PASCAL AMOYEL - Carte Blanche Musique

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PASCAL AMOYEL - Carte Blanche Musique
PASCAL AMOYEL
Musique de chambre
Le pianiste Pascal AMOYEL, les violonistes Stéphanie-Marie DEGAND et Dong-Suk
KANG, l’altiste Miguel DA SILVA (Quatuor Ysaÿe) et la violoncelliste Emmanuelle
BERTRAND présentent plusieurs programmes de musique de chambre romantique :
PROGRAMMES AVEC CORDES A BOYAUX ET PIANO ERARD FIN XIX
TRIOS de Debussy, Franck et Ravel
DUOS pour violon et violoncelle de Ravel et pour piano et violon de Liszt, TRIOS de Ravel et
"Tristia" de Liszt
(Pascal Amoyel, Stéphanie-Marie Degand et Emmanuelle Bertrand)
CONCERTO pour piano de Chopin (version quintette et piano écrite par Chopin) et quatuor de
Schubert ou Schumann
PROGRAMME SUR INSTRUMENTS MODERNES
Rachmaninov, Trio Elégiaque n°1 – Brahms, Trio n° 1 - Chostakovitch, Trio
Rachmaninov, Trio Elégiaque n°1 – Brahms, Trio n° 1 - Dvorak, Trio Dumky
(Pascal Amoyel, Dong Suk. Kang et Emmanuelle Bertrand)
« LES NUITS » ET « LE BLOCK 15 »
Dossiers séparés
Pascal AMOYSEL
piano
En 2010, Pascal Amoyel est récompensé par un Grand Prix du Disque décerné par la
Société Fryderyk Chopin à Varsovie -aux côtés de Martha Argerich et Nelson Freirepour son intégrale des Nocturnes de Chopin. Le magazine Classica - Le Monde de la
Musique a accueilli cet enregistrement comme «un miracle que l'on n'osait plus
espérer : tout simplement une version idéale, qu'on écoute bouche bée, en état
d'apesanteur, ravi, au sens le plus fort du terme, par tant de beauté...».
En 2009, son interprétation des Funérailles de Liszt est sélectionnée par cette même revue comme
l'une des 4 références historiques. Deux ans plus tôt, son enregistrement "Harmonies Poétiques et
Religieuses" de Liszt a été élu par la chaîne Arte parmi les 5 meilleurs disques de l'année.
Personnalité hors norme née en 1971, Pascal Amoyel est révélé au grand public en remportant une
Victoire de la Musique en 2005 dans la catégorie « Révélation soliste ».
Pascal Amoyel montre très tôt des aptitudes pour l’improvisation au clavier sans l'avoir encore étudié.
A 10 ans, lorsqu'il débute ses études à l'Ecole Normale de Musique de Paris, il est très vite remarqué
par György Cziffra qu'il suit en France et en Hongrie.
A 17 ans après un baccalauréat scientifique, il se consacre entièrement à la musique. Il obtient une
Licence de concert à l'ENMP puis entre au CNSM de Paris où il obtient en 1992 les Premiers Prix de
piano et de musique de chambre. La même année, il est Lauréat des Fondations Menuhin et Cziffra, et
remporte le Premier Prix du Concours International des Jeunes Pianistes de Paris. Il se perfectionne
auprès de Lazar Berman, Aldo Ciccolini, Pierre Sancan, Daniel Blumenthal, Charles Rosen…
C'est le début d'une carrière internationale qui l'amène à se produire en récital sur les plus grandes
scènes d’Europe -Philharmonie de Berlin, Cité de la Musique, Salle Pleyel à Paris, Bruxelles,
Amsterdam…-, aux Etats-Unis, au Canada, en Russie, en Chine et au Japon, ou en soliste avec
l’Orchestre de Paris (enregistrement d’un DVD), les Orchestres Nationaux de Lille, de Montpellier,
l’Orchestre Symphonique de la Radio Nationale Bulgare, l’Orchestre Symphonique d’Etat de Moscou,
l’Orchestre Philharmonique de Wuhan…
Il aime aborder des répertoires peu visités ou mystiques, et s'investit dans la création de formes
nouvelles de concert. Il crée notamment le concert-théâtral "Block 15, ou la musique en résistance"
(mise en scène Jean Piat) qui a obtenu un très vif succès et a fait l'objet d'une adaptation pour France
Télévisions, ainsi que "le pianiste aux 50 doigts", d'après la vie de son maître György Cziffra.
Sa rencontre avec la violoncelliste Emmanuelle Bertrand est essentielle ; depuis 1999, ils forment un
duo dont les enregistrements ont obtenu les meilleures récompenses : Cannes Classical Awards,
Diapason d’Or de l'Année, «Choc» du Monde de la Musique, 10/10 de Classica...
Compositeur, Pascal Amoyel est Lauréat de la Fondation d’Entreprise Banque Populaire 2010. Il est
notamment l’auteur du cycle «Job, ou Dieu dans la tourmente» et de «Lettre à la femme aimée au sujet
de la mort» (sur des poèmes de Jean-Pierre Siméon). Il a collaboré avec des compositeurs tel Olivier
Greif et est le dédicataire de plusieurs œuvres (El Khoury, Lemeland, Agobet…).
Professeur de piano et d’improvisation au CRR de Rueil-Malmaison, il s’investit également auprès du
jeune public en publiant un ouvrage « Une petite histoire de la grande Musique » (bleu nuit éditeur).
