La Ville morte - Angers Nantes Opéra

Transcription

La Ville morte - Angers Nantes Opéra
La Ville morte
de Erich Wolfgang Korngold (1897-1957)
Opéra en trois tableaux.
Livret de Julius et Erich Wolfgang Korngold
— alias Paul Schott —, librement adapté
du drame Le Mirage que Georges Rodenbach
transposa de son roman Bruges-la-Morte.
Créé simultanément à l’Opéra de Cologne
et au Stadttheater de Hambourg, le 4 décembre1920.
Production de l’Opéra national de Lorraine,
créée à Nancy le 9 mai 2010.
[Opéra en allemand avec surtitres]
REPRéSENTATIONS
NANTES THÉÂTRE GRASLIN
dimanche 8, mardi 10, vendredi 13, dimanche 15*,
mardi 17 mars 2015
en semaine à 20h, le dimanche à 14h30
*Séance en audiodescription
Ce spectacle sera diffusé sur France Musique samedi 25 avril à 19h,
dans Samedi soir à l’opéra, présenté par Judith Chaine.
Puis disponible à la réécoute pendant un mois sur francemusique.fr
66
n°
saison 2014 | 2015
98.9 FM
SAMEDI SOIR
à L’OPéRA
© Christian leiber/ONP
Tous les samedis de 19h à 23h
présenté par Judith Chaine
Ce monde a besoin de musique
francemusique.fr
la distribution
Direction musicale Mise en scène Décors Costumes Lumière Vidéo
Maquillages et Coiffures Assistant à la mise en scène
Paul Thomas Rösner
Philipp Himmelmann
Raimund Bauer
Bettina Walter
Gérard Cleven
Martin Eidenberg
Elise Kobisch-Miana
Christian Carsten
Juliette Gaudel
Chefs de chant Hélène Peyrat et Frédéric Jouannais
Régisseur Général Olivier Matthey
Régisseur de scène Louise Brun
Assistante aux costumes
Marietta Frank Brigitta Juliette Lucienne
Victorin et Gaston Fritz
Comte Albert Figurants
Daniel Kirch
Helena Juntunen
Allen Boxer
Maria Riccarda Wesseling
Elisa Cenni
Albane Carrère
Alexander Sprague
John Chest
Rémy Mathieu
Jérôme Brethomé, Julien Cherray, Ghyslain Del Pino,
Marine Frecer, Emerick Guezou, Katell Le Brenn,
Fabio Longoni, Marion Malenfant, Delphine Manac’h,
Patrice Massenet, Valentin Naulin, Seiline Vallée,
Anne-Lise Valla
Chœur d’Angers Nantes Opera
Direction
Xavier Ribes
Maitrise de la Perverie
Direction
Gilles Gérard
Orchestre National des Pays de la Loire
Premier violon
Constantin Serban
Décor et costumes réalisés par les ateliers de l'Opéra National de Lorraine
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Les musiciens de l’Orchestre
National des Pays de la Loire
VIOLONS 1
VIOLONS 2
Constantin Serban
Annie Battala
Tanya Atanasova
Vladimir Athanasovv
Sophie Bollich
Miwa Kamiya
Thierry Ramez
Pascale Vilette
Caroline Ponthou
Ekaterina Malachkova-Debiak
HAUTBOIS Bernard Bonnet
Jean-François Louis
Sophie Delbende
Daline Ispas
Sébastien Christmann
Jean Chocheril
Paul Hieu
Jean-Pierre Martin
Marie-Pascale Veloppe
Sylviane Pillot
Gaelle Christmann
CORS
Pierre-Yves Bens
Grégory Fourmeau
David Macé
Florian Reffay
Fevai
Julien Kunian
Sylvain Lejosne
Josiane Parisot
Patricia Rocamora
Belinda Peake
VIOLONCELLES Ruxanda
Rémi Vignet
Mélanie Panel
Julien Vern
FLûTES TROMBONES
Marc Merlin
Marc Salmon
Michel Zakrzewski
TUBA
Olivier
Serban
Ulysse Aragau
Pénélope Foulquier-Pouré
François Gosset
Anne Roturier
Anne Boussard
CONTREBASSES Marie-Noelle Gleizes
John Dahlstrand
Eric Costa
Alain Liman
BASSONS
Ignacio Echepare
Antoine Blot
Cécile Hardouin
TROMPETTES Jean-Marie Cousinie
Jean Ponthou
Eric Mussotte
Jacques Barbez (Trompette Basse)
ALTOS
Catherine
CLARINETTES
Jean-Daniel Bugaj
Maguy Giraud
Coralie Ordulu
TIMBALES PERCUSSIONS Galmant
Arnaud Oster
Abel Billard
Bruno Lemaitre
Pascal Laborie
Adrien Pineau
Damien Grimault
HARPEs
Kikuchi Saori
Aïda Aragones
PIANO CELESTA ORGUE MANDOLINE la ville morte
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Colette Musquer
Frédéric Jouannais
Mickael Durand
David Conan
Le Chœur d’Angers Nantes Opéra
Direction Xavier Ribes
Soprani Alti Isabelle Ardant
Florence Dauriach
Laurence Dury
Anne-Cécile Laurent
Hélène Lecourt
Natacha Piletta
Fabienne Rispal-Eumont
Franck Estrade
Sung Joo Han
Vincent Karche
Bo Sung Kim
Pascal Marin
Jean-Pierre Payrat
Mikaël Weill
Ténors
Rhym-Aïda Amich
Rosalind Elliman
Nathalie Guillard
Claire Penisson
Yael Raanan Vandor
Yaël Pachet
Catherine Zimmer
Barytons
Nicolas Brisson
Jean-Philippe Elleouet
Agustin Perez Escalante
Eric Vrain
Basses
Yann-Armel
Quemener
Jean-François Laroussarie
Maitrise de La Perverie
Direction Gilles Gérard Adelaïde Baleydier
Maëlle Bourget
Isaure Daufresne
Servane Dudon
Alice Dufresne De Virel
Elise Le Clech
Sixtine Legrand
Hermine Loubert
Baptiste Moulin
Philippine Quentin
Capucine Rabouille
Auxane Richard
Clémence Roussel
Marius Thiault
Emma Tranquet
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l’histoire
La Ville morte
de Erich Wolfgang Korngold
Bruges, à la fin du XIXe siècle.
Acte I
Paul pleure la mort de sa jeune femme Marie. Tout dans la ville lui rappelle cette
disparition. À l’intérieur de sa maison, il a transformé une pièce en « temple du
souvenir ». Là sont rassemblés les objets qui ont appartenu à sa femme, dont un portrait
et une tresse de cheveux qu’il conserve telle une relique. Paul confie à son ami Frank
qu’il vient de rencontrer une femme dont la ressemblance avec Marie l’a profondément
troublé.
Marietta, une danseuse lilloise, chante et danse pour lui. Il se laisse séduire et compare
son image avec le portrait de sa femme : c’est bien elle !
Après le départ de Marietta, pris de remords, il a une première vision : sa femme sort
du portrait et l’invite à accepter l’appel de l’autre. Au même moment, il voit à sa place
Marietta qui s’abandonne à la danse.
Acte II
Toujours dans sa vision, Paul se trouve devant la maison de Marietta. À force de chercher l’âme de sa femme défunte, il a fini par devenir l’esclave du corps d’une autre dont
les vices à la fois l’attirent et le repoussent. Là il rencontre Brigitta, la servante qui l’a
quitté après qu’il eut rompu le serment de fidélité à l’égard de sa femme, puis son ami
Frank, désormais considéré comme un dangereux rival, car il aime lui aussi Marietta.
Lorsqu’arrive enfin Marietta, avec une joyeuse troupe d’artistes qui s’apprêtent à jouer
Robert le Diable, la rue se transforme en lieu de répétition. Au moment où Marietta
commence à danser, toute la ville semble transpirer ce désir qui envahit Paul. Et,
lorsqu’elle danse sur ce qui est censé être un cercueil, Paul y voit un sacrilège qui
l’anéantit.
