le monde à votre portée - Affaires mondiales Canada

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le monde à votre portée - Affaires mondiales Canada
LE MONDE À VOTRE PORTÉE
SOUTENIR LE SUCCÈS À L’EXPORTATION
INDE
Plan d’accès au marché 2015-2017
INDE
C A PI TA L E : P OP U LAT IO N : SUPERFICIE TOTALE :
M ONN AIE :
New Delhi
1,2 milliard
3 287 263 km2
roupie indienne
IMPORTANCE DE L’INDE
L’Inde représente :
• le principal partenaire commercial du Canada en Asie du
Sud; conscient de l’importance du marché indien, le Canada
y a élargi son réseau de soutien au commerce, qui compte
maintenant près de 50 délégués commerciaux établis dans
huit endroits distincts;
• un marché émergent prioritaire et l’un des trois principaux pays
sources d’immigrants pour le Canada;
• la deuxième source d’étudiants étrangers au Canada;
• un partenaire bilatéral de longue date du Canada, avec un
partenariat fondé sur des valeurs communes et rehaussé de
solides liens interpersonnels et d’une diaspora indienne au
Canada qui compte plus d’un million de membres;
• le septième pays du monde par sa superficie, le deuxième par
sa population (plus de 1,2 milliard d’habitants [2014]), et la
démocratie la plus peuplée de la planète;
• une nation qui s’urbanise de plus en plus et qui compte 3 des
10 principales mégapoles de la planète; selon l’ONU, Delhi est
aujourd’hui la 2e agglomération urbaine du monde, Mumbai
occupant le 7e rang et Kolkata le 10e.
Dans ses rapports avec l’Inde, le Canada vise les objectifs
prioritaires suivants :
1. devenir un partenaire de confiance et à long terme en vue de
répondre aux besoins liés à l’énergie et à la sécurité alimentaire
de l’Inde;
2. renforcer sa position à titre de destination recherchée et de
partenaire dans les domaines cruciaux de l’éducation et de
l’innovation;
3. devenir un fournisseur privilégié de capitaux et de technologie
pour l’aménagement d’infrastructures.
Le rapprochement entre le Canada et l’Inde est illustré par le
grand nombre de visites officielles faites dans ce pays, dont
32 visites de ministres fédéraux canadiens et 13 visites de
premiers ministres provinciaux depuis 2006, en plus des visites
du premier ministre Stephen Harper en 2009 et en 2012, et d’une
visite du gouverneur général David Johnston en février 2014.
Contexte économique en Inde
En novembre 2014, l’Organisation de coopération et de
développement économiques (OCDE) publiait une prévision
révisée indiquant que la croissance économique de l’Inde devrait
progresser pour atteindre 5,4 p. 100 au cours de l’exercice se
terminant en mars 2015. L’Inde a connu une croissance de
l’ordre de 8 p. 100 dans la première décennie du XXIe siècle, mais
l’OCDE a souligné qu’un retour à un taux aussi élevé exigerait
une expansion de l’assise manufacturière et une modernisation de
l’infrastructure.
Pour chercher à combler l’écart prévu, le gouvernement du
premier ministre Narendra Modi (élu en mai 2014) a lancé la
politique « Make in India », qui vise principalement à transformer
l’Inde en un pôle de la fabrication, en venant supprimer des
lois et des règlements inutiles, faciliter et abréger les procédures
L’Inde en chiffres
PIB
PIB par habitant
Croissance du PIB
Inflation
Taux de chômage
2 billions $
1 613 $
5%
9,5 %
n.d.
Exportations canadiennes de marchandises
2,8 milliards $
Importations canadiennes de marchandises
2,9 milliards $
Exportations canadiennes de services
694 millions $
Importations canadiennes de services
851 millions $
Investissement direct de l’Inde au Canada
3,7 milliards $
Investissement direct du Canada en Inde
613 millions $
Croissance potentielle des exportations
à long terme
4,7 %
2 LE MONDE À VOTRE PORTÉE / INDE
bureaucratiques et rendre le gouvernement plus transparent,
mieux adapté aux besoins et redevable. Ces mesures devraient
faciliter l’investissement canadien. L’Inde conserve cependant
son plafond de 49 p. 100 à l’égard de la participation étrangère
dans les coentreprises et a pour objectif premier de remplacer les
importations par des produits nationaux. Toutefois, il convient de
noter que le secteur ferroviaire est maintenant ouvert à
100 p. 100 à l’investissement direct étranger (IDE) et que le
secteur des assurances, longtemps protégé, a aussi été ouvert
récemment à la propriété étrangère, jusqu’à concurrence de
49 p. 100.
Dans sa plateforme électorale de 2014, le gouvernement
maintenant au pouvoir préconisait « moins de gouvernement,
plus de gouvernance », et le secteur privé attend aujourd’hui
des résultats.