Toujours désireux de rendre la musique accessible au plus grand nombre, il a produit et animé sur
France culture une série d’émissions intitulée « Une histoire de la Musique ».
Il dirige le festival Notes d’Automne, qu’il a créé au Perreux-sur-Marne.
Pascal Amoyel est Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. Il s'est vu décerner le Premier Grand Prix
International « Arts-Deux Magots » récompensant "un musicien aux qualités d'ouverture et de
générosité".
Pascal AMOYEL Presse
Portrait Pascal Amoyel. "Dans les trajectoires
linéaires et formatées des carrières de pianiste,
celle du Français Pascal Amoyel tranche par
l’éclectisme de son talent et la maturité de ses
prises de risque. (…) Il est fascinant d’écouter
comment Amoyel habite le temps et, à la fois,
le dilate, de repérer la lenteur dans laquelle il
se coule, comment il mêle idéalement
l’éloquence, la liberté et la sensualité ».
LA TRIBUNE Olivier Olgan
"Brillant jeune pianiste, ‘révélation’ des
victoires de la musique 2005, Pascal Amoyel a
réuni les 23 Poèmes de Scriabine en un disque
riche en couleurs et en accents contrastés (...)
tout en tirant des sonorités magiques. A
connaître absolument." LA CROIX
"Personne n'est ressorti indemne ce soir-là de
sa rencontre avec Pascal Amoyel, qui avançait
dans sa nuit, Nocturne par Nocturne (...) et
chacun aurait voulu que le temps cesse
pendant ce sublime concert intemporel, où le
magnifique et enchanteur poète, musicien et
pianiste Pascal Amoyel ensorcelait le public, un
beau soir d'été, à Nohant". LE EBRRY
Amoyel contemplatif passionné. "L'élitisme à la
portée de tous: le talent s'en charge lorsqu'un
Pascal Amoyel donne un récital. Hier, ce fut un
plébiscite. (…) Il nous en fait la grâce inouïe.
Rare et miraculeuse. Un jeu hyper cultivé, une
mystique, une incandescence. Ce type-là se
résume littéralement dans l'instrument, dans la
franchise. Dans le refus obstiné de tout effet.
Le don c'est celui qu'il fait de sa personne, de
sa rigueur. Elle s'apparente à une éthique, à un
absolu musicien " LA MONTAGNE (06/06/05)
"…Technique
irréprochable,
digitalité
étourdissante, sens des couleurs, phrasés
inventifs, rien ne manque à ce clavier inspiré
qui lorsque l’orchestre s’efface jette un sort à
chacune de ses notes... On sort de là, sonné par
une telle profusion d’images et d’émotion…"
LA TRIBUNE
Au domaine du sensible. "Analyste fin et
intelligent des textes, Amoyel a suspendu au
bout de ses doigts un florilège de notes
pensées, et, à travers elles, toute une
philosophie du toucher pianistique s'est mise à
nu, superbe, contrastée, tonitruante ou
délicate : là où l'empressement se mêle à la
retenue, et l'intelligence au domaine du
sensible..." LIBERATION
"…Il vient de nous offrir une éblouissante
démonstration de son talent. (…) J'ai été
subjugué par la manière dont Pascal Amoyel,
avec un brio et une technique imparables, a su
traduire aussi bien Chopin que Liszt. (…)
Surmontant avec infiniment d'aisance les
terribles difficultés de cette pièce,LA
il CROIX
y a fait
preuve d'une maîtrise peu commune, qui le
hisse parmi les meilleurs pianistes du moment."
LE FIGARO Pierre Petit (2/2000)
"Lisztien de race, improvisateur plein de verve,
le pianiste Pascal Amoyel sait alterner les
œuvres du grand répertoire et les pièces plus
secrètes, dans la grande tradition des musiciens
curieux de terres musicalesLEvierges."
BERRY (30/07/05)
TELERAMA, Xavier Lacavalerie
"Pascal Amoyel est un dessinateur merveilleux,
plus exactement, un peintre qui possède une
palette extrêmement riche et variée. Sous ses
doigts les constructions sonores acquièrent une
réalité presque visible… En peignant des
tableaux sonores, l'interprète n'exhibe pas sa
maîtrise technique, sa parfaite virtuosité il met
en relief sa magnifique maîtrise du temps
musical"… PETERSBOURG KLASSIKA
"Des chants infiniment émouvants, un
intermezzo bouleversant. (...) Voilà un véritable
artiste (...) il a fait la démonstration que son
talent lui permet de rivaliser même avec les
Grands." REPERTOIRE
"Respiration, vocalité, grandeur épique, un
sentiment poétique toujours présent (...).
Pascal Amoyel est un pianiste qui LA
réfléchit
TRIBUNE
sur
son art, ne se laissant jamais aller à la facilité."
