La zone d`emploi de Gray
Transcription
La zone d`emploi de Gray
Hors série • janvier 2012•ISSN 1967- 6158 La zone d'emploi de Gray Une zone rurale marquée par le vieillissement de sa population et par une plus forte présence de l'industrie qu'en région ChampagneArdenne Champagne- emploi formation insertion Franche-Comté Lorraine Lorraine Ardenne Vesoul Alsace Alsace Vesoul Belfort-Montbéliard Belfort-Montbéliard Héricourt Héricourt GGRAY RAY Besançon Besançon Morteau Bourgogne >> La plus faible densité de population de la région Morteau Bourgogne Dole Dole Suisse Zones d'emploi 2010 Pontarlier Nord Lons-leSaunier Ouest Saint-Claude Rhône-Alpes Nord 20 kms Ouest 10 0 >> La zone la moins peuplée de la région et qui concentre le moins d'emplois Zones d'emploi 1990 Est Sud 0 Saint-Claude Rhône-Alpes Zones d'emploi 2010 Zones d'emploi 1994 Lons-leSaunier 31 habitants par km² contre 72 en moyenne régionale. 6 % de la superficie régionale, soit la plus petite zone d'emploi de la région derrière celles de Dole et Morteau. Suisse Pontarlier Est Sud 20 kms 10 28 413 habitants et 10 827 emplois en 2008 soit 2 % du total régional. >> Principaux employeurs Source : INSEE - Réalisé avec Philcarto http://perso.club-internet.fr/philgeo - traitement Efigip Source : INSEE - Réalisé avec Philcarto http://perso.club-internet.fr/philgeo - traitement Efigip John Deere Sas, Simu Sas, Centre Hospitalier Val de Saône Pierre Vitter de Gray, Établissements Waltefaugle, Société Métallurgique de Gray, Silac Snc, Commune de Gray, La Poste, Lycée polyvalent Augustin Cournot... >> Un taux de chômage plus faible qu'en région 7,9 % fin 2010 contre 8,9 % en Franche-Comté. 1 575 demandeurs d'emploi (catégories ABC) fin 2010, soit 2 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi francs-comtois. La zone d'emploi de Gray Hors série - janvier 2012 Une zone d’emploi rurale démographiquement peu dynamique Gray est la zone d'emploi la moins peuplée de Franche-Comté (2 % de la population régionale en 2008) et qui affiche la plus faible densité de population. Entre 1999 et 2008, sa population progresse moins fortement qu'à l'échelle régionale : +0,1 % par an contre +0,5 %, plus faible progression de Franche-Comté avec celle relevée dans la zone de Vesoul. Le solde migratoire est toutefois légèrement positif sur la période (+0,1 % par an) notamment en raison de l'élargissement de l'aire d'attraction des agglomérations bisontine et dijonnaise. Cette attraction se traduit par une proportion d'actifs résidant dans la zone et la quittant pour travailler plus élevée qu'au niveau régional : 22 % contre 16 %. Seules les zones frontalières de la Suisse affichent des parts plus élevées. Le solde naturel est nul, évolution la plus défavorable de la région avec celle de la zone de Lons-le-Saunier (+0,4 % par an au plan régional). La faiblesse des mouvements naturels est liée à la structure par âge de la zone. La population de la zone de Gray est globalement plus âgée avec une plus faible part de jeunes (29 % contre 31 % en Franche-Comté) et surtout une proportion plus élevée de seniors (41 % contre 36 %). Seule la zone de Lons-le-Saunier affiche une plus forte part de seniors. Entre 1999 et 2008, le vieillissement de la population se renforce : la proportion de seniors augmente de plus de 4 points alors que celle de jeunes diminue d'un point. Les taux d'activité et d'emploi sont plus faibles dans la zone qu'au niveau régional (respectivement 70,6 % et 63,8 % contre 72,3 % et 64,7 % en 2008). Seule la zone de Belfort-Montbéliard-Héricourt présente un plus faible taux d'emploi. Cette situation concerne les seniors et les femmes mais pas les jeunes caractérisés par un taux d'emploi supérieur au niveau régional (39,4 % contre 36,3 %) sans doute en lien avec des poursuites d'études moins fréquentes dans la zone. Selon les projections réalisées par l'Insee sur la période 2007-2030, la zone serait caractérisée par une diminution de sa population active. Cette tendance serait due à la poursuite du vieillissement de la population, les arrivées de jeunes actifs étant insuffisantes pour combler les départs à la retraite, et au déficit migratoire probable sur cette même période. L'âge élevé