Les 7es Nuits d`été franco
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Les 7es Nuits d`été franco
Les 7es Nuits d’été franco-suisses de Milandre Tartuffe ou l’imposteur Ce masque, au nez crochu, symbolise on ne peut mieux l’imposture, thème intemporel et universel s’il en est… Les 7es Nuits d’été franco-suisses de Milandre Sous-Milandre, à Boncourt, du 11 au 28 août 2011, les Nuits d’Eté de Milandre vous proposent Le Tartuffe, d’après Molière, adapté et mis en scène par André Christe Jeudi 11 Vendredi 12 Samedi 13 Dimanche 14 Jeudi 18 Vendredi 19 Samedi 20 Dimanche 21 Jeudi 25 Vendredi 26 Samedi 27 Dimanche 28 Jeudi, vendredi, samedi à 21h15 Dimanche à 17h Réservations dès juillet au 032 475 51 43 Les 7es Nuits d’été franco-suisses de Milandre Appel aux bénévoles Après les grands succès de « La Mégère apprivoisée » à Delle en 2009, « Roméo et Juliette » à Boncourt en 2007, de la « Dernière soirée de carnaval » à Delle en 2005, nous vous proposons de revenir à Molière, dont nous avions joué le « Dom Juran » pour la deuxième édition des Nuits d’Eté, pour renouveler ces moments d’intense convivialité, de partage et de culture, de part et d’autre de la frontière franco-suisse. Les prochaines nuits d’été franco-suisses de Milandre, les 7èmes déjà!, en août 2011, se dérouleront à nouveau dans ce lieu magique qu’est « Sous-Milandre » à Boncourt. La pièce retenue pour cette édition est « Le Tartuffe », de Molière, dans une adaptation et une mise en scène d’André Christe de la Compagnie Maramande. Toutes celles et ceux, de part et d’autre de la frontière qui ont oeuvré au bon déroulement des précédentes éditions ont déjà manifesté le désir d’offrir à nouveau de leur temps pour cette nouvelle aventure théâtrale. D’autres bonnes volontés ne manqueront pas de se joindre à nous. Nous appelons toutes les personnes intéressées à participer à cet événement exceptionnel, en tant que bénévoles, technicien(ne)s, costumières ou toute autre activité de la lumière ou de l’ombre liée au spectacle. Vous êtes intéressé(e) et vous avez envie de prendre part à ce projet ou vous avez simplement des questions, n’hésitez plus et contactez-nous au plus vite : Les 7es Nuits d’été franco-suisses de Milandre Yvette de Koninck au 0033 3 84 56 24 79 ([email protected]) ou Jean-Marie Mure au 079 703 02 60 ([email protected]) Contacts presse France: Yvette De Koninck [email protected] 0033 6 83 36 10 89 Suisse: Jean-Marie Mure [email protected] 079 703 02 60 Les 7es Nuits d’été franco-suisses de Milandre Le mot des Co-Présidents du Comité d’organisation Malgré la lourdeur de la charge et le poids des ans !, nous avons décidé d’organiser, en 2011, la septième édition de ce qui est devenu l'événement culturel transfrontalier majeur de Boncourt et de Delle. Notre volonté première est de rassembler le plus de personnes autour de notre spectacle, d'en faire un événement « populaire ». Nous voulons partager au mieux et avec le plus grand nombre. Un spectacle pour tous Voici Molière et le thème intemporel de l’imposture ! Ce choix de la pièce a été dicté par les enseignements retenus lors de la clôture des spectacles de 2007 et de 2009 : Notre public préfère une pièce comique et d’une longueur acceptable – les températures relativement basses et l’humidité peu relative ( !) d’août 2007 ainsi que la canicule ( !) de 2009 auront certainement poussé nos spectateurs vers ce choix. Fidèles au répertoire classique et à André Christe ! Avec qui nous collaborons avec grand plaisir depuis 2003. Des nuits d’été franco-suisses Rassembler par-delà la frontière. Nous voulons faire perdurer un événement qui contribue, même modestement, à la construction d’un partenariat franco-suisse durable, dans les domaines culturel, social et associatif. Le succès des quatre précédentes éditions franco-suisses, en 2003, 2005, 2007 et 2009, nous y incite très fort ! Passer la frontière, pour s'enrichir par la découverte de l'autre ! Convivialité et bénévolat Les 7es Nuits d’été franco-suisses de Milandre Beaucoup de celles et ceux, de part et d’autre de la frontière, qui ont œuvré au bon déroulement des premières éditions ont déjà manifesté le désir d’offrir à nouveau de leur temps pour « La Mégère apprivoisée». D’autres bonnes volontés ne manqueront pas de se joindre à nous. La récompense, en terme d’intenses moments de vie, suivra. C’est écrit dans le ciel « dello-boncourtois » ! Yvette de Koninck Jean-Marie Mure co-Présidents du Comité d’Organisation Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière Jean-Baptiste Poquelin dit Molière, naît à Paris à Saint-Eustache sans doute le 13 ou le 14 janvier 1622, fils de Marie Cressé, fille de tapissier, 20 ans et d’un marchand tapissier, Jean Poquelin, 25 ans. Le 11 avril 1633, Jean Poquelin se remarie avec Catherine Fleurette, fille d’un sellier-lormier, c’est-à-dire un carrossier, qui a moins de