Table des matières - Performances Group

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Table des matières - Performances Group
Semaine 13 – du 28 mars au 03 avril 2011
N° 167
Table des matières
Transferts d’argent vers l’Afrique : quel impact sur la réduction de la pauvreté
et le développement économique ?------------------------------------------------------------------------ 3
Ericsson Will Spend $7 Billion on Projects in Sub-Saharan Africa by 2020 -------------------- 3
Léger repli de 0,14% du résultat net du groupe Sonatel en 2010 ------------------------------- 4
Comment Internet a dopé la croissance française--------------------------------------------------- 4
MTN says to invest $1 bln in Nigeria network -------------------------------------------------------------- 5
Orange Tunisie lance l'offre “Dima bonus“ ---------------------------------------------------------------- 6
Nigeria: Airtel Nigeria CEO - Cash-Flow Positive in 18 Months, No Low Price
Market Strategy--------------------------------------------------------------------------------------------------------- 7
Maroc: Le nombre des abonnés au mobile a dépassé la population ---------------------- 9
Reunert buys ECN to boost its mobile services unit ---------------------------------------------------- 9
Nigeria’s investments in submarine cables hit $2.24b ------------------------------------------------ 10
Community tele-centres to be set up in Rwanda ------------------------------------------------------ 12
Cameroon limits social media services---------------------------------------------------------------------- 13
Les taux de pénétration de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne sontils aussi bas ? ------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 14
L’effet dynamo des filiales africaines de Maroc Télécom ----------------------------------------- 16
Google Extends Gmail SMS to More African Countries---------------------------------------------- 17
Seacom expands Pan-African Network -------------------------------------------------------------------- 17
Rwanda completes $95 mln fibre optic network ------------------------------------------------------- 18
Nokia Siemens to run Vodacom Tanzania network --------------------------------------------------- 19
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Africa ready for new Internet address regime ----------------------------------------------------------- 19
Télécoms : les opérateurs mobiles cristallisent les plaintes des consommateurs -------- 20
Couverture mobile 3G: SFR, Orange et Bouygues ont respecté leurs obligations ----- 21
Télécommunications : la Chine va bientôt appeler, surfer, tweeter… profitez-en ----- 22
Tunisie Télécom : Pré-lancement de la 3G à partir du 14 avril 2011 --------------------------- 23
Brevets Télécoms : Ericsson s’en prend à ZTE ------------------------------------------------------------- 24
Xavier Niel : le mobile illimité "à moins de 50€"----------------------------------------------------------- 24
Ericsson poursuivra le chinois ZTE pour violation de brevets /FT---------------------------------- 25
Plainte en baisse et résiliation plus fluide grâce aux services clients des
opérateurs telecom -------------------------------------------------------------------------------------------------- 25
Les frais de roaming causent la résiliation et les plaintes ------------------------------------------- 26
L'opérateur mobile virtuel Prixtel se lance lui aussi dans l'internet ------------------------------ 26
Le nombre de plaintes en téléphonie mobile et l’Internet mobile augmente ----------- 27
Transfert d’argent à l’intérieur du pays : Quand Seddo et Izi bousculent Western
Union et Cie -------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 28
Chiffres 2010 des services de télécommunications : Forte progression de
l’Internet -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 29
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Transferts d’argent vers l’Afrique : quel impact sur la
réduction de la pauvreté et le développement
économique ?
Si l’Afrique, avec environ 8 % des envois d’argent, reste encore la région du monde qui reçoit le moins
de transferts d’argent, ceux-ci constituent pour le continent la 2ème source de financement externe
après les IDE (Investissements Directs Etrangers). 18 des 53 pays reçoivent chacun plus de 500 millions de
dollars, flux largement sous estimés dès lors que de nombreux transferts s’effectuent par des canaux informels. Ces transferts d’argent représentent en moyenne 5 % du PIB du continent et atteignent 11 %
dans certains pays. En plus de maintenir un lien social fort entre les émigrés africains et leurs familles
restées sur le continent, les transferts d’argent présentent un réel enjeu économique. Leur développement profitera sans doute des synergies qu’offre l’essor de la téléphonie mobile par le biais de services
tels que Mobile Money. Il reste qu’il faut optimiser le potentiel existant afin d’accroitre l’impact des
transferts d’argent sur la réduction de la pauvreté et le développement économique de l’Afrique.
Le cabinet Performances Management Consulting a publié une étude sectorielle intitulée Les transferts
d’argent en Afrique : problématiques, enjeux, défis et perspectives
http://www.performancesconsulting.com/bibliotheque/publication/PDF/doc%20sectoriel/ES_Transfert_
argent.pdf
La Banque Mondiale a quant à elle publié l’édition 2011 de son rapport ‘‘Migration and Remittances
Factbook’ http://siteresources.worldbank.org/INTLAC/Resources/Factbook2011-Ebook.pdf dont une
partie est consacrée aux transferts d’argent vers l’Afrique, avec des données détaillées sur les pays les
plus concernés.
Nicolas Simel
Ericsson Will Spend $7 Billion on Projects in SubSaharan Africa by 2020
By Jerry Bungu
Ericcson AB plans to spend about $7 billion on projects in sub-Saharan Africa by 2020, Jonas Stringberg,
the company’s chief financial officer for the region, said.
The Stockholm-based company sees an opportunity in Africa for mobile devices because of the poor
connectivity of fixed- line phones, Stringberg said today at a conference in Gaborone, Botswana’s capital.
The company, part of a business delegation from Sweden visiting the southern African country, is doing
research on how to boost connectivity in rural communites in Kenya, he said.
To contact the reporter on this story: Jerry Bungu in Gaborone at [email protected]
To contact the editor responsible for this story: Gordon Bell at [email protected]
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Léger repli de 0,14% du résultat net du groupe Sonatel en 2010
APA- Dakar (Sénégal) Le résultat net du groupe de la Société nationale des télécommunications
(SONATEL) qui comprend des filiales au Mali, en Guinée et en Guinée-Bissau, a connu une baisse de
0,14% en fin d’exercice 2010 comparé à l’exercice 2009, a appris dimanche APA auprès de cette société de téléphonie basée à Dakar.
Le résultat net est passé de 185,028 milliards FCFA en 2009 à 184,760 milliards de FCFA en 2010, soit une
baisse de 268 millions de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0020 dollar). Les dirigeants de cette société estiment néanmoins avoir maintenu ‘’la dynamique de croissance avec une performance financière soutenue malgré un contexte réglementaire et fiscal défavorable’’.
Le chiffre d’affaires a ainsi augmenté de 6,46% passant de 562,626 milliards de FCFA en 2009 à 599,002
milliards en 2010. Cette croissance est tirée par l’activité mobile, les balances internationales et
l’internet. La contribution des entités du groupe est respectivement de 64,6% au Sénégal, 29,6% au Mali,
4,8% en Guinée et 1% en Guinée-Bissau.
L’Ebitda (revenus avants intérêts, impôts et taxes et amortissements) se situe à 324,242 milliards de FCFA
contre 316,108 milliards de FCFA un an auparavant (plus 5,70%). Le résultat d’exploitation progresse de
1,86% à 228,044 milliards. Le niveau des investissements qui se situe à plus de 117 milliards, a augmenté
de 26,67% par rapport à 2009. Il représente 19,6% du chiffre d’affaires.
La production de l’exercice s’établit à 620,157 milliards contre 593,754 milliards en 2009. Quant à la consommation de l’exercice, elle s’élève à 237,407 milliards contre 217,131 milliards en 2009. La valeur
ajoutée d’exploitation ressort à 382,761 milliards de FCFA, en légère hausse de 1,63% par rapport à
l’exercice antérieur.
Les charges de personnel du groupe SONATEL ont connu une hausse de 2,172 milliards de FCFA en valeur absolue, passant de 57,058 milliards de FCFA en 2009 à 59,230 milliards de FCFA en 2010.
Comment Internet a dopé la croissance française
Selon une étude du cabinet McKinsey, l'ensemble des activités liées à Internet (e-commerce, équipements informatiques, FAI...) représente 3,7 % du PIB français et contribue déjà pour 25 % à la croissance
française.
Ecrit par Maxime AMIOT - Journaliste
Internet est un catalyseur de l'économie française, mais il reste sous-estimé. Telle est la conclusion de
l'enquête du cabinet de conseil McKinsey qui cherche via une approche statistique à cerner la contribution de la Toile sous toutes ses composantes.
Cofinancé par McKinsey et d'autres acteurs, dont certains issus du monde de l'Internet, comme
Google, ce rapport montre qu'en 2009 les activités générées par la Toile ont généré 60 milliards d'euros
de valeur ajoutée, soit 3,2 % du PIB français. Et selon les estimations de McKinsey, ce montant devait atteindre 72 milliards d'euros en 2010, soit 3,7 % du PIB. « La filière Internet pèse d'ores et déjà davantage
que des secteurs clefs de l'économie française, comme l'énergie, les transports ou encore l'agriculture,
en valeur ajoutée », relève Eric Hazan, directeur associé du bureau français de McKinsey, qui a coécrit
l'étude. Mais c'est en termes de dynamique que les statistiques sont impressionnantes. Selon McKinsey,
la « filière Internet » a contribué en 2009 et 2010 à 25 % de la croissance française. « Depuis l'an 2000,
cette contribution s'est fortement accélérée. Elle était de 10 % au cours des quinze dernières années, et
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de 20 % sur la période 2005-2009 », note l'étude. Et le rythme devrait être comparable d'ici 2015. A cette
date, la filière Internet devrait représenter 129 milliards d'euros, soit 5,5 % du PIB...
Un effet d'entraînement global
De quoi parle-t-on ? Le cabinet a analysé les contributions de quatre types d'activités : les activités
ayant le Web comme support -e-commerce, publicité en ligne... -, les télécommunications sur IPFAI... -, la fabrication et maintenance de matériel informatique destiné au Web (PC, « smartphones »,
composants électroniques) -, les activités de services informatiques ayant une connexion Web. Cette
approche permet d'embrasser la totalité de la valeur générée par Internet. Une nuance importante
toutefois : dans cette photographie, McKinsey ne prend pas en compte la destruction de valeur qu'a
pu engendrer l'irruption d'Internet, comme la baisse de certains réseaux de distribution physique, voire
la disparition de certaines activités.
