Matériel informatique (négoce) - paul

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Matériel informatique (négoce) - paul
Matériel informatique (négoce)
Février 2007 / KRO-DFE / FBE
Zoom
Chiffre d’affaires des négociants
unité : % des variations annuelles en valeur / (e) estimation, (p) prévision et source : Xerfi
14%
6-NEG-05/X7
NAF :
NACE :
CITI :
51.8G
51.84
5151
12%
10%
8%
Prévisions 2007
6%
Chiffre d’affaires
des négociants
+3,5%
Prix à la consommation
des ordinateurs
-12,1%
3,5%
4%
2%
0%
2001
2002
2003
2004
2005
2006(e)
2007(p)
Les chiffres clés (*)
A retenir
Chiffre d’affaires des
négociants
+4,4%
Prix à la consommation
des ordinateurs
-13,1%
Taux de marge
commerciale (**)
34,0%
Taux de RCAI (***)
13,0%
Ventes de microordinateurs (vol.)
+4,9%
Ventes d’imprimantes
(vol.)
+7,0%
Dépenses informatiques
des entreprises (val.)
+3,6%
Conso. des ménages
en mat. informatiques
(vol.)
+20,0%
(*) données 2006
(**) Marge commerciale / chiffre d’affaires
(***) Résultat courant avant impôt / valeur
ajoutée
Les leaders (*)
ACTEBIS
DEXXON DATA MEDIA
ETC METROLOGIE
INGRAM MICRO
TECH DATA FRANCE
(*) classement alphabétique
Le chiffre d’affaires des grossistes de matériel
informatique enregistrera une croissance de 3,5% en
2007. Il bénéficiera de la demande soutenue de ses
principaux clients directs ou indirects. Les ménages
seront ainsi le principal moteur de la croissance des
ventes de matériel informatique, et les commandes des
entreprises continueront de progresser (à un rythme
toutefois plus modéré qu’en 2006). L’augmentation des
ventes en volume permettra de compenser la baisse des
prix des équipements informatiques qui frappera une
nouvelle fois le marché.
Malgré ce contexte favorable, les petits négociants de
matériel informatique, qui constituent 80% des entreprises
du secteur, devront faire face à de nombreuses difficultés.
Leur taille les empêche en effet de s’imposer face aux
grands groupes leaders, et elle les pénalise de plus en
plus dans leurs relations avec leurs fournisseurs. Leur
rentabilité est par ailleurs mise à mal par des charges
d’exploitation croissantes. Pour surmonter ces obstacles,
les opérateurs se sont lancés dans de nombreuses
opérations de rachat pour atteindre des tailles critiques, et
tenter d’améliorer leur positionnement.
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Le tableau de bord économique et financier (estimations, prévisions et source Xerfi)
Croissance de la consommation des
ménages en équipements informatiques
unité : % des variations annuelles
Dépenses informatiques des entreprises
unité : milliard d’euros
80%
Chiffre d’affaires des grossistes
unité : % des variations annuelles en valeur
80
14%
75
12%
60%
10%
70
8%
65
40%
6%
60
4%
20%
55
2%
50
0%
00
01
02
03
04
05
Prix à la consommation des matériels
de traitement de l’information
unité : % des variations annuelles
0%
98
06(e)
99
00
01
02
03
04
05
06(e)
Taux de marge commerciale des PME
unité : % du chiffre d’affaires
02
03
04
05
06e
07p
Taux de résultat courant avant impôt
unité : %, RCAI / valeur ajoutée
36%
0%
-5%
01
30%
25%
34%
20%
-10%
32%
15%
-15%
30%
-20%
-25%
28%
-30%
26%
99
00
01
02
03
04
05
06(e) 07(p)
10%
5%
0%
01
02
03
04
05
06(e)
01
02
03
04
05
06(e)
Principales sociétés du secteur
Sociétés
Contrôle ou actionnariat
Chiffre d’affaires
non consolidé
(M d’euros)
Date
de clôture
TECH DATA FRANCE
INGRAM MICRO
Tech Data (Etats-Unis) via Tech Data France Holding (100%)
1 225,6
31/01/2006
Ingram Micro (Etats-Unis)
1 110,3
ACTEBIS
31/12/2005
Otto Group (Allemagne) (100%)
455,4
31/12/2004
ETC METROLOGIE
SCH France (100%)
359,9
31/03/2005
DEXXON DATA MEDIA
Dexxon Groupe Holding (99%)
320,3
31/12/2005
ISA FRANCE (*)
Nessink (nd)
210,8
30/04/2005
INMAC WSTORE
Inmac Wstore via Wstore Europe (Cont.Maj.)
202,0
31/12/2005
BANQUE MAGNETIQUE
Fayrewood (Royaume-Uni) (90%)
200,8
31/12/2005
UFP INTERNATIONAL
UFP International (France)
200,2
31/12/2004
SPICERS FRANCE
DS Smith (Royaume-Uni) via DS Smith France (99%)
174,0
30/04/2005
Source : Xerfi
Performances économiques et financières (*)
2001
Variation du chiffre d’affaires
2002
2003
2004
2005
2006e
nd
4,8%
-1,3%
5,3%
1,8%
3,0%
Taux de valeur ajoutée corrigée
68,1%
68,4%
70,2%
69,3%
68,5%
68,5%
Taux d’endettement
17,3%
14,0%
12,1%
14,1%
15,4%
16,2%
8,0%
7,1%
4,9%
4,5%
7,7%
9,3%
BFR (jours de CA)
14,3
13,4
11,6
12,9
16,3
17,4
Clients (jours de CA)
66,0
60,0
61,0
61,1
64,9
66,2
Fournisseurs (jours d'achats HT)
65,5
63,4
62,6
61,5
64,2
62,9
Stocks (jours de CA HT)
17,9
17,9
16,3
17,7
19,0
18,0
Frais de personnel / VA
71,9%
73,3%
70,0%
73,7%
76,5%
78,9%
EBE / VA
25,6%
24,2%
27,4%
23,5%
20,1%
17,9%
RCAI/VA
20,3%
20,3%
23,2%
19,8%
16,1%
13,0%
RCAI/Fonds propres
31,6%
30,3%
32,7%
26,4%
22,1%
18,1%
Résultat net/Fonds propres
19,1%
19,6%
22,6%
18,4%
15,3%
12,6%
Charges financières/EBE
(*) entreprises réalisant de 1 à 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2005
Source : Xerfi
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
2
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Table des matières
0. SYNTHESE
6
1. L’ACTIVITE
9
1.1. Le cadre de l’étude ______________________________________________________ 10
Le cadre de l’étude
10
Le poids du secteur dans la filière
11
Les sources statistiques
13
1.2. Les fondamentaux du secteur_____________________________________________ 14
L’offre de matériel informatique
14
La distribution des produits
15
La vente directe et indirecte
16
Le rôle des grossistes au sein de la filière
17
1.3. La réglementation_______________________________________________________ 18
Composition des équipements informatiques et élimination des déchets
18
2. ANALYSE & PERSPECTIVES DU MARCHE
21
2.1. L’environnement________________________________________________________ 22
Les déterminants du chiffre d’affaires
22
2.2. La demande des ménages ________________________________________________ 23
Consommation en équipements informatiques
23
Taux d’équipement
24
Prix à la consommation
25
2.3. La demande des entreprises ______________________________________________ 26
Les dépenses informatiques
26
2.4. Le marché de la micro-informatique________________________________________ 27
Ventes de micro-ordinateurs : professionnels et grand public
27
2.5. Le marché des équipements d’impression __________________________________ 28
Ventes d’imprimantes
28
et copieurs
28
2.6. L'analyse du commerce extérieur __________________________________________ 29
Exportations et importations
29
2.7. L'activité des grossistes _________________________________________________ 30
Chiffre d'affaires des grossistes
30
Le chiffre d’affaires par type d'opérateur
31
2.8. Les perspectives 2007 ___________________________________________________ 32
Le scénario prévisionnel
32
Le prix à la consommation matériel informatique
34
Le chiffre d'affaires des grossistes
35
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
3
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
3. STRUCTURE DE LA CONCURRENCE
36
3.1. Structure économique et commerciale _____________________________________ 37
Démographie du secteur
37
Chiffres clefs
38
Concentration
39
3.2. Structure économique et commerciale _____________________________________ 40
Diversification
40
Matrice de contrôle financier
41
3.3. Les monographies ______________________________________________________ 42
Tech Data
42
Ingram Micro
43
Otto Group
44
SCH
45
Dexxon
46
Fayrewood
47
UFP International
48
DS Smith
49
3.4. Ephéméride ____________________________________________________________ 50
Vie des entreprises
50
3.5. Les compétiteurs _______________________________________________________ 51
Le classement des groupes
51
Le classement des entreprises par chiffre d’affaires
52
Le classement des entreprises par taux de valeur ajoutée
54
Le classement des entreprises par taux de résultat net
56
4. MARGES & RESULTATS (2001-2006)
58
4.1. Les pressions sur les marges _____________________________________________ 59
Définition du panel
59
Le taux de marge commerciale
60
Les autres achats et charges externes
61
Le taux de valeur ajoutée
62
4.2. La productivité _________________________________________________________ 63
Frais de personnel et rendement du travail salarié
63
Les politiques d’investissement
64
4.3. Situation financière & résultats____________________________________________ 65
Le besoin en fonds de roulement
65
La situation financière
66
Le résultat courant avant impôt
67
4.4. Indicateurs économiques & financiers______________________________________ 68
Le compte de résultat en % du chiffre d’affaires
68
Le bilan
69
Les ratios
70
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
4
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
5. SOURCES D’INFORMATION
73
6. ANNEXES
76
6.1. L’analyse des exportations _______________________________________________ 77
Destination des exportations
77
6.2. L’analyse des importations _______________________________________________ 78
Origine des importations
78
7. NOTE METHODOLOGIQUE
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
79
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Matériel informatique (négoce)– Février 2007
0. Synthèse
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
6
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Nouvelle progression
d’activité en 2007
Le chiffre d’affaires des négociants de matériel informatique
progressera encore en 2007 (+3,5%), mais sa croissance
affichera un léger recul par rapport à l’année 2006 (+4,5%).
Les grossistes devront faire face au ralentissement des
commandes issues du marché des professionnels. Les
investissements informatiques des entreprises subiront en
effet le contrecoup du fléchissement de la croissance
française, et les services publics réduiront leurs dépenses au
cours de l’année électorale 2007. Mais en contrepartie, la
demande sera toujours soutenue de façon indirecte par la
consommation des ménages (portée par l’amélioration du
contexte économique, le recul du taux de chômage, la
hausse du pouvoir d’achat, l’engouement croissant pour
l’internet et les technologies multimédias, etc.).
La baisse des prix est
compensée par une forte
demande en volume
Le développement des offres à prix réduits contribuera une
fois de plus à la hausse de la demande du grand public. Les
prix à la consommation du matériel informatique n’ont eu de
cesse de diminuer au cours des dix dernières années, sous
l’effet des nombreuses évolutions technologiques et des
politiques tarifaires agressives des opérateurs. Cette baisse
des tarifs a permis une forte augmentation des ventes en
volume, et s’est traduite par une envolée du taux
d’équipement des ménages (53% d’entre eux possédaient un
ordinateur à fin 2006).
Les grands groupes
bénéficient d’un meilleur
positionnement
Les négociants de matériel informatique, qui appliquent pour
la plupart un taux de marge commerciale fixe, ont pu tirer
pleinement profit de cet accroissement des ventes en volume.
Néanmoins, les performances d’activité réalisées par les
différents segments d’entreprises n’ont pas été égales au
cours des cinq dernières années. Les leaders et les suiveurs,
qui ne représentent que 20% des sociétés du secteur, ont
enregistré une croissance d’activité deux fois plus importante
que celle des PME. Ils disposent de plus de poids face à
leurs clients et leurs fournisseurs. Ils possèdent également
une assise financière suffisante pour faciliter le
développement de nouveaux services venant compléter leur
offre produits (aide au financement, centres d’appels, etc.).
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
7
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
La rentabilité des PME est
grevée par la hausse des
charges d’exploitation
Pour éviter la concurrence des grands grossistes, les PME
cherchent à se développer sur des marchés de niche et à
proposer des services de proximité (formation, installation et
prestation sur site, services de maintenance, etc.). Ce
positionnement leur permet de conserver une marge
commerciale élevée (plus de 30% du chiffre d’affaires), et bien
supérieure à la moyenne du secteur (17% du chiffre d’affaires
selon l’INSEE). Il reste malgré tout insuffisant, car les
entreprises de taille moyenne se heurtent à des charges de
fonctionnement de plus en plus importantes (alourdissement
des frais de personnel, nécessité de mettre en place des
processus spécialisés pour l'élimination des déchets
électroniques, etc.). L’analyse financière du panel étudié par
l’institut Xerfi met ainsi en évidence une dégradation du
résultat courant avant impôts des PME de près de 40% en
trois ans.
La taille des négociants
devient un enjeu de plus
en plus important
Cette situation est d’autant plus préoccupante que les
relations entre les petits négociants et leurs fournisseurs se
sont tendues. Certains producteurs d'ordinateurs et
d'imprimantes souhaitent en effet réduire le nombre
d’interlocuteurs diffusant leurs produits, pour réaliser des
économies d’échelle sur le plan logistique. La taille des
grossistes, qui était déjà déterminante par rapport aux
marchés en aval, devient désormais un facteur décisif
vis-à-vis des fournisseurs situés en amont. Ces nouvelles
contraintes n’ont pas été sans conséquences sur la structure
économique du secteur, puisque le nombre de négociants
recensés par l’Unedic a chuté de 43,5% depuis 2000. Pour
surmonter ces difficultés, les entreprises se sont lancées dans
des opérations de croissance interne et externe afin
d’atteindre des dimensions suffisantes, qui leur permettront
d’accroître leur force de négociation, et d’améliorer leur
positionnement.
Kévin Rondeau et Damien Festor, le 01 février 2007
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
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Matériel informatique (négoce)– Février 2007
1. L’Activité
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
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Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Le cadre de l’étude
1.1. Le cadre de l’étude
La NAF 2003 donne
naissance à la classe
51.8G
A l’occasion du passage à la NAF (Nomenclature d’Activités
Française) 2003, l’INSEE a procédé à une recomposition de
l’ancienne classe 51.6G « Commerce de gros de machines
de bureau et de matériel informatique » donnant ainsi
naissance à deux nouveaux codes NAF :
- 51.8G « Commerce de gros d’ordinateurs, d’équipements
informatiques périphériques et de progiciels »,
- 51.8H « Commerce de
équipements de bureau ».
Précision sur le champ
de l’étude
gros
d’autres
machines
et
Objet de cette étude, le code NAF 51.8G regroupe l’ensemble
des opérateurs spécialisés dans la vente en gros
d’ordinateurs, de périphériques, de logiciels et de progiciels,
soit les grossistes, les importateurs et des revendeurs (par
ailleurs le plus souvent clients des grossistes). Cependant, la
présente étude ne traite que des grossistes en matériel
informatique ainsi que de certains revendeurs à l’image des
« Corporate resellers » impliqués dans des activités de
répartition. Par ailleurs, les filiales commerciales des
constructeurs, notamment ceux pratiquant la vente directe
(tels que Dell) n’entrent pas dans le champ d’analyse.
Nomenclature d’activité
Code NAF / Intitulé
51.8G – Commerce de gros
d’ordinateurs, d’équipements
informatiques périphériques
et de progiciels
Code produit concerné
51.84.10 – Vente en gros d’ordinateurs, de périphériques
et de logiciels
Source : INSEE, NAF rév.1 – CPF rév.1, Edition 2003
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
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Matériel informatique (négoce)– Février 2007
1.1. Le cadre de l’étude
Une activité clef
Le poids du secteur dans la filière
Le commerce de gros d’équipements industriels comprend
deux grands secteurs d’activités : la vente en gros d’autres
équipements industriels et la vente en gros de machines de
bureau et de matériel informatique. Cette dernière activité a
représenté 27,6% du chiffre d’affaires total en 2003, et elle a
regroupé près d’un quart des effectifs salariés et des
entreprises de la filière.