Resté seul avec elle, Paul avoue à Marietta qu’il n’a aimé en elle que le souvenir de
sa femme. Marietta voit alors en Marie une rivale qu’elle décide de combattre sur son
propre terrain.
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l’histoire
Acte III
Depuis la fenêtre de la chambre de Marie, Paul et Marietta regardent passer la grande
procession religieuse. Paul s’agenouille au passage de l’évêque, Marietta ironise sur la
piété de Paul et tente de le séduire à nouveau, mais cette fois la raison l’emporte et il
tente de la chasser de chez lui.
C’est alors qu’elle se dirige vers le portrait de Marie, découvre la mèche de cheveux,
s’en empare et commence une danse accompagnée d’un rire ironique. Hors de lui, Paul
l’étrangle avec la tresse. Paul se réveille, Marietta vient de sortir de chez lui, il ne la
reverra plus.
Reproduction avec l’aimable autorisation de l’Opéra National de Lorraine.
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Portraits d’artistes
Thomas Rösner
direction musicale
Natif de Vienne, Thomas Rösner fait ses débuts de chef d’orchestre
à l’âge de quatorze ans. Il se forme à la Haute École de Musique de
Vienne et suit des masterclasses auprès de Myung Wung Chung,
Ilya Musin et Hans Graf.
© Carole Parodi
Sur invitation de Fabio Luisi, Thomas Rösner reprend au pied levé la
direction de l’Orchestre de la Suisse Romande lors d’une tournée en
1998, ce qui marqua le début de sa carrière internationale.
Depuis, il a dirigé de nombreux orchestres tels que le Deutsches
Sinfonieorchester de Berlin, les Wiener Symphoniker, les Bamberger
Symphoniker, le Mozarteum Orchester de Salzbourg, le Houston
Symphony Orchestra, le Calgary Philharmonic Orchestra, le Tokyo
Symphony Orchestra, le Bergen Philharmonic Orchestra, l’Orchestre
national du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Symphonique de Bâle,
l’Orchestre de Chambre de Lausanne, la Philharmonia de Prague, l’Orchestre de la radio nationale
polonaise et la Sinfonietta Israel.
Thomas Rösner a été Chef associé à l’Orchestre national de Bordeaux aux côtés de Hans Graf de 2000
à 2004 et, de 2005 à 2011, Chef titulaire de l’Orchestre symphonique de Bienne.
Au cours de sa carrière, Thomas Rösner a été invité à la Bayerische Staatsoper de Munich, à la
Deutsche Oper de Berlin, au New National Theatre de Tokyo, au Welsh National Opera, au Théâtre
du Châtelet, au Grand Théâtre de Genève, à l’Opéra national de Lyon, à l’Opéra de Marseille,
au Teatro dell’Opera à Rome ainsi qu’aux Festivals de Bregenz, Glyndebourne et Edimbourg.
Récemment, Thomas Rösner a fait ses débuts aux USA au Houston Grand Opera avec La Chauve-souris
(Strauss) avant de diriger, à Zurich, Fidelio (Beethoven) et Così fan tutte (Mozart) et reprendre Così fan
tutte au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles dans la mise en scène de Michael Haneke. Citons
encore La Chauve-souris (Strauss) à la Staatsoper de Stuttgart ainsi que des concerts avec le Scottish
Chamber Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Marseille, le Beethoven Orchester de Bonn. Il s’est
également produit au Tivoli Festival de Copenhague et au Festival Wagner de Genève.
En 2014/15, Thomas Rösner est invité à diriger au Semperoper de Dresde. Il donne également des
concerts avec les Violons du Roy à Montréal et Quebec, mais aussi avec le Wiener Concertverein à
Moscou, la Toscanini Filarmonica de Parme et au Teatro Carlo Felice de Gênes.
Parmi ses projets, Thomas Rösner retournera au Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles, au Houston
Grand Opera et au Semperoper de Dresde. Il participera également à un enregistrement CD avec
l’Orchestre de la Radio nationale polonaise.
La discographie de Thomas Rösner comprend notamment un DVD du Trouvère (Verdi) avec les Wiener
Symphoniker, un CD avec les Bamberger Symphoniker comportant des œuvres de Paul Kletzki, la Messe
glagolithique (Janácek) ainsi que plusieurs CD pour Gramola, Guildmusic et ATMA. Son CD Haydn-Arias &
Overtures s’est vu décerné le Juno Award à Toronto en 2012.
A Nantes et à Angers, Thomas Rösner a dirigé Les Noces de Figaro (Mozart) en 2006, Lucio Silla (Mozart)
en 2010 et L’Elixir d’Amour (Donizetti) en 2011.
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mise en scène
Philipp Himmelmann a tout d’abord fait des études de langues
étrangères et de musicologie à l’université de Bonn. Il complète par
la suite sa formation par la mise en scène à la Hochschule für Musik
und Theater et le chant à Hambourg et à la Guildhall School of Music
à Londres.
Il fait ses débuts en 1989 au Théâtre de Lucerne dont il devient premier metteur en scène et membre de la direction entre 1992 et 1995.
Philipp Himmelmann est par ailleurs invité à travailler dans de
nombreux opéras tels que les opéras de Bonn, Mannheim, Breme,
Hannovre, Graz, Valencia, Perm, l’Opéra national de Lyon, l’Opéra
national de Lorraine, le Grand Théâtre de Genève, les opéras de
Hambourg, Baden-Baden, Gothenburg et Zagreb, le Deutsche Oper
de Berlin, le Semperoper de Dresde, le StaatsoperUnter den Linden
de Berlin, le Deutsche Oper am Rhein à Dusseldorf et de nombreux festivals tels que le Festival Rossini
à Wildbad, le Festival Haydn à Eisenstadt, le Festival Cantiere d’Arte à Montepulciano ou encore le
Festival de Bregenz.
Raimund Bauer
décors
Né en Bavière, Raimund Bauer est diplômé de l’Académie des
Arts Appliqués de Vienne. Il débute sa carrière de décorateur au
théâtre comme décorateur résident au Schauspiel de Cologne et au
Staatstheater de Stuttgart.
Au cours de sa carrière, Raimund Bauer a réalisé les décors pour des
productions telles que La Clémence de Titus (Mozart), Deadman Walking
(Heggie) et Le Consul (Menotti) à Vienne, Fidelio (Beethoven) et
Les Stigmatisés (Schreker) au Festival de Salzbourg, Parsifal (Wagner)
et Tosca (Puccini) à Baden Baden, Le Chevalier à la rose (Strauss)
au Staatsoper de Berlin, Rigoletto (Verdi) au Semperoper de Dresde,
Tosca (Puccini) et Tannahauser (Wagner) au Muziektheater
d’Amsterdam, Moïse et Aaron (Schoenberg) au Bayerische
Staatsoper de Munich, Fidelio (Beethoven) à l’Opéra national
de Lyon et à Tel Aviv, Parsifal (Wagner) à l’English National Opera,
Le Vaisseau fantôme (Wagner) au Lyric Chicago Opera, Parsifal et Le Vaisseau fantôme (Wagner) à San Francisco, Salomé (Strauss) à Genève ou encore Un Bal masqué (Verdi) et Tristan et Isolde (Wagner) à Zurich et
I Due Foscari (Verdi) au Teatro San Carlo de Naples.
En 2010, Raimund Bauer a réalisé les décors de La Ville Morte (Korngold) à l’Opéra national de Lorraine,
Elektra (Strauss) au Festival de Salzbourg et au Teatro dell’Opera de Rome, Niobe (Steffani) à Londres.
Citons également Le Roi Roger (Szymanovski) à Bregenz, Barcelone et Varsovie (production pour
laquelle il s’est vu décerné le prix Opus Deutscher Bühnenpreis) puis en 2013, une nouvelle collaboration avec Philipp Himmelmann à l’Opéra national de Lorraine pour Le Nain (Zemlinski).
Dernièrement, il a réalisé les décors de La Fanciulla del west (Puccini) à l’Opéra national de Paris,
Guillaume Tell et Moïse en Egypte (Rossni) au Welsh national Opera de Cardiff.
