sur la variete d`orange thomson dans

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sur la variete d`orange thomson dans
AFPP – DIXIÈME CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LES RAVAGEURS EN AGRICULTURE
MONTPELLIER – 22 ET 23 OCTOBRE 2014
DYNAMIQUE DES POPULATIONS DE CERATITIS CAPITATA WIEDEMANN (DIPTERA, TEPHRITIDAE)
SUR LA VARIETE D’ORANGE THOMSON DANS DIFFERENTS VERGERS D’AGRUMES DE LA KABYLIE
D. SADOUDI-ALI AHMED (1), F. METNA (1) & S. KHERROUBI (2)
(1): Département de Biologie. Faculté des Sciences biologiques et agronomiques. Université M.
Mammeri de Tizi-Ouzou (Algérie).
(2) : Station régionale de la protection des végétaux (SRPV). DBK, Tizi-Ouzou.
E-mail : [email protected]
RESUME
La mouche méditerranéenne des fruits, Ceratitis capitata Wiedemann (Diptera : Tephritidae) est le
plus important ravageur des fruits, pouvant infester les vergers si sa prolifération n’est pas contrôlée.
Notre étude consiste à comparer l’efficacité de deux types de pièges à savoir Réamol GF et le gobemouche sur la capture des mâles de la cératite. Ces pièges sont placés sur la variété d’orange
Thomson dans différents vergers de la région de Tizi-Ouzou (à 100 Km d’Alger). Il en ressort qu’aussi
bien le gobe-mouche que le piège Réamol GF sont efficaces dans la capture des mâles de la cératite.
Les résultats montrent aussi que le vol de la cératite dure pratiquement toute l’année, avec deux
périodes de grande activité en juin-juillet et en septembre-octobre-novembre. La densité de
populations de C. capitata dépend de la présence et de la diversité des plantes hôtes, des conditions
climatiques ainsi que de la situation géographique des vergers par rapport aux vergers voisins.
Mots-clés : Ceratitis capitata, fluctuation, verger, piège, Thomson.
ABSTRACT
The Mediterranean fruit fly, Ceratitis capitata Wiedemann (Diptera: Tephritidae) is the most
important devastating of the fruits, capable to infest the orchards if its proliferation is not controlled.
Our survey consists in comparing the efficiency of two types of traps Reamol GF and “gobe-mouche”
on the capture of the males of the fruit fly. These traps are placed on the variety of orange Thomson
in different orchards of the region of Tizi-Ouzou (100 km from Algiers). It is evident from the gotten
results that as well the “gobe-mouche” that the trap Reamol GF are efficient in the capture of the
adults of the fruit fly. The results also show that the flight of the fruit fly lasts practically all year, with
two periods of big activity in June-July and in September-October-November. The density of
populations of C. capitata depends on the presence and the diversity of the plants hosts, the climatic
conditions as well as the geographical situation of the orchards in relation to their neighboring
orchards.
Keywords: Ceratitis capitata, fluctuation, orchard, trap, Thomson.
Introduction
L’importance de la mouche méditerranéenne des fruits, Ceratitis capitata Wiedemann est liée à
plusieurs facteurs : elle s’attaque aux cultures à haute valeur ajoutée et aux fruits sur le point de
mûrir. Il s’agit d’une espèce très polyphage qui évolue sur différentes espèces fruitières à période de
maturité qui se succèdent dans le temps, tels que les agrumes, les abricots, les pêches et les figues.
LIQUIDO et al. (1991) mentionnent 353 espèces cultivées et non cultivées parmi lesquelles figurent
pratiquement toutes les espèces fruitières.
En outre, les adultes peuvent voler sur de longues distances. Les mâles se rassemblent en groupes
sur les plantes où ils émettent une phéromone sexuelle attirant les femelles. Après l’accouplement,
débute la ponte, fortement influencée par l’intensité lumineuse (QUILICI, 1999), puis l’éclosion des
œufs. Les larves s’alimentent de la pulpe du fruit qu’elles quittent au troisième stade pour effectuer
la nymphose dans le sol.
La cératite est une espèce polyvoltine qui développe jusqu’à 6 générations par an en Algérie (OUKIL,
1995). Cependant, son développement complet est très variable pour une même région et dépend
des facteurs climatiques, particulièrement de la température, ainsi que des espèces fruitières sur
lesquelles ont lieu les pontes (KHOURY, 1998 ; RAMADE, 2003). La lutte chimique a toujours été la
méthode de contrôle la plus utilisée et ceci reste vrai dans de nombreuses régions. La technique de
piégeage permet également de réduire les populations des ravageurs et de capturer un nombre
important d’adultes. Ce qui permet de réduire le niveau des populations. C’est dans ce contexte que
s’inscrit le présent travail qui consiste à suivre l’efficacité de deux types de pièges (Réamol GF et le
gobe-mouche) sur la capture des adultes de C. capitata. Ces pièges sont placés sur la variété
d’orange Thomson dans différents vergers de la région de Tizi-Ouzou.
