Mecanique Generale - Chapitre 7
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Mecanique Generale - Chapitre 7
S O M M A I RE 1ÈRE PARTIE : ÉQUATIONS DE LAGRANGE 7.1.1 L'EQUATION DE DfALEMBERT EN DYNAMIQUE 462 7.1.2 DEFINITIONS : ELEMENTS VIRTUELS 462 A. Vitesse virtuelle B. Transformation virtuelle ; intervalle de temps virtuel C. Puissance virtuelle 462 462 463 VITESSES VIRTUELLES COMPATIBLES AVEC LES LIAISONS TELLES QU'ELLES EXISTENT A L'INSTANT t 464 A. Configuration du système à l'instant t 464 B. Liaisons imposées au système 464 C. Déplacement virtuel élémentaire le plus général 465 D. Vitesse virtuelle la plus générale 466 E. Vitesse virtuelle compatible avec les liaisons telles qu'elles existent à l'instant t 466 F. Exemples 467 7.1.3 G. Intérêt des transformations virtuelles compatibles avec les liaisons 470 telles qu'elles existent à l'instant t 7.1.4 PUISSANCE VIRTUELLE DEVELOPPEE PAR LES ACTIONS MECANIQUES 471 A. Forme générale de la puissance 471 B. Calcul de la puissance virtuelle dans quelques cas remarquables 472 1. Puissance virtuelle développée par les actions mécaniques appliquées à un solide dans une transformation virtuelle compatible avec les liaisons telles qu'elles existent à l'instant t 472 2. Puissance virtuelle développée par les forces de cohésion d'un solide parfait dans une transformation virtuelle compatible 473 3. Puissance virtuelle développée par les forces de liaison intérieures entre solides dans une transformation virtuelle compatible 474 4. Puissance virtuelle développée par les actions de liaison extérieures appliquées à un solide dans une transformation virtuelle compatible 474 5. Liaisons parfaites au sens de GAUSS 475 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. C. Cas où la puissance virtuelle peut être calculée à partir de certaines fonctions 7.1.5- 475 1. Il y a fonction de force généralisée 475 2. Fonction dissipation ou fonction de RAYLEIGH 476 3. Généralisation de la fonction de dissipation. Fonction puissance ty 481 PUISSANCE VIRTUELLE DEVELOPPEE PAR LES QUANTITES D'ACCELERATION A. Transformations préliminaires fondamentales 484 485 B. Exemple 485 C. Calcul des coefficients A£ D. Expression de la puissance virtuelle développée par les quantités d'accélération E. Exemple : calcul des coefficients Aj[ dans le cas de la balance de KELVIN 487 487 489 7.1.6 FORME GENERALE DES EQUATIONS DE LAGRANGE 491 7.1.7 EQUATIONS DE LAGRANGE POUR UN SYSTEME A PARAMETRES INDEPENDANTS 492 A. Cas où l'on a affaire à un système de solides parfaits, liaisons 492 parfaites au sens de GAUSS B. Cas particulier où la transformation est une transformation vir496 tuelle compatible avec les liaisons telles existent à l'instant t, les liaisons étant parfaites au sens de GAUSS, et où il y a en outre fonction de force généralisée pour les forces données : Lagrangien du système Exemple 1 : Pendule d'EULER Exemple 2 : Problème de LAGRANGE-POISSON. Mouvement d'une toupie symétrique autour d'un point fixe 497 499 Exemple 3 : Mouvement à force centrale, la loi étant attractive newtonienne 503 Exemple 4 : Double pendule 504 C. Cas particulier où la transformation virtuelle est une transformation virtuelle compatible avec les liaisons telles qu'elles existent à l'instant t, mais où les liaisons ne sont pas parfaites au sens de GAUSS et donnent lieu à une fonction de dissipation 506 Exemple D. Condition générale pour avoir une fonction génératrice L. Fonction de force indépendante des vitesses 510 Exemple : Lagrangien d'une charge q en mouvement dans un champ électromagnétique 511 E. Intégrales premières 513 1. Intégrales premières linéaires en q{ Exemple : oscillateur harmonique à 2 dimensions 513 2. Intégrales premières quadratiques : Intégrale de Painlevé 515 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 7.1.8 7.1.9 LES PARAMETRES NE SONT PAS INDEPENDANTS MAIS LIES PAR DES RELATIONS HOLONOMES OU NON HOLONOMES 524 A. Intérêt d'une transformation virtuelle compatible avec les liaisons telles qu'elles existent à l'instant t 524 B. Equations de LAGRANGE avec multiplicateurs 525 C. Exemples de mise en équation et de résolution 528 Exemple 1 : Comportement d'un système formé d'un essieu et de deux roues dont l'une roule sans glisser sur un plan 528 Exemple 2 : Mécanisme à coulisse 534 D. Signification générale des multiplicateurs 538 E. Précision sur l'origine de l'irréductibilité lorsqu'on a des liaisons non holonomes 539 F. Intégrales premières 544 UTILISATION DES EQUATIONS DE LAGRANGE POUR DETERMINER LES INCONNUES DYNAMIQUES (ACTIONS DE LIAISON) A. Exemple de détermination de liaisons 545 B. Détermination des actions intérieures à un solide 548 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 545 2ÈME PARTIE 1 ÉQUATIONS D'APPEL 7.2.1 ENERGIE D'ACCELERATION 551 A. Définition 551 B. Théorème de Koenig pour l'énergie d'accélération 551 C. Energie d'accélération d'un solide ayant un point fixe 552 D. Théorème de Koenig pour le solide 555 E. Exemple de calcul d'énergie d'accélération 556 7.2.2 CALCUL DES COEFFICIENTS A£ DE LA PUISSANCE VIRTUELLE A PARTIR DE L'ENERGIE D'ACCELERATION 559 7.2.3 EQUATIONS D'APPEL LORSQUE LES PARAMETRES SONT INDEPENDANTS 560 7.2.4 EQUATIONS D'APPEL LAGRANGE POUR LES SYSTEMES A LIAISON SANS REDUCTION AU NOMBRE MINIMUM DE PARAMETRES 565 A. Cas général 565 B. Cas particulier : les liaisons sont parfaites et les solides sont parfaits 565 EQUATIONS D'APPEL AVEC UN NOMBRE MINIMUM DE PARAMETRES. FORME SPECIFIQUE 565 A. Rappel 565 B. Calcul des coefficients A£ par la méthode d'Appel 566 7.2.5 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 1ÈRE PARTIE LES E Q U A T I O N S D E L A G R A N G E © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 461 - Les équations que nous allons obtenir ne sont pas de nouvelles équations, elles sont déduites de la loi fondamentale. Le but poursuivi par LAGRANGE est clairement formulé dans sa préface à la première édition : "on a déjà plusieurs Traités de Mécanique,, mais le plan de celui-ci est entièrement neuf. Je me suis proposé de réduire la théorie de cette science et l'art de résoudre les problèmes qui s'y rapportent* à des formules générales dont le simple développement donne toutes les équations nécessaires pour la solution de chaque problème. J'espère que la manière dont j'ai tâché de remplir cet objectif ne laissera rien à désirer. Cet ouvrage aura d'ailleurs une autre utilité : il réunira et présentera sous un même point de vue les différents principes trouvés jusqu'ici pour faciliter la solution des problèmes de mécanique et montrera la liaison et la dépendance mutuelle^ et mettra à portée de juger de leur justesse et de leur étendue". (1) Jusqu f à LAGRANGE, les méthodes n'avaient guère d'unité. LAGRANGE propose très clairement d'obtenir une formulation globale et unique pour tous les problèmes de mécanique. La méthode est basée sur l'utilisation des vitesses virtuelles dont l'emploi est bien antérieur à LAGRANGE, en particulier dans la théorie des machines simples. Les équations de LAGRANGE donnent souvent une mise en équation plus rapide que les théorèmes généraux. Par contre elles sont généralement d'un emploi moins commode lorsqu'il s'agit de déterminer des actions de liaison inconnues. En outre, elles sont parfois remarquablement adaptées pour certains problèmes particuliers (petits mouvements, vibrations, intégrales premières ...). Leur connaissance parfaite est absolument nécessaire à tout ingénieur et plus généralement à tout physicien. (1) J.L. LAGRANGE "Mécanique Analytique 11 Tome 1. Réédité par A. BLANCHARD, 9 rue Médicis PARIS 6°. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 462 - 7.1.1 L'EQUATION DE D'ALEMBERT EN DYNAMIQUE La loi fondamentale pour un point matériel P de masse dm appartenant à un système (Z) s'écrit —> —t -Ke) dFe + dFi = JJ^J dm représentant l'action "extérieure11 au système auquel appartient P représentant l'action "intérieure11, c'est à dire l'action sur (P) des autres éléments de (I) J (P) accélération du point P dans un repère galliléen dFe dFi II est évident que l'on peut multiplier les deux membres de l'équation fondamentale par un vecteur V. . à priori arbitraire. On obtient ainsi l'équation de d'ALEMBERT pour un point matériel dFe.V*(P) + dFÎ.V*(P) = Jg(P).V*(P) dm Pour tout le système (£) on aura l'équation de d'ALEMBERT d'un système matériel en faisant la somme pour les différents points appartenant au système : r , _, ^ F dFe.V*(P) + pez , ^ r oTi.V*(P) = pei , . J8(P).V*(P) dm 1.3 pez L'intérêt de la méthode -apparaît si l'on songe que l'on peut obtenir deux résultats par un choix convenable de V* : l/ donner une formulation systématique du calcul des 3 intégrales (au point de vue mathématique les deux premières sont de même nature) 2/ par un choix convenable de V*(P) éliminer certaines actions mécaniques de l'équation de d'ALEMBERT. 7.1.2 DEFINITIONS : ELEMENTS VIRTUELS A. Vitesse virtuelle Dans la région entourant P on définit le champ V*(P) géométrique indépendant de tout caractère mécanique. Ce chmap que nous particulariserons par la suite est appelé champ de vitesse virtuelle. On dit que dans un certain domaine (D) de l'espace on a défini un champ^vectoriel si à tout point P de (D) on sait faire correspondre un vecteur A = A(x^y^z^t) bien déterminé. B. Transformation virtuelle. Intervalle de temps virtuel A l'instant t le système peut être représenté par une certaine figure géométrique (F). Cette figure étant tracée, considérons le scalaire ÔT infiniment petit et associons à tout point (P) de (F) un point (P*)- tel que PP* = V*(P).6i Ce qui à la figure (F) fait correspondre la figure (F*) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. Système à l'instant t : figure (F) Système transformé : figure (F*) La transformation ainsi définie est dite transformation virtuelle associée au champ V*(P). Le scalaire 6r est appelé intervalle de temps_^virtuel et PP* déplacement virtuel (ceci par analogie avec le cas où V* = V8(P) et dt = 0). On notera en général le déplacement virtuel par ce qui donne _^ r-& PP = 6P *•<» • i Remarque : C'est une transformation du genre que nous avons l'habitude de faire en géométrie pour transformer une figure. Mais si la transformation est purement géométrique oe sont des considérations de mécanique qui décideront du choix du champ qui pour l'instant est complètement arbitraire. C. Puissance virtuelle Soit une action mécanique représentée par le vecteur F. On appelle puissance virtuelle développée par la force F associée au champ V*(P) le produit scalaire /fîfi y* = $ . fa(p) ^Là encore le vacable est choisi par analogie avec le cas où V*(P) = V^(P), (f)/U* = puissance réelle développée par F. Comme conséquence de cette définition on peut donc logiquement poser dFe . V*(P) =ç_X* P€Z . tâÔ* dFi . V*(P) =LX: pp., puissance virtuelle développée par les actions mécaniques extérieures appliquées au système (S) r © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. puissance virtuelle développée par les actions mécaniques intérieures au système (£) - 464 - Je . V"*"(P)dm t-Qe -•3-, puissance virtuelle développée par les quantités d'accélération irez* L'équation de d'ALEMBERT s'écrit alors *-S ex "^^ in t ~^ Théorème La puissance virtuelle développée par toutes les actions mécaniques dans une transformation virtuelle quelconque est égale à la puissance virtuelle développée par les quantités dfaccélération. Nous allons nous préoccuper maintenant du calcul d&s*ex ±y. in$*'*• 7.1.3 VITESSES VIRTUELLES COMPATIBLES AVEC LES LIAISONS TELLES QU'ELLES EXISTENT A L'INSTANT t Nous allons étudier dans ce chapitre une classe particulière de transformations virtuelles : celles que l'on peut réaliser tout en respectant les liaisons imposées au systèmes. Nous verrons qu'elles ont des propriétés remarquables. A. Configuration du système à l'instant t Dans tout ce qui suit on admettra que l'on peut exprimer la configuration du système à l'aide de n(*) paramètres q^, q2 ••• q£ .... qn- Ce qui signifie que la position de tout point P appartenant au système est définie par __^ _^ OP = OP (qi ... qj ... q n> t) * Remarquons que l'emploi de n paramètres n'est peut-être pas nécessaire. Nous nous étendrons ultérieurement très longuement sur ce point. B. Liaisons imposées au système Nous avons classé les liaisons en deux catégories principales suivant la nature des équations qui s'y rapportent : (chapitre 6 - cours, p. 332) a) Liaisons holonomes Supposons leur nombre égal à h,elles sont de la forme f1 (qi ••• qi ••• qn» t) = o h relations f4 (q^ ... q.[ ••• q n > t) - 0 f h toi ••• qi ••• q^ ù) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. = Q - 465 b) Liaisons non holonomes Supposons leur nombre égal à 1. Elles sont de la forme a n qi + ... anq[ ... + alnq^ = 1 relations = ajiql + ... a^q* ••• + ajn^n b j aliqj + ... auq' ... + alnq^ = Le degré de liberté formel est donc k = bi b l n - (h + 1) Les liaisons peuvent dépendre ou non du temps. On emploie parfois en mécanique analytique le langage suivant : - le système est dit skléronome lorsque le temps ne figure pas explicitement dans les équations de liaison - le système est dit rhêonome lorsque le temps figure explicitement dans les équations de liaison. La distribution entre liaisons holonomes et liaisons non holonomes tient une grande place dans la théorie des équations de LAGRANGE. C. Déplacement virtuel élémentaire le plus gênerai On obtient le déplacement virtuel élémentaire le plus général en calculant l'accroissement À? de 0$ lorsqu'on fait varier les q^ des quantités Aqi (le temps n'intervient pas car la transformation est une transformation géométrique à l'instant t) À? = f~- Aqi +. . . . * |~~ Aq £ + . . . + ~~ Aqn -H tx A qi + .. . + tn Aqn | ^ | —>• 0 £ I ei I'A^i quand /qj + ... + Aq^ ^ 0 étant un infiniment petit d'ordre supérieur par rapport à Ap = /Aq^ + ,.. + Aq^ Mais comme nous avons totale liberté de choix pour le déplacement virtuel, nous simplifierons considérablement le problème du point de vue mathématique en choisissant pour ^P le plus général la partie linéaire de l'accroissement c'est à dire la différentielle de OP i. 6? jyp . |_ 6qi 3p + pvp ... ^ « q i * ...+ ^ ^ n Le sjrmbole ftôf! est substitué au S3nnbole "d" pour éviter toute ambiguité avec les déplacements réels. Le choix de déplacements infiniment petits est justifié par le souci de pouvoir utiliser la théorie des différentielles. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 466 - D. Vitesse virtuelle la plus générale On définit le champ de vitesse virtuelle le plus général par *<» - g .«•«••. **<» • &«i'*-**r«!•*••• *!!;«;• en posant q[* « -jspî- ôqi >• 0 quand ÔT —^ 0 Les q|* sont appelés vitesses généralisées Remarque 1. La vitesse réelle du point P serait w • Hr"*- +lr<;+ -*!;^!f Le déplacement réel ne fait partie de l'ensemble des déplacements virtuels que si && = Q, c'est à dire si les liaisons sont indépendantes du temps. <3t Remarque 2. Par la suite nous utiliserons exclusivement la notion de vitesse virtuelle. De nombreux ouvrages utilisent la notion de déplacement virtuel. E. Vitesses virtuelles compatibles avec les liaisons telles qu'elles existent à 1'instant t Les liaisons holonomes peuvent se mettre sous la forme |aq!*...+faq,,...+|a,.*ffi - o i - , ...h elles ont la même forme que les liaisons non holonomes ajiq} •+...+ .a-jiqj + ... + ajnq^ - bj = 0 j « 1 ... 1 on appelle vitesses virtuelles compatibles les vitesses virtuelles vérifiant les équations précédantes en faisant 1ÊJ. = 0 ot b; •*• = 0 soit Hi<n**---*lit<'i'+ --*lfi''°* • ° ajiql* + ... + ajiql* + • • • + *jn.'