INTÉRÊT COMMERCIAL
DE L’INDE POUR LE CANADA
Aperçu
D’une valeur de plus de 6,3 milliards de dollars en 2014, le
commerce bilatéral de marchandises entre le Canada et l’Inde
a augmenté de près de 10 p. 100 de 2013 à 2014, et a plus
que doublé au cours des 11 dernières années. Les principales
exportations du Canada vers l’Inde se concentrent encore dans
les produits de base (légumes, racines et tubercules alimentaires,
pierres et métaux précieux, pièces de monnaie, minerais, scories
et cendres, légumineuses, engrais, pâtes et papiers), alors que les
importations en provenance de l’Inde comprennent des pierres
et des métaux précieux, des produits chimiques organiques, de
la machinerie et des produits de fer et d’acier.
Les investissements bilatéraux sont également considérables,
et leur valeur a été estimée à 4,4 milliards de dollars en 2013,
principalement en faveur de l’Inde. Il se pourrait toutefois que
les données sur les investissements en actions ne brossent pas
un tableau complet des liens interentreprises, puisque certaines
entreprises indiennes investissent au Canada par l’intermédiaire
de sociétés affiliées. Des entreprises indiennes ont récemment
effectué des acquisitions de grande envergure : usines de pâte à
papier, participations dans des mines de fer, achat d’équipement
pétrolier et gazier et d’installations d’approvisionnement, usines
d’urée. Plusieurs autres investissements au Canada sont à l’étude,
en particulier dans les secteurs rattachés aux hydrocarbures. Les
investissements canadiens en Inde vont entre autres dans des
installations de fabrication de wagons, d’automobiles et d’autres
éléments de machinerie et d’équipement, ainsi que des produits
agroalimentaires transformés. Des annonces d’importants
investissements en immobilier commercial ont aussi été faites.
Le commerce bilatéral de services a atteint une valeur de près de
1,5 milliard de dollars en 2013 (plus récentes données globales
disponibles), une hausse de 6 p. 100, avec des exportations de
services en hausse de 8 p.100 pour se chiffrer à 694 millions de
dollars, et des importations en hausse de 4 p. 100 pour s’établir
à 851 millions de dollars. Les exportations de services portent
principalement sur des services financiers et d’ingénierie.
La présence de près de 35 000 étudiants indiens dans des
établissements canadiens en 2013 a injecté environ 584 millions
de dollars dans l’économie canadienne. De plus, en 2014, le
Canada a accueilli plus de 180 000 touristes indiens, nombre qui
devrait progresser en 2015.
La création d’un pont entre les écosystèmes d’innovation et
d’entrepreneuriat du Canada et de l’Inde constitue l’un des plus
récents secteurs de croissance des relations bilatérales. Les liens
d’innovation entre les deux pays ont considérablement progressé
depuis la conclusion de l’Accord de coopération scientifique et
technologique entre le Canada et l’Inde en 2005. En 2012, le
premier ministre Harper a annoncé la création du Centre IndeCanada pour les partenariats multidisciplinaires innovateurs
qui accélèrent la transformation et la durabilité des collectivités
(IC-IMPACTS), soutenu par une enveloppe de 13,8 millions
de dollars, en vue de la réalisation d’initiatives liées aux grands
thèmes de l’infrastructure sécuritaire et durable, de la gestion
intégrée de l’eau et de la santé publique.
En mars 2014, le Canada lançait le projet d’Accélérateur
technologique canadien en Inde (ATC@Inde). Ce programme
d’accélérateur virtuel d’entreprises a pour but d’aider des petites
et moyennes entreprises technologiques prometteuses à avoir
accès à des ressources d’entrepreneuriat et à des débouchés
d’affaires internationaux. De plus, des douzaines de conférences
et d’ateliers sur l’établissement de partenariats ont été organisés
dans des secteurs clés visés par l’accord bilatéral, notamment la
technologie de l’information et des communications (TIC), la
santé, la nanotechnologie, l’énergie renouvelable, la cybersécurité,
le transport intelligent et la gestion des catastrophes. Au cours
de la dernière année, six projets conjoints de recherche et
développement ont été entrepris, avec la participation et le
financement de partenaires des milieux de la recherche et de
l’industrie de l’Inde et du Canada.
Facteurs à prendre en considération avant
d’exporter
La hausse des salaires, l’évolution rapide des modes de vie et la
concurrence que se livrent les sociétés internationales pour attirer
une part du revenu disponible des consommateurs à l’aise de la
classe moyenne indienne entraîneront des changements radicaux
dans le marché au cours des prochaines années. Le contexte
d’affaires en Inde est extrêmement compétitif, et il faut faire
preuve d’habileté pour évoluer dans ce marché et y repérer des
partenaires.
Alors que les échanges et les investissements bilatéraux devraient
croître dans de nombreux secteurs présentant pour la plupart
un énorme potentiel, des obstacles tarifaires et non tarifaires
créent toujours d’importantes difficultés pour les entreprises
canadiennes. Ces obstacles comprennent les restrictions à
l’investissement étranger (en particulier dans les services
financiers et l’extraction minière, deux secteurs où le Canada est
un chef de file mondial), des droits de douane très élevés, des
taxes locales importantes, la difficulté d’obtenir un financement
local, le manque de transparence, les risques de corruption
et l’opacité de la réglementation. Certains de ces enjeux sont
3 LE MONDE À VOTRE PORTÉE / INDE
abordés dans les négociations en vue d’un accord de partenariat
économique global (APEG) Canada-Inde, qui vise à améliorer
l’accès des biens canadiens au marché indien et à établir un climat
de confiance et de prévisibilité pour les fournisseurs de services
canadiens.