Matériel et méthodes
Présentation des vergers d’étude :
Verger 1 (verger Deridj). C’est un verger agrumicole d’environ 31 hectares, situé à 10 km à
l’Est du chef lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou. Ce verger comprend essentiellement des
clémentiniers (variétés Ordinaire et Monréal), des orangers (variétes Thomson, Hamlin et
Sanguine), des citronniers, quelques mandariniers, des pomélos ainsi que quelques néfliers,
poiriers, abricotiers et figuiers.
Verger 2 (verger Mendjel). C’est un verger agrumicole, d’une superficie de 8 hectares. Les
espèces fruitières cultivées dans ce verger se limitent à des orangers (variétés Thomson et
Moro) ainsi que des citronniers.
Verger 3 (verger Smail). C’est une exploitation familiale d’une superficie de 18 hectares, dont
6 hectares sont plantés d’agrumes parmi lesquelles domine la variété d’orange Thomson
mélangée à quelques pieds de clémentinier, des orangers de la variété Sanguine et quelques
citronniers.
Verger 4 (EAC 13 Cheradi). Il s’agit d’une exploitation agricole collective d’environ 9,9
hectares, dont 8,5 hectares sont plantés d’agrumes et est située à environ 17 km du chef lieu
de la wilaya de Tizi-Ouzou. Les espèces fruitières présentes dans cette section se limitent aux
variétés d’orangers Thomson et Valencia late.
Piégeage. Pour suivre l’évolution des populations de C. capitata, dans les différents vergers de la
région de Tizi-Ouzou, deux types de piège ont été utilisés.
Piège Réamol G.F (Type delta)
Il consiste en une plaque prédécoupée en plastique avec une fermeture au sommet, et un fil
métallique de suspension. Ce type de piège est équipé d’une plaque cartonnée blanche et
engluée sur laquelle nous déposons une capsule de phéromone (attractif). Le fond englué est
remplacé chaque fois que la surface collante n’est plus suffisamment efficace et propre.
Piège gobe-mouche (Mc Phail)
Ce piège est de forme circulaire, fabriqué en plastique et résistant aux intempéries. Il est
composé d’un entonnoir inversé dans lequel nous déposons un coton imbibé d’insecticide et
d’un couvercle transparent contenant un petit panier ajouré dans lequel nous plaçons la
capsule de phéromones (attractif).
Phéromone. Nous avons utilisé comme phéromone sexuelle le trimedlure, qui attire spécialement les
mâles et qui présente selon RICE et al. (1984) une durée d’activité variable selon les saisons, de 30 à
45 jours selon les conditions externes (température et ventilation). Cette phéromone s’évapore plus
rapidement à une température très élevée (RIBA & SILVY, 1989).
Les pièges sont placés sur la frondaison des arbres à hauteur d’homme. Les relevés des captures se
font régulièrement, une fois par semaine. La période de piégeage s’est étalée de janvier à décembre
2008.
Résultats
Fluctuations des populations de Ceratitis capitata selon les deux types de pièges
Verger 1
L’évolution des captures de C. capitata dans ce verger suit presque la même allure aussi bien pour le
piège Réamol GF que pour le gobe-mouche (Figure 1).
Figure 1 : Evolution des captures de mouches de C. capitata dans le verger 1 en utilisant les pièges
Réamol GF et gobe-mouche
Figure 1 : Densities of C. capitata catch in the orchard 1 using Reamol GF and gobe-mouche traps.
Le maximum de captures est enregistré au début du mois de novembre, avec 486 individus dans le
piège Réamol GF et 1087 individus dans le gobe-mouche.
Par ailleurs, au niveau de ce verger, le cumul des captures des mâles est plus important dans le gobemouche, par rapport au piège Réamol GF, avec des totaux respectifs de 3818 individus et 2311
individus.
Verger 2
Durant les mois de janvier, février et mars, aucun mâle n’est capturé dans les deux pièges (Figure 2).
Par la suite, les captures commencent à augmenter, pour atteindre un maximum le 07/06/2008 qui
est de 7 individus dans le piège Réamol GF et de 6 individus dans le piège gobe-mouche. Puis le
nombre de captures redevient nul.
Deux autres pics de 32 individus dans le piège Réamol GF et de 9 individus dans le piège gobemouche sont enregistrés le 20/09/2008. Pendant la période allant de la fin septembre à la fin
décembre, aucun individu n’est capturé par les deux pièges utilisés.
S’agissant de ce verger, nous remarquons que c’est avec le piège Réamol GF que nous avons capturé
le plus de mâles avec un total de 96 individus contre 46 individus dans le piège gobe-mouche.