«A* = ° j". ••" J = 1, • • 1 Remarque Si les liaisons sont indépendantes du temps on parle simplement de liaisons virtuelles compatibles avec les liaisons © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 467 - F. Exemples 1. Exemple 1 Un point matériel P peut_^se déplacer sur une droite (D) (Oi, Xi) tel^e que GI 6 (D) se déplace sur (0,Yo) de manière que _^ _^ OOi = 1 Yt2 . Yo On demande de déterminer la vitesse virtuelle compatible avec la liaison telle qufelle existe à l'instant t Posons O^P = x . X0 + y . Y0 L'équation de liaison s'écrit y 2 y - tg 6 . x - j yt = 0 Les vitesses réelles vérifient ou - j yt2 + tg 6 . x qui se met sous la forme habituelle f(x,y,t) = 0 y' - tg 0 x' - yt = 0 Les vitesses virtuelles x'* et y'* compatibles sont définies par y'* - tg 0 x'* « 0 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. X - Zp (Î0, lp) - a(t) ip, 0, 4 angles d'Euler de RS/R0 —>• r y, aj -i OG = [x, on posera / N = -^ da u)(t) -> -> Une sphère de rayon "a" roule sans glisser sur un plan (0,Xp,Yp) d'un repère Rp. Le plan (P) est mobile de manière qu?il J:ou£ne autour d'un axe fixe en restant en coïncidence avec un plan fixe (0,X0,Y0). Zp = Z0 (Xo> Xp) = a En outre la vitesse de rotation a) = ~ est une fonction du temps. Déterminer les vitesses virtuelles compatibles avec les liaisons telles qu'elles existent à l'instant t On repère le centre le la sphère par OG = [x,y,a| on repère l'orientation de la sphère par * , '6 , 4>, angles d'Euler de (Rs)/(Ro) On utilisera les repères intermédiaires classiques : (RI) et (R2> Ecrivons les conditions de roulement sans glissement Vgd) - 0 Vg(I) - VjCI) - v;(I) )fr nous avons déjà calculé V^(I) o (voir théorèmes généraux p. 334) ^(1) = V^(G) + ÎJ A GÎ Fx'~ V°(G) = y' L° © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 469 - V°(G) = S costy -sin^ sin^ cosij; 0 0 xf yf 0 0 1 L~ 0 t~ iï°s = Qs2 + &| + ftf = <j) f z2 fi° * r erf = 0 «_ L KI ' -Xi + iK Zi i !p sin0 é f cosô + i^ f S + e x f co.sip + y f sini^ -x f sinip + yVcosip _^ GI f o^ - 0 -a RI Rl D'où finalement _^ V°(I) 8 = x' cosi^ + y' sini|> + aif»' sinô -x' sinif» + y' cosij> + a& ' Lo j -JR! ^°(D = ^°(o) + ïï* A ôî. = n° A ôî p p p p Q° " = r° i 0 = L«'J R o r° 0 L»(t>J Ro X 01 = OG + GÎ - y L°JRo ->o V 0 (D 0 x 0 A y L L ^J L°J L. J = ^o p('!)'. L ^D V P (I) S cosip -sinip 0 sini|; cosif; 0 -ojy <ox L L. ° JR J R 0 0 1J Q -coy œx L 0 _| = -coy cosip + cax sini|;~ coy sini^ + cox cosif/ 0 L JRl x 1 eosi/; + y f sini/; + ac(> f sinô + coy cosip - eux sin^ -x! sin^ + y f cosip + a0 f - o)y sin^ - cox cosip u 0 = ce vecteur doit être nul : x f cosi^ + y 1 sini/; + a<j) f sinô -x1 sinip + y 1 cosi^ + a6 f = = - coy cosip H- œx sin^ ) wy sini^ + cax cosifr / ce sont les équations de liaison avec GO — o)(t) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. par exemple co = k .t -%• - 470 - Les vitesses virtuelles compatibles avec les liaisons telles qu'elles existent à l'instant t sont définies par x1* cosijj + y 1 * sinip + a<f>'* sin6 -sinifrx1* + cosij; y 1 * + a-01* = = 0 ) 0 ) G. Intérêt des transformations virtuelles compatibles avec les liaisons telles qu'elles existent à 1'instant t On montrera d'une manière générale la propriété très importante (du point de vue de la puissance virtuelle) des transformations virtuelles compatibles avec les liaisons telles qu'elles existent à l'instant t. En attendant, étudions l'exemple suivant. Reprenons le dispositif de l'exemple 1 et supposons qu'il n'y ait pas de frottement au contact. On demande de calculer la puissance virtuelle développée par l'action de la glissière sur la masse mobile. L'action de contact est normale aux surfaces en contact. Donc Q - QYi Q » £-Q sin0, Q cose, o]] soit La vitesse virtuelle est ^*(P) = F*'*, yf*»0~L ^RO La puissance virtuelle développée par Q associé au champ V*(P) est /^Z) y* = -Q sin0 x'* + Q cose y'* Dans une transformation virtuelle compatible avec les liaisons telles qu'elles existent à l'instant t on a : y'* - tge x'* = 0 La puissance virtuelle développée par Q dans une transformation virtuelle compatible avec les liaisons telles qu'elles existent à l'instant t est donc ^2) J * = - Q sine x'* + Q cose tge x'* 6(>* - o t-X La puissance virtuelle est nulle Remarque : Dans un déplacement réel la puissance réelle est : y = 3 , ^g(P) Vg(P) = [x', y ' , 0] = [x 1 , yt + tge x 1 , O^L R 8 ^5 J/ = &J *^/ [~ -Q sine "I fx' Q cose . yt + tge.x' o J L° = Q cose . t La puissance réelle n'est pas nulle © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 7.1.4 - 471 PUISSANCE VIRTUELLE DEVELOPPEE PAR LES ACTIONS MECANIQUES A. Forme générale de la puissance Soit un système de forces appliquées à un système quelconque, dF désigne 1'une de ces forces appliquée en P dF = QdX, dY, dzj ÔP = Qx,y,z] Supposons la configuration du système exprimée à l f aide de n paramètres, qi •• • qi ••• qn x = x(qi . .. q£ ... qn , t) y > y(qi • •• qi ••• qn •••» *•) z = z(qi . . . q£ . .. qn . ..,. t) La puissance virtuelle développée par la force dF est V*(P) = dP* = dF . V*(P) [x1*, y'*, z f *3 .*•* • lfr< + - + l ^ ^ - - - + l f c < *" - %z-*r+-*%z*\* + ---+%£*z z<* = 3 z _ q ; * + ... 3qi + 3 z _ q ' f + ... aq £ ' + 3z q'» 9q7 " dp* = r d x|fdY|5- dz|î-lq;*+ ... + r d x3£| ^ + d Y | y * 3 _ + dz |£_] 3 L 3 qi + 9 qi + 9 qi J i L ii qi qi JqIi * ... * f . d x3 | i - + 4 Y3| ^ - + dz|2-l ql* n L <in qn 3q n J La puissance virtuelle développée par toutes les forces du système est donc <$>* = q.« Jf L[dx^^Y^.^!^-] *s qi 3qi 3qi J a 9 pes fëdxt^dï*!fH '!" P€S I .qi« J( LD|2L. + £-dzT dx + |y-dY 9q ln ln J 3{ n Qi - Jf pes ^¥ 3( n pes - Ql q|* + !f-dx 9q£ + |2-dY 9qi • . . + Qi qi* + + !^dz 9qi . .. + Qn qA^ Cette formule est très importante du point de vue de la théorie car elle permet de donner une forme unique à l'expression de la puissance virtuelle. Cependant pour les calculs pratiques on aura souvent à envisager des cas remarquables. Nous allons maintenant apprendre à calculer systématiquement les Q^ dans les cas plus fréquents. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 472 - B. Calcul de la puissance virtuelle dans quelques cas remarquables !.. Puissance virtuelle développée par les actions mécaniques appliquées à un solide dans une transformation virtuelle compatible avec les liaisons telles quelles existent à l'instant t. En chaque point P une force dF. Le torseur des actions appliquées au solide est défini par ses éléments de réduction en Os (Os € Rs) [F] : ji(os) f €P J7 m* = +„ -+ V*(P).dF pes Une transformation virtuelle compatible avec les liaisons est une transformation qui respecte les liaisons ; en l'occurence qui respecte ici le caractère solide parfait, c'est à dire l'invariabilité des distances de deux points matériels quelconques V'p-2 F r i j - Li2 >- <S P-pî" P-P'« i r j * S rT 3 = 0 P^pJ.p'CPj) - V*(Pi)] - 0 ' PiPj.V*(Pj) - PlPj.V*(Pi) - 0 Pour une transformation virtuelle compatible le champ de vitesse virtuelle est un champ équiprojectif. C'est donc un champ de moment V*(P) = V*(0S) -H Q* A ô£ Par suite, comme pour la puissance réelle, on a ^ = F . V*(0S) + M(08) . fim La puissance virtuelle est le comoment des deux torseurs. Exernp le On applique à la manivelle (1) un système d'actions mécaniques dont le torseur i est défini par ^T Ui - o L/1J ^ 1 -V -> ( Mi(0) = C z0 on applique à la coulisse (2) un système d'actions mécaniques dont le torseur 2 est défini par \6T( «^ © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. j F2 = F X0 ÎM2(A) = 0 • 473 - Calculer la puissance virtuelle développée par les actions mécaniques dans une transformation virtuelle compatible avec les liaisons telles qu'elles existent à 1Tinstant t. * La puissance virtuelle développée dans une transformation quelconque est : $« @* + *n iS =o/ ! +<-/ 2 Le torseur des vitesses virtuelles est pour le solide (1) j«ï - e"M | $*(0) = 0 fi - ce- ) Le torseur des vitesses virtuelles pour le solide (2) est : i«f J 2 - o |V*(A) = / ffL = F„ x ltr,*• \—y% x'*X0f * Vitesses virtuelles compatibles L'équation de liaison s'écrit les vitesses virtuelles compatibles sont définies par : x - r f^ cos a = 0 sin(6-a) 8»* - n cos a + Puissance virtuelle dans une transformation virtuelle compatible 6P J7» - C 6'« ^ = ^ L[ + F X'* ç - F r sin < 9 - a) ]e'* cos a J 2. Puissance virtuelle développée par les forces de cohésion d'un solide parfait dans une transformation virtuelle compatible : On sait que le torseur des forces de cohésion est un torseur nul. Dans une transformation virtuelle compatible, c'est à dire respectant l'état solide (distances invariables), le champ de vitesse virtuelle est un champ de moment. La puissance virtuelle est égale au comoment des deux torseurs. Comme l'un est nul, la puissance virtuelle est nulle. Dans une transformation virtuelle compatible (c'est à dire respectant l'état solide), la puissance virtuelle développée par le torseur des forces de cohésion est nulle. Remarque Lorsque l'on a affaire à un système quelconque (fluide, système déformable ...) on peut parfaitement prendre comme transformation virtuelle une transformation qui respecte les positions relatives des différents points du système. On dit que l'on prend un champ solidifiant. Dans ces conditions la puissance virtuelle développée par les forces de cohésion est nulle. Par contre, si l'on veut faire apparaître ces actions mécaniques, il ne faudra pas prendre un champ solidifiant. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 474 3. Puissance virtuelle développée par les forces de liaisons intérieures entre solides, dans une transformation virtuelle compatible 012 J^)M12(I) |*21 J?21 |M21(I) Le torseur des forces intérieures étant nul on a : FI 2 + F2i - 0 S12(D + S21(i) = o ôfi ~/12 /ZA s ^12 ^f* + M 1 2 (I).nf* ^ y\L = <$* = Î12 . ^tl) + «12 V SJ" (l'emploi de Rg n f e s t nullement nécessaire) *2lVf + M21(D%" Dans de nombreux cas M}2(ï) = 0 jf* - î12 . ^* CD Si on respecte la liaison telle qu'elle existe à l'instant t, la vitesse de glissement est située dans le plan tangent et la puissance vir** tuelle est nulle dans deux cas : - Fi2 normal aux surfaces en contact (ce qui correspond à l'absence de frottement - V^*(I) = 0 la transformation est un roulement sans glissement 4, Puissance virtuelle développée par les actions de liaison extérieures appliquées à un solide dans une transformation virtuelle compatible. R est un solide mobile n'appartenant pas au système et dont le mouvement est connu en fonction du temps Le torseur des actions de RQ/RÔ par | ?RO/S < ^o/s<1) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. est défini - 475 - &* - Vs * %*(I) +S °/s (I) -^* .&* - V s L v r r v r ] * *>/.<» •&"**« Si l'on fait subir à (S) une transformation virtuelle compatible avec les liaisons telles quelles existent à l'instant t, le solide <SO) doit, rester fixe dans cette transformation. $8* = 0 $$*(.!> - 0 $* - î0/. • *? + WD-as" en général Mo/ s (D " 0 ^* = Ir o /,s ' v^°* ^ s Dans la transformation virtuelle compatible, la vitesse de glissement est contenue dans le plan tangent. La puissance virtuelle sera nulle dans deux cas - FQ/C normal aux surfaces en contact (absence de frottement) — V|*(I) = 0 roulement sans glissement 5. Liaisons parfaites au sens de Gauss Une liaison est dite parfaite au sens de Gauss si la puissance virtuelle développée par les actions de liaison est nulle dans toute transformation virtuelle compatible avec les liaisons telles qu'elles existent à l'instant t. On généralise ainsi le résultat que l'on obtient avec les liaisons usuelles. _. /0 Nous venons d'apprendre à calculer/* donc les Qi dans toutes les circonstances usuelles. Nous allons voir que dans certains cas ce calcul peut se faire avec une formulation analytique systématique. C. Cas où la puissance virtuelle peut être calculée à partir de certai nés fonctions 1 * II y a fonction de force généralisée La puissance virtuelle est S'il existe une fonction . 0 4l U y* = = Q qff + 000 + Q^* + 000 + Qnq^* U (qj ... q^ ... qn, t) telle que - au 3qi on dit qu'il y a fonction de force généralisée. On a alors : &• . 6f>* ^ |JL ql« + 000 + | f ql- + 000 f qA* 9 +| 9qi ou = 3qi *- qn 67 C'est le cas en particulier où il y a fonction de force au sens ordinaire. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 476 Soit une force [x,y,z] telle que v = i£ YX - M ~ F » 3x 7 - M 3y ~ 9z q. = |2L_ X + IZ-T + |£-z Xl 9qi 9qi 3qi ^i ~ 3U 3x 3x 3q£ + 3U 3y 3y 3q£ + 3U 3z 9z 3q£ Q. . ^L Ql 3q£ Cependant la réciproque n f est pas vraie. Il peut y avoir fonction de force généralisée sans qu'il y ait fonction de force au sens ordinaire, Exemple de fonction de force généralisée Considérons le double pendule ci-contre et supposons que les barres sont de masse négligeable et qu'en G on a un solide de masse m On sait que la fonction de force est U = - mg.z(G) + cte (la verticale est supposée descendante) ZQ = U Q e 11 cosÔ + 12 coscf) = m gli cos0 + m gl2 cos<f> + cte 9U = = m gl1 sin e % 3? = 3U 3? " = ~m gl2 Sln * Nous ne nous étendrons pas davantage sur ces fonctions de force car elles ont été longuement étudiées à l'occasion des théorèmes généraux, 2. Fonction de dissipation ou fonction de Rayleigh S'il s'agit d'une force finie î = [x, Y, z]R Qi - *%-%-% Supposons que la force î soit telle que on peut alors écrire X • -Mr t = Y - -fr i [kj X'2 * k2 y'2 + k3 i-Z] © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. [jkjx1, ~k2y', ~k3z'J F = 2 - 'If- - 477 Les coefficients Q£ peuvent s'écrire 3<j) 3x _ 3<fr 3y 3<j) 82 f 3x' 3q£ " 3y 3q£ " 3z' Sqi Qi 3x 3qT on a en outre = 3x f ^T 3y 3y f J^T = ^T 3z JfT 3z f -^ en effet fa(P> - |L qf + 000 + |L q . > 000 * |L qA ^toû Qy ^p ^JL. = -— ^1 "i + f ce qui donne le résultat indiqué en projection Cette transformation sera ultérieurement utilisée pour faire les transformations fondamentales de LAGRANGE r- i . Donc finalement 9( ) 9x? 9 9 f * 9y? * 9z? - ^ 3?" ^ ~ 3^ 3^ "" 3P" 3^ n Qi Q.i = •-Ji 3l| y avec $ = $ (q] ... q^ ... q^) C'est une forme quadratique en q{, qj, dont nous pouvons préciser l'expression * - £ [ki x'2 + k 2 y'2 + k 3 z'2] X' X = — y' = -z%— q| ^qi z ' q I 3q£ q i OZ " 3qï en utilisant la convention de l'indice muet i qi * - T i".|^%*j+ ** %%^J * k= Hr%^ § est donc de la forme . « = îbijqiqj Exemple 1 : liaison extérieure et mouvement de translation avec frottement visqueux Fo/s = - b Vg (force visqueuse) (II n'est pas utile de préciser la vitesse de quel point il s'agit, car dans un mouvement de translation tous les points ont même vitesse) La puissance virtuelle est«j/ y* Qx = = - b x' x'* - b x' A+bx' 3x $ = j b x'2 + C © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. = - b V|.Vg* - 478 Exemple 2 : liaison intérieure et mouvement de translation avec frottement visqueux Par hypothèse l1action de 1 sur 2 est F12 = " b ¥2 (mouvement de translation : tous les points ont même vitesse) La puissance virtuelle développée par les actions mécaniques au contact est dans une transformation virtuelle compatible ^ - î12 V2« y* = - b *i.IP %* = - ^°* jg* = %* (Xi* - Xi») XQ J* <^C - - b (xi - xi)(xi* - x^) 0m - + b (x£ - xf)xj* - b(x^ - xj)x£* J ^* - QX1 *i* Q + QX2 xà* = + b(x^ - x{) X l = - b(xi - xi) QX2 S'il existe $ = $(x{ - x2) on doit avoir HT = - b<** - x^> IXT - b(x^ - *» Intégrons la première relation *(x{f xi) = + | (xi - xi)2 -h C2(xi) C2 ne dépend que de x2 Dérivons par rapport à x£ l'expression trouvée : 9<j> . f, aJr - b. .(xi - xi) -H 3Co -J. Par identification on a immédiatement $(xi, xi) - © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. —7" = 9x2 | (xi - xi)2 + C U —* Co ^ = cte - 479 - Remarque 1 On rencontre ces actions mécaniques dans les dispositifs appelés amortisseurs basés sur la propriété des écoulements dits "laminaires11 en mécanique des fluides : nous en donnerons deux illustrations : l'amortisseur à air de la balance de Curie et l'amortisseur hydraulique des automobiles. * balance de Curie L'écoulement entre la cloche et le cylindre détermine une action mécanique sur la cloche telle que Fos avec b - - b x' X-o R3 = 6ïï y 1 -r-3" y étant le coefficient de viscosité dynamique La dimension de y est y = L""1 M T"1 f Pour l air J 20° y = 1,83 10"5 (MkSA) + amortisseur d'automobile Un piston se déplace dans un cylindre rempli de liquide (huile). Du fait de la compressibilité négligeable, le liquide doit s'écouler par des orifices calibrés percés dans le piston. Un type de réalisation possible est le suivant : l'action sur le piston est opposée à la vitesse relative du piston par rapport au cylindre F0/s - - b x f X0 En fait on n'obtient pas avec ce système, proportionnalité entre la force et la vitesse mais une loi F0/s = - b x'n X0 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. $1/2(0) - - b (61 - 61) Z0 cf> = j b (0£ - 6l) + cte exemple de réalisation Remarque 3 origine du mot fonction dissipation. Pour un système quelconque on peut toujours écrire le théorème de l'énergie cinétique dT dt =^ «-/ étant la puissance développée par toutes les forces extérieures et intérieures. Supposons que les forces soient de deux sortes - la première sorte donnant lieu à une fonction de force U » U(q1 ... q£ ... qn) (fonction de force au sens strict) - la deuxième sorte donnant lieu à une fonction de dissipation Les liaisons étant indépendantes du temps T et <j> sont des formes quadratiques et homogènes © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 481 La puissance réelle développée par les forces dérivant d'une fonction de force est (^ du A dt La puissance réelle développée par les forces dérivant de la fonction de dissipation est <£0- 3+ „} _ H 9 nl %- ' Iqf^ " ••••âqT'i nt ••' 3^qn (le champ de vitesse réelle appartient à l'ensemble des vitesses virtuelles compatibles car les liaisons sont indépendantes du temps) étant une fonction homogène de degré 2, on a, d'après le théorème d'Euler 2$ - .