« AUJOURD`HUI, J`AI LE SENTIMENT D`ÊTRE LIBÉRÉE, MALGRÉ
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« AUJOURD`HUI, J`AI LE SENTIMENT D`ÊTRE LIBÉRÉE, MALGRÉ
Fondation du Centre hospitalier de l’Université de Montréal 500, place d’Armes, bureau 1405 Montréal (Québec) H2Y 2W2 Tél. : 514 890-8077, poste 35205 Le temps des fêtes est une période quelque peu magique pour moi! C’est le moment parfait pour nous réunir avec nos proches et célébrer les petits et grands bonheurs de la vie, comme celui d’être en santé. C’est aussi un temps où l’espoir semble vouloir prendre le dessus et nous porter vers une nouvelle année qui promet de nous réserver ses plus beaux cadeaux : la santé, l’espoir, le bonheur… Des mots qui me font penser à Mélanie Gervais, une patiente du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) dont l’histoire m’a grandement ému. Un lot d’épreuves à surmonter Mélanie n’a que 23 ans lorsqu’elle apprend qu’elle est porteuse du gène BRCA 1. Ses risques de développer un cancer du sein et de l’ovaire sont alors des plus importants. Entre 40 à 85 % pour le cancer du sein et entre 25 à 65 % pour le cancer de l’ovaire. Cette terrible nouvelle survient à un moment très difficile pour Mélanie et sa famille : un mois à peine après qu’elle ait perdu sa maman, décédée à l’âge de 47 ans d’un cancer de l’ovaire. Malgré l’appréhension et la peur, Mélanie demeure forte et optimiste. Il faut dire que le cancer est présent dans la vie de Mélanie depuis bien des années. Dès son enfance, elle est confrontée à la dure réalité du cancer du sein. Sa maman, à l’âge de 26 ans, subit l’ablation d’un sein alors que Mélanie n’a que deux ans. Ses deux tantes vivent elles aussi la même épreuve. Malheureusement, l’une d’entre elles en décèdera. « Je ne voulais pas avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête toute ma vie… » Le choix d’une vie... Les médecins lui font vite comprendre le sérieux relié à cette situation. Elle qui est alors en couple depuis un mois seulement apprend que si elle veut fonder une famille, elle devra le faire avant son 30e anniversaire. Une échéance qu’elle partage tout de suite à David, aujourd’hui le père de ses deux enfants. Deux ans après avoir découvert qu’elle était porteuse du gène, elle tombe enceinte de son premier enfant. Un deuxième suivra et la famille étant désormais complète, Mélanie prend la lourde décision, à l’âge de 28 ans, d’entreprendre des démarches pour subir une double mastectomie. Une opération significative à titre préventif qui vise à réduire ses chances de développer un cancer du sein d’environ 90 %. « Mon désir le plus grand était que mes enfants puissent avoir une maman en santé. » Elle est alors prise en charge par l’équipe multidisciplinaire du CHUM, qui l’accueille et la met tout de suite en confiance. L’opération survient en mai 2014 et au cours de la même intervention la Dre Erica Patocskai, chirurgienne oncologue, réalise l’ablation de ses deux seins et le Dr Joseph Bou-Merhi, chirurgien plasticien, responsable de l’unité de reconstruction du sein au CHUM, procède à leur reconstruction immédiate par des implants. Une technique novatrice qui permet à la patiente de regagner son intégrité féminine et de se sentir « femme » à nouveau. « AUJOURD’HUI, J’AI LE SENTIMENT D’ÊTRE LIBÉRÉE, MALGRÉ LES NOMBREUSES ÉPREUVES QUE J’AI EU À TRAVERSER… » Aujourd’hui, après une convalescence de deux mois, Mélanie peut enfin envisager l’avenir de toute sa petite famille avec sérénité. Elle devra toutefois faire des suivis réguliers, notamment pour prévenir le cancer de l’ovaire, mais elle pourra être aux côtés de ses enfants pour les voir grandir et c’est le cadeau ultime que la vie pouvait lui donner… Le CHUM : un lieu qui redonne espoir! En 2014, le CHUM a mis en place l’unité de reconstruction du sein, une initiative des Drs Alain Danino, chef du Service de plastie et Joseph Bou-Merhi. Un lieu unique au Québec où la priorité est de prodiguer des soins de haute qualité en matière de reconstruction et de sensibiliser les femmes à l’existence de la reconstruction mammaire, survenant soit à la suite d’un cancer du sein ou de façon préventive lorsqu’il y a présence des gènes BRCA. « NOTRE VOLONTÉ PREMIÈRE EST D’AIDER NOS PATIENTES ET DE LEUR MONTRER QU’IL Y A UNE VIE APRÈS L’ABLATION D’UN OU DES DEUX SEINS. » — Dr Joseph Bou-Merhi Le plus important taux de reconstruction mammaire de la province se fait au CHUM. Plus de 500 interventions sont réalisées chaque année. Le cancer du sein en bref : • Une femme sur 9 recevra un diagnostic de cancer du sein au cours de sa vie, ce qui représente 6 000 nouveaux cas au Québec annuellement. 25 % de ces patientes devront subir une mastectomie. La reconstruction mammaire en bref : • • • Toutes les femmes sont admissibles d’un point de vue oncologique à une reconstruction mammaire. Seulement 7 % d’entre elles y ont recours au Québec. On estime que 90 % des femmes ignorent encore cette option. L’UNITÉ DE RECONSTRUCTION DU SEIN DU CHUM SE DISTINGUE PAR : L’expertise de ses équipes et leur multidisciplinarité au service des patientes Des équipements de pointe Des techniques très sophistiquées Des projets de recherche novateurs en cours et qui pourraient permettre de développer des techniques encore plus poussées Offrez le plus beau des cadeaux : la santé! En cette période de réjouissances, offrez de l’espoir aux milliers de femmes qui comme Mélanie devront faire face aux difficiles moments qui suivent la découverte des gènes BRCA ou un diagnostic de cancer du sein. Vous pouvez faire une différence et contribuer à la poursuite de projets de recherche novateurs afin de développer des techniques de reconstruction encore plus performantes. Nous faisons appel à votre générosité, car vous êtes un élément essentiel qui permettra aux patientes du CHUM de retrouver une qualité de vie. Je vous souhaite un merveilleux temps des fêtes entouré de vos proches! Yvon Deschamps Porte-parole bénévole de la Fondation du CHUM FONDATIONDUCHUM.COM