Au global, le poids d'Internet se vérifie désormais à plusieurs niveaux. Au niveau de l'emploi (lire cidessous), du bien-être des particuliers, mais aussi de l'internaute lui-même. Le cabinet a chiffré ainsi à
près de 10 milliards d'euros le surplus de valeur dégagé par Internet pour les utilisateurs en 2009 :
7 milliards pour l'usage services gratuits -messagerie, boîte mail, messagerie instantanée -, et 2,8 pour les
économies réalisées du fait que les produits achetés sur le Web sont globalement moins chers. En outre,
Internet a un effet d'entraînement sur l'ensemble de l'économie. McKinsey chiffre à 28 milliards d'euros
en 2009 les achats de biens et services réalisés en réseaux de distribution physique mais préparés ou
réalisés par une recherche préalable en ligne.
Mais l'impact le plus étonnant est au niveau de l'activité des entreprises. Sur la base d'études auprès
d'échantillons représentatifs de sociétés françaises, le cabinet chiffre à 15 % les gains de rentabilité
générés par l'intégration d'Internet, grâce à l'amélioration de leur chiffre d'affaires (nouvelles zones
géographiques, nouveaux segments) et la réduction de leurs coûts (approvisionnement, réduction des
dépenses marketing). Mieux, le taux de croissance moyen des entreprises intégrant fortement les technologies Web serait deux fois supérieur à celui des entreprises traditionnelles. Et elles exporteraient deux
fois plus que les autres, 4 % du CA à l'étranger, contre 2,6 % pour les autres. Difficile de savoir néanmoins
si ces sociétés sont surperformantes du fait de leur utilisation d'Internet ou si elles utilisent davantage la
Toile parce qu'elles sont justement en croissance...
Notre dossier sur La montée en puissance du commerce en ligne et Deux nouvelles écoles dédiées à
l'Internet
maxime amiot, Les Echos
MTN says to invest $1 bln in Nigeria network
By Chijioke Ohuocha
LAGOS, March 11 (Reuters) - The Nigerian arm of Africa's biggest mobile phone operator MTN (MTNJ.J:
Quote) said on Friday it plans to invest $1 billion over the next year to expand its network in the continent's most populous nation.
Mobile phone operators are boosting capacity to defend market share in sub-Saharan Africa's secondbiggest economy as increased competition changes the industry landscape.
On Thursday, Etisalat Nigeria (ETEL.AD: Quote) said it had sealed a $650 million syndicated loan agreement with eight local banks to expands its mobile phone network. [ID:nLDE729238]
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"MTN Nigeria will spend $1 billion capex on optimisation, building the fibre network, improving transmission capacity, building more base stations and substantially increasing the capacity of its network," said
Funmilayo Omogbenigun, a spokeswoman for MTN Nigeria.
MTN shares were up around 2.5 percent in Johannesburg.
MTN and Etisalat's main rivals in Nigeria -- Africa's fastest growing telecoms market -- are India's Bharti
Airtel (BRTI.BO: Quote), and local firm Globacom.
Mobile phone subscription in Nigeria, Africa's biggest telecom market, has grown in leaps and bounds
since the advent of GSM technology in 2001 but average revenue per user (ARPU) has been on a
downward trend due to increased competition.
Bharti Airtel, the latest entrant into the market, acquire the African operations of Kuwait's Zain (ZAIN.KW:
Quote) last June in a $9 billion deal and has introduced tariff cuts leading to a price war across much of
the continent.
Bharti aims to have 100 million subscribers and $5 billion a year in revenue in Africa by 2012/13 and is
likely to mount a serious challenge to MTN's position as market leader in Nigeria.
But ARPU, a key gauge of telecoms firms' competitiveness as well as of consumer spending trends, is
expected to decline to $5 from $8 over the next three years as the price war deepens.
MTN also signed loan agreements worth $2.15 billion with 15 Nigerian and two foreign banks to fund expansion 9 months ago.
"In Nigeria, demand still outstrips supply," Omogbenigun said. (For more Reuters Africa coverage and to
have your say on the top issues, visit: af.reuters.com/ ) (Editing by Nick Tattersall)
Orange Tunisie lance l'offre “Dima bonus“
Aujourd’hui, chaque dinar compte! En plus du numéro illimité, les clients Zen et Club vont bénéficier
chaque semaine d’un bonus sur consommation à partir de 3 DT. Plus besoin d’attendre jusqu’à la fin du
mois, Dima bonus c’est chaque samedi. Et c’est égal à 25% de toute la consommation de la semaine.
- Un bonus valable vers tous les opérateurs et vers l’international
- Un bonus sur toute votre consommation de la semaine, du samedi au samedi
- Un bonus à partir de 3 dt de consommation
- Un bonus sur les offres prépayées Zen et club
Jusqu’à 15dt / semaine, 75 dt par mois
Pour le suivi du dima bonus, il suffit de composer *101*5#. Ce code permet aussi de suivre gratuitement
la consommation de la semaine.
Avec Dima bonus additionné à l’option du Numéro Illimité, Orange réaffirme son ambition de réduire
fortement les prix des communications. En effet, les clients prépayés Zen et Club bénéficient déjà d’un
numéro illimité Orange à partir de 10 DT de consommation.
Cette nouvelle offre sera lancée à partir du samedi 12 mars 2011.
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Nigeria: Airtel Nigeria CEO - Cash-Flow Positive in 18
Months, No Low Price Market Strategy
Russell Southwodd
interview
London — With the changing of the guard at Africa's mobile operators, their CEOs seem to be in the
mood for a significant degree of disclosure. Last week it was the turn of Bob Colleymore, CEO of Kenya's
Safaricom.
This week, it's Rajan Swaroop, CEO of Airtel Nigeria. He talks to Russell Southwood about the performance of this most important and largest of all of Airtel's country markets.
What are the differences you see in Airtel in Nigeria and from your experience in India?
There are two reasons for differences. Either because the company has been managed in a different
fashion or because the people are culturally different. Most of the differences I see arise from the way
the company was managed. In India, there is a high level of accountability. Here things like quality and
cost might have been forgotten and this may be as a result of the last management or multiple past
managements.
There is an issue of (employees) understanding where their boundaries are. We're an entrepreneurial
set-up and there are few boundaries. Here there was an attitude, I've done my bit, I don't go outside
my boundaries. That's not cultural, that's a people issue.
How might this affect your ability to compete in the Nigerian market?
There is a difference in the way the whole industry is here. It is more competitive and therefore operators
themselves have speedier systems to market. It's about getting ahead of the competition and this has
been a good ground for MTN. There has not been significant competition to them (in the past), only
pockets of competition.
So will you adopt the low tariff strategy that Airtel has introduced in places like Kenya?
We have not dropped prices significantly (in Nigeria). It's no good having a too good N12 product that
is actually a N14 product. But with our new tariffs, we've created excitement and pull.
Has it actually changed your overall market share?
There's not been huge numbers but there has been some change. We wanted to see what kind of
reaction there would be to this kind of offer and galvanise our sales distribution process. The question
was: can we galvanise our own teams. If the answer was positive, then I think we can stand and fight.
We didn't want to do disruptive price packages because we don't believe the lead to customer stickiness or loyalty. I'm going to see how I can take some customers from others but we don't want to destroy the value in the business.
That's voice. What's happening with your data offer in Nigeria?
We're building a 3G infrastructure and by the time we're finished, we will have covered 70-80% of the
population and that's maybe one year away. We currently have 100,000-150,000 subscribers but we believe the overall potential for is something like 2 million subscribers out of an overall total of 16 million.
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Are you going to be offering data to the home like some of your competitors elsewhere?
Data to the home is driven by FWA and DSL and we're not going to be doing that. We'll stick to data on
mobile.
Glo has been testing LTE. Will you also be doing it?
Not yet.
What is happening about the introduction of Zap Money in the Nigerian market?
Regulation of this sector is governed by the Central Bank of Nigeria and it has come up with its own criteria for mobile commerce. A bank would have to hold the licence for this activity. But it's not clear how
things will work out. The Central Bank of Nigeria has asked for proposals from the banks and then it will
licence them. The model will be one where the banks and mobile operators all sit on the same platform
in partnerships. It may take up to a year for anything to happen.
What's the position in terms of the international fibre and your acquisition of capacity?
We have taken capacity on both cables (Glo One and Main One). The price per meg is down to
US$300-350 per meg per month at volume and this price is a substantial drop and what was available
previously. We will probably double our capacity in the next 6-12 months and prices will come down
again. They are currently pretty high compared to rates across the world. In India, it's sub US$10 per
meg.
So what are you keeping satellite for? Remote base stations?
We're in the process of exiting existing contracts and we only have a very small number of base stations
on satellite.
Basic mobile services are all very similar outside the branding. How do you differentiate yourself?
Services are sometimes down from one network therefore customers use another network. Therefore the
first thing to do is to have a high level of availability. We want to take it from 95% to 98%+. The closer you
get to the higher number, it gets more difficult. We need architectural changes and to manage infrastructure differently. Unfortunately factors like theft of diesel at base will not allow us to reach the levels
achieved in India. This is a key enabler for loyalty.
What about customer care which operators often say differentiates them?
We need to provide higher levels of customer service. 90% of our customer care calls failed to get
though to the call centre. We've added 1,400 people and bought this number down by 30%. By April
this year, we should have cleared the backlog out and got that figure down to 5% or less. We're also
enabled customers to use self-help services. And for example on what's the balance a the end of a
call?, we pumping up capacity on that. We're setting a level of quality of service we should be able to
sustain.
How is the business performing financially?
Over the last 12 years, the performance of the business has been declining. Therefore the question is:
how do you not allow it to decline? We have a major investment in infrastructure but that should be
self-funding and we hope to be cash-flow positive in 18 months time.