^-,1*000 +1^,1 + 000 +|JrqA on peut donc écrire EL dt = JE!dt z2* Ij- (T - U) -- .- 2* S'il n'y avait pas dissipation on aurait $ = 0 donc De ce fait T - U est appelée énergie totale T - U = h -2$ est donc la dérivée par rapport au temps de l'énergie totale. Autrement dit, c'est le taux suivant lequel l'énergie se dissipe, (j> est positive ; l'énergie totale est donc toujours décroissante : il y a dissipation de l'énergie. 3. Généralisation de la fonction de dissipation. Fonction puissance ifr _^ Le coefficient Q£ de la puissance virtuelle développée par la force F = [k, Y, z] appliquée en P telle que OP = [x, y, z] est Qi 1 ,X|2L. + y |L. + z|23qi ^qi 3qi soit encore, en tenant compte des transformations déjà utilisées * •' $ *' $ . Z$ . Le calcul est intéressant si le coefficient Q£ peut s'obtenir par la seule connaissance d'une fonction, c'est à dire si l'on peut écrire 3th Q^ = - ~—j. (ie signe moins sera justifié ultérieui rement) Pour qu'il en soit ainsi on doit avoir y X - ' " - ^ 3F" c'est à dire encore © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. yY - " - 3* ïf 7Z - '3* " " 3P" - 482 - 3 Y _ 3Z 3z' " -3y1 3X m 3Y 3y' "" 3x' 3Z = 3X 3xf 3z' a ) £2ISê«SÉ2^Iâle ÉllPê f°rce F répondant à_la Question Soit F telle que *. . = -j^||- F avec v - F |vp| V / x'z + y'z + z'z = = - V(P) . £ (x, y, z, v, t) X - x1 - d'où • V Y - y iV z = *<Z V J Ce type d'action mécanique se rencontre très souvent en particulier dans les actions de liaison. Par exemple - frottement sec ou de Coulomb - frottement visqueux - résistance aérodynamique f = f * f = cte = - a0 aj v - a2 v2 Si les actions sont du type indiqué par la formule générale on a 3X 371" " 3v = 9y X , 3 ,bx 3v 3^F V ' ly1" y' /xtz + ytz + z tz y_l = v b 3X Byf .m x'y' av " V 9V , . de même d, fo u. =x'y' *v —r 3xf —v 3v 9Y 3X 3Y "3F-=3F" Par suite on obtiendra également par permutation circulaire 3Y = 3Z 3z' 3y' 3Z = 3X 3x' " 3zf II existe donc ty telle que |^r = - X dX |^r = - Y dy |^-r = - Z dZ soit finalement |^-=-x'i 3x v dip - l^-y3y v f 1 l^r--» 3z v - - 1 (x1 dx' + y' dy' + z' dz') = - j | (x! dx' + y' dy' + z' dz') 4- C mals j dv 3v , .. 3v , . 3v , . = _ dx + F r d y ' +-â-rdz' dv = - (x 1 dx' + y' dy' + z ' d z ' ) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 483 $ - - £ dv + C b) Ë5ë5ElÊË-EÊSâE3UâklÊË + frottement sec ty » + a0 ty = agv + C f = cte = - ag SLQ > 0 dv + C soit encore * - a0 (xt2 •«» y f 2 + z'2)1/2 + C on peut remplacera1, y 1 , z 1 par leur expression en fonction des q{ * frottement visqueux f = ^ = - ai v * al ai > 0 v ^v * - y ar v2 + C2 ' -* - l ai (xl2 + y'2 + z12) c'est une forme quadratique. En remplaçant x 1 , y f , z 1 par leur expression en fonction des qj_ * - i ï 5 bu i!*j c'est la fonction dissipation de Rayleigh * * résistance quadratique f = - a2 v2 i}; = a2 * - -2^+C y m |a- (x12 + y 12 + z'2)3/2 + C a2 > 0 v2 dv + C généralisation de ce type d'actions mécaniques f = - ^ vn ijj = * = avec ^ > 0 vn dv in+1 + an ï?T+ C + an En fait f peut prendre la forme la plus générale d'un polynôme de degré n en vitesse f » - (a0 + ai v + a2 v2 + 000 + an vn) on aura immédiatement * - v2 v3 vn+J a0 v + ai y- + a2 y- + 000 + an --—- © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 484 - c) dissipation d'énergie dans le cas d'une fonction généralisée ' yS3T * " ** — t(P) - v |Vp| = |Lql + 000 + |L qi + 000 + |f- ,i 1^1 - [OC)2]1/2 - [lir.lfrqiqj]1'2 * = an IllP "9P . .1 n+1 îSr bsi '?qjqiqtl "2" * = *(q{) Nous allons montrer que ^ est une fonction homogène de degré n+1 en vitesse *<*» • ^irij^^]^ - 3t [%-&*$$• *"' La puissance développée par les forces de dissipation est &- - ^ »I + 00° *& *«»* tfc 'A comme ip est homogène de degré n+1 en q{ ^- » (n+1) « Appliquons le théorème de l1énergie cinétique en supposant qu'il y ait d'une part des actions de dissipation et des actions donnant lieu à fonction de force &-§-<•">* ~ (T - U) -- - (n+1) * L'énergie totale est décroissante 7.1.5 PUISSANCE VIRTUELLE DEVELOPPEE PAR LES QUANTITES D'ACCELERATION est La puissance virtuelle développée par les quantités d'accélération r A* = I Jg(P) . V*(P) dm pes ^<« - Hr«•*•••* Mr^*-*H:»- © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 485 A* - q'* | L dm f . . . + j q'* jpL dm + . . .«+ Jq^f J8 (P>|~dm 1 Jf Jg(P) . dq J f Jg(P)dqi oq n P€S P6S P6S on a donc finalement à calculer les coefficients Ai : A£ J8(P) -Tr-dm d J ^i P6S -' L'idée fondamentale des équations de Lagrange est de donner un calcul systématique des coefficients à partir de l'énergie cinétique. A. Transformations préliminaires fondamentales ,o, 1 'EL .«q{É. 9qi *»<» - gr'!*-*'Hr«i *•••!!;* on a donc immédiatement 3^ 3q{ 2°/ = d 3? dt 3qi 3P Bqi . "3^ " 3qi If HT- ife^-o-^M-oo.^^^ mais d'après les propriétés des fonctions de plusieurs variables ilr = 4(ir«<*°°°*!!r^°°*|[<> d_ 1)P dt 3qi s 3V 3qi Vérifions ces formules sur un exemple : B. Exemple Le point P est repéré en coordonnées polaires OP = r Xi" + z zt (Xg, Xi ) =^ On a OP = Ô? = ÔP (qlf q2, q3) qi = *• q2 q.s © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. of (ip, r, z) ou encore = r = z - 486 - 1°/ Calcul de Vg(P) Calculons d'abord en utilisant les coordonnées généralisées gp 1 + rt + 2 v < > - If* I 3? —— -s 3? 3T = 1' Y- Ml ""*i 941 341 2 î, 3r = Xl ^8(P) = r' Xx SB r * Yi * t .l Z + r *' ?j + zf ^ Faisons un calcul direct V«(P) = r' Xi + r —^ + zi.^ 4^= ^ Z i A Î j - ^Y! Vê(P) = r' Xi + r *' YI + z' Zj 2°/ Montrons que ~- = fv —2^ 3qi 3qi 3? _ v *T ^ - r YI 9P 9^' 9P- ' xi _ r Y* âp- ~ _ t ^ - Xi 3^ I ._.*'. oo, „ d ^P "3V 3 / Montrons que — ^ = a) q£ ^ - t ^- 3t _ * Zl 3?- ~ ^ = * i_H . rr » YI?, _ rr **• Xl?. dt 3^ 3^ . r .i -i ^XL + 5- r 1_ lE = il 3i() dt 3^ b) qi = r 1-2 = V#• ?l ! dt 3r x ? 3r - r*• Y! JîL IE dt Br ^ II 9r © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. Ht „ „,•, i _L * r ' i- ?! Zl • , i X*X - r *• - 487 c) q£ = z H = Un 3z '±.'2 = U0 dt 3z Nous ne nous étendrons pas au delà sur ces formules car elles nous servirons seulement d'intermédiaire pour l'établissement des formules de LAGRANGE. c - Calcul des coefficients A-; A i - { Î8<"> - |xr <*• pes J8(P) = J Posons 18/P> - dgVS(P) - <*V J (P) - —££ - 4^ +g, , 3P J (Pp '-3T~ oqi "3P dV " dît au • 9q~ d qi . maiS -^-^ dV 3P dt'3q£ = d ^-^ 9P dt 3qT ^ d -^ 3P 'dt 3q7 V ^gm 3IL .dt -dL*ll.-*IL-i 1.IE.1E '^T dtJÇT 3 J w V v qi 8qi 2 -îi = d 3 1 "^T dt "HTT 3q.[ T2 f v±2 dm A J P6S i = d_ 3T dt ' 3^ 3T 3 qi AA qi " l a f tr2 z j ^TT T 3q{ 2 J V dm P6S D- Expression de la puissance virtuelle développée par les quantités d'accélération La puissance développée par les quantités d'accélération prend donc la forme générale ^m vy -/ =- d 8T 3T «_ •. - -x dt 3 q i 3cn ni* +4- nnn 000 ++ HI qj d 3T 9T * +d -T-- X'-t - X • l l«i* " MCli 4. nnn + 000 dt 3q{ 3qi ^ 9T 9T «f* -7— A" 1 v - -s dt aq^ aqn nqin;^ Les coefficients A£ jouent le même rôle cjue les coefficients Q^. Ils se calculent autornâtiquement à partir de l'énergie cinétique. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 489 E. Exemple : calcul des uecoefficients A^ dans le cas de la balance rostat1 de K gy q ^ivin !.. Enoncé Un .système est constitué de six solides (89), (Si), (82), (83), (Si+) , (85) disposés comme ^indique la figure I. (SQ) est un solide formant le bâti de 1Tappareil* (Si), (82), (83), (85) sont des barres qui sont liées de manière à demeurer toujours dans j^n même plan. (814) est un volant. A (So) on lie le repère (R0) : [p, IÊQ» ^0» ZQ] • Le mouvement de (Si)/(So) est un mouvemenj de^rotation autour de (0, ^Q). A (Si) on lie le repère (Ri) : jo, Xi, Y!, zi] . -> -+ Zi =* Z0 AI arbitraire ti = ti A ti On repère la rotation de (Ri)/(Ro) par ^ » ^ ^ (Xo, Xi) (82) est une barre OB de longueur 2a. Le mouvement (82)^81) est un mouvement de rotation autour de (B, YI). A (82) on lie (R2) : [B, X2, ^2, 1£| . -»• Y2 -> 14. = !2 " F , X2 = Y2 A Z2 ^ ^ On repère la rotation de (R2)/(Ri) par 0 = (Zi, Z2) (83) est une barre homogène BA de longueur 2a. Le mouvement de (S3>/(S2) est une rotation autour de l'axe (B, t2). D'autre part l'extrémité A de BA est assujettie à se déplacer autour de (0, "Z"Q) étant reliée en ce point à la barre (85) qui a un mouvement de translation par rapport à (Ri). A (85) on peut donc lier le repère (R{) : [A, IL ti, 5J_; Le mouvement de (83) par rapport à (85) est une rotation autour de (A, YI). A (S«) on lie le repère [A, x3, Y3, z3"]. Y3 - ! ** - I Z = X3AY3 On repère la rotation de (R3)/(Ri!) par 81 = (Zi, Z3) On a immédiatement 61 =(-r - 0). On éliminera 61 en fonction de 0 chaque fois qu'il se présentera dans les calculs. Le solide (8^) est un volant en mouvement de rotation autour de la barre AB. A (81+) on lie le repère (R^) : [pf 1^, 1^, ÎJ . ^ milieu de AB = lT 4 ^. arbitraire 4 fZ 4 - XAt ^ On repère la rotation de (Rit)/(R3) par <(> = La masse de (8^) est Mtt et son tenseur d'inertie YG est = Ir A^ = 0 L 0 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 0 B4 0 0~ 0 Bj^ (Y3, Y4) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 491 - AG - a X3 -ij/f cose -4f Q 3 A AG » V°(G) = * &£ A L *' sineJ R3 [~4a sin6 cos0 6 1 a ij;1 sine aef - 4a sin2e e f a 0 0 a ^ f sine = LoJ R 3 L*e' JR3 n R3 = ^ + ^3 til = (f>f $3 Fcj)'f - i/;1 cose Q^ -. -e *T° $' sine K„ 3 16 a2 sin2e cos2e e f 2 + a2 ff2.sin26 + a2 e f2 (l - 4 sin2e)2l - IM^ «t sr. 2 + -i A^ (•<!>'- ^' cose) + B^ 6' 2 + Bu t{i l2 —-^ 2 sin 6 tlyr' " + -M» 1 - *' sine)cos6 6' + A^ sin6(<f)" -if; "sin6 - i^'e'cose) dt d * + B^ ip" sin6 + 64 *' 9' cos 6 il - 0 •3* A = A^' - *' sin6)cose 6' + Aif(4>" - T|»" sine - ^'6' cose)sin6 * + B^ t|)" sin6 + B^i^'e1 cose v d 3T 3T dt 9^)' ~ 9<(, a; ~ ^ H . o 3<j) Î^T Ijr A^ 7.1.6 = A4 (<J> f - * f sine) A± ((f) ff - ^ f l sine - i|>' e f cos 6) FORME GENERALE DES EQUATIONS DE LAGRANGE Le théorème de d'ALEMBERT s'écrit pour une transformation virtuelle quelconque Qiqi* + 000 + Qiq[* + 000 + Qnqn* * A,qi* + 000 + A£qJ* + 000 + ^q^* [Q! - A]]qf* + 000 •+ [Qi - Ajql* + 000 + [Qn - Aj qn* = 0 Les -q|* étant arbitraires, nous avons alors .c'est à dire la série d'équations © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. A£ = Qi V i = 1, ,.. n - 492 d_ 3T dt BqJ" 3T 3qi = ^ d 3T 3T dt 3qT ~ B?T Qi " d_ 3T 3T dt SqA " 8qn ^n II faut faire très attention : les Qi sont les coefficients de la puissance virtuelle de toutes les actions mécaniques » II y aura donc intérêt à choisir convenablement la transformation virtuelle pour avoir une expression pour Qi aussi simple que possible. En particulier nous savons que dans une transformation virtuelle compatible les liaisons développent une puissance virtuelle nulle si elles sont parfaites. De même les forces de cohésion développent une puissance nulle dans toute transformation solidifiante. Le problème des liaisons étant fondamental, nous allons étudier séparément les systèmes à paramètres indépendants et les systèmes dont les paramètres vérifient des équations de liaison pour tenir compte des propriétés remarquables des transformations virtuelles compatibles. 7.1.7 EQUATIONS DE LAGRANGE POUR UN SYSTEME A PARAMETRES INDEPENDANTS Cela signifie que lorsque l'on prend des q|* arbitraires les liaisons telles qu'elles existent à lfinstant t sont respectées. Envisageons maintenant les cas remarquables à partir de la constatation déjà évoquée pour la mise en place des théorèmes généraux : le coefficient QÎ peut avoir quatre origines Qi ' Q^ QiC QiLe QiLi force force f°rce f°rce QiD + QiC + QiLe + QiLi généralisée généralisée généralisée généralisée provenant provenant provenant provenant des des des des actions mécaniques données forces de cohésion forces de liaisons extérieures forces de liaisons intérieures A. Cas où l'on a affaire à un système de solides parfaits : liaisons parfaites au sens de 6AUSS L'analyse précédente donne Qîç = 0 solides parfaits : la puissance virtuelle est nulle dans une transformation qui respecte l'état solide Qite = 0 (liaisons extérieures parfaites et transformations compatible) = QiLi 0 (liaisons intérieures parfaites et transformation compatible) En pratique l'hypothèse revient à dire que l'on a affaire à un système de solides parfaits soumis à des liaisons sans frottement. On a alors : Qi © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. = Q iD © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 495 L'élément (85) est identique à (82). Enfin un moteur, non représenté sur la figure, applique à l'élément (Si) une action mécanique dont le torseur en 0 est ( 0 M : L , ( M = MZ0 1. Calcul de l1énergie cinétique T° = 2 Tf T| = I$| .. To . ^2 <f> ! Y2 + '*f Zi iï% » --82 + Œ! - F-^1 sin f ^ = +•• _^ f cos 4> J R T° - j 2[A ^ t2 sin2 <f> + A ^ l2 + C ^ î2 cos2 cf) ] 2. Calcul de la puissance virtuelle développée par les forces données Puissance virtuelle développée par les poids ^ = 2 .I2 .^G2) V°*(G 2 ) = r-i<o'* i 1 sin<f> ^* L P = + m g ZQ ^ P = + m g ^ = ° JR2 F- sin <|> 0 LCOS cD J R 2 - 2 m g 1 sin ((> V* Puissance virtuelle développée par le couple appliqué ffa = S(0) .«•" = M^'* ^X * = - 2 m g 1 sin $ <f>'* Q^ = - 2 m g 1 sin <(>, Q. ^ = M * Mipf* Remarque : La puissance virtuelle développée par les actions de liaison est nulle car les liaisons sont parfaites et nécessairement compatibles. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 496 3. Equations de LAGRANGE a)«JZ?U) d 3T dt 3<î>' ~ 3<j> _^ _ ~ 0 ^<f> If • 2 A * ' '*&• ***• r\ m —A A ij;' 2 sincj) cos<() - 2 C if;' 2 sin(j> cos<j> = ocp l! - A i/;'2 sin<f> coscj) + C if;' 2 sin<(> coscf) = - m g 1 sin<f> b) j^W IYTolp j = 2 A ij;' sin2 <j> + 2 C i/j' eos2 <{. rvrp -rr T7T du otp = 2 (A sin2 (() + C cos2 <|))^ ff + 4 (A - C) ty* $f sin(() coscf) 2(A sin2(j) + C cos 2 <f>) ij;ff + 4 (A - C) V <j> f sin(j) cos<() « M B. Cas particulier où la transformation est une transformation virtuelle compatible avec les liaisons telles qu'elles existent à l'instant t. les liaisons étant parfaites au sens de Gauss, et où il y a en outre fonction de force généralisée pour les forces données : Qic = ° QiLe - ° QiLi - 8U 0 o. Q iD - 3qi Les équations de LAGRANGE peuvent donc s'écrire sous la forme remarquable suivante : £L 8T - ^T dt 8qf 3qi = ^u " .Bqj d_ 3T _ 3T dt 9q{ " 3qi _ 3U " Bq.