croisé Sundback, vous ne verrez plus vos fermetures à crémaillère de la même manière... (*) Il est de ces inventions qui bouleversent le monde, d’autres qui passent presque inaperçues. Pourtant elles sont entrées dans tous les foyers et sont devenues indispensables. C’est en 1913 que Monsieur Gideon Sundbäck, inventeur Suédo-Américain dépose un brevet qui va révolutionner le monde de la fixation vestimentaire : l’accroche est sûre, résistante et produit un son nouveau. Il vient de découvrir la fermeture à crémaillère, autrement nommée fermeture Eclair ! Nb : D’abord dépositaire du brevet du Bouton Pression, en 1924, la société Eclair Prym développe le système de fixation créé par Gideon Sundbäck. La Fermeture Eclair est créée et son nom entre dans le langage courant. Les 14, 15, 16, 17 et 19 août dans le cadre des Préalables durée : 35 mn spectacle gratuit Zo Prod (France) Direction artistique : Alain Kolpak Interprètes, musiciens : Alain Kolpak, Christine Dégéa, William Bonnin, Benoit Gerald Régie : Guillaume Gaffiat Composition musicale : Jef Grosbras Chorégraphie : Julie Dossavi Costumes : Armelle Chenu Aides à la création et résidences : Le Parapluie-Centre international de création artistique-Aurillac, L ’Atelier 231-Centre National des Arts de la Rue-Sotteville-lès-Rouen, Kimmel Center of the Performing Arts-Philadelphie, Les Usines Boinot-Centre National des Arts de la RueNiort, Les Ateliers Frappaz-Centre National des Arts de la Rue-Villeurbanne, La Palène-Rouillac Partenaires : Eclair Prym France, Agora, Emmaus La compagnie est subventionnée par : Région Poitou-Charentes Zo Prod est un collectif d'artistes, fondé en 1996 et installé dans une ancienne usine de retraitement de boyaux : La Boyauderie. Il agit dans le milieu des arts de la rue, et regroupe des constructeurs métal, des plasticiens, des sérigraphes, des musiciens décalés, des vidéastes, des décorateurs ambianceurs, tous récupérateurs invétérés. Zo Prod aime travailler avec des matériaux de récupération donnant ainsi une seconde vie aux objets, les transformant et les mettant en scène. Zo Prod est un collectif car des forces communes - son « limon commun »- existent et les univers artistiques de chacun se lient déjà depuis une quinzaine d'année. Les membres du collectif partagent un même lieu de fabrique, la Boyauderie, qui est également ouvert à d'autres équipes artistiques tout au long de l'année. Zo Prod est un groupe ''poly-artistique'’ réuni autour d'une même volonté d'expression libre. Travailler à partir de l'existant, détourner les fonctions, créer un surréalisme ordinaire où les degrés de lecture sont presque aussi étendus que les sensibilités du public. Sans complaisance mais avec simplicité, leurs créations laissent libre cours à l'imagination. Le spectateur occupe toujours une place centrale dans les divers projets, parfois même, sans sa complicité le spectacle ne peut avoir lieu. Zo Prod se situe au croisement de nombreuses écritures et langages artistiques et les combinaisons possibles entre tous les différents domaines d’expérimentation sont innombrables. Les ouvriers du collectif sont des inventeurs permanents et proposent des créations sur mesure et in situ. Ils habitent simplement comme ils sont, les espaces qu’ils aménagent. Des lieux conviviaux et vivants où musique, mots, art numérique se tissent dans un univers hétéroclite. Le collectif s'exprime aussi au travers de la sérigraphie, technique d'impression utilisée pour leur communication mais également proposé comme un art « sans limite ». 25 Les rendez-vous professionnels Le Rendez-vous des compagnies de passage Accueil des compagnies de passage Accueil et information Bureau du Festival 20, rue de la Coste 15000 Aurillac tél : + 33 (0)4 71 43 43 74 fax : + 33 (0)4 71 43 43 75 [email protected] Ouvert de 10h à 19h à partir du 18 août 2014 Le Festival d’Aurillac s’est, depuis sa création, attaché, en parallèle de la programmation dite officielle, à accueillir tous les artistes de rue qui souhaitent se produire dans les rues, squares et cours d’Aurillac. Le Rendez-vous des compagnies de passage aura lieu du 20 au 23 août. Aujourd’hui, ce sont plus de 500 compagnies qui se réunissent à Aurillac et font de notre événement un moment exceptionnel de création, de recherche et de diffusion artistique. Un programme quotidien des compagnies de passage est édité du 20 au 23 août. Il est en vente aux points d’accueil. Le catalogue 2014 des compagnies offre un véritable répertoire bilingue (FrançaisAnglais) des compagnies. Destiné au public, aux