Ses projets comprennent Turandot (Puccini) au Teatro alla Scala de Milan en mai 2015.
Raimund Bauer vit à Hambourg où il enseigne la scénographie à l’Academy of Fine Arts.
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portraits d’artistes
Philipp
Himmelmann
portraits d’artistes
Bettina Walter
costumes
Née à Ulm, Bettina Walter étudie les beaux-arts (sculpture) à la
Freie Kunstschule Nürtingen dans le Baden-Württemberg, puis l’art
du costume à la Hochschule der Künste à Berlin, où elle obtient son
diplôme en 1992.
Pendant sa dernière période d’études, elle est engagée de façon
permanente au Theater Basel sous la direction de M. Baumbauer.
Créatrice indépendante depuis 1990, elle est invitée à concevoir
les costumes pour de nombreuses maisons d’opéras et de théâtres
européens, parmi lesquels Düsseldorf, Essen, le Residenztheater à
Munich, le Deutsches Schauspielhaus à Hambourg, le Teatro de la
Fenice à Venise, Covent Garden à Londres, l’Opéra de Cologne, le
Glyndebourne Festival Opera, le Grand Théâtre de Genève, le Festival
de Salzbourg, le Teatro alla Scala de Milan, le Semperoper de Dresde
ou encore le Festival d’Aix-en-Provence.
En France, elle a signé les costumes pour de nombreux spectacles notamment pour Lulu (Berg),
Le Chevalier à la rose (Strauss), Peter Grimes (Britten) dans une mise en scène de Adolf Dresen, Le Château
de Barbe-bleue (Bartók), mis en scène par Stéphane Braunschweig, et la création du Luthier de Venise
(Dazzi) mis en scène par Giorgio Barberio Corsetti au Théâtre du Châtelet, Amphitryon (Kleist), mis en
scène par Stéphane Braunschweig au Festival d’Avignon, La Rosa de Ariadna (Dazzi) au Festival Musica,
Belshazzar (Haendel) mis en scène par Christof Nel au Festival d’Aix-en-Provence en coproduction avec
la Staatsoper Unter den Linden à Berlin ainsi que Lucia di Lammermoor (Donizetti), Eugène Onéguine
(Tchaïkovski) et Don Carlo (Verdi) à l’Opéra national du Rhin.
Bettina Walter a également conçu les costumes de Fidelio (Beethoven) à la Deutsche Staatsoper de
Berlin, Lady Macbeth de Mtsensk (Chostakovitch) à Genève, La Clémence de Titus (Mozart) au Festival de
Salzbourg ou Palestrina (Pfizner) au Covent Garden de Londres.
Elle a collaboré régulièrement avec Chistoph Loy depuis 1999 notamment sur Carmen (Bizet) à Cologne,
Eugène Onéguine (Tchaïkovski) à Bruxelles, Iphigénie en Aulide (Gluck) au Festival de Glyndebourne, Faust
(Gounod) à Francfort et Göteborg, Simon Boccanegra (Verdi) à Francfort et Armida (Haydn) au Festival de
Salzbourg.
Citons encore Macbeth (Verdi) au Semperoper de Dresde, Lohengrin (Wagner) et Salomé (Strauss)
à Baden-Baden et au Teatro alla Scala de Milan, Rigoletto (Verdi) et Cardillac (Hindemith) à Dresde,
Belshazzar (Haendel) à Berlin, Jenu° fa (Janácek) à Munich, La Ville morte (Korngold) à Francfort et à
l’Opéra national de Lorraine, Elektra (Strauss) au Grand Théâtre de Genève et au Semperoper de Dresde,
La Fiancée vendue (Smetana) au Staatsoper de Berlin, L’Italienne à Alger (Rossini) et Le Nain (Zemlinsky) à
l’Opéra national de Lorraine, Le Vaisseau fantôme (Wagner) à Genève et plus récemment Tosca (Puccini)
à Graz et Médée (Charpentier) à Bale. Bettina Walter a également participé à de nombreux projets de
théâtre en Suisse et en Allemagne.
Parmi ses projets, citons La Passagère (Weinberg) à Francfort.
Bettina Walter est professeur de costume à l’Académie des Beaux-Arts en section scénographie et
costumes á Stuttgart depuis 2010.
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lumière Gérard Cleven a fait des études d’électro-technique et de musique aux
Pays-Bas. Il a travaillé par la suite de nombreuses années comme responsable lumière au Théâtre de Lucerne ; il a ainsi eu l’occasion d’y réaliser les
éclairages de nombreuses productions. Dans le domaine de la musique, du
théâtre et du ballet, il a travaillé comme éclairagiste avec des metteurs en
scène tels que George Delnon, Philipp Himmelmann, Jean-Claude Auvray,
Reinhild Hoffmann, Vera Nimerova, Johannes Schaaf, Barbara Frey, Tatjana
Gürbaca, Richard Wherlock, Carolyn Carlson and Joachim Schlömer, Jürgen
Kruse, WojtekKlemm, Sabine Boss, Michael Talke, Sebastian Nübling, Sebastian Baumgarten, Horleifur
Arnarsson et Volker Hesse. Il a ainsi réalisé les lumières au Staatstheater de Stuttgart, au Theater St.
Gallen, au Hamburgische Staatsoper, au Theater Basel, au Nederlandse Opera à Amsterdam, à l’Opéra
national de Lorraine, à l’Opéra national du Rhin, aux Festival de Salzbourg et de Bregenz, au Théatre
Municipal de Lausanne, au Wiener Jugendstiltheater, au Wiener Volksoper, au Festival de la Ruhrtriennale à Essen, au Théâtre du Luxembourg, au Grand Théâtre de Genève, au Kampnagel à Hambourg,
à l’Opéra national de Zagreb, au Quadrennial Festival de Prague, au Théâtre national de Reykjavik,
au Münchner Kammerspiele, au Semperoper de Dresde et au Staatstheater de Wiesbaden.
Ses projets comprennent des productions au Deutsche Oper de Berlin, au Hamburgische Staatsoper,
au Théâtre du Luxembourg, au Théâtre national d’Oslo et au Théâtre national de Reykjavik.
Martin Eidenberg
vidéo
Martin Eidenberger est né en 1980 à Linz en Autriche. Il a tout d´abord
étudié l´Ingénierie Civile et l´Architecture avant de se consacrer de 2002 à
2006 aux Arts Multimédias (spécialisation en Cinéma et Vidéo) à l´Université
des Sciences Appliquées de Salzbourg. Dès 2008 il s´établit comme artiste
indépendant et collabore à de nombreuses productions de théâtre et d’opéra
tant en qualité de scénographe que de vidéaste.
De sa fructueuse collaboration avec le metteur en scène Aureliusz Smigiel
sont issues trois productions, The Waste Land (Eliot) au Théâtre Eigenreich à
Berlin, Eine Odyssee (de Bont) à l´Université des Arts de Berlin et Krieger im Gelee (Lünstedt) au Kasematten
Theater de Luxembourg. D´autre part, il a réalisé en tandem avec le scénographe Christof Hetzer de nombreuses vidéos pour des opéras tels que Le Turc en Italie (Rossini) au Nederlandse Opera à Amsterdam sous
la direction de David Hermann, Gisela (Henze) à la Ruhrtriennale et Dionysos au Salzburger Festspiele sous la
direction de Pierre Audi, Le Vaisseau fantôme (Wagner) au Festival de Bayreuth sous la direction de Jan-Philipp
Gloger et La Flûte enchantée (Mozart) à l’Opéra national de Paris sous la direction de Robert Carsen.
Elise
Kobisch-Miana
maquillages et coiffures
Elise Kobisch-Miana se forme à l'Opéra National du Rhin avec Kuno
Schlegelmilch. En 2007, elle débute sa carrière en tant que créatrice de
maquillages, coiffures, effets spéciaux, et accessoires pour le théâtre,
l'opéra et l'écran. Elle a notamment collaboré avec Marie La Rocca, Thibault
Vancraenenbroeck, Sylvain Maurice, Rolando Villazon, Emmanuel Daumas,
Stéphane Braunschweig, Guillaume Vincent, Clément Michel...