Nomenclatures d’Activités Françaises (NAF)
Intitulé
Commerce de gros d’équipements
industriels
Commerce de gros de machines-outils
Commerce de gros de machines pour
l’extraction, la construction et le génie civil
Commerce de gros
Commerce de gros d’ordinateurs,
d’équipements informatiques périphériques
et de progiciels
Commerce de gros d’autres machines
et équipements de bureau
Commerce de gros de composants
et d’autres équipements électroniques
Commerce de gros de matériel électrique
Commerce de gros de fournitures
et équipements industriels divers
Commerce de gros de fournitures
et équipements divers pour le commerce
et les services
Commerce de gros de matériel agricole
Codes NAF
51.8
51.8A
51.8C
51.8E
51.8G
51.8H
51.8J
51.8L
51.8M
51.8N
51.8P
Source : INSEE, NAF rév.1 – CPF rév.1, Edition 2003
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
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Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Commerce de gros d’équipements industriels (*)
Commerce de gros
d’équipements industriels
CA HT : 105,5 MdE
27 729 entreprises
299 336 salariés au 31/12
Taux d’exportation (***) : 14,0%
Commerce de gros
de machines de bureau
et de matériel informatique
Commerce de gros
d’autres équipements
industriels (**)
CA HT : 29,1 MdE
6 437 entreprises
66 548 salariés au 31/12
Taux d’exportation (***) : 5,0%
CA HT : 76,4 MdE
21 292 entreprises
232 788 salariés au 31/12
Taux d’exportation (***) : 17,4%
Commerce de gros
d’équipements informatiques,
d’ordinateurs, de
périphériques et de progiciels
Commerce de gros d’autres
machines
et équipements de bureau
CA HT : 23,0 MdE
4 794 entreprises
43 855 salariés au 31/12
Taux d’exportation (***) : 5,1%
CA HT : 6,1 MdE
1 643 entreprises
22 693 salariés au 31/12
Taux d’exportation (***) : 4,5%
Source : Xerfi – données primaires SESSI, dernières données disponibles 2003
(*) entreprises de 20 salariés et plus
(**) ce macro-secteur regroupe 8 secteurs répertoriés sous les NAF 51.8A (Machines-outils), 51.8C (Machines pour l'extraction, la construction et le
génie civil), 51.8E (Machines pour l'industrie textile et l'habillement), 51.8J (Composants et autres équipements électroniques), 51.8L (Matériel
électrique), 51.8M (Fournitures et équipements industriels divers), 51.8N (Fournitures et équipements divers pour le commerce et les services), 51.8P
(Matériel agricole)
(***) taux d’exportation : Exportations / CAHT
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
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Matériel informatique (négoce)– Février 2007
1.1. Le cadre de l’étude
Les sources statistiques
Qualité du suivi
statistique
Le marché français de la micro-informatique est correctement
suivi statistiquement par le biais d’organismes officiels tels
que l’INSEE, la presse professionnelle (support papier ou
sites Internet), les cabinets d’étude et les instituts (IDC, Pierre
Audoin ou Médiamétrie). Toutefois, les données spécifiques à
l’activité de vente en gros de matériel informatique restent
rares.
L’INSEE
L’INSEE fournit des informations sur l’évolution des prix du
matériel informatique, ainsi que sur la consommation des
ménages
en
matériel
informatique
(ordinateurs,
consommables et accessoires) dans sa publication : « La
consommation des ménages en 2005 ».
La presse spécialisée
Les journaux spécialisés, tels que 01 Informatique, Le Monde
Informatique et Distributique, publient également des
informations sur le secteur.
Les sites spécialisés
Autres sources d’information de poids, les sites Internet 01net.
et LeJournalduNet qui relatent l’information quotidienne du
secteur et fournissent des chiffres-clés sur Internet et les
nouvelles technologies en France et dans le monde.
Les cabinets d’étude
et instituts
L’institut GFK fournit des informations sur la croissance du
marché et le taux d’équipement des ménages et des
professionnels. Les cabinets d’études IDC et Gartner publient
également des statistiques sur l’évolution des ventes. Enfin,
Médiamétrie publie un baromètre Multimédia qui porte
notamment sur le taux d’équipement multimédia des ménages
français (micro-ordinateurs et accès Internet).
L’Unédic
L’Unédic via UNIstatis réalise des séries statistiques sur
l’emploi en France par secteur.
Xerfi
Enfin, pour compléter ces sources officielles, l’Institut Xerfi a
créé un indicateur de chiffre d’affaires sur la base des
comptes publiés d’un échantillon de sociétés représentatives
de la profession. Par ailleurs, des prévisions économiques et
financières ont été réalisées sur l’évolution à court terme des
grossistes en matériel informatique (modèle Mapsis).
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
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Matériel informatique (négoce)– Février 2007
1.2. Les fondamentaux du secteur
L’offre de matériel informatique
Les micro-ordinateurs
Les principaux types d'ordinateurs sont les PC (« Personnal
Computer ») et les Macintosh. Les critères de distinction se
situent au niveau de l’architecture (carte mère,
microprocesseur, etc.) et du système d’exploitation.
Cependant, la frontière entre ces deux modèles tend à
s’estomper depuis le lancement des Macintosh basés sur les
microprocesseurs Intel, le cœur des PC.
Les autres produits
Le marché de la micro-informatique comprend par ailleurs
toute une gamme de périphériques et de consommables qui
peuvent être utilisés conjointement avec les micro-ordinateurs.
Les caractéristiques de la micro-informatique (*)
Produits
Les micro-ordinateurs
Caractéristiques
Leurs composants
Processeur : il exécute les tâches lors d’un échange de données (calcul, transfert, etc.)
Carte mère : elle est l’unité de contrôle centrale de l’ordinateur où sont installés le
processeur, la mémoire, etc.
Mémoire : elle mémorise les données de façon temporaire pour pouvoir les traiter
rapidement par le processeur.
Disque dur : il mémorise les données de façon permanente.
Carte vidéo : elle génère l’affichage de l’ordinateur.
Carte audio : elle génère le son.
Carte réseau : elle permet de se connecter à des réseaux locaux.
Ventilateur : il évite la surchauffe de l’ordinateur.
Lecteur CD/DVD/Disquette : ils peuvent être internes ou externes et permettent de lire
des supports CD, DVD ou des disquettes.
Graveur CD/DVD : ils permettent de graver sur support CD ou DVD des données.
Etc.
Moniteur (ou écran)
Clavier / souris
Imprimantes
Scanner
Modem : il permet notamment de se connecter à Internet ou à un réseau à distance.
Web cam : caméra miniature permettant de voir d’autres utilisateurs à distance.
Etc.
Cartouches d’encre
Papier pour imprimantes
Support CD/DVD/Disquettes vierges
Etc.
Les périphériques
Les consommables
PC ou MACINTOSH : la différence se situe en partie au niveau des composants. Les PC
fonctionnent sous Windows et les Macintosh sous Mac OS.
Desktop ou Laptop : les Desktop sont les ordinateurs de bureau avec des éléments
séparés (moniteur, clavier, souris, unité centrale) alors que les Laptop sont des
ordinateurs portables, pour lesquels tous les éléments sont intégrés.
(*) liste non exhaustive / Source : Xerfi
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
14
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
La distribution des produits
1.2. Les fondamentaux du secteur
La grande distribution, un
poids grandissant…
La distribution a fortement évolué avec la montée en
puissance des grandes surfaces et des multispécialistes
depuis 2002. Ces circuits ont comme cible prioritaire le grand
public mais se sont également tournés vers les professionnels
pour accroître leurs périmètres d’activité.
… concurrençant les
circuits professionnels
Face à ce mouvement, les circuits qualifiés de professionnels
comprenant les chaînistes et les VAR (« Value Added
Resellers », distributeurs qui achètent des produits et les
améliorent pour les revendre sous leur propre marque) voient
leurs parts de marché diminuer, passant de 45,0% à 36,4%
entre 2002 et 2004. Cependant, ils constituent toujours le
premier circuit de distribution pour ce type de produits.
Evolution des circuits de distribution (*)
unité : part en % en valeur par circuit de distribution
60%
Chaîniste et Var
Revendeurs bureautiques
Revendeurs micro
Multispécialistes
Grandes surfaces
40%
Malgré la montée en puissance des
parts des multispécialistes et de la
grande distribution, les chaînistes et
les VAR détenaient encore 36,4% du
marché en 2005.
20%
0%
2002
2003
2004
2005
(*) inclus les ventes de PC, disques durs, onduleurs, copieurs, MFD, imprimantes, scanner, fax et
cartouches d’encre
Source : CRN
Evolution des circuits de distribution (*)
unité : part en % en valeur par circuit de distribution
2002
2003
2004
2005
Chaîniste
et Var
45,0%
43,6%
39,8%
36,4%
Revendeurs
bureautiques
8,8%
9,3%
10,6%
11,9%
Revendeurs
micro
16,1%
15,2%
15,1%
13,9%
Multi
spécialistes
17,1%
18,1%
19,2%
19,8%
Grandes
surfaces
13,0%
13,8%
15,3%
18,0%
(*) inclus les ventes de PC, disques durs, onduleurs, copieurs, MFD, imprimantes, scanner, fax et cartouches d’encre
Source : CRN
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
15
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
La vente directe et indirecte
1.2. Les fondamentaux du secteur
La vente directe sans
intermédiaire
Le circuit de distribution en vente directe sans intermédiaire se
caractérise par une absence d’intervenant entre le client final
et le constructeur informatique. Pour diffuser leurs produits,
les constructeurs doivent posséder une force commerciale
importante, leurs propres boutiques ou/et un site Internet
marchand.
La principale cible de la vente directe est essentiellement
professionnelle. Toutefois, certains groupes ont développé
leurs business model sur cette forme de vente pour écouler
leurs produits auprès du grand public. On peut citer l’exemple
du groupe texan Dell.
La vente indirecte
La vente indirecte suppose la présence d’intermédiaires entre
le constructeur et le distributeur. Ce sont en général des
centrales d’achats ou des grossistes qui se rémunèrent par
l’intermédiaire d’une marge. C’est le circuit le plus onéreux
pour les constructeurs. En contrepartie, cette forme de
distribution permet une large diffusion des produits.
Répartition des investissements informatiques
par circuit de distribution
unité : % des ventes totales en volume en France
Vente directe
51%
Les investissements informatiques se
répartissent à part égal entre la vente
directe (51%) et la vente indirecte
(49%).
Vente indirecte
49%
Source : IDC 2005 – Données 2004
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
16
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
1.2. Les fondamentaux du secteur
Le rôle des grossistes au sein de la filière
Les grossistes au cœur du modèle de distribution indirecte
Constructeurs et fournisseurs
(PC et serveurs, périphériques dont imprimantes et copieurs,
logiciels et progiciels, produits bruns, accessoires, consommables, téléphonie, etc.)
Grossistes (1)
Répartition mais également intégration, assemblage, audit, activités d’OEM (2), SAV, etc.
Revendeurs
de tous types (3)
Ventes
directes
90% des volumes de ventes des grossistes
10%
Utilisateurs finaux
Professionnels, Ménages et « SoHo » (4)
(1) y compris « Corporate Resellers » ou revendeurs grands comptes ayant développé une activité de commerce de gros,
(2) Original Equipment Manufacturer,
(3) grandes enseignes via les centrales d’achat, superstores, chaînes et boutiques, acteurs de la VPC, VARs (« Value Added Resellers » ; ce sont
des distributeurs qui achètent des produits et les améliorent pour les revendre sous leur propre marque) et « Corporate Resellers », SSII (Société de
Services en Ingénierie Informatique), prestataires de services, mainteneurs, intégrateurs et assembleurs, e-commerce, etc.
(4) « Small office Home office » ou acteurs des professions libérales évoluant au sein de TPE ou à domicile
Source : Xerfi
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
17
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
1.3. La réglementation
L’Europe à la source
du droit
Composition des équipements informatiques et
élimination des déchets
L’informatique et les produits électroniques sont devenus des
produits courants, devenant rapidement obsolètes en raison
d’une évolution technologique incessante. Ces deux facteurs
conjugués ont provoqué une hausse du volume des déchets
et de la pollution chimique. La Commission européenne a
souhaité mettre un terme à ces dérives en rédigeant deux
directives :
- la directive 2002/95/CE, qui définit la composition autorisée
des produits électroniques ;
- la directive 2002/95/CE modifiée par la directive
2003/108/CE du 8 décembre 2003, qui statue sur l’élimination
des déchets d’équipements électriques et électroniques
(DEEE).
Une transposition
effective
Ces deux directives ont été transposées dans le Droit
français le 20 juillet 2005 et publiées le 13 août 2005 dans le
Journal Officiel.
Un large champ
d’application
Le décret ainsi promulgué s’applique à 10 catégories
d’équipements : les gros appareils ménagers (produits
blancs), les petits appareils ménagers, les équipements
informatiques et de télécommunications (produits gris), le
matériel grand public (produits bruns), le matériel d’éclairage
(à l’exception des appareils d’éclairage domestique et des
ampoules à filament), les outils électriques et électroniques (à
l’exception des gros outils industriels fixes), les jouets, les
équipements de loisirs et de sport, les dispositifs médicaux (à
l’exception de tous les produits implantés ou infectés), les
instruments de surveillance et de contrôle et les distributeurs
automatiques.
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
18
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Définitions :
- Selon les directives de la Commission européenne, est considérée comme
producteur toute personne qui fabrique, importe ou introduit sur le marché
domestique à titre professionnel des équipements électriques et électroniques
(EEE), sauf si ces équipements sont vendus sous la seule marque d’un revendeur.
Dans ce cas, le revendeur est considéré comme un producteur.
- Est considérée comme distributeur toute personne qui, quelle que soit la
technique de distribution utilisée, y compris par communication à distance, fournit à
titre commercial des EEE à un utilisateur.
Les producteurs soumis
à l’obligation de recycler
Sous peine de sanctions pénales, les producteurs
d’équipements électriques et électroniques se doivent de :
- pourvoir ou contribuer à la collecte, à l’enlèvement et au
traitement des DEEE ménagers. Cette collecte pose des
problèmes au niveau de l’application car il n’existe pas de
filière spécialisée possédant les capacités de recyclage pour
ce type de produits.
- pourvoir ou contribuer à l’enlèvement et au traitement des
DEEE professionnels mis sur le marché après le 13 août
2005.
- mettre sur le marché des produits conformes aux nouvelles
normes relatives à la composition des équipements
électriques et électroniques (EEE) depuis le 1er juillet 2006.
- respecter ou faire respecter les opérations de traitement
sélectif (valorisation ou destruction) des composants d’EEE.
- fournir au consommateur les informations relatives à leur
identité, la date de mise sur le marché du produit, son
appartenance à la classe des EEE, et le coût unitaire
correspondant à l’élimination des EEE ménagers mis sur le
marché avant le 13 août 2005.
- fournir aux exploitants d’installations chargées du traitement
des EEE les informations nécessaires au traitement de
chaque nouvel équipement mis sur le marché après le
13 août 2005 et transmettre régulièrement à l’ADEME
(Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie)
des informations concernant les quantités d’EEE mises sur le
marché et les modalités de traitement des DEEE ;
La réglementation
concernant les
distributeurs
Les distributeurs encourent également des sanctions dans le
cas où ils n’assureraient pas la reprise à titre gracieux des
EEE usagés dans le cadre du rachat d’un appareil du même
type. Ils sont aussi dans l’obligation d’informer les acheteurs
du coût correspondant à l’élimination des DEEE mis sur le
marché avant le 13 août 2005.
Depuis le 15 novembre 2006, les distributeurs ont répercuté
les frais de traitement des déchets sur le prix d'achat des
nouveaux équipements. A titre d'information, ces coûts
moyens sont de un euro pour une unité centrale, 30 centimes
d'euros pour un ordinateur portable, 50 centimes d'euros pour
une imprimante.
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
19
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Les principales mesures relatives à la composition et l’élimination des déchets
issus des équipements électriques et électroniques (DEEE)
Définitions
et champ d’application
La composition des EEE
La collecte des DEEE ménagers
Les 10 catégories d’équipements
à destination des ménages et des
professionnels sont concernées par
la DEEE. Le matériel informatique
rentre dans le champ d'application
par cette mesure
A l’exception des dispositifs
médicaux et des instruments de
surveillance et de contrôle, les EEE
ne devront plus contenir de plomb,
de mercure, de cadmium, de chrome
hexavalent, de polybromobiphényles
ou de polybromodiphényléthers à
er
compter du 1 juillet 2006.
Lors de la vente d’un EEE, le
distributeur reprend gratuitement (ou
fait reprendre pour son compte) les
équipements usagés que lui cède le
consommateur.
Les équipements électriques et
électroniques intégrés à un autre
type d’équipement lui-même non
répertorié ainsi que ceux liés à la
protection des intérêts essentiels de
sécurité de l’Etat sont exclus du
champ d’application.
Les EEE doivent être conçus et
fabriqués de façon à faciliter leur
démantèlement et leur valorisation.
Un pictogramme caractéristique
est apposé par les producteurs sur
les EEE de même qu’un marquage
d’identification.
Les producteurs pourvoient à la
collecte sélective des DEEE par le
biais d’un système individuel
adapté…
… ou contribuent à cette collecte
en versant une participation
financière à un organisme
coordonnateur agréé.
Les producteurs fournissent aux
exploitants des installations de
traitement des DEEE des
informations nécessaires à ce
traitement.
L’enlèvement et le traitement des
DEEE ménagers
Les producteurs sont tenus
d’enlever puis de traiter les DEEE
collectés par le biais d’un système
individuel…
… ou de s’acquitter de ces
obligations en adhérant à un
organisme agréé.
A compter de l’entrée en vigueur
du décret jusqu’au 13 février 2011,
les producteurs ou les distributeurs
informent les acheteurs, par une
mention particulière figurant au bas
de la facture de vente, du coût
correspondant à l’élimination des
DEEE mis sur le marché avant le
13 août 2005.
L’enlèvement et le traitement des
DEEE professionnels
Autres dispositions
Les producteurs assurent
l’organisation et le financement de
l’enlèvement et du traitement des
DEEE professionnels mis sur le
marché après le 13 août 2005 sauf
accord avec l’utilisateur.
Les modalités de traitement des
DEEE (traitement sélectif,
valorisation et destruction) sont
fixées conjointement par les
Ministres chargés de l’écologie et de
l’industrie.
L’enlèvement et le traitement des
DEEE professionnels mis sur le
marché avant le 13 août 2005 est à
la charge des utilisateurs sauf
accord avec le producteur.
Un registre national des
producteurs d’EEE géré par l’Agence
de l’environnement et de la maîtrise
de l’énergie recueille les informations
relatives aux quantités d’EEE et aux
modalités d’élimination des déchets
issus de ces équipements
transmises par les producteurs.
