Rendez-vous avec l`Ina - Archives municipales de Lyon
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Rendez-vous avec l`Ina - Archives municipales de Lyon
Rendez-vous avec l’Ina LIEU : Archives de Lyon 1 place des Archives 69002 Lyon Depuis : - la gare de Perrache : sortie piéton côté sud (cours Charlemagne) projections des productions de l’Ina aux Archives de Lyon Programme Septembre à décembre 2012 - la gare de la Part-Dieu : tramway T1, station Suchet RENSEIGNEMENTS : Délégation Ina centre-est Tél. : 04 72 83 80 50 www.institut-national-audiovisuel.fr Archives de Lyon Tél. : 04 78 92 32 50 www.archives-lyon.fr www.ina.fr © Tous droits réservés Entrée libre Les images racontent des histoires, nous racontons l’histoire des images. L’Ina et les Archives de Lyon s’associent pour valoriser la conservation de la mémoire sous toutes ses formes. En ce 2ème semestre, les « Rendez-vous avec l’Ina » vous proposent en avantpremière les tous nouveaux films de la 3ème saison des MYSTÈRES D’ARCHIVES, série documentaire emblématique du travail de l’Ina sur les archives. Le réalisateur et la productrice seront présents en octobre pour dialoguer avec le public. (SERGE VIALLET) Mystères d’archives est une collection documentaire dirigée par Serge Viallet, produite par l’Ina pour ARTE. Au total 30 films de 26’ auront été produits : ème 30 enquêtes sur 30 événements du XX siècle qui ont marqué notre mémoire et notre imaginaire. Ce sont les derniers épisodes que les « Rendez-vous avec l’Ina » proposent de découvrir en avant-première. mercredi 5 septembre – 18h30 1971 Les fastes du Shah d’Iran à Persépolis Mystères d’archives est une collection conçue pour découvrir et redécouvrir des images connues ou inédites qui témoignent de notre histoire. Le document audiovisuel devient une pièce à conviction qu’il nous appartient d’interroger, de faire parler. L’image est scrutée, disséquée, et souvent, Mystères d’archives emmène notre regard loin de ce que l’opérateur avait vu ou prévu. Chaque épisode est construit comme une enquête. Certains portent sur des sujets légers, amusants, d’autres sur des événements graves, sérieux. © Tous droits réservés Octobre 1971. Les ruines de Persépolis, dans le sud de l’Iran, sont le décor de cérémonies fastueuses célébrant le 2500ème anniversaire de l’Empire Perse. Pendant trois jours, le Shah et son épouse l’Impératrice Farah accueillent dans un camp de luxe au pied du site antique, une soixantaine de têtes couronnées et de chefs d’Etat venus des cinq continents. Quel est l’enjeu de ces fêtes pour le Shah ? Quelles sont leurs retombées politiques ? Et pourquoi autant de chefs d’Etat et de représentants de gouvernements étrangers ont-ils accepté de venir passer plusieurs jours dans ces ruines au milieu du désert ? En revisitant les images de ces fêtes qui sont passées en direct à la télévision dans plus de trente pays, le film porte un éclairage sur l’autopromotion du dernier Shah d’Iran et de son régime. Le faste de ces célébrations a fait scandale et il a été vivement critiqué par une partie de la presse étrangère et les opposants politiques du Shah. 1953 Le couronnement d’Elisabeth II © Tous droits réservés Le 2 juin 1953 est le jour du couronnement de la jeune reine Elisabeth II d’Angleterre. Cette journée sera par la même occasion une date phare dans l’histoire de la télévision européenne : pour la première fois au Royaume-Uni, le nombre de spectateurs de télévision dépasse le nombre d’auditeurs de radio, pour la première fois en Europe, plus de trente millions de téléspectateurs regardent en direct le même programme, pour la première fois dans l’histoire, plus de cent millions de personnes dans le monde voient les mêmes images sur le petit écran. Et cette médiatisation emballe aussi le cinéma qui tente de surpasser le média naissant en produisant des documentaires en couleur dans les délais les plus brefs. Pourtant l’entourage de la Reine, à commencer par le Premier Ministre Winston Churchill, était résolument opposé à la retransmission télévisuelle de la cérémonie. Une collection de 30 films de 26 minutes. 