^ d_ 3T 9T dt 3q^ " Bqn _ 3U " 3qn Posons alors L = T + U et remarquons que puisque U est une fonction ne faisant intervenir que les paramètres et le temps j*u, = 0. D'où 'àq{ © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 497 - d_ 3L _ 3L dt Iq]" ' 3qj _ 0 • 1_ IL. -' ii_ - 0 dt 3q[ 3qi d 9L dt 9q; 3L _ 0 _ Q 9qn d 3L _ 3L dt aq'j aqj d_ j|L dt 3q{ 3L 3q£ d_ 3L dt 3q^ 3L 3qn = 0 _ Q Les équations peuvent être écrites à partir de la seule fonction L appelée Lagrangien du système ou encore fonction génératrice. Nous montrerons par la suite la condition générale pour qu'il y ait fonction gêné ra tri ce. Exemple 1 : Pendule d*Euler ÔGq = X XQ (x0, Xi) = e Lorsque Gj est en 0 le ressort est sans contrainte. On suppose les liaisons sans frottement (prismatique et rotoïde). Les équations de LAGRANGE s'écrivent donc <L 3T _ il. i£ - dt aF" " 3x ~ 3x d 3T ^T _ ^= 1 dt 3-6' '" 36 "30 1. Calcul de T° T° = ' TI + T| T? = iMx'2 T 2 • ' - • y » (^ > 2 ï° = ^°(G!) +%° A ; G^ 2 ^°(G 2 ) = x1 x0 + e f yx A 1 \ = x f x 0 + i e f K! © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 0 - 498 ^ V°(G 2 ) f x f + 1 e 1 cos 6 ~ - l e ' sin 6 = L (V° 2 ) T° 2 2 = x' ° 2 + l JKO 2 0'2 + 21 x' 0' cos 0 (M + m) x î 2 + ml 2 0 f 2 + 2 ml x' 0 f cos 01 - U - £§i£Hl-ËÊ«5 U = \Ji + U2 ( Ui fonction de force de pesanteur * ÏÏ2 fonction de force due au ressort U = k x2 m g 1 cos 0 - —~— + C 3. Equation de LAGRANGE en x 3T •rrr ox J = (M + m) x 1 + m 1 0 1 cos e r\rp dt "âP" = f (M + m) x" + m i e " - - -"- (M + m) x f f f + m 1 0ff m l 6 ' 2 sin 6 - » - . m l 0 î 2 sin 0 + k x - 0 4. Eguation^de^LAGRANGE^en^iB 3T ^T = o m 1 0 1 -+ m 1 x! cos 0 J rvrp dit 3p 9T — = - m 1 x f 0 f sin 0 = , . - m g 1 sin A0 au •^ = m l2 eff m l2 0" + + m ! x" cos 9 - m 1 x f 0 f sin 0 m 1 x" cos 0 + m g 1 sin 0 = 0 1 0 lf •+ x" cos 0 + g sin 0 Remarque 1 : solution par = 0 les théorèmes généraux La question se pose de savoir quelles équations provenant des théorèmes généraux nous donneront les équations ci-dessus directement. Il est évident que ce sont des équations qui ne contiennent pas les actions mécaniques : - théorème de la somme géométrique appliquée à l'ensemble (1) U (2) et engrenant la projection sur X0 (liaison (S^/CS'o) prismatique parfaite) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 499 - théorème du moment^dynamique en (Gi) appliqué à (82) et en prenant la projection sur YQ (liaison (S2)/(Si) rotoïde parfaite) L'étude par les théorèmes généraux a été faite en détail (exercice chapitre 6). On constate alors que les équations de LAGRANGE fournissent immédiatement les équations débarassées des inconnues dynamiques. Remarque 2 : Le Lagrangien du système est L ' - 1 (m + M)x2 + ml2 0'2 + 2 ml x f 0' cos 0 + mgl cos0 - ^~~ + C Exemple 2 : Problème de LAGMNGE-POISSON. Mouvement d'une toupie symétrique autour dfun point fixe. * le corps (S) est un solide de révolution dont la matrice d'inertie est [I0]R S FA 0 0 A 0~ 0 0 0 cL K s •* le centre d'inertie est sur l'axe de révolution ÔG « 1 Zs * la liaison (SQ)/(S) est une liaison sphérique parfaite Les paramètres de configuration sont ip, 0, <J> angles d'Euler normaux © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 500 II y a fonction de force et les liaisons sont parfaites. Les équations de LAGRANGE sont donc : 'd_ J9T_ _ 3(T+U) _ dt 3^ f 3i|j 0 d 3T dtW. (T+U) _ Q d 3T _ dt 3f f " (T+U)= 3<J> 9e 0 T° T - 1 o° ^s = ^î + ^s = *'- f .^2 ^° = <)> f "" 2" 8 ' Tn I{3 0° S ^ •* ^ï + e ' ^2 Toi 0 +e f L^R, 12° - + * f Zl fil +i^f 0 LQJR2 [o sin6 LcoseJ R2 f 0i|;-1 sin6 S f ij;' cosB •*•()) .. K2 Mais comme le corps est de révolution autour de Zs = Z2 FA 0 = I0 = 0 A O"" 0 L° o C J R2 [A o ol Te ' T° = 1 T e » , y sine, i|;f cose + $\\ 2 T° = ^ | A ( e f 2 •*- ij;' 2 sin 2 e) -H CCif; 1 cose + < j > ' ) 2 U = 0 f i^ sine f A 0 [o o c] L^ cose + <j>^ - m g 1 cose + C EaïïSÊioa-âê-ï^SSéïïêE^^Liîlji ^L.. = olp A \(;f sin 2 e + C(i(; f cose + <(>') cose 4-ITT = 4- (A *' sin26 + C(i|>' cos9 + <(>') cos6 dt oijr dt nH -- «o 9ij; ~ U i-^r dt 34)' = 0 3T W = Cte A \(;f sin 2 e © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. + C(i^ ! cose •»• < j ) f ) cose = cte (1) - 501 - lanâ£i2s_âs_tè§5èS§E L_§1 HT- AA8 fefr ' " U - A ij>'2 sin0 cosG - C 0|;f cose + <f> f ) ij;1 sin6 du — = m g 1 sin6 do • _________>_-______»____^^ 2 f f A e" - A ip' sine cose - C 0|; cose + c)) ) i|>' sine - mgl sine - 0 laHâ£î2S«îlê«Lè§5M§S-.ÊS..è |Ir - COM cose + <|> f ) Itlr = ^ C ( V cose + * f ) s -° d<j) 9U n •sy • ° ip 1 cose + 4 > f Posons = ^' cose + <j)f cte = (3) ro r . Les équations s'écrivent 2 A ^ sin e + C r0 cose = X C r0 A eff - A i|;f2 sine cose - C TQ ^ f sine - mgl sine if>! cose + <()f = = 0 r0 Remarque 1 : On pourra remplacer la deuxième équation par l'intégrale des forces vives T = U + h Remarque 2 : Si l'on écrit les équations du mouvement à l'aide des théoTernes générauxj les équations (1)> (2)j (3) sont respectivement : - Théorème du moment dynamique en projection sur ZQ (la projection du moment cinétique sur ZQ est constante) - Théorème du moment dynamique en projection sur K£ - Théorème du moment dynamique en projection sur Z2 Le théorème du moment dynamique s'écrit t°(0) = ÔG A P OG = 1 Z2 P = - m g Z0 ZQ = r°. sin e LCOS ej >~ -1 R 2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 502 - -> H. r°i r ° OG A P S°(0) y°(0) = 0 1 = mgl. sin - mg sin 6 - mg cos 0 _ A -> 0 X2 avec -> X2 = -> Xi - ^ ΰ(Q) - = I0 a* F A o ol .fê1 0 A 0 LU 0 C J f sin 0 [jp1 cos 0 + (j)1 _ "A 0'f A ^ sin 0 C(iJ; f cos 0 + < f > f ) -±K L i_ 2 /^ t°(o) - §£ P°(O) + n§ A p°(o) d2 ^2 A y§ ^° (Q) r AA ty" 0" sin 0 + A if;1 0' cos 0 C(ifj" cos0 - i|;f 0 f sin 0 + <(>") - F01 n — K 2 TA 0i ^' s^-nô A 1 i}; cos0 ., 1 J * ~ A ijj f sin 0 C(i^ f cos0 + <j> ! ) _, — K£ K-2 1 ""CC^ cos0 + f ) $' sin0 - A i|;f2 sin 2 0"~ -C(^ f cos0 + < j > f ) 0 f + A 0 f i|> f cos 0 -° IQ = 1 TA 0 f l + C(ip f cos-0 + <() f ) ^ f siriG - A i ^ f 2 sin2 0~ A ip11 sin0 + 2A i|>! 0 f cos0 - C ( ^ f cos0 + ( f ) f ) 0 f LC(\j; f f cos0 - i(;f 0 1 sin0 + c)>l!) _ en projection sur QI^Z ty" cos0 - ty* 0 f sln0 + (j>ff f f tj; cos0 + <(> = = 0 soit r0 en projection sur OiY2 A ty" sine + 2A ij;1 0 ? cos0 -'C^1 cos0 + c()f)0f = 0 en multipliant les deux membres par sin0 A \j;f! sin20 + 2A ^ f 0 f cos0 sin0 - C r0 sin0 0 1 A ij;1 sin20 + C ro cos0 - cte = X C . ro en projection sur 0^X2 A 0" + C ro if^1 sin0 - A i(jl2 sin20 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. = mgl sin0 = 0 d!où - 503 - Exemple S : mouvement à force centrale, la loi étant attractive newtonienne. ÔP = r K! 6 = (X"0, Xi) F - f ( r ) Xi f (r) - + -y T° a <0 = im[y0(P)]2 V°(P) = r 1 X x + r e' \ T° - ^.m £1.2 + r2 e.2] u = -f+c Les équations de LAGRANGE s'écrivent : fL 8T dt ae f 3(T-t-U) d 9T 3 (T-fU) 3e dt Br f " _ 3r G? É3ïïâ£i2S-^ë-tè§Mîî5fe?d§i HT - - ' 2 ' ' m r 2 6" -f 2 m r r' 6' 4r||r dt ou H - o 36 ~ ° M ae = °o i-iï= o dt 96' H = été ' (,) r 2 6' = cte c'est la loi des aires O? §SHâ£i2ïï_âÊ_iè§l^§Ii^ïïl 3T , âp- = m r' î t & - . r |I= r e . 2 H = «r7 3r m r" - r 6 ' 2 - -^ © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. = 0 (2) - 504 - Remarque 1 : les équations (1) et (2) sont respectivement : ->• - théorème de la somme géométrique en projection sur YI - théorème de la somme géométrique en projection sur Xj Remarque 2 : le Lagrangien est L = Im (r'2 + r2 0'2) -f + C Remarque 3 : on peut remplacer l'équation (2) par l'intégrale des forces vives et l'on a ainsi deux intégrales premières Exemple 4 : double pendule Les liaisons (80)7(8!) et (S2)/(S!) sont dejs liaisons rotoïdes parfaites d'axes YQ. La masse des barres est négligeable. En Gj et G2 sont disposées deux masses ponctuelles mi et m2 II y a fonction de force et les liaisons sont parfaites. d 3T _ JKT _ _31J dt 30' 30 " 30 d_ 3T ._ JTT 3U dt 3J1" 3(f) " 3cj) 1. Calcul^de^T^ T° - T ° ( l ) + T°(2) T° = 1 m (V! )2 2 G 1 l Tf = 1m if 0 ' 2 Tl OG 2 - = ~ m 2 [V°(G 2 )] 2 (11 s ^ ne * 1-2 sin<|>)Xo f + (li cos0 + 12 cos4>)Z 0 cos0 -H 12 (()' cos(f))X 0 - 0 f ( l i sin0 + 12 sin(j))Z 0 V°(G 2 ) = (li 6 T2 = j m2 [li 0 ' 2 + 12 cj>' 2 + 2 li!2 0 ' cf>' cos(0-cf))] T° = 1 (mi + m 2 )li 0 ' 2 •+ m2l| cf)' 2 + 2 m 2 lil2 6 f .f1 cos(0 - (j>) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 505 - 2 • Z2S££Î2S-.ÉÊ-£2££ê U = mi g li cos0 + m2 g . (Il cosB + 12 coscj>) + C U = (mi + m 2 ) g li cos0 + m2 g 12 cos.<j> + C 3- 5aHê£Î2SS-.âÊ-tè§5M§? *>_%) ||r J (mi + m 2 ) if 6 f + m2 li 12 * f cos (0-<j>) JNITI TT^T " U L OC7 + (mi Q m 2 ) l i e f l + milil 2 <f> f l cos(6-c()) - m 2 li! 2 c() f (0 '-cf) 1 )sin(0-<f); 3T -^ = - m2 li 12 (6 V) sin (6-<j>) 3îî • au- * - (mi + m 2 ) g li sine 3 H (m 1 +m 2 )lie" + Iil 2 <f>" cos(9-<))) - m 2 l!l 2 (j)' 2 sin(6-(f.) + gll(mi+ m 2 )sin6 = 0 b)j2?*) ? 9T TT-T « m2 12 <()f + m2 li 12 0 1 cos(0-<|>) H Î^T ^r |fr = U.L OC}) Arp ? m2l2())fl > m2lil20fl cos(0-*) - m2l!l20f (0f-c|)T)sin(0-(()) | i = + m2li!2 0' cf)1 -sin(8-*) BU •-gj = . .. - m2 g 12 smc> m2 12 <()f! + m2 Iil2 0" cos(0-<|>) - m2li!2 0 î2 sin(0-<)>) + m2 g 12 sin^J) = Remarque 1. L 0 Le Lagrangien du système est = j (mj + m2)li 0 î2 + m2 12 <))f2 + 2 m2 Ij 12 0 ' cj>f cos(0-cj)) + (mi + m2) g li cos0 + m2 g 12 coscj) + C Remorque 2. Obtention des équations par les théorèmes généraux Les liaisons (SQ)/(SI) et (Si)/(S2) sont rotoïdes parfaites. Par suite .Soi(o) .Î0 - o et M12(Gi). Y0 = 0 Les équations du mouvement s'obtiendront donc en appliquant : - le théorème du moment dynamique en 0 à l'ensemble (Si) U (S2) et en prenant la projection sur Y0 - le théorème du moment dynamique en GI à (S2) seul et en prenant la projection sur YQ © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 506 Remarque 3. Les liaisons sont parfaites, les solides parfaits, et il il y a fonction de force au sens strict. On peut donc écrire l'intégrale des forces vives T = U + h j (m! -i- m 2 ) li 6' 2 + m2 12 <f>' 2 + 2 m2 li 12 0 1 <f> f cos(0-<J>) = + (mi + m 2 ) g l j cos0 + m2 g 12 cos<t> + C C. Cas particulier où la transformation virtuelle est une transformation virtuelle compatible avec les liaisons telles qu'elles existent à t mais où les liaisons ne sont pas parfaites au sens de GAUSS et donnent lieu à fonction de dissipation. Qic QiLe - ° + dd> QiLi " -âfr Les équations de LAGRANGE s'écrivent donc d 3T T 3'4> dt^T"^ 55 S'il y a fonction de force la forme d «•'. 3T r\ f dt 3-q{ +'8* r\ 3q£ ^^"^ 8U Q£D = —r . ¥ 1 et les équations de LAGRANGE prennent x ^(T+U) r. Bqi . "~ U n V „ J. • Et là encore les équations s'obtiennent à partir de fonctions T, U, $ La fonction dissipation permet donc d'introduire très simplement les actions de liaison dans les équations du mouvement Exemple © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 507 Les liaisons (So)./(-Si), (S0)/(S2) et (Si)/(S2) sont dissipatives et donnent lieu à fonction de dissipation de RAYLEIGH. Lorsque le système est en équilibre, on a _ x l ~ xle X2 = X2e on repère par xj et x2 les déplacements par rapport à la position d'équilibre Xi '- Xle + xi X2 = X2e + x2 L'introduction de ces nouveaux paramètres permet de simplifier considérablement l'écriture des équations. Les raideurs des ressorts sont kj, k2, k3 et les constantes des amortisseurs bi, b2, b3 Les équations de LAGRANGE s'écrivent fLil_ + li_ - IL- - IL. - o dt Bxi 9xf " 8x1 "" 8x1 d_ 3T + 3jL-.-.3T_ _ BU dt "3xJ 9x2 " 3x2 3x2 Q 1. Calcul_de_T T = ^ mi x{2 + Y m2 x^2 2. Calcul^de^U Désignons par li, 12, 13 les longueurs des ressorts (Ri>, (R2)> (R3) et par IIQ> ^20» ^30» ces m^mes longueurs lorsque les ressorts sont sans contrainte U * = - |kl! - 110)2- | ^ (12 - 120>2 - J^ <13 - l30>2 11 - |ÔA| lj = Xj 11 - Xie •*• xi car Xi est toujours > 0 * 12 - |BC| BC = ÔC - ÔB . « [X2 - (Xi + Ijj] X0 12 = X2 - Xj - Ij 12 = X2e •+ x2 - Xle - Xl - li car BC a une valeur algébrique positive sur XQ = (x2 - xi) •+ (X2e - Xle) - 1 * 13 = IDE] DE = ÔE - ÔD = '[I, - (X2 + 12)] X0 13 = * L - X2 - 12 L "X2e " X2 - 12 La fonction de force est donc © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. car DE a une mesure algébrique positive sur XQ - 508 U = |^ (X! + Xi e - l i o ) 2 - f2- [x2 - X! + (X2e " Xle> - |i (L - X2e - X2 - e 2 - 130) 2 + e 1 ~ I 2 o] 2 C Le dernier terme peut tout aussi bien s'écrire -jp. (x2 + X2e + e2 + IsO ~ L)2 II s'agit maintenant de montrer comment sont obtenues les positions d'équilibre. Pour cela appliquons le théorème de la somme géométrique respectivement à (S}) et (S2) en projection sur X0 FR /g 1 1 +F . = 0 2/1 F R2/S2 + FR3/S3 pour la position d'équilibre ° (nous verrons ultérieurement des méthodes analytiques pour trouver les positions d'équilibre). Vsi = - k i (l1 - l i o ) iHr • F •*" - kl (Xi e + x x - 1 10 ) X0 CB R2/Sl = - k2 (l2 - l2°> TCBT = F R2/S2 = + k2 (x2 ~ xi +. X2e - Xle - ei - I2o) X0 "k2 (X2 "Xl *X2e "Xle ~ GI "l2o) X° (le ressort a une masse supposée négligeable) \/S2 = F R3/S2 = - k 3 d3 - 130) -fHp + k 3 (-x2 + L - X2e - e 2 - 1 30 ) X0 Par définition du repérage nous avons à l'équilibre appliquant les formules de projection on aura : x^ = 0 x2 = 0. En - ki (Xle - 110) + k2 (X2e -:Xle - 6l - 120) = 0 - k2 (X2e - Xle - «! - 120) + k3 (L - X2e - e2 - 130) = 0 Développons la fonction U U = -|l-x2 - kixi(Xle - 110) - fr1- (Xie - lio)2 - |2. (x2 - xi)2 - k2 (x2 - Xl)(X2e-Xie-ei-li0) - |2- (X2e - Xle - ei - 120)2 - |3.X2 - k3x2(X2e + e2 + 130 - L) - |i(X2e + e2 + 130 - L)2 + C © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 509 TT U kl ? k2 ~ -^ Xf - -zf- - / \2 ka o (X2 - Xj)Z - -^- X| - «i M*ie - 1lo) - (*2e * xle ~ el ~ ^o) ^2 - x2 k3 (X2e + e2 + 130 - L) + k2 (X2e - Xie - ei - IIQ) - f1 (Xie * ilQ)2 - |?" <X2e - xle ~ el ~ ^o)2 - |3. (X2e + e2 + 130 - L)2 U = + C -| Ixf - |2 (X2 _Xi)2 _ | 1 (X2>2 + Cl En repérant les déplacements à partir de la position d'équilibre on a une expression très simple de la fonction de force. Il y a intérêt à appliquer ce repérage toutes les fois que l'on a des ressorts inclus dans une chaîne de solides. 3• ÇâlSHl-^ë^i On a immédiatement comme X] = xj X2 = x2 +1 bi xf2 + 1 b2 (xi - xi)2 + I b3 x|2 + C = 4. Eguations_de LAGRANGE ^ C/?x )^ *=^ i d 3T dT^F : = m l X „ i 8U ^—- » - ki xi .-+ k2 (x2 - xi ) |^r - b x xi - b 2 W2 - xi) .mj x" + (b1 +. b 2 )xi - b 2 x^ + (k x •*- k 2 )x x - k 2 x 2 = •^&*> : 0 Stfj - ««» 3U — - - k2 (x2 - HT - Xl) - k 3 x2 b2 (x^ - x{) + b 3 xi m2xf^ - b2 xj -f (b2 + b3)x£ - k2 KI + (k2 + k3)x2 = 0 On peut écrire ce système différentiel sous forme matricielle * m! 0 1 fxyl * 0 m2 f (ba + b2) - b2 x^J 1 Txfl » -H •[_ - b2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. (b2 + b3)J |_xi ["(kx + k2) - k2 + 1 [xj * [_- k2 (k2 •*• k3)J [x2J = 0 - 510 Posons V = j^M^- 1 vecteur déplacement LX2 J mi matrice d'inertie m C*3 = r K HL J~" [M] . ^" L° 2J F (bi + b 2 ) L-*2 fkl'+ _- k2 k2 [ 4 > ] • ^' + - b2 (b2 + b 3 ) J matrice de ^sipation ~k2 1 k2 + k 3 _ + DKH • ^ matrice de raideur = ° D. Condition générale pour avoir une fonction génératrice L. Fonction de force dépendant des vitesses Nous avons vu que lorsque les liaisons sont parfaites au sens de GAUSS et lorsqulil y a fonction de force U les équations de LAGRANGE s'obtiennent à partir de la fonction génératrice L - T + U. Mais la condition générale pour avoir une fonction génératrice est beaucoup moins restrictive. Les équations de LAGRANGE pour un système indépendant s'écrivent : 1_ 8T dt âq{ 9T^ = aq£ xH i V i et l'on veut mettre ces équations sous la forme d 3L, _ 3L dt'^r" a^; " ° avec L = T . + U Mais il est bien clair que U n'a pas ici la signification habituelle En portant T + U à la place de L d_ 3-T ^ 3T + d_ 3U _ 3U dt 3q! " 3q. dt 3q! 3q. = Q on a immédiatement par identification 3U d 3U Qi - 3?7"dt^[ Ce cas abordé initialement comme recherche formelle a trouvé une application remarquable en physique. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 511 - Exemple : DêtermineT le Lagrangien d'une charge q en mouvement dans un champ électromagnétique. La force de Lorentz s'exerçant sur la charge q s'exprime par F = q [E + VS(P) A B] -*• E est le champ électrique - » • - » " 3A E = - V . #-.g£ (V opérateur Nabla) i|/ étant le potentiel scalaire et î le potentiel vecteur Vë(P) = V est la vitesse de la particule dans le référentiel de laboratoire (référentiel galliléen) V = [Vx, Vy, Vz] K g . , , est l'induction magnétique -+ B - > - * - > B = V A A On rappelle que l'opérateur Nabla V est l'opérateur différentiel et vectoriel + 3 3 -* - ^ 3 -> . v ' -5Î- x + 3? • y + 3F- z exemple : * $.V V.V = |Ï$ + |ÏJ + |ÏÎ 3x 3y 3z = grad $ »o = |a |a |2s. 3x + 3y + 3z V,F - div F r Ai "i âx a -, £ * V -AA t A = r— 3y iji AA . az-J ->• -> V A A = —— rot 3A r aAz yi 3y 3z r A. i A Ay J A L J 9Ax = T 3z 3Ay 9A z— 3x 3Ax L-sâT " âjr. =sr>- A La force de Lorentz peut donc s'écrire sous la forme f = q [1 ^ - M + ^ A ^Fl] FX Posons -»• r i F = Fy FzJR R g et calculons les composantes de F © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 512 ,*.»