professionnels et journalistes, celui-ci explique plus en détail le contenu de chaque spectacle. (Ne sont présentées dans cet outil que les compagnies professionnelles qui en ont fait le choix). Ce catalogue est en vente aux points d’accueil. Information à noter pour les journalistes et professionnels : Il vous est possible de retirer gratuitement le programme des compagnies de passage et le catalogue 2014 des compagnies à l’accueil presse ou professionnel sur présentation de votre badge d’accréditation. Les rencontres professionnelles Accueil des professionnels Accueil et information Cour d’honneur Jules Ferry 7, rue Jules Ferry tél. : + 33 (0)4 71 43 43 82 fax : + 33 (0)4 71 43 43 83 [email protected] Ouvert de 9h30 à 19h à partir du 18 août 2014 Depuis sa création, le festival d’Aurillac s'emploie à favoriser les échanges entre professionnels et amoureux du théâtre de rue. Aujourd'hui encore, il souhaite faciliter les croisements de points de vue, les dissonances et convergences, prises de parole construites ou déconstruites sur la création artistique. Son engagement dans les débats graves et questions futiles des arts de la rue est renforcé par votre participation aux rencontres qu’il impulse ou accompagne. La Cour d'honneur et le gymnase du Collège Jules Ferry, la Maison du Festival et quelques endroits inédits seront les lieux dédiés à ces rendez-vous quotidiens et à l'accueil des professionnels et des journalistes, dès 9h30 autour d'un café et de la presse quotidienne. Du 20 au 23 août, vous pourrez assister à différentes rencontres : Les artistes face à vous, le chantier triennal itinérant : « Objectif 2032 : quels arts pour quelles rues dans 20 ans ? », les Présentations de projets de création 2014, les rendez-vous d’organisations professionnelles telles que La Fédération des Arts de la rue, la FAI AR, la SACD…, des lectures autour des dernières publications des Editions L’Entretemps, un débat autour du droit d’auteur, des temps de rencontres disséminés dans la ville avec des compagnies de passage et des collectifs… Vous pourrez également découvrir les publications présentées par la librairie du Festival et avoir des échos des échanges en cours autour de la MNACEP (Mission Nationale pour l'Art et la Culture dans l'Espace Public). Les artistes face à vous Les artistes face à vous Les 21, 22 et 23 août de 11h à 12h45 Cour d’honneur Jules Ferry En écho aux représentations, les artistes de la programmation officielle viennent à votre rencontre. Processus de création, scénographie, positionnement dans l’espace, jeu des comédiens, rapport au public, relations avec les partenaires…De multiples sujets pourront y être abordés, aux côtés de Jean-Marie Songy et de l’équipe du Festival. Entre confidences et confrontations, ils feront face à votre curiosité et votre intérêt. 26 Les rendez-vous professionnels Les présentations de projets de création 2015 Les présentations de projets Le 21 août de 9h30 à 12h et de 14h à 18h Gymnase de la Cour d’honneur Jules Ferry A l’instigation de HorsLesMurs et du Festival d’Aurillac, les présentations de projets de création se dérouleront sur une journée cette année. Pour rendre plus active la plateforme d’échanges entre opérateurs et compagnies, une rencontre inédite aura lieu en matinée. De 9h30 à 12h : « quand trop d'info tue l'info…» Artistes : Vos courriers restent sans réponse, vos appels sonnent dans le vide ? Vous vous êtes donné un mal de chien pour écrire votre dossier et vous ne récoltez que des grognements ? Votre singularité reste désespérément noyée dans la masse ? Diffuseurs : Votre boîte mail explose et vous n'arrivez plus à croiser les personnes physiquement ? Vous ne vous rappelez plus comment vous fonctionniez avant le téléphone portable ? Du côté des compagnies comme des diffuseurs, il semble que la communication se soit sérieusement embouteillée ces dernières années. Comment parler de sa création en cours ? Evoquer sa façon de programmer ? Détecter dans la jungle de l'offre et de la demande qui pourrait s'assembler avec quoi ? Venez échanger sur vos bricolages personnels et vos convictions, qui vous ont permis de vous faire entendre, et/ou de comprendre le point de vue de l'autre. Pour qu'artistes et diffuseurs continuent à se parler, avec le sourire !! De 14h à 18h : Présentation des projets de création Après-midi consacrée à la présentation des projets via des «rencontres minutes» entre compagnies, premiers accompagnateurs et potentiels nouveaux partenaires. La SACD - Dispositif Auteurs d’espaces A travers Auteurs d’Espaces, la