1956 - Mariage Grace Kelly avec Rainier de Monaco 1975 – La chute de Saïgon 1963 - John F. Kennedy à Berlin 1936 - L’affaire Lindberg 1959 – Tour de France 1967 – De Gaulle au Quebec 1945 – L’ouverture des camps 2001 – Les funérailles du Commandant Massoud 1945 – La capitulation du Japon 1910 – Buffalo Bill 1981 – Les otages américains libérés en Iran 1977 – Le couronnement de l’Empereur Bokassa 1er 1945 – Réunions secrètes à Yalta 1927 – Lindbergh traverse l’atlantique 1954 – Marilyn Monroe en Corée 1971 – Les fastes du Shah d’Iran à Persépolis 1937 – Le crash du Hindenburg 1953 – Le couronnement d’Elisabeth II 1969 – En direct de la lune 1944 – De Gaulle dans Paris libéré 1934 - Assassinat d’Alexandre 1er de Yougoslavie 1978 – Les images retrouvées des Khmers Rouges 1897 – Le Président Félix Faure en voyage 1936 – Les jeux olympiques à Berlin 1918 – Les fêtes de l’armistice 1961 – Gagarine, premier homme dans l’espace 1946 – Essais atomiques à Bikini 1955 – Tragédie sur le circuit du Mans 1989 – Les manifestations de la place Tian’anmen 1963 - Les funérailles de John F. Kennedy mercredi 3 octobre – 18h30 1961 Gagarine, premier homme dans l’espace Des images floconneuses et brouillées qui ne montrent rien de spectaculaire. Pourtant, celui qui est filmé réalise l’un des rêves les plus fous du 20ème siècle. Le mercredi 12 avril 1961, pour la première fois, un homme voyage dans l’espace. C’est un citoyen soviétique. Son nom : Yuri Gagarine. Quatre ans à peine après la mise en orbite du premier satellite Spoutnik, l’exploit du cosmonaute confirme l’avance des Soviétiques sur les Américains. C’est une très grande victoire dans la course à l’espace, et en pleine Guerre Froide, c’est aussi une formidable propagande pour le régime communiste et un camouflet pour les Etats-Unis. Mais comment Yuri Gagarine a-til été choisi ? Par qui ? Et pourquoi lui ? Et les quantités d’images de Gagarine tournées avant, le jour du vol et après, qui les a faites et comment ont-elles été utilisées par les autorités soviétiques ? 2001 Les funérailles du Commandant Massoud Celui que l’on connaissait en Europe sous le nom de Commandant Massoud, le Chef militaire de la résistance afghane contre les Soviétiques puis contre les Talibans, a été tué lors d’un attentat deux jours avant les événements du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis. Les images de son enterrement au nord de Kaboul, dans son village natal de la vallée du Panshir, témoignent d’une journée importante de l’histoire récente de l’Afghanistan. Selon le rituel musulman, cette cérémonie aurait dû avoir lieu le jour de sa mort. Pourquoi avoir attendu une semaine pour l’enterrer ? Quels étaient les enjeux de ces funérailles ? Quel lien y avait il entre cet attentat et ceux du 11 septembre ? Plus de 10 cameramen afghans ont filmé la cérémonie. Pour qui travaillaient-ils ? © Tous droits réservés Entrez dans les Archives de Lyon, ancien centre de tri postal entièrement rénové situé aux portes du quartier de la Confluence. Ce bâtiment, dont la structure ancienne est sublimée par une façade vitrée contemporaine, est le gardien et médiateur de la mémoire de Lyon. En effet, les Archives de Lyon, service public ouvert à tous, conservent et mettent à disposition les documents produits par les services municipaux depuis le 13ème siècle et des archives privées intéressant l'histoire de Lyon. Un programme de numérisation d'envergure de ce patrimoine a été engagé depuis plusieurs années afin de rendre accessibles en ligne sur www.archives-lyon.fr de prestigieuses ressources documentaires : l'état civil des Lyonnais depuis le 16 ème siècle, les délibérations du conseil municipal de 1416 à 2000, des cartes postales, affiches et plans de la ville. D’autre part, véritable lieu de vie culturelle, chacun peut gratuitement profiter de la très riche programmation des Archives. Expositions, conférences, projections, spectacles originaux et manifestations diverses vous offrent des instants de découverte privilégiés de l’Histoire de la capitale lyonnaise. Retrouvez-nous sur www.archives-lyon.fr, et sur facebook www.facebook.com/archivesdelyon Séance spéciale avec la présence du réalisateur Serge Viallet et Sylvie Cazin productrice. © Tous droits réservés L’Ina conserve, valorise et transmet les images et les sons qui fondent notre patrimoine commun. Avec 4 millions d’heures de radio et de TV conservées, le fonds de l’Ina est l’un des plus importants au monde. L’Ina valorise les archives à des fins éducatives et culturelles au travers de projets innovants tels que les fresques hypermédia, consultables par tous sur ina.fr. L’Ina produit et édite également des programmes audiovisuels créatifs et engagés, et développe une politique de recherche, ainsi avec le logiciel de protection des droits « Signature » utilisé par les plus grands opérateurs du net. Avec une offre de formation professionnelle ou initiale, du bac+2 au mastère spécialisé, l’Ina est le 1er centre européen de formation aux métiers de l' image et du son. L’Ina c’est aussi le dépôt légal de l’audiovisuel, foyer de réflexions sur l’image et les médias qui propose aussi en