vingt-cinq ans, de sorte que Molière aura trois demi-sœurs : l’une mourra avant lui en laissant des enfants, une autre entrera dans les ordres, la troisième mourra au berceau. Le 12 novembre 1636, Catherine Fleurette meurt. De ses deux mariages, le tapissier a cinq enfants survivants. Le 14 décembre 1637, le père de Jean-Baptiste obtient la survivance Les 7es Nuits d’été franco-suisses de Milandre pour son fils de sa charge de tapissier et valet de chambre du roi. En 1643, il renonce à la charge de tapissier du roi et signe, le 30 juin de la même année, sous le nom de Molière, les actes qui créent L’Illustre-Théâtre. C’est un immédiat échec financier. A deux reprises en 1645, Molière est emprisonné pour dettes au Châtelet. Il lui reste à partir en province, parce qu’il n’y a pas de place à Paris pour un troisième théâtre. La troupe du duc d’Epernon accueille les Béjart, Madeleine, Joseph et Geneviève restés fidèles à Molière. Le comte d’Aubijoux leur accorde, pour sa part, une importante gratification annuelle. C’est peut-être en 1653, peut-être en 1655 qu’est donnée à Lyon la première comédie de Molière qu’est L’Etourdi. C’est en 1661 que Molière donne sa première comédie-ballet Les Fâcheux. Fabuleux succès. La même comédie-ballet est donnée à Vaux-le-Vicomte devant le roi, lors de la somptueuse fête organisée par le surintendant Fouquet. Ce genre nouveau séduit le roi que la danse fascine. L’attention que le roi porte à Molière exaspère les jalousies et les rivalités. L’Ecole des maris est attaquée. Certain du soutien du roi, qui consent à être le parrain du premier fils de Molière, celui-ci ose écrire Tartuffe. Mais la pièce est interdite. Il ose Dom Juan. Le roi honore la troupe de Molière du titre Troupe du roi, en dépit du scandale. Tartuffe ou l’Imposteur est enfin donnée le 5 février 1669. Le théâtre fait alors la plus étonnante recette qu’il ait jamais fait. Les succès s'enchaînent. C’est Le Misanthrope, L’Avare, c’est Le Bourgeois Gentilhomme... Ce sont Les Femmes savantes et, le 10 février 1673, c’est au théâtre du Palais-Royal la première du Malade Imaginaire. Huit jours plus tard, le vendredi 17 février, Molière éprouve un malaise en scène. A 10 heures du soir, il meurt chez lui. Les 7es Nuits d’été franco-suisses de Milandre Résumé de la pièce Comédie en cinq actes et en alexandrins de Molière, Tartuffe est présentée pour la première fois au Palais de Versailles le 12 mai 1664, en réaction contre la Compagnie du SaintSacrement. Celle-ci parvient à faire interdire la pièce pendant des années, malgré le fait que le Roi Louis XIV l'ait appréciée. Il faut attendre 1669 pour que l'autorisation soit donnée de jouer publiquement la pièce. Cela est (entre autres) dû à l'évolution de la situation en France, de la dissolution de la Compagnie du Saint-Sacrement à la signature de la « Paix de l'Eglise » entre Louis XIV et le Pape. L’histoire est la suivante : Madame Pernelle s'apprête à quitter la maison de son fils Orgon et reproche à sa belle-fille et à ses petits-enfants leurs Les 7es Nuits d’été franco-suisses de Milandre habitudes mondaines, alors qu'Orgon a accueilli chez lui un dévot personnage du nom de Tartuffe, dont tous feraient bien de suivre l'exemple. Chacun s'indigne de ces propos : Tartuffe est un hypocrite qui, sous prétexte de religion, exerce un pouvoir tyrannique sur la maison. Cléonte lui-même, le beau-frère d'Orgon, approuve. De la conversation qu'il tient avec la servante Dorine, nous apprenons qu'Orgon manifeste un véritable culte à l'égard de Tartuffe. Revenu de voyage, Orgon, oubliant ses enfants, s'inquiète de la santé de Tartuffe, ne prête même pas attention aux malheurs de sa femme. Comme Cléonte le lui reproche, il répond, parlant de Tartuffe : « Il m'enseigne à n'avoir affection pour rien » Tartuffe réussit à manipuler tout ce petit monde en singeant la dévotion. Il se voit proposer d'épouser la fille de son bienfaiteur, alors même qu’il tente de séduire Elmire, la femme d'Orgon, beaucoup plus jeune que son mari. Démasqué grâce à un piège tendu par cette dernière afin de convaincre son mari de l'hypocrisie de Tartuffe, Tartuffe veut ensuite chasser Orgon de chez lui grâce à une donation inconsidérée que celui-ci lui a faite de ses biens. En se servant de papiers compromettants qu’Orgon lui a remis, il va le dénoncer au Roi. Imprudence fatale : le Roi a conservé son affection à celui qui l’avait jadis bien servi. Il lui pardonne et c’est Tartuffe qui est arrêté. L'antagoniste Tartuffe, le faux dévot qui a donné son titre à la pièce, a vu son nom rentrer dans le langage courant puisque aujourd’hui encore, un tartuffe désigne un hypocrite qui se cache derrière une apparence de bons sentiments. La tartuferie ou tartufferie désigne par conséquent un comportement hypocrite. Les 7es Nuits d’été franco-suisses de Milandre A bientôt, Sous-Milandre, dès le 11 août 2011