La concurrence est intense dans tous les secteurs. La plupart des
concurrents du Canada ont fait du marché indien une priorité.
Il peut être difficile pour le Canada d’être compétitif sur ce
marché sensible aux prix, compte tenu des coûts élevés d’accès au
marché, des distances en cause et de la complexité des rapports
interculturels.
L’ouverture récente d’un consulat général à Bengaluru offre une
occasion de renforcer la présence, la bonne réputation et l’élan
des entreprises canadiennes dans le sud de l’Inde, pôle de la haute
technologie en plein essor. De même, à la suite de la création, le
2 juin 2014, du Telangana, 29e État de l’Inde né de la scission de
l’Andhra Pradesh, le Canada est immédiatement entré en relation
avec les ministres en chef des deux nouveaux États.
Secteurs clés
Aérospatiale : L’expansion du marché de l’aviation intérieure en
Inde s’est traduite par une progression de 38 p. 100 du nombre de
passagers au cours des cinq dernières années. Le gouvernement
indien a attiré de nombreux intervenants étrangers dans ce
marché, qu’il a récemment ouvert à l’IDE. Comme dans le
secteur de la défense, la politique « Make in India » pourrait
favoriser les entreprises qui décident d’établir des installations de
fabrication en Inde. Des entreprises aérospatiales canadiennes,
notamment dans le domaine de la formation sur simulateur de
vol, sont présentes sur le marché indien. Un protocole d’entente
sur l’aviation civile est en voie d’élaboration, pour stimuler les
partenariats public-privé dans cette industrie.
Agriculture et aliments transformés : Comptant une population
de plus de 1,2 milliard d’habitants (2014) et une classe moyenne
en expansion dont le pouvoir d’achat s’accroît, l’Inde constitue
un marché attrayant pour de nombreux pays. La valeur des
exportations agricoles vers l’Inde a connu une croissance
soutenue au cours des 10 dernières années, pour atteindre près de
916,1 millions de dollars en 2014. Les exportations agricoles vers
l’Inde comprennent les légumineuses, les tourteaux d’oléagineux,
les oléagineux, l’huile de canola, les fruits (pommes) et les
préparations alimentaires. Le Canada a récemment réussi à
obtenir l’accès au marché indien pour les taureaux sur pied.
Le marché des produits d’épicerie est estimé à plus de
332 milliards de dollars, et on estime qu’il deviendra le quatrième
plus important marché de ce genre dans le monde d’ici 2020.
L’Inde continue de concentrer ses efforts sur la sécurité
alimentaire et sur des initiatives de commercialisation comme
la « sécurité nutritionnelle », une appellation employée pour
augmenter la consommation de produits santé.
Le secteur de l’hôtellerie et de la restauration offre également
de nombreux débouchés de grande valeur pour les entreprises
canadiennes fournissant des produits de consommation destinés
à des créneaux spécialisés, notamment les produits de viande,
l’huile de canola, les fruits de mer, les collations santé, le vin de
glace, les fruits surgelés, le sirop d’érable et les produits santé.
Sur le plan commercial, l’équipement et la machinerie agricoles,
l’équipement d’entreposage (y compris réfrigéré) et la machinerie
de traitement et de manutention en vrac font partie des
technologies en forte demande. Le marché indien s’intéresse
également à la formation dans des domaines comme la gestion
des troupeaux, les pratiques vétérinaires, la génétique, la
reproduction et les pratiques d’élevage et de culture réduisant les
rejets de production endémiques.
Automobile : Selon l’Organisation internationale des
constructeurs d’automobiles (OICA), l’Inde est actuellement le
sixième fabricant mondial d’automobiles. Le grand potentiel du
pays, en raison de son marché intérieur, mais aussi et de plus en
plus en sa qualité de carrefour d’exportation régional, présente
des débouchés pour les entreprises canadiennes qui envisagent
de faire des affaires ou de l’investissement direct à l’étranger. De
plus, l’intérêt de l’Inde envers le développement et l’application
de nouvelles technologies, un objectif de son plan de mission
national pour la mobilité électrique d’ici 2020, en fait un candidat
potentiel pour des partenariats de recherche et développement.
Certains fournisseurs canadiens de pièces d’automobile
participent déjà à des chaînes de valeur indiennes.
Défense et sécurité : Le gouvernement de l’Inde prévoit
dépenser plus de 100 milliards de dollars américains au cours
des 10 prochaines années pour moderniser ses forces de
défense, en s’approvisionnant à 70 p. 100 auprès de fabricants
étrangers (toutefois, la politique « Make in India » pourrait
éventuellement favoriser les entreprises choisissant d’implanter
des installations de fabrication en Inde). La sécurité intérieure
est devenue un enjeu extrêmement grave et pressant pour l’Inde.
La modernisation et l’acquisition d’équipement sont les priorités
de l’armée et des services de sécurité indiens. Les grandes
multinationales de la défense convergent vers l’Inde pour profiter
de cette occasion. L’accès à ces débouchés exigera un engagement
soutenu à long terme de la part des entreprises canadiennes.