LE MONDE DE LA MUSIQUE
Pascal AMOYEL Discographie
Olivier Greif, Sonate De Requiem
HARMONIA MUNDI (HMC901962), 2007
3
Diapason d’Or – 10 de Répertoire
Franz Liszt, Harmonies poétiques et religieuses
CALLIOPE
Schubert , impromptus - Liszt, Funérailles, Sonnet de Petrarque 104
Editions XCP N° 5025
Sélection des meilleurs disques de l’année 2006 du Monde de la Musique
Fredéric Chopin, Intégrale des Nocturnes
CALLIOPE (CAL 83521-2)
Victoire de la Musique 2005
Alexandre Scriabine, 23 Poèmes
CALLIOPE ( CAL 9353) 2006
Franz Liszt,
OGAM (épuisé)
avec Emmanuelle Bertrand (violoncelle)
Saint-Saens , Sonate n°1 & Suite op.16
Le Cygne & autres transcriptions pour violoncelle et piano HARMONIA MUNDI
Strauss, Reger Sonates pour violoncelle et piano
Alkan, Liszt, Sonate pour piano et violoncelle
Diapason d’Or – Choc du Monde de la Musique
Edvard Grieg, Sonate pour violoncelle et piano op.36, intermezzo, 11 pièces lyriques
Stéphanie -Marie DEGAND
violon
Élève à Caen de Jean-Walter Audoli, elle y rencontre à treize ans Emmanuelle Haïm qui lui enseigne
l'écriture. De cette rencontre naîtra plus tard Le Concert d'Astrée.
Admise à l'unanimité en 1990 au Conservatoire de Paris dans la classe de Jacques Ghestem, elle y fait
un parcours original et remarqué (quatre 1ers prix et un cycle de perfectionnement en violon). Elle y
fonde sa démarche actuelle en étudiant tant les répertoires romantique et contemporain que baroque
et classique, se perfectionnant auprès de William Christie, Patrick Bismuth, Christophe Rousset et
Christophe Coin.
Depuis, Stéphanie-Marie Degand mène une carrière brillante et atypique. Soliste, récitaliste,
chambriste mais aussi violon solo engagé, elle s'attache à rechercher les sonorités et les styles propres
à chaque œuvre du vaste répertoire violonistique.
Cette démarche artistique est saluée par de nombreux prix : Grand prix de l’ADAMI 95, 2ème Prix du
Concours Ferras-Barbizet 97, finaliste au Concours Munich ARD 98, Révélation classique au Midem 98,
Lauréate de la Fondation Natexis 99, Prix de la SACEM 2002 et nomination comme Révélation « Soliste
Instrumental » aux Victoires de la Musique Classique en 2005.
Stéphanie-Marie Degand se produit dans les meilleurs salles et festivals européens, notamment aux
côtés de Vanessa Wagner, Marie-Josèphe Jude, Emmanuelle Bertrand et Antoine Tamestit et avec des
orchestres historiques tels que la Chambre Philharmonique, Le King's Consort, Les Siècles, Le Parlement
de Musique.
Son disque-récital de Biber à Tanguy a été chaleureusement accueilli par la critique (ffff de Télérama).
Elle a également gravé deux concertos du Chevalier St-George et le Concerto pour violon et orgue de
Haydn avec Olivier Vernet. En 2006, sont parus les Duos pour violon et alto de Mozart avec Pierre
Franck ainsi que les « airs allemands » pour soprano et violon de Haendel avec Carolyn Sampson et le
King’s Consort ; en 2008 Les sonates et Romances de Schumann avec le pianiste Olivier Peyrebrune et
en 2009 un récital consacré à Théodore Dubois avec Laurent Martin. Un récital Mozart-Duphly avec
Violaine Cocard est à paraître et elle enregistre les Sonates et partitas de Bach , ainsi que le Concerto
de Tchaïkovski, sous la direction de Vahan Mardirossian.
Stéphanie-Marie Degand est depuis 2007 assistante musicale du Concert d'Astrée, qu’elle a cofondé
avec Emmanuelle Haïm en 2001. Elle le dirige régulièrement dans des programmes instrumentaux,
tout comme elle est appelée à diriger l’Orchestre Philharmonique de Liège, le Jeune Orchestre
Atlantique, le Jeune Orchestre Dijon Bourgogne,...
Titulaire du CA, elle enseigne au Conservatoire National de Région de Caen depuis 2007.
Elle joue deux magnifiques violons italiens (Catenari 1710 et Gennaro Gagliano 1756).
Stéphanie-Marie DEGAND revue de presse
« Jouant sur un magnifique violon de Gennaro
Gagliano (Naples 1756) monté de façon romantique,
et remarquablement accompagnée par Olivier
Peyrebrune, Stéphanie-Marie Degand traduit avec
autant de densité que de poésie le dialogue
véhément et tourmenté des deux sonates. Son style
impeccable, sa technique sûre et ses phrasés
imaginatifs autant que vigoureusement dessinés
varient les éclairages et traduisent à merveille les
ème
mille facettes de la 2
Sonate en ré mineur. »
Patrick Szernovicz Le Monde de la Musique
« Difficile de résister au charme de cette sirène
émergée du Concert d’Astrée, dont elle fut le violon
solo et demeure une figure de proue. Surtout quand
ce Genaro Gagliano 1756 monté façon Paganini
vibre sous les doigts avec autant de passion. Que la
mariée soit un peu trop belle, on l’attribuera à la
prise de son, laquelle flatte également le Steinway
1883 de l’excellent Olivier Peyrebrune. (…) Le
Schumann des sonates hanté par la noirceur de
l’alto et porté à sollicité la quatrième corde du
violon à proportion de ses angoisses, StéphanieMarie Degand en traduit toute la sombre énergie.