de la population et les indicateurs d'activité plus faibles qu'au plan régional impliquent une population à la charge des actifs en emploi sur un plan social ou économique plus importante que la moyenne régionale : la zone affiche le ratio de dépendance(1) le plus élevé de la région (46 % contre 43 %) derrière la zone de Belfort-Montbéliard-Héricourt. Une présence relativement forte de l'industrie et de la construction La zone de Gray se démarque par le poids plus important des secteurs de l'industrie et de la construction dans l'emploi salarié qu'en moyenne régionale : respectivement 29 % et 9 % des salariés contre 25 % et 6 % en région. La métallurgie-fabrication de produits métallique, la fabrication de machines et équipements et la fabrication d'équipements électriques regroupent près des deux tiers des effectifs industriels de la zone. A contrario, le secteur tertiaire est moins développé (62 % des salariés contre 68 % en région). Le secteur hébergement médicosocial et action sociale concentre le plus grand nombre de salariés du tertiaire devant le secteur commerce-réparation automobile (4 emplois tertiaires sur 10 dans ces deux secteurs). L’appareil productif de la zone de Gray se caractérise par l’importance des petits établissements (de 1 à 9 salariés), source potentielle de fragilité en cas de situation économique défavorable car ces établissements dépendent davantage de donneurs d'ordres. Ces petits établissements regroupent 22 % des salariés du territoire. À l’inverse, les grands établissements (100 salariés et plus) concentrent moins de salariés qu’au plan régional : 23 % soit 13 points de moins. La zone est toutefois caractérisée par la présence de grands d'établissements industriels au savoir-faire reconnu tels John Deere, spécialisé dans la fabrication de matériels agricoles, ou encore Simu, orienté vers la fabrication de moteurs, d’automatismes pour les systèmes de fermeture et de protection du bâtiment (portes, volets, stores...). Ces grandes entreprises favorisent l'économie résidentielle notamment en fournissant de l’activité à des sous-traitants et prestataires de services. Néanmoins, pour ces derniers, la dépendance aux donneurs d’ordres peut s’avérer risquée si leur activité n’est pas suffisamment diversifiée. Des niveaux de formation, de qualification et de revenus plus faibles L’importance de l'industrie et de la construction influe sur la répartition des salariés par catégorie socioprofessionnelle. Ainsi, les salariés de la zone de Gray possèdent un niveau de qualification plus faible qu'en moyenne régionale. (1) 2 Voir définitions page 5. 3 La zone affiche les plus fortes proportions d’ouvriers et d’ouvriers non qualifiés de Franche-Comté (respectivement 40 % et 15 % contre 33 % et 12 % en 2008) derrière la zone de Morteau. En revanche, les cadres des fonctions métropolitaines(1) sont moins présents : 4 % contre 6 % en région. Ceci constitue une faiblesse pour la zone car ces emplois ont un rôle d’entraînement sur d’autres fonctions productives et favorisent généralement le développement économique et la création d’emplois. Le niveau de formation de la population(1) est également plus faible dans la zone de Gray. 47 % des personnes possèdent un niveau inférieur au Cap-Bep en 2008, soit la plus forte proportion de la région (contre 39 % au niveau régional). La zone affiche l'indice de formation(1) le plus faible de Franche-Comté. C'est donc dans la zone de Gray que la part des personnes sans qualification est la plus importante comparée à la part des personnes possédant un diplôme universitaire. Le niveau de formation de la population progresse toutefois entre 1999 et 2008, la part de personnes de niveau inférieur au Cap-Bep diminuant de 9 points. L'importance des faibles niveaux de formation et de qualification pèse sur les revenus des actifs de la zone. Ainsi, la zone de Gray se caractérise par le revenu fiscal médian par unité de consommation(1) le plus faible de la région (16 199 contre 17 738 euros en 2008). Une évolution de l'emploi moins favorable Si l'emploi progresse entre 1999 et 2008 dans la zone de Gray, cette hausse reste inférieure à celle enregistrée en région : +2 % contre +7 %. C'est