Figure 2 : Evolution des captures de mouches de C. capitata dans le verger 2 en utilisant les pièges
Réamol GF et gobe-mouche.
Figure 2 : Densities of C. capitata catch in the orchard 2 using Reamol GF and gobe-mouche traps.
Verger 3
Il ressort des résultats obtenus que s’agissant de ce verger, les premières captures enregistrées par le
piège Réamol GF ont eu lieu la première semaine du mois de janvier (3 individus) (Figure 3). Le
nombre d’individus capturés augmente pour atteindre 7 individus à la mi-janvier, puis diminue pour
devenir nul à la mi-février. Pour le piège gobe-mouche, 2 individus seulement ont été capturés
durant le mois de janvier, puis les captures sont devenues nulles.
Pour les deux types de pièges utilisés, aucun individu n’est capturé durant la période allant de la mifévrier à début avril , date à partir de laquelle l’activité des adultes de C. capitata commence à
fluctuer à nouveau, pour devenir nulle à la fin novembre pour le piège Réamol GF et début novembre
pour le piège gobe-mouche.
S’agissant de ce verger, nous constatons que les captures de mouches dans le piège Réamol GF sont
deux fois plus importantes que dans le piège gobe-mouche et sont respectivement de 1704 et 550
individus. Le maximum d’individus capturé est enregistré durant la deuxième semaine du mois
d’octobre, avec 819 individus pour le piège Réamol GF et 147 individus pour le piège gobe-mouche.
Figure 3 : Evolution des captures de mouches de C. capitata dans le verger 3 en utilisant les pièges
Réamol GF et gobe-mouche.
Figure 3 : Densities of C. capitata catch in the orchard 3 using Reamol GF and gobe-mouche traps.
Verger 4
Les résultats obtenus (figure 4), montrent que les captures de mâles de C. capitata atteignent 3
individus la première semaine du mois de janvier dans le piège Réamol GF, puis augmentent pour
atteindre 12 individus le 02/02/2008. Le nombre de captures diminue à nouveau, pour devenir nul à
partir de la première semaine du mois de mars.
Pour le piège gobe-mouche, le nombre de mâles capturé est de 2 individus durant les deux premières
semaines du mois de janvier, puis diminue juste après. A partir de la dernière semaine du mois de
mai, le nombre de captures commence à fluctuer à nouveau et 4 pics ont été enregistrés pour les
deux types de pièges, pour la période allant de fin mai à fin décembre.
Par ailleurs, comme le montre la figure ci-dessous, le cumul des captures des mâles est
considérablement plus élevé dans le piège gobe-mouche comparativement au piège Réamol GF, avec
un nombre total de captures estimé à 1166 individus pour le premier piège, contre 538 individus
pour le deuxième.
Figure 4: Evolution des captures de mouches de C. capitata dans le verger 4 en utilisant les pièges
Réamol GF et gobe-mouche.
Figure 4: Densities of C. capitata catch in the orchard 4 using Réamol GF and gobe-mouche traps.
Discussion et conclusion
A partir des résultats obtenus, nous constatons que durant la période d’étude, le piège Réamol GF
surclasse le piège gobe-mouche dans le verger 3 (Smail) avec des nombres respectifs de captures de
1704 et de 550 individus. Il en est de même dans le verger 2 (Mendjel) avec des nombres respectifs
de captures de 96 contre 46 individus.
En revanche, au niveau du verger 4 (EAC 13 Cheradi) et du verger 1 (Deridj), le piège type gobemouche surclasse le piège Réamol GF. Nous avons dénombré 1143 individus pour le premier contre
561 individus pour le second dans le verger Cheradi et 3137 individus dans le premier piège contre
1897 individus dans le second piège dans le verger Déridj.
Par ailleurs, si nous comparons le nombre total de mouches capturées au niveau de tous les vergers,
nous constatons que nous avons capturé 4876 individus avec le gobe-mouche contre 4258 individus
avec le piège Réamol GF.
Pour ce qui est de l’activité de la mouche méditerranéenne des fruits dans les différents vergers
d’études, les résultats obtenus durant toute la période d’étude, montrent qu’au niveau de tous les
vergers où s’est déroulé notre travail, le vol de la cératite dure pratiquement toute l’année. Pour les
vergers 1, 2 et 4, les premières captures de l’année ont eu lieu au mois de janvier. Ces captures
restent faibles et correspondent probablement aux derniers individus de la génération qui se
développe sur les agrumes. Le taux de capture diminue ensuite et devient même nul, notamment
dans les vergers 3 et 4. Cela peut s’expliquer par les basses températures dont les minima ont atteint
7,3°C et 8,1°C respectivement durant les mois de février et mars et par la récolte des fruits hôtes
présents dans ces vergers. D’après BODENHEIMER (1951), les limites supérieures et inférieures au
développement de la cératite sont respectivement de 35 et 9°C. Par contre, dans le verger 1, l’effectif
des captures ne devient nul que pendant les première et deuxième semaines du mois d’avril, ce qui
est probablement dû à la richesse de ce verger en variétés d’agrumes.
