Séjours à thèmes - La Drôme Tourisme

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mes week-ends et séjours à thèmes
Quelques tendances de la demande
Le nouveau touriste veut vivre des expériences et est à la recherche de « sens » qui
s’exprime en particulier à travers la dimension « identitaire et patrimoniale » des territoires :
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Finalement le « nouveau touriste » veut vivre une expérience dépaysante à forte dimension émotionnelle, simple et vraie.
On observe aujourd’hui :
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La rencontre et le partage avec les gens / le caractère et le comportement des
hommes, le sens de l’accueil et la convivialité
L’art de vivre, la gastronomie, les produits du terroir ou d’artisanat, l’animation et les
marchés...
L’apprentissage et la découverte des langues et des cultures....
La découverte du patrimoine vernaculaire, historique et architectural... L’initiation au
territoire.
La découverte du patrimoine naturel, des grands espaces naturels... L’immersion dans
un univers respecté.
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Une recherche de plus de liberté, d’autonomie, de découverte, voire d’aventure, mais...
en toute sécurité, sans souci, en toute maîtrise 1
La recherche d’une offre de services « sans coutures », en continu (dans le temps et
l’espace)
Une demande très forte de dépaysement accessible, pour un «ailleurs ici » 2
Un intérêt poussé pour des séjours insolites, originaux, innovants et de grande qualité,
pour un budget raisonnable 3
Une clientèle de plus en plus « verte » et engagée, voire militante, qui souhaite voyager
différemment (cette forme de voyage, lente et apaisée, pourrait s’apparenter au slowtravel, sur le modèle du slow-food) 4
Une volonté de retrouver ses racines, redécouvrir son territoire, renouer avec son
histoire…
Une envie d’évasion, avec le recours au fantasme du nomadisme, même si cela reste
souvent symbolique ou superficiel (« un nomadisme de charme, confortable et sans
risque »)
L’occasion d’une « incursion » dans l’univers du luxe
Des touristes de plus en plus actifs en quête de vacances d’apprentissage 5
Un certain engouement pour les voyages d’«expériences» en famille : les parents
désirent exposer leurs enfants aux cultures et aux modes de vie des régions qu’ils
visitent. Les familles veulent élargir leurs horizons et expérimenter d’autres cultures.
L’essor des voyages de niche : du voyage culinaire à la retraite de yoga, les touristes
recherchent des itinéraires spécialisés qui conviennent à leurs intérêts.
1
« Il court, il court, le court séjour...», Revue Espaces n°252, octobre 2007
« L’ailleurs ici ? A la rencontre de l’autre près de chez soi », Revue Espaces n°285, octobre 2010
3
« Weekend -tour met l’insolite en boîte », Revue Espaces n°285, octobre 2010
4
« A la recherche d’un tourisme alternatif de proximité », Revue Espaces n°285, octobre 2010
5
« Un condensé des grandes tendances touristiques pour 2011 », Le Globe Veilleur, 17 janvier 2011
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En 2015, la demande, en particulier en courts séjours, est toujours segmentée par la
catégorie sociale professionnelle (CSP) et le revenu.
Mais, d’une manière générale, le touriste devient 6:
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Plus expert. Il se renseigne beaucoup et compare, parfois longtemps avant de partir
(réseaux sociaux, témoignages des autres internautes).
Plus libre et autonome. Il se renseigne seul ou entre amis. Il veut un choix maximum et
plébiscite les achats à la carte et de moins en moins les packages (qui gardent cependant
des adeptes et servent d’exemples).
Plus stressé, surtout les cadres et les femmes mélangeant travail et vie personnelle, il a
besoin de réassurance et de souplesse.
Plus exigeant, il veut « zéro tracas » et n'accepte pas une offre déceptive.
Plus sensible au prix, il optimise mieux le rapport Qualité, Valeur/Coût, Temps, profite plus
des offres promotionnelles ou des avantages personnalisés et n’hésite plus à négocier. Il
se sert beaucoup d'Internet pour comparer les prix.
Plus proactif et plus opportuniste, il profite mieux des promotions.
Plus prudent, il réserve de plus en plus tardivement.
Plus sensible à la sécurité, il est prudent vis-à-vis de tous les risques sanitaires, sociaux,
de violence et de terrorisme.
Plus zappeur, il part plus souvent, moins loin et moins longtemps, surtout avec la crise (il
s’agit des 20% les plus « partants » qui génèrent 80% des séjours).
Plus caméléon, il est « pluriel » et multi-fidèle ; il est rassemblé autour de son « clan » et
des différentes tribus auxquelles il appartient. Il raisonne par affinités et change de
motivation et de comportement en fonction du contexte du séjour, voire de la journée.
Plus citoyen, il est de plus en plus sensible à tout ce qui touche à l’environnement, la
solidarité, l’éthique... etc. Il apprécie particulièrement les initiatives en faveur des
économies d'énergie et de la protection de l'environnement.