Source : Xerfi
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
20
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
2. Analyse & perspectives
du marché
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
21
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Les déterminants du chiffre d’affaires
2.1. L’environnement
Les déterminants du chiffre d’affaires des grossistes et distributeurs
d’équipements informatiques en 2006
(les flèches « » et « » représentent la tendance d’évolution de l’indicateur en 2006)
Ménages
Entreprises
(1)
Investissements
informatiques
Consommation
en équipements
informatiques (vol.)
(val.)
Le marché
Ventes
des ordinateurs
de bureau
(vol.)
Ventes
des portables
Ventes
d’imprimantes
(vol.)
(vol.)
Ventes
informatiques
autres (2)
(vol.)
Exportations
(val.)
CA des grossistes
& distributeurs (3)
Importations
+4,4%
(val.)
Prix à la
consommation
(1) grands comptes, PME/PMI, TPE et opérateurs publics divers
(2) périphériques de son, claviers et souris, consommables, copieurs connectés, etc.
(3) intègre également les "Corporate Ressellers" ou revendeurs grands compte ayant développé une activité de commerce de gros
Source : Xerfi
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
22
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Consommation en équipements informatiques
2.2. La demande des ménages
Une croissance à deux
chiffres
La croissance en volume de la consommation des ménages
en ordinateurs s’est maintenue à un niveau élevé en 2006
(+20%). Elle a été entraînée par l’engouement croissant du
grand public pour l’informatique et notamment l’internet. Elle a
été largement supérieure aux dépenses en valeur en raison
du caractère déflationniste du marché des équipements
informatiques. Ce phénomène a pris de l’ampleur à partir de
2001, lorsque les constructeurs ont développé une stratégie
basée sur le volume pour conquérir des parts de marché. Par
ailleurs, les évolutions technologiques rapides, qui réduisent la
durée des cycles de vie des produits, contribuent également à
une baisse régulière des prix du matériel informatique.
Consommation des ménages en ordinateurs
et autres équipements informatiques
unité : % des variations annuelles
Volume
80%
Valeur
70%
Les résultats obtenus en 2006 ont été
à l’image des précédentes années
avec une croissance en volume
supérieure à 20%. De son côté, la
croissance en valeur a atteint 5%.
60%
50%
40%
30%
20%
Entre 2000 et 2006, la consommation
en volume a augmenté de 260%,
contre 23% seulement en valeur.
10%
0%
-10%
96
97
98
99
00
01
02
03
04
05
06(e)
(e) estimation Xerfi / Source : INSEE, « La Consommation des Ménages en 2005 »
Consommation des ménages en ordinateurs
et autres équipements informatiques
unités : indice en valeur et en volume, base 100 en 1995, % des variations annuelles
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006 (e)
Indice en
volume
100
158,7
232
270
344,5
441,6
577,6
695,4
834,5
Croiss.
nd
58,7%
46,2%
16,4%
27,6%
28,2%
30,8%
20,4%
20,0%
Indice en
valeur
100
115,5
140,6
134
137,1
144,1
161,2
164,7
172,9
Croiss.
nd
15,5%
21,7%
-4,7%
2,3%
5,1%
11,9%
2,2%
5,0%
(e) estimation Xerfi / Source : INSEE, « La Consommation des Ménages en 2005 »
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
23
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Taux d’équipement
2.2. La demande des ménages
Les Français s’équipent
de plus en plus
Le taux d’équipement des Français en matière d’équipements
électroniques a dépassé les 50% en 2006. La France rattrape
progressivement son retard par rapport à l’Europe du Nord (le
taux d’équipement du Danemark est situé au-dessus des 80%
depuis 2004).
Internet, une croissance
exponentielle qui a dopé
les ventes d’ordinateurs
Le développement de l’informatique et le réseau Internet sont
complémentaires. Le succès d’Internet stimule notamment la
vente de matériel. Ainsi, plus de la moitié des ménages
possédaient un ordinateur à l’issue du troisième trimestre
2006, tandis que plus de 40% ont accès au réseau Internet.
Cette situation est la résultante du développement des offres
de dégroupage total des opérateurs alternatifs, et d’une
couverture géographique grandissante.
Taux d’équipement des ménages français : Internet
et micro-ordinateurs
unité : part en % des foyers français
60%
Un peu plus de la moitié des
ménages possède au moins un
ordinateur dans leur foyer.
L'accès à Internet s'est démocratisé
malgré les difficultés de certaines
zones à accéder au réseau très haut
débit.
Micro-ordinateurs
Accès à Internet
50%
40%
30%
20%
T1- T2- T3- T4- T1- T2- T3- T4- T1- T2- T3- T4- T1- T2- T303 03 03 03 04 04 04 04 05 05 05 05 06 06 06
Source : Médiamétrie
Taux d’équipement des ménages français
unités : part en % des foyers français, variation en points
T4-04
T1-05
T2-05
T3-05
T4-05
T1-06
T2-06
T3-06
Microordinateurs
45,3%
46,0%
47,3%
48,5%
49,1%
50,6%
51,5%
52,9%
Variation
0,2
0,7
1,3
1,2
0,6
1,5
0,9
1,4
Accès à
Internet
30,8%
31,7%
34,4%
35,5%
37,7%
38,8%
41,6%
42,6%
Variation
0,2
0,9
2,7
1,1
1,2
1,1
2,8
1,0
Source : Médiamétrie
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
24
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Prix à la consommation
2.2. La demande des ménages
Méthodologie :
Une baisse continue des
prix
Selon l’INSEE, « l’indice des prix à la consommation est un indicateur de l’évolution
des prix à structure et qualité constantes ». L’échantillon de biens est réactualisé
tous les ans. Mais, lorsque les produits disparaissent de l’offre en cours d’année, et
afin de maintenir un indice à qualité constante, « certains de ces remplacements
nécessitent un ajustement lors du calcul de l’indice, afin d’éliminer l’effet qualité,
c’est-à-dire toute évolution des prix qui serait imputable à une différence qualitative
entre produit remplacé et produit remplaçant ».
Le marché de l’informatique est caractérisé par une baisse
des prix continue. Elle est la conséquence à la fois des
évolutions technologiques et de la guerre des prix que mènent
les constructeurs pour conquérir de nouvelles parts de
marché. Cette politique tarifaire très agressive est possible
grâce aux importantes économies d’échelles réalisées par les
constructeurs. Par ailleurs, les produits sont généralement
importés en provenance des pays à faibles coûts salariaux.
Prix à la consommation des matériels de traitement
de l’information et micro-ordinateurs
unité : % des variations annuelles
0%
Les évolutions technologiques
ont conduit à une baisse continue
des prix dans la méthodologie
de l’INSEE. Au cours de l’année
2006, les prix à la consommation
du matériel informatique ont ainsi
diminué de 13,1%.
-5%
-10%
-15%
-16,6%
-20%
-14,9% -14,5%
-18,1%
-13,1%
-19,5% -18,7%
-25%
-25,7%
-30%
99
00
01
02
03
04
05
06(e)
(e) estimation Xerfi / Source : INSEE
Prix à la consommation des matériels de traitement
de l’information et micro-ordinateurs
unités : indice de prix, base 100 en 1998, et % des variations annuelles
Prix à la consommation
Croissance
2000
100,0
nd
2001
81,9
-18,1%
2002
65,9
-19,5%
2003
53,6
-18,7%
2004
45,6
-14,9%
2005
39,0
-14,5%
2006 (e)
33,9
-13,1%
(e) estimation Xerfi / Source : INSEE
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
25
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Les dépenses informatiques
2.3. La demande des entreprises
Méthodologie : les dépenses informatiques des entreprises concernent les
investissements réalisés dans le matériel, les logiciels, mais également les services
(développement de logiciels, de site internet, location de parc informatique, etc.).
La relance des
investissements
informatiques
Les
entreprises
ont
relancé
leurs
programmes
d’investissements dans le domaine de l’informatique après
plusieurs années de ralentissement budgétaires. Ces
investissements sont liés au renouvellement du parc de microordinateurs, mais elles concernent également l’acquisition et
le développement de nombreux logiciels applicatifs (relation
clients, progiciel décisionnel, applications en lien avec
internet, etc.). De plus, les activités de conseil et de service
redémarrent avec le développement de la location de parc
informatique.
Dépenses informatiques en matériel et services
unités : % des variations annuelles (échelle de gauche), milliard d’euros (échelle de droite)
Les dépenses informatiques des
entreprises ont augmenté de 3,6% en
2006 pour atteindre 78,3 milliards
d’euros.
Ces investissements prennent
plusieurs formes : acquisition de
matériels, prestations de services
(location, développement de site
Internet, développement de platesformes B to B, etc.) et achat de
logiciels.
10%
80
8%
75
6%
70
4%
65
2%
60
0%
55
-2%
50
98
99
00
01
02
03
04
05
06 (e)
(e) estimation Pierre Audoin Consultants
Source : Pierre Audoin Consultants
Dépenses informatiques
unités : milliard d’euros, % des variations annuelles
Après une période 2002-2003 difficile,
les entreprises ont augmenté leurs
investissements dans le domaine
informatique de 14% entre 2004 et
2004.
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006 (e)
Dépenses
informatiques
56,8
61,1
64,9
69,2
69,7
68,7
70,4
75,6
78,3
Croissance
nd
7,6%
6,2%
6,6%
0,7%
-1,4%
2,5%
7,4%
3,6%
(e) estimation Pierre Audoin Consultants
Source : Pierre Audoin Consultants
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
26
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Ventes de micro-ordinateurs :
professionnels et grand public
2.4. Le marché de la micro-informatique
Les professionnels,
le premier débouché
Les entreprises constituent le premier marché des
constructeurs informatiques. Elles ont représenté 57,4% des
ventes réalisées de juin 2005 à juin 2006.
Le grand public,
une montée en puissance
Le développement des offres à prix réduits et l’augmentation
de l’usage d’Internet à titre privé ont provoqué une hausse de
la consommation des ordinateurs par le grand public.
Pour accroître leurs ventes, les constructeurs de microordinateurs ont cherché à mettre l’accent sur le concept de la
convergence numérique. L’ordinateur fait désormais office de
plate-forme pour les loisirs numériques (films et musiques).
Cependant, sa place est remise en cause par le
développement des nouvelles télévisions haute définition, qui
possèdent une multitude de connectiques (port USB), des
disques durs, des décodeurs TNT intégrés, etc..
Vente de micro-ordinateurs : grand public
et professionnel
unités : millier d’unités vendues
4 500
Grand public
Professionnel
4 000
3 500
3 000
2 500
La part du grand public voit son poids
augmenter sur le marché de la vente
de micro-ordinateurs.
2 000
1 500
1 000
500
0
2000
2001
2002
2003
2004
2005
juin 05 à
juin 06
Source : GfK via Tableau de bord de l’innovation – Ministère de l’Economie
Vente de micro-ordinateurs au grand public et professionnel
unités : millier d’unités vendues, % des variations annuelles en volume, part en % des ventes totales
Ensemble
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Juin 2005 à juin 2006
Ventes
4 451
4 502
4 496
4 911
5 564
6 169
6 474
Evolution
nd
1,1%
-0,1%
9,2%
13,3%
10,9%
4,9%
Grand public
Ventes
1 515
1 393
1 452
1 584
2 103
2 581
2 759
Part
34,0%
30,9%
32,3%
32,3%
37,8%
41,8%
42,6%
Professionnels
Ventes
2 936
3 109
3 044
3 327
3 461
3 588
3 715
Part
66,0%
69,1%
67,7%
67,7%
62,2%
58,2%
57,4%
Source : GfK via Tableau de bord de l’innovation – Ministère de l’Economie
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
27
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Ventes d’imprimantes
et copieurs
2.5. Le marché des équipements d’impression
Stabilisation du rythme
de croissance en 2006
Les ventes d’imprimantes ont enregistré une croissance de
7% en 2006. Ce taux de progression équivalent à celui de
2005 s’appuie notamment sur les ventes d’imprimantes
photos et des modèles multifonctions. Ce type de produits
rencontre un succès grandissant, lié au développement du
marché des appareils photos numériques et des
« photophones ». Ils disposent de nombreuses fonctionnalités
facilitant le transfert de données, telles que les lecteurs de
cartes et de nouvelles connectiques (Bluetooth).
Ventes d’imprimantes (*)
unités : millier d’unités (éch. de droite) % des variations annuelles en valeur (éch. de gauche)
% des variations annuelles
Vente
40%
7 000
6 063
32%
Les ventes d’imprimantes ont
progressé de 7% en 2006, ce qui
constitue un ralentissement par
rapport à 2003 et 2004. Ces années
avaient notamment été marquées par
l’explosion des ventes des modèles
« classiques ».
6 000
24%
5 000
16%
7,0%
8%
0%
4 000
3 000
02
03
04
05
06(e)
(*) y compris imprimantes multifonctions
(e) estimation Xerfi
Source : GfK via Distributique
Ventes d’imprimantes (*)
unités : millier d’unités vendues et % des variations annuelles en valeur
2001
2002
2003
2004
2005
2006 (e)
Ventes
3 840
3 884
4 380
5 261
5 666
6 063
Croissance
nd
1,1%
12,8%
20,1%
7,7%
7,0%
(*) y compris imprimantes multifonctions
(e) estimation Xerfi
Source : GfK via Distributique
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
28
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Exportations et importations
2.6. L'analyse du commerce extérieur
Méthodologie : le taux d’exportation du secteur a été calculé sur la base d’un
échantillon représentatif de 245 opérateurs du secteur. La méthode exclut par
construction les entreprises disparues et celles récemment créées. Les résultats
reflètent par conséquent les performances des sociétés pérennes sur la période
2000-2006.
Les négociants revendent
95% de leur matériel sur
le marché intérieur
Le taux d’exportation des grossistes en matériel informatique
est très faible. Seulement 4,1% de leur chiffre d’affaires a été
réalisé à l’étranger en 2006. Les exportations d’ordinateurs et
de périphériques comptabilisées par les douanes ont été
réalisées dans leur quasi-intégralité par les producteurs et les
assembleurs.
Les négociants contribuent par contre à l’accroissement des
importations puisque les ordinateurs et équipements
informatiques qu’ils revendent sont fabriqués en grande partie
en Asie.
Taux d’exportation des négociants
en matériel informatique
unité : %, chiffre d’affaires réalisé à l’export sur chiffre d’affaires total
6%
5,0%
5,1%
5%
4,7%
4,9%
4,8%
4,3%
4,1%
4%
Le taux d’exportation des négociants
en matériel informatique tend
à diminuer sur la période étudiée.
Il est en effet passé de 5% en 2000
à 4,1% en 2001.
3%
2%
1%
0%
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006(e)
(e) estimation et source Xerfi
L’ensemble des échanges commerciaux d’ordinateurs et de matériel de bureau
unités : million d’euros et croissance en %
Exportations
5 665,2
5 199,1
5 563,8
2004
2005
2006 (e)
Crois.
nd
-8,2%
7,0%
Importations
13 124,4
13 054,8
13 250,5
Crois.
nd
-0,5%
1,5%
Solde
-7 459,2
-7 855,7
-7 686,7
(e) estimation Xerfi
Source : Douanes
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
29
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Chiffre d'affaires des grossistes
2.7. L'activité des grossistes
Méthodologie : ces indicateurs de chiffre d’affaires ont été réalisés sur la base d’un
échantillon représentatif de 245 opérateurs du secteur. La méthode les entreprises
disparues et celles récemment créées. Les résultats reflètent par conséquent les
performances des sociétés pérennes sur la période 2000-2006.
Une année de croissance
Le chiffre d’affaires des négociants de matériel informatique a
affiché une hausse de 4,4% en 2006. La demande des
ménages et des professionnels a permis de dynamiser de
façon directe ou indirecte l’activité des grossistes sur les
ventes d’ordinateurs (en particuliers d’ordinateurs portables),
d’imprimantes, de périphériques ou encore de consommables.
La baisse des prix a été compensée par la sortie de nouveaux
produits à plus forte valeur (ordinateurs portables compacts,
nouveau matériel dédié à la photo et la vidéo, etc.). Les
ventes ont porté à la fois sur des nouveaux produits u matériel
Chiffre d’affaires des grossistes
en équipement informatique
unité : % des variations annuelles en valeur
14%
12,3%
12%
10,1%
10%
Le chiffre d'affaires des négociants de
matériel informatique a affiché un
taux de croissance de 4,4% en 2006,
grâce à la demande soutenue des
marchés des entreprises et de la
consommation des ménages.
7,6%
8%
6%
4,4%
3,5%
4%
2%
0,0%
0%
2001
2002
2003
2004
2005
2006(e)
(e) estimation et source Xerfi
Chiffre d’affaires des grossistes
en équipement informatique
unités : indice base 100 en 2000, % des variations annuelles en valeur
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006 (e)
Chiffre d'affaires
100,0
112,3
120,8
120,8
133,0
137,7
143,7
Croissance
nd
12,3%
7,6%
0,0%
10,1%
3,5%
4,4%
(e) estimation et source Xerfi
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
30
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Le chiffre d’affaires par type d'opérateur
2.7. L'activité des grossistes
Le dynamisme
des grosses structures
Tous les opérateurs ont enregistré une augmentation de leur
chiffre d'affaires en 2006. Néanmoins, les performances
réalisées par les différents segments d’entreprises n’ont pas
été égales sur la période étudiée. Les leaders et les suiveurs
ont enregistré une croissance d’activité supérieure à celle des
PME.