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portraits d’artistes
Gérard Cleven
portraits d’artistes
Daniel Kirch
ténor
Paul
© Hermann und Clärchen Baus
De nationalité allemande, Daniel Kirch débute sa carrière avec
des rôles tels que Lenski (Eugène Onéguine / Tchaïkovski), Belmonte
(L’Enlèvement au sérail / Mozart), Fenton (Falstaff / Verdi), Truffaldino
(L’Amour des trois oranges / Prokofiev), mais également Le Pilote
(Le Vaisseau fantôme / Wagner), Ferrando (Così Fan Tutte / Mozart)
et Tamino (La Flûte enchantée / Mozart).
Il oriente par la suite son répertoire vers des rôles plus dramatiques,
et chante ainsi Max (Der Frieschütz / Weber), Kaufmann (Jakob Lenz /
Rihm), Florestan (Fidelio / Beethoven), Richard (Regina / Lortzing),
Paul (La Ville morte / Korngold) et Marco Venero (Caterina Cornaro /
Donizetti), rôle qu’il a chanté en concert sous la direction de Ulf
Schirmer à Munich.
Au cours des dernières années, Daniel Kirch a fait ses débuts dans
les rôles de Stolzing (Les Maitres chanteurs / Wagner) à Leipzig, Claudio (Das Liebesverbot / Wagner) mais
également dans les rôles-titres de Parsifal et Lohengrin (Wagner), et à l’automne 2014, dans Bacchus
(Ariane à Naxos / Strauss) au cours d’une tournée avec l’Opéra de Leipzig à Pékin.
Il se produit régulièrement en concert, notamment dans les Gurrelieder (Schœnberg) sous la direction
de Shao-Chia Lü avec le National Symphony Orchestra à Taipeh, mais également sous la direction de
Zubin Mehta à Tel Aviv en 2011, de Reinbert de Leeuw ou encore de Lothat Zagrosek. Citons également
les Scènes de Faust (Schumann), Winterreise (Schubert), Lied von der Erde (Mahler), la Neuvième Symphonie
(Beethoven), le Te Deum (Bruckner) ou encore les Requiem de Dvorak et Verdi.
Daniel Kirch a ainsi eu l’occasion de travailler sous la direction de chefs tels que Claudio Abbado,
Valery Gergiev, Michael Gielen, Arn Goerke, EliahuInbal, René Jacobs, Marek Janowski, Zubin Mehta,
Kent Nagano, Ulf Schirmer, Markus Stenz et Christian Thielemann. Il s’est produit à la Staatsoper
de Berlin, à l’Opernhaus de Zurich, à la Deutsche Oper de Berlin, à l’Opéra de Leipzig, à l’Opéra de
Cologne, au Nederlands Reisopera, à la Deutsche Oper am Rhein de Düsseldorf, au Théâtre Royal de
la Monnaie de Bruxelles, au New National Theatre de Tokyo, au Teatro del Liceu de Barcelone et au
Bayerische Staatsoper de Munich.
En janvier 2015, Daniel Kirch a chanté Erik (Le Vaisseau fantôme / Wagner) au New National Theatre de
Tokyo, sous la direction de TaijiroIimori.
Parmi ses projets, citons Parsifal (Wagner) ainsi que ses débuts dans Tannhäuser (Wagner) à Leipzig.
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soprano
Marietta
Helena Juntunen débute ses études de chant comme élève de Airi
Tokola au Conservatoire de Oulu (Finlande). Sous la tutelle de Ania
Välkki, elle obtient une Maitrise à la Sibelius Academy de Helsinki.
Depuis 1999, elle est régulièrement invitée à se produire à l’Opéra
national Finlandais.
© Heikki Tuuli
Helena Juntunen a par ailleurs interprété Marguerite (Faust / Gounod)
au Festival de Savonlinna en 2002 puis au Connecticut Opera au cours
de la saison 2003/2004, Madame Cortese (Le Voyage à Reims / Rossini) à
Gênes, Zdenka (Arabella / Strauss) à Anvers, Pamina (La Flûte enchantée /
Mozart) à Dresde, au Festival de Vienne, à l’Opéra national de Lorraine
ainsi qu’à Bruxelles, Caen, Aix-en-Provence et Genève, Liu (Turandot /
Puccini), Sophie (Le Chevalier à la rose / Strauss). Helena Juntunen s’est
également produite au Carnegie Hall de New-York et à Tokyo.
Parmi ses plus récents engagements, citons la Comtesse (Les Noces de Figaro / Mozart) et Donna Anna
(Don Giovanni / Mozart) à l’Opéra national de Lyon, Tatiana (Eugène Onéguine / Tchaïkovski) à Wasa,
Marie (Wozzeck / Berg) à Nice, Jenny Hill (Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny / Weill), Donna
Clara (Le Nain / Zemlinsky) et Marietta (La Ville morte / Korngold) à l’Opéra national de Lorraine.
Citons également Grete (Le Son lointain / Schreker) à l’Opéra national du Rhin et Nedda (Paillasse /
Leoncavallo) à Helsinky et plus récemment Madame Butterfly (Puccini) au Savonlinna Opera Festival.
En concert, Helena Juntunen s’est produite au Festival de Lucerne, à Stockholm ou encore à Londres,
dans des ouvrages tels que La Missa Solemnis (Beethoven), Les Quatre derniers lieder (Strauss) ou encore Le
Songe d’une nuit d’été (Mendelssohn). Elle a fait ses débuts avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin dans
Un Requiem allemand (Brahms) sous la direction de Donal Runnicles.
Helena Juntunen a participé à de nombreux enregistrements, notamment dans des œuvres finlandaises
telles que Auringon Talo et Alexis Kivi (Rautavaara).
Allen Boxer
baryton
Frank
De nationalité américaine, Allen Boxer a fait ses études au Curtis
Institute of Music.
Il a ainsi eu l’occasion de chanter Nick Shadow (The Rake’s progress /
Stravinsky), Dulcamara (L’Elixir d’amour / Donizetti) et Le Garde-Chasse
(La Petite renarde rusée / Janácek).
Il intègre par la suite la troupe du Semperoper de Dresde où il se produit dans des rôles tels que Dandini (La Cenerentola / Rossini), Masetto
(Don Giovanni / Mozart), Angelotti (Tosca / Puccini), Le Baron Douphol
(Traviata / Verdi) et le Vicomte Cascada (La Veuve joyeuse / Lehar).
Citons également Collatinus (Le Viol de Lucrèce / Britten) au Castleton
Festival et à l’Aldeburgh’s Britten-Pears Program, Masetto
(Don Giovanni / Mozart) à Opera North et Olin Blitch (Susannah / Floyd)
avec le Chautauqua Voice Institute.
Allen Boxer s’est également produit au Festival d’Aix-en-Provence dans le cadre de l’Académie
Européenne de Musique.
Parmi ses plus récents engagements, citons le rôle de Spencer Coyle (Owen Wingrave / Britten) à l’Opéra
national de Lorraine.
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portraits d’artistes
Helena Juntunen
portraits d’artistes
Maria Riccarda
Wesseling
mezzo- soprano
Brigitta
Depuis ses débuts remarqués à l´Opéra national de Paris dans le
rôle-titre de Iphigénie en Tauride (Guck) en 2006, Maria Riccarda
Wesseling s´est produite sur de nombreuses scènes européennes. Parmi les grands moments de sa carrière on peut citer le rôle-titre
dans la première mondiale de Phaedra (Henze) à la Staatsoper de
Berlin et au Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles, le rôle-titre
de Iphigénie en Tauride (Gluck) au Teatro Real de Madrid dans la mise
en scène de Robert Carsen, Ottavia (Poppée et Néron / Monteverdi) au
Teatro Real de Madrid dans la mise en scène de Krzysztof Warlikowski ou Orphée (Orphée et Eurydice / Gluck) dans la production de
Pina Bausch à l´Opéra national de Paris. Cette dernière production
a été retransmise en live sur Arte et a également été produite
à Epidaure, au Lincoln Center de New York et au Teatro Real de
Madrid, toujours avec Maria Riccarda Wesseling dans le rôle-titre.