Plus écologique, plus respectueux de l’environnement... 92% des Français sont
intéressés par le tourisme responsable.
Plus vrai, plus authentique, avec une forte dimension humaine.
Plus naturel, besoin de simplicité avec un rejet des offres ou services « ostentatoires »
Plus équilibré dans le temps, l’espace et les clientèles, il est à la recherche de lieux et de
moments sans sur-fréquentation touristique (bien qu’il reste souvent limité par les
périodes obligatoires de congés).
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Intervention d’Hugues BEESAU (Rhône-Alpes Tourisme) à Romans en avril 2014 sur le Tourisme d’aujourd’hui et
de demain
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Quelques tendances spa et bien-être pour 2016 7:
Le bien-être devient une affaire de famille ; les parents souhaitent faire profiter leurs enfants des
bienfaits du spa (besoin de déconnexion — dû au temps passé devant les écrans, problème
d’obésité...).
Au cours du même séjour, on peut associer des activités à sensations fortes (saut à l’élastique,
canyoning...) suivi de temps de relaxation. ‘Adrénaline et spa’ forment un cocktail détonnant
pour se libérer du stress et recharger ses batteries.
L’authenticité dans les soins est toujours recherchée par les voyageurs qui apprécient de découvrir des méthodes ancestrales issues de cultures différentes de la leur.
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Rapport annuel 2015 du site américain Spa Finder http://www.spafinder.com/blog/trends/2016-report/
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Caractéristiques générales des courts séjours
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54% des français ont réalisé un court séjour en 2012, soit une proportion de 2 points
inférieure à 2008, traduisant la tendance baissière au niveau national.
Cela représente 3,9 séjours en moyenne par personne et par an pour les français qui sont
partis.
Les touristes français séjournant dans la Drôme ont une durée moyenne de séjours de 4,6
nuits, soit 0,7 point de moins que la moyenne nationale, ce qui s’explique par une part plus
importante de courts séjours dans la Drôme 1.
De plus, 3 séjours sur 5 ont une durée inférieure à 3 jours ; la Drôme est véritablement une
destination de courts séjours. Cette part est en diminution en 2012 (au regard des chiffres
2009 mais reste supérieure à la moyenne nationale.
La région Rhône-Alpes est la première émettrice de clientèles pour le département de la
Drôme, tant en terme de séjours que de nuitées. Par rapport à 2009, la part de cette
région dans les séjours et les nuitées réalisés en Drôme a augmenté.
A l’exception de l’Ile-de-France (qui arrive en 2ème position), les 3 premières régions
françaises émettrices de clientèles pour la Drôme sont des régions de proximité immédiate
de la région Rhône-Alpes (PACA et Languedoc-Roussillon arrivent respectivement en
3ème et 4ème position).
Dans la Drôme, Rhône-Alpes, PACA et Languedoc-Roussillon « pèsent » plus dans les
séjours que dans les nuitées, ce qui signifie notamment que les clientèles originaires de
ces régions consomment souvent la Drôme, mais pour de courtes durées.
Les touristes français dépensent en moyenne 68 € par personne et par jour lorsqu’ils sont
en court séjour, soit 58% de plus que les touristes en longs séjours.
Les courts séjours sont un phénomène rural et urbain : la durée moyenne des voyages en
France métropolitaine (5,29 nuitées en 2012) est très variable selon les espaces
touristiques de séjour : un peu supérieure à sept jours à la mer et égale à sept jours en
stations de ski, elle est de six jours et demi en montagne hors stations, d’un peu moins de
cinq jours à la campagne et d’à peine quatre jours en ville.
Références:
- Etude Suivi de la Demande Touristique Française (SDT), réalisée par la SOFRES (les données exploitées pour le
département de la Drôme concernent l’année 2012) - Source : TNS Sofres in Mémento du Tourisme 2013
- « Les courts séjours des français – Entre escapades et mini-vacances », Revue Espaces n°252, octobre 2007
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Nos conseils pour concevoir un week-end ou un séjour à thème
Il y a 2 possibilités de concevoir un week-end ou séjour à thème :
1.
Par exemple : un dîner en table d’hôtes, une activité animée par vous-même, un espace
détente en libre accès, des conseils spécifiques pour une activité « libre »…
2.
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Vous pouvez choisir de valoriser ce qui, à partir de l’activité propre à votre établissement,
peut être considéré comme un plus par rapport à un «hébergement sec».
Vous pouvez choisir de travailler avec un autre professionnel : accompagnateur en
montagne, prestataire d’activités, artiste, centre de soins…
Attention : dans ce 2ème cas, l’immatriculation sur le registre des opérateurs de voyages et de
séjours, qui concerne tous les professionnels du tourisme souhaitant exercer cette activité
(qu’ils soit agents de voyage, hébergeurs, prestataires d’activités, etc.), est obligatoire. Seuls
les cas prévus aux articles L. 211-3 et L. 211 - 18 III du code du tourisme sont exclus du
champ d’application de cette réglementation.