Catégories d'entreprises constituant l'échantillon
Leaders
Suiveurs
PME
CA 2005
(Million d’euro)
CA> 100 ME
20 ME <CA< 100 ME
CA< 20 ME
% du nombre
d’entreprises
3,3%
11,6%
85,1%
% du CA
71,7%
17,3%
11,0%
Source : Xerfi
Chiffre d’affaires des grossistes
en équipement informatique
unité : indice de chiffre d’affaires base 100 en 2000
160
Leaders
Suiveurs
PME
150
140
Les grossistes leaders et suiveurs ont
enregistré une croissance de chiffre
d’affaires bien supérieure à celle des
PME sur la période 2001-2006.
130
120
110
100
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006(e)
(e) estimation et source Xerfi
Chiffre d’affaires des grossistes en équipement informatique
unités : indice de chiffre d’affaires, base 100 en 2000, % des variations annuelles en valeur
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006 (e)
Leaders
CA
Croissance
100,0
nd
111,4
11,4%
122,8
10,2%
123,7
0,7%
134,9
9,1%
140,1
3,9%
146,4
4,5%
Suiveurs
CA
Croissance
100,0
nd
114,4
14,4%
117,4
2,6%
114,6
-2,4%
136,3
18,9%
141,6
3,9%
148,7
5,0%
PME
CA
Croissance
100,0
nd
114,3
14,3%
114,0
-0,3%
112,5
-1,3%
117,4
4,4%
118,3
0,8%
121,3
2,5%
(e) estimation et source Xerfi
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
31
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
2.8. Les perspectives 2007
Chiffre d’affaires des
grossistes : nouvelle
hausse en 2007
Le scénario prévisionnel
L’activité des négociants de matériel informatique progressera
encore en 2007. Leur chiffre d’affaires augmentera de 3,5%,
grâce à un accroissement de la demande en volume.
Les grossistes fournissant les distributeurs à destination du
grand public continueront de bénéficier de l’engouement des
ménages pour le matériel informatique. Le taux d’équipement
des particuliers poursuivra sa progression (la moitié d’entre
eux ne dispose pas encore d’ordinateur). Les offres à prix de
plus en plus réduits, et la sortie du nouveau système
d’exploitation de Microsoft (Windows Vista) accentueront
notamment la demande, tant sur le premier achat que sur le
renouvellement. Toutefois, une partie du panier moyen
précédemment alloué aux achats informatiques commencera
à se reporter vers de nouveaux produits technologiques, tels
que les téléviseurs à haute définition, les baladeurs mp3, etc.
Le marché des professionnels sera quant à lui moins
dynamique qu’en 2006. Les dépenses d’équipement des
entreprises seront freinées par le ralentissement de la
croissance française. Les services publics (qui se présentaient
jusqu’alors comme un important client compte tenu de
l’importance du parc informatique à renouveler) réduiront
quant à eux leurs investissements au cours de l’année
électorale 2007.
Les grossistes chercheront par ailleurs de nouvelles sources
de revenus avec le développement de services (hotlines
payantes, formations, maintenance, configuration de matériel,
prestations sur sites, etc.).
Décroissance
continue des prix
Les prix du matériel informatique continueront de baisser à
technologie comparable. Cette évolution affectera à la fois les
ordinateurs de bureau, les portables et les périphériques. Elle
sera intensifiée par les innovations technologiques
(développement des processeurs à quatre cœurs, définition
de plus en plus importante des écrans à cristaux liquides,
etc.), et les politiques tarifaires agressives des distributeurs.
La demande se partagera entre les nouveaux produits à prix
élevés, et les produits marqués par une baisse tarifaire. Ainsi,
malgré le caractère fortement déflationniste du marché, les
distributeurs et les négociants enregistreront une croissance
des ventes en volume comme en valeur.
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
32
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
✚
✚
2007 (p)
❚
✚
✚
2006 (e)
❚
❚
Consommation des ménages (val.)
✚
Dépenses informatiques
des entreprises (val.)
2005
✚
Les perspectives du commerce
de gros de matériel informatique
✚
✚
✚
✚
✚
✚
✚
✚
- Ventes d’imprimantes (vol.)
✚
✚
- Ventes d’ordinateurs (vol.)
✚
Ventes de matériels informatiques (vol.)
✚
- Prix à la consommation
Chiffre d’affaires des grossistes (val.)
(e) estimation, (p) prévision et source : Xerfi
Le tableau ci-dessus présente les perspectives de croissance du secteur. Le signe « + » (bleu)
exprime une croissance positive par rapport à l’année précédente, alors que le signe « - » (rouge)
signifie une croissance nulle ou négative. La taille des « + » & « - » est fonction du rythme de
croissance des indicateurs.
✚
Croissance positive
❚
Méthodologie :
Croissance nulle/négative
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
33
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
2.8. Les perspectives 2007
Le prix à la consommation matériel informatique
Prix à la consommation des matériels de traitement
de l’information et des micro-ordinateurs
unité : % des variations annuelles
0%
-5%
A l’image des années précédentes, le
prix des équipements informatiques
diminuera de nouveau en 2007
(-12,1%). Cette évolution affectera
tous les segments de marché :
portables, ordinateurs de bureau et
imprimantes.
-10%
-15%
-16,6%
-20%
-14,9% -14,5%
-18,1%
-13,1%
-12,1%
-19,5% -18,7%
-25%
-25,7%
-30%
99
00
01
02
03
04
05
06(e)
07(p)
(e) estimation et (p) prévision Xerfi
Source : INSEE
Prix à la consommation des matériels de traitement
de l’information et des micro-ordinateurs
unités : indice de prix, base 100 en 1998, et % des variations annuelles
Prix à la consommation
Croissance
2000
100,0
nd
2001
81,9
-18,1%
2002
65,9
-19,5%
2003
53,6
-18,7%
2004
45,6
-14,9%
2005
39,0
-14,5%
2006 (e)
33,9
-13,1%
2007 (p)
29,8
-12,1%
(e) estimation et (p) prévision Xerfi / Source : INSEE
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
34
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Le chiffre d'affaires des grossistes
2.8. Les perspectives 2007
Chiffre d’affaires des grossistes
en équipement informatique
unité : % des variations annuelles en valeur
14%
12,3%
12%
10,1%
10%
Le chiffre d'affaires des grossistes
en matériel informatique progressera
de 3,5% en 2007, en droite ligne avec
les résultats obtenus au cours des
deux derniers exercices.
7,6%
8%
6%
4,4%
3,5%
4%
3,5%
2%
0,0%
0%
2001
2002
2003
2004
2005
2006(e)
2007(p)
(e) estimation, (p) prévision et source Xerfi
Chiffre d’affaires des grossistes
en équipement informatique
unités : indice base 100 en 2000, % des variations annuelles
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006 (e)
2007 (p)
Chiffre d'affaires
100,0
112,3
120,8
120,8
133,0
137,7
143,7
148,7
Croissance
nd
12,3%
7,6%
0,0%
10,1%
3,5%
4,4%
3,5%
(e) estimation, (p) prévision et source Xerfi
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
35
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
3. Structure de la
concurrence
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
36
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Démographie du secteur
3.1. Structure économique et commerciale
Méthodologie :
Les données Unedic concernent les établissements répertoriés sous le code NAF
51.8G employant 1 salarié ou plus. Elles diffèrent de celles fournies par les
Enquêtes Annuelles d'Entreprises de l'INSEE qui ne prennent en compte que les
sociétés de plus de 20 salariés.
Un secteur
en restructuration
Le nombre d’établissements et de salariés recensés sur le
marché du négoce de matériels informatiques accuse un recul
depuis 1999. Le secteur est en phase de restructurations, et il
fait l’objet de nombreuses opérations de rachat et de
procédures judiciaires. Les grandes entreprises ne sont pas à
l'abri de ces difficultés. Ainsi, la société ISA France, qui a
réalisé un chiffre d'affaires de 210,7 millions d'euros en 2005,
a été placée en redressement judiciaire en août 2006 avant
d’être rachetée par Nessink.
Démographie du secteur
unités : millier de salariés sur échelle de gauche, millier d'établissements sur échelle de droite
Etablissements
90
Salariés
80
Le nombre de sociétés présentes
dans le secteur a diminué de 43,5%
depuis 2000.
10
8
70
6
60
Les effectifs salariés ont suivi la
même tendance avec une baisse de
39,1% du nombre de personnes
employées entre 1999 et 2005.
4
50
2
40
30
0
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Source : Unedic, données 2005
Démographie du secteur
unités : nombre d’établissements, nombre de salariés, % des variations annuelles, nombre de salariés moyen par entreprise
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Etablissements
Croiss.
6 043
6 084
6 263
6 307
6 135
5 940
5 688
5 242
3 692
3 561
nd
0,7%
2,9%
0,7%
-2,7%
-3,2%
-4,2%
-7,8%
-29,6%
-3,5%
Effectifs
salariés
64 048
63 627
68 524
73 098
72 455
71 596
69 985
62 564
45 247
44 548
Croiss.
nd
-0,7%
7,7%
6,7%
-0,9%
-1,2%
-2,3%
-10,6%
-27,7%
-1,5%
Effectif moyen
par entreprises
10,6
10,5
10,9
11,6
11,8
12,1
12,3
11,9
12,3
12,5
Source : Unedic, données 2005
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
37
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Chiffres clefs
3.1. Structure économique et commerciale
Un secteur atomisé
Malgré une diminution du nombre d’entreprises entre 2000 et
2005, la répartition des entreprises par taille reste inchangée.
Avec 1 863 établissements en 2005, les très petites
entreprises sont majoritaires en nombre dans le secteur du
négoce de matériels informatiques (52,3% des sociétés). Elles
n'ont employé que 9,3% des effectifs globaux.
A l’opposé, le marché ne comptait que cinq opérateurs de plus
de 100 salariés, qui sont essentiellement des filiales de
groupes étrangers.
Répartition des établissements en 2000
Répartition des établissements en 2005
unité : part en % des établissements
unité : part en % des établissements
5 à 9 sal.
26,9%
1 à 4 sal.
48,5%
100 sal. et plus
1,4%
20 à 99 sal.
9,0%
10 à 19 sal.
14,2%
Unedic, données 2000
1 à 4 sal.
52,3%
100 sal. et plus
1,6%
5 à 9 sal.
23,1%
20 à 99 sal.
9,5%
10 à 19 sal.
13,5%
Unedic, données 2005
Répartition des établissements par taille
unités : nombre d’établissements et de salariés, part en % du nombre total d’établissements et de salariés
1 à 4 sal.
5 à 9 sal.
10 à 19 sal.
20 à 49 sal.
50 à 99 sal.
100 à 199 sal.
200 à 499 sal.
> 500 sal.
Total
Etablis.
2 976
1 650
874
449
103
42
29
12
6 135
2000
Part Effectifs
48,5%
7 014
26,9%
10 978
14,2%
11 789
7,3%
13 467
1,7%
6 934
0,7%
5 702
0,5%
8 188
0,2%
8 383
100,0%
72 455
Part
9,7%
15,1%
16,3%
18,6%
9,5%
7,9%
11,2%
11,5%
100,0%
Etablis.
1 863
823
479
273
65
32
21
5
3 561
2005
Part Effectifs
52,3%
4 155
23,1%
5 481
13,5%
6 503
7,7%
8 300
1,8%
4 440
0,9%
4 523
0,6%
7 053
0,1%
4 093
100,0%
44 548
Part
9,3%
12,3%
14,6%
18,6%
10,0%
10,2%
15,8%
9,2%
100,0%
Source : Unedic, données 2005
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
38
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
3.1. Structure économique et commerciale
Concentration
Méthodologie :
Les données INSEE-EAE concernent les établissements répertoriés sous le code
NAF 51.8G employant 20 salariés ou plus.
Une concentration
sectorielle limitée
Le secteur du négoce de matériel informatique est
relativement concentré en termes de chiffre d'affaires. Les
32 entreprises de plus de 150 salariés (10% des structures)
ont réalisé plus de 61,8% du chiffre d’affaires sectoriel en
2004.
Les entreprises de moins de 20 salariés ont quant à elles
représenté 69,7% du tissu sectoriel en 2004, mais elles n’ont
généré que 26,4% du chiffre d’affaires total.
Concentration du secteur
unités : nombre d’entreprises (échelle de gauche), CA cumulé en % (échelle de droite)
Entreprises
250
Sur le marché du négoce de matériels
informatiques, les 223 entreprises de
20 à 49 salariés ont réalisé seulement
19% du chiffre d’affaires sectoriel.
CA cumulé
100%
200
80%
150
60%
100
40%
50
20%
0
0%
20 à 49 sal,
50 à 149 sal,
150 sal, et plus
Source : INSEE- EAE, données 2004
Concentration du secteur
unités : nombre d’entreprises et de salariés, CA en million d’euros et parts en % du total
20 à 49 salariés
50 à 149 salariés
150 salariés et plus
Total
Entreprises
223
65
32
320
Part
69,7%
20,3%
10,0%
100,0%
Effectif
6 587
5 389
12 975
24 951
Part
26,4%
21,6%
52,0%
100,0%
CA
3 484,2
3 520,9
11 332,8
18 337,9
Part
19,0%
19,2%
61,8%
100,0%
Source : INSEE – EAE, exercice 2004
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
39
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
²
Diversification
3.2. Structure économique et commerciale
Répartition du chiffre d'affaires par activité
unité : part en % du chiffre d'affaires
Vente en gros
92,2%
Les sociétés présentes dans le
négoce de matériel informatique
sont très peu diversifiées. La vente
en gros a représenté 92,2% de leur
chiffre d'affaires en 2004.
Les services et les réparations
n'ont constitué qu'une part mineure
de leur activité (6,4%).
Services et
réparation
6,4%
Fabrication
0,2%
Vente au détail
1,2%
Source : INSEE - EAE, données 2004
Répartition du chiffre affaires de l'activité
principale : vente en gros
unité : % part en du chiffre d'affaires
Ordinateurs
91,5%
Les équipements informatiques
(ordinateurs et matériels
informatiques) ont contribué
à 96% du chiffre d'affaires
de l'activité de vente en gros
en 2004.
Autres
1,8%
Composants
électroniques
divers
0,7%
Répondeurs
téléphoniques
1,5%
Matériels
informatiques
4,5%
Source : INSEE - EAE, données 2004
Répartition du chiffre d'affaires de l'activité principale : vente en gros
unité : part en % du chiffre d'affaires
Ordinateurs (y compris périphériques et progiciels)
Matériels informatiques
Répondeurs téléphoniques (sans combiné intégré)
Composants électroniques (puces et circuits intégrés)
Autres produits
Total
Part
91,5%
4,5%
1,5%
0,7%
1,8%
100,0%
Source : INSEE - EAE, données 2004
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
40
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
3.2. Structure financière et forces en présence
Domination des groupes
étrangers
Matrice de contrôle financier
Le marché du négoce de matériel informatique se partage
entre les opérateurs français et les filiales de groupes
étrangers. 7 sociétés françaises ont réalisé un chiffre
d’affaires supérieur à 100 millions d’euros : Isa France, Inmac
Wstore, Dexxon Data Media, UFP International, UFP
Hardware, Top Info, Logix et SCT.
Matrice de contrôle financier
Chiffre d’affaires
TECH DATA FRANCE
CA > 1 000 ME
INGRAM MICRO
DEXXON DATA MEDIA
ACTEBIS
1 000 ME
< CA <
200 ME
ISA FRANCE (*)
ETC METROLOGIE
INMAC WSTORE
BANQUE MAGNETIQUE
UFP INTERNATIONAL
SPICERS FRANCE
TOP INFO
200 ME
< CA <
100 ME
ECONOCOM PRODUCTS ET
SOLUTIONS
LOGIX
AZLAN
SCT (**)
UFP HARDWARE
ARROW COMPUTER
PRODUCTS
BEST’WARE FRANCE
Groupes français
Groupes étrangers
Type de
contrôle
(*) La société ISA France a été placée en redressement judiciaire le 1er août 2006 et elle a été reprise par le groupe Nessink en octobre 2006
(**) Société commerciale Toutelectric
Source : Xerfi
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
41
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Tech Data
3.3. Les monographies
Présentation du groupe
Fondé en 1974, le groupe Tech Data est l'un des premiers grossistes
mondiaux de solutions et de produits informatiques. Son large
portefeuille de clients va des revendeurs jusqu'aux « Value-Added
Resellers » (VAR). Il fournit environ 100 000 revendeurs et est
présent en Amérique du Nord, en Europe ainsi qu’au Moyen Orient.
A travers ses différentes implantations, Tech Data emploie plus de
8 500 salariés, dont environ 400 en France.
Sa stratégie est de renforcer sa position sur le marché via des
acquisitions ciblées. Il a notamment racheté le groupe britannique
Azlan en 2003.
CA 2005
16,5 milliards d'euros (+3,8%)
Nationalité
Activités du groupe
Américaine
Activité en France
Le groupe possède deux filiales sur le marché français :
Tech Data France est spécialisée dans la vente indirecte. Cette
filiale a réalisé un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros en 2005.
Elle distribue plus de 12 000 références de produits provenant de
plus de 160 fournisseurs. Elle possède un centre de stockage à
Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne).
La société Azlan, qui est spécialisée dans le matériel de réseau, a
réalisé un chiffre d’affaires de 138,7 millions d’euros en 2005.
Tech Data propose des produits, des services (tels que des solutions
logistiques), et des conseils dans le domaine de l’informatique. Le
groupe est organisé en cinq divisions :
Systèmes et périphériques,
Réseaux,
Mémoires et stockage,
Logiciels,
Accessoires et consommables.