De Jacques Offenbach elle a chanté le rôle de Hedwig (Les Fées du Rhin) en version de concert sous la
direction de Marc Minkowski, Giulietta (Les Contes d´Hoffmann) au Grand Théâtre de Genève dans la
mise en scène de Olivier Py, Métella (La Vie parisienne) à l´Opéra national de Lyon dans la mise en scène
de Laurent Pelly et le rôle-titre de La Belle Hélène à l’Opéra national de Bordeaux.
Citons encore le rôle-titre de Carmen (Bizet) à Bilbao, Marguerite (La Damnation de Faust / Berlioz) au
Staatstheater de Stuttgart, Orlofsky (La Chauve-Souris / Strauss) à Amsterdam, Hermione (Andromaque /
Grétry) au Festival de Schwetzingen ou le rôle-titre dans Semiramis (Catel) au Festival de Radio-France
Montpellier Languedoc-Roussilon.
En s´investissant pour les œuvres des compositeurs vivants, Maria Riccarda Wesseling a chanté le rôle
du Pèlerin (L´Amour de loin / Saariaho) à l’Opéra national de Helsinki dans la mise en scène de Peter
Sellars, Malaspina (Luci mie traditrici / Sciarrino) à l´Opéra national de Lyon, Irma (Le Balcon / Eötvös) à
Bordeaux, Wobist Du Licht (Vivier) à la Ruhrtriennale ou la Reine (Schneewittchen / Holliger) dans la mise
en scène de Achim Freyer.
Son grand amour pour la musique du début du vingtième siècle s´est manifesté dans son disque Wien
1900 avec des compositions de Mahler, Berg, Schönberg et Zemlinsky. De cette même époque, elle a
chanté le rôle de Marie (Wozzeck / Berg) et Bianca (Une Tragédie florentine / Zemlinsky). Maria Riccarda
Wesseling va prochainement enregistrer des Lieder de Paul Juon. En concert elle se produit régulièrement dans des œuvres de Gustav Mahler.
Parmi ses projets citons Fricka (L’Or du Rhin / Wagner) à la Ruhrtriennale dans la mise en scène de
Johan Simons et sous la direction de Théodor Currentzis.
la ville morte
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soprano
Juliette
Née en Italie, Elisa Cenni, après avoir obtenu un diplôme en
graphisme, poursuit ses études de musique au Conservatoire
Rinaldo Franci de Sienne.
Elle obtient ensuite le diplôme de perfectionnement de l'Université
du Mozarteum de Salzbourg dans la classe d'Edda Moser.
Parallèlement, elle étudie à l'Accademia Chigiana de Sienne où elle
collabore avec Renato Bruson, à la Scuola di Musca de Fiesole avec
Claudio Desderi, et à Paris ou elle participe aux masterclasses de
Rachel Yakar et Natalie Dessay.
Lauréate de plusieurs concours internationaux, elle intègre en 2006
l'Atelier Lyrique de l'Opéra national de Paris, ce que lui permet
d’interpréter Tebaldo (Don Carlo / Verdi) sous la direction de Carlo
Rizzi, Juliette (La Ville morte / Korngold) sous la direction de Pinchas
Steinberg, Laura (Luisa Miller / Verdi) sous la direction de Daniel Oren, le rôle-titre de L'Enfant et les
sortileges (Ravel) ou encore Carolina (Le Mariage secret / Cimarosa).
Elle chante également Morgana (Alcina / Haendel) à Aix-en-Provence avec l'Ensemble Matheus sous la
direction de Jean-Christophe Spinosi.
A l'Opéra de Berne en 2011, Elisa Cenni chante Ninette (L'Amour des trois oranges / Prokofiev), puis elle
se produit en Italie dans des rôles belcantistes tels que Norina (Don Pasquale / Donizetti), Gilda (Rigoletto
/ Verdi) à Turin et Florence. Souvent engagée dans le répertoire rossinien elle fait ses débuts comme
Sofia (Il signor Bruschino), Rosine (Le Barbier de Séville), Giulia (L’Echelle de soie) et Berenice (L'Occasione fa
il ladro) sous la direction de Fabio Maestri.
Parmi ses plus récents engagements, citons Amour (Orphée et Eurydice / Gluck) à l'Opéra national de
Bordeaux, La Première Dryade (Rusalka / Dvorak) au Grand Théâtre de Genève, Barberine (Les Noces
de Figaro / Mozart) ou encore, en 2014, Clorinda (La Cenerentola / Rossini) à l’Opéra de Toulon.
En Italie cette saison, Elisa Cenni a fait ses débuts au Teatro Comunale de Piacenza, au Teatro Reggio
de Turin et à Modène dans le rôle d'Olympia (Les Contes d'Hoffmann / Offenbach) sous la direction de
Christopher Franklin et dans une mise en scène de Nicola Berloffa.
la ville morte
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portraits d’artistes
Elisa Cenni
portraits d’artistes
Albane Carrère
mezzo-soprano
Lucienne
La mezzo-soprano française Albane Carrère est née à Vienne
en Autriche. Après avoir obtenu une maîtrise en sociologie à
l'Université Libre de Bruxelles, elle entre au Conservatoire Royal de
Musique et au Koninklijk Conservatorium où elle termine ses études
diplômée avec grande distinction. Elle se perfectionne, entre autres,
au European Opera Center, à l'Académie de Musique du Festival
d'Aix-en-Provence et dans les masterclasses de Teresa Berganza et
Ann Murray.
Depuis 2005, elle est plusieurs fois invitée en Belgique en tant
que jeune espoir du chant lyrique au Festival Solistes au Domaine
notamment aux côtés de Barbara Hendricks et José Van Dam, au
Festival de Stavelot / Festival de Wallonie et aux Bozar à Bruxelles.
Elle fait ses débuts à l'opéra dans le rôle de Mallika (Lakmé / Delibes)
à Gand et interprète Maria (La Mélodie du Bonheur / Rodgers et Hammerstein) au Palais des Beaux-Arts
et au Forum de Liège. Récemment, elle se distingue à l'Opéra Royal de Wallonie dans le rôle-titre de
Thérèse (Massenet) et au Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles dans Adine (La Dispute / Mernier)
en création mondiale.
En France, Albane Carrère se produit à l'Opéra de Rouen dans les rôles de Karolka (Jen°ufa / Janácek),
Mrs Grose (Le Tour d’écrou / Britten). Elle chante également Flora (Traviata / Verdi) à l'Opéra de Versailles,
la Seconde Dame (La Flûte enchantée / Mozart) à l’Opéra de Toulon, Zerline (Don Giovanni / Mozart) et
Mercedes (Carmen / Bizet) à Tours et Reims. Elle se produit également en soliste dans plusieurs concerts
et récitals, notamment à la Cité de la Musique avec Opera Fuoco, à Saint-Pétersbourg, à Tallinn et en
Suède avec l’ensemble Contraste, à l’Opéra de Toulon et, la saison dernière, au Théâtre Antique des
Chorégies d'Orange avec l'Orchestre Lyrique d'Avignon.
Albane Carrère est plusieurs fois invitée au Festival Martha Argerich de Lugano, où elle interprète
le rôle de Samantha (La Fugue / Weissenberg) accompagnée, entre autres, par Martha Argerich
(enregistrement live EMI/Virgin Classics). Elle s’est également produite dans un concert dédié à la
comédie musicale américaine.
Dernièrement, Albane Carrère a chanté Zerline (Don Giovanni / Mozart) pour Opéra en Plein Air dans la
mise en scène de Patrick Poivre d’Arvor. Elle se produit également dans l’émission Musiques en Fête
depuis le Théâtre Antique des Chorégies d’Orange pour célébrer la fête de la Musique.
Ses projets comprennent L’Enfant et les Sortilèges (Ravel) à l’Opéra national de Montpellier, Mercedes
(Carmen / Bizet) en Avignon et un concert Mahler à Clermont Ferrand.