Malgré l’intérêt que présente le marché indien de la défense et les
nombreux débouchés à l’exportation susceptibles d’être lucratifs,
l’industrie canadienne n’a qu’une présence modeste en Inde et peu
d’entreprises ont conclu des marchés avec le gouvernement indien,
en raison de la complexité du système d’approvisionnement
4 LE MONDE À VOTRE PORTÉE / INDE
en matière de défense et du traitement de faveur accordé aux
fournisseurs nationaux. Cependant, maintenant que les États-Unis
ont supplanté la Russie comme première source des importations
d’armements par l’Inde, l’intégration de la base industrielle de
défense nord-américaine fait en sorte que l’augmentation des
exportations américaines d’armements en Inde pourrait profiter
aux sous-traitants canadiens qui font affaire avec des entreprises
américaines. De plus, la volonté de l’Inde d’accéder à des
technologies avancées de défense en établissant des ententes de
licence, des partenariats industriels ou des coentreprises pourrait
offrir à l’industrie canadienne des possibilités de participer à des
projets d’approvisionnement dans le domaine de la défense en Inde.
Éducation : Le Canada et l’Inde entretiennent des relations
dynamiques de longue date, dans lesquelles l’éducation constitue
un domaine clé d’intérêt mutuel et de collaboration soutenue.
Il y a plus de 400 protocoles d’entente entre des établissements
d’enseignement supérieur en Inde et au Canada. L’Inde vise à
doubler son taux d’inscription brut d’ici 2020, pour le faire passer
à 30 p. 100, avec l’objectif de constituer un effectif qualifié de
500 millions de personnes d’ici 10 ans. Pour y arriver, le
gouvernement indien encourage les initiatives du secteur privé.
Il existe en Inde d’importants débouchés pour les établissements
étrangers dans les domaines de la recherche scientifique et
appliquée ainsi que de la formation professionnelle et en gestion,
tout aussi bien sur place que par l’envoi d’un nombre croissant
d’étudiants à l’étranger. Le Canada a bonne réputation, mais
il doit composer avec une forte concurrence des États-Unis, du
Royaume-Uni et de l’Australie. Pour accroître la mobilité universitaire
et mieux promouvoir les services éducatifs canadiens, le Canada
se fonde sur la Stratégie en matière d’éducation internationale du
gouvernement fédéral, qui cible l’Inde à titre de marché
prioritaire, et met à profit les programmes Mitacs dotés d’un
financement public ainsi que les mécanismes de coopération
bilatérale rattachés aux études supérieures.
Foresterie et produits du bois : L’offre intérieure ne suffit pas
à la demande de bois sur le marché indien, dont la croissance
est si forte que les importations peineront à en suivre le rythme
si elles se maintiennent à leur niveau actuel. Des débouchés
s’offrent donc, à moyen ou long terme, aux produits canadiens
du bois. Le béton et l’acier sont les matériaux privilégiés dans la
construction domiciliaire, tandis que la construction à ossature
de bois représente actuellement un petit créneau naissant,
auquel un volume très faible de bois est consacré. Les débouchés
pour les produits canadiens du bois se situent plutôt dans les
composantes de coffrage de béton, les échafaudages, la menuiserie
(portes, fenêtres, moulures), l’emballage et le secteur du meuble.
Le Canada a récemment réussi à obtenir un accès garanti
pour l’épinette et le frêne. En 2013, la valeur des exportations
canadiennes de bois et d’articles de bois à destination de l’Inde
s’est élevée à 11,6 millions de dollars. De ce total, le bois d’œuvre
et les produits connexes représentaient 11,3 millions de dollars.
Depuis 2009, la valeur des exportations de bois d’œuvre à
destination de l’Inde a plus que quintuplé.
Technologie de l’information et des communications (TIC) :
Le marché indien des télécommunications connaît la plus forte
croissance du monde, puisqu’il compte en moyenne 10 millions
de nouveaux abonnés chaque mois. Avec plus de 914 millions
de raccordements téléphoniques (cellulaires et lignes terrestres),
l’Inde exploite le deuxième plus grand réseau sans fil et de
télécommunications de la planète. L’ampleur du secteur présente
d’importants défis pour les entreprises de télécommunications,
qui peuvent se traduire par des possibilités intéressantes pour les
entreprises canadiennes. Le spectre est de plus en plus encombré,
et l’augmentation de la capacité par le passage à la technologie 3G,
et éventuellement à la technologie 4G, amènera la création
d’énormes marchés. Le projet d’une « Inde numérique », lancé par le
premier ministre Modi pour rendre les services gouvernementaux
accessibles par Internet, présente aussi d’immenses débouchés.
L’industrie indienne des médias et du divertissement est l’un
des secteurs affichant l’expansion la plus rapide. Elle présente
de nombreuses possibilités pour les entreprises canadiennes
en raison du cadre de réglementation favorable, de récentes
réformes et de l’entrée en vigueur (le 1er juillet 2014) de l’Accord
de coproduction audiovisuelle Canada-Inde. Plusieurs entreprises
indiennes de TIC sont intégrées à des chaînes de valeur mondiales
et sont actives à l’échelle internationale, y compris au Canada.