We want to encourage the regulator to introduce Mobile Number Portability. Then the best provider will
be successful
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Maroc: Le nombre des abonnés au mobile a dépassé la population
Afrique du Nord - Maroc
Téléphonie mobile-Maroc - La téléphonie mobile au Maroc a atteint en 2010 31.982.279
d’abonnés contre 25.310.761 abonnés une année précédente, soit une progression annuelle
de 26,36 pour cent, indique l’Agence nationale de réglementation des télécommunications
(ANRT), soulignant que le nombre d’abonnée dépasse désormais la population du royaume
qui est de 30 millions d’habitants.
Cette augmentation a permis au taux de pénétration de ce segment de la téléphonie mobile de dépasser le seuil de 100 pour cent pour se hisser à 101,49 pour cent à fin décembre 2010, contre 81,18% en
2009, soit un gain de plus de 20 points.
Selon l’ANRT, l'analyse de l’évolution du secteur des télécommunications au Maroc pour l’année 2010
montre que cette croissance a été plus nette au troisième trimestre de l’année dernière avec un taux
de croissance trimestrielle de 9,41 pour cent, suivi du premier trimestre avec 6,46 pour cent de croissance.
Elle fait également ressortir une mutation dans la structure du marché, avec une progression du dernier
entrant, Wana Corporate, au détriment de l’opérateur historique (Maroc Telecom).
Maroc Télécom détient 52,81 pour cent du marché, suivi de Medi Telecom avec 33,74 pour cent, alors
que Wana Corporate détient désormais 13,45 pour cent du marché.
Concernant la répartition des clients du mobile par type d’abonnement, l’ANRT constate qu’il n’y a
presque aucun changement dans la structure du marché par rapport à l’année dernière et que le
prépayé prédomine toujours avec une part de 96,16% (96% à fin décembre 2009) contre 3,84% pour le
post-payé.
L’Agence note également que les deux types d’abonnement ont évolué en 2010 de 26,56 pour cent
pour le prépayé et de 21,58 pour cent pour le post-payé par rapport à fin 2009.
Reunert buys ECN to boost its mobile services unit
Reunert’s Nashua Mobile unit resells mobile packages of cellphone network providers
THABISO MOCHIKO
ELECTRONICS group Reunert has bought ECN Telecommunications to bolster its mobile services subsidiary, Nashua Mobile. The value of the acquisition was not disclosed.
Reunert’s Nashua Mobile unit resells mobile packages of cellphone network providers and provides
least cost routing (LCR) — the process of diverting calls from one network to a cheaper network. The
LCR market has been the hardest hit by the reduction in mobile termination rates — fees mobile operators pay to each other to carry calls. As the cost of cross- network calls falls, there will be less need for
LCR services .
Companies providing LCR are migrating their customers to other platforms such as voice over internet ,
and adding more products and services .
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Nashua Mobile’s competitor Altech Autopage has partnered with its sister company Altech Technology
Concepts to provide bundled services to customers.
ECN holds a network licence and provides fixed-line data and voice. It has infrastructure in cities including Johannesburg, Pretoria, Bloemfontein, Durban and Cape Town.
CEO of ECN Telecommunications John Holdsworth said the market was going through consolidation after an increased demand for converged services .
The combined product sets and technology platforms "will strengthen our ability to serve customers", he
said.
CEO of Nashua Mobile Andy Baker said the acquisition of ECN will bring fully converged services to customers.
"With the migration from LCR to voice over internet , this addition positions us perfectly to capitalise on
the opportunity to manage the migration and continue to reduce communication costs for our customers."
ECN will continue to operate as a stand-alone company within the Reunert group.
This addition positions us perfectly to capitalise on the opportunity to manage the migration
Nigeria’s investments in submarine cables hit $2.24b
By Adeyemi Adepetun News - National
WITH a $2.24 billion investment in submarine cables in the last five years, telecommunications operators
in Nigeria have been adjudged as turning the country into a major stakeholder in that critical sector of
industry.
At the last count, four of the companies, including Nigerian Telecommunications (NITEL), have been
listed among the operators that have invested huge resources in the undersea cable project.
The General Manager of DDC Networks of Computer Warehouse Group, Mr. Oladipo Raji, who went into the specifics at an Internet Forum in Lagos, named the investments as the landing of the $240 million
7,000-kilometre MainOne cable in June 2010 and the 10,000 kilometres Globacom’s $800 million Glo 1
cable in October of the same year increased the investments.
Raji also put the worth of NITEL’s South Atlantic 3 (SAT 3) at $600 million and the MTN’s West African Cable System (WACS), billed to connect the country in two weeks time, at over $600 million, meaning that
the total investments and other expenses rose to $2.24 billion within five years.
Also, the Managing Director, Internet Exchange Point of Nigeria (IXPN), Mr. Muhammed Rudwan, said
by the end of 2010, the Internet submarine fiber capacity increased by 1,683 per cent, with a projection
that the capacity would have risen by a whooping 3,967 per cent by the end of 2011.
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Already, new analysis from Frost & Sullivan West African Broadband Market Tracker, covering Nigeria,
Cameroun and Cote d’Ivoire, finds that the market earned revenues of $929.9 million in 2009 and estimated this to reach $1.932 billion in 2016.
The research stated that Internet Service Providers (ISPs) still remain the dominant players in the region,
except for Nigeria where mobile broadband connections have outpaced fixed broadband connections. “In comparison to other countries, high investments are made in infrastructure development and
broadband services present the highest areas for growth opportunities due to the decline in voice revenues,” the report said.
The analysts said these investments would unlock the constraints in the West African telecommunications market and catalyse the economic potential of the region. They stressed that a compelling opportunity exists to lower the restrictive cost of international telecommunications and significantly expand Internet access via submarine cable, which will lead to greater efficiency and more competitive business.
However, these submarine facilities in Nigeria, which carry installed capacity of over 19.2 terabytes and
over 340 Gigabyte combined, are expected to crash significantly the prices of Internet access cost in
the country.
The Guardian learnt that there have been some reductions, at least about 40 per cent in Internet cost in
the last eight months. The monthly BlackBerry tariff has been cut by 40 per cent from N5, 000 to N3, 000
by MTN, Airtel and Etisalat, while Globacom has reduced its tariff from N4,800 to N2,800.
Similarly, the monthly tariff for higher bandwidth (five and six gigabytes) Internet packages has dropped
by 30 per cent from N10,000 to N7,000 on MTN. It also dropped by 25 per cent from N10,000 to N7,500
on the Glo network.
All together, there have been an average of 40 per cent reduction on BlackBerry subscription across
the four networks and the 30-day higher bandwidth Internet bundles on the MTN and Glo networks.
MTN had slashed the monthly subscription fee on its 24 hours Internet package by 20 per cent from
N10,000 to N7,000, and also increased the bandwidth limit by 66.7 per cent from 3GB to 5GB. Globacom also slashed the cost of monthly subscription on its 24-hour Internet bundle by 25 per cent from
N10,000 to N7,500.
To stay ahead of competition, it also increased the bandwidth limit by 20 per cent from 5GB to 6GB.
Airtel currently charges N10,000 for 3GB and N15,000 for 6GB bundles, while Etisalat charges N10,000 for
its 3GB bundle.
Only recently too, SAT 3 operator reduced its distribution cost by 50 per cent, due to market forces.
In a chat with The Guardian recently, the Managing Director, Nigeria Communications Satellite Company (NIGCOMSAT), Dr. Timansaniyu Ahmed Rufai, lamented that the country spends over $500 million
yearly on bandwidth purchase from abroad, which had contributed to the increasing capital flight in
the country.
According to him, there was need to ensure that there were capacities in Nigeria and “we must ensure
that they are usefully engaged.”
Raji said more than $2 billion of wealth sat on the sea shores, but ”we needed as a country to drive up
capacity utilisation of the facilities through the e-commerce; e-payment; e-learning; video applications;
research and development and e-government.”
Towards the end of 2010, Rudman had predicted that there might be a glut of bandwidth capacity in
the country, with the landing of the various submarine cables.
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Rudman called for legislations that would monitor distribution and usage of these facilities, which would
enable the country to monitor the various traffics that would pass through the country, so that “we can
curb the increasing rate of cybercrimes in the country.”
Community tele-centres to be set up in Rwanda
karuthu
Ruth Kang'ong'oi, AfricaNews reporter in Kigali, Rwanda
Rwanda's Minister in the Office of the President in charge of ICT, Dr. Ignace Gatare, officiated over the
Rwanda Telecenter Network (RTN) partners and stakeholders' forum which aimed at deepening the
awareness of the role of tele-centres in the country's development as well as build partnerships for the
deployment of the centres.
The telecentre forum intends to give a platform
for telecentre practitioners for learning and
sharing experience; discuss subjects like sustainability, connectivity and relevant content
.More importantly, the forum will offer to the
participants a unique occasion to exchange
their understanding and views on how to transform Telecentres from a mere ICT access point
to community service and knowledge hub.
Gatare said that the government will support
Rwanda Telecentre Network (RTN) towards the
setting up of 1,000 community tele-centres
countrywide, before the end of 2015.
RTN is a national network of centres where people access internet connection at affordable prices. The
tele-centres strengthen the social, economic, educational, and cultural lives of the communities
through technolog.
“We highly value the 1,000 Tele-centres initiative and express our full support to any partnership in
achieving this noble goal,” Gatare said. The Minister also told the delegates that the government has
set up a number of e-Government applications to improve the efficiency of government-togovernment, government-to-citizen and government to business processes.
In a bid to move from an agriculture-based economy to a knowledge-based one, Gatare noted that
they need to increase the number of ICT community access points to provide affordable connectivity
bandwidth. “I do believe that synergies between public and private sectors are of paramount importance in order to put in place the needed building blocs of the project,” he added.
Paul Butera, the founder and Executive Director of RTN said that the Government’s support in the
project of 1,000 telecentres is crucial for success and its close cooperation with RTN is desired. He further
noted that the telecentres will unlock the potential of rural areas through local ICT access “The goal is
to have a tele-centre in every village which will boost the employment in rural areas and reduce urban
migration and as well facilitate local content creation, dissemination and sharing in Rwanda,” he
stressed.