•* *> Xg (V 3if l^ = IJl" -»• 3F Xg F v* 1 3 , f lé* - Ml" 3y 3z T, =F* VAÏSnT- A Vy 3Ax A Vz 3Az â^---^ 1AZ..3AX 1_ 3x 3y L VZ J /£ A A —r~=if\— (V T5^)xg 3Ax - ~ = TT?y /3Ay e^L - 3Ax - _x. ) -T7Vz ,3Ax (^- - 3Azx 5J-) „ Vx • - VX 37-+ yy ^r + Vz 3T3Ax „ 3Ay |^L - Vy |£ dx ^ 3y „ 3Az VZ |^ 3z 9Ax en ajoutant et retranchant le terme Vx -— „ . M^Q 1 Q dAx • • . i. *"" dt ^ Donc 3Ax ^ 8Ax dx «1. 3t „^^„,,m^ I BAx dy _ mmj!*m 3Ax dz t dt •••••m 3z dt If - M* * If* tr* 3Ax *f*^ *3Ay* {£ * /^ A —T^N-^ _,_ „ 3Az _,_ 3Ax TT (V A rot A)Xa8 = Vx -5— ~ J -5-*- + Vz •=-— + . 3x + Vy 3x 3x 3t = Mais m*mmm 3x dt ^ By 3 /* t\ ^ -3Ax d d Ax -rr — dt A ^(V*A)+ —-dT^ .-. a a ÏÏFmA'V = âF ^ (AxVx . AyVy + AzVz) d 3J.^ d . dt "3Vx~ ~ dt ' ^ ^ /tr . Tt -»• 3 ^ t 3Ax d 3A.V (V A rotlj.Xg = -^ V.A V — - ^ -^ on peut donc écrire _ M 3Ax - q F|j9x -at soit 3^>1 Bx 3J.^ 1 - dt d_ 3Vx j 3Ax 3t Fx = q[-|-(/-^î).|..L.(î^)] mais le potentiel scalaire ty ne dépend pas des vitesses, aussi on peut écrire Fx = q[-|_(^-^i)+|_ _|_(^-^.i)] de même n ^ j Fy - Fz , , [- fj (* - ti.î) * | j ^ n q^âyCt-^D^-lyrt-^J)] © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. ^ (* - *.î)] - 513 Les équations de LAGRANGE pour la particule s'écrivent d__ai__il dt 9x' x, = Vx = ^ 9x l_il_--§!_ = Qy dt 9y' 9y ^ avec y' = Vy fefr i-- * "*" r La puissance virtuelle développée par F est &g - * • <» «_/ Fx.x1* = + Fy.y'* d'où immédiatement Posons U Ox Qx Qy ^y Fx Fy Fz = - q ty + = = Qz = + Fz.z'* = » = Qx Qy Qz q . V .A + +M-^L9JL ax dt 9Vx +H-1.9JL ay 3U dt 9Vy d 9U "âl-dFâW Le Lagrangien L est donc L » 'T - q ^. ••*• •^ -* q V . A Cette expression a été appelée fonction de force électrocinétique par SCHWARZSCHILD. E. Intégrales premières Nous avons déjà vu le grand intérêt de rechercher à priori les intégrales premières (à l'occasion des théorèmes généraux^ Les équations de LAGRANGE permettent leur recherche quasi systématique. !.. Intégrale première linéaire en q| ; On obtient immédiatement des intégrales premières linéaires lorsque l'équation de LAGRANGE relative à l'indice i se réduit à 5L -JL = dt 3q£ o ce qui donne T-y àq^ = cte Nous avons rencontré ce cas dans un certain nombre d'exercices, par exemple le mouvement à force centrale ou le mouvement de LAGRANGE et POISSON d'un solide ayant un point fixe. Il se pe-ut que certains paramétrages cachent ces intégrales premières immédiates. Etudions par exemple l'oscillateur harmonique à deux dimensions © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 514 Supposons le point P attiré par le point 0 par la force %/P r = -k r Xi = |ÔÊ| La fonction de force est kr2 U - ; - *|- + c * Utilisons d'abord un repérage cartésien ÔP" = [x.y.O} T = jm (x12 + y'2) U = - | (x2 + y2) + C Les équations de LAGRANGE s'écrivent immédiatement m x" + k x = 0 m y" + k y = 0 * Utilisons un repérage en coordonnées polaires ÔP - r K! (Sg.îx) = <(. Te = i m (r' 2 + r 2 <).>2) u - -•*£+ c jgf.) . - g r . - -.' f - -'V2 au = - k . r ^7 d'où l'équation j£^> <=i^ S9<p • » I!09 - ° !F • cte o <p Ifr - - <2 »' © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. m r f l - m r <j>! + k r = 0 -515d'où m r2 <)>' = intégrale première linéaire en $ f . C C'est la loi des aires, ce que l'on sait car la force est centrale. Le repérage en coordonnées polaires la fait apparaître immédiatement. On rencontrera le même problème dans le cas de l'oscillateur harmonique spatial isotrope. 2. Intégrales premières quadratiques. Intégrales de PA1NLEVE a ) 5âEEÊl»£22£ÊEBêS£-IllSëISÎÊ-£ÎBË£î3HË Tg = i I [vg(P>]2 dm P6S «*• *8<p> " 1: " i + °°° * HT "i * 00° * S; <A * H [?8<«]2 - j, j, H:!|7«i «j * "0 + 2 j |Lf| + (§* 1=1 J=l ^1 1=1 J 1 On fait la double sommation en faisant prendre à chacun des indices séparément toutes les valeurs ; un terme tel que (|L.)2 q j2 (i=] j=1) SP 9P y figure une seule fois ; un terme tel que (—- -—) q{ q2 y figure deux fois (le produit scalaire est ^1 ^2 commutâtif) (i=l j=2) Par exemple, si on a deux paramètres qi et q2 ps(P)]2 . ( n- )2qi2 . 2 n-!!- qiq . +( |^ ql 2 + 2 + 9P 3 J^ + 29P 3P. 3q! 9t 9q2 3t <H>2 Par suite, l'énergie cinétique T^ peut s'écrire l8 2 -^[j,j,^ ilrii-^I^lir-i-^M?' ' ' pes ' pes pes J^ L Posons a.. J J = fl? j — pes l 3? dm , — r J >i • pesII--I© [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. « - pesfcH»'- - 516 - T8 Posons - J L Z ï «n *i<U J [_i-l j = l J T2 - ••=• n n I I a., q! q! i-1 j-1 J J . T! T0 - | * i=l = + I 2bi q[ + C i-1 I 2 bi q{ C L'énergie cinétique est la somme de trois termes de degrés respectifs 2, 1, 0 par rapport aux qî T - T2 + TI + T0 9P Si le paramétrage ne fait pas intervenir le temps — = 0. Alors T = T2 T est alors une forme homogène du second degré. Exemple de calcul de T - la liaison (S1)/(S2) est une ^ liaison prismatique, d'où Y0 = Yj - la liaison (S2)/(^i^ est une liaison rotoïde parfaite d'axe Z2 = Zx -• la liaison (S3)/(S2) est une liaison prismatique d'axe X2 Le mouvement de 0, est imposé —>. 1 0 -+ OOi - j Y t2 Y0 Calculer l'énergie cinétique T° de (S3) T° - Im [V0^)]2 Repérons la particule P pour r et 6 car le mouvement de C^ est connu à priori, 0 et r sont deux paramètres indépendants. V°(P) - V^P) + VÎ(P) VX(P) = r 1 X2 H- r 6 f Y2 V^P) = Fcose sin0 L ° © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. -sinG cos0 ° 0] [r f 1 0 r0' = y L9 J Fr f cos'e - r 0' sin0 r ' sin0 + r 0 ' cos0 L ° J.RJ - 517 - ^J(P) = $?«>!) _^ V°(P) = YtY0 l~r' cos6 - r 6' sin6 ~ L JE, r 1 sin6 + r 6' cos6 + jt - [y°(P)]2 ° r'2 + r2 0 f 2 + 2yt sin0 r f + 2yt cos0 0 f + y2t2 = T° = ~ m :(rl2 + r20f2) + ~ m (2yt sin0 r f H- 2ytrcos0 0 f ) -H j m y2 t2 T2 = II = -i m (2yt sin0 r f + 2ytr cos0 0 f ) T0 = ^.m (r'2+ r2 e »2) Im y2 t2 Remarque : T£ ne contient pas de termes rectangles car on a affaire à des curvilignes r et 0 orthogonales S - H• - ° 9? "5F = ^ en effet 9? "Se" = X2 r Ôf = r $2 ^ 3X2 W * r Y2 b ) ïS£âS£âlÊ£_âË_2èiSÏ;SYl Les équations de LÂ6RÂNGE s'écrivent d 3T__ 3T_ _ dt3q> 3qi - ^ -. V X - multiplions les deux membres de l'équation par q{ q, „ v i - .'.••• n d 3T . 9T i dtRr-ql^T - Qi^i. n - faisons la somme membre à membre de ces n relations ? q i. d ? q i. 31 3T j, 3ïâîT- ^, ^I i n -calculons d y • d — ^ i=i 5 Q. ql, j, i T V 9 _^ q!. ^ r , 3T qi = ^î = r i=i qi „ 3T r âqT ii, qi t d 3T ^â5T Donc le premier terme de la relation s'écrit r . d 9T J/iltâqT r - © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - „ 3T A d r , 3T j^iâqT*^ J^IâqT - 518 La relation s'écrit donc : n A d r q IF J, 111218 11 t n ST oT i 3qT 1=1 ^1 *W q. = - oT P 3T dT n , = 1Ï IqT * J, 3qT *! I Hl 1=1 Hl 1=1 C*T r oTo _• H n r 4 r1 v r\ t J, ^i 1=1 q J, ^t^^^ aïïi:^ -. , i4 1=1 i 1=1 i 1=1 i i n 2-^r^i î 1=1 V n „ ST oT r *T dïi n * U 'iT' oTn H t D'après le théorème d'EULER sur les fonctions homogènes : j,Hr«i • 2T2tTl D'autre part, T étant une fonction des q^, q{, t on a 3T r dT i -L 9l ^ " j, W V 3T .. j. ST il ^T «i * ÏF donc les deux derniers membres de la relation s'écrivent d 3T - ? IT qii* - ? 9T 3< - - dt T + 3t iii **L iii ii " Finalement on peut écrire f\ î^T f\ ft (2 T2 + T!) - §£ (T2 + Ti + To) + |i - I Qiq{ i=l n , ^(Ta-To) = S'il existe une fonction dV dt = ST l Qiqi-f 1=1 V = V(q , .qj, qn, t) telle que BT Y- n t .^ Qiql -7t on aura l'intégrale première dite intégrale de PAINLEVE T2 ~ T0 = V + Cte c) Remarque sur 1'intégrale_de_PAINLEVE L'intégrale de PAINLEVE ne contient jamais explicitement le temps. La relation d'existence de la fonction ' • £ - j.^i-H montre que le second membre ne peut contenir de termes quadratiques en q| car £ •Hr^ooo'lïr'i'l^g © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 519 Par suite la partie de T qui donne des termes quadratiques en q{, c'est à dire T£ doit être indépendante de t. En dérivant l'intégrale de PAINLEVE par rapport au temps considéré comme variable indépendante aTp _ j>V at at |^ (TO + v) = o II s'ensuit que T + V Donc finalement est indépendant de t. T£ - TQ - V est indépendant de t d) Cas_garticuliers En pratique nous rencontrerons l'intégrale de PAINLEVE sous les formes suivantes a) II y a fonction de force et les liaisons sont parfaites au sens de GAUSS Donc d dt du Q.1 = ,T (T 2 _ BU -5— 9 qi s . v 9U î - H V .- .^ 3^flq ^ T r au at . au 5t • j, âiT 'i * ât IF^-*») - f -IrB + ro Si on a V tel que sous la forme |~r - 9(T ^U) on aura l'intégrale de PAINLEVE Ta ~ T0 « U - V + Cte - la liaison (Si)/(So) est une liaisoij prismatique parfaite d'axe Y0 - la liaison (82)/(Si) est une liaison rotoïde d'axe TL\ - la liaison (83)/(Si) est une liaison prismatique d'axe X2 Toutes les liaisons sont parfaites. La raideur du ressort est k et sa longueur à vide est rg. La masse de (3) est m. ¥5 est orientée positivement dans le sens de la verticale ascendante. Le mouvement de QI est connu et tel que © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 520 - OO'i = •=• yt2 YQ. Il y a donc deux paramètres indépendants 9 et r. La fonction de force est U = - | (r - r0)2 - mg ( | yt2 + r sin6) + C U - U(6, r, t) L'énergie cinétique est T° déjà calculée T° « 1 m (rt2 + r26'2) + y m (2yt sine r' + 2yt r cos9 6') + lm Y 2 t 2 . n 9U Calculons — 0 9U _ 3T et _ = . -m g y t £\m •r- = Y(r! sin6 + r 6 f cos6) m + m y2 t ot « 7(r? sin0 •«• r6f cos0) m •+. m Y(Y-g)t t2 V = m y r sin6 + m Y(Y~g) y" |TT (T + U) ot Posons On a immédiatement Ta 4r* = TT (T+U) dt ot d'où l'intégrale de PAINLEVE - TQ = U .- V + Cte 1 m(r'2 -H r2 6'2) - 1 m Y2t2 - - | (r-r0)2 - mg(l Yt2 * r sine) t2 •- m y ^ sine - m Y(Y""g) — soit après réduction 1 m (r'2 + r2 e'2) - - m (Y-*-g)sine - | (r - r0)2 + C on constate bien que cette intégrale ne contient pas le temps. g) II y a fonction de force U = U(qj, t), les liaisons sont parfaites et le lagrangien indépendant de t iffiffi. - o 1^» - o La relation ^ (T2 - T0) - ff - | ^ (T+U) peut s'écrire fL (T2 - T0) - ~ ce qui donne 1'intégrale de PAINLEVE sous la forme T2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - T0 - U + h Les masses P et PI ont leur centre d'inertie assujetti à se mouvoir sur une parabole située^dans^un plan OXiZi. Ce plan matérialisant(Si) tourne autour d^'un axe fixe ZQ = Zi. L'équation de la parabole dans ce plan est x2-2pz = 0. ZQ est la verticale ascendante. Toutes les liaisons sont parfaites, la masse de P et PI est m. On posera 2m * M. On négligera la masse des tiges de liaison. On supposera en outre que la vitesse de rotation ^' = co = cte. Montrez que le système est un système à intégrale de PAINLEVE. L'énergie cinétique est mais T = ~m [y°(P)]2.2 V°(P) - V^P) + Vi(P) ^0/T|N V (P) = V^P) = x f Xi + z 1 Zx VÎ(P) » Sî A ÔP u)x Lz' J Ri V°(P) = r** eux |.x' LP JRl © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - . mais i|;f Zi A (xXj + zZi) » , 2x x f z f = —s u> x Yx - 522 r\ T° - . I n R i + pOx' 2 + o>2 x2] T° = T2 + T 0 T2 = 1 M (i + ||.) x' 2 TO = lM<o2x2 La fonction de force est U = - M g z + C 0 - ff K> * C - + L ^équation de. LAGRANGE s 'écrit (il y a un paramètre indépendant) d_ 9T 11 1£ dt 3x' ~ 9x " 3x ~ n 3T ^p. - „ ,, _,_ x 2 ^ , M (1 +?? ) x' l-gr - M(1+^)x"+^x,2 |I 3x ^.x x 1 2 + M a)2 x p^ M 3x " Mgx p L f équation de LAGRANGE s'écrit : M(l + 4)x" + T- x ' 2 - M co2 x + î& . x P P P (1 + 2^) x» + 2^. x-t-2 + (Jt - . W 2) x = o = 0 + Intégrale de PAINLEVE Calculons T + U T+ u . I M £(1't 2£)x.2 f ^2 X2J . | | x2 +c ^ T + U ne dépend pas explicitement de T par suite on aura — (T + U) = 0 et l'intégrale de PAIN-LEVE ot T2 ~ T0 = IM [(1 *^.) x'2 -co 2 x^ (1 + 4> x 12 P - U +h - -^x2 + C (^2 - Â> x2 + C' P Intégrale première quadratique. Remarquons qu'elle aurait pu s'obtenir à partir de l'équation de LAGRANGE. L'intérêt de la méthode est de l'avoir écrite à priori. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 523 + Intégration de l'équation du mouvement Prenons les conditions initiales suivantes. Pour t = 0 2 on a immédiatement G1 = on peut immédiatement écrire dt _ SB F 9 (1 + 2%) xj2- (co2 - •&) XQ p ^ x = XQ X 1 = XQ /^3f^33: ' ..£ / ^ 8 devant être convenablement choisi et l'équation du mouvement s'obtient par quadrature x dx " _ zr-gcfr-to) /(a)2 -|)x2 + C' / / x2~ •» +fr x Cette équation donne o t = t(x) et par inversion on a x = x(t) Remarquons qu'une discussion qualitative du mouvement serait facile à partir de l'intégrale de PAINLEVE. La réalisation pratique de ce système est connue sous le nom de régulateur à bras croisés de Farcot qui réalise approximativement le guidage sur parabole (centre oscillateur) 7) II y. a fonction de force au sens stricts le repérage se fait indépendamment du temps T = T£ TI = 0 TQ = 0 T L'intégrale de PAINLEVE s'écrit 4r = Ir dt dt C'est l'intégrale des forces vives rencontré de très nombreux exemples T = U +h dont nous avons Remarque 1 : on appelle quelquefois l'intégrale de PAINLEVE intégrale des forces vives généralisée Remarque 2 : l'intégrale des forces vives avait été obtenue dans l'étude par les théorèmes généraux à partir du théorème de l'énergie cinétique. On peut facilement obtenir ce dernier théorème à partir des équations de LAGRANGE dans certaines conditions. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 524 - 7.1.8 LES PARAMETRES NE SONT PAS INDEPENDANTS MAIS LIES PAR DES RELATIONS DE LIAISON HOLONOMES OU NON HOLONOMES Les relations de liaison peuvent se mettre sous la forme générale f ^ C q i •••<li ••• Çn't) J (I) a j i q î + ... ) J = l ••• h ? ) j * 1 ... 1 " ° + aj^ + ... + aj n q^ - bj Remarquons tout d'abord que si nous avions des liaisons de type holonome nous pourrions nous ramener immédiatement à l'étude que nous venons de faire. Supposons en effet que les seules liaisons existantes soient du type : £j(qi ... qi ... qn,t) - 0 . j = 1 ... h on peut toujours tirer h paramètres en fonction des n-h autres, et alors se ramener à n-h paramètres indépendants. Donc du point de vue de la théorie il n'y a pas de difficulté nouvelle. Si l'on garde ces liaisons dans certains cas, c'est uniquement pour une raison de commodité. Par contre, il en va tout autrement pour les liaisons du type non holonome^ aj,qf + ... + ajiq{ + ... + ajnq^ - bj car par hypothèse elles ne sont pas intégrables et par suite nous ne pouvons pas exprimer certains paramètres en fonction des autres grâce à ces relations. Si nous conservons les liaisons non holonomes, c'est pour une question de principe et si nous concervons les liaisons holonomes c'est pour une question de commodité. A. Intérêt d'une transformation virtuelle compatible avec les liaisons telles qu'elles existent à l'instant t Reprenons l'équation générale de d'ALEMBERT sous sa forme générale [Ql - Ai]q{* + ... + [Qi - Ailqj* + . .. + . Qfe.- A^q^ - 0 Qi étant le coefficient de la puissance virtuelle développée dans une transformation virtuelle quelconque. Les équations de LAGRANGE s'écrivent d 3T dt aq[ 3T 3qi A£ = Q£ soit _ " ^ Mais dans ce cas le coefficient Q^ correspond à la puissance virtuelle développée par toutes les actions mécaniques y compris les liaisons parfaites. Il y aura donc intérêt à prendre une transformation virtuelle compatible avec les liaisons telles qu'elles existent à l'instant t. Désignons par (# les coefficients de la puissance virtuelle développée dans une transformation virtuelle compatible avec les liaisons telles qu'elles existent à l'instant t. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 525 Ces transformations sont définies par + i-'-" |£«r -*!ïX j = 1 ... 1 US* ' ° | ajiqi* + ••• + ajiqi* + ••• + ajn<ln* - 0 Si nous prenons de telles transformations, c'est à dire des vitesses virtuelles vérifiant les équations ci-dessus, 1'équation de d'ALEMBERT s'écrit CQÎ - A{] q{» + ... + [Q* - Ai] qj*,+ ... + [Q* - A^ qn* = 0 Les coefficients Q* sont plus simples à calculer que les Qi mais il faudra exprimer alors que les q{* sont astreints à vérifier le système (II). C'est ce qu'a fait LAGRANGE avec la théorie des multiplicateurs. Remarque : le système (II) peut se mettre sous la forme unique i : i i'i ' {«ji'I* * ••• * "n'i* * •••+ «inC - ° } du point de vue mathématique ce sont des équations linéaires en q! B. Equations de LAGRANGE avec multiplicateurs : Nous devons écrire que l'équation de d'ALEMBERT n'est vérifiée que si les q|* vérifient le système (II), c'est à dire que nous devons avoir simultanément : aiiq{* + ...