SACD soutient tant les jeunes compagnies que le travail d’auteurs confirmés. Dans les projets retenus chaque année, la SACD et les festivals partenaires s’engagent sur des projets qui affirment la spécificité de notre répertoire et l’innovation, ainsi que des équipes émergentes dans les arts de la rue. Pour que ces actions perdurent et s’amplifient, il est vital que les auteurs déclarent leurs œuvres, et précisément dans le répertoire Arts de la Rue. Etre membre de la société des Auteurs, c’est également rejoindre une société mutualiste qui défend les œuvres et le droit à la création. Deux projets présents en 2014 au Festival d'Aurillac ont été soutenus : Cirquélix de la Compagnie la passante et Le banquet de la vie du Théâtre du voyage intérieur Les Editions L’Entretemps Lectures et débat Cour d’honneur du Collège Jules Ferry dates et horaires à préciser Des mots, des auteurs, des acteurs Les Editions L’Entretemps en partenariat avec le festival d’Aurillac et la SACD proposent des lectures et débats. Le programme des lectures et le thème des débats seront disponibles début juin. 27 Les rendez-vous professionnels Objectif 2032 quels arts pour quelles rues dans 20 ans ? Chantier triennal prospectif et itinérant Conférence et performances rétro-actives le 20 août 2014 Sur inscription à [email protected] ou directement à l'accueil des professionnels Cour d’honneur Jules Ferry 7 rue Jules Ferry tél. : + 33 (0)4 71 43 43 82 fax : + 33 (0)4 71 43 43 83 Pour en savoir plus sur le chantier et ses étapes précédentes, consultez le site dédié objectif2032.fr. Un chantier de réflexion et d’actions pour imaginer le futur des arts en espace public, porté par le Festival d’Aurillac et le centre de ressources HorsLesMurs. Pour préparer le futur, pourquoi ne pas jouer le jeu de la (science) fiction ? Interroger nos héritages, mettre à distance notre présent, pour mieux inventer nos possibles ? Le Festival d’Aurillac et HorsLesMurs ont conçu une machine à explorer le temps lancée en août 2012, qui naviguera jusqu’en août 2015. Trois années pour se donner du temps, pour échanger, se perdre et se retrouver, engendrer de la pensée active ! Il s’agit, en s’extrayant temporairement des pesanteurs de l’actualité de : - passer des données factuelles ou historiques au filtre de l’imaginaire, du rêve, de l’utopie, - converser et inventer ensemble, autour des esthétiques, de la place de l’artiste, de son rapport aux espaces publics ou virtuels, - détecter, qui sait, de nouvelles manières de faire en germe, voire stimuler la creation. Rebrasser les cartes de la création et de l’éthique des arts de la rue, contourner les idées reçues et secouer les tabous, lutter contre l’entre-soi qui menace les disciplines artistiques et corporations, révéler des désirs communs, penser un devenir collectif à l’échelle européenne… Etapes réalisées : - la ]Banque de questions &+si[ au festival d’Aurillac en 2012 - l’atelier La prospective en jeu(x) à Paris le 4 avril 2013 - la conférence-atelier L’avant-garde est-elle à la rue ? au festival d’Aurillac en août 2013 - l’atelier de 48h Du virtuel au vivant, la ville aux mains des artistes, à Tours, en collaboration avec le pOlau en février 2014 Cette nouvelle étape d’Objectif 2032 se déclinera autour d’expérimentations artistiques, associées à des temps de conférence et de réflexions partagées, sur le thème de l’artiste de rue en situation de porosité active avec les mondes économique et social. L’artiste de rue : bricoleur figure de l’ultra adaptabilité ? « La production des œuvres, au long du processus créateur, résulte de la combinaison de plusieurs facteurs. Le travail signifie l’effort et l’endurance, les connaissances acquises et mises en action, le tâtonnement de l’invention, l’accumulation d’expériences, les contraintes auxquelles s’ajuster, la motivation intrinsèque de l’engagement, et les solutions obtenues, sur lesquelles s’appuyer ». Menger P-M. (2009), Le travail créateur : S’accomplir dans l’incertain, Paris : Seuil Comme tous les artistes, l’artiste de rue est en prise avec son environnement. Il puise dans toutes sortes de registres – scientifiques, théoriques, politiques, sensibles... – et tente de décaler les regards sur ce que nous tenons pour acquis. Son système de contraintes propres ne se cantonne pas à la création, puisqu’il doit faire vivre aussi sa petite entreprise. Entre savoir-faire relationnel et compétences de gestion, ses tâches sont multiples et ses devoirs cumulatifs. (*) Le dysLexique cherche à valoriser les points de vue subjectifs de toutes les