Currently, each of the 30 Districts in Rwanda has one tele-centre. There are also a few tele-centres that
are privately owned. The forum brought together ICT stakeholders from Malawi, Uganda and Burkina
Faso, among others.
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Cameroon limits social media services
afrol News, 9 March - The government of Cameroon has ordered mobile operator MTN to suspend an
SMS service that had proven a powerful tool for protest
movements in North Africa.
Since November 2010, MTN Cameroon has provided a little
noticed service of large potentials. The major mobile
phone operator was the first in Cameroon to provide
access to Twitter messages by SMS on the mobile network.
Twitter headquarters in San Francisco, US, yesterday however could verify that this service now had been cancelled.
"Twitter SMS on MTN Cameroon has been suspended by
the Cameroonian government," the social media confirmed. MTN also set out a message to its users, saying the
service ad been suspended. No further reasons were given,
neither by MTN nor by authorities.
MTN Cameroon services were gagged by government
One could question why authorities would bother to cut this
seemingly insignificant commercial service, which had yet
to get a wider popularity in Cameroon. Cameroon's online
society has no doubt about why, holding that Twitter via
SMS is a powerful weapon.
© MTN Cameroon/afrol News
According to Cameroonian blogger Dibussi Tande, the
suspension order was nothing else that "a bid to insulate Cameroon against popular uprisings similar to
those that have toppled regimes in Tunisia and Egypt in recent months." Twitter via SMS services had allowed protesters in North Africa to constantly update other protesters and international media from the
spot.
Before the ban, "very few Cameroonians were even aware that Twitter was available in Cameroon via
SMS, and the majority of those who were did not even grasp its potential as a tool for political activism,"
according to Mr Tande.
Others agree. "With the revolution sweeping through North Africa, this is a sign of fear to deter the citizens from protesting the over 20 years government of Paul Biya in the country," analysts from WebTends
in neighbouring Nigeria hold.
There had indeed been an attempt of igniting North Africa inspired mass protests in Cameroon on 23
February. In particular exiled Cameroonians had been active in social media such as Twitter and Facebook, trying to motivate the widely discontent masses inside Cameroon to tae to the streets.
But the mass protest movement proved to be too much directed from abroad, with main dissident and
opposition groups within Cameroon not being involved in the planning. The 23 February protests therefore - and due to massive police presence - failed to attract broader masses.
Cameroonian Communication Minister Issa Tchiroma Bakary strongly attacked the protest movement
for being directed from abroad, with the ill-informed Diaspora using Facebook and Twitter to try and
launch Egypt-type protests in Cameroon. According to Mr Tande, this belief was probably what caused
government to suspend the MTN Twitter service.
But Mr Tande holds that Yaoundé authorities had understood little from the dynamics of the protests in
North Africa, where governments also had attempted to cut access to the internet altogether. There
were many other powerful channels to spread the word of revolution for Cameroonians, he holds.
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"Every Cameroonian with a cell phone - that is about 6 million individuals - knows what a text message
is, and has texted at least once before. Increasingly smartphones are making their way into Cameroon,
and practically every phone in the market has a camera. The combination of standard SMS and smartphones is where the potential 'threat' to national security really lies," the Cameroonian blogger concludes.
By staff writer
© afrol News
Les taux de pénétration de la téléphonie mobile en
Afrique subsaharienne sont-ils aussi bas ?
Parmi les prédictions 2011 pour le secteur de la téléphonie mobile en Afrique, il reste fort à croire que le
faible taux de pénétration figurera toujours dans cette liste magique de facteurs qui sont supposés, à
eux seuls, garantir une croissance forte dans les années à venir. Un petit tour d’horizon des taux de
pénétration dans certains pays africains peut en effet laisser à penser que ce facteur est parfaitement
valide.
Le taux de pénétration de la téléphonie mobile en Ouganda est à présent de 35%. Au Liberia, il était
de l’ordre de 31% en 2009. Au Cameroun avec le duopole MTN et Orange, le taux de pénétration mobile s’établissait aux alentours de 38% en juin 2010, tandis qu’il franchissait juste la barre des 50% au
Kenya à la même période. Au Rwanda, il atteignait environ 25% au début de l’année 2010. Mais, à vrai
dire, est-ce que ces taux de pénétration sont vraiment aussi bas qu’ils n’y paraissent ? D’autres raisons
parmi lesquelles la structure de la population et ses conséquences économiques maintiennent le taux
de pénétration à un niveau plus bas dans les pays d’Afrique subsaharienne que dans les pays développés. Ce paradoxe crée des challenges et des opportunités pour les opérateurs télécoms africains
Reprenons l’exemple du Liberia cité plus haut, avec un taux de pénétration de la téléphonie mobile de
l’ordre de 31% et une population totale qui s’établit autour de 3,5 millions d’habitants. En 2008, le gouvernement d’Ellen Johnson Sirleaf a réalisé le premier recensement après vingt ans de guerre civile. Les
chiffres concernant la structure d’âge de la population libérienne sont éloquents : 1 458 072 personnes
recensées avaient moins de quinze ans, soit environ 42% de la population ; 1 900 425 personnes recensées avaient entre 15 et 64 ans, soit environ 54% de la population ; et seulement 118 111 personnes
recensées avaient plus de 64 ans, soit moins de 4% de la population totale.
Le poids de la population jeune
Au Kenya, la structure par âge de la population est presque identique à celle du Liberia. Le recensement réalisé en 2009 a chiffré la population totale à 38 610 097 habitants. Presque 43% de la population
recensée avait moins de 15 ans, soit environ 16,5 millions de personnes ; un peu plus de 55% de la population recensée entrait dans la tranche des 15 à 64 ans, soit environ 20,6 millions de personnes, et moins
de 4% de la population recensée dépassait les 65 ans, soit environ 1,3 million de personnes.
Au Sénégal, la situation n’est pas très différente. Le dernier recensement effectué en 2002 portait la
tranche d’âge entre 0 et 19 ans à 54,9% de la population totale, tandis que la tranche d’âge des personnes entre 20 et 69 ans représentait presque 48% de la population totale. Ces quelques exemples
montrent le poids de la population jeune dans la démographie des pays africains. Dans les pays développés, et en particulier en Europe, la répartition par âge de la population reflète bien sûr les tendances bien connues d’une population vieillissante.
En France, la population métropolitaine s’élevait à 62,8 millions en 2010. Des statistiques plus détaillées
fournies par l’INSEE indiquent seulement 11,5 millions de personnes de moins de 15 ans, soit un peu
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moins de 19% de la population totale. Au Royaume-Uni, le scénario est similaire : en 2009, la population
totale du pays s’établissait à 61,8 millions d’habitants dont 18,6% étaient âgés de moins de 15 ans. Dans
les pays d’Afrique subsaharienne, le pourcentage de la population de moins de 15 ans représente plus
du double de celle de la même tranche d’âge dans les pays développés.
Pouvoir d’achat
Cette différence démographique a des conséquences intéressantes sur le taux de pénétration de la
téléphonie mobile. Dans un article paru en décembre 2010 dans le journal New Vision, Themba Khumalo, le directeur général de MTN Ouganda, expliquait que « ces statistiques (il faisait référence aux taux
de pénétration du mobile) devraient être lues en sachant qu’environ 50% de la population est âgée de
moins de 15 ans et est sans pouvoir d’achat. En termes de marché adressable, nous atteignons un taux
de pénétration supérieur à 70% et nous avons réalisé un bon travail dans ce pays. » Si l’on revisite donc
les taux de pénétration de la téléphonie mobile évoqués plus haut en tenant compte de la notion de
marché adressable, c’est-à-dire principalement la tranche de la population âgée d’entre 15 et 64 ans,
les taux de pénétration sont loin d’être aussi faibles que tout le monde veut bien s’en enorgueillir.
Au Kenya, le nombre d’abonnés au mobile s’établissait en juin 2010 à un peu plus de 20 millions. Si l’on
reporte ce chiffre au nombre total de personnes entre 15 et 64 ans (soit 20 685 000 selon le recensement de 2009), on frôle un taux de pénétration de l’ordre de 100%. Au Liberia, le taux de pénétration
de la téléphonie mobile rapporté à l’ensemble de la population s’élevait à 31% en 2009, soit environ un
peu plus d’un million d’abonnés. Si l’on refait le calcul sur la base de la notion de marché adressable, le
taux de pénétration grimpe jusqu’à 60%. Selon la NCA, l’autorité de régulation des télécommunications
au Ghana, le nombre d’abonnés au mobile atteignait près de 17 millions en octobre 2010.
Stratégie commerciale
Le dernier recensement dans ce pays date de 2000 et établissait que la tranche des personnes entre 15
et 64 ans représentait environ 54% de la population totale. La population totale est estimée à presque
24 millions d’habitants en 2010.
En dix ans, la population ghanéenne a certes un peu vieilli, mais cela n’a probablement pas dramatiquement affecté la répartition par âge de la population telle qu’elle a été définie en 2000. Par conséquent, le taux de pénétration de la téléphonie mobile basé sur le marché adressable s’élèverait à
131% environ à fin 2010 au Ghana.
En termes d’opportunités, les opérateurs africains sont plus ou moins certains de pouvoir compter sur un
flux régulier et important de nouveaux jeunes clients qui dès qu’ils disposeront d’un petit peu d’argent
s’empresseront d’acheter un mobile et des crédits d’appels.
Bien moins faibles qu’ils n’y paraissent à première vue, ces taux de pénétration présentent des challenges et des opportunités pour les opérateurs mobiles. En termes d’opportunités, les opérateurs africains sont plus ou moins certains de pouvoir compter sur un flux régulier et important de nouveaux
jeunes clients qui dès qu’ils disposeront d’un petit peu d’argent s’empresseront d’acheter un mobile et
des crédits d’appels. En même temps, ce segment des moins de 15 ans qui représente une part importante de la population est un frein à l’extension du marché adressable. Ce dernier, dans certains pays,
commence même à montrer des signes de saturation (ci-dessus, le Ghana par exemple avec un taux
de pénétration de 131%).