Afin d’exploiter ce contexte favorable, le Service des délégués
commerciaux du Canada participe à la gestion d’un programme
d’accélérateur technologique canadien, visant à implanter des
entreprises en démarrage canadiennes dans des incubateurs
indiens et des entreprises en démarrage indiennes dans des
incubateurs canadiens.
Transport et infrastructure : L’infrastructure de l’Inde peine
à suivre le rythme de la croissance économique du pays. Le
gouvernement indien a annoncé son intention d’investir 1 billion
de dollars de 2012 à 2017, dont 50 p. 100 proviendraient du
secteur privé par des mécanismes de partenariat public-privé. Ces
dépenses, équivalant à près de 8 p. 100 du PIB de l’Inde, serviront
à satisfaire les besoins en routes, en ports, en aéroports, en voies
ferrées, en infrastructure urbaine et en eau dans tout le pays.
Les entreprises canadiennes peuvent offrir leur expertise en
participant à la planification, à la conception et à l’aménagement
d’infrastructures. Toutefois, du fait de l’envergure de ces projets,
de la vive concurrence intérieure et de la taille limitée des
entreprises canadiennes, la meilleure avenue serait que les
entreprises canadiennes possédant une expertise spécialisée
se joignent à des projets à titre de sous-traitants ou offrent des
produits particuliers. Il pourrait s’agir de produits du bois et de
constructions écologiques préfabriquées, en plus de services
spécialisés comme des systèmes de transport intelligent, de
l’urbanisme et de la conception urbaine durable. Il pourrait aussi
y avoir des possibilités dans la technologie des wagons, la
signalisation, la maintenance et les systèmes de gestion portuaire
et aéroportuaire.
Les divers projets de corridors de transport, dont le corridor
industriel Delhi-Mumbai (DMIC), sont particulièrement
intéressants. Le projet Dholera du DMIC constitue une cible à
envisager. De nouvelles possibilités se présentent à la suite de
5 LE MONDE À VOTRE PORTÉE / INDE
disproportionnée à la population de l’Inde et doit affronter le
problème de la faiblesse des affectations budgétaires. Toutefois,
la part croissante de la santé dans les affectations budgétaires,
l’augmentation des dépenses de santé, l’évolution du profil
démographique et l’élargissement de l’assurance-maladie sont
des facteurs qui permettent d’entrevoir d’intéressantes possibilités
de développement dans l’avenir.
la scission de l’Andhra Pradesh en deux États : le Telangana et
le reste de l’Andhra Pradesh. Plus particulièrement, l’Andhra
Pradesh devra se doter d’une nouvelle capitale et investir
massivement dans tous les types d’infrastructures pour
renforcer ses villes afin de remplacer le moteur économique
que représentait Hyderabad, devenu la capitale du Telangana. Il
ne faudrait pas négliger le rôle possible des fonds canadiens de
retraite et d’investissement dans le secteur de l’infrastructure en
Inde. Le potentiel d’investissement à long terme dans des projets
achevés est en croissance, et beaucoup de ces fonds sont prêts à
accroître leur participation dans de tels projets.
Services financiers : L’Inde possède un secteur financier très
diversifié qui connaît une expansion rapide. Dominé par
les banques, qui représentent plus de 60 p. 100 du total des
actifs détenus par le système financier, le secteur englobe des
compagnies d’assurances, des banques commerciales, des
coopératives, des caisses de retraite, des fonds communs de
placement et d’autres entités financières. Plusieurs des banques
nationales de l’Inde possèdent aussi des succursales à l’étranger
pour desservir les communautés d’origine indienne, y compris
au Canada. Les banques indiennes se démarquent également
par leur recours à la TIC, étant donné les difficultés posées par
la prestation de services bancaires traditionnels dans les régions
rurales et éloignées. Le rôle potentiel que peuvent jouer les
fonds canadiens de retraite dans des projets en Inde constitue
un autre aspect digne de mention. L’un des meilleurs exemples
de démarches canadiennes en Inde faites en ce sens est celle de
l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada, qui a
investi 1,5 milliard de dollars sur le marché indien depuis 2010.
Sciences de la vie : On estime que la valeur du secteur de la santé
en Inde, largement mené par le secteur privé, devrait passer à
158 milliards de dollars américains en 2017, alors qu’elle était de
78 milliards de dollars américains en 2012 — ce qui représente
un taux de croissance annuel composé de 15 p. 100. On enregistre
une forte demande pour des services de santé de haute qualité
et spécialisés dans les villes et agglomérations de moindre taille
de l’Inde. Une augmentation du nombre d’hôpitaux et le besoin
accru d’installations de soins de santé ont stimulé la demande
pour des appareils et des équipements médicaux complexes.
Le matériel médical haut de gamme comme les implants et
l’équipement d’imagerie est le plus souvent importé par l’Inde
ou fabriqué sur place par des sociétés multinationales. Malgré
le taux de croissance solide, le marché demeure d’une petitesse
Exploitation minière : Le secteur minier de l’Inde contribue
au PIB national à hauteur de 2 p. 100, et ce pays se classe au
quatrième rang dans le monde pour ce qui est la quantité de
minéraux produits, après la Chine, les États-Unis et la Russie.