+ aiiq{* + ...-.+ alnq^* - 0 a..q'* + ...+ a..q{* + ... + a. q^* = 0 m équations f a .q.'* + ...+ a .q!* + . .. + a n q * = 0 mlnl mini mn n [AI - QÎlq-î* + • • • + [AI - Qflq{* + ... + [An - ojqi* = o équation de d'ALEMBERT Or un théorème d'algèbre nous indique : "pour que les qf vérifiant le système (II) vérifient une équation supplémentaire il faut et il suffit que cette équation soit une combinaison linéaire des équations du système11. Donc si AI ... Xj ... Xm désignent des scalaires à priori arbitraires appelés multiplicateurs de LAGRANGE, on a [Ai - QtM* + ... + [Ai - Q*]q{* + ... H- [^ - Q^ q^* = M a ll<li* + ... + aiiql* + ... + ain^n*) + ^j(«jiq[* + ... + ctjiqj* + . . . . + «jn^*)- + \n<«mi«li* + ••• + «milî* on obtient donc la forme linéaire en q^* : © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. + •«• + «anO - 526 - [A! - Q* - x l 0 l i - ... - X j d j j - ... - x m a m jqj* + ... + ^ - Q* - X101. - ... - X.cx.. - ... - Am%i]q!* + ... + [À L n - Q - Xicxi - ... - A.a. - ... - X a Iq'* x x n n j jn m mnjnn = 0 Les m multiplicateurs étant à priori arbitraires nous pouvons les choisir de manière qu'il annulent les m premiers crochets de la relation précédente. D'çù TU équations I * ^ a a AiL - xQi - M l Xl1l ~ • • • "" ^ - * J Jl - ... - Xa _ = m ml 0 A. - 0. - Xi1 a i1 . - . . . - X.a..-...- X a . = 0 i i - -! j ji m mi A - Q * - X ixaxf -.-..- X. a. - ... - X a = 0 m Tn m j jm m mm Mais alors les n-m vitesses virtuelles qui figurent encore dans l'équation de d'ALEMBERT sont arbitraires. Leurs coefficients doivent être nuls pour que l'équation soit vérifiée quelles que soient ces vitesses, c'est à dire que les derniers crochets doivent être nuls. * A , , "" Q , " " Xx i ax i / , 1 N — ... — X . ex. / , 1 N "* ... ~ X a , | 1 N m+1 ^+1 (m+1) j j(m+l) m m(m-H) A n - 0 - XiL a, TI • " . . . — X. a . 1-n - . . . - X a j jn m mn = ^ 0 =0 Autrement dit, tous les crochets doivent être nuls. On obtient donc les n équations de LAGRANGE d 3T 3T dt^qT""^qT 1 n* Ql = Q + x a = Q IF HT" HT A 1 Ci T iai1 J^ 1 •" i ii+ ••• i Si T dF "9^ " 9^ - = tnaml "•• +x a j j i + •- + Vmi ^> n + X ai l * + ''' + X JaJn + ''' + X m°^n que nous pouvons écrire symboliquement d 3T 3T dT^T-^T = .* «i + . r . .1, XJ °Ji Remarque 1 : comme précédemment nous avons * * * * Q = Q + Q + Q i iD iLe iLi + QiC ¥ Si le système est formé de solides parfaits à liaisons parfaites : <c = o ^Le= ° ^Li- ° © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 527 Les équations de LAGRANGE s'écrivent alors : d 3T 3T dt-^T-^T = Q * r iD+.^jaji Remarque 2 : faisons le bilan des équations et des inconnues ( n inconnues paramètres : q.î inconnues : { m multiplicateur de LAGRANGE ) } "+n équations : { n fiions de LAGRANGE ' T,\ m + n | m équations de liaison (système I)j Q. étant connu en fonction de l'état cinématique du système on a autant d'équations que d'inconnues ; la solution complète est donc possible C. Exemples de mise en équation et de résolution 1. Exemple 1 Un système est constitué de trois solides (Si), (82), (83) formant un essieu et de deux roues de rayon a en mouvement sur un plan (0,Xo,Yo) horizontal. Le plan de symétrie des roues perpendiculaires à l'axe coupe l'essieu en 02 et 03 tels que 103021* 2a. La masse de l'essieu qui est une barre homogène est m, , celle des masses n^, celles-ci pouvant être assimilées à des disques homogènes. L'essieu porte en outre en son milieu 0^ une masse supposée ponctuelle m. On oriente 0203 par AI tel que 0302 = 2a Xi. Xx arbitraire. (Sj) par A ''(Si) on lie (RI) tel que ?i « 10 et ^1 = ^1 A îi. On repère ^ 00X = (x, y, a)Ro (X0, Xi) - y A (S2) on lie (R2) : (02, X2, Y2, Z2) ->• -+ X2 = Xi Y2 arbitraire (sens) Z2 « X2 A Y2 On repère la rotation de (R2)/(Ri) par <|>2 = (Yi ,Y2) A (S3) on lie le repère (R3) : (03, X3, Y3, Z3) -*•+ X3 = X! Y3 -> Z3 arbitraire -> -> = X3 A Y3 On repère la rotation de (83)7(81) par <f>3 = (YI ,Y3) On suppose en outre qu'il y a roulement sans glissement au contact en I et qu'il y a glissement parfait au contact en J. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 530 b) Calcul de l'énergie cinétique T° = TI + T2 + T3 + Tm T! = ymiLv°(Oi)] 2 + }aïî 0 l « ï , T! = fo o - I m i C x ' 2 + y ' 2 ) +1 (0,0,iJ,') 0 ^- _0 T! = Y m i ( x ' 2 T2 -»•" + y 2) + ' o ~i.ro o o 0 0 5i|iJL + f . ï ( m iy^' 2 > . | m2 ^°(o 2 )j 2 + Y « 2 . T02 . 3s $1 2- - F 0 U'J^ avec A = B 7 I0 -- F0 o Lu R B 0 n 0 BjR2)Ri (le corps est de révolution) m2-r— = ji- (3a2 •*• h2) h étant l'épaisseur du disque m? a2 B » -fT 2 a T (x'2 + y ' 2 - •2ax''l''f s ni i P + 2ay'i);' cosijj + a 2 ^' 2 ) m2 p + j (m2 l 2 -*' 2 + m2 J-l' 12 ) on a immédiatement TS en changeant a en -a, T§ <|>2 en <j>3 = j m2 (x |2 + y ' 2 •+ 2ax'r sin* - 2a y ' ^ 1 cos'J' + a24>' 2 ) ^ m 2 (f^<t>5 2 + ^ - * ' 2 ) T° m = 4-m (x l 2 + y' 2 ) 2. T° = j Qm1+2m2+m)xl2+(m1+2m2+m)yf2+(m1|^a^m + m2y- ^J c) Calcul de la puissance virtuelle développée dans une transformation virtuelle compatible : - puissance virtuelle développée par les poids La cote des centres d'inertie de chacun des solides reste constante, la fonction de force est U = cte. Par suite la puissance est nulle &- ° - puissance virtuelle développée par les liaisons intérieures. Elle est nulle car les liaisons sont parfaites ^P'u - - © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 531 —• puissance virtuelle développée par les liaisons extérieures Elles sont parfaites (roulement sans glissement en I, absence de frottement en J). Donc finalement on aura 6JT* = 0 donc Q* - 0 ; Q* Q* = 0 X ; = 0 soit Q^ = 0 ; Q*3 = 0 Ceci pour des transformations virtuelles compatibles, c'est à dire pour des vitesses virtuelles vérifiant x1* - a(ip f * + 4>i*) sinij; S f f y * + a(ij> * + <(>£*) cos^ « 0 « 0 d) Equations de LAGRANGE •^•feSr-i-». (m! + 2m2 + m)x fl « Xj •^'^^-H- ^ (mx +. 2m2 +-m)y 1 1 (^jfP *<?C J (l|;) î ^«p « Ji'Tn r dt'3? ~3? " a2 ~ 5 (mi-^ + y maa )^" *5f<*2> X2 X l S 8in * + X 2 S C S4< ° = - Xi a sint + \2 a cosi|) : f E ||T-f^- - - Xj a sin* + X 2 a cos^ _2 m 2 ~ô" ^2 = ~ ^i a simj) + X 2 a cosij) 9^.\ . d 3T 3T _ *oC<*3) .V dt -§£5 ~ 8^7*§ « ° 0 e) Résolution On a donc les équations (mx + 2m2 + m)xfl = Xx (D lf = X2 (2) l "T" + y m2 )^ n = ~ X j a sinijj + X 2 a cosip a mi y- cf>2 = - X.i a sin^ + X 2 a cosifj (3) (4) (m! + 2m2 + m)y m a. 5 a o *5 '-' 0 (5) auxquelles il faut ajouter les équations de liaison © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 532 x 1 - a \|>' sinif; - a <j>2' simj; y 1 + a ij/ f cosij; + a <j>' cosip = 0 (6) = 0 (7) soit 7 équations pour 7 inconnues x, y, fy, <f> 2 , $3, X l 5 X 2 . a ) IIi3iSâ]i:î2S_$lê£.J&Hl£^^ paramètres II faut éliminer les multiplicateurs qui sont des inconnues dynamiques afin de se ramener à un système différentiel. Posons M = rnj + 2m2 + m x1 Xx = M x" X2 = 11 My x ff = a(i(;fl + (j)^ f )sin^ - a i|; f OI> f -*-c|)^)cos^ y" = -a(^ f! + (j)^!)cos^ + a ^ f ( ^ f -»-<()2)sin\j; \l = \2 y = f = -a M a(ip f! + <()^ f )sin^ + M a i j ; f ( ^ f *--M a(tj; ff a (f + <j>£) sin* + (t|/r + <|>2) cosif; 4^^°^ f + -<frîf.)cosi|; + M a ^ (^' + $2)situ); 3 ) E2££2S§_ce s ^valeur s_d§ns_l e s _e§uat i ons_ j[ 3l_e t_Xâl : o (Hi5_ + |. m 2 a 2 )^" - - M a 2 (i|j lf + <()^ f )sin 2 ^ - M a 2 ij;'^ 1 + t()^)cos^ sini); - M a 2 (^" +-c|)g)co8 2 i(; + M a 2 ^ f ( ^ ? + <f>2)sini|> cosip - - M a 2 (i); lf + <fr2)- soit encore (E de même 2^ + I m 2 a 2 ) ^ n "*" M a 2 ^ n * *S> 2 '2ly- cj)^1 - - M a 2 (^ f l + (|)^f) = ° Ces deux équations s'écrivent : a 2 (^ + |- m2 + m x + 2m2 + m)ij; ff + a2 (mx + 2m2 + m)c() 2 2 lf 2 ! a (mx + 2m2 + m)i|> + a' (2l + mi + 2m2 + m)<j>^ » « 0 0 y) pour résoudre 22UË-âY22£-Ë2S£-l£S-.É3iîa£Î£2S-Ëi£êB£Î£llË£ (m + | mi + | m 2 ) ij;11 + (ma •+ 2m2 + m) ^ 3 (ml + 2m2 + m)\j/ ! + (y m x + 2m2 + m).^ y + a ip 1 - 0 (3Ï = 0 (4) .-Va - ° (5> = 0 (6) = 0 (7) x ! - a \Jj f sini); - a (j)^ sinip 1 : cosijj + a 4>2 cos^ Les équations (3) et (4) sont des équations linéaires en ty" et cj) 2 . Le déterminant est A = 3 3 5 (y mj + 2m2 + m) (m •*- -r- m1 + 2m2 + ^ m 2^ " (ml A = 3 5 3 (y m^ •+ 2m2 + m) 2 + -r- m2("ô" ml © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. + 2m 2 + m + 2m 2 + m 2 ) "" (mi + ^^ "*" ) m ^2 - 533 donc A ^ 0. i ib" In <j>2 Par suite le système admet seulement la solution banale = = 0 n 0 ^ , " \1) = il^n + ^ô t A <()2 - - I 920 ++A »920t-t On a donc L'équation (5) donne (J>3 « En portant les solutions dans (5) et (6) x 1 .- y 1 x y 4>3-pt * ^30 a (^ + <f>£0) sin(*ô t + <J,0) = -a (i|;j + ^20) cos(^ô t + ipo) = a ^ ^0 C08WÔ t + ^Q)+ ci .. a *Ô^- *io. 8in(<,ô t + +Q) + €2 Le centre d'inertie commun Oj décrit donc un cercle de centre C tel que GI ÔÈ C, - K 0 - a t^* «» = r" C2 avec L° J RQ costo C2 - y 0 - a tij fi» sln»0 ^) âê£ËESÎ2§£Î2S-âÊ-^l-ê£-^2 Xi = M x ff \l » X2 - - + M a-(*J + <|>2oHc) 2 cos(.*Jt H- * 0 ) - M a(^5 + <f>2o)^Ô 2 sin(^Jt; + t(;0) f) Signification des multiplicateurs X^ et ^2 Appliquons le théorème de la somme géométrique à l'ensemble F02 + F 0 3 + P Posons $02 ^03 = = - M jj {X2, Y2, Z^]R t^> ^> ^slp (liaison parfaite) en projection X2 = (mx + 2m2 + m)xff Y2 = (m! ••+ 2m2 + m)y" 2 + Z3 " (ml+ ^m2 + m)g Z * 0 en comparant avec (1) et (2) on constate que AI = X2 X2 = Y2 Les multiplicateurs AI et \2 sont donc les composantes de lfaction de contact de (89) sur (82) sur les axes (O,XQ) et (O,YQ) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 534 g) Equation de LAGRANGE sans multiplicateurs Prenons cette fois une transformation virtuelle quelconque (elle sera toutefois astreinte à respecter la liaison de contact). La puissance virtuelle n'est pas nulle. La puissance virtuelle développée par les poids est toujours_^nulle de même que la puissance virtuelle développée par l'action de contact FQS» Par contre celle développée par pQ2 ne l'est pas. Elle vaut /3y5* =_ y •£ t7°*f-n FQ2 V 2 (I) " x f * - a(* f * + .<(>£*)sinij; ~ ($P* = y'* + a(* f * + <|>|*)cos* (X 2 , Y 2 , Z 2 ) L ($P* » ^^* = ° X 2 x f * + Y 2 y f * + (-X2a sinip + Y2a cos^)^ f > r + (-X2a s in* + Y 2 a co8i(;)<fi* Qx x f * + Qy y'* Q^ * lllf + + Q^ 4l* Les coefficients de la puissance virtuelle ne sont pas nuls bien que la liaison soit parfaite. Les équations de LAGRANGE s'écrivent alors d 3 T 9T — ynr - -g—7 - Q£ (mi + 2m2 + m)xff = X2 lf = Y2 (mi + 2m2 + m)y . . u t u soit comme le premier membre n'a pas change n 2 a 5 (mj — + -r- m2a2)*lf = - X2 a sin* + Y2 a cos* = - X2 a sin* + Y2 a cos* 2 a m2 y- <f>2 +§ - o • L'interprétation des multiplicateurs est alors immédiate. 2. Exemple 2 (système holonome) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 535 ( - on applique à la manivelle (1) un torseur HTl 1 : i F, = 0 -> ( Mi(0) = MiY*p { Î2 - on applique à la coulisse (2) un torseur LT2 J : = F2 XO \ -> ( M2(02) = 0 on demande de trouver l'équation du mouvement sachant que les liaisons sont parfaites. a) Equation de liaison Pour repérer le mouvement on emploie les paramètres x et 9 • Mais ils ne sont pas indépendants. Nous avons vu qu'ils étaient liés par la relation : / A N . ces (9 - a) = cos a Elle est de type holonome. b) Equation du mouvement en se ramenant à un paramètre a ) §SêïSÎË-£iS§£i3HË T° - TX + T2 T° = 1 I^'2 + ~M x 12 II désignant le moment d'inertie de (Sj) par rapport à O,ZQ et M la masse de (82). x' =-r sin(9 "a) 6' cos a D'après (1) r T° = ifl! +.Mr2 (Sln(e "a)2) 1 9'2 2 L cosa J $)• EHÎSËêS£ê«YÎl£Hêllë Les liaisons étant parfaites et la transformation compatible, la puissance virtuelle est la puissance virtuelle des seules actions données 6fi* = -MiCOi)^* + F2 . Vl*(02) (comoment des torseurs forces et vitesses) (}p* = M! e'* + F2 x'* *S xf (ffî* *^J = = —- 6 f * cos a - r L L— - 8in F2 6p* - % e> * 1uS © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. dans une transformation compatible r ^ - a > 1 6- cos ut I de la forme - 536 - Y) l§u§£î23i-£ê_M§Mîï£l Il y a un paramètre indépendant : 6 d_ 3T .21 - n* dt 90' " 96 = ^0 HT - . [ l + t M d£lT s i n 2 ( e - a > ] 6' I +M o r ~~i 9 sin2(9-a) 6" + 2 M ry sin(6-a) cos(6-a)ej cos a J cos^a z 2 o II « M—£_ sin(e-a) cos(6-a).ef2 v 30 cos^a d'où l'équation Sln(9 a) fî, + M —4- sin2(e-a)]0f! + M —^r sin(0-a)cos(e-a)6'2 - Mxx - F ~ z2 L cos^a J cosza cosa c) Equation de LAGRANGE en conservant deux paramètres et en prenant une transformation virtuelle compatible Les vitesses compatibles sont définies par *.».+ r s^(6-a) ,* = Q cosa La puissance virtuelle est <7M* = Mx 6'* + F2 x'* T L'énergie cinétique est ° = T C1!6'2 + M X>21 On peut donc écrire les équations de LAGRANGE en employant la méthode des multiplicateurs d dt d dt 31 39' 3T 3P" ~ 9T 36 3T "3l _ ~ _ ~ sin(e-a) cosa l , F2 . |Iie- . M^Xr^i \ Mxff = F2 + X (1) (2) De l'équation de liaison, nous tirons x1 - - r sin(e"a) 0' cos a x" « - r siti(0~a) cosa d.o»de<2) * 0fl _ r cos(0-a) Qt2 cosa - -,rli|^!L,..Hr£atoL,.2 En portant en (1) ! 4- 8in*<e-a)B» - M r^ sin(6-a) .cosa e.. =i MI - M 1 cos/a cos^a sin Q a - F, (-) zr cosa © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 2 - 537 - soit JËfU sin2(0-a)~]e" + Jfi£sin(e-a)cos(0-a)6' 2 = Mxx - Fz2 r cosza _J cosza fi .+ L1 sin(9 " a) cosa C'est bien l'équation déjà trouvée» d) Equation du mouvement en employant une transformation virtuelle incompatible Nous allons cette fois employer une transformation incompatible ne respectant pas la liaison entre (Si) et (82) a ) £âl£ïïI«£lSLï T° - I [j 6'2. + M x'2] 6) -calcul^deÎL. ^r^ç <# Uf 12 f : puissance virtuelle développées par les actions de contact (S1)/(S2) l : puissance virtuelle développée par le torseur [TJ] 2 : puissance virtuelle développée par le torseur Qr£] e gr - «' " ^ï - F2*"« C^ 12 cette fois n'est pas nul ^Î2= F12.^»(M) Posons •4. FI2 = ^2*(M) ["Xi 0 ^ FI2 L o JBRO» = VI* = |~X cosa" X sina L o J R_o t|*(M)' - ^Î*(M) ^°*(M) = flj* A 075 = %*(M) = = r 6:'* Y! = 6'* Î! A r Xj f-r 6'* sin6 ~ r 6'* cos9 L o J Ro x'*X0 V2*(M) = fx?* + r9'* sin6~ -ref* cos6 L • -0 Ôf 12 ~ X cosa(x'* + r 6'* sin6) - X sina.r6'* cosô ^^* (Mi + X r sin6 cosa - X r sina cos6) 6'* + (X cosa + F2)x'* = © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 538 - y) é^uations^du^mouyement d__ 3T 9T 4 30 " dt ïiF d_ 3T • _ i l - dt 3x' " 3x I 6fl M xfl ~" e Q ^x = MI + X r sin(e-ot) (1) = F2 + X cos a (2) 1 on a en outre l équation de liaison x = x" = r - cos(6-a) i ï. cosa r si-n(e-a) cosot _ ^ cos(e-a) cosa Qll ef2 en portant en (2) X = J .. - F2 cosot + M x» cosa -JËL. - M r cosa Sin( r a) 6 " - M r cos^a C ° s( ^za) e* cos a en portant en (1) sin(0 a) I 0" - Mi1 - Fo " ^ M r2 sin2(g^I -M r2 sin(e~a)c°zs(e~a) 9 «2 z r cosa cosza cos a c'est l'équation déjà trouvée Remorque : lorsqu'on employait les équations de LAGRANGE avec multiplicateurs on avait l'équation M x" = F£ + -X on a immédiatement X = X cos a Le multiplicateur X est donc la projection de F^ sur ^0 • D. Signification générale des multiplicateurs Nous avons déjà vu que les multiplicateurs s'interprétaient pour les exemples étudiés comme des actions mécaniques de liaison. Cette signification est gêné-raie. Comparons les équations obtenues dans une transformation virtuelle quelconque à celles obtenues dans une transformation virtuelle compatible avec les liaisons telles qu'elles existent à l'instant t : J £N m Ç\ rp TT ^—r " "^— dt 9q.[ Bq^ A Si T1 ^ T1 — -—j— T—-• = ^i ^i = M Q. x © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. Qi*- transformation quelconque ^^ + ^ Xj Xji j=j transformation compatible - 539 m On constate immédiatement que l Aj a^ est homogène à une force généralisée. Pour préciser, supposons j-1 par exemple que l'on ait un système de solides parfaits à liaisons parfaites. # <*i = * iD Q m n. = yflk + Y . A i ou; v i iD > J J1 mais Q£ = Q£D + Qic + Q^Le) + Qi(Li) Q. m o (on respecte l'état solide) "^ ^ Q. = ,Q. (on peut toujours faire ce choix) m donc Q.(Le) + Q.