Alors, quelle est la stratégie commerciale et marketing à adopter pour attirer les moins de 15 ans sachant que les ressources financières familiales dans un grand nombre de pays africains sont à peine suffisantes pour payer les frais de scolarité ?
Isabelle Gross
Research Manager, Balancing Act : Broadcast, Telecoms and Internet in Africa - Consultancy and Research
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L’effet dynamo des filiales africaines de Maroc Télécom
Sotelma, Onatel, Mauritel et Gabon Télécom ont positivement contribué au résultat de Maroc Télécom.
Détails.
La contribution des filiales africaines est en nette hausse dans le chiffre d’affaires de Maroc Télécom en
2010. C’est l’un des enseignements retenus de la présentation, ce mardi 22 février, des résultats de la filiale de Vivendi. Le poids de ces filiales est passé de 12% en 2008 à 17,7% du chiffre d’affaires à la fin
2010. «Notre objectif est d’atteindre 30% », a fait savoir Abdeslam Ahizoune, PDG du groupe. En plus des
filiales déjà existantes (Mauritel en Mauritanie, Onatel au Burkina Faso, Sotelma au Mali) Gabon
Télécom a officiellement rejoint le périmètre de consolidation en 2010, après transfert effectif de propriété et paiement de la transaction.. La filiale gabonaise est la seule africaine à avoir enregistré un
chiffre d’affaires en baisse (-14%). C’est le résultat de l’effet Airtel, filiale de Bharti entré dans le marché
gabonais avec une politique de low cost trés agressive (jusqu’à 50% de baisse de prix). Cette option indienne du recrutement du client à tout prix est-elle viable à long terme ? L’avenir le dira. En attendant
le chiffre d ‘affaires de Gabon Télécom s’est établi à 1 044 millions de dirhams (1 euro= 11,7 dirhams
environ), en baisse. Une situation tout à l’inverse au Mali où Sotelma a grignoté encore des parts de
marché par rapport à Orange qui régnait en maître sur ce marché. Le chiffre d’affaires, en progression
de 26 pour cent s’est établi à 1 575 millions de dirhams. De même au Burkina Faso, l’on enregistre chez
Onatel un chiffre d’affaires de 1 802 millions de dirhams, en progression de 6,5% dans un marché potentiellement mûr. Quant à Mauritel, elle conforte son leadership sur le marché mauritanien avec un chiffre
d’affaires de 1 184 millions de dirhams en progression de 7,1%. L’acquisition de Bénin Télécom n’est pas
encore clôturée. «Les discussions avancent néanmoins » précise M. Ahizoune. L’intérêt du Bénin est
d’autant plus pertinent qu’il s’agit pour Maroc Télécom d’un pays qui se place dans la continuité de sa
présence en Afrique, dispose d’une façade atlantique et jouit d’une situation démocratique propice
aux investissements. Concrètement, Maroc Télécom est en discussion pour reprendre les 57% de Bénin
Télécoms ainsi qu’un autre opérateur, Bell Bénin. A suivre.
Les principaux chiffre de Maroc Télécom pour l’exercice 2010
-Prés de 26 millions de clients, en hausse de 19%
-Chiffre d’affaires consolidé en hausse de 4,4% à 31,7 milliards de dirhams
-Résultat opérationnel en hausse de 2,3% à 14,3 milliards, soit 45,3% de marge.
-Résultat net part du groupe : +1,2% à 9,5 milliards de dirhams
- Dette nette du groupe à 4,3 milliards, soit 0,2 fois l’EBIDTA annuel
-Proposition de distribution de 100% du résultat distribuable, soit un dividende de 10,58 dirhams par action, en hausse de 2,6%.
A.W
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Google Extends Gmail SMS to More African Countries
By Curt Hopkins
Google has extended its Gmail SMS chat functionality to three more African
countries: Tanzania, Uganda and Malawi.
Gmail SMS allows anyone worldwide to communicate with fellow Gtalk chat
users even when they're away from their computer. This year, Google added
the extension to Kenya, Nigeria, Senegal, Ghana and Zambia.
A word from our sponsor:
The Future of the Web is at MIX11, April 12-14 at the Mandalay Bay in Las Vegas. MIX
is a gathering of developers, designers, UX experts and business professionals creating the most innovative and profitable consumer sites on the web. Sessions range
from technical, code-based topics to expert advice on content strategy, usability
and design. Visit live.visitmix.com to learn more about the speakers and content
planned at this year’s event.
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Africa
is
a continent of mobile users so this tool seems like a good move by Google.
Gmail users can send and receive SMS messages for free using the service. (Non-Gmail users can SMS
for regular text charges.)
Divon Lan, Google product manager for sub-Saharan Africa, wrote on the Google Africa Blog that the
mobile carriers that provide the service include MTN, Uganda Telecom and Orange in Uganda, Vodacom in Tanzania and Airtel and TNM in Malawi.
Seacom expands Pan-African Network
Access to five additional countries.
SEACOM’s ongoing focus on connecting broadband starved African countries is bearing fruit for South
Africa’s neighbours, with SEACOM’s low cost services becoming accessible from Botswana, Lesotho,
Namibia, Swaziland and Zimbabwe. SEACOM’s network expansion to provide such accessibility is
coupled with increasing resilience through its recent acquisition of east and west coast submarine cable capacity.
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This approach of partnering with established players to provide broadband services will continue as
SEACOM develops its products and services based on resiliency, service quality and flexibility in line with
customers’ evolving needs.
Suveer Ramdhani, SEACOM’s Head of Product Strategy, said:
“This latest development is integral to the continued expansion of the SEACOM network in Africa and in
particular to countries that have had limited access to broadband connectivity. We will continue to
build relationships to meet our customers’ growing need for resilient and seamless capacity. This is part
of SEACOM’s objective to build the African Internet.”
SEACOM truly believes in a world where the African Internet experience is characterised by abundant
local content, minimal latency, fast download and streaming speeds, and interconnected African markets. Only 18 months after commercial launch, a number of countries across the continent now have
the ability to access the SEACOM network with several more expected to be able to do so by the end
of 2011.
Rwanda completes $95 mln fibre optic network
KIGALI (Reuters) - Rwanda has completed construction of a 2,300 kilometre (1,380
miles) fibre optic telecommunications network across the country to link it to undersea
cables running along the east African coast, the country's communication minister
said.
The project, which began in October 2009 at a cost of $95 million, was set up to boost
access to various broadband services, boost electronic commerce and attract foreign direct investment through business process outsourcing.
"The fibre optic project will initially be operated by an independently-managed government entity on
an open access model to accommodate infrastructure sharing with the private ICT services providers,"
Ignace Gatare, the minister in charge of information and communication technology, told Reuters late
on Tuesday.
"The ultimate goal is to progressively transfer the business to a private business."
Although only about 12 percent of the population in the land-locked country has access to the Internet, the information and communication industry generated revenues of about 87 billion Rwandan
francs in 2009, rising by 12 percent in 2010, the minister said, quoting provisional data.
The national fibre-optic network is already connected to the undersea cable system through two major
regional links, including one from Mombasa in Kenya, through Uganda. It is also connected to another
undersea cable from Dar es Salam.
"Initiatives to activate the links have been launched and discussions between Rwanda telecommunication operators that include MTN Rwanda, Tigo Rwanda and Rwandatel and regional cable operators
are ongoing," the minister said.
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Nokia Siemens to run Vodacom Tanzania network
HELSINKI (Reuters) - Nokia Siemens Networks has won a 5-year order to
manage telecom network of Vodacom Tanzania, the two companies
said on Wednesday.
Financial details of the deal were not disclosed, but the companies said
they aimed reduce operating costs, improve efficiency, save energy
and offer competitive tariffs to customers of Vodacom Tanzania.
As part of the agreement, 124 Vodacom Tanzania employees will transfer to Nokia Siemens Networks,
they said.
Africa ready for new Internet address regime
Scrolling through functions of a smart phone. Photo/REUTERS
By MICHAEL OUMA (email the author)
Posted Monday, March 14 2011 at 00:00
The emergence and proliferation of Internet-enabled
mobile phones, e-readers and other connected devices has spurred fresh demand for a new Internet addresses protocol and depletion of the current Internet address regime.
In February, the Number Resource Organisation (NRO), the consortium of the world’s regional Internet
registries, announced that the pool of free Internet protocol version 4 (IPv4), the current Internet address
regime, is empty.
The announcement followed the allocation of two blocks of IPv4 addresses to APNIC, the regional Internet registry (RIR) for the Asia Pacific region, which triggered the allocation of the remaining five
blocks equally between the five regional Internet registries by the Internet Assigned Numbers Authority
(IANA).
The five regional Internet registries (RIRs) are Africa’s AfriNIC; Asia Pacific’s APNIC; ARIN which represents
Canada, Caribbean and North Atlantic islands as well as the United States; LACNIC for Latin America
and the Caribbean and RIPE NCC for Europe, Middle East and parts of Central Asia.
The five regional Internet registries that make up the NRO are non-profit membership organisations that
support the infrastructure of the Internet through technical coordination while IANA allocates blocks of
IP addresses and ASNs, known collectively as Internet number resources, to the RIRs, who then distribute
them to users within their own specific service regions.
Organisations that receive resources directly from regional Internet registries include Internet service
providers (ISPs), telecommunications organisations, large corporations, governments, academic institutions, and industry stakeholders, including end users.
The allocation of the remaining IPv4 address blocks to the global regional Internet registries has further
highlighted the need for immediate adoption of the next generation of IP address system, IPv6.
Next generation
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“The future of the Internet is in IPv6 and all stakeholders must now take definitive action to deploy IPv6,”
stated Raul Echeberria, NRO chair and the official representative of the five RIRs.
IPv6, also referred to as the “next generation” of the IP system, which has been available since 1999,
provides an expanded address space, allowing the Internet’s growth into the future.
In anticipation of depletion of IPv4 addresses, Internet registries have been working with network operators at the local, regional and global level to offer training and advice on IPv6 adoption and ensure
that everyone is prepared for the exhaustion of IPv4.
The depletion of the IPv4 address space has also acted as a wake up call to industry players as well as
those behind various ICT-related continental initiatives.