Néanmoins, la grande majorité des minéraux produits sont des
minéraux combustibles extraits près de la surface comme le
charbon et le lignite et des minéraux métallifères comme le fer, la
chromite, la bauxite et le manganèse. Le principal minerai extrait
en profondeur est le zinc, suivi du cuivre et du plomb, ainsi que
d’une production négligeable d’or et d’argent. Jusqu’à maintenant,
l’infrastructure administrative du secteur minier de l’Inde,
caractérisée par des politiques désuètes, a été le principal obstacle
à la mise en place d’un secteur minier axé sur l’exploration dans
le pays. La situation est appelée à changer, car le Parlement indien
a adopté, le 21 mars 2015, le Mines and Minerals (Development
and Regulation) Amendment Bill, 2015 (« Amendement de la Loi
sur l’exploitation et la réglementation des mines et des minéraux
de 2015 »). Entre autres choses, cet amendement introduit un
système de transfert harmonieux des concessions minières
d’un stade à l’autre, depuis la planification, l’aménagement et
l’exploitation d’une mine, et elle permet la vente de concessions à
un prix plus élevé à un autre titulaire.
L’industrie minière canadienne peut jouer un rôle important
dans la fourniture d’investissements, d’équipement et de services
pour l’exploration minière, la prestation de services-conseils
sur la planification et l’aménagement des mines, les normes
environnementales et les technologies minières écologiques, la
transformation des minéraux et les systèmes modernes de droits
miniers. Tandis que les possibilités d’exploitation à ciel ouvert
sont nombreuses, le marché de l’exploitation minière souterraine
augmente lentement, et l’équipement et les services dans ce
domaine trouveront des débouchés à long terme.
Pétrole et gaz : Malgré l’essor d’activités de production
extracôtière et terrestre en Inde, le pays demeure un importateur
net d’énergie, vulnérable aux chocs externes. Tout comme
la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique est un thème
récurrent en Inde. Le marché indien de l’équipement et de
l’appareillage pour l’exploitation pétrolière et gazière est estimé
à près de 4 milliards de dollars américains, et l’équipement et
les services importés représentent 40 p. 100 du marché. Parmi
les domaines prometteurs pour les fournisseurs canadiens, on
compte l’outillage de fond, les instruments d’essai à la tête de puits,
les levés sismiques et aériens gravimétriques et aéromagnétiques,
les bâtiments hydrographiques et de stimulation des puits,
l’équipement sous-marin, ainsi qu’une variété d’équipements, de
technologies et de services de champ pétrolier, d’extraction et de
récupération. Le gaz naturel liquéfié (GNL) présente un intérêt
grandissant pour les investisseurs indiens au Canada, tout comme
pour l’approvisionnement à long terme du Canada vers l’Inde.
6 LE MONDE À VOTRE PORTÉE / INDE
Technologies durables : Les sources d’énergie renouvelable
occupent une place unique dans le portefeuille énergétique de
l’Inde, en raison du rôle complémentaire important qu’elles
peuvent jouer dans le secteur de l’énergie électrique, notamment
pour alimenter en électricité les régions rurales ou éloignées. Le
taux d’utilisation des sources d’énergie renouvelable est encore
relativement faible en Inde, mais le prochain plan quinquennal
prévoit des cibles précises pour l’énergie renouvelable (jusqu’à
30 p. 100), ce qui ouvre d’excellentes possibilités d’affaires aux
entreprises canadiennes. Étant donné la reprise de la croissance
dans le secteur de l’environnement et le regain d’intérêt suscité,
de nombreuses occasions pourraient s’ouvrir aux technologies
et aux produits canadiens uniques en leur genre, comme les
techniques de construction écologique. De plus, l’Inde prévoit le
lancement de projets comme le projet national pour le bassin du
Gange, afin d’assainir ce fleuve, ce qui créera des débouchés pour
les entreprises canadiennes du secteur de l’eau et des eaux usées.
Il s’agira de l’un des plus vastes projets d’infrastructures et de
technologies propres sur la planète. L’approvisionnement en eau et
l’assainissement représentent une industrie en forte croissance en
Inde, surpassée seulement par la production d’électricité. Dans ce
segment, on observe une croissance exponentielle de la demande de
technologies de traitement des eaux résiduaires et des eaux usées.
Principaux accords et processus
de négociations
Accord de partenariat économique global (APEG) CanadaInde : Les négociations en vue d’un APEG Canada-Inde ont été
lancées le 16 novembre 2010. Depuis, neuf séries de négociations
ont été tenues à Delhi et à Ottawa. Le gouvernement du Canada
attache une importance prioritaire à la conclusion de cet accord,
qui permettra d’améliorer l’accès au marché pour les produits et
services canadiens de calibre mondial, de supprimer les obstacles
tarifaires et non tarifaires et de stimuler la croissance économique
des deux pays. L’Inde représente un marché important pour
le Canada et renferme des débouchés considérables pour les
entreprises canadiennes, en particulier dans les secteurs de
l’énergie, de l’agriculture, de l’infrastructure et de l’éducation. Les
négociations de l’APEG Canada-Inde s’inscrivent dans le Plan
d’action sur les marchés mondiaux du gouvernement du Canada.
Le Canada continuera à appuyer tous les efforts visant à favoriser
la conclusion de l’APEG Canada-Inde, ainsi que l’achèvement de
l’Accord sur la promotion et la protection des investissements
étrangers.