Albane Carrère est finaliste de l'audition annuelle du Centre Français de Promotion Lyrique (2011) et
a reçu la bourse Richard Wagner du cercle Richard Wagner Rive Droite pour le festival de Bayreuth
(2014).
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ténor
portraits d’artistes
Alexander Sprague
Victorin et Gaston
De nationalité britannique, Alexander Sprague a fait ses études au
National Opera Studio et à la Royal Academy of Music à Londres.
Il remporte le Prix Michael Oliver du Concours de chant Haendel à
Londres.
Au cours de sa carrière, Alexander Sprague a eu l’occasion
d’interpréter Ywain (Gawain / Birtwistle) au Festival de Salzbourg,
un Berger (Orfeo / Monteverdi) à l’Opéra national de Lorraine,
le rôle-titre de Albert Herring (Britten) à Opera North, le Novice
(Billy Budd / Britten) à Goteborg, Ferrando (Così Fan Tutte / Mozart)
et Le Capitaine Mac Heath (The Beggar’s Opera / Britten) à European
Opera Centre, Pliable et Superstition (The Progress Pilgrim / Vaughan
Williams) à l’English National Opera, Lyngstrand (The Lady from the
Sea / Armstrong) au Scottish Opera et au Festival d’Edimbourg,
Agenore (Le Roi Pasteur / Mozart), Eurimedes (Orpheus / Telemann) au Classical Opera Company
et le Chœur masculin (Le Viol de Lucrèce / Britten) au British Youth Opera.
Alexander Sprague s’est également produit en concert et en récital, notamment dans Léonard
(The Yeoman of the guard / Sullivan) avec le Philharmonia Orchestra sous la direction de John Wilson,
La Résurrection (Haendel) avec le London Haendel Players au Wigmore Hall, Le Messie (Haendel)
avec le London Festival Orchestra au Royal Festival Hall, La Passion selon Saint Jean (Bach) ou encore
le Requiem (Mozart).
Il a ainsi eu l’occasion de travailler sous la direction de chefs tels que Sir Colin Davis, Sir John Eliot
Gardiner, Sir Charles Mackerras, Ingo Metzmacher, Martyn Brabbins, Laurence Cummings,
Christophe Rousset et avec des metteurs en scène tels que Claude Guth, Richard Jones, John Copley
et Alvis Hermanis.
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portraits d’artistes
John Chest
baryton
Fritz
De nationalité américaine, John Chest est diplômé du Chicago
College of Performing Arts où il a étudié avec David Holloway.
Il est par ailleurs lauréat du Concours International Stella Maris
2010 et du Prix Arleen Auger au Concours International
Hertogenbosch 2012. Il s’est perfectionné à l’Opéra de Santa Fe,
à l’Opéra de Chicago et à l’Opera Studio du Bayerische Staatsoper.
Il a également participé au Merola Opera Program.
Au cours de sa carrière, John Chest a eu l’occasion de chanter
Eddie (Greek / Turnage) au Landestheater de Salzbourg, Ned Keene
(Peter Grimes / Britten) en Norvège, Le Comte Almaviva (Les Noces de
Figaro / Mozart) au Nationale Reisopera, Nardo (La Finta Giardiniera
/ Mozart) au Festival d’Aix-en-Provence et Masetto (Don Giovanni
/ Mozart) à Bari. Citons également Papageno (La Flûte enchantée /
Mozart), Le Comte Almaviva (Les Noces de Figaro / Mozart), Albert (Werther / Massenet), le rôle-titre de
Billy Budd (Britten) dans une mise en scène de David Alden ainsi que Ford (Falstaff / Verdi) au Deutsche
Oper de Berlin et plus récemment Marcello (La Bohème / Puccini) à Washington.
Parmi ses projets citons Demetrius (Le Songe d’une nuit d’été / Britten) au Festival d’Aix-en-Provence.
Il fera également ses débuts au Théâtre des Champs-Elysées et au Théâtre du Capitole de Toulouse.
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ténor
Comte Albert
Né à Nice en 1989, Rémy Mathieu entre à l'âge de 7 ans dans
la maîtrise des Petits chanteurs de Monaco et y restera dix ans.
A l'âge de 18 ans il est admis au Conservatoire national supérieur
de musique et de danse de Lyon dans la classe de Françoise Pollet,
puis intègre pour son Master la classe du ténor Francesco Araiza
dans le cadre d'un échange Erasmus à Stuttgart. Il fait ses premiers
pas à l'opéra en 2012 dans le rôle d’Eduardo (La Cambiale di
Matrimonio / Rossini) à l'Opéra de Versailles.
Membre du Studio de l'Opéra national de Lyon de 2012 à 2014,
il se produit dans Moustique (La Petite Renarde rusée / Janacek)
et Monostatos (La Flûte enchantée / Mozart).
Encore étudiant, Olivier Py l’engage sur la production de Claude
(Escaich - Badinter) en création mondiale à l’Opéra national de Lyon
où il est remarqué par la presse et les professionnels.
Par la suite, toujours à l'Opéra national de Lyon, il incarne Le Premier Commissaire (Dialogues des
Carmélites / Poulenc) mis en scène par Christophe Honoré sous la baguette de Kasushi Ono et Martin
(The Tender Land / Copland).
En 2013, Rémy Mathieu a reçu le prix ADAMI Révélation jeune artiste lyrique.
Parmi ses plus récents engagements, citons Laerte (Hamlet / Thomas) mis en scène par Olivier Py,
au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles sous la direction de Marc Minkowski, des concerts dans
le cadre d’une résidence Mozart au Festival d’Aix-en-Provence, Auphide (Moïse et Pharaon / Rossini)
à l’Opéra de Marseille sous la baguette de Paolo Arrivabeni, la partie de ténor solo (La Petite Messe
solennelle / Rossini) à Paris, Oebale (Apollon et Hyacinthe / Mozart) et la partie de ténor solo dans
Le Messie (réorchestration de Mozart) à Lyon.
Ses projets comprennent Laerte (Hamlet / Thomas) et Piquillo (La Périchole / Offenbach) à l’Opéra
de Marseille, Roland (Les Chevaliers de la table ronde / Hervé) en tournée en France ainsi que Giuseppe
(La Traviata / Verdi) et le Messager (Aïda / Verdi) aux Chorégies d’Orange.
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portraits d’artistes
Rémy Mathieu
portraits d’artistes
La Maîtrise de la Perverie (Nantes) — École de chœurs
La Maîtrise de la Perverie accompagne les enfants et jeunes dans une pratique musicale et vocale au
sein de leur cursus scolaire.
Lieu de formation, de transmission, lieu de pratique et d’expression artistique par la voix, lieu de
découverte des répertoires, la Maîtrise propose un cursus pédagogique musical basé sur la pratique
du chant choral et de l’art vocal. Ce projet apporte à ces enfants et jeunes l’occasion de découvrir la
musique comme une expérience collective à partager. L’établissement scolaire
« La Perverie, école, collège, lycée » intègre ce projet artistique dans son projet d’établissement.
Gilles Gérard, chef de chœur, directeur musical de la Maîtrise de la Perverie, est entouré d’une équipe
de trois chefs de chœur/professeurs et d’une pianiste, dans une structure musicale qui propose chaque
année des projets artistique et culturels aux thématiques variées :
Les concerts publics, festivals, saisons culturelles, pour mettre en valeur la richesse et l’éclectisme
du répertoire choral.
Ecrire la voix, résidences d’artistes compositeurs, pour renouveler le répertoire pour chœurs d’enfants
par la création contemporaine ; Patrick Burgan, Thierry Machuel, Richard Quesnel, Manuel Coley,
à venir : Daniel Kessner.
Musiques en scène, spectacles musicaux, opéras pour enfants ou avec chœur d’enfants,
pour élargir l’expérience musicale par une introduction des arts de la scène ; L’Enfant et la nuit
(Franck Villard-ANO/2011), la Bohème (Puccini-Angers Nantes Opéra/2012), la Flûte Enchantée
(Mozart-Angers Nantes Opéra/printemps 2014) ; Les années Saint-Germain (autoproduction).
Jumelages, échanges culturels, pour rencontrer d’autres structures chorales et maîtrisienne.