Une technique éblouissante lui autorise des audaces
juvéniles dont elle parvient à maîtriser au mieux les
risques. Florestan bouscule Eusebius et ce
particulièrement dans l’Opus 121, si propice aux
ruptures de climat. La jeune virtuose sait pouvoir
compter alors sur la pertinence et l’élan de son
partenaire schumannien émérite. Alors oui, vous
citerez Ferras, Kremer, Szeryng, Francescatti et
Menuhin... »
Jean Cabourg, Diapason
King's Consort Geoff Brown at Wigmore Hall
«… Stéphanie-Marie Degand’s solo violin was
another delight: elegant yet impassioned, thrusting
into the counterpoint. Stand up Neil Brough, too, for
high-altitude control of his trumpet in the second
concertos. »
The Times
«Back in the Wigmore Hall, The King's Consort
played Bach's six Brandenburg Concertos. (…) an
outstanding performance throughout from violinist
Stéphanie-Marie Degand.
Degand's playing is what stayed with me. Each note
was a perfect oval, each phrase stylishly, radiantly,
interestingly played. This young woman has
everything - vivacity, authority, intelligence, a
ravishing sound and deep musicality - and was a
total joy to hear. »
The Independent
« Quant à Stéphanie-Marie Degand, elle est sans
doute la soliste qu’attendaient ces concertos
(concertos de J. de Bologne de Saint-George) pour
briller de tous leurs feux ; volubilité et grâce font ici
bon ménage, et le boyau irradie sous l’archet
infaillible de la violoniste. »
Classica
« Avec la Symphonie concertante de Mozart,
l’ampleur martiale du début cède le pas, avec
l’entrée des solistes, à un climat serein par un jeu à
la fois libre et très contrôlé. Le duo formé par
Stéphanie-Marie Degand et Antoine Tamestit (alto)
montre une réelle force de persuasion. Ils chantent
d’une même voix, et une complicité réelle se ressent
dans leur dialogue auquel prend une part
importante l’orchestre, attentif à l’écoute, avec un
chef qui installe un climat propice et bien
construit. »
Le Dauphiné Libéré
« Une violoniste qui a marqué la soirée, Stéphanie–
Marie Degand, forte tête écorchée vive, affronte la
violence de Chausson sans peur aucune ni
relâchement; une présence impressionnante, où la
tension du visage déconcerte, sans rien enlever à la
musicalité. »
Le Temps
« Incontestablement, Stéphanie–Marie Degand est
une violoniste de grand talent dans la virtuosité
extrême (et extrêmement précise) des Caprices de
Paganini comme dans les architectures complexes
da la Passacaille de Biber ou de la Chaconne de
Bach.»
Répertoire
« Cette magnifique interprétation déclencha des
tonnerres d’applaudissements, et le public fut tout
aussi ravi d’entendre en bis quelques Caprices de
Paganini que Stéphanie-Marie Degand maîtrise bien
au-delà d’une technique sans faille : au coup
d’archet impeccable répond un son, le son
« Degand », plein de poésie et de sensibilité.»
Ouest France
Stéphanie-Marie DEGAND revue de presse, article Télérama
Musique/ Portrait : Stéphanie-Marie Degand, violoniste en liberté
Degand de velours.
Elle s'empare de tous les répertoires avec ferveur et naturel.
Le violon français se porte bien. La preuve de sa vitalité et de sa séduction sonores ? Il suffit de voir
et d'entendre sur scène Stéphanie-Marie Degand. Qu'elle entraîne de son archet baroque le pupitre
de cordes du Concert d'Astrée dans un programme Monteverdi, ou qu'elle partage une sonate de
Prokofiev avec ses pianistes complices - Nicholas Angelich ou François-Frédéric Guy -, la jeune femme
rayonne de la même plénitude enthousiaste, de la même ferveur concentrée. Si elle monte bientôt sur
le plateau rénové de l'Auditorium du Louvre pour un concert de sonates en trio, on la verra aussi dans
la salle assister à la projection de films d'archives sur ses aînés, Yehudi Menuhin et Ivry Gitlis : « Jeunes,
ces deux musiciens délivrent une formidable leçon de naturel et de beauté. Rien, ni les pièges de la
partition ni les prouesses instrumentales, ne bride leur liberté. »
La liberté. Comme Carmen, l'héroïne de Mérimée et de Bizet - qui lui valut un éphémère engagement
de violon solo à l'Orchestre du Capitole pour l'enregistrement de l'opéra chez EMI, Stéphanie-Marie
Degand revendique farouchement la sienne. Liberté de ne pas choisir entre les répertoires - baroque,
romantique ou contemporain. Et liberté de les mener de front, sur des instruments appropriés, comme
pour son premier enregistrement discographique. Stéphanie y passe d'une partita de Jean-Sébastien
Bach à une sonate d'Eric Tanguy - un ancien condisciple de conservatoire - avec une égale maestria. Elle
troque son violon baroque (un AEgedius Klotz prêté par le Fonds instrumental français) pour son
Gennaro Gagliano du XVIIIe siècle, au montage moderne.