Sophia Bekele, DotConnectAfrica (DCA) executive director, the organisation which aims to implement
the “.africa” Internet domain, said that “.africa” is fully IPv6 compliant.
“Toward the end of 2010, there were announcements from ICANN and IANA warning the entire world
and more importantly, the ICT fraternity of an impending depletion of the IPv4 address pool in February,” said Bekele.
“It’s paramount to say that ‘.africa’ being among the latest top level Internet domains being routed for
registration, could not come at a better time when the world has adequately prepared for over a decade for IPV6,” said Gideon Rop, a DCA contributor, adding: “This means that it is fully compliant by default since the registries that take up the domain pool will have equipped their systems adequately with
servers that are IPV6 ready.”
“Allocation of the last pool of IPv4 addresses means African governments must fast track adoption of
IPv6 since the Africa RIR will run out of IPv4 in just three to four years. Most African nations are emerging
Internet economies hence the increased addressing space made available by the adoption of IPv6 is
good news for Africa,” said Samuel Ochanji, DCA project coordinator.
Ochanji said that IPv6 would “satisfy the need to accommodate more networked devices thereby catering for the massive growth of mobile web in Africa.”
However, Ms Bekele noted that Africa needs to build capacity as relates to investments needed in
switching to IPv6.
This would have major financial implications for governments and businesses across the continent.
Télécoms : les opérateurs mobiles cristallisent les
plaintes des consommateurs
Selon le rapport 2010 de l'Afutt, si le nombre de plaintes des consommateurs concernant les télécoms a
baissé de 16%, celles concernant la téléphonie mobile et l'Internet mobile augmentent...
Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2010, le volume de plaintes enregistrées contre les opérateurs et
les fournisseurs d’accès à internet a diminué de 16%, malgré une hausse dans le secteur des mobiles,
selon le rapport annuel de l’Afutt (Association française des utilisateurs de télécommunications).
L’an dernier, l’association a reçu plus de 4 800 plaintes, relève Silicon.fr. Mais son président Jacques
Pomonti souligne «un système où domine l’effort commercial ». D’autant plus à souligner que cette
baisse s’inscrit dans un contexte de croissance des parcs d’abonnés en 2010 (+5,9% pour le mobile et
+5,4% pour Internet).
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Toujours est-il que le mobile fait figure de mauvais élève. Entre 2005 et 2007, ce secteur représentait entre 19 et 21% des litiges enregistrés, contre 57 à 65% pour l’Internet.
Mais en 2010, avec l’explosion des ventes de smartphones, l’écart entre les deux secteurs s’est peu à
peu réduit puisque 42% des plaintes concernaient les téléphones mobiles, tandis que les FAI en recueillaient 46% et 12% pour les opérateurs de téléphonie fixe.
Par ailleurs, parmi les litiges les plus fréquents, tous domaines confondus, l’Afutt observe que les
problèmes liés à la facturation arrivent en tête. En 2010 ils représentaient 17,8% des plaintes contre
16,2% en 2009. Juste derrière, la résiliation de contrat et l’interruption de service rassemblent quant à
eux 13,9% et 13% des plaintes des utilisateurs. En deux ans, les cinq principales plaintes recensées n’ont
pas changé.
En revanche, du côté des FAI, la hiérarchie a été bousculée. La part de plaintes contre Orange a
augmenté de 7 points à 31,50% tandis que celle de Free a diminué de 13 points, se classant désormais
troisième (27%), juste derrière SFR avec une part de 28,50%. Bouygues Telecom a, quant à lui, augmenté
de 2,6 points le volume de litiges. Un effet mécanique notamment dû à l’élargissement de son parc
d’abonnés.
Côté opérateurs mobiles, Orange occupe également la première place mais sa part est en diminution,
à l’image de celle de SFR. Le premier est passé de 37% en 2009 à 30% en 2010 tandis que le second
passait de 34% à 29%. Mais l’Afutt observe une part plus importante pour les MVNO (opérateurs de
réseaux virtuel) qui gagnent 7 points en un an et constituent désormais 17% des litiges.
Si l’Afutt peut se réjouir d’une évolution des plaintes satisfaisante en 2010 grâce à la baisse de 16% de
leur nombre, elle regrette toujours l’absence totale «d’une garantie minimum de services en matière de
débit ». Une de ses principales revendications.
Couverture mobile 3G: SFR, Orange et Bouygues ont
respecté leurs obligations
Un consommateur teste un Phone 4 [AFP]
Le régulateur des télécoms, l'Arcep a constaté que les trois opérateurs mobiles SFR,
Orange et Bouygues avaient respecté le
niveau de couverture 3G mobile promis
pour fin 2010, et annoncé vendredi qu'il ne
poursuivait pas les mises en demeure contre les deux premiers.
"Il ressort de la vérification faite par l'Arcep
que les opérateurs mobiles Bouygues
Télécom, Orange France et SFR ont dépassé les niveaux de déploiement de services de téléphonie
mobile 3G qu'ils devaient atteindre à l'échéance de fin 2010", a indiqué le gendarme français des
télécoms dans un communiqué.
Bouygues devait couvrir 75% de la population, conformément à l'autorisation délivrée en 2002.
Orange devait couvrir 91% de la population et SFR 88% de la population "au titre de leur mise en
demeure du 30 novembre 2009", rappelle l'Arcep.
Ces mises en demeure faisaient suite à des retards dans la couverture du territoire par les réseaux de
téléphonie mobile, constatés par l'Arcep, qui avait alors publié un nouveau calendrier pour les deux
opérateurs.
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"Le directeur général de l'Autorité constate qu'il n'y a pas lieu à poursuivre les mises en demeure respectives d'Orange France et de SFR", précise le communiqué de l'Arcep.
L'Arcep va toutefois maintenir un suivi, sauf pour Bouygues qui "a rempli l'obligation cible". Le 31
décembre prochain, SFR et Orange France devront couvrir 98% de la population. Et Free Mobile, qui
avait obtenu fin 2009 la quatrième licence de téléphonie mobile, devra couvrir 27% de la population le
12 janvier 2012, rappelle l'Arcep.
L'opérateur, surnommé le "trublion de l'internet" pour avoir introduit en 2002 une "box" au tarif alors
avantageux de 29 euros, n'a pas encore annoncé quand il commencera à opérer.
Futur Telecom se met à l’illimité mobile
Les opérateurs continuent à proposer à leurs clients des offres de communication illimitées. C’est le cas
de Futur Telecom. L’opérateur alternatif spécialiste des PME commercialise sa propre offre. « Futur illimité Pro » propose ainsi, pour 59 HT € par ligne, des communications voix illimitées 24h/24h et 7j/7 vers
tous les opérateurs fixes et mobiles. Le forfait comprend plusieurs options. Pour faciliter le suivi des
dépenses télécoms, une facture détaillée mensuel est envoyée par e-mail. Les professionnels peuvent
également ajouter d’autres options comme l’internet mobile, les SMS illimités ou une carte SIM jumelle
pour un véhicule.
Avec ce forfait, Futur Telecom veut concurrencer les plus gros opérateurs (Orange, SFR et Bouygues
Telecom), également présents sur le segment de l’illimité mobile.
Télécommunications : la Chine va bientôt appeler,
surfer, tweeter… profitez-en
Les Chinois vont se doter des équipements les plus modernes pour soutenir leur développement. Ils se
sont déjà convertis massivement à la téléphonie mobile. 840 millions de Chinois possédaient un abonnement mobile en 2010. Une hausse de 16% en 2010, après celle de 17% en 2009. D’ici 2015, le pays devrait compter 1,9 milliard d’abonnements.
Mais le contenu technologique de ce secteur reste faible. Seulement 31% de ces utilisateurs surfent actuellement sur Internet depuis leur mobile.
Le téléphone, symbole de réussite sociale
Plus votre mobile a de fonctions, plus vous êtes important socialement. En Chine, la téléphonie mobile
est plus qu’un moyen de communiquer. Avec la voiture, c’est le deuxième « signe extérieur de richesse ». Par conséquent, on s’arrache les derniers gadgets technologiques.
Le consommateur chinois n’hésite pas à dépenser autour de 2 500 yuans (270 euros) pour son
téléphone. Pour vous donner une idée de l’importance du secteur, ce chiffre correspond à environ 10%
de son revenu annuel moyen. La montée en gamme de l’offre est donc attendue avec impatience.
Ce développement est activement soutenu par le gouvernement. Le dernier plan quinquennal a mis
l’accent sur la consommation des ménages. Les télécoms sont devenus une priorité. Le calcul du gouvernement est simple. Les Chinois utilisent massivement leur mobile comme moyen de paiement. Développer le mobile permet donc de développer l’ensemble du commerce. L’outil indispensable : Internet.
D’ailleurs, sur les 2 000 milliards de yuans (216 milliards d’euros) consacrés aux infrastructures de
télécommunications dans le 12e plan quinquennal chinois, 80% serviront au développement du haut
débit.
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Qui profitera de la folie mobile chinoise ?
La compétition fait rage entre les 3 géants chinois. La 3G est au centre de la compétition que se livrent
les géants des télécoms China Mobile, China Unicom et China Telecom.
China Mobile domine pour le moment de la tête et des épaules le marché de la 3G, avec 20,7 millions
d’abonnés. Mais la concurrence s’est intensifiée ces dernières années. China Unicom a réussi à concurrencer le leader grâce à son monopole sur la distribution des iPhone. Et cette année, China Telecom
est rentrée dans la course en distribuant à son tour l’iPhone.
Parmi les 3 géants, China Telecom possède les meilleures performances cette année. Le chiffre
d’affaires de l’entreprise est en hausse de 5,4% en 2010 par rapport à 2009 et China Telecom vient
d’enregistrer une hausse de son cours en bourse de 14% depuis début janvier 2011. Un autre moyen de
profiter du décollage de la 3G existe : regardez du côté des équipementiers, comme Ningbo BirdCo ou
Eastern communication.