En revanche, si un professionnel propose un séjour tout compris incluant exclusivement des
prestations référencées dans son activité professionnelle et dont les prestations accessoires au
logement ou au transport ne représentent pas une part significative du forfait, l’immatriculation
ne serait pas nécessaire.
Un produit touristique n’est pas simplement un ensemble de prestations (transport,
logement, restauration, divertissement). Répondre seulement au besoin de manger ou à celui
de dormir ou à celui de faire du sport est totalement restrictif et insuffisant pour s’inscrire dans
une telle démarche.
C’est l’animation, le contact et la rencontre qui donnent au produit touristique une autre
signification pour le consommateur : le restaurateur ne lui sert pas simplement à manger, mais
lui ouvre les secrets des différentes saveurs ; l’hôtelier ne lui permet pas seulement de poser
sa tête sur l’oreiller mais lui propose des rencontres, des instants de découverte inoubliables,...
pour pouvoir dire, le moment venu de s’endormir, que la journée fut riche... etc. 1
Le média Internet crée de nouvelles manières de se faire rencontrer l’offre et la demande
touristiques. L’e-tourisme concourt à stimuler la demande, notamment de courts séjours, par
l’accès en temps réel aux informations et aux disponibilités, en s’affranchissant du temps, de
l’espace et de la distance. Plus le séjour est court, thématisé, expérientiel, optimisé en rapport
qualité/prix, plus il est conforme aux spécificités du e-tourisme 2.
Pensez à prendre en compte les grandes tendances en matière de tourisme de proximité
et de courts séjours… (quelques tendances sont exposées en pages 1 et 2 du présent
document)
1
2
« Mettez de l’animation dans votre produit ou un tigre dans votre moteur », Cahier Espaces 48, 1995
http://www.raffour-interactif.fr/
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Enjeux et perspectives
Proposer des séjours à thème peut permettre à un professionnel du tourisme de dynamiser
son approche commerciale et de valoriser son établissement de façon ciblée.
L’ADT de la Drôme offre sur son site Internet une visibilité gratuite aux séjours à thème
commercialisés sous forme de packages :
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Les demandes générées (formulaires de contact ou ventes en ligne pour les adhérents Drôme
Dispo) sont collectées et analysées par année, et permettent de distinguer les produits à thème à
succès sur le site ladrometourisme.com (près de 300 demandes en 2015) :
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Les courts séjours sont plébiscités : sur 300 demandes, 250 portent sur des séjours de 1 ou
2 nuits
Week-end ou court séjour bien-être
Séjour terroir (olives, truffes…) ou oenologie
Week-end romantique : séjours pour 2, en chambre d’hôtes
2 jours en canoë sur la Drôme...
Séjour insolite : roulotte, geocaching, chambre flottante
Cette analyse se base sur les demandes et les réservations qui passent par l’ADT. Or, il faut savoir que, dans le cas où le séjour a fait l’objet d’une réservation (moins de 2 séjours sur 5), c’est
en majorité auprès du prestataire lui-même qu’elle a été effectuée, sans passer par un organisme
intermédiaire.
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Promotion & Communication
L’Agence de Développement Touristique de la Drôme recense et valorise des offres de séjours :
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autour de 8 thématiques :
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du Vercors à la Provence
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randonnée pédestre
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vélo
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golf
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vin & gastronomie
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art de vivre
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bien-être
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bio & écotourisme
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et d’une double saisonnalité (printemps-été et automne-hiver).
Cette action vise à répondre, d’une part, aux nouveaux modes de consommation qui s’affirment
d’année en année et, d’autre part, à l’enjeu de travailler sur le hors-saison.
Le marché des courts séjours étant un marché prioritaire pour la Drôme, compte tenu de son
importance en matière de tourisme de proximité, l’Agence de Développement Touristique de la
Drôme mise en priorité sur la promotion de week-ends et courts séjours (de 1 à 3 nuits).
La communication auprès de cette cible est tout à fait indispensable pour l’informer de l’offre
existante, pour promouvoir la destination, pour créer de la présence à l’esprit et... pour donner
envie d’une petite escapade le temps d’un week-end !
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Note d’information et de vulgarisation réalisée par l’Agence de Développement Touristique.
Les informations contenues dans ce document ne se substituent pas aux textes et à la documentation
officielle en vigueur.
Vous avez besoin de conseils ou de compléments d’informations ?
Contactez nous !
Bénédicte PRAGET
Remplaçante de Bénédicte SEGURET
Chargée de mission Accompagnement à la commercialisation
e-mail : [email protected]
Tél. +33 (0)4 75 82 19 20
Agence de Développement Touristique de la Drôme
8 rue Baudin - CS 40531
26004 Valence Cedex
Tél. +33 (0)4 75 82 19 26
e-mail : [email protected]
www.ladrometourisme.com
Aide à la commercialisation
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