Si Stéphanie-Marie Degand change aisément de diapason, elle conserve son tempérament propre :
une volonté de construire, un appétit de savoir qui lui font refuser étiquettes et spécialisations. Comme
son confrère Renaud Capuçon (ils sont entrés ex aequo, en tête de liste, au CNSM en 1990), elle entend
se produire à la fois dans les grands concertos romantiques (Brahms bientôt) et en musique de
chambre - avec Marie-Josèphe Jude, notamment. Pendant 4 ans, Stéphanie-Marie Degand a d'ailleurs
été premier violon d'un quatuor à cordes féminin, nommé Elektra, comme la turbulente héritière des
Atrides. Tout un emblème pour ces quatre lionnes mycéniennes échevelées : « Sur les photos, on ne
voyait que nos chevelures ébouriffées ; et pourtant, il n'y a jamais eu de crêpage de chignons. »
Heureuse de ses 30 ans (« ça fait quinze ans que j'attends cet âge »), elle ne se coupe pas de ses racines
normandes. Caen, où elle est née, reste le lieu de ses amitiés musicales comme de ses
affections privées. Au conservatoire national de région, Jean-Walter Audoli, son professeur, lui a parlé
musique avant technique, sentiment avant doigté. Là aussi, elle a écouté son aîné, le violoncelliste
Christophe Coin, disserter sur Bach, tout en phrasant amoureusement les Suites du Cantor. Le virus
baroque était contracté. D'autant qu'Emmanuelle Haïm, aujourd'hui patronne du talentueux Concert
d'Astrée, dispensait des cours d'harmonie dans le même établissement. Une sorte de « musical
connexion » à la normande s'est tissée autour de Stéphanie-Marie Degand. Même si travailler son
instrument isole de ses semblables, l'ancienne lauréate du concours de Munich revendique son goût de
la discipline collective : « Dès qu'on monte sur scène, le chemin vers le public doit s'ouvrir totalement,
et la musique se déployer sans entrave. »
Gilles Macassar
Stéphanie-Marie DEGAND discographie
Théodore Dubois
Remember
avec Laurent Martin, piano
Schumann
Sonates et romance
(sur instruments d’époque)
avec Olivier Peyrebrune, piano
Mozart
Duos concertants
avec Pierre Franck, alto baroque
Monde la Musique, 5 Diapasons
Saint-Georges
Concertos et Symphonies
avec Le Parlement de Musique, dir. Martin Gester
Récital de violon
De Biber à Tanguy
ffff de Télérama
Britten
Contrastes
avec Eric Speller (hautbois), Agathe Blondel (alto) et Ophélie
Gaillard (violoncelle)
Mozart, Sonates all’epistolla
JC Bach, Concerti
avec …in Ore mel…, dir. Olivier Vernet
Monde la Musique
Charpentier
Motets et Oratorios de Noël
avec …in Ore mel…, dir. Olivier Vernet
Monde la Musique, ffff de Télérama, 5 de Goldberg
Haydn
Concerto pour violon et orgue
avec Olivier Vernet, dir. Jérémie Rohrer
Monde la Musique, 5 Diapasons
Olivier Greif
L’Office des Naufragés
Monde la Musique, 5 Diapasons
Haendel
Delirio
avec Françoise Kubler (soprano), Armand Angster (clarinettes),
Nathanaëlle Marie (violon), Pierre Franck (alto)
Christophe Beau (violoncelle), Alexandre Gasparov (piano)
Nita Klein, récitante
avec Natalie Dessay (soprano)
Le concert d’Astrée, dir. Emmanuelle Haïm
Dong-Suk KANG
Violon
Acclamé pour son sens artistique, sa musicalité et sa virtuosité hors du commun, le violoniste DongSuk Kang s’est produit sur les cinq continents. Dominic Gill le décrit dans son ouvrage « Le livre du
violon », comme « l’un des plus grands violonistes du monde. Sa technique souple et son archet parfait
produisent certainement un des plus beaux sons de violon qui puisse être entendu aujourd’hui ».
Ormandy, Serkin, Menuhin, Francescatti, ainsi que d’autres musiciens éminents l’ont aussi consacré
comme l’un des plus exceptionnels violonistes de sa génération et comme un musicien hors pair.
Né en Corée, Dong-Suk Kang se rend à New York en 1967 afin d’étudier à la Juilliard School puis au
Curtis Institute avec Ivan Galamian. Il fait sensation en 1971 en gagnant deux concours importants :
San Francisco Symphony Foundation Competition et Merriweather Post Competition à Washington.
Après ses débuts au Kennedy Center et une prestation sous la direction de Seiji Ozawa, il obtient des
prix aux concours internationaux de Montréal, Carl Flesch à Londres et Reine Elisabeth à Bruxelles.
Depuis lors, il a été l’invité de nombreux grands orchestres parmi lesquels, en Amérique, ceux de
Philadelphie, Cleveland, Los Angeles, Saint Louis, San Francisco, Washington, Montréal, et en Europe,
le Royal Philharmonic, le London Philharmonia, les orchestres de la B.B.C., les orchestres de Halle et
Birmingham, le Scottish National, les orchestres Philharmoniques de Münich et Stuttgart, Gewandhaus
de Leipzig, l’O.N.F., l’Orchestre National de Belgique, les orchestres de Rotterdam, Göteborg et SaintPétersbourg, l’orchestre de la Radio de Moscou, l’orchestre National de Pologne.
Ses tournées en Asie l’ont amené à se produire avec les orchestres N.H.K., Yomiuri et Tokyo
Metropolitan, Hong Kong, Singapour, K.B.S. et l’Orchestre Philarmonique de Séoul avec lequel il a
donné plusieurs séries de concerts aux U.S.A. et en Europe. Il s’est également produit dans toutes les
grandes villes d’Australie avec les six orchestres de l’Austalian Broadcasting Corporation.