Tunisie Télécom : Pré-lancement de la 3G à partir du
14 avril 2011
Divers tests ont été effectués par l’opérateur historique sur le Grand Tunis au cours du mois de mars pour
le déploiement de sa 3G. Et voici que l’on apprend que dès le 14 avril, Tunisie Telecom prévoit de lancer ses Friendly User Test. L’exclusivité d’Orange tire donc vers sa fin.
Selon une source non officielle de Tunisie Telecom, le pré-lancement des services 3G est prévu pour le
14 avril 2011. Cette phase, appelée également FUT (Friendly User Test) consiste à sélectionner une
population selon des critères précis afin d’effectuer les tests sur les services 3G avant leur commercialisation. Le FUT commence généralement en interne, c'est-à-dire que les employés de l’opérateur historique seraient les premiers testeurs de la technologie.
A noter que divers tests ont été effectués par l’opérateur historique sur le Grand Tunis au cours du mois
de mars pour le déploiement de sa 3G. Rappelons également que Tunisie Télécom a signé le 21 septembre 2010, une convention avec l’Etat tunisien pour le déploiement de son réseau 3G. Le montant
de la licence s’est élevé à 116 millions de dinars.
La 3G de Tunisie Telecom devrait couvrir 30% de la population tunisienne en 2011, et 75% de la population tunisienne d’ici 2015. Une technologie d’autant plus importante que la part des échanges de
données sur mobile passera de 6,5% en 2009 à 21,5% en 2015, au fur et à mesure du déploiement de la
3G en Tunisie (voir à cet égard notre article Tunisie Telecom et Tunisiana face à la 3G d’Orange).
En somme, l'exclusivité d'Orange Tunisie sur la 3G tire donc vers sa fin, alors même que l’entreprise tuniso-française connaît quelques rebondissements concernant au premier chef son actionnariat. Reste à
espérer que la nouvelle concurrence tirera la qualité des services 3G vers le haut, malgré toutes ces
péripéties post-révolutionnaires.
Quant à Tunisiana, le deuxième opérateur privé des télécoms en Tunisie, attend encore, lui, sa licence
qui lui permettra d’exploiter à son tour la technologie 3G. Tunisiana est pourtant dans les starting-blocks
et on aura remarqué ces offres BlackBerry lancées en fanfare. Or ces smartphones ne sauraient
déployer toute l’étendue de leurs capacités sans la 3G.
La Révolution et les grands chambardements qu’a connus le pays au cours de cette année 2011 ont
aussi touché de plein fouet le secteur des télécoms. Et voici que la 3G y met aussi de son grain de sel.
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Brevets Télécoms : Ericsson s’en prend à ZTE
Une nouvelle guerre est déclarée dans le milieu des équipementiers télécoms : Ericsson attaque le chinois ZTE pour violation de brevets.
Alors que les constructeurs de mobiles se livrent à une concurrence féroce, les équipementiers télécoms font de même. En tout cas Ericsson et ZTE, puisque le premier attaque devant la justice pour violation de brevets.
C’est le Financial Times qui rapporte cette information, précisant que la plainte est déposée en
Grande-Bretagne, en Italie et en Allemagne. L’objet du délit serait situé sur les technologies GSM et
WCDMA.
Selon Ericsson, après quatre ans de discussions, ZTE aurait sciemment refusé de signer un accord de licence, qui porte atteinte à la propriété intellectuelle de l'équipementier suédois.
Conflits géographiques
Il faut toutefois replacer les choses dans leur contexte. Actuellement, les opérateurs se battent pour installer les réseaux de quatrième génération, dits LTE. La grande majorité des opérateurs mondiaux a
déjà prévu une migration, qui sera bien entendu accompagnée grâce aux équipementiers télécoms.
Ce juteux marché est donc l’objet de nombreuses convoitises. Et les entreprises ne se font pas de cadeaux. Mais c’est géographiquement que la situation est très compliquée. En effet, les Etats-Unis jouent
la carte de la protection à outrance, évitant un maximum que les équipementiers asiatiques (Huawei
et ZTE principalement) ne parviennent à prendre le marché.
C’est donc en Europe qu’ils jettent leur dévolu, et s’attaquent par la même occasion à leurs homologues européens. Mais là où le bât blesse, c’est que ces équipementiers européens sont eux aussi bloqués en ce qui concerne l’entrée sur le marché asiatique.
L’échiquier mondial semble donc profondément pénalisé par ces freins diplomatiques et bureaucratiques.
Xavier Niel : le mobile illimité "à moins de 50€"
Dimanche soir, Xavier Niel était l’invité de l’émission Capital (sur M6) dans le cadre d’un sujet sur la
« guerre des prix » sur le marché des télécoms. Il en a profité pour dévoiler quelques informations sur la
future offre de Free Mobile...
Rappelant que les opérateurs mobiles actuels se font « 30% de marge » sur leurs forfaits, Xavier Niel
promet l’arrivée de forfaits mobiles illimités « significativement à moins de 50 € » (contre 90 à 100€ par
mois chez les concurrents).
Interrogé sur la rentabilité d’une telle offre, le trublion précise que même à 50 € par mois, l’opérateur
fait « 25 € de profit ». Finalement, « même ce prix de 50 € est un prix anormal », car avec des marges
trop élevées, conclut-il.
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S’oriente-t-on bien vers des forfaits illimités à 30 € par mois comme l’imaginait l’AdUF il y a peu (hors
coût du mobile en sus) ? Cela semble tout à fait envisageable...
Au cours de l’interview, Xavier Niel sera également amené à réagir sur la condamnation pour clauses
abusives de Free ainsi que sur la complexité tarifaire présumée de la nouvelle offre Freebox.
Ericsson poursuivra le chinois ZTE pour violation de
brevets /FT
PEKIN, 3 avril (Reuters) - Ericsson (ERICb.ST: Cotation) poursuivra l'opérateur télécoms public chinois ZTE
(0763.HK: Cotation) pour infraction au droit des brevets, écrit le Financial Times.
Ericsson a porté plainte contre ZTE en Grande-Bretagne, en Italie et en Allemagne, s'estimant victime
d'une atteinte au droit des brevets sur les deuxième (GSM) et troisième (WCDMA> générations de technologie mobile, poursuit le quotidien financier.
Le responsable de la propriété intellectuelle de l'équipementier télécoms suédois a dit que ZTE avait refusé de signer un accord de licence malgré des discussions qui ont duré quatre ans au moins.
(David Stanway, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Jean Décotte)
Plainte en baisse et résiliation plus fluide grâce aux
services clients des opérateurs telecom
Les services clients et résiliation des principaux opérateurs telecoms, Orange, SFR et de leurs MVNO sont
désormais pris en charge par la même entreprise : ARVATO Service.
Filiale du groupe allemand BERTELSMANN – propriétaire de RTL, M6 – qui réalise cette année un résultat
de 15,1 milliard d’Euros, ARVATO service assume désormais le service client de Orange, SFR, CANAL +,
Gaz de France.
ARVATO qui réalise, cette année un résultat de plus de 5 milliards d’Euros vient de créer 150 nouveaux
postes à Metz, pour compenser la perte de productivité des centres de contact en Tunisie liés à la
libération nationale Tunisienne et anticiper la réception des flux d’appels liés à l’augmentation des tarifs
du Gaz.
Il s’ensuit un résultat très encourageant. En effet, d’après l’AFUTT le nombre global de plaintes a reculé
de 16% sur un an pour atteindre 4800 alors que le nombre total d’abonnés fixes et mobiles a progressé
de plus de 5%. Les progrès ont été particulièrement notables du côté de l’Internet fixe.
Les opérateurs se sont réformés en acceptant les demandes de résiliation émanant des sites internet
qui notifient les demandent par lettre recommandée comme c’est le cas du site resilier.com.
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Les frais de roaming causent la résiliation et les
plaintes
L’essor de l’Internet mobile, de la 3G et des smartphones a été la source de quiproquos sémantiques
nombreux s’agissant du contenu réel des offres qualifiées d’illimités.
Les problèmes de surfacturation du roaming, c’est à dire des frais d’itinérance – ceux la même qui vous
coûtent davantage que le prix du billet d’avion lors de votre retour de voyage – ont engendré une part
important des réclamations, l’association française des utilisateurs d’Internet dénonce ainsi
« l’ambiguïté des offres » des opérateurs, à savoir des forfaits illimités trompeurs.
L’hyper facturation du roaming a ainsi permis à de nouveaux opérateurs de développer leurs offres en
misant sur le roaming gratuit, à l’instar de Elyatel.com, par exemple.
Vers la dématérialisation de la résiliation, des plaintes, du churn
La dématérialisation du contrat telecom, de sa souscription et de sa résiliation a rendu le marché liquide par un mouvement amorcé en décembre 1999 par une directive européenne intégrée au Code
civil, érigeant l’écrit numérique au niveau probatoire de la preuve littérale, consacré depuis par les tribunaux dont les jugements condamnent à des dommages-intérêts les opérateurs qui retardent le
traitement des plaintes et demandes de résiliation notifiés par Internet. C’est pourquoi, la professionnalisation de centres de contact à l’instar du leader ARVATO capables de monter en puissance et en volume à chaque mouvement des consommateurs est devenu l’élément stratégique pour conserver ses
clients. En effet, de l’aveu des dirigeants des plus grands groupes télécom, l’anti-churn, c’est à dire la
rétention des clients par la formulation d’une offre anti résiliation est devenu la priorité stratégique des
opérateurs telecom.
L'opérateur mobile virtuel Prixtel se lance lui aussi
dans l'internet
PARIS — L'opérateur mobile virtuel (MVNO) Prixtel a annoncé mercredi le lancement d'une box internet
pour les particuliers, permettant de se connecter pour moins de vingt euros par mois, dans la foulée des
autres MVNO qui ont tous des ambitions dans l'internet et le mobile.
Prixtel, qui est un opérateur sans réseau propre, espère vendre 25.000 box en 2011. Comme NRJ Mobile,
Auchan Télécom, ou Carrefour Interactive, il loue des lots de minutes de communication mobile aux
grands opérateurs. Il n'a pas non plus de réseau ADSL propre et s'appuie sur celui de l'opérateur SFR
pour lancer son offre internet.