personnes (un peu) connues et (totalement) inconnues qui font les arts de la rue, à rendre compte des anecdotes, des temps forts (2003 par exemple) et des classiques (souvenirs de spectacles)… A terme, il s’agit de pouvoir rendre compte de la mosaïque des acteurs de terrain engagés, d’interroger l’avenir et les utopies et de créer une dynamique collective de production textuelle. Il s’agit également de contribuer à la constitution d’une mémoire des arts de la rue, à l’heure d’un renouvellement générationnel crucial. Dans la rue, l’artiste analyse, traduit, mixe les informations et les connaissances de façon extrêmement dynamique ; il est comme un spécialiste du bricolage informationnel. Le lieu même de son activité le met en relation avec une kyrielle d’interlocuteurs sociaux, économiques et politiques, qui influent à leur tour son processus de création. Cette mise en réseau, cette capacité au décloisonnement, cette “hyper-connection” via l’espace public, font-elles de l’artiste de rue un créateur spécifique, emblématique d’une nouvelle figure du créateur au cœur de la société ? Cela traduit-il une évolution du travail artistique où l’innovation, la réactivité et le don de soi dans un contexte d’hyper-flexibilité deviennent la norme ? Enfin, au-delà de la complexité organisationnelle, en quoi cette forte porosité aux problématiques économiques et sociales singularise-t-elle la démarche sensible des artistes de rue ? Cette année, Objectif 2032 disposera également d’un espace à visiter. On y découvrira la matière accumulée au cours des différentes étapes, deux ans après le lancement du chantier au festival. Par ailleurs, un dispositif de récolte de témoignages audio et video permettra aux artistes, professionnels et public de contribuer au dysLexique des arts de la rue (*). 28 Le Parapluie Centre international de création artistique, de recherche et de rayonnement pour le théâtre de rue Le Parapluie est soutenu par : Le Ministère de la Culture et de la Communication, La Communauté d'Agglomération du Bassin d'Aurillac, Le Conseil Régional d'Auvergne, Le Conseil Général du Cantal. Le Parapluie, premier lieu de fabrique construit de toutes pièces et dédié au théâtre de rue a ouvert ses portes à Naucelles durant l’édition 2004 du Festival d’Aurillac. Composé de véritables espaces de travail : ateliers spécifiques de construction, studio de répétition et espace extérieur aménagé pour l’installation de chapiteaux, ce centre permet la construction et la mise en œuvre des projets de spectacles des compagnies accueillies en résidence. S’ajoutant au lieu d’hébergement, ce lieu de fabrique donne aujourd’hui au Festival d’Aurillac les moyens d’accueillir et d’accompagner les artistes tout au long du processus de création et toute l’année. Avec Le Parapluie, l’Association Eclat, productrice du Festival International de Théâtre de Rue d’Aurillac, affirme ainsi sa mission de Centre international de création artistique, de recherche et de rayonnement pour le théâtre de rue. Accueils en résidence en 2013 et 2014 : 2013 Les Chiens de Navarre - Quand je pense qu’on va vieillir ensemble Compagnie Lucamoros - Quatre Soleils Collectif Bonheur Intérieur Brut- La Montagne Compagnie Oposito - Kori Kori Compagnie Bélé Bélé - Graceland L’Affaire foraine - Le marché d’la Carcasse Pierre di Sciullo - Courant alternatif Collectif G.Bistaki - The Baina Trampa Fritz Fallen Les Antliaclastes - The acting bugs, le virus de la scène 2014 Metalovoice - feRtiles Les 3 points de suspension - Looking for Paradise Zo Prod - Sundback Tango Sumo - Around Teatro del Silencio - Doctor Dapertutto Materia Prima - Choir Deuxième groupe d'intervention - A quoi rêve Peter ? Un essai sur le vertige Delices DADA - La géographie des bords # phase 1 Théâtre du voyage intérieur - Le banquet de la vie Groupe Merci - Trust, objet nocturne N°24 Systèmes K - Etudes et mesures éphémères - Mutation Pierre di Sciullo - LE TAN DÉ NOIYO KompleXKapharnaüM - Do Not Clean La liste des compagnies accueillies en résidence au Parapluie depuis son ouverture, comprenant les créations soutenues avant la construction du lieu de fabrique est disponible sur demande. 