La Maîtrise de la Perverie et Angers Nantes Opéra.
A l’occasion de la participation de la Maîtrise de la Perverie à la création française du conte lyrique
L’enfant et la nuit (Villard) puis de nouveau dans La Bohème (Puccini) au cours de la saison 2011-2012,
dans La Flûte enchantée (Mozart) en 2014, et après s’être investie dans le cadre du programme d’action
culturelle d’Angers Nantes Opéra autour de Benjamin Britten en 2010-2011, un partenariat a été signé
entre Angers Nantes Opéra et la Maîtrise de la Perverie de Nantes permettant d’engager un travail
approfondi avec les enfants maîtrisiens. Cette saison, en plus de sa prestation dans la production,
la Maîtrise s’est également investie dans le programme d’action culturelle conçu par Angers Nantes
Opéra pour sensibiliser les collégiens à la musique de Korgnold.
La Maîtrise de la Perverie reçoit le soutien de de l’établissement scolaire de la Perverie, du Conseil
Général de Loire-Atlantique, de l’Education Nationale.
www.maitrisedelaperverie.fr
la ville morte
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Retour sur l’action culturelle
autour de La Ville morte
Des collégiens à l’opéra
Puisant dans la richesse de cette œuvre et de
celle dont elle est issue, le roman Bruges-la-morte
de Georges Rodenbach qui inspira tant d’artistes,
musiciens et cinéastes, Angers Nantes Opéra et
ses partenaires ont invité les collégiens à revisiter
le fantastique, ce genre littéraire source inépuisable en tout temps.
La ville aussi, décor vivant et lieu de vie, ainsi que
la musique de Korngold constituent le parcours
culturel proposé le jour de la représentation.
6 classes de collèges de Loire-Atlantique ont
été retenues pour bénéficier d’un parcours d’éducation artistique et culturelle en partenariat avec
le conseil général de Loire-Atlantique, le rectorat
de l’académie de Nantes et la DRAC Pays de la
Loire et découvrir La Ville morte de Erich Wolfgang
Korngold.
Ce projet a été mené en partenariat avec la Ville de
Nantes - Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, la maitrise de la Perverie, le Château des Ducs
de Bretagne - Musée d’histoire de Nantes et des
artistes invités.
Angers Nantes Opéra participe à la Formation
des enseignants selon le Plan académique de
formation des enseignants.
Proposé par le Rectorat de l’académie de Nantes
chaque année, le Plan académique de formation
des enseignants se déroule, cette saison, autour de
La Ville Morte à Nantes en mars 2015.
Les enseignants-stagiaires peuvent assister à une
représentation de La Ville morte et bénéficier de
deux journées de rencontres, dont une avec le
chef d’orchestre, Thomas Rösner. La thématique
des ces journées est axée plus particulièrement
sur les métamorphoses d’une œuvre : du roman, à
l’opéra, ou au cinéma.
Ce stage est proposé de façon transversale aux
disciplines : théâtre, musique, littérature.
la ville morte
21
Un atelier artistique avec des élèves du collège
de Montoir-de-Bretagne autour de trois opéras de la saison, dont La Ville morte.
Pour la deuxième année, Angers Nantes Opéra et
le collège René-Guy Cadou de Montoir-de-Bretagne portent un atelier artistique soutenu par la
DRAC et le Rectorat de l’académie de Nantes.
Autour de trois opéras (Elena, Barbe-Bleue et La Ville
morte), sont organisés un atelier de pratique vocale
menée par une chanteuse professionnelle, ainsi
que des rencontres artistiques…
Accueil des spectateurs aveugles et malvoyants
Séance en audiodescription réalisée par Accès
Culture avec le soutien du Club Graslin Opéra
Dimanche 15 mars 2015 à 14h30.
Les Rendez-vous qui ont
été proposés au public :
Une Conférence La Ville morte – histoire d'une résurrection,
par Alain Perroux
Avant d’être un compositeur adulé à Hollywood,
Erich Wolfgang Korngold était un compositeur
d’opéras débordant de lyrisme. Des opéras aux
orchestrations chatoyantes, aux mélodies entêtantes et, dans le cas de La Ville morte, à la thématique proprement fascinante. En explorant ce
sujet puisé dans un fameux roman symboliste et
en s'aventurant dans cette partition, la conférence
a montré combien le récent regain de popularité
de cet ouvrage est justifié. Conférence organisée
par le Club Graslin Opéra.
retour sur l’action culturelle autour de la ville morte
Une soirée ciné-opéra Avant la répétition
FantastiqueS, spectacle d’intervention insolite et
illusoire.
Par Maud Albertier et Matthieu Malet. Spectacle
d’intervention présenté dans les collèges sur une
proposition d'Angers Nantes Opéra. Réalisation de
l’association Eda.
Suivie de
L’Aurore film américain réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau, sorti en 1927.
Soirée organisée en partenariat avec le Katorza
cinéma d’art et d’essai.
NANTES Katorza mardi 24 février 2015 à 19h
suivie d’un instant de répétition de La Ville morte,
opéra de Erich Wolfgang Korngold au Théâtre
Graslin.
Une Dispute philosophique
En partenariat avec Philosophia
Le passé empêche-t-il de vivre ? Le délicieux
poison de la mémoire
Le souvenir de sa femme disparue dans lequel se
réfugie Paul, le personnage principal de La Ville
morte, semble vouloir interrompre le fil du temps.
Le culte morbide et fétichiste qu’il célèbre à la
pénombre d’une crypte improvisée au cœur d’une
Bruges qu’il a choisie pour mausolée à la hauteur de sa douleur, n’a rien d’un deuil nécessaire.
Il est délectation morose, délicieux poison de la
mémoire aux effets hallucinogènes, empêchement
à vivre le présent autrement qu’en une imparfaite
redite du passé.
Nos histoires sont souvent infectées de deuils,
rancunes, remords, haines héréditaires. Nos sociétés elles-mêmes, entre commémorations et réconciliations, préservation du patrimoine et modernisation, doivent sans cesse panser et penser leurs
blessures. Au point d’être parfois contraintes, à la
fin de chaque guerre, au terme de chaque conflit,
de compenser leur devoir de mémoire par une
obligation d’oubli.
Quelle part raisonnable laisser au passé pour ne
pas déraciner l’histoire sans prendre le risque
d’étouffer le présent ou d’oblitérer l’avenir ? C’est
le dilemme auxquels individus et sociétés tentent
d’échapper. Et c’est la délicate question à laquelle
s'est intéressée cette dispute philosophique.
Soirée organisée en partenariat avec Philosophia.
Avec
- Olivier Wieviorka, professeur d’histoire
contemporaine à l'école normale supérieure de
Cachan et membre sénior de l’institut universitaire de France. A été rédacteur en chef de la revue
Vingtième siècle, est membre du comité de rédaction de la revue L'Histoire et collaborateur régulier
du cahier Livres de Libération, il est spécialiste
de la seconde guerre mondiale, notamment de la
résistance. Olivier Wieviorka a notamment publié
au Seuil Une certaine idée de la Résistance (1995,
réédition 2010) et La Mémoire désunie (2010).
- Angelo Giavatto, lauréat de la Fondation
Alexander von Humboldt, maître de conférences
en philosophie ancienne à l’Université de Nantes,
spécialiste internationalement reconnu du
stoïcisme ; auteur, notamment, d’Interlocutore di se
stesso. La dialettica di Marco Aurelio (HildesheimZürich-New York, Olms, 2008). Il s'est intéressé
à la question de la mémoire dans la constitution
du soi dans le contexte de ses recherches sur le
stoïcisme et sur la philosophie du langage de
l'Antiquité (cf. par exemple « A Mind on Solid Ground.
Perception and Ethics in the Meditations », in M. van Ackeren, D. Boschung et J. Opsomer
(dir.), Selbstbetrachtungen und Selbstdarstellungen. Der Philosoph und Kaiser Marc Aurel im interdisziplinären Licht, Wiesbaden, 2012, p. 133-146
et « La grammaire du soi. Approches stoïciennes
et linguistiques de la réflexivité », in D. Doucet et
I. Koch (dir.), Autos, idipsum. Aspects de l’identité
d’Homère à Augustin, Aix-en-Provence, Presses
Universitaires de Provence, 2014, p. 73-83).