Chiffre d'affaires et résultat net de Tech Data France
unité : million d’euros (chiffre d’affaire sur échelle de gauche, résultat net sur échelle de droite)
Chiffre d'affaires
1 500
Résultat net
1 179,2
Au cours de la période 2001-2005,
le chiffre d’affaires de Tech Data
France a progressé régulièrement.
A l’issue de l’exercice 2005, Tech
Data France a réalisé un chiffre
d’affaires de 1 225,6 millions d’euros,
et un résultat net de 9,8 millions
d’euros.
1 091,5
1 000
200
1 225,6
1 053,2
150
957,5
100
500
50
13,0
10,7
9,4
12,7
9,8
0
0
2001
2002
2003
2004
2005
Source : Tech Data
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
42
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Ingram Micro
3.3. Les monographies
Présentation du groupe
Ingram Micro est l’un des plus importants distributeurs mondiaux
de technologies de l’information. Le groupe s’adresse à
1 300 fournisseurs et compte plus de 160 000 revendeurs, qui sont
essentiellement des professionnels de l’informatique (grande
distribution, VPC, chaînes, boutiques, VAR, SSII, intégrateurs et
consultants informatiques). Ingram Micro est présent dans une
centaine de pays et emploie plus de 13 000 salariés.
Sa stratégie consiste à se renforcer sur le marché du matériel
informatique mobile (ordinateurs portables, PDA et domotiques), qui
rencontre un succès grandissant.
CA 2005
23,2 milliards d’euros (+13,1%)
Nationalité
Américaine
Activités du groupe
Ingram Micro vend des produits ainsi que des prestations de services
à travers cinq divisions :
Réseaux,
Logiciels,
Systèmes,
Périphériques,
Services.
Activité en France
Fondée en 1989, la société Ingram Micro France a réalisé un chiffre
d’affaires de 1,1 milliard d’euros en 2005. Elle dispose de trois
implantations sur le territoire national :
le siège social situé à Lille-Lesquin,
une agence commerciale à Paris,
une plate-forme logistique à Lille-Lomme.
Chiffre d'affaires et résultat net d’Ingram Micro
unité : million d’euros (chiffre d’affaire sur échelle de gauche, résultat net sur échelle de droite)
Chiffre d'affaires (G)
1500
1 057,3
Le chiffre d’affaires d’Ingram Micro
s’est élevé à 1 110,3 millions d’euros
en 2005 (+4,6%), et la société a
réalisé un résultat net de 11,1 millions
d’euros.
300
1 110,3
1 060,7
985,0
1000
Résultat net (D)
200
500
100
14,5
13,1
17,6
11,1
0
0
2002
2003
2004
2005
Source : Ingram Micro
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
43
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Otto Group
3.3. Les monographies
Présentation du groupe
Otto Group est un groupe international fondé en 1940 à Hambourg. Il
évolue sur le marché de la distribution (en particulier sur le segment
de la VPC, son cœur de métier), et propose une large gamme de
services. Il compte plus de 120 sociétés et emploie environ
55 000 personnes dans 19 pays.
CA 2005
14,6 milliards d'euros (+1,0%)
Nationalité
Allemande
Activités du groupe
Vente en gros. Cette division englobe les activités de grossistes
d'Otto Group. Elle détient notamment le sous-groupe Actebis, qui est
l'un des plus importants opérateurs présents sur le marché du
négoce de matériel électronique et informatique.
Vente au détail. Cette branche distribue les produits du groupe via
l’e-commerce, les catalogue et les magasins.
Services financiers. Le groupe propose à ses clients des solutions
de financement dans ses différentes enseignes.
Autres services (logistiques, produits touristiques, etc.).
Activité dans le secteur
Otto Group est présent sur le marché du négoce de matériels
informatiques à travers sa division Actabis. Ce sous-groupe est l'un
des principaux grossistes européens de produits de technologies de
l'information. Il compte plus de 50 000 clients dans 13 pays et offre
un large éventail de matériels (PC, imprimantes, moniteurs, PDA,
etc.). La division Actabis mise sur l'Europe de l'Est pour accroître ses
revenus. Elle développe également son site Internet pour palier le
déclin de la vente par catalogue.
Activité en France
La filiale française d'Actebis a réalisé un chiffre d'affaires de
455 millions d'euros en 2004. Elle possède une plate-forme logistique
au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) pour distribuer ses produits à
différents clients (grande distribution spécialisée, e-commerce, etc.).
A l'image de sa société mère, le site Internet d'Actebis France est
une priorité. Il est à l’origine du quart des commandes de l'entreprise.
Chiffre d'affaires et résultat net de la société Actebis
unité : million d’euros
500
455,4
450,0
450
427,6
420,0
411,6
400
Le chiffre d’affaires d’Actebis, la filiale
française de Otto Group, s’est élevé à
455,4 millions d’euros en 2004
(+8,3% par rapport à 2003).
350
300
250
200
2000
2001
2002
2003
2004
Source : Actebis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
44
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
SCH
3.3. Les monographies
Présentation du groupe
Fondé en 1975, SCH (Specialist Computer Holding) est l'un des
pionniers européens dans la distribution de matériel informatique.
Depuis 2003, le groupe s'est réorganisé autour d'une unique marque,
SCC (Specialist Computer Center). Pour accroître ses revenus et
répondre aux évolutions du marché, SCH mise sur une stratégie
d'intégration en proposant à la fois du matériel informatique et des
services. Pour conforter ce positionnement, le groupe a racheté TBIProxis Services en décembre 2005. Cette société possède des
compétences dans les domaines de l'expertise en intégration, du
déploiement, et de la maintenance de systèmes d'information. SCH
détient une cinquantaine d'agences implantées dans les sept
principaux pays européens : France, Grande-Bretagne, Allemagne,
Pays-Bas, Italie et Espagne.
CA 2004
2,7 milliards d'euros (+8,3%)
Nationalité
Anglaise
Activités du groupe
SCC, la marque commerciale de SCH, est organisée en trois
branches :
SCC Entreprise fournit des prestations et des solutions pour
réaliser des infrastructures de convergence destinées à améliorer le
transfert des données et optimiser la communication mobile.
SCC Lyfecycle gère le matériel informatique pour le compte des
sociétés clientes dans une optique de réduction des coûts.
SCC International fournit des services et des solutions
informatiques dans les différents pays où le groupe est implanté.
Activité en France
Sur le marché français, SCH possède deux filiales :
ETC Metrologie (359,9 millions d'euros de CA en 2004) emploie
environ 150 salariés et possède un centre logistique implanté à
Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne).
Best'Ware France a réalisé un chiffre d'affaires de 103,7 millions
d'euros en 2004. L'effectif moyen de cette société est d'une centaine
de salariés.
Chiffre d'affaires et résultat net d'ETC Metrologie (*)
unité : million d’euros (chiffre d’affaire sur échelle de gauche, résultat net sur échelle de droite)
Chiffre d'affaires (G)
500
Résultat net (D)
400
300
40
359,9
329,4
Depuis sa formation en 2001, le
chiffre d’affaires d’ETC Metrologie n’a
cessé de progresser pour atteindre un
montant de 359,9 millions d’euros en
2004. Malgré cette évolution,
l’entreprise a toujours affiché un
résultat net négatif.
50
30
249,4
200
20
100
10
7,4
0
0
-0,7
-1,1
-4,8
-0,5
-100
-10
2001
2002
2003
2004
(*) données au 31 mars de chaque année / Source : ETC Metrologie
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
45
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Dexxon
3.3. Les monographies
Présentation du groupe
Dexxon est un distributeur d'équipements et de fournitures pour des
usages professionnels et privés. Il distribue une gamme étendue de
produits : solutions d’impression (imprimantes et consommables),
périphériques bureautiques (fax, copieurs connectés, scanners, etc.)
et supports de stockage de données (DVD, CD, etc.). Concernant ce
dernier segment, le groupe a mené une stratégie d’intégration
verticale en rachetant EMTEC en mai 2006. Cette acquisition lui
permet de renforcer son activité de production et d’étendre sa
couverture géographique. Il est présent dans plus de 50 pays et
emploie plus de 500 personnes dans le monde entier.
CA 2005
600 millions d'euros
Nationalité
Française
Activités du groupe
Depuis le rachat de la société EMTEC en mai 2006, le groupe est
organisé autour de deux divisions :
Brand Product Developpment est en charge de la production de
supports multimédias tels que les CD et DVD vierges. Dexxon
possède actuellement deux marques : Intuix et EMTEC.
Distribution & Services est la division la plus importante du
groupe. Elle gère la logistique et la distribution de matériel
informatique. Cette structure a réalisé un chiffre d'affaires de près de
450 millions d'euros en 2005.
Activité en France
Dexxon Data Media (320,3 millions d'euros de CA en 2005) est la
filiale spécialisée dans le négoce d'équipements informatiques en
France. Elle dispose de trois antennes : Nantes (Loire-Atlantique),
Bron (Rhône) et Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Elle est également
en charge de livrer l'Europe du Sud, l'Afrique du Nord et le MoyenOrient.
Chiffre d'affaires et résultat net de Dexxon Data Media
unité : million d’euros (chiffre d’affaire sur échelle de gauche, résultat net sur échelle de droite)
Chiffre d'affaires (G)
400
Résultat net (D)
40
320,3
284,9
300
213,0
Dexxon Data Media a réalisé un
chiffre d’affaires de 320,3 millions
d’euros en 2005 et un résultat net de
5,8 millions d’euros.
30
230,5
200
20
125,1
10,4
100
3,8
5,8
0
-100
10
0
-4,6
2001
-3,5
-10
2002
2003
2004
2005
Source : Dexxon Data Media
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
46
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Fayrewood
3.3. Les monographies
Présentation du groupe
Fayrewood est un grossiste spécialisé dans les équipements
informatiques (routeurs, webcam, souris, claviers, écrans,
ordinateurs portables, etc.) et des logiciels. Il est présent uniquement
en Espagne, en France et au Royaume-Uni. Le groupe emploie plus
de 500 salariés. Il a souhaité se recentrer sur son activité négoce de
matériels informatiques en cédant la société ComputerLinks à
SecureSoft en juin 2005.
CA 2005
711 millions d'euros (-3,9%)
Nationalité
Anglaise
Activités du groupe
Fayrewood distribue des équipements informatiques et télécoms. Le
groupe compte dans ses rangs trois sociétés : Banque Magnétique
(France), UMD (Espagne) et Interface Solutions International
(Grande-Bretagne)
Activité en France
Fayrewood intervient sur le marché du négoce de matériel
informatique via la société Banque Magnétique. Elle a réalisé un
chiffre d'affaires de 200,8 millions d'euros en 2005 et employait
125 salariés, dont 40 commerciaux. Sur le plan stratégique, Banque
Magnétique souhaite s’adresser à de nouveaux revendeurs
traditionnels tels que les « Value-Added Resellers ». L'objectif est de
limiter sa dépendance vis-à-vis de la grande distribution.
Chiffre d'affaires et résultat net de Banque Magnétique
unité : million d’euros (chiffre d’affaire sur échelle de gauche, résultat net sur échelle de droite)
Chiffre d'affaires (G)
300
250
La société Banque Magnétique,
l’une des principales filiales
du groupe Fayrewood, a réalisé
un chiffre d’affaires de 200,8 millions
d’euros en 2005 et un résultat net de
900 000 euros.
Résultat net (D)
25
227,2
20
200,8
200
180,6
164,3
174,7
15
150
10
100
50
5
1,5
1,5
0,8
0,6
0,9
0
0
2001
2002
2003
2004
2005
Source : Banque Magnétique
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
47
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
UFP International
3.3. Les monographies
Présentation du groupe
Fondé en 1985, le groupe UFP International est spécialisé dans les
consommables informatiques et bureautiques. Il a également
développé une offre de périphériques et accessoires via sa filiale
UFP Hardware ainsi que par le biais d’Officexpress (structure de
dimension européenne dédiée à la vente directe). Il propose un
catalogue de 8 000 références et 80 marques de produits. Le groupe
possède 5 plates-formes logistiques en Europe qui représentent
26 000 m² de surfaces de stock. Il emploie plus de 850 salariés, dont
250 en France.
CA 2005
900 millions d'euros (nd)
Principaux actionnaires
Famille Zarka
Activités du groupe
UFP International est organisé par famille de produits :
Supports magnétiques (cartouches de sauvegarde, CD-Rom,
disquettes et disques optiques),
Consommable pour tous types d'imprimantes (jet d'encre, toner
laser et rubans),
Bureautique (tambours pour copieur, moniteurs, papiers, etc.),
Accessoires (réseaux intranet, mémoires, périphériques de jeu,
onduleur, graveur de CD, batterie, etc.).
u
Activité en France
UFP International contrôle une filiale éponyme pour intervenir sur
le marché français. Cette société, dont le chiffre d’affaires s’est élevé
à 200,2 millions d'euros en 2004, emploie environ une trentaine de
salariés et possède 5 500 m² de capacités à La-Plaine-Saint-Denis
(Seine-Saint-Denis).
UFP Hardware se positionne sur le marché des périphériques
informatiques tels que les souris. Cette société, fondée en juillet
2003, a réalisé un chiffre d'affaires de 78,2 millions d'euros au cours
de l’exercice 2004.
Officexpress a enregistré un chiffre d'affaires de 60 millions
d'euros en 2004.
Chiffre d'affaires et résultat net de UFP International
unité : million d’euros (chiffre d’affaire sur échelle de gauche, résultat net sur échelle de droite)
Chiffre d'affaires (G)
250
203,4
50
200,2
190,7
200
Le chiffre d’affaires d’UFP
International s’est élevé à 200,2
millions d’euros en 2004 (soit une
hausse de 14,2% par rapport à 2003).
Résultat net (D)
40
175,2
150
30
100
20
50
5,8
7,4
6,9
10
3,7
0
0
2001
2002
2003
2004
Source : UFP International
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
48
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
DS Smith
3.3. Les monographies
Présentation du groupe
Fondé en 1940, DS Smith est un groupe industriel britannique
spécialisé dans la fabrication d’emballages en carton et en plastique.
Il réalise une part importante de son chiffre d’affaires dans la
distribution d’articles de bureau. Il est présent dans 16 pays et
emploie près de 12 000 personnes dans ses différentes filiales.
CA 2005
2 415 millions d’euros (+1,7%)
Nationalité
Anglaise
Activités du groupe
Le groupe est organisé en trois divisions :
Production d’emballages papiers et de cartons ondulés,
Production d’emballages plastiques,
Fabrication et distribution d’articles de bureau. Cette branche a
représenté 32% du chiffre d’affaires 2005 et emploie un peu plus de
2 000 salariés. Elle englobe les activités de production d'enveloppes
et d'agendas, ainsi que la distribution d’articles de bureau.
Activité dans le secteur
La société Spicers, qui appartient à la division « Fabrication et
distribution d’articles de bureau », est l’un des principaux grossistes
sur le marché européen. Elle propose une gamme complète de
produits : papeterie traditionnelle, équipements informatiques
(imprimantes, ordinateurs, etc.), meubles et autres produits.
Activité en France
DS Smith est présent dans le marché du négoce de matériels
informatiques via Spicers France (CA 2005 : 174 millions d’euros).
Cette société référence 11 500 produits dont une part importante
d’équipements informatiques (imprimantes, consommables, portables
et ordinateurs de bureau). Elle propose à ses clients distributeurs des
solutions clefs en main intégrant, par exemple, une ligne hotline et
des services de livraison chez le consommateur final. Sur le plan
logistique, Spicers possède cinq centres régionaux de distribution
(Bordeaux, Paris, Toulouse, Tours et Valence) ainsi qu’un entrepôt
central dans la région parisienne.
Chiffre d'affaires et résultat net de Spicers France
unité : million d’euros (chiffre d’affaire sur échelle de gauche, résultat net sur échelle de droite)
Chiffre d'affaires (G)
300
Résultat net (D)
60
250
50
198,3
Spicers France, l’une des filiales de
DS Smith, a réalisé un chiffre
d’affaires de 174 millions d’euros et
un résultat net de 7,1 millions d’euro
en 2005.
200
180,9
184,4
174,0
40
155,2
150
30
100
20
50
6,8
6,4
5,5
7,6
7,1
0
10
0
2001
2002
2003
2004
2005
Source : Spicers France
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
49
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Vie des entreprises
3.4. Ephéméride
Ephéméride des principaux faits marquants
Dates
Evénements
Janvier 2006
A l'image des principaux constructeurs informatiques et d'imprimantes, le
groupe Xerox réfléchit à la rationalisation de son réseau de distribution pour
diminuer les coûts de logistique et accroître les économies d'échelle. Cette
nouvelle stratégie passe par une diminution du nombre de grossistes sur le
marché européen.
Février 2006
Le groupe EMC lance EMC Insignia, une division spécialisée dans les
Petites Moyennes Entreprises qui propose une gamme complète de produits
adaptés à cette clientèle : matériels et logiciels, solution de stockage et
réseaux Intranet.
Mars 2006
Tech Data cède Azlan Training, l’activité formation de la société du même
nom, à l’Américain Global Knowledge. Cette opération permet de
désendetter le groupe et de se concentrer sur la distribution de produits
technologiques.
Mai 2006
Le grossiste Dexxon rachète EMTEC, un des principaux fabricants de
supports d'enregistrement de données, qui produit également des mémoires
flash, des clés USB, des disques durs mobiles. Cette transaction permet à
Dexxon de renforcer son activité production.