29 Les partenaires Le Festival d’Aurillac est financé par la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac le Ministère de la Culture et de la Communication le Conseil Régional d’Auvergne le Conseil Général du Cantal réalisé avec le soutien logistique de la Ville d’Aurillac et l’aide de la SACD-Auteurs d’Espaces CEMEA Auvergne l’Association Accent Jeunes Partenaires économiques La Caisse Régionale de Crédit Agricole - Centre France Les 3 Caves HOP ! Trans’ Cab S.N.C.F. direction de Clermont-Ferrand ERDF Electricité Réseau Distribution France Cantal Reprographie Société Bois et Paysages JC Decaux et les membres du Club Entreprise Auriplast Centre Leclerc Aurillac Escot Télécom La Chambre de Commerce et d’Industrie La Chambre des Métiers Partenaires presse Libération Télérama France Culture France 3 Rhône-Alpes Auvergne La Montagne La Voix du Cantal Radio Totem 30 Festival, mode d’emploi Comment se rendre à Aurillac Par avion : HOP ! Réservations : www.hop.fr et agences de voyages Par route : Accès depuis les sorties St-Flour ou Massiac de l’Autoroute A75 Accès depuis les nationales 122 et 120 Covoiturage : des offres sont proposées sur le site du Festival, rubrique Venir à Aurillac Par train : SNCF Tarifs découverte ou cartes valable sur l'ensemble du réseau SNCF Informations sur www.sncf.fr et www.ter-sncf.com/auvergne Comment se loger à Aurillac Office de Tourisme d’Aurillac et de son pays tél : + 33 (0)4 71 48 46 58 CEMEA Auvergne - Accueil et accompagnement des publics tél : + 33 (0)4 73 98 73 73 Toutes les offres d’hébergement (camping, camping car et gîtes) sont consultables sur le site du Festival, rubrique Informations pratiques Informations - Maison du Festival tél. : + 33 (0)4 71 43 43 70 - fax : + 33(0)4 71 43 43 71 Billetterie Une mise en vente a lieu le 23 juin, uniquement sur place, au Théâtre de la Ville d’Aurillac pour les habitants de la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac du 24 juin au 16 août 2014 : + 33 (0)4 70 56 39 14, www.aurillac.net et sur place au Théâtre de la Ville d’Aurillac du 18 au 23 août 2014 : sur place à la billetterie du Festival Tarifs de 0 à 20 euros Accueil des professionnels et des journalistes du 18 au 23 août 2014 Espace Jules Ferry, 7 rue Jules Ferry - 15000 Aurillac Accueil Professionnel tél. : + 33 (0)4 71 43 43 82 - fax : + 33 (0)4 71 43 43 83 Billetterie professionnelle : tél. : 33 (0)4 71 43 43 88 Accueil Presse tél. : + 33 (0)4 71 43 43 84 - fax : + 33(0)4 71 43 43 85 Application SmartPhone Vous pourrez consulter le programme officiel du Festival et découvrir en temps réel l’ensemble des compagnies officielles et compagnies de passage sur vos SmartPhones Androïd et Apple (usage de la réalité augmentée). Cette application s’inscrit dans notre démarche de développement durable ; une offre payante vous permet d’acheter à un prix réduit le programme des compagnies de passage édité chaque matin. Toutes les informations pratiques (transports, billetterie...) et différentes animations sont également disponibles. Téléchargeable à partir du 1er juillet 31 Accueil Presse Situé à l’Espace Jules Ferry, le service de presse vous recevra du 18 au 23 août de 10h à 19h afin de faciliter votre travail. Pour nous permettre de préparer votre venue, merci de retourner le formulaire de demande d’accréditation avant le 4 août 2014 à : Anne Lacombe - zinc production 9 rue de la Pierre Levée - 75011 Paris tél. : + 33 (0)1 49 29 00 08 email : [email protected] Aurillac 2014 Demande d’accréditation Prénom, Nom :.................................................... Média :................................................................ Fonction :............................................................ Adresse :............................................................. Code postal, ville :.............................................. Tél. :.................................................................... Mobile :............................................................... DOCUMENTS ANNEXES DISPONIBLES SUR DEMANDE Email :................................................................. Média Le Festival depuis 1986 Liste des compagnies programmées Les Résidences au Parapluie Liste des compagnies accueillies Tournées des compagnies Biographies des artistes Presse écrite O nationale Parution O quotidien O hebdo O mensuel O autre Radio O nationale O régionale O locale Télévision O nationale O régionale O locale Agence de presse O nationale O régionale Photographe Photographies de presse Des photographies des compagnies réservées à l’illustration des articles sont téléchargeables sur le site du Festival : www.aurillac.net (rubrique Presse). O agence O régionale O locale O pigiste O web O indépendant Dates de séjour : du..................au..............inclus Lieu de séjour à Aurillac :................................... Avant tout téléchargement, vous devez obtenir un code d’accès auprès du service presse. 32