De nombreux consommateurs "n'ont plus d'engagement auprès de leur fournisseur d'accès internet
pendant encore deux mois" en raison de l'augmentation de leur abonnement après la hausse de la
TVA sur les box, ce qui leur donne la possibilité de résilier leur contrat, et la période actuelle est donc
propice au changement, a fait valoir le président-fondateur de Prixtel David Charles.
Avec ce lancement, Prixtel grille la priorité à un autre opérateur télécoms alternatif, Virgin Mobile, qui
veut commercialiser sa propre box internet pour la rentrée scolaire 2011-2012. Il s'aventure sur le terrain
d'Auchan Télécom qui avait lancé sa box en février 2010, avec également un premier tarif à moins de
vingt euros pour l'internet seul.
Par ailleurs, Darty, qui a déjà développé des offres DartyBox ADSL et très haut débit, avait lui annoncé
au début de l'année qu'il se lançait dans le mobile et mettrait en place une offre "quadruple play"
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(combinant internet, télévision, téléphone fixe et mobile) DartyBox en juin 2011, et dès février pour ses
abonnés.
"Un opérateur qui n'aura pas d'offre ADSL ne pourra pas continuer à exister", a en effet souligné M.
Charles. Le cofondateur de Prixtel Arnaud Hacquart a lui insisté sur l'importance d'être "un opérateur
global face à la demande du marché" qui attend plus de simplicité comme une facture et un numéro
d'appel unique.
Prixtel, qui se définit comme un "agitateur télécom", a choisi de "proposer un produit qui va s'adapter à
ceux qui n'exploitent pas la télévision mais la payent" dans leur offre "triple pay", selon M. Charles.
L'offre vise en effet le marché des clients de box qui se contentent de regarder les chaînes de la TNT,
disponibles même sans box, et qui représenteraient la moitié des 20 millions de possesseurs de box, selon une étude menée par Prixtel auprès de 5.000 consommateurs.
La box Prixtel seule, en dégroupage total, sera disponible dès jeudi sur internet au prix de 19,99 euros,
sans engagement et sans frais de mise en service et de résiliation. Les appels illimités vers les fixes ou les
mobiles sont en option pour cinq euros par mois supplémentaires.
Mais l'opérateur met surtout en avant ses offres "double play", internet et mobile, qui marient l'offre ADSL
aux quatre offres de téléphonie mobile existantes chez Prixtel.
Prixtel, qui comptait 120.000 clients en mars 2011, a réalisé un chiffre d'affaires de 35 millions d'euros en
2010 et compte atteindre les 100 millions d'euros en 2012. "On double de taille chaque année depuis
notre création" en 2004, a indiqué M. Charles.
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Le nombre de plaintes en téléphonie mobile et
l’Internet mobile augmente
Consommation : Selon le rapport 2010 de l’Afutt, l’Association Française des utilisateurs de télécommunications, le nombre de plaintes des consommateurs concernant les télécoms a baissé de 16%, celles
concernant la téléphonie mobile et l’Internet mobile augmentent quant à elles.
Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2010, 4800 plaintes ont été enregistrées par l’organisme. 46%
concernent Internet (contre 53% en 2009), 42% sont liées au mobile (34% l’année précédente) et 12% la
téléphonie fixe.
L’observatoire de l’Association Française des utilisateurs de télécommunications indique que la moitié
des plaintes font l’objet d’un règlement du litige. L’Afutt précise n’enregistrer qu’une partie des plaintes
concernant les télécommunications. Une bonne moitié des plaintes sont émises directement par les
consommateurs, grâce à l’aide juridique gratuite entre autre.
Les raisons des plaintes sont sur le dépassement de forfait Internet sur un mobile, SMS surtaxés, forfaits illimités quand ce n’est pas le cas, sur facturation pour des communications passées depuis l’étranger.
Concernant Internet, les principales plaintes concernent les factures émises après résiliation de la ligne
ou des options facturées alors qu’elles ne sont pas souscrites.
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Transfert d’argent à l’intérieur du pays : Quand Seddo et Izi bousculent Western Union et Cie
Western Union, Money Gram et autres modes de transfert d’argent n’ont qu’à bien se tenir. Seddo (partage en wolof) et Izi (facile en anglais), qui étaient initialement créés par les opérateurs téléphoniques
mobiles pour la vente de recharge de crédit au détail sont en train de gagner du terrain. En effet, ces
techniques de recharge de crédits sont de plus en plus utilisées pour envoyer ou recevoir de l’argent
sans débourser un centime.
Entre payer moins et ne pas débourser du tout pour un service bien rendu, la question ne se pose pas
pour le Sénégalais lambda. En effet, dans le domaine des transferts d’argent, bon nombre de personnes se tournent désormais vers la vente de recharges de crédit aux détails pour envoyer ou recevoir
de l’argent sans payer un rond. Contrairement aux structures officielles comme Western union, où la
personne doit débourser 450 francs Cfa au minimum pour l’envoi de l’argent à l’intérieur du pays,
d’autres astuces sont en train d’être usités par les populations pour contourner le paiement de ce service. Initialement prévus pour un meilleur accès aux recharges de crédit à partir de 100 francs, Seddo
et Izi se sont vite mués en réseau de transfert d’argent. Un réseau des plus rapides, d’ailleurs. L’astuce
est simple : il suffit tout juste d’acheter une recharge de crédit à la hauteur de la somme que l’on veut
envoyer. Ensuite, transférer cette recharge au numéro d’un autre vendeur de ‘crédit’ au détail, de
préférence un boutiquier qui, au préalable, aura été prévenu. Ce dernier se chargera de remettre, en
espèces, la somme à transférer. Si ce mode opératoire fonctionne, c’est parce que les vendeurs de
crédit y trouvent leur compte.
Mamadou Khouma, vendeur de cosmétique au marché Gueule tapée de la cité Soprim, est récemment devenu un ‘agent de transfert d’argent’ selon ses termes. A l’intérieur de sa boutique, l’on est tout
de suite attiré par un petit attroupement au comptoir. Si la plupart de ces personnes sont venues pour
s’approvisionner en articles de beauté, d’autres sont là pour la réception ou l’envoi d’une somme dans
les différentes régions du pays. Interpellé sur cette ruée sur les recharges de crédit, le vendeur confie :
‘Nous sommes tous gagnants, la personne qui envoie l’argent ne paie rien, celle qui reçoit a 8 % de
bénéfice’. Autrement dit, pour 5 000 francs envoyés, le réceptionniste va se retrouver avec 5 400 francs
Cfa. Ces différences sont des bonus initiés par les opérateurs téléphoniques, notamment Orange et Tigo. Ce qui explique l’empressement des vendeurs à convoyer les sommes. Comme l’atteste cet autre
vendeur du nom Ibou Tabane qui, pour faire face à cette nouvelle donne, s’est ‘armé’ de quatre
téléphones portables. Deux pour chaque opérateur téléphonique. ‘Les deux portables sont chargés à
bloc. C’est pour envoyer les sommes. Quant aux deux autres, ils ont peu de crédit car ils sont destinés à
recevoir’, dit-il. Sur ses gains journaliers, le vendeur souligne qu’il lui arrive d’envoyer jusqu’à 200 mille
francs Cfa et d’en recevoir presque autant. Soit un bonus de plus de 15 mille francs par jour. Ce qui est
loin d’être négligeable, selon un autre vendeur de Seddo du nom de Idrissa Diallo. Certes, ce dernier,
qui tient boutique à l’Unité 13 des Parcelles assainies ne connaît pas la même affluence que son camarade. Mais, il soutient envoyer des sommes allant jusqu’à 80 mille francs ou un peu plus par jour. Et pour
apporter du poids à ses dires, le vendeur nous demandera de patienter. Chose faite. Au bout de quelque temps, son téléphone sonne. Au bout du fil, un client lui demande la réception d’une somme de 10
000 francs qu’il devra remettre à une personne bien indiquée. ‘Vous voyez, exulte-t-il, c’est toujours
comme ça que cela se passe’. Et de poursuivre : ‘Les gens sont pressés. Ils ne font plus la queue dans
les banques. Time is money (le temps, c’est de l’argent, Ndlr)’.
Sur la sûreté de telles transactions financières, les vendeurs donnent des assurances. ‘Il suffit seulement
que l’envoyeur ne se trompe pas sur le numéro pour que tout marche comme prévu. C’est sûr et rapide comme les autres modes de transfert traditionnels’, soutient Khouma.
Diomma Dramé
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Chiffres 2010 des services de télécommunications :
Forte progression de l’Internet
Les chiffres publiés par l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) pour
l’année 2010 laissent apparaître que le nombre total d’abonnés à la téléphonie fixe était de 341 857 au
31 décembre 2010 en progression de 22,62 % par rapport à l’année 2009. Le taux de pénétration de la
téléphonie fixe s’établit ainsi à 2,81% pour l’année contre 2,29% l’année précédente. Par contre, le
nombre de lignes publiques (télécentres, cabines publiques et points phones) qui était de 3081 au 31
décembre 2010 contre 4067 lignes au 31 décembre 2009 a baissé de 24,24 %. Pour ce qui est de la téléphonie mobile, le parc d’abonnés était de 8 343 717 au 31 décembre 2010 contre 6 901 492 abonnés
au 31 décembre 2009 soit une progression de 20,90%. qui porte le taux de pénétration de la téléphonie
mobile à 68,55% contre 56,70% en 2009. Le marché est toujours dominé par Orange qui totalise 61% des
abonnés, suivi par Tigo avec 28,2 % et Expresso avec 10,8%. Le prépayé est toujours la formule la plus
répandue avec 99,33% des abonnements. Enfin s’agissant de l’Internet, le nombre d’abonnés était de
86 964 au 31 décembre 2010 contre au 59 745 au 31 décembre 2009 soit une progression de 45,56%
mais avec un taux de pénétration de seulement 0,71% contre 0,49% en 2009. Sur ce parc, 89,2% des
abonnés se connectent via l’ADSL, 9,6% via l’Internet mobile et 1,3% en RTC.
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