l'évolution la moins favorable de la région derrière la zone de Saint-Claude où l'emploi est en baisse. Plus récemment, la crise a légèrement plus touché la zone de Gray avec une diminution de 4 % du nombre d'emplois entre 2008 et 2009 contre -3 % au plan régional. Comme au niveau régional, le secteur industriel connaît la plus forte diminution (-7 %) suivi de la construction et du secteur tertiaire (respectivement -4 % et -3 %). Le recul du secteur tertiaire est plus fort dans la zone qu'au niveau régional (-1 % en région). Les destructions d'emplois ont logiquement entraîné une progression du nombre de demandeurs d'emploi en 2009 tant dans la zone qu'à l'échelle régionale. La zone de Gray se distingue du niveau régional par la poursuite de cette hausse en 2010. Le nombre de deman- deurs d'emploi (catégories ABC) augmente de 4 % alors qu'il est stable en région. C'est la progression la plus forte de Franche-Comté. Le taux de chômage de la zone demeure toutefois inférieur au taux régional : 7,9 % fin 2010 contre 8,9 %. Les parts de jeunes et de seniors parmi les demandeurs d'emploi sont quasi-identiques à celles relevées au niveau régional (21,5 % et 19 %). En revanche, la proportion de femmes est plus forte dans la zone (52 % contre 50 %), signe d'une structure économique locale générant des inégalités d'accès à l'emploi selon le sexe essentiellement en raison de la moindre part du secteur tertiaire plus favorable à l'emploi féminin. La zone de Gray se distingue par la plus faible proportion (35 %) de chômeurs de longue durée de Franche-Comté (durée d'inscription à Pôle emploi supérieure à un an) derrière la zone de Pontarlier. Suite à la crise, cette part a augmenté de 3 points en 2010, hausse la moins importante de la région (+6 points en région). Des situations de précarité qui progressent Conformément à son poids dans la population régionale, la zone de Gray regoupe 2 % des bénéficiaires du Rsa fin 2010 et 2 % des bénéficiaires du Rsa activité. Le nombre de bénéficiaires du Rsa est stable par rapport à 2009 alors qu'il progresse de 3 % au plan régional. L'évolution est moins favorable pour les bénéficiaires du Rsa activité avec une hausse de 1 %, tendance toutefois moins prononcée qu'en région (+3 %). La part de ménages allocataires Caf vivant sous le seuil de bas revenus est plus forte dans la zone qu'en moyenne régionale : 40 % contre 37 %. C'est la proportion la plus élevée de la région derrière les zones de BelfortMontbéliard-Héricourt et Vesoul. Comme au niveau régional, elle progresse de deux points en un an. Une étude réalisée par la Mrie (Mission régionale d’information sur l’exclusion – Dossier annuel 2009) montre que même si les indicateurs de précarité sont inférieurs à ceux relevés dans les villes, la pauvreté s’inscrit plus durablement dans les territoires ruraux. L’isolement géographique, souvent lié à la dispersion de l’habitat rend moins visible les personnes les plus en difficulté. C'est, par exemple, le cas du canton de Gray fortement touché par la précarité avec 47 % des ménages allocataires Caf vivant sous le seuil de bas revenus en 2010. (1) La zone d'emploi de Gray Voir définitions page 5. Hors série - janvier 2012 La zone d'emploi de Gray Hors série - janvier 2012 Principaux indicateurs caractérisant Zone d'emploi la zone d'emploi de Gray Évolution Population (Insee Rp) Population en 2008 28 413 +0,1 % Variation 1999-2008 Variation annuelle due au solde migratoire +0,1 % 1999-2008 0,0 % 1999-2008 Part des moins de 25 ans en 2008 Variation annuelle due au solde naturel 29 % -1 point 1999-2008 Part des 50 ans et plus en 2008 41 % +4 points 1999-2008 Formation (Insee Rp, Conseil régional) Part des niveaux inférieurs à V dans la population en 2008 Indice de formation (1) en 2008 47 % -9 points 1999-2008 0,3 Part d'apprentis en formation professionnelle 5 % Part des effectifs des formations de niveau III et plus / nombre de jeunes en formation professionnelle 5 % Population active (Insee Rp) Taux d'activité(1) en 2008 71 % +2 points 1999-2008 Taux d'emploi 64 % +4 points 1999-2008 (1) en 2008 dont jeunes 39 % dont seniors 34 % dont femmes Ratio de dépendance 57 % (1) en 2008 (%) 46 % -6 points 1999-2008 Emploi (Insee Clap, Dads, Rp, Rfl) Emploi total en 2008 10 827 +2 % 1999-2008 Part de l'emploi public 24 % -5 % 2008-2009 Emploi salarié en 2009 7 908 -4 % 2008-2009 29 % -7 % 2008-2009 9 % -4 % 2008-2009 dont industrie dont construction dont tertiaire dont secteurs fragiles(1) 62 % -3 % 2008-2009 20 % -1 % 2008-2009 dont seniors 25 % +2 points 2008-2009 dont jeunes 12 % -2 points 2008-2009 dont ouvriers 40 % -6 points 2008-2009 dont ouvriers non qualifiés 15 % -1 points 2008-2009 Part de cadres dans les fonctions métropolitaines(1) en 2008 4 % +1 points 1999-2008 Revenu fiscal médian par unité de consommation(1) en 2008 16 199 € +22 % 2002-2008 Rapport inter-déciles (1) en 2008 4,4 Part de salariés dans des établissements de 1 à 9 salariés en 2009 22 % Part de salariés dans des établissements de 100 salariés et + en 2009 23 % Marché du travail (Direccte, Pôle emploi) Taux de chômage fin 2010 7,9 % Nombre de demandeurs d'emploi (cat. ABC) fin 2010 1 575 +4 % 2009-2010 dont jeunes (moins de 26 ans) 22 % -4 points 2009-2010 dont seniors (50 ans et plus) 19 % +3 points 2009-2010 dont femmes 52 % +2 points 2009-2010 dont chômeurs de longue durée 35 % +3 points 2009-2010 Situations de précarité (Caf, Repères croisés, Insee Rp) Bénéficiaires du Rsa(1) en 2010 Bénéficiaires du Rsa activité en 2010 -1 % 2009-2010 176 +1 % 2009-2010 +3 % 2009-2010 Part de ménages vivant sous le seuil de bas revenus en 2010 parmi les ménages allocataires Caf 40 % +2 points 2009-2010 Part de jeunes non insérés en 2008 17 % Ménages vivant sous le seuil de bas revenus(1) en 2010 4 648 1 554 (1) (1) Voir définitions page 5. 5 Définitions • Niveau de formation • Rapport inter-déciles Au sens du Recensement de la population (Rp) de l'Insee, le diplôme le plus élevé obtenu par la population non scolarisée âgée de 15 ans ou plus. Cet indicateur permet d'évaluer les inégalités de revenus sur un territoire. Il mesure la disparité de revenu entre les hauts et les bas revenus sur un territoire. Plus le rapport est élevé, plus les disparités sont importantes sur le territoire étudié (source : Insee). • Indice de formation Cet indicateur permet de mesurer le niveau global de formation de la population active et d'évaluer les disparités de niveau de formation au sein de la population. C’est le rapport entre le nombre d’actifs possédant un diplôme universitaire et les actifs sans qualification. Plus il est faible, plus le poids des personnes sans qualification est important (source : Insee). • Taux d’activité Le taux d'activité est le rapport entre le nombre d’actifs (actifs ayant un emploi et chômeurs) et la population totale correspondante (source : Insee). • Taux d’emploi Le taux d'emploi d’une classe d’individus est calculé en rapportant le nombre d’individus de la classe ayant un emploi au nombre total d’individus dans la classe. (source : Insee). • Ratio (ou rapport) de dépendance Il s'agit de mesurer la population à la charge des actifs, socialement et/ou économiquement. Cet indicateur correspond au rapport entre le nombre d’individus dépendants des autres pour leur vie quotidienne et le nombre d’individus capables d’assumer cette charge. (source : Insee). • Emplois salariés dans des secteurs fragiles Cet indicateur permet d'informer sur la fragilité économique d'un territoire. Il correspond à la part d'emplois salariés concentrés dans les secteurs jugés fragiles au regard de l'évolution négative de l'emploi au cours des dix dernières années (fabrication de textiles..., travail du bois, industries du papier et imprimerie, fabrication de produits en caoutchouc et en plastique, métallurgie..., fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques, fabrication de matériels de transport...) (source : Insee). • Emplois de cadres des fonctions métropolitaines Cet indicateur permet de mesurer le potentiel de développement d’un territoire. Il correspond au poids (dans l’emploi total) des cadres et dirigeants exerçant des fonctions dites "métropolitaines". Parmi les 15 fonctions établies pour décrire les systèmes productifs locaux, 5 sont qualifiées de "métropolitaines" : conception-recherche, prestations intellectuelles, commerce interentreprises, gestion et culture-loisirs (source : Insee). • Revenu fiscal médian Cet indicateur correspond à la médiane des revenus fiscaux déclarés. 