- Sylvain Bourmeau, journaliste, ancien directeur
adjoint des Inrockuptibles, co-fondateur de Mediapart, ancien directeur adjoint de la rédaction
et éditorialiste de Libération, producteur à France
Culture de l’émission « La suite dans les idées »
était le modérateur de ce débat.
Théâtre Graslin Jeudi 26 février 2015 à 20h
la ville morte
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Angers Nantes Opéra est un syndicat mixte
Président
Vice-président Directeur général
David Martineau
Alain Fouquet
Jean-Paul Davois
Angers Nantes Opéra est financé par
Les villes de Nantes et d’Angers,
L’Etat – Préfet de la région des Pays de la Loire - Direction régionale des affaires culturelles,
Le conseil régional des Pays de la Loire,
Le conseil général de Loire-Atlantique
et reçoit l’aide du conseil général de Maine-et-Loire
Les partenaires d’Angers Nantes Opéra pour l’action culturelle autour de La Ville morte
L’Etat – Préfet de la région des Pays de la Loire - Direction Régionale des Affaires Culturelles,
le rectorat de l’académie de Nantes
le conseil général de Loire-Atlantique,
Direction du Patrimoine et de l’Archéologie de la ville de Nantes
la Maitrise de la Perverie,
le Château des Ducs de Bretagne Musée d’Histoire de Nantes
le Cinéma d’art et d’essai Le Katorza à Nantes
Philosophia
et les artistes invités
Angers Nantes Opéra a reçu le soutien de
Le Club Graslin Opéra
les médias partenaires
Réalisation programme :
France Musique
Ce spectacle sera diffusé sur France Musique le samedi 25 avril à 19h dans "Samedi soir à l'opéra",
présenté par Judith Chaine. Puis, disponible à la réécoute pendant un mois sur francemusique.fr Ouest France
Fip
la ville morte
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Les prochains rendez-vous d’Angers Nantes Opéra
Au Théâtre Graslin de Nantes…
L’Heure musicale
Franz Schubert (1797 - 1828). Octuor pour cordes
et vents en fa majeur, D. 803 par le Quatuor Liger
Jeudi 12 mars 2015 à 18h30
Concerts proposés par le conservatoire de Nantes et
l’Université Permanente, portés par la ville de Nantes et
l’université de Nantes.
Plein tarif 9,50 € Tarif réduit 6,50 €
Vente des billets une heure avant le concert.
Renseignements www.conservatoire.nantes.fr
Dans le cadre du FESTIVAL DU CINEMA ESPAGNOL,
le Théâtre Graslin de Nantes accueille la
Soirée du Court-métrage - Compétition
Rencontre de croqueurs
Rencontre entre Olivier Martin et Guillaume
Carreau, dessinateurs
SEGRÉ - Médiathèque, rue Charles de Gaulle.
Samedi 21 mars 2015 à 11h
Entrée libre sur réservation à la Médiathèque
Concert d'intervention et cinéma
L’Orchestre jazz de conservatoires des Pays de la Loire
suivi de Whiplash, un film de Damien Chazelle - Soirée
réalisée grâce à Premiers Plans
SEGRÉ, Cinéma Le Maingué, Place du Port.
Jeudi 26 mars 2015 à 20h
Tarif événement 5€ - Billetterie au Maingué
à partir du 11 mars 2015
Lundi 23 mars 2015 à 20h
Plus d’informations sur : www.cinespagnol-nantes.com
En prologue à La Tectonique des nuages
Opéra jazz - Création scénique
[commande d’Etat]
D’après la pièce de José Rivera Cloud Tectonics
traduite par Isabelle Famchon (Editions Théâtrales).
Musique Laurent Cugny ;
Livret et mise en scène François Rancillac
NANTES - Théâtre Graslin, mardi 7, mercredi 8,
jeudi 9, vendredi 10 avril 2015 à 20h
ANGERS - Grand Theatre, mardi 28,
mercredi 29 avril 2015 à 20h.
Ailleurs… à Segré…
Opéra Jazz en Anjou
Avec le soutien du Conseil général de Maine-et-Loire
et de la Direction régionale des affaires culturelles
des Pays de la Loire. En partenariat avec le rectorat de
l'académie de Nantes. En collaboration avec le Pays
Anjou Bleu. Et en complicité avec les conservatoires
de la région Pays de la Loire, cycles spécialisés jazz, Le
BiblioPôle, Jazz au Pays, La Boîte qui fait Beuh, la ville
de Segré, le cinéma Le Maingué.
OPÉRA JAZZ EN ANJOU fait partie de La Belle Saison
avec l'enfance et la jeunesse du ministère de la
culture et de la communication.
La création d'un opéra-jazz en Pays de la Loire offre
l’opportunité de découvertes et d'expériences inédites
pour lesquelles Angers Nantes Opéra et nombre de
partenaires ont imaginé des parcours ancrés dans la
musique de Laurent Cugny et l'univers poétique de José
Rivera dont la pièce Cloud Tectonics inspira le livret.
Après des rendez-vous dans les classes et en Anjou Bleu,
trois temps forts sont proposés à Segré fin mars 2015.
Concert dessiné
Los Angeles, la nuit, vue de Segré
avec Laurent Cugny, piano / Olivier Martin, planches
et crayons. Avant la création de La Tectonique des nuages,
Angers Nantes Opéra et la ville de Segré en présentent
des extraits dans une version intimiste au piano…
et aux crayons.
SEGRÉ - Le Cargo, Place du Port
Vendredi 20 mars 2015 à 20h30
Entrée libre sur réservation au Cargo
à Nantes…
Rencontre du Club Graslin Opéra
avec Laurent Cugny autour de La Tectonique des nuages
Muséum d’histoire naturelle Auditorium
12, rue Voltaire, 44000 Nantes.
Lundi 23 mars 2015 à 20h
Plein tarif 6 € - Tarif réduit 4 € Gratuité pour les adhérents du Club Graslin Opéra.
Master Class Publique
Laurent Cugny avec les musiciens de l’Orchestre jazz de
conservatoires des Pays de la Loire
Réalisé en partenariat avec Trempolino
Trempolino La Place, 6 boulevard Léon Bureau
44200 Nantes. Mardi 24 mars 2015 à 19h
entrée libre
Carte Blanche à Laurent Cugny
Concert d’intervention. L’Orchestre jazz de conservatoires
des Pays de la Loire. Suivi de Autour de minuit ['Round
Midnight], film de Bertrand Tavernier (sous réserve)
Cinéma Katorza 3, rue Corneille 44000 Nantes
Vendredi 3 avril 2015 à 18h30
Tarif spécial 6,40 €. Réservations au Katorza à partir du
lundi 30 mars 2015 et par Internet sur www.katorza.fr
à Angers…
L’orchestre Jazz de Conservatoires
Les premiers pas de jeunes musiciens des cycles
spécialisés jazz en Pays de la Loire
Profitant de la création de La Tectonique des nuages et avec
la complicité bienveillante de Laurent Cugny, Angers
Nantes Opéra permet au naissant Orchestre jazz de
conservatoires des Pays de la Loire de faire ses premiers
pas. Travail sur la partition de l’opéra-jazz, Master
Classes avec Laurent Cugny, concerts d’intervention…
les jeunes musiciens pourront ainsi mieux découvrir le
métier qu’ils se sont choisi.
Première sortie publique de l’orchestre
En première partie de Airelle Besson / Nelson Veras
Un concert SPEDIDAM (Fortissimo) produit par Jazz men
ANGERS salle Claude Chabrol
Mercredi 25 mars 2015 à 20h30.
15€, 12€ et 8€ [email protected]
Renseignements/Billetterie Nantes Théâtre Graslin : le mardi de 14h à 18h
et du mercredi au samedi de 12h à 18h – tél 02 40 69 77 18 www.angers-nantes-opera.com