Dong-Suk Kang a joué, entre autres, sous la direction de Dutoit, Ozawa, Masur, Järvi, Menuhin,
Salonen, Chung, Slatkin, Barshaï, Jansons, Foster, Norrington, Berglund , Svetlanov et Helbig.
Les plus grandes scènes du monde (Carnegie Hall, Lincoln Center, Musikverein, Concertgebouw, Opéra
de Sydney, Royal Albert Hall, Théâtre des Champs-Elysées, Suntory Hall de Tokyo…) l’ont accueilli et
ses concerts ont été fréquemment retransmis à la télévision et à la radio dans de nombreux pays.
Sa vive attirance pour la musique de chambre nous a valu ses prestations aux festivals de Kuhmo,
Korsholm, Spoleto, Santa Fe, Seattle, Vancouver, Newport, Australian Festival of Chamber Music…
En tant qu’invité de la « Chamber Music Society of Lincoln Center » à New York, il s’est produit à la
Maison Blanche et a effectué plusieurs tournées aux U.S.A.
Le répertoire de Dong-Suk Kang est très étendu : du baroque à la musique de nos jours, il inclut des
créations contemporaines telles que le concerto d’Alan Hoddinott (commande de la B.B.C.) et les 1er et
3ème concertos d’Isang Yun (dans le cadre du « World Music Days 1997 »).
Cette ouverture se retrouve dans sa discographie. En plus des grandes œuvres du répertoire (Bruch,
Saint-Saëns, Ravel, Fauré, Debussy, Schubert, Sibelius, etc…), il a enregistré les concertos de Nielsen, et
Elgar, l’intégrale de la musique de chambre de Honneger et d’Alkan et la sonate de Furtwängler.
Ses enregistrements chez Naxos, Bis et Timpani ont reçu des critiques élogieuses et remporté, entre
autres, le Grand Prix du Disque de l’Académie Charles Cros et celui de la Nouvelle Académie du Disque.
Son enregistrement du concerto de Walton a été consacré « CD du mois » par le magazine
« Gramophone » et nominé pour le « Gramophone Award 2000 ».
Dong-Suk Kang est professeur à l’Université de Yonsei à Séoul. Il est directeur artistique du « Seoul
Spring Festival » en Corée ainsi que du festival « MusicAlp » à Courchevel. Il est Chevalier des Arts et
Lettres.
Dong-Suk KANG revue de presse
Quel interprète !
The Times Londres
Hyper-romantique, cinglant ou mielleux, son jeu
possède une clarté et un dynamisme redoutables.
Bouillonnant, impétueux, superbe.
La Tribune de Genève
Le Figaro
La musique a découvert un nouveau maître.
Byron Belt, New York
Il faut un phénomène de l’instrument comme le
coréen Dong-Suk Kang pour entrer dans le
concerto pour violon de Carl Nielsen.
Politiken, Copenhague
… Il possède une technique d’acier, un archer de
velours, c’est l’apanage des grands, et
quelque chose de plus rare encore, une
personnalité affirmée.
Frances-soir
… Il a interprété le Concerto de Tchaïkovski avec
une envergure sensationnelle, une technique
impeccable, un son enchanteur et une musicalité
suprême.
Evening Standard, Londres
Le son et la justesse de M. Kang étaient aussi purs
que sa pensée musicale. C’est un artiste
étonnamment accompli.
CRITIQUES DE DISQUES
Elgar, Concerto pour violon
« C’est un merveilleux enregistrement, de la
classe de Heifetz pour la virtuosité pure, mais, de
manière générale, plus chaleureuse. »
Gramophone
Sibelius, Pièces de concert
« On n’avait pas entendu un Sibelius aussi
émouvant, aussi direct dans la manifestation
d’une quintessence expressive. »
New York Times
Répertoire
Un interprète élégant, qui allie une justesse
parfaite avec une autorité incisive et un sens
somptueux de la couleur.
Nielsen, Concerto pour violon
« Le jeu du soliste est absolument irrésistible
délicat et poétique. Je n’ai jamais entendu une
aussi belle interprétation de ce concerto. »
Musical America
Une technique si éblouissante qu’elle en est
presque effrayante.
Göteborg Posten
… Une maîtrise tout à fait éblouissante, tour à
tour brillant et extrêmement nuancé.
Sonates françaises pour piano et violon
« … Un autre enregistrement de Kang qui va vous
donner envie de bondir de votre chaise en criant
bravo. »
La libre Belgique
Penguin Guide
Kang, un roi dans un décor digne de son art.
Musicalité
parfaite,
présence
fascinante,
virtuosité prodigieuse…
Grieg, 3 Sonates pour piano et violon
« … Une réalisation d’une perfection technique
et d’une crédibilité musicale absolue. »
The Washington Post
Le Figaro , L’Aurore
Un véritable artiste…
Le Monde
BBC Magazine
Dong-Suk KANG discographie
Grand Prix du Disque de l’Académie Charles Cros,
Grand Prix de la Nouvelle Académie du Disque,
« CD du mois » par le magazine « Gramophone » et nomination pour le « Gramophone Award 2000 ».