Accord sur la promotion et la protection des investissements
étrangers Canada-Inde (APIE) : Le Canada et l’Inde cherchent
à conclure un APIE moderne et ambitieux qui assurera la
promotion et la protection des investissements étrangers dans
les deux pays. Un APIE est un accord bilatéral ayant pour but de
protéger et de promouvoir l’investissement étranger au moyen
de droits et d’obligations juridiquement contraignants. Un APIE
atteint ses objectifs en énonçant les droits et les obligations des
pays signataires quant au traitement de l’investissement étranger.
Accord de coproduction audiovisuelle Canada-Inde : Entré en
vigueur en juillet 2014.
Accord de coopération nucléaire Canada-Inde : Entré
en vigueur en septembre 2013. On prévoit que le Canada
commencera, dans un proche avenir, à expédier de l’uranium vers
l’Inde, à vendre de l’équipement et des services et à collaborer à
l’exécution de projets.
Accord sur la sécurité sociale Canada-Inde : Signé en novembre
2012, il doit entrer en vigueur le 1er août 2015.
Accord de coopération scientifique et technologique CanadaInde : Entré en vigueur en novembre 2008.
Accord sur le transport aérien Canada-Inde : Un accord sur le
transport aérien qui vise à faciliter le transport de passagers et
de marchandises entre le Canada et l’Inde est en vigueur depuis
1982, et il a été élargi plusieurs fois depuis, la plus récente en
2012. Les modifications sont appliquées sur le plan administratif.
Les accords sur le transport aérien jouent un rôle important
pour ce qui est d’améliorer la « connectivité internationale » des
Canadiens. Grâce à l’accord sur le transport aérien, Air Canada
a pu récemment annoncer qu’elle assurera une nouvelle liaison
aérienne directe de Toronto vers Delhi quatre fois par semaine.
7 LE MONDE À VOTRE PORTÉE / INDE
PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT
EN INDE
Malgré sa croissance économique toujours plus rapide, l’Inde
compte toujours la plus forte concentration de personnes
extrêmement pauvres sur la planète. Selon le gouvernement
indien, 26,7 p. 100 de la population vit sous le seuil de la pauvreté.
Plusieurs régions de l’Inde sont aux prises avec des troubles sociaux,
alimentés en partie par l’accès inégal à une richesse croissante.
Le Canada n’a plus de programme de développement bilatéral
(de gouvernement à gouvernement) avec l’Inde depuis
2006, mais la coopération en matière de développement se
poursuit par l’intermédiaire de mécanismes multilatéraux et
de partenariats avec des organisations canadiennes. En 20122013, le Canada a versé une aide de 22,08 millions de dollars
à l’Inde par l’intermédiaire d’institutions multilatérales et
d’organisations canadiennes, notamment des organisations
non gouvernementales et des établissements universitaires et
de recherche. Grâce à des contacts personnels, faisant souvent
intervenir la diaspora, ces organisations viennent soutenir les
grandes priorités du Canada dans ses relations avec l’Inde,
comme la sécurité alimentaire, l’éducation, l’innovation et
l’entrepreneuriat, ainsi que la protection des droits de la personne,
y compris les droits des femmes et des enfants. Ces initiatives
comprennent par exemple le Fonds canadien de recherche sur
la sécurité alimentaire internationale (qui fait partie du Centre
de recherches pour le développement international [CRDI]),
un important investissement en recherche sur la sécurité
alimentaire mené avec plusieurs universités indiennes, qui sert
aussi à renforcer les techniques de transformation alimentaire
et d’agriculture durable; une initiative d’éducation de base et
de formation professionnelle visant à accroître l’égalité des
sexes et la participation des femmes dans l’économie (SOPAR);
l’amélioration de l’éducation à l’intention des enfants marginalisés
(avec la Fondation Aga Khan Canada).
En matière de santé, le Canada appuie l’Initiative pour les
micronutriments, une organisation qui joue un rôle dirigeant à
l’échelle mondiale dans les efforts pour réduire les carences en
vitamines et en minéraux chez les populations vulnérables. Dans
le cadre d’une entente avec le ministère de la Biotechnologie de
l’Inde, Grands Défis Canada agit comme partenaire de plusieurs
initiatives de coopération à long terme dans les domaines de la
santé globale, du développement des jeunes enfants, de la santé
des femmes et des enfants, et de la santé mentale. Il existe des
possibilités pour des entreprises canadiennes de contribuer au
développement économique et social de l’Inde par l’intermédiaire
de projets d’institutions financières internationales comme la
Banque mondiale et la Banque asiatique de développement.
Le soutien du Groupe de la Banque mondiale à l’Inde pourrait
atteindre 5 milliards de dollars par année au cours des cinq
prochaines années, ce qui offrirait d’importantes possibilités aux
entreprises canadiennes. Les programmes englobent des projets
dans les secteurs des transports, de l’énergie et de l’agriculture.
Outre son appui continu aux secteurs des infrastructures
essentielles (par exemple l’énergie, les transports et les services
urbains), la Banque asiatique de développement, avec des prêts
atteignant une moyenne annuelle de 12,19 milliards de dollars,
s’implique maintenant dans l’innovation visant le financement de
l’infrastructure, l’amélioration de la gestion des ressources en eau,
le développement de l’infrastructure du secteur agrocommercial
et le perfectionnement des compétences.