(Li) = l Xj aji 1 j-1 m Autrement dit l Aj ctj£ représente le coefficient de la puissance virtuelle développée j=l par les actions de liaison -même parfaites- dans une transformation virtuelle incompatible. On peut donc appeler ce terme action de liaison gênéTolisée. E. Précision sur 1'origine de l'irréductibilité (lorsque l'on a affaire à des liaisons non holonomes) Nous avons déjà longuement insisté sur la nécessité qu'il y avait de conserver tous les paramètres nécessaires à exprimer les coordonnées de tous les points du système. Nous allons approfondir maintenant la cause profonde de cette obligation. 1. Exemple Nous allons montrer d'abord sur un exemple que l'on peut être amené, si l'on ne respecte pas les conditions, à commettre de graves erreurs. Reprenons l'exemple de l'essieu muni de deux roues identiques dont l'une roule sans glisser sur le sol T° = T . [tel + 2m 2 + + m)V2 + (mj + 2m2 + m ) y l 2 + tejj- + j m 2 a 2 ) ^ ' 2 m a 9 2 ~ $2 + m on a les relations de liaison a P I 2 ~ 4>3 I x 1 - a<i|;f •*• (f>i)sin^ = 0 y' + a(i(;' + = 0 ^ = Dans la transformation compatible on a Q^ Des équations de liaison on tire x'2 + y'2 fà)co8ty 0 = a2(ip' +-<(>^)2 T° peut donc s'exprimer sous la forme T" = | £œi + 2m2 +m)a2(^' + ^2 ^ÎSlâi + | m2a2)*'2 + T° s'exprime maintenant en fonction de ij; ', '4>2, 4*3* © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 540 - Mais ce serait une très grave erreur que de se servir de cette forme pour écrire les équations de LAGRANGE^ c'est à dire pour calculer A d 3T 3T " dt Bq{ " 3qi i Cela provient du fait que pour exprimer les coordonnées d'un point de système il faut au moins 5 paramètres x, y, \f/, <K , <|> . Il n f est pas possible 2 de les exprimer avec 3 seulement. 2. Théorie de lfinëductibilité Soit un système à n paramètres liés par des relations du type holonome (nous faisons cette restriction pour montrer la spécificité de liaisons). S'il y avait des liaisons holonomes, on supposera qu'elles déjà été utilisées pour se ramener à n paramètres. Les relations de liaisont donc de la forme non ces ont son {ajl qi + ... + aji qi + ... + aj n q^ •- bj } j = 1 ... 1 Ces relations n'étant pas intêgrables. Ce sont des relations linéaires entre les vitesses q|. On peut facilement exprimer certaines vitesses (en nombre 1) en fonction des autres. Mais nous allons montrer que si l'on fait cette réduction on ne peut plus calculer les A^ par la formule A i d_3T_ 3T dt 3qi " 8qi = a) ex£ression_djB_l_vitesses_2i._e^^ Décidons par exemple d'exprimer les 1 dernières q£ en fonction des n-1 premières (ordre conventionnel). Posons pour abréger n-1 = k. On peut donc classer les vitesses de la façon suivante : 11 q • Cl+1 q q q ' qk+l < °u n-l i k n les équations de liaison peuvent s'écrire o.iiql • * • • • • + aiiqi * ••• +ot apqi + ... +aj k q^ + <*j ) k + 1 q£ + I •+ ... aiiql + ... +ajiq{ + ... + aiiqi + .... ikqk + aikqk q + + a + a i,k+iik+i l,k+l1k+l- + + ••• ••• + a isq s + - • • +amqA • b i + aj s q^ + ... + "Is^s + k a a q l,k+l k+l q j,k+i k+ i + +a •" + • • • + ajSq;+ ls s •'• +a q ln ; + = b l - J, q = b •••• v ; a li q i k " j • j, ajiqî k °l,k+lqk+l + '•• + alSqs + ••' + alnqn © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. = b l ~ J,aliql •••• +a jn q n = bj +a lnqA = b i - 541 - ce qui peut s'écrire sous forme matricielle ',-- a . . . . . . a, l,k+l j- ___ ... a, 1s a,' M In '- . _ , k+l b '. a j,k+l -°i. - " « j n q * - * = s b j * v , 2. a .q! i«l k . £ L «j'i^i • * * a _«l,k + l '" *ls • ' • "înJL^ k b J " J, a li q i_ L 'l la matrice qui figure au premier membre est une matrice à 1 lignes et 1 colonnes. Désignons par 3 .les éléments de son inverse "<k+il Pu q sf *ij ; B i r p b i - j, a ii q î" gs l- ...• BS . ...- -pslr . J » k -b. - 7 a .1. q ! J ^j J i k 6 < J sous forme q i = L 11 • • ' • B lj "• 6 b liJL m " J, amiqi indicielle nous avons donc j.Vj - j, j, Vjii .-1*1 ...» formule que l'on peut écrire avec la convention de l'indice muet q s = g sjbj • q s = ô s B ljaji qî + ou encore s=k+1 ô si qî ••• n en posant 6s Note : le = fpsj l . b j. 6si. « - psj B • a-• ji 6s .i n'a rien à voir ici avec le symbole de Kronecker Remarque : les vitesses compatibles vérifient © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. qf* = 6- . q.f* - 542 Exemple : sphère qui roule sans glisser sur un plan. Les relations de liaison sont : x 1 costp + y f sinij/ + a c|> f sin6 -x x i f sinij> + y f -a <() f sin0 -a 0 f _ " cosijj + a 0 sin cos i|> ty xf = yt = -a 0 f cosip - a t)) 1 sin0 sini); = 1 0 = 0 y , cosijr -sin^ " —a <f> f sin0 -a 0 f a 0' sinijj - a <j> ! sin0 cosij; ^ ) Ê5EïêËËÎ2S-âÊ«lâ-YiJËÊËËÊ-Yl?l-SS-l2S££Î2S-ÉË-3l-jL^^-Sv tw fc+ + \V;";^s*;r â^\+l -- â^^ ••• S ^^.^ ^t + + + + «: = 6s + 6si qi v<p) .- Ç ^ — ît^*-*^*!! + 3ÊT ( a k+i + ô k + i,i q P + •- + ïr ( 6 s + 6s^î > + K. " 1 S â$ + 1^(6 + 6ni .q!) n 3q v n i n î(p) • iràî^,, *-*i : «. I *- + ^ : « M )s i ^Hr^^M---!;^*--!!;^^ ^^^v,.^-^'.**-^^'^ . . +. +. 3P ô Tv âr â^7 k + i * . • • • ^;^ •- ^v ô n 3P s . J . 3 P , , ;+, + +j . 8 ^ . soit encore V(P) = a! .q{ + ... + !£q[ + ... '+ a^ + 1 La vitesse virtuelle la plus générale compatible serait •*•* V (P) - •*• aiqi* + © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. i* + ... + -*• a£q1* i* ... + -*• a^* - 543 c ) £êl£Hl«ïî!LlâJ2HΧËâS£êJZΣ£HêI^ ration J$>* = Jg(P) t*(P) dm | P6S Q^r* . { 5g(P).a1 dm + ... + ql* qj* *^J P6S I 3g(P) a£ dm + q^* pes J& * - Aiqi* + ... -H Aiqj* + ... -f Akq^ [ 58(P) .aR dm ''• pes avec A£ - J J^p^dm pes d) ——*-——"-——————.————————~~—-.———-.«.——._-. impossibilité d'utiliser les formules de_MM LAGRANGE pour calculer les A. «.MMMM «. _. —.—«.—*.——.-.«.-»».^»^»—^^•—«.^ - avec la réduction les A. s'écrivent jusqu'ici A£ -- J8^),^ dm j (0 P6S - en conservant tous les paramètres on avait A i = I Î8<p)-!f:dm ™ ^ pes C'est cette dernière expression que nous avions transformée pour aboutir aux formules de LAGRANGE. Mais nous allons voir que nous ne pouvons pas transformer en général (1) Posons ->J •> a 'i = dV J8(P) « J -> = dt •ai d Vg(P) = V ; ,-± -+ ^ -± daf dt ^v-fti> ~v' ar1 . Transformation du premier terme D'après la formule donnant V a. = i —r 3q.^ Sr<*-V -**•$ l«^)-|tiHî la transformation est donc possible comme précédemment . Par contre on ne peut transformer le second terme en remplaçant 8 tr da: tr V 1 K V. -7T " par V . dt a5— qi © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 544 r, -, -, Calculons 3*V T 3q i ÏV da,-rr1" dt et 3"ai +. a~aj_ q, + + 3~ak q 3! FÎT - 4«>' ••• + ;rit j ••• 3^ ^â^T mais t A ê- IH f IÎH *-*&«*£• (seuls k paramètres interviennent) r s deux expressions sont différentes, sauf s'il existe une = F(qi ... qj_ ... qfc,t) telle que *i = a UL 3qi ; a ^ =3t H. s'il en est ainsi, on a 3 aj _ 3 3F _ 32F 3qi " 3q£ 3qj " 3qi 3qj 3ai 3qj _3_âL = " 3qj 3q£ "" m 92F 3qj 3q£ -> ->• ' ' 3~i' = 3qj 1^ qi D'après le théorème de SCHWARZ de même 3^ _ St 3a j_ ^ 9t =_ 3 9c li 3$ ^ |Si 8t d'où 35; ^si + |£aqi Donc s'il existait F la transformation pourrait se faire. Voyons quelle est la conséquence V(P) = aiqj +...•*• a£q[ •<-... akq^ H- a '8(p)- gr'i*-*gr«i*-*i^t*w g —->. on aurait donc Vg(P) = ~ dt en intégrant OP = mais V8(P) = -^r dt ÔP F(qi ... q£ ... q^, t) + cte Autrement dit, les coordonnées de tout point P s'exprimeraient en fonction de k paramètres seulement. Or ceci est contraire à l'hypothèse : il y a des liaisons non holonomes entre n paramètres. Par suite, la transformation ne peut réussir s'il y a des liaisons non holonomes, et l'on ne peut pas calculer A^ à partir de Tg réduit à k vitesses, F. Intégrales premières On recherchera les intégrales premières linéaires et quadratiques dans les mêmes conditions qu'au paragraphe correspondant des systèmes à paramètre s indépendant s. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. -5457.1.9 UTILISATION DES EQUATIONS DE LAGRANGE POUR DETERMINER LES INCONNUES DYNAMIQUES (ACTIONS DE LIAISON) Jusqu'ici nous avons essentiellement montré que les équations de LAGRANGE pouvaient conduire très rapidement aux équations différentielles du mouvement. L'interprétation des multiplicateurs et l'utilisation de transformations virtuelles incompatibles nous ont montré que l'on pouvait aussi faire apparaître les actions de liaison. Nous allons maintenant voir comment on peut facilement faire apparaître une action que l'on veut calculer. Du point de vue de la théorie les équations de LAGRANGE offrent les mêmes possibilités que les théorèmes généraux. Pour faire apparaître une action de liaison ou une action intérieure il suffit de prendre une transformation virtuelle incompatible ou d'utiliser des transformations compatibles avec multiplicateur. A/Exemple de détermination de liaisons Détermination des actions de liaison dans le cas d'un pendule simple. figure 1 Nous pouvons repérer le pendule (Si) de la façon suivante Pour repérer le pendule on peut prendre un paramètre 6 ou 3 paramètres x, z, 0 tels que OÔt = (x, 0, z)R e = (z0, Zj) ces trois paramètres étant liés par les relations x = 0 y = 0 (1) (2) ,1 holonomes Avec ces trois paramètres nous pouvons facilement prendre des transformations virtuelles incompatibles (elles sont simplement assujetties à respecter en mouvement plan) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 546 1. Analyse des actions mécaniques. Puissance virtuelle dans une transformation virtuelle incompatible Puissance virtuelle développée par le poids P = M g Z0 x + 1 sin0 oS « o *- z + 1 cos0 J „ - K0 f x ^°*(G) = (jp^ * + i e 1 * cose 0 z f * - 1 e l ¥ sine K_ o = m g (z'* - 1 6'* sine) Puissance virtuelle développée par le torseur des actions de (S0)/(Si) [TOI] : FOI . v°* 01 /*fj*H *£) 1 - ^P* = = [x, o, Z] RQ fxf*1 o L 2 "J K o -+ ->ft* FOI • V°(0i) X x'* + + •> MOI(OI) = .[L, o, N J R _^ : nî* '- f of e * LoJ -*-*itc MOI (Oi) . "î* Z z'* d'où finalement la puissance virtuelle totale (ffî* = X x1* + (m g + Z)zf1|r - m g 1 sine 6'* 2. Calcul de l'énergie cinétique T ° = îm(^>2 Tx'.ie'cosen ^ = of z l2 T° = Y m (x + z f2 2 + l e f2 + 21 x f - 1 e' sine K_ o 1 e cose - 21 z 3« Equation du mouvement d_ 3T _ _9T dt 3xr Bx ^x d_ 3T _ il ,, Qz dt 3zf Bz © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. d_ 9T _ 3^ dt "3?1" 3e "" 4 e 1 e f sine) - 547 *<à?x) : fi1" j = m x' + m 1 6' cps6 Si*P 4r~~-r = m x" + m 1 8ff cosQ - m l 8 l 2 sin0 dt Bx H= o Bx m x" + m 1 0" cos0 - m 1 0'2 sin6 f £} = X 3T *o£(z) : T-T = m z' - m 1 0' sin6 £. IL- = m z" - m 1 0" sin0 - m 1 0 f 2 cos0 dt 9z m z" - m 19" sin0 - m 1 0 f 2 cos0 = m g + Z + v&L(Q) : ^s» TTT do J = m 1 x f cos0 - m l z f sin0 + m l2 0 f r\ m TT dt TST du = m l x" cos0 - ml 0 f x f sin0 - ml z" sin0 - ml z f 0 f cos0 -f ml2 0" 3T ^i. = - ml x f 0' sin0 - ml z f 9 f cos0 m l2 0lf + m 1 xff cos0 - . m l z" sin0 = - m g 1 sin0 4, Détermination des actions de contact Nous avons les équations de LAGRANGE m x lf 11 m z + m 1 0" cos0- - m 1 0 l 2 sin0 - m 1 0" sin0 - m 1 0 l2 cos0 « X (1) = Z +m g (2) m l2 9" + m 1 x" cos0 - m 1 z" sin0 « - m g 1 sin0 auxquelles s'ajoutent les équations de liaison x = 0 z = 0 x" = 0 zff = 0 (3) (4) (5) Les équations deviennent m 1 0" cos0 - m'1 0 f 2 sin0 - m 1 9" sin0 - m 1 0 f 2 cos0 = X (l)f = z+ m g (2)f m l2 0ff « - m g 1 sin0 La troisième équation est l'équation classique du pendule 0" + £ sin0 « 0 (3) T (3) f L'équation du mouvement étant résolue on aura X et Z en portant 0 calculé d'après (3)' dans (1)' et (2)'. Mais en fait il n'est pas nécessaire ici de connaître 0 = 0(t) pour connaître de façon convenable X et Z. A partir de (3)' on a une intégrale première en multipliant par 0' et intégrant 0" 01 -H -6 Sin0 0' = 0 6'2 g ''" — y cos0 = cte © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 548 - Cette constante se détermine par les conditions initiales t « 0 e = 00 e f = eô 0'2 D'autre part nous avons 6" - e i2 + 2 -§• (cos0 - cos60) = = - •& sin0 d!où X = - m g sin6 cos0 - m l sinejjBj2 + 2 & (cos0 - cos0Q>] Z = - m g - m g sin20 - m l cos0[eo'2 + 2-1- (cosè - cos0o)] X et Z sont connus en fonction de 0 et c'est en général suffisant. 5* Remarque : On aurait pu également utiliser la théorie des multiplicateurs. Prenons toujours 3 paramètres x, z, 0. T - Y m [x'2 + y'2 + l2 0'2 + 21 x' 0' cos0 - 21 z' 0' sine]. Les équations de liaison sont x = 0 z - 0 La puissance virtuelle développée par le poids est comme précédemment ^ ) * = m g (z'* - 1 sine 6'*) Mais la puissance virtuelle développée par les actions de liaison est nulle dans une transformation virtuelle compatible, c'est à dire pour des vitesses virtuelles vérifiant .* ^ . xf* = 0 AI z'* = 0 X2 Les équations de LAGRANGE s'écrivent avec multiplicateur d ST 3T dt "5F" " H " d 9T 3T ' dt "a^ '" 3l d 3T 3T \ dt Wr" W AI = mg = . * *2 . .n "m 8 1 *«* on constate, comme les premiers membres sont les mêmes que précédemment que X = \i Z = \2 B. Détermination des actions intérieures à un solide On prend alors une transformation virtuelle incompatible avec l'état solide. Déterminons par exemple la tension dans un pendule simple. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. Par une coupure à la distance R nous pouvons diviser le solide S en deux solides (S^) et (S2)• Pour repérer le système on peut prendre 0 = (Z0, îj) p tel que OG = P Zi Pour exprimer que (82) et (Si) forment un solide S on a la liaison p = 1 1. Analyse des actions mécaniques. Puissance virtuelle. - La transformation virtuelle nfétant pas compatible avec l'état solide, la puissance virtuelle développée par le torseur des forces de cohésion au contact de (S]_) et (S2) n'est pas nulle. T 12 en outre { ^12 " F12 ^1 F2i + FI2 = 0 ^12(pl) = C11 s'agit d'un fil) ° é?T2 = I12^(p2)*+ i21^(pl)* V°*(P2) = p'* Î! + pë* Xx ^°*(P!) - R e'* Xi ^Ï2 - P'*F12 - Puissance virtuelle développée par le poids P = ôS » m g Z0 FP sine" o ^P cose J R o Fp f * sine + p e'* cose " V°*(G) = Gp*ç /j/U = ' - 0 p1* cose - p e f * sine n KO m - g ( p f * cose r P e'* sine) ~ m g p sine e'* © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. + (m g cose + F 1 2 ) p ' * - 550 2. Energie cinétique T" = 1 m (V°) 2 v° (G) = P ' "zi + P e ' li T« = ^ m (p'2 + p2 g.2) 3. Equation du mouvement d 9T _ 3T , dt 30f .36 ^0 d_ 3T 21 dt 30f " 3p ~ % m p2 e ff = - m g p sin6 m p" - m p e'2 = m g cosô + F12 4. Détermination de la tension F]? Outre les deux équations précédentes, nous avons l'équation de liaison p = 1 La première équation est l'équation du mouvement du pendule : 0" + & sin0 = 0 FI2 = - m 1 e f 2 - m g cose La seconde donne et e'2 peut être connu soit en fonction du temps, soit en fonction de 6 5. Remarque La théorie des multiplicateurs nous conduit au même résultat. Conservons deux paramètres e et p avec la liaison p = 1 - L'énergie cinétique est la même T - im (p'2 + p2 e'2) - La puissance virtuelle développée par le poids est toujours : (y/3*v = m g (pf* cose - p e f * sine) c-/ - Par contre la puissance virtuelle développée par les actions de cohésion est nulle dans une transformation virtuelle compatible, c'est à dire pour des vitesses virtuelles vérifiant pf* « 0 A - Les équations de LAGRANGE s'écrivent donc avec un multipli- d 3T cateur X 3T = IF^-ïê d 3T 3T dT^""^ X est la tension F 2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. ~ m g p sine ft = m A gcos6 + X . 2ÈME PARTIE EQUATIONS © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. D 'APPEL - 551 Lors de lfétablissement des équations de LAGRANGE, nous avons utilisé l'énergie cinétique T& pour calculer les coefficients A^ de la puissance virtuelle développée par les quantités d'accélération Ai = d_-»T _ 3T dtÏÏqJ~ 3q£ Ceci avait pour conséquence la nécessité d'écrire T avec tous les paramètres nécessaires à l'expression de la configuration du système. Alors les systèmes à liaisons non holonomes avaient du recevoir un traitement particulier. Nous allons montrer que l'on peut calculer les A£ non seulement à partir de , ; = 1 j [fe(P)]2 dm Tg mais aussi à partir de l'expression P6S S8 = 1 J pg(P)]2 dm P6S Nous obtiendrons alors les équations d'Appel qui donnent les mêmes relations que les équations de LAGRANGE, mais qui permettent en outre de traiter tous les problèmes de façon uniforme. 