D'autre part, pour le verger 2, aucune capture n’est enregistrée pendant la période allant du mois de
janvier à la mi-avril. Ce verger est situé dans un lieu isolé des autres vergers de la région et est très
pauvre en espèces fruitières. On ne trouve que la variété d’orange Thomson, quelques pieds de
Moro et la variété Quatre saisons de citron.
L’effectif des captures augmente à nouveau à la fin avril-début mai. Nos résultats coïncident avec
ceux de plusieurs auteurs comme MARTIN (1950), FERON (1969) et DELRIO (1985) selon lesquels les
émergences ont lieu vers la fin avril-début mai, avec le retour des conditions favorables. Ces
populations sont constituées de résidus d’adultes et de pupes hivernants. La même constatation a
été faite par ALI AHMED-SADOUDI (2007). La cératite semble reprendre son activité à la fin du mois
d’avril.
Les captures diminuent à nouveau pour reprendre en juin et juillet. Ces derniers correspondent à la
réceptivité des fruits d’été présents dans les vergers avoisinants pour les vergers 1, 3 et 4, et aussi
aux autres plantes hôtes présentes dans le verger 1. En effet, au sein de ce dernier, en plus des
agrumes, on trouve quelques néfliers, abricotiers, plaqueminiers, pruniers et figuiers.
Dans le verger 2, l’effectif des captures diminue à nouveau et ne reprend qu’au mois de septembre,
période correspondant à la réceptivité des agrumes. L’isolement de ce verger des autres vergers
d’agrumes de la région a fait que le nombre total d’individus capturés ne dépasse pas 142 individus.
Par contre, au niveau des vergers 1, 3 et 4, les captures chutent progressivement pendant la période
estivale, à cause des températures enregistrées dont les maxima dépassent 35°C. D’après
BALACHOWSKY (1950), BODENHEIMER (1951) et NUNEZ (1987), les températures supérieures à 33°C
gênent l’activité de la cératite. Selon FREZAL (1949), l’évolution de C. capitata est ralentie pendant
les périodes les plus froides et elle est stoppée par temps de sirocco ou par de très fortes chaleurs.
A partir du mois de septembre et avec le retour des conditions favorables, nous notons une reprise
d’activité de l’insecte qui correspond à la réceptivité des variétés précoces d’agrumes. Selon ALI
AHMED-SADOUDI (2007), les adultes capturés fin septembre correspondent à l’émergence des pupes
de la génération ayant évolué sur les différents fruits tardifs d’été, particulièrement les figues et les
figues de barbarie. Les mêmes résultats sont signalés par ALEMANY et al. (2006) qui ont enregistré
un maximum de captures pendant la période qui coïncide avec la maturité des figues.
MARTIN (1950) a constaté que les premières piqûres sur les variétés précoces d’agrumes ont lieu
vers le 20 septembre dans la région algéroise et ce n’est qu’en octobre que les pénétrations larvaires
dans la pulpe sont observées. De même LEKCHIRI (1982) a rapporté qu’au Maroc, il existe un regain
sensible de l’activité de la cératite à partir du mois de septembre.
Le nombre de captures chute brusquement puis augmente à nouveau pour atteindre un maximum
de 1573 individus dans le verger 1. Ces résultats sont probablement dus à l’émergence des pupes
issues des espèces précoces d’agrumes, telle que la clémentine, qui est abondante dans ce verger.
Nos résultats coïncident avec ceux d’ALI AHMED-SADOUDI (2007) qui a enregistré un maximum de
1268 mouches durant le mois de novembre, ainsi que ceux de CIRIO & VITA (1978), qui ont pu
capturer un maximum de 6000 individus/piège/hectare durant le mois de novembre en Sardaigne.
Nous pouvons conclure que dans tous les vergers dans lesquels nous avons travaillé, la cératite est
présente presque toute l’année. Les fluctuations des captures sont conditionnées par la présence des
plantes hôtes ainsi que par les conditions climatiques.
Les grandes chaleurs enregistrées en août et les basses températures enregistrées en janvier, février
et mars réduisent l’activité de l’insecte. Selon les travaux de CIRIO et al. (1972), DELRIO (1986),
ZERVAS et al. (1995) et PAPADOULOUS et al. (1998b), ce ravageur présente un arrêt de
développement et entre en hivernation soit au stade de larves à l’intérieur des fruits, soit sous forme
de pupes dans le sol ou encore au stade adulte.
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