50 % de la population du territoire de référence touche plus que le revenu médian et 50 % perçoit moins. Plus il est élevé, plus les revenus perçus sont importants sur le territoire (source : Insee). La zone d'emploi de Gray • Ménages allocataires Caf Un ménage allocataire au sens de la Caf est constitué de l'allocataire responsable du dossier et de ses ayants droit. Un allocataire Caf est donc représentatif d'un ménage. • Unité de consommation (Uc) Le nombre d'Uc dans un ménage est évalué ainsi : 1 Uc pour le premier adulte, 0,5 pour chaque autre personne de 14 ans ou plus, et 0,3 Uc par enfant de moins de 14 ans. Le revenu fiscal exprimé par Uc permet de prendre en compte les économies d'échelle liées à la vie commune (source : Insee). • Seuil de bas revenus Il est défini comme 60 % du revenu médian par unité de consommation. Le revenu médian sépare en deux parts égales l’ensemble de référence (la moitié de la population touche moins et la moitié touche davantage). En 2010, le seuil de bas revenus est de 956 euros par mois (source : Caf Franche-Comté). • Revenu de solidarité active (Rsa) Entré en vigueur le 1er juin 2009, le Rsa remplace le Revenu minimum d’insertion (Rmi), l’allocation de parent isolé (Api) et les dispositifs de soutien à la reprise d’un emploi liés à ces deux prestations. Il est également versé à des personnes qui travaillent déjà et dont les revenus sont faibles. Le Rsa couvre donc une population large puisqu’il concerne aussi bien des foyers n’ayant aucune ressource que des personnes percevant de faibles revenus d’activité. Selon son niveau de revenus d’activité, un foyer est soit bénéficiaire du "Rsa socle seul", du "Rsa socle et activité" ou du "Rsa activité seul". (source : Caf Franche-Comté). • Jeunes non insérés Cet indicateur permet de mesurer le nombre de jeunes en situation de précarité voire d’exclusion sociale. Il correspond au rapport des jeunes de 18 à 24 ans qui n’ont pas d’emploi et ne sont ni étudiants, élèves ou stagiaires, à l’ensemble de la population des 18 à 24 ans, au lieu de résidence des individus. Limites : les données sont issues du recensement de la population et correspondent à un instant donné, il peut donc s’agir de situations transitoires. Par ailleurs, les jeunes ayant un emploi partiel ou même occasionnel sont considérés comme insérés, alors qu’ils peuvent être en situation de précarité. Enfin, chez les filles, les jeunes se déclarent parfois comme "au foyer". Il est donc difficile de dire si cette situation vient de la difficulté à trouver un emploi (source : Insee). Hors série - janvier 2012 Impact de l'évolution des contours de la zone d'emploi (zonages 1994 et 2010) Suite au nouveau découpage instauré en 2010 : • la superficie de la zone d'emploi de Gray diminue de 37 % au profit des zones de Vesoul et Besançon (soit 530 km² de moins), • la population diminue de 30 % par rapport à celle de l'ancienne zone (soit 12 124 habitants de moins), • la population active est également moins importante : -31 %, soit 5 431 actifs de moins. Outil de diagnostic, de prospective, d’évaluation et d’aide à la décision au service des décideurs publics sur les champs de l’emploi, de la formation, de l’insertion et de la lutte contre les exclusions, Efigip est un groupement d’intérêt public financé dans le cadre du contrat de projets État-Région 2007-2013. Édité pour la Région de Franche-Comté et la Préfecture de région par Efigip. Directrice de la publication : Sylvie Laroche Responsable de rédaction : Luce Charbonneau Ce numéro a été imprimé en 450 exemplaires par l'imprimerie du Conseil régional - Besançon. Partenariat Ce document a été réalisé en partenariat avec l'Insee Franche-Comté. Efigip Espace Lafayette 8 rue Alfred de Vigny 25000 Besançon tél 03 81 25 52 25 fax 03 81 25 52 20 www.efigip.org [email protected] conception réalisation Efigip En savoir plus sur les zones d'emploi 2010... •Datar - Observatoire des territoires : Atlas national des zones d'emploi 2010 (2011) •Insee - l'Essentiel n°134 : Neuf zones d'emploi structurent désormais le marché du travail franc-comtois (2011)