Juin 2006
La société Ingram France lance un nouveau site Internet, dont l’objectif est
de renforcer sa présence sur la toile et permettre aux revendeurs de piloter
toute leur activité avec Ingram Micro.
Juillet 2006
Lexmark en partenariat avec Dexxon Data Media lance une offre « coût à la
page ». Le client pourra ainsi acheter une imprimante Lexmark avec un
forfait de copies et des services de maintenance. Le grossiste a déjà réalisé
ce type d'opération très rentable avec d'autres constructeurs d'imprimantes :
OKI et HP.
Septembre 2006
Dexxon est référencé sur le site easystockonline.com. Les revendeurs
peuvent visualiser l'état des stocks des grossistes ainsi que les fiches
techniques des produits. Les principaux concurrents de Dexxon sont déjà
présents sur ce site. Il s'agit de Tech Data, Ingram Micro, Actebis et
ETC Métrologie.
Octobre 2006
A l'image de sa maison-mère, la filiale française Ingram Micro crée une
division « Service ». Celle-ci est en charge de fournir des services
d'intégration et de configuration de matériels, d'installation et de prestations
sur site, ainsi qu'une plate-forme hot-line technique.
Le grossiste français Nessink rachète la société Isa France, qui avait été
placée en liquidation judiciaire en août 2006. Les sociétés sont toutes deux
présentes sur le marché des consommables d’impression.
Source : Xerfi d’après presses professionnelle et économique
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
50
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Le classement des groupes
3.5. Les compétiteurs
Principaux groupes de la profession
Groupes
Contrôle, nationalité
ou actionnariat connu
1
INGRAM MICRO (1)
Américaine
23 156
2
TECH DATA (2)
Américaine
16 464
3
OTTO GROUP
Allemande
14 570
4
SCH (3)
Anglaise
2 744
5
DS SMITH (3)
Anglaise
2 415
6
UFP INTERNATIONAL
Famille Zarka (France)
900
7
FAYREWOOD (3)
Anglaise
711
8
DEXXON
Française
600
9
INMAC WSTORE
Française
265
Rang
CA consolidé
2006 (ME)
(1) taux de change : 1 dollar = 0,8038 euro
(2) chiffre d’affaires au 31 janvier 2006 ; taux de change : 1 dollar = 0,8038 euro
(3) taux de change : 1 livre sterling = 1,461 euro
Source : Xerfi
Filiales des principaux groupes
Groupes
Principales filiales et participations
INGRAM MICRO
Ingram Micro France
TECH DATA
Tech Data France
Azlan
OTTO GROUP
Actebis
SCH
ETC Metrologie
Best’Ware France
DS SMITH
Spicers France
UFP INTERNATIONAL
UFP International
UFP Hardware
Officexpress
FAYREWOOD
Banque Magnétique
DEXXON
Dexxon Data Media
INMAC WSTORE
Inmac Wstore
Source : Xerfi
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
51
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
3.5. Les compétiteurs
Le classement des entreprises par chiffre d’affaires
Sociétés
Contrôle, nationalité
ou actionnariat connu
1
TECH DATA FRANCE
Tech Data (Etats-Unis)
via Tech Data France Holding (100%)
1 225,6
31/01/2006
2
INGRAM MICRO
Ingram Micro (Etats-Unis)
1 110,3
31/12/2005
3
ACTEBIS
Otto Group (Allemagne) (100%)
455,4
31/12/2004
4
ETC METROLOGIE
SCH (Royaume-Uni)
via SCH France (100%)
359,9
31/03/2005
5
DEXXON DATA MEDIA
Dexxon Groupe Holding (99%)
320,3
31/12/2005
6
ISA FRANCE (*)
Nessink (nd)
210,8
30/04/2005
7
INMAC WSTORE
Inmac Wstore
via Wstore Europe (Cont.Maj.)
202,0
31/12/2005
8
BANQUE MAGNETIQUE
Fayrewood (Royaume-Uni) (90%)
200,8
31/12/2005
9
UFP INTERNATIONAL
UFP International (France)
200,2
31/12/2004
10
SPICERS FRANCE
DS Smith (Royaume-Uni)
via DS Smith France (99%)
174,0
30/04/2005
11
TOP INFO
Financière Top Info (99%)
163,9
31/12/2005
12
ECONOCOM
PRODUCTS ET
SOLUTIONS
151,1
31/12/2005
13
ASAP SOFTWARE
Econocom France (99,95%)
Econocom Group (Belgique) (0,05%)
Buhrmann (Pays-Bas)
via Buhrmann France (100%)
143,3
31/12/2004
14
AZLAN
Global Knowledge Network France (100%)
138,7
31/01/2006
15
LOGIX
Groupe Open (99%)
136,2
31/12/2005
16
ARROW COMPUTER
PRODUCTS
Arrow France (100%)
127,9
31/12/2005
17
UFP HARDWARE
UFP International (70%)
Ronalex (21%)
126,0
31/12/2005
18
BEST'WARE FRANCE
SCH France (100%)
103,7
31/03/2005
19
STE COMMERCIALE
TOUTELECTRIC
Famille Royer (58%)
Compagnie Toutelectric (37%)
101,9
30/09/2005
20
DISTRILOGIE
DCC (Irlande) (98,36%)
91,6
31/03/2005
21
TWC DISTRIBUTION
Shanatek (Cont.Maj.)
88,7
31/03/2006
22
SYSTEMAT FRANCE
Systemat (Belgique) (100%)
87,1
31/12/2004
Rang
CA non consolidé
(ME)
Clôture
(*) ISA FRANCE a été repris par Nessink en octobre 2006 après avoir été placé en liquidation judiciaire en août 2006
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
52
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Sociétés
Contrôle, nationalité
ou actionnariat connu
23
ASIALAND
M Chen Pen Jen (50%)
M Huang Shyng Der (50%)
76,5
31/03/2006
24
WESTCON FRANCE
Westcon Groupe (Etats-Unis) (Cont.Maj.)
74,7
28/02/2006
25
QUADRIA
Acecom (99%)
73,5
31/03/2005
26
ESI FRANCE
ESI Group (100%)
70,2
31/12/2005
27
CFI
Centre d'Etudes et Gestion Informatique
(99%)
68,3
31/12/2005
28
ARKENIS
Arkenis France (100%)
64,5
30/06/2005
29
SCH LEASING
SERVICES
SCC (100%)
63,5
31/03/2005
30
LA RESEAUTIQUE
nd
58,6
30/09/2005
31
HORNET
INTERNATIONAL
nd
57,4
31/12/2004
32
OFFICEXPRESS
UFP International (99%)
56,4
31/12/2005
33
NETWORK APPLIANCE
FRANCE
Network Appliance (Pays-Bas) (100%)
52,3
30/04/2006
34
MCA TECHNOLOGY
M Ayache Moshe (50%)
M Astruc Christophe (20%)
50,5
31/03/2006
35
BLUE RIVER SYSTEM
nd
49,9
31/03/2005
36
ADEQUAT
C2A (Cont.Maj.)
45,6
31/12/2005
37
CORHOFI
Holding Celipar (Cont.Maj.)
44,4
30/06/2003
38
ANIXTER FRANCE
Anixter Eurinvest (Pays-Bas)
via Anixter International (Etats-Unis) (99%)
44,0
31/12/2005
39
MOREX
TECHNOLOGIES
FRANCE
Famille Weng (Cont.Maj.)
43,9
31/03/2005
40
BUROTEC
BHC (100%)
43,5
30/06/2005
41
DHM 26
M Mergui Sion (50%)
42,1
31/12/2005
42
DYADEM
Val De France Informatique (99%)
40,9
31/03/2005
EBIZCUSS COM
Public (>40%)
M Prudent François (21%)
Casalva Germany Gmbh (Allemagne) (14%)
FCP RP Sélection France (6%)
Ste Privée Gestion De Patrimoine (4%)
Investisseurs financiers (nd)
40,3
31/12/2005
Rang
43
CA non consolidé
(ME)
Clôture
Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
53
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
3.5. Les compétiteurs
Le classement des entreprises par taux de valeur
ajoutée
Méthodologie : Le classement présenté ci-après a été réalisé à partir des derniers comptes publiés par les 43 premières
entreprises du secteur. Le taux de valeur ajoutée exprime le rapport entre la valeur ajoutée et le chiffre d’affaires.
Rang
Sociétés
Taux de valeur CA non consolidé
ajoutée (%)
(KE)
Clôture
1
BUROTEC
30,0%
43,5
30/06/2005
2
LA RESEAUTIQUE
28,1%
58,6
30/09/2005
3
NETWORK APPLIANCE FRANCE
24,3%
52,3
30/04/2006
4
CORHOFI
22,2%
44,4
30/06/2003
5
STE COMMERCIALE TOUTELECTRIC
17,1%
101,9
30/09/2005
6
SPICERS FRANCE
16,8%
174,0
30/04/2005
7
QUADRIA
14,8%
73,5
31/03/2005
8
SYSTEMAT FRANCE
14,6%
87,1
31/12/2004
9
ARKENIS
14,4%
64,5
30/06/2005
10
ESI FRANCE
14,0%
70,2
31/12/2005
11
OFFICEXPRESS
12,3%
56,4
31/12/2005
12
ADEQUAT
10,9%
45,6
31/12/2005
13
INMAC WSTORE
10,3%
202,0
31/12/2005
14
CFI
9,5%
68,3
31/12/2005
15
AZLAN
9,5%
138,7
31/01/2006
16
ANIXTER FRANCE
9,2%
44,0
31/12/2005
17
WESTCON FRANCE
8,5%
74,7
28/02/2006
18
LOGIX
8,1%
136,2
31/12/2005
19
TOP INFO
7,2%
163,9
31/12/2005
20
ECONOCOM PRODUCTS ET SOLUTIONS
6,9%
151,1
31/12/2005
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
54
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Rang
Sociétés
Taux de valeur CA non consolidé
ajoutée (%)
(KE)
Clôture
21
ASAP SOFTWARE
6,9%
143,3
31/12/2004
22
MCA TECHNOLOGY
6,8%
50,5
31/03/2006
23
BEST'WARE FRANCE
6,7%
103,7
31/03/2005
24
DEXXON DATA MEDIA
6,3%
320,3
31/12/2005
25
UFP INTERNATIONAL
5,6%
200,2
31/12/2004
26
EBIZCUSS COM
5,5%
40,3
31/12/2005
27
DYADEM
5,4%
40,9
31/03/2005
28
DISTRILOGIE
5,2%
91,6
31/03/2005
29
SCH LEASING SERVICES
4,6%
63,5
31/03/2005
30
HORNET INTERNATIONAL
4,6%
57,4
31/12/2004
31
BLUE RIVER SYSTEM
4,5%
49,9
31/03/2005
32
INGRAM MICRO
4,2%
1 110,3
31/12/2005
33
BANQUE MAGNETIQUE
3,8%
200,8
31/12/2005
34
DHM 26
3,5%
42,1
31/12/2005
35
ACTEBIS
3,2%
455,4
31/12/2004
36
ASIALAND
3,2%
76,5
31/03/2006
37
MOREX TECHNOLOGIES FRANCE
3,2%
43,9
31/03/2005
38
TWC DISTRIBUTION
3,2%
88,7
31/03/2006
39
TECH DATA FRANCE
2,9%
1 225,6
31/01/2006
40
UFP HARDWARE
1,9%
126,0
31/12/2005
41
ETC METROLOGIE
1,8%
359,9
31/03/2005
42
ARROW COMPUTER PRODUCTS
1,4%
127,9
31/12/2005
43
ISA FRANCE
ns
210,8
30/04/2005
Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
55
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
3.5. Les compétiteurs
Le classement des entreprises par taux de résultat net
Méthodologie : Le classement présenté ci-après a été réalisé à partir des derniers comptes publiés par les 43 premières
entreprises du secteur. Le taux de résultat net exprime le rapport entre le résultat net et le chiffre d’affaires.
Rang
Sociétés
Taux de résultat CA non consolidé
net (%)
(KE)
Clôture
1
SPICERS FRANCE
4,1%
174,0
30/04/2005
2
CORHOFI
3,9%
44,4
30/06/2003
3
UFP INTERNATIONAL
3,7%
200,2
31/12/2004
4
ESI FRANCE
3,3%
70,2
31/12/2005
5
BUROTEC
3,1%
43,5
30/06/2005
6
CFI
3,0%
68,3
31/12/2005
7
STE COMMERCIALE TOUTELECTRIC
1,9%
101,9
30/09/2005
8
DEXXON DATA MEDIA
1,8%
320,3
31/12/2005
9
ECONOCOM PRODUCTS ET SOLUTIONS
1,8%
151,1
31/12/2005
10
TOP INFO
1,7%
163,9
31/12/2005
11
ASAP SOFTWARE
1,7%
143,3
31/12/2004
12
OFFICEXPRESS
1,7%
56,4
31/12/2005
13
DYADEM
1,6%
40,9
31/03/2005
14
DHM 26
1,5%
42,1
31/12/2005
15
ADEQUAT
1,3%
45,6
31/12/2005
16
INMAC WSTORE
1,1%
202,0
31/12/2005
17
MCA TECHNOLOGY
1,1%
50,5
31/03/2006
18
INGRAM MICRO
1,0%
1 110,3
31/12/2005
19
ACTEBIS
1,0%
455,4
31/12/2004
20
NETWORK APPLIANCE FRANCE
1,0%
52,3
30/04/2006
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
56
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Rang
Sociétés
Taux de résultat CA non consolidé
net (%)
(KE)
Clôture
21
TECH DATA FRANCE
0,8%
1 225,6
31/01/2006
22
BANQUE MAGNETIQUE
0,4%
200,8
31/12/2005
23
ASIALAND
0,4%
76,5
31/03/2006
24
SCH LEASING SERVICES
0,4%
63,5
31/03/2005
25
SYSTEMAT FRANCE
0,3%
87,1
31/12/2004
26
WESTCON FRANCE
0,2%
74,7
28/02/2006
27
BLUE RIVER SYSTEM
0,2%
49,9
31/03/2005
28
BEST'WARE FRANCE
0,1%
103,7
31/03/2005
29
LOGIX
0,0%
136,2
31/12/2005
30
QUADRIA
0,0%
73,5
31/03/2005
31
ETC METROLOGIE
-0,1%
359,9
31/03/2005
32
MOREX TECHNOLOGIES FRANCE
-0,2%
43,9
31/03/2005
33
DISTRILOGIE
-0,3%
91,6
31/03/2005
34
UFP HARDWARE
-0,6%
126,0
31/12/2005
35
ARROW COMPUTER PRODUCTS
-0,7%
127,9
31/12/2005
36
TWC DISTRIBUTION
-0,7%
88,7
31/03/2006
37
AZLAN
-1,1%
138,7
31/01/2006
38
EBIZCUSS COM
-2,3%
40,3
31/12/2005
39
ARKENIS
-3,6%
64,5
30/06/2005
40
ANIXTER FRANCE
-3,9%
44,0
31/12/2005
41
ISA FRANCE
-5,5%
210,8
30/04/2005
42
LA RESEAUTIQUE
-10,9%
58,6
30/09/2005
43
HORNET INTERNATIONAL
-26,4%
57,4
31/12/2004
Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
57
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
4. Marges & résultats
(2001-2006)
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
58
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Définition du panel
4.1. Les pressions sur les marges
Un modèle exclusif
Les experts de l’Institut Xerfi ont analysé à partir d’un
échantillon d’entreprises indépendantes les tendances
d’évolution des marges et résultats. Cette analyse permet de
comprendre comment les opérateurs s’adaptent à l’évolution
de la situation économique en ajustant leurs charges et leurs
facteurs de production.
Le panel
Les tableaux et graphiques ci-après ont été réalisés par Xerfi
sur la base d'un échantillon constant de sociétés du secteur
réalisant de 1 à 10 millions d’euros de chiffre d'affaires en
2005.
Les filiales de grands
groupes sont exclues
Les filiales de grands groupes ont été exclues de l'échantillon.
Leurs comptes sont en effet souvent délicats à interpréter, en
raison des problèmes de cessions et de prestations intragroupe, ainsi que des politiques de localisation des résultats.
Par ailleurs, la méthode exclut par construction les
entreprises disparues ainsi que les entreprises récemment
créées. Les résultats reflètent par conséquent les
performances des entreprises pérennes de taille moyenne
spécialisées dans l'activité.
Le chiffre d’affaires des entreprises du panel
unité : % des variations annuelles
Panel
12%
Les PME intervenant dans le négoce
de matériel informatique ont
enregistré une croissance d’activité
moins soutenue que l’ensemble
du secteur. En 2006, leur chiffre
d’affaires a augmenté de 3%
tandis que celui du secteur
progressait de 4,4%.
Secteur
10,1%
10%
7,5%
8%
6%
5,3%
4,8%
4,4%
3,5%
4%
3,0%
1,8%
2%
0,0%
0%
-2%
-1,3%
2002
2003
2004
2005
2006(e)
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
59
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Le taux de marge commerciale
4.1. Les pressions sur les marges
Accroissement de la
marge commerciale
Le panel de PME étudié par l’institut Xerfi a présenté une
augmentation du taux de marge commerciale de plus de
4 points au cours de la période 2001-2006. Cette évolution
tend toutefois à se stabiliser, car les entreprises doivent se
montrer prudentes dans leurs politiques tarifaires. Les grands
groupes grossistes, dont les ventes progressent à un rythme
plus rapide que les PME, représentent en effet une menace
grandissante.