région, notamment à la délégation régionale Ina à Lyon, des postes de consultation dédiés aux chercheurs. Pour en savoir plus et accéder à 340 000 émissions de télévision et de radio en consultation, téléchargement ou DVOD, rendez-vous sur le site www.ina.fr. Toute l’information de l’Institut sur www.institut-national-audiovisuel.fr, et sur facebook www.facebook.com/Ina-Centre-Est mercredi 7 novembre – 18h30 mercredi 5 décembre – 18h30 1897 Le Président Félix Faure en voyage en Vendée 1945 Réunions secrètes à Yalta 1918 Les fêtes de l’armistice 1945 La capitulation du Japon Japon, baie de Tokyo, le dimanche 2 septembre 1945, à bord du Missouri, un navire de guerre américain. Il y a quelques semaines, Hiroshima et Nagasaki ont été dévastées par des bombardements atomiques, et le Japon a annoncé sa volonté de déposer les armes. Ce matin, il était 9h, lorsque 11 représentants du gouvernement et des armées du Japon sont arrivés à bord du Missouri pour signer la capitulation de leur pays. Au micro, on reconnaît le général américain. La mise en scène de cette cérémonie a été minutieusement préparée selon les volontés de Mac Arthur, le Chef suprême des puissances alliées. Une foule de militaires et quelques 170 cameramen, photographes, reporters radio et journalistes ont été conviés. Ce sont, en Asie, les derniers instants de la Seconde Guerre mondiale. Mais juste avant qu’elle ne se termine, la cérémonie tourne au désordre, à la pagaille. Catastrophés par le document qui leur est remis, les Japonais commencent par le refuser. Que s’est-il passé ? Pourquoi ce refus ? Et pourquoi une telle mise en scène de cette capitulation sur le pont d’un navire ? Quelles étaient les intentions du général Mac Arthur ? © Tous droits réservés © Tous droits réservés Après 1560 jours d’une guerre extrêmement meurtrière et pour la première fois mondiale, le 11 novembre 1918, à 11h précises, les cloches ont sonné partout en France pour annoncer que les combats ont cessé. Un armistice a été signé à l’aube entre l’Allemagne et les Alliés vainqueurs. Mais en France comme en Angleterre, la nouvelle n’a été annoncée qu’à 11h du matin. De l’autre côté de l’Atlantique, avec le décalage horaire, l’événement a commencé à être fêté beaucoup plus tôt le matin. A Paris, à Londres, à Washington comme à New York, de nombreuses caméras étaient dans la rue pour immortaliser un moment aussi important dans l’histoire du monde. Mais cette liesse qu’elles nous montrent était-elle générale, spontanée ou mise en scène ? Les reporters étaient-ils libres d’aller où ils voulaient et de montrer ce qu’ils voulaient ? Pour qui travaillaient-ils ? Et la censure de guerre, était-elle déjà levée ? Nous sommes en 1945, au mois de février, à l’extrême Sud de l’Ukraine, en Crimée. La guerre fait encore rage en Europe. Le premier ministre britannique Winston Churchill et le président des Etats-Unis Franklin Roosevelt ont quitté Londres et Washington dans le plus grand secret. Ils ont rendez-vous avec le Maréchal Joseph Staline, l’homme fort de l’URSS. Pendant plus d’une semaine, les trois chefs de la Grande Alliance contre l’Allemagne nazie vont se réunir dans un palais tout près de la ville de Yalta. L’enjeu ? Mettre un terme à la guerre et préparer le monde de l’après-guerre. Avant l’une de leurs dernières réunions, ils ont pris la pose avec beaucoup de sourires pour que les photographes et cameramen immortalisent une entente officiellement parfaite. Mais les trois hommes ont-ils réussi à s’entendre malgré des intérêts bien différents ? Et pourquoi se réunir de façon aussi secrète au fin fond de la Crimée ? La presse avait été interdite. Mais alors, qui étaient ces reporters dont les images sont la seule mémoire visuelle de ce que l’on a appelé « la conférence de Yalta » ? © Tous droits réservés © Tous droits réservés Avril 1897. Pour la première fois dans l’histoire du très jeune cinéma, un caméraman est invité à suivre un président en voyage. Neuf jours d’un périple en train et en bateau qui conduit le Président Félix Faure dans l’ouest de la France. Celui qui le filme s’appelle Charles Moisson. Il a guère plus d’un an d’expérience de la prise de vue animée. Certains appellent ça des « photographies vivantes » d’autres « le cinématographe ». Cette nouvelle invention des frères Lumière émerveille le public. Mais le Président ? Comprend-il que son image est enregistrée « en mouvement » ? A-t-il déjà vu des « photographies vivantes » ? Pourquoi avoir désigné Charles Moisson pour le filmer ? Et pourquoi avoir choisi cet événement politique pour faire un des premiers grands reportages de l’histoire du cinéma ?