7.2.1 ENERGIE D'ACCELERATION A. Définition Soit Jg(P) l'accélération du point P dans le repère Rg On appelle énergie d'accélération du point matériel P affecté de l'élément de masse dm le scalaire dS - j p8(P>P dm On appelle énergie d'accélération du système Se - I J p8(P)]2 dm pes B. Théorème de Koenig pour l'énergie d'accélération © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 552 Soit le repère (R|) : [G, x|, Y*, ÎJ] tel que S = Y"* Y g -*-w- = ? Y g ->• = 7* ^g i 7 ^g G étant le centre dfinertie-dû système (S). Le Rg est en translation par rapport à Rg. Donc ^ oj. - o Appliquons le théorème de composition d'accélération J8(P) = Jg*(P) + J8+(P) + 2 fls+ A ^g*(P) O mais g JJL(P) " î (G) O donc finalement 3g(P) = ?g*(P) + J8(G) P8(P)]2 P8*(P)12 -H (1g)2 + 2 ^g¥(P).îg(G) = L'énergie d'accélération s'écrit donc SS = ^ JpS*(P)]âm+ (3«)2 • P6S | pes J8*(P) dm - m JgW(G) = mais dm+.2Ϋ(G)..| îgV)dm pes 0 P6S Donc finalement en désignant par M la masse du système sg = g s * + IM (î«)2 Théorème de KOENIG : L'énergie d'accélération est égale à l'énergie d'accélération dans le mouvement autour du centre d'inertie augmentée de l'énergie d'accélération du centre d'inertie affecté de la masse totale. Ce théorème est tout à fait comparable au théorème correspondant sur l'énergie cinétique. C. Energie d'accélération d'un solide ayant un point fixe © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 553 - j vg(os) = o °s fixe dans (Rg> —+ j Jg(0s) = 0 La formule fondamentale reliant l'accélération de deux points d'un même solide s'écrit : J g (P) = J g (0 s ) + | | Û g A ÔTp + ftg A (3g A Ô^P) d'où P8(P)]2 - (|| 3f A Ô^)2 + p| A (ft| A Ô^)P +. 2 <|Î2| A Ô^).^A(^AÔ^)] Sg - ^ j Pî A (]Ç A Ô^O^dm + i | (g iÇ A ô?)2 dm pes pes dm | pj A (SJ A ô?)>(|| nf A V> pes Posons E! = 4- ^ 8 8 2 j [ps A (Qs A CUP)] dm P€S s A 2dm ^ - ? |<f f ^> pes E3 I r-^-rf -+-0 y *-> HK ->a > J [flf A (fi8 A 08p-)>(~ fi8 A 0SP) dm - P€S 1. Calcul de EI On sait que : (a A b) . (c A d) g8 A (S« A s s g car « .(fi ÏÏ^)12 g = (a c) (b d) - (a d) (b c) (fi 8 ) 2 , (fi 8 A Ô^)2 = s A ÔS~P) E! = - 0 1 (fi g ) 2 £- s S f (fi g A Ô^P)2 dm J S pes Cette dernière intégrale a été calculée lors du calcul de l'énergie cinétique d'un solide ayant un point fixe T =I | JTg(P)p dm - 1 pes f(^A5-?)^dm © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. j (fif A ô^)2 dm pes = ÏÇ^Sî- - 554 - El = I (5J)2 p| Ï0 3p S 2. Calcul de E9 E * • i pes[(jf3!"^2"»' L'intégrale est en tou£ point comparable à celle qui a été calculée, ^ Œs remplaçant simplement iï& s «* - H^i-V ^ 3. Calcul de E3 E 3 - f <It^AÔ^) . [S* A (^AÔ^)] dm ?es Dans un premier temps montrons qu'on ne change pas la valeur de cette ex• d *^o ""^2 '*^ pression en permuttant -jr iï& et Q A 0SP. Pour cela calculons les deux . dt s s expressions x i • &"! A ô?> • PÏ A < S ; A v>: X2 = Qnf A Ô?) A 0^1 . (fij A |^ flf ) xi = (^ of .af ). [Ô^P . (nf A ô^)] - [^ nf. (aJ A ^p)] (ô^ .nf ) Le premier terme est nul AS *i - -Ht«î^ ?>]-.<^^> X2 = D^Aô3).^[p?.||?Çl -Q^A^).^^ (Ô3.îf) Le premier terme de cette expression est nul x * - - [iF^f • <? A ô?>] • (5? '^ X2 = K! d'où on peut donc écrire une nouvelle expression pour E3 f E3 = pes © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. £ [(^g A CLP) A <Tp] «[^g A 1- ^ê] dm J s ^ s dt s - 555 E3 = (fif A.'|| n|) | (^ A C£P) A Ô^P dm pes E3 - • fàf A |j- flf) | Ôj A (Sf A Ôp) dm pes mais P 8 (0 S ) = j C£P A vê(P) dm pes p g (0 s ) = J ô g t A ' ( n J A Ô ? ) dm = "o s -"î pes *3 - -«SÏA^-V 3 ? 4. Finalement l'énergie d'accélération d'un solide ayant un point fixe est : °* • {tff>2<^ "Os «? 4 £ v. \ £ %* 4 «î « «•) ï0. sf L'énergie d'accélération est beaucoup plus longue à calculer que l'énergie cinétique. D. Théorème de Koenig pour le solide Se « S8* + i-M [J8(G)]2 Dans R* le point G est fixe + *• JJ s As f .«• -1 «a»-)^ "o T' 4 £ v ~e % «£ r r> <=c La formule de composition des vecteurs rotation entraine «î - «r * «î. îf - îf lia formule fondamentale de la dérivation vectorielle donne £ ^ » 4^2» dt s dt s d g £g dt "s = d g -^g dt~ s +'«8A-tJ8» s s Finalement 8 ë 8 g g 8 ; X î C CJ ^ S (Që;)2(Q O g<;> ++21dt^ï"sOigGï dt^ï A ^ +1-Ui b = 21 W W g IIG S "s O + Mt(— "s OA " G "s O T V s g S © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 556 - E. Exemple de calcul d'énergie d'accélération exemple 1 : Energie d'accélération d'un solide ayant un axe fixe (pour un observateur de RJ ÔG « a Xs + c Zs masse (X0, Xs) ». 0 : m r * tenseur d'inertie IQ tel que flolnv v •? OXSYSZS = F " ^_ E „ B _D „~ D ~" j^ 0 f Zs fi* = ll£° = 0" zss dt s Le solide S a un point fixe (au moins ...) 0, donc 0 s° ro°v2ro T Q°Ï + 1 — "0° ? . f L f t 0 - * r— ^° A Qg} T Î70 b = I2 cn g ; (n s .i 0 -n s ; + - 2 dt n g -1 0 -^ 88 *. l dt "B A W S M O -.W S S° = 1 0 ' 2 . I 0 ' 2 - f | l 0"2 s° . I i e f l f + -j i 0 f f 2 exemple 2 : roulement d'un cylindre à l'intérieur d'un autre cylindre Un cylindre de rayon r roule à l'intérieur d'un cylindre creux de rayon R. Calculer l'énergie d'accélération dans le cas général et lorsqu'il y a roulement sans glissement. 1. Relation de roulement sans glissement V2(D = V£(G) + ^2 %(G) = ^2 A GI = V^(I) 0 - A GI (R - r) <f>' Xi 0 ' YI A r Zi = r 0 ' Xi jj 0' + (R - r) j*] Xx r 0' + (R - r) 4>f on peut par exemple éliminer 0' © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. 0' = R — r T j— <j> A 2. Energie dAccélération dans le cas général S ° n| = J ÏÏF'"2 *G ^ff + 7<"S>2 °2 ~G -flj +(~ fi| A n|) TG ft| + { ,m(J^) 2 = e f Y0 — ^2 s ^e dernier terme est nul '9" ^2 ^-(3 r2 + h 2 ) s° -1 [p,e",ol o 0 02 0 0 m~ o e" jj(3 r 2 + h 2 ) 0 2^(3 r 2 + h 2 ) 2 + 10' [0,0',qj S° 2 0 o 2^i o 0 0 y_ (3 r 2 l[~o] e« + h 2) +lm(j°) 0 . iHlie» 2 +12210"» + l i a . ( J j ) 2 s° ΰ(G) 0 0 = (R - r) <fr" Xi - (R - r) *' 2 Zi . 1 JS|1 e» 2 + 2|î e"* © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. + m(R - r) 2 *»2 * m(R - r) 2 *"H 2 - 558 3. Energie d'accélération lorsqu'il y a roulement sans glissement e' = -JLlJLcj,' e« = - ILUL <j)» r g0 =, I j^il^i f,2 S° = l|| m (R- r) 2 +..2 mri^r)! ^ + + m(R_r)2 [lfpiî + m(R_r)2 + ^,,2 + m(R_r)2 ^ ij <T4} Exemple 3 : énergie d'accélération d'une sphère homogène roulant et glissant sur un plan fixe R^OJ^O! = Ir - r A o o~ 0 A A 0 L° ° , masse M ÔG = x XQ + y YO + - a Z Le repérage de l'orientation se fait à l'aide des angles d'Euler usuels : ty, e, <f> Te' on a immédiatement Û° = S d'autre part s I0 Ti o on 0 1 0 LO o iJ R z = A i(;' sin0 f i~ i|; COS0 + 4 ' __i_K 2 ° -1 M ^>2 + 1 $y [% TO 53 4 ^ 3; î0 ^ ^ - <£ ^ A «;>ïo ^ S° = 1 M (x"2 -H y" 2 ) + 1 A (fip 4 + 1 A (|1 fip2 (n°) 2 = e' 2 + i|»'2 sin2e + (ij;1 cose + <t>') 2 .|l.î; - ^î; H»-^ ~ dt n° s = e r t"" + ^IA^ si ne + 41' e 1 cose i)»" cose - V e' sine + 4" R2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 559 - ]~e' Œ 0 A Î7° 2 0 S _^ ^-n° .dt s° = ~| rV <f>' sine" ty1 sine A \|»' sin9 LTJJ' cosôj |_tp' cos6 + < f > ' J Fe" + i|)' 4>' sine1 - S pe f ~j t|>" sine + \|i' e cose - e' <t>' L^" cos6 ~ *' e > sine + +" - - 6' <(>' 1_0 JR ~ JR = I M (x"2 + y"2) + j A [ë|2 + ^'2 sin28 + .'(*' cos6 + «t»1)2!2 + i A |(e" + jj;1 <t>' sin6)2 + (*" sin6 + 4.' 6' cos6 - 6' <))')2 •w^ij)" cose - y e f sine + <f>")2 2 7.2.2 CALCUL DES COEFFICIENTS A-j DE LA PUISSANCE VIRTUELLE A PARTIR DE L'ENERGIE D'ACCELERATION - ( 3»(P> . |L d» Ai pes "^ • Hr'»*-*^'**-*!;^ 3»(P, .a.,,*...^,!»...^,.*!!,^-,^ . ? a7? , ^Fl * .1, âqïât '1 * âzt , . .,. ^ ^ donc immédiatement 1=1 on a nl 'A.1 u f^l^d, J pes i A i = 31Ï f ^j* . pes j 3^dm 2 A i.-.4Mpes A-1 - 3S \ 3qY © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. (3g)2dm "aj • • ap T-TT = -r-— 9q£ Bq£ - 560 Les coefficients A^ peuvent donc se calculer à partir de l'énergie d'accélération. Le calcul semble apparemment plus simple, mais il faut remarquer que le calcul de Sg est plus compliqué que celui de T& Remarque : simplification du calcul de S destiné au calcul des A^, S réduit. JS(P) . |Lqï t...,|Lqï |Lq;;. x x étant un ensemble de termes ne contenant pas de qj P8"*2 - jj.lrlr^ * -j,ii'" ** 2 Sg = S2 + BI + S0 S2, S l f SQ étant des termes de degré 2, 1, 0 en qV. Par suite pour calculer A£ on pourra utiliser la fonction Sg • S8 - S0 Exemple 1 : solide ayant un point fixe 58 - i£^o^ * £*.**!>*.*. Exemple 2 : solide ayant un axe fixe (03 ~%Q) s° = I i (e'4 + e"2) s° - i i e"2 7.2.3 EQUATIONS D'APPEL LORSQUE LES PARAMETRES SONT INDEPENDANTS L'équation de d'ALEMBERT s'écrit toujours (Ai - Qi)qi* + ... + (A£ - Qi)q{* + . .. + (^ - Qn)q^* = 0 . Ai = 3Sg âq? Les équations d'appel s'écrivent riS y-?T = QÎ ¥i = 1 . .. n Exemple 1 : mouvement d'un point matériel soumis à une force centrale attractive Newtonienne On sait que la trajectoire est plane. La force est ÎQ/P - fz-*l ÔP © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. = r K! a >0 - 561 - = r 1 $! + r 6' ^ $°(P) J°(P) PT" - r S' 2 ~ 2r 8 1 + r 0" = L° J% - . 1-m [>" - r 0 ' 2 ) 2 + (2r f 0' + r 011)2] S° La fonction de force est as 30" = as _ £u U = + C. Les équations d'appel s'écrivent au 36 Jr* ~ 3r J\C (9) ||- = dO m 1S 39 = o 2 r' 6' fe(r2 (2r f 6' + r 6") r + r 6" e') = o r2 6' = (r) ||n- = à*- « 0 cte C'est la loi des aires (r" - r e'2) m 3U a -r— o r = —7 r r" ..._ d'où l'équation Jf . r 6'2 = ^ Exempte 2 : Equation d'un pendule composé II s'agit d'un corps tournant autour d'un axe fixe. - On désigne par I le moment d'inertie par rapport à l'axe. La masse est m et G le centre d'inertie tel que OÊ - 1 "^. On repère par 6 = (Z0, Zx) S° = j I (0"+ + 0"2) U = m g 1 cos0 On peut employer la forme réduite pour S° S° - 1 I S112 3? 30" I 0ff = ^U 30 = - m g 1 sin0 e» + 2|L sine = o © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. Soit l'équation bien connue - 562 Exemple S : Mouvement de LAGRANGE et POISSON [ij = |~~A 0 0 A 0~| 0 LO o cJRs OG = 1 Z s s° - i tô; ?0 3p<3:>2 + 7^'VZt^ + <fL ^° A 5°) i a° dt s s o s ft° S = rv Le repérage est fait à l'aide des angles djEuler classiques. On sait que dans ces conditions on a i V sin0 l i 1 cos0 + <j> f _ K U = - m g 1 cose + C 2 Pour faire les calculs, nous allons utiliser le repère (Rs) car il nous permettra un calcul formel plus rapide. Le repère (R£) peut commodément être utilisé aussi car la matrice d'inertie de Io est la même dans (Rs) ou dans (R2). On sait que Q° s = 0 f cos<f> + ^ f sin0 sin(() - 6 f sin<|> + ^ f sin9 cos<() i^1 cos0 + (j>! D s Posons ->o tS7 (X)1 = wz 0)3 Pour le calcul de S° on peut utiliser la forme réduite DK s Pour le calcul de S° on peut utiliser la forme réduite g» - 2» idtl f rs ï o ilfr>+ (dti l ^s A ^s ) ïo ^s dt s d° *o TT dt ^ s = ds ^ 0 d° ^ 0 TT dt "s 1T dt ^ s = r^j ^if avec L^UR R s o){ = 0" coscj) - 0 ! c() f sincf) + ij/f sin0 sin<() + ^ ! 0 f cos0 sincj) + ij; 1 ^ 1 sin0 cos<t> o)^ = - 0 f f sincf) - 6 ! < t > f cos(j) + ip11 sin0 cos<j> -H ij; 1 ©' cos0 cos<}) - ip 1 ^ 1 sin0 sincf) o)^ = i|/! cos0 - ^ ! 0 f sin0 + (j) ff _^ o d o _^ o -TT- ^° A £1° = donc © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. o)i o)2 A L^a J RK s 0)1 0)2 = L^B L R s 0)2 0)3 - 0)3 o)2 o)J o)i - o)j 0)3 L^l ^2 "" wl wl RK s .- 563 - S° « ~ (Ao)]2 + Bo)£2 + Co)32) + A(o>£ 0)3 - u)§ 0)2)0)1 + B (0)3 0)1 - o)J 0)3)0)2 + C(o)f 0)2 - co£ 0)1)0)3 S° - j (Ao)f 2 4- Bo>22 + Co3$2) + A(o)£ 0)3 0)1 - toj 0)2 N I ) + B(o)^ 0)1 0)2 ~ wf (1)2 ^3) + 'C(o)f 0)2 003 - 0)^ 0)1 0)3) S° = 1 (Ao)f 2 + Bo)^2 + Co)J 2 ) - (C - A)(o> 3 0)1 o)^) - (A - B) (0)1 0)2 o)J) - (B - C)(oj 2 œ 3 o)J) S° « 1 [^)f2 -f Bo)^2 + Co)$2 - 2(A-B)o)i o)2 a)§ - 2(B-C)o) 2 o)3 0)| - 2(OA)o) 3 caj o)£J Cette formule est toujours applicable. Dans notre cas particulier A = B et la formule se simplifie §° « y {Âo){2 + Bo)^2 + Co>£2 - 2(A-C) 0)3 (o)2 o)i - 0)1 o)^)] Les équations d'appel s'écrivent simplement !L_ a^ ft „ 32 8ip . o 3S i JHJ 86" " ae i^r âj^ = 12 3<f> . n Eguation d'ag£el A(^) 3U -r-r » d<|) as ac()ff A 0 = 3S° -r-rrr = d(|) donc ^as^^ao^ff aoj{ a(() as n 0 ii_^£itf + as a^jff 3^ a<j) swj a<j> 3a)j' ao)j a<()ff mais o)^ = HT - c i 9 ^é ^5 âF ip ff cos6 - ^ f 0 1 sinG -f (|)ff C Ï Ï F ( ^ ' ^e d'où l'intégrale première lSHâ£Î22-S[Iâ£EÊl-éii[!l u-« © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. + *') -i|;f cos0 •*• <f> f $• - » = cte = rg - 564 - 9S° . , 9o)j _,_ . , 3ui ,, _ N 3coi ' ,. „. 9to£ ^P = M ^ + ^2 â# - <A-C)u> 3 <*2 ^ + <A-0<a 3 . «! -^7 o. f •g-j-Jr = sine sin<(> M = sin6 cos$ M - cos e If • f-jjt f «1 - (A-0 «03 ^ 9s + |ji [I col - (A-0 .3 eu] r~* T—n" = sinG sin(|> A(6 f t cos(() - e'c)) 1 sincj) + i(;ff sinGsincj) + ^ ! 0 T cos0sinc)) + °y I— —I •»• ^ T ( ) ) f sin6 cos<j>) ~ (A-C) r 0 (-e 1 sincj) + ip 1 sine cos<j>)J •H sinecostj) |A(^e l f sin<() - e ' c j ) 1 coscf) + i^11 sine cos<(> H- ^ f O f cose cos(f> - i(; f (j> f sine sirnfr) + (A-C) r 0 ( e f coscj) + ^ f sine sin<(>)J ||TT - sine jj A e 1 <(> f + A ^ f l sine + A ^ ! 6 f cose + (A-C) ro 6^] - sine [j A e ! 4> ! + Aip fl sine + 2A^ ! e f cose + A ^ T e f - oj/'cose e f - c^'e^j | | = = sine £A ip ff sine + 2 A i|;f 8'1 cose - C r 0 6-fj = A if;11 sin 2 e + 2 A ip f e f cose sine - C rg sine e 1 ^ (A ^ f sin^e + C r 0 cose) = 0 d'où une nouvelle intégrale première A ij;1 sin2e + C TQ cose = X C TQ lSiiâ£Î2S«^l§EEÊl«âl§}. p\ c ££_. = ou 3TI —o9 = A e f f + A $' <f> ! sine - (A-C) r 0 * f sine = A e f l + A $' <|> f sine - A if;' sine^ 1 cose + c ^ f ) + C r 0 *'f sine = A e f f - A ty'2 sine cose + C r 0 * f sine = A e f f - ^ f sine (A \l)' cose - C r 0 ) m g 1 sine d'où l'équation d'appel en e A e f l - (A ij;1 cose - C ro) ^ f sine © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. = m g 1 sine - 565 7.2.4 EQUATION D'APPEL LAGRANGE POUR LES SYSTEMES A LIAISON SANS REDUCTION AU NOMBRE MINIMUM DE PARAMETRES On adopte les notations utilisées pour les équations de LAGRANGE. Les équations de liaison sont fj(qi ••• qi ••• qn»t) * o a aj jqj + ... + ajiqi + ... + jnqA = j = i ... h ° j = 1 ... 1 A. Cas général L'équation de dVALEMBERT s'écrit pour une transformation virtuelle quelconque (Al - Ql)ql* + ... + (Ai - Qi)q{* + ... + (An - Qn)q^ 9S A Ai 0 = M Les équations d'f.appel s'écrivent 3S -T-TT = Qi Qi représentant le coefficient de la puissance virtuelle développée par toutes les actions mécaniques. Si on envisage des transformations virtuelles compatibles, les équations s'écrivent avec multiplicateurs * Q• + ^ 3S T~îT •* K m Y X. a.. j^i J J 1 m = h + 1 B. Cas particuliers : les liaisons sont parfaites et on a affaire à des solides parfaits Q* i -- Q* ^iD v SS 3^ï = * 5 , iD * .\l XJ aJi Q Nous voyons donc que sous cette forme les équations ne présentent rien de spécifique. Nous allons voir que ce qui caractérise vraiment la méthode d'appel c'est la possibilité de réduire à un nombre minimum de paramètres, que les liaisons soient holonomes ou non, du fait que Ai se calcule à partir de S et non de T. 7.2.5 EQUATION D'APPEL AVEC UN NOMBRE MINIMUM DE PARAMETRES. FORME SPECIFIQUE A. Rappel Rappelons les éléments de la théorie de l'irréductibilité que nous avions faite pour les équations de LAGRANGE. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 566 1°/ Nous avions un système à n paramètres liés par les relations de liaison non holonomes { a ^ q j + ... + ajiqi + ... + a jn<ln 2°/ 3°/ = b j } J = l '" 1 Nous pouvions exprimer 1 vitesses q{ en fonction des n-1 autres grâce aux relations ci-dessous <ls " 1s = Psj " frsj a ji<ï{ ô + s ou ^si^l s - k+1 ... n avec k = n - 1 Pour les vitesses virtuelles nous pouvions écrire <u* - *.i.ii* 4°/ La vitesse réelle de tout point P pouvait s'écrire = V(P) 5°/ aj qi + ... a^ q| + ... + a^ q^ + a La vitesse réelle la plus générale de P était V*(P) » a^i* + + Hq{^ •«• ... *.akq^* B. Calcul des coefficients A-j par la méthode d'appel Nous allons voir que la méthode d'appel permet effectivement d'utiliser cette réduction alors que la méthode de LAGRANGE ne le permettaient pas A* 3g(P).^* dm = (définition générale) P6S A* = f Jg(P).li dm + ,.. + q{* q'* pes + f Jg(P) ⣠dm pes f J8(P) ak dm q^* P€S A* = A^i* + ..... + Aiq£* •+ ... + Akq^.* avec A£ îg(P) a^ dm = P6S Nous pouvons facilement exprimer les a£ © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. - 567 V(P) = aiq{ + ... + a£q{ + ... + a^q^ + a JS(P) = tiqy + ... + liqï + .... + lkq^+^| + ^- qj + ... + *JL q£ , on a donc Ai - A^ = 1 AA -»• a,-1 = 9J8(P) . ., sq" { îg(P) | ^ dm 1 -s2 f -—•rr 3^2 ^ dm 9q pis i 9S I • âqy On a le même résultat que précédemment. La réduction ne change Tien au calcul de A^. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.