-Vivaldi, Les quatre Saisons : Academy of St. Martin in the Fields
Samsung Classics
-Sicilienne (collection de danses ) : Gordon Back, piano
Samsung Classics
-Elgar, Concerto pour violon : Polish National Radio Orch. ,dir. Adrian Leaper
Naxos
-Sibelius, Concerto pour violon & pièces courtes : Czech Radio Orch., dir. A. Leaper.
Naxos
-Saint-Saëns, Concerto pour violon no.3 & pièces courtes : Polish National Radio Orch., dir. A.Wit Naxos
- Sonates pour violon et piano françaises : Pascal Devoyon, piano
Naxos
-Schubert, Fantaisie et Sonatinas : Pascal Devoyon, piano
Naxos
-Fauré, Sonates pour violon & pièces courtes : Pascal Devoyon, piano
Naxos
-Beethoven, Triple Concerto : J. Jando, piano, M. Kliegel, violoncelle
Naxos
-Walton, Concerto pour violon : English Northern Philharmonia, dir. P. Daniel
Naxos
-Grieg, Sonates pour violon et piano : Roland Pöntinen, piano
BIS
-Nielsen, Concerto pour violon : Gothenburg Sym. Orch., dir. Myung-Whun Chung
BIS
-Sibelius, Pièces de concert : Gothenburg Sym.Orch. , dir. Neeme Järvi
BIS
-Furtwängler, Sonates pour violon et piano : François Kerdoncuff, piano
Timpani
-Sibelius, Suite pour violon et orchestre à cordes op.117 : Lahti Sym. Orch., Dir. Osmo Vänskä BIS
-Alkan, Musique de chambre : O.Gardon, piano, Y.Chiffoleau, violoncelle
Timpani
-Franck & Lekeu, Sonates pour violon et piano : Pascal Devoyon, piano
René Gailly
-Honegger, Intégrale de la musique de chambre (4-CDs)
Timpani
-Seoul Spring Festival (2-CD s)
Universal Korea
Emmanuelle BERTRAND
violoncelle
Diapason d'Or 2011 - Artiste de l'année
Diapason d'Or décerné par les auditeurs de France Musique et les lecteurs de Diapason
Révélée au grand public lorsqu'elle reçoit une Victoire de la Musique en 2002, Emmanuelle Bertrand
est une des figures incontournables du violoncelle français. Formée par Jean Deplace et Philippe Muller
dans les Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique de Lyon et de Paris, elle remporte le Premier
Prix du Concours de Musique de Chambre du Japon à Tokyo et le Prix de l'Académie Internationale
Maurice Ravel, et devient lauréate de la Fondation d'Entreprise Natexis et du Concours International
Rostropovitch.
En 1999 elle rencontre le compositeur Henri Dutilleux dont le soutien est déterminant : "Son
interprétation m'a immédiatement comblé par la transparence de la sonorité, la rigueur rythmique, la
perfection technique, le brio du jeu. Je n'hésite pas à dire qu'il s'agit pour moi d'une véritable révélation"
Emmanuelle est par ailleurs dédicataire d'oeuvres composées par Nicolas Bacri, Edith Canat de Chizy,
Janez Maticic et Pascal Amoyel. En 2000, elle donne en première audition mondiale la dernière oeuvre
pour violoncelle seul de Luciano Berio : Chanson pour Pierre Boulez. En 2002, elle s'est vue décerner le
Grand Prix de la Critique par le Syndicat Professionnel de la Critique Dramatique et Musicale
récompensant la "Révélation Musicale de l'Année".
En tant que soliste, elle est l'invitée régulière de grands orchestres tels que : l'Orchestre Metropolitain
du Grand Montréal, l'Orchestre National d'Ukraine, les Solistes de Moscou, le BBC National Orchestra
of Wales, l'Orchestre Musica Vitae de Suède, l'Orchestre Symphonique de Québec, l'Orchestre
Symphonique de la RTV de Slovénie, l'Orchestre Symphonique de Busan (Corée), l'Orchestre
Philharmonique de Strasbourg, l'Orchestre National de Lille, l'Orchestre National de Lorraine,
l'Orchestre de chambre d'Auvergne, l'Orchestre de Bretagne, l'Orchestre des Pays de Savoie,
l'Orchestre de l'Opéra de Rouen...
En tant que chambriste, elle forme un duo depuis plusieurs années avec le pianiste Pascal Amoyel aux
côtés duquel elle explore autant d'oeuvres inédites que de grand répertoire. En 2005-2006, ils créent
ensemble le concert théâtral " Le Block 15", mis en scène par Jean Piat, qui restitue les témoignages de
deux musiciens sauvés par la musique lors de la seconde guerre mondiale. Ce spectacle fait l'objet
d'une adaptation pour la télévision française.
Ses enregistrements parus chez Harmonia Mundi en solo ou en duo avec le pianiste Pascal Amoyel ont
tous reçu les plus grandes récompenses discographiques : Cannes Classical Award, Diapason d'Or de
l'année, R10 de Répertoire-Classica, Choc du Monde de la musique, ffff de Télérama...
Son dernier enregistrement intitulé "Le violoncelle parle" est paru au mois d'avril 2011.
Emmanuelle est Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres.
Emmanuelle BERTRAND Presse
Parmi les artistes de sa génération Emmanuelle Bertrand est au nombre de violoncellistes qui m'ont le
plus impressionné. Son interprétation m'a immédiatement comblé par la transparence de la sonorité, la
rigueur rythmique, la perfection technique, le brio du jeu. Je n'hésite pas à dire qu'il s'agit pour moi
d'une véritable révélation".