8 LE MONDE À VOTRE PORTÉE / INDE
Quelques événements commerciaux à ne pas manquer
AGRICULTURE ET AGROALIMENTAIRE
✓ ✓ Food and Grocery Forum India, janvier 2016
✓ ✓ Nutra India Summit 2016, janvier 2016
✓ ✓ Foodpro 2015, août 2015, Chennai
✓ ✓ AAHR International Food & Hospitality Fair, mars 2016
PÉTROLE ET GAZ
✓ ✓ SPE Oil and Gas India Conference and Exhibition (OGIC), novembre 2015, Mumbai
✓ ✓ Petrotech, janvier 2016
INFRASTRUCTURE
✓ ✓ Municipalika, décembre 2015, Jaipur
TECHNOLOGIES DURABLES
✓ ✓ Renewable Energy India Expo, septembre 2015, Greater Noida
✓ ✓ Asia Clean Energy Forum, septembre 2015, Manille (Philippines)
✓ ✓ EverythingAboutWater Expo, mai 2015, Mumbai
TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION ET
DES COMMUNICATIONS
✓ ✓ CeBIT INDIA, octobre 2015, Bengaluru
✓ ✓ CommunicAsia, juin 2015, Singapour
✓ ✓ Nasscom India Leadership Forum, février 2016
✓ ✓ Mobile World Congress, février 2016, Barcelone (Espagne)
AUTOMOBILE
✓ ✓ Auto Expo, février 2016, New Delhi
AÉROSPATIALE, DÉFENSE ET SÉCURITÉ
✓ ✓ AeroIndia (événement biennal), février 2017
✓ ✓ India Aviation Show, mars 2016
✓ ✓ Defexpo India 2016, février 2016, New Delhi
SERVICES DE SOUTIEN
Service des délégués commerciaux (SDC) du Canada en Inde :
Le SDC fournit des renseignements sur les marchés
internationaux, facilite l’accès à des réseaux clés, prodigue
des conseils sur la réduction des coûts et des risques, aide à la
résolution de problèmes et apporte un soutien sur le terrain.
Pour plus de renseignements, prière de consulter
http://www.deleguescommerciaux.gc.ca/fra/bureaux-en-inde.jsp.
Haut-commissariat du Canada en Inde (http://www.
canadainternational.gc.ca/india-inde/index.aspx?lang=fra) et
partenaires provinciaux en Inde : Les bureaux du gouvernement
du Canada à l’étranger offrent un éventail de services, notamment
des services consulaires (http://voyage.gc.ca). Pour plus de
renseignements sur le haut-commissariat de l’Inde au Canada,
prière de consulter http://www.hciottawa.ca/home.php
(en anglais).
Corporation commerciale canadienne (CCC) : La CCC
offre des services de passation de contrats de gouvernement à
gouvernement. Pour plus de renseignements, prière de consulter
www.ccc.ca/fr-ca.
Exportation et développement Canada (EDC) : EDC compte
des représentants en poste à Mumbai et à New Delhi. Ses services
comprennent les renseignements sur les marchés, l’assurancecrédit, les garanties bancaires, le financement des acheteurs
étrangers, l’assurance risques politiques, l’investissement étranger
et le soutien aux filiales étrangères. Pour plus de renseignements,
prière de consulter www.edc.ca/FR/Pages/default.aspx.
Ministère de la Défense nationale (MDN) : Le MDN est
représenté en Inde par un attaché en poste à New Delhi.
Banque de développement du Canada (BDC) : La BDC offre
du financement et des services-conseils, notamment en ce qui
concerne l’évaluation des débouchés à l’exportation, la sélection
des marchés à cibler et l’élaboration de stratégies d’entrée sur
le marché. Pour plus de renseignements, prière de consulter
www.bdc.ca/FR/Pages/accueil.aspx.
À moins d’indication contraire, les renseignements ont été fournis par le haut-commissariat du Canada en Inde. Ce document n’est pas destiné à fournir des conseils
précis et ne devrait pas être invoqué en tant que tel. Il est conçu comme un aperçu seulement. Aucune action ou décision ne devrait être prise sans une recherche
approfondie indépendante et des conseils professionnels concernant l’objet spécifique de cette action ou décision. Bien qu’Affaires étrangères, Commerce et
Développement Canada (MAECD) ait fait des efforts raisonnables pour s’assurer que l’information contenue dans ce document est exacte, le MAECD n’en garantit
pas l’exactitude, l’actualité ou l’exhaustivité. Ce document ou une partie de celui-ci peut devenir obsolète à tout moment. Il est de la responsabilité de l’utilisateur
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ce soit pour toute perte ou dommage causé par ou résultant de toute imprécision, inexactitude ou omission dans l’information contenue dans le présent document.
Ce document ne constitue pas et n’est pas destiné à fournir un avis en matière d’investissement, ni un conseil juridique ou fiscal. Pour obtenir un avis en matière
d’investissement, ou un conseil juridique ou fiscal, veuillez consulter un professionnel qualifié.