Taux de marge commerciale
unité : %, marge commerciale sur chiffre d’affaires
36%
Alors que le taux de marge
commerciale a progressé de
4,3 points entre 2001 et 2003,
il est resté relativement stable depuis.
Au cours de la période étudiée,
il a augmenté en moyenne
de 0,9 point par année.
34%
32%
30%
28%
2001
2002
2003
2004
2005
2006(e)
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Variation annuelle de la marge commerciale
unité : % des variations annuelles
12%
Marge commerciale
10,4%
Chiffre d'affaires
10%
7,5%
8%
6%
La marge commerciale a augmenté à
un rythme plus dynamique que le
chiffre d’affaires entre 2002 et 2006.
5,3%
4,8%
4,2%
3,0%
4%
3,3%
3,0%
1,8%
2%
0%
-2%
-1,3%
-4%
2002
2003
2004
2005
2006(e)
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
60
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Les autres achats et charges externes
4.1. Les pressions sur les marges
Léger alourdissement
des autres achats
et charges externes
Le poids des autres achats et charges externes dans le chiffre
d’affaires s’est légèrement alourdi au cours des cinq dernières
années (+1,4 point). Durant cette période, les négociants ont
dû faire face à un accroissement de leurs charges : coûts de
transport en hausse, nécessité d’améliorer la gestion de la
logistique, développement de sites internet marchands, etc.
Poids des autres achats et charges externes (*)
unité : %, autres achats et charges externes / chiffre d’affaires
11%
De 2001 à 2006, le poids des autres
achats et charges externes des PME
a augmenté de 1,4 point par rapport
au chiffre d’affaires.
10%
9%
2001
2002
2003
2004
2005
2006(e)
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Variation annuelle des autres achats et charges externes
(*)
unité : % des variations annuelles
12%
10%
Les autres achats et charges
externes (AACE) ont progressé plus
vite que le chiffre d’affaires au cours
de la plupart des exercices de la
période étudiée. Entre 2002 et 2006,
ils ont augmenté de 31,5% alors que
le chiffre d’affaires du panel n’a gagné
que 14,3%.
AACE
Chiffre d'affaires
9,1%
7,2%
8%
6%
4,8% 5,3%
4,8%
4%
4,7%
3,0%
2,5%
1,8%
2%
0%
-2%
-1,3%
-4%
2002
2003
2004
2005
2006(e)
Source : Xerfi, modèle Mapsis
(*) Le poste des autres achats et charges externes (AACE) recouvre les frais généraux (loyers,
dépenses d’entretien, primes d’assurance…), les charges de sous-traitance, d’intérim, les
dépenses commerciales, de communication, de formation, les loyers de crédit-bail, etc. Ce poste
représente 18,7% du chiffre d’affaires des entreprises analysées.
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
61
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Le taux de valeur ajoutée
4.1. Les pressions sur les marges
La hausse des marges
a permis de compenser
l’augmentation des AACE
La hausse de la marge commerciale entre 2001 à 2006 a
permis de compenser l’alourdissement des autres achats et
charges externes. Les entreprises sont ainsi parvenues à
augmenter leur taux de valeur ajoutée de plus de 3 points en
cinq ans. Cette évolution tend toutefois à se ralentir. Les PME
doivent en effet être de plus en plus attentives à la gestion de
leurs marges si elles veulent conserver leurs parts de marché
face aux grands distributeurs, qui proposent des produits et
des services de plus en plus complets.
Taux de valeur ajoutée
unité : %, valeur ajoutée / chiffre d’affaires
24%
23%
Le taux de valeur ajoutée n’a plus
progressé que de 0,2 point entre
2004 et 2006, alors qu’il avait gagné
3 points entre 2001 et 2003.
22%
21%
20%
2001
2002
2003
2004
2005
2006(e)
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Variation annuelle de la valeur ajoutée
unité : % des variations annuelles de la valeur ajoutée et du chiffre d’affaires
16%
12%
Les entreprises de moyenne taille
sont parvenues à accroître leur valeur
ajoutée de près de 33% sur la période
étudiée. Dans le même temps, leur
chiffre d’affaires a augmenté de façon
moins rapide (+14,3%).
Valeur ajoutée
11,2%
Chiffre d'affaires
10,3%
8%
5,3%
4,8%
3,7%
4%
2,0%
2,1% 1,8%
3,0%
0%
-1,3%
-4%
2002
2003
2004
2005
2006(e)
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
62
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
4.2. La productivité
Une forte augmentation
des frais de personnel
Frais de personnel et rendement du travail salarié
Les PME ont dû recruter du personnel pour faire face à la
croissance de leur chiffre d’affaires et au développement de
nouveaux services. Ces embauches, qui requièrent pour
certaines des techniciens qualifiés, se sont traduites par un
important accroissement des frais de personnel de 2001 à
2006. Cette progression a par ailleurs été amplifiée par les
revalorisations du SMIC horaire (+3% au 1er juillet 2006 après
+5,5% au 1er juillet 2005).
Coefficient de rendement du travail salarié
unité : %, valeur ajoutée / frais de personnel
1,45
1,40
Le coefficient de rendement du travail
salarié, qui mesure la valeur ajoutée
créée pour 1 euro de dépense de
personnel, a diminué de 16 points de
base entre 2003 et 2006, pour se fixer
à 1,27 euro.
1,35
1,30
1,25
2001
2002
2003
2004
2005
2006(e)
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Variation annuelle des frais de personnel
unité : % des variations annuelles de frais de personnel et du chiffre d’affaires
Frais de personnel
16%
Les frais de personnel ont progressé
plus vite que le chiffre d’affaires sur la
période étudiée. Entre 2001 et 2006,
les charges salariales ont bondi de
plus de 45% (soit une croissance
moyenne annuelle de 7,7%), alors
que le chiffre d’affaires n’a augmenté
que de 14,3% (soit une moyenne
annuelle de 2,7%).
Chiffre d'affaires
13,3%
12%
7,4%
8%
4,8%
5,4%
5,3%
4%
6,0%
1,8%
7,0%
3,0%
0%
-1,3%
-4%
2002
2003
2004
2005
2006(e)
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
63
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
4.2. La productivité
Les politiques d’investissement
Des investissements
limités
Les actifs immobilisés nets du secteur ont représenté
seulement 4,4% du total du bilan en moyenne, de 2001 à
2006. Ils se composent essentiellement d’immobilier, de
matériel informatique et de logiciels. Les investissements
réalisés par les entreprises sur cette période sont restés très
limités. Ils ont concerné le renouvellement du matériel pour
maintenir la productivité, l’extension des surfaces de stockage
et l’amélioration des systèmes de gestion logistique.
Variation annuelle des immobilisations corporelles nettes
unité : % des variations annuelles
12%
9,4%
10%
Les immobilisations corporelles nettes
ont progressé de 34% en valeur entre
2001 et 2006. Elles demeurent
toutefois très faibles par rapport
au total du bilan (seulement 4,6%
en 2006).
8,8%
8%
7,1%
6%
4%
2,7%
2,3%
2%
0%
2002
2003
2004
2005
2006(e)
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Poids des dotations aux amortissements
unité : %, dotations aux amortissements / valeur ajoutée
6,0%
5,5%
Le poids des dotations aux
amortissements a représenté
seulement 5,5% de la valeur
ajoutée en 2006.
5,0%
4,5%
4,0%
2001
2002
2003
2004
2005
2006(e)
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
64
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Le besoin en fonds de roulement
4.3. Situation financière & résultats
Peu de besoins en fonds
de roulement grâce
à des stocks limités
Le besoin en fonds de roulement du panel a très peu évolué
sur la période 2001-2006, oscillant entre 2 et 3 semaines de
chiffre d’affaires. Les entreprises se positionnent
essentiellement en tant qu’intermédiaires entre leurs clients et
leurs fournisseurs. Elles parviennent ainsi à exercer leur
activité de négoce avec un volume très limité de stocks, ce
qui permet de réduire au maximum le besoin en fonds de
roulement.
Besoin en fonds de roulement
unité : jour de chiffre d’affaires
18
16
Le besoin en fonds de roulement
moyen des PME du panel a été
de 14,3 jours de chiffres d’affaires
sur la période étudiée.
14
12
10
2001
2002
2003
2004
2005
2006(e)
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Clients, stocks et fournisseurs
unité : jour de chiffre d’affaires (stocks et clients) ou d’achat (fournisseurs), données 2006-2006
80
63,2
63,4
60
En 2006, les délais de paiement des
clients et des fournisseurs se sont
élevés à deux mois.
Les stocks n’ont représenté que 17,8
jours de chiffre d’affaires.
40
17,8
20
0
Clients
Fournisseurs
Stocks
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
65
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
La situation financière
4.3. Situation financière & résultats
Un secteur peu endetté
Le taux d’endettement des PME est resté très faible au cours
de la période étudiée (moins d’un cinquième des fonds
propres). Les immobilisations ont nécessité peu de
ressources, ce qui a permis aux entreprises de limiter leur
endettement aux seuls besoins de fonctionnement (stocks,
créances clients). Par ailleurs, le panel étudié dispose d’une
trésorerie largement excédentaire qui représente près de
4 fois le montant de la dette.
Le taux d’endettement
unité : %, dettes financières / fonds propres
20%
18%
Le taux d’endettement du panel de
PME étudié a oscillé entre 12,1% et
17,3% des fonds propres entre 2001
et 2002.
16%
14%
12%
10%
2001
2002
2003
2004
2005
2006(e)
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Le solde des opérations financières
unité : %, produits et charges financières / EBE
12%
Malgré un faible endettement et une
trésorerie largement excédentaire,
les PME négociant du matériel
informatique ne sont pas parvenues
à extérioriser un résultat financier
positif. Elles subissent en effet
des taux d’intérêts très élevés, qui
alourdissent considérablement
le poids de leurs charges financières.
Charges financières
Produits financiers
10%
8%
6%
4%
2%
2001
2002
2003
2004
2005
2006(e)
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
66
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Le résultat courant avant impôt
4.3. Situation financière & résultats
Forte baisse du résultat
courant avant impôts
Le résultat courant avant impôts des PME du panel a subi les
conséquences de la hausse des frais de personnels et de la
stabilisation du taux de marge commerciale au cours de la
période 2004-2006. Il a ainsi diminué de près de 40% en
valeur en trois ans. Malgré cette décroissance, il permet
encore de dégager une rentabilité satisfaisante, puisque le
résultat net du secteur représentait plus de 12% des fonds
propres en 2006.
Taux de résultat courant avant impôt
unité : %, RCAI / valeur ajoutée
30%
25%
Le taux de résultat courant avant
impôt a diminué de plus de 10 points
entre 2003 et 2006, pour atteindre
13% de la valeur ajoutée.
20%
15%
10%
2001
2002
2003
2004
2005
2006(e)
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Variations annuelles du résultat courant avant impôt
unité : %, variations annuelles du RCAI et du chiffre d’affaires
Résultat courant avant impôt
30%
Chiffre d'affaires
26,1%
20%
11,4%
Le résultat courant avant impôt a
baissé de 14,6% entre 2001 et 2006.
Sur la même période, le chiffre
d’affaires a augmenté de 14,3%
10%
5,3%
4,8%
1,8%
3,0%
0%
-1,3%
-10%
-12,9%
-20%
2002
2003
2004
-16,8%
2005
-16,2%
2006(e)
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
67
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Le compte de résultat en % du
chiffre d’affaires
4.4. Indicateurs économiques & financiers
Structure du compte de résultat
unité : % du chiffre d’affaires
2001
2002
2003
2004
2005
CHIFFRE D'AFFAIRES NET
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
Coût des marchandises vendues
MARGE COMMERCIALE
-70,4
29,6
-68,9
31,1
-66,1
33,9
-66,8
33,2
-66,1
33,9
-66,0
34,0
-9,3
-9,7
-10,1
-10,0
-10,5
-10,7
0,11
-0,27
20,2
0,11
-0,30
21,4
0,22
-0,34
23,9
0,06
-0,33
23,2
0,30
-0,45
23,2
0,3
-0,4
23,4
Autres achats et charges externes corrigées
Autres produits
Autres charges
VALEUR AJOUTEE CORRIGEE
Subventions d'exploitation
Impôts et taxes
Frais de personnel (y compris participations)
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
Solde reprises – dotations aux provisions
Dotations aux amortissements
EXCEDENT NET D'EXPLOITATION
Solde des opérations en commun
Produits financiers
Charges financières
dont intérêts financiers
Solde des opérations financières
RESULTAT COURANT AV. IMPOT
Solde des éléments exceptionnels
Impôt sur les bénéfices
RESULTAT NET
Capacité d’autofinancement avt répartition
2006 (e)
0,0
0,0
0,0
0,1
0,0
0,0
-0,5
-14,5
-0,6
-15,7
-0,7
-16,8
-0,77
-17,1
-0,83
-17,8
-0,8
-18,5
5,2
5,2
6,6
5,4
4,7
4,2
0,0
-0,6
4,2
0,3
-0,6
4,5
0,2
-0,8
5,5
0,1
-0,7
4,4
0,3
-1,0
3,7
0,2
-0,9
3,1
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,3
-0,4
0,3
-0,4
0,4
-0,3
0,4
-0,2
0,4
-0,4
0,4
-0,4
-0,3
-0,1
-0,2
-0,1
-0,2
0,1
-0,2
0,2
-0,3
0,0
0,0
0,0
4,1
4,3
5,5
4,6
3,7
3,1
0,0
-1,6
2,5
-0,2
-1,4
2,8
0,1
-1,8
3,8
0,1
-1,5
3,2
0,1
-1,2
2,6
0,1
-1,0
2,1
3,8
3,1
4,4
3,7
3,2
2,9
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
68
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Le bilan
4.4. Indicateurs économiques & financiers
Structure du bilan
unité : % de l’actif ou du passif
2001
2002
2003
2004
2005
2006 (e)
Capital souscrit non appelé
Actif immobilisé net
dont immobilisations incorporelles nettes
0,0
8,5
2,0
0,0
9,0
2,8
0,0
9,5
3,3
0,0
10,5
4,0
0,0
10,7
4,0
0,0
11,0
4,0
dont immobilisations corporelles nettes
dont immobilisations financières nettes
4,3
2,2
4,2
2,0
4,4
1,9
4,4
2,0
4,4
2,3
4,6
2,4
89,5
13,6
89,4
13,5
89,5
11,5
88,3
12,2
87,8
12,9
87,5
12,3
dont clients nets
dont valeurs mobilières de placement
50,1
8,1
45,2
9,3
43,1
14,5
42,1
13,1
43,9
9,0
45,3
7,8
dont disponibilités
dont autres actifs circulants
13,9
3,8
16,0
5,4
16,3
4,1
16,8
4,1
17,0
4,9
17,3
4,7
2,0
1,6
1,0
1,2
1,5
1,5
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
35,3
62,4
38,9
58,8
43,2
54,6
43,1
54,7
41,4
56,4
41,4
56,4
dont dettes à caractère financier
dont fournisseurs
6,1
40,1
5,5
37,6
5,2
33,5
6,1
32,8
6,4
33,5
6,7
33,2
dont dettes fiscales et sociales
dont autres dettes
13,9
2,3
13,2
2,6
13,7
2,2
13,3
2,5
13,5
3,0
13,7
2,7
2,4
2,3
2,2
2,2
2,2
2,2
ACTIF
Actif circulant net
dont stocks nets
Comptes de régularisation
TOTAL ACTIF/PASSIF
PASSIF
Fonds propres et assimilés
Dettes
Produits constatés d'avance
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Actif net
Passif net
unité : % total bilan en 2006
unité : % total bilan en 2006
Autres
Immo
Autres
Dispo &
VMP
Fonds
propres
Fournis.
Stocks &
clients
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Dettes
financières
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
69
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Les ratios
4.4. Indicateurs économiques & financiers
Ratios et indicateurs sur le secteur
2001
2002
2003
2004
2005
2006 (e)
EVOLUTION DE L’ACTIVITE
Variation du chiffre d’affaires (%)
Variation de la marge commerciale (%)
Variation de la Valeur ajoutée (%)
nd
4,8%
-1,3%
5,3%
1,8%
3,0%
nd
10,4%
7,5%
3,0%
4,2%
3,3%
nd
11,2%
10,3%
2,0%
2,1%
3,7%
Variation du résultat courant avant impôt (%)
nd
11,4%
26,1%
-12,9%
-16,8%
-16,2%
29,6%
31,1%
33,9%
33,2%
33,9%
34,0%
68,1%
68,4%
70,2%
69,3%
68,5%
68,5%
MARGES D’ACTIVITE
Taux de marge commerciale (%)
Taux de valeur ajoutée corrigée (%)
VARIATIONS DES MOYENS D'EXPLOITATION
Var. des immob. corp. nettes (%)
Var. du B.F.R. (%)
Var. des capitaux nets d'expl. (%)
nd
2,7%
9,4%
8,8%
2,3%
7,1%
nd
-1,7%
-14,8%
17,1%
29,0%
10,1%
nd
-0,4%
-7,7%
14,2%
20,1%
9,2%
Var. des stocks (%)
nd
4,4%
-9,9%
14,5%
9,4%
-2,7%
RENDEMENT APPARENT DES FACTEURS
ET DES ACTIFS
1,39
1,36
1,43
1,36
1,31
1,27
12,73
13,78
13,90
13,03
13,01
12,61
9,16
10,10
9,73
9,60
9,95
9,95
1,25
1,24
1,30
1,23
1,19
1,15
1,33
1,31
1,26
1,17
1,19
1,20
Rend. des capitaux d'expl. directs
Rendement des actifs totaux
Rendement productif global
3,63
4,06
4,85
4,33
3,68
3,50
0,55
0,58
0,61
0,57
0,57
0,58
0,81
0,85
0,87
0,83
0,83
0,84
Rendement-produits global
0,82
0,86
0,88
0,84
0,84
0,86
Rendement du travail salarié
Rendement des immob. corporelles
Rapport FdP/Immob. corp. nettes
Rend. de la somme des facteurs
Rend. des capitaux engagés bruts
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
70
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
2001
2002
2003
2004
2005
2006 (e)
GESTION ET STRUCTURE FINANCIERE
Couverture de l'actif net
Couverture des capitaux investis
Taux d’endettement (%)
Charges financières/EBE
BFR (en j. Ch. d’affaires)
Clients (en j Ch. d’aff)
Fournisseurs (en j d'achats HT)
Stocks (en j de Chj d’aff. HT)
4,13
4,33
4,53
4,11
3,87
1,82
2,05
2,44
2,23
1,90
3,75
1,80
17,3%
14,0%
12,1%
14,1%
15,4%
16,2%
8,0%
7,1%
4,9%
4,5%
7,7%
9,3%
14,3
13,4
11,6
12,9
16,3
17,4
66,0
60,0
61,0
61,1
64,9
66,2
65,5
63,4
62,6
61,5
64,2
62,9
17,9
17,9
16,3
17,7
19,0
18,0
71,9%
73,3%
70,0%
73,7%
76,5%
78,9%
5,0%
4,8%
5,2%
4,9%
5,4%
5,5%
PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE
Salariés (%)
Moyens corporels (%)
Prêteurs (%)
Etat (%)
1,5%
1,1%
0,8%
0,7%
1,2%
0,0%
10,7%
9,1%
10,3%
9,6%
8,7%
7,7%
Capacité d'autofinancement (%)
18,8%
14,5%
18,3%
16,0%
13,7%
12,2%
Tx de marge brute d’exploitation (%)
Tx de marge nette d’exploitation (%)
25,6%
24,2%
27,4%
23,5%
20,1%
17,9%
20,6%
20,8%
22,9%
19,0%
16,0%
13,2%
Tx de rés. des opér. financières (%)
Tx de résultat cour. av. impôt (%)
Tx de résult courant sur EBE (%)
TX de résult cour. sur Produits
-0,3%
-0,5%
0,3%
0,8%
0,2%
-0,1%
20,3%
20,3%
23,2%
19,8%
16,1%
13,0%
79,1%
83,9%
84,6%
84,2%
80,1%
72,8%
13,6%
13,7%
16,0%
13,5%
10,8%
8,8%
Rentab. écon. des capitaux d’expl. (%)
Rentab. cour. des cap. engagés (%)
Rentabilité financière courante (%)
74,8%
84,4%
111,1%
82,5%
58,8%
46,0%
28,9%
28,0%
30,2%
23,9%
20,6%
15,6%
31,6%
30,3%
32,7%
26,4%
22,1%
18,1%
Performance financière (%)
Rentabilité nette des Fds propres (%)
Rentabilité nette des cap. engagés
Source : Xerfi, modèle Mapsis
29,3%
21,7%
25,8%
21,3%
18,8%
17,0%
19,1%
19,6%
22,6%
18,4%
15,3%
12,6%
16,3%
17,2%
20,1%
16,1%
13,3%
10,9%
TAUX DE RESULTATS
RENTABILITE
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
71
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Définitions des ratios et indicateurs sur le secteur
EVOLUTION DE L’ACTIVITE
GESTION ET STRUCTURE FINANCIERE
Variation du chiffre d’affaires (%)
Variation annuelle
Couverture de l'actif net
Fonds propres/actif immobilisé net
Variation de la production (%)
Variation annuelle
Couverture des capitaux investis
Fonds propres/(actif immobilisé net + BFR)
Variation des produits totaux (%)
Variation annuelle
Taux d’endettement (%)
Dettes à caractère financier/Fonds propres
Variation de la marge brute (%)
Variation annuelle
Charges financières/EBE
Total charges financières / Excédent brut
d’exploitation
Variation de la Valeur ajoutée (%)
Variation annuelle
BFR (en j. Ch. d’affaires)
BFR / Chiffre d’affaires HT * 360 j
Variation du résultat courant avant impôt (%) Variation annuelle
Clients (en j Ch. d’aff)
Clients / Chiffre d’affaires * 360 j
MARGES D’ACTIVITE
Fournisseurs (en j d'achats HT)
Fournisseurs / Achats * 360 j
Stocks / chiffre d’affaires * 360 j
Taux de marge commerciale (%)
Marge commerciale/Ventes de
marchandises
Stocks (en j de Chj d’aff. HT)
Taux de marge brute (%)
Marge brute/Production
PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE
Taux de valeur ajoutée corrigée (%)
Valeur ajoutée corrigée/Production
Salariés (%)
Frais de personnel corrigés / Valeur ajoutée
corrigée
Moyens corporels (%)
Dotations aux amortissements / Valeur
ajoutée corrigée
VARIATIONS DES MOYENS
D'EXPLOITATION
Var. des immob. corp. nettes (%)
Variation annuelle
Prêteurs (%)
Intérêts financiers/ Valeur ajoutée corrigée
Var. du B.F.R. (%)
Variation annuelle
Etat (%)
(Impôts sur les sociétés + taxes et impôts
divers) / Valeur ajoutée corrigée
Var. des capitaux nets d'expl. (%)
Variation annuelle (Immobilisations
corporelles nets + BFR)
Capacité d'autofinancement (%)
Capacité d’autofinancement / Valeur ajoutée
corrigée
Var. des stocks (%)
Variation annuelle
TAUX DE RESULTATS
RENDEMENT APPARENT DES
FACTEURS ET DES ACTIFS
Tx de marge brute d’exploitation (%)
Excédent brut d’exploitation / Valeur ajoutée
corrigée
Rendement du travail salarié
Valeur ajoutée / frais de personnel (y
compris participation)
Tx de marge nette d’exploitation (%)
Excédent net d’exploitation / Valeur ajoutée
corrigée
Rendement des immob. corporelles
Valeur ajoutée / Immobilisations corporelles. Tx de rés. des opér. financières (%)
nettes
Résultat des opérations financières / Valeur
ajoutée corrigée
Rapport FdP/Immob. corp. nettes
Frais de personnel corrigés / Immobilisations Tx de résultat cour. av. impôt (%)
corporelles nettes
Résultat courant avant impôt / Valeur
ajoutée corrigée
Rend. de la somme des facteurs
Valeur ajoutée corrigée / (Immobilisations
corporelles nettes + frais de personnels
corrigés)
Tx de résult courant sur EBE (%)
Résultat courant avant impôt / Excédent brut
d’exploitation
Rend. des capitaux engagés bruts
Valeur ajoutée corrigée (Capitaux propres +
Dettes financières)
TX de résult cour. sur Produits
Résultat courant avant impôt /Produits totaux
Rend. des capitaux d'expl. directs
Valeur ajoutée corrigée (BFR+
immobilisations corporelles)
RENTABILITE
Rendement des actifs totaux
Valeur ajoutée corrigée /total des actifs
Rentab. écon. des capitaux d’expl. (%)
Excédent net d’exploitation / (BFR +
Immobilisations Corporelles nettes)
Rendement productif global
Production/Total bilan
Rentab. cour. des cap. engagés (%)
(Résultat courant avant impôt + intérêts
financiers) / (Fonds propres + dettes)
Rendement-produits global
Produits totaux/total bilan
Rentabilité financière courante (%)
Résultat courant avant impôt /Fonds Propres
Performance financière (%)
CAF/Fonds propres
Rentabilité nette des Fds propres (%)
Résultat Net / Fonds propres
Rentabilité nette des cap. engagés
Résultat net / (Capitaux propres + dettes
financières)
Source : Xerfi, modèle Mapsis
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
72
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
5. Sources d’information
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
73
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Les organismes officiels
Gartner Europe
Tamesis, The Glanty – Egham – Surrey, TW20 9AW
– Royaume-Uni
Tél. : +44 1784 431611 – Fax : +44 1784 268980
www.gartner.com
GFK
Nordwestring 101 – 90319 Nürnberg – Allemagne
Tél. : +49(0) 911/395-0 – Fax : +49(0) 911/395-2209
www.gfk.com
IDC France
124, Bureaux de la colline – 92213 Saint-Cloud
Tél. : 01.55.39.61.00 – Fax : 01.55.39.61.01
www.idc.com
Médiamétrie
55-63, rue Anatole France – 92532 Levallois-Perret
Tél. : 01.47.58.97.58
www.mediametrie.fr
Pierre Audoin Consultants
(PAC)
23, rue de Cronstadt – 75015 Paris
Tél. : 01.56.56.63.33 – Fax : 01.48.28.41.06
www.pac-online.com
La presse spécialisée
01 Informatique
26, rue d'Oradour-sur-Glane – 75504 Paris
Tél. : 01.44.25.30.01 – Fax : 01.44.26.30.14
www.01net.com
Distributique
IDG Communications France
5, rue Chantecoq – 92808 Puteaux
www.distributique.com
Le Journal du Net
Benchmark Group
4, rue Diderot – 92156 Suresnes
www.journaldunet.com
ZDNet.fr
CNET Networks France
14, place Marie-Jeanne Bassot – 92593 Levallois-Perret
Tél. : 01.46.39.55.00
Les sites des groupes
Actebis
www.actebis.fr
Banque Magnétique
www.banquemagnetique.fr
Dexxon Data Media
www.dexxon.com
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
74
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
ETC Métrologie
www.etcmetrologie.fr
Ingram Micro
www.ingram-micro.fr
ISA France
www.isa-france.fr
Spicers
www.spicers.fr
Tech Data
www.techdata.fr
UFP
www.ufp-international.fr
Les salons professionnels
Mobile Office
Du 06/12/2006 au 08/12/2006
Palais des Congrès – Paris, France
www.mobileoffice.fr
Salon des entrepreneurs Econumérique Expo
Du 31/01/2007 au 02/02/2007
Palais des Congrès – Paris, France
Du 13/06/2007 au 14/06/2007
Palais des Congrès - Lyon, France
www.salondesentrepreneurs.com
Sigles et autres noms des sociétés
Sigle / enseigne
Dénomination usuelle
AEE Distribution
ASP
BOM
FAH
FAI
FGI
GSS
HCI
IMM
ISV
LMBO
PCA
PSEC
SCT
SOD
SSII
VAR
Abacus Equipement Electronique Distribution
Application Service Provider (cf FAH)
Box Office Millenium
Fournisseur d’Applications Hébergées
Fournisseur d’Accès à Internet
France Group’Import
Grandes Surfaces Spécialisées
Hornet Computer International
Innelec Multimedia
Independant Software Vendor
Leverage Management Buy Out
Professional Computer Associés France
Paris Sud Electronique Composants
Sté Commerciale Toutélectric
Software-Only Dealer
Sté de Services en Ingénierie Informatique
Value Added Reseller
Source : Xerfi
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
75
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
6. Annexes
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
76
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Destination des exportations
6.1. L’analyse des exportations
Répartition des exportations par zone géographique
unité : %, part des exportations en valeur
Europe
Afrique
L'Europe a été la première destination
de matériel informatique exporté en
2006, avec 72,8% des ventes
réalisées à l’étranger.
Amérique
Asie
Reste du monde
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
Source : Douanes, données 2005
Répartition des exportations par pays
unité : %, part des exportations en valeur
Les exportations à destination des
pays d’Europe occidentales ont
diminué de 13,1% en valeur entre
2004 et 2006.
Les PECO, l’Afrique et les Etats-Unis
ont en contrepartie enregistré une
hausse de leurs achats de matériel.
2004
2005
Europe
75,6%
72,6%
72, 8%
Croissance
2006/2004
-11,0%
Europe
Occidentale
dont
Allemagne
Pays-Bas
Royaume-Uni
Italie
Espagne
69,6%
66,0%
65,4%
-13,1%
15,6%
8,6%
11,2%
8,8%
5,9%
13,1%
10,0%
9,3%
8,6%
6,9%
13,6%
10,8%
8,4%
7,8%
7,8%
-19,0%
15,3%
-30,6%
-17,7%
22,0%
PECO (*)
3,1%
3,9%
4,3%
27,1%
Amérique
dont
Etats-Unis
5,3%
6,1%
6,1%
7,9%
3,9%
5,0%
4,9%
16,1%
Asie
4,5%
5,0%
4,8%
-1,1%
Afrique
9,8%
11,6%
12,3%
17,0%
Moyen Orient
4,1%
3,8%
3,0%
-31,2%
Divers
0,7%
0,9%
1,0%
5,0%
100,0%
100,0%
100,0%
-7,5%
Total
2006 (e)
(*) pays d’Europe Centrale et Orientale
(e) estimation Xerfi / Source : Douanes
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
77
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Origine des importations
6.2. L’analyse des importations
Répartition des importations par zone géographique
unité : %, part des importations en valeur
Asie
46,1% des importations françaises de
matériels informatiques provenaient
de l’Asie en 2006. Cette zone
géographique regroupe l’essentiel de
l’industrie informatique mondiale avec
les principales usines de ce secteur.
Europe
Amérique
Reste du monde
0%
10%
20%
30%
40%
50%
Source : Douanes, données 2005
Répartition des importations par pays
unité : %, part des exportations en valeur
Les importations issues des pays
d’Europe occidentale se sont
fortement réduites entre 2004
et 2006, tandis que les parts de l’Asie
et des PECO ont enregistré
d’importantes progressions.
2004
2005
Europe
41,2%
45,9%
40,5%
Croissance
2006/2004
-5,6%
Europe
Occidentale
dont
Allemagne
Pays-Bas
Royaume-Uni
37,5%
38,1%
32,1%
-17,6%
10,4%
7,3%
6,1%
10,0%
6,8%
7,1%
7,2%
6,2%
5,5%
-33,5%
-19,0%
-13,5%
PECO (*)
3,7%
7,7%
8,4%
115,5%
Amérique
dont
Etats-Unis
11,8%
10,1%
11,6%
-5,8%
10,7%
8,9%
10,0%
-10,3%
42,3%
42,5%
46,1%
5,0%
20,3%
5,9%
22,2%
5,7%
24,1%
6,8%
14,6%
10,7%
Afrique
0,3%
0,5%
0,5%
74,6%
Moyen Orient
0,1%
0,1%
0,1%
38,9%
Divers
4,3%
0,9%
1,2%
-74,0%
100,0%
100,0%
100,0%
-3,9%
Asie
dont
Chine
Japon
Total
2006 (e)
(*) pays d’Europe Centrale et Orientale
(e) estimation Xerfi / Source : Douanes
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
78
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
7. Note méthodologique
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
79
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Traitement statistique et méthodes de prévisions
Le champ de cette étude a été délimité en fonction du concept de « secteur », c’est-à-dire d’entreprises ayant la
même activité principale. Il suit généralement la codification officielle mise en place depuis 1993 en France (la NAF).
Pour faciliter la lecture, nous avons utilisé les termes économiques sous leur acception la plus courante, telle qu’elle
est employée en général dans la littérature économique. Nous avons cependant adopté pour certains concepts ou
termes des définitions très rigoureuses, afin d’éviter des confusions qui entraîneraient des difficultés d’interprétation.
Ainsi, les mots « secteur » et « branche » seront utilisés dans la définition précise de la comptabilité nationale :
SECTEUR : appartiennent à un même secteur les entreprises qui ont la même activité principale.
BRANCHE : la branche est constituée d’entreprises ou fractions d’entreprises (dans le cas où ces dernières ont des
activités diversifiées) qui exercent une même activité, principale ou secondaire.
Le recoupement branche/secteur n’est jamais parfait. L’activité d’une profession peut être assurée par des
entreprises dont l’activité principale se situe sur d’autres marchés et donc non prise en compte par le secteur. C’est
une des raisons pour lesquelles nous avons choisi le concept de branche, considéré comme l’indicateur le plus
significatif pour analyser l’activité économique d’un ensemble de produits ou de services.
Cependant ces notions de secteur et de branche ne correspondent pas toujours à la réalité économique, telle qu’elle
peut se concrétiser dans les organisations professionnelles. C’est pourquoi nous avons décidé d’utiliser également le
terme de « PROFESSION » pour matérialiser ce sentiment d’appartenance à une communauté d’activité
économique.
Nomenclatures d’activité
La nouvelle Nomenclature d’Activités Française (NAF), qui se substitue à la NAP (Nomenclature d’Activités et de
Produits), a été élaborée dans l’optique de l’harmonisation des nomenclatures européennes. L’objectif principal
consiste à améliorer la transparence de l’information économique. De fait, la NAF s’emboîte parfaitement avec les
nomenclatures internationales :
CITI rev.3 : Classification Internationale Type par Industrie (ISIC en anglais) ; la troisième révision de cette
nomenclature d’activités a été adoptée par l’ONU en février 1989 ;
Nace rev.1 : Nomenclature des Activités Economiques des Communautés Européennes ; la première révision de
cette nomenclature a eu lieu en octobre 1990.
Prenant effet en 1993, la Nomenclature d’Activités Française (NAF) distingue 700 « positions élémentaires »
(secteurs). Les premières données statistiques disponibles selon ce nouveau système ont été publiées en cours
d’année 