Henri Dutilleux
"Emmanuelle Bertrand est une musicienne éperdue,
"Par son jeu engagé et maîtrisé, Emmanuelle Bertrand
cultivant l'exigence et ruminant ses mystères. Humble
réussit à conférer à cette partition prolixe et presque
devant la partition, elle sait oublier ce qu'il faut de
désordonnée qu’est la méconnue sonate en sol mineur
technique pour laisser s'envoler l'esprit".
de Reger une densité rare et une clarté inespérée".
Xavier Lacavalerie - Télérama
P. Szernovicz - Le Monde de la Musique
"Un sourire a terminé la nuit, celui d'E. Bertrand,
"Rarement aura-t-on entendu un instrument à cordes
"Découverte de l'année" pour le Syndicat de la critique.
transcender à ce point les limites de sa solitude ! La
Elle a promené un archet royal se riant des problèmes
passion qui soulève la jeune femme, la sensibilité de
acoustiques, d'une Elegie de Liszt à une Sonate de
son chant immaculé nous captivent. Elle avait déjà
Ligeti ou de Debussy en passant par Trois strophes de
relevé le défi de partitions modernes pour violoncelle
Dutilleux particuliè-rement inspirées : la relève est
seul, des compositeurs sont inspirés par son jeu, et l'on
assurée et les compositeurs ont bien de la chance."
se dit qu'elle trouvera peu de rivaux dans l'art difficile
Jacques Doucelin - Le Figaro
d'investir les quatre cordes de son instrument de tout
un monde imaginaire."
"Les deux interprètes trouvent une juste palpitation
Sylviane Falcinelli - Piano Magazine (Coup de cœur)
("allegro agitato"), structurent leur discours, opposant
les larmes et l’extase, sans que l’urgence et les écueils
"Par son intériorité, l'interprétation d'E. Bertrand et P.
techniques les perturbent. Clarté et grandeur de la
Amoyel nous en donne l'image la plus vraie mais aussi
phrase, force et influx des lignes : la lisibilité est
la plus séduisante, car le goût dont font preuve ces
admirable et les transitions sont bien senties.
deux artistes est aussi à souligner. La sonorité très pure
L’équilibre des parties ajoute aussi à la plénitude de
du violoncelle et ce qu'on pourrait appeler la retenue
l’ensemble".
dans l'intensité nous apportent un bonheur sans
S. Khoudja - Le Monde de la Musique
mélange. Il reste à dire combien, aussi bien en ce qui
concerne l'équilibre des sonorités que la respiration,
"Le violoncelle pur et passionné d’Emmanuelle
violoncelle et piano sont harmonieusement accordés. "
Bertrand, le violon délié d’Antje Weithaas, le piano
Monde de la Musique
profond de Pascal Amoyel livrent ici une évidence, celle
d’une œuvre avec laquelle l’histoire de la musique se
doit désormais de compter. "
"E. Bertrand and P. Amoyel present an almost ideal
Le Monde
performance of Grieg’s cello sonata. They elicit a totally
compelling narrative in the first movement. The
"À force de vivacité, de subtilité, de sonorités
ensuing Andante achieves a marvellous poetic lyricism
généreuses, Emmanuelle Bertrand crée tout un univers
that balances spontaneity with a tautly controlled
de couleurs et d’expressivité (…). Le lyrisme de son jeu
sense of musical line, while the finale is dazzling and
dans les Strophes sur le nom de Sacher de Dutilleux
intense, and its forceful conclusion is delivered with
font de cette page élégante le sommet d’un disque
captivating élan".
inattendu et attrayant."
La Croix
Joanne Talbot - The Strad
Emmanuelle BERTRAND discographie
Dutilleux, Ligeti, Bacri, Crumb, Henze
Œuvres pour violoncelle seul
HARMONIA MUNDI (HMN911699)
Lalo, Concerto en ré mineur pour violoncelle et orchestre et Namouna, extraits de la Suite n°1
Schumann, Concerto en la mineur pour violoncelle et orchestre
ARION (ARN68458)
Alkan, Liszt
Sonate pour piano et violoncelle
HARMONIA MUNDI (HMN901758)
Bloch
Suites pour violoncelle
HARMONIA MUNDI (HMN901810)
Edith Canat de Chizy
Formes du vent, pour violoncelle seul - Falaises, Quintette à cordes
Disques Fy & du Solstice (SOCD 234)
Olivier Greif / Pascal Amoyel
Sadhana, in memoriam Olivier Greif
Triton (TR 1331160-CD/DVD)
"Le violoncelle parle"
Benjamin Britten , Suite pour violoncelle seul n°3 Op.87
Gaspar Cassado, Suite pour violoncelle seul
Pascal Amoyel, Itinérance
Zoltan Kodaly, Sonate pour violoncelle Op.8
HARMONIA MUNDI - CD/DVD 902078
choix de France Inter et de France Musique, Diapason d’or d’Arte
En DUO avec Pascal AMOYEL chez Harmonia Mundi
Olivier Greif
Sonate de Requiem p. 283
Edvard Grieg
Cello Sonata op.36
Lyric pieces
Strauss, Reger
Sonates pour violoncelle et piano
Saint-Saëns
Sonate n°1 & Suite op.16
Le Cygne & autres transcriptions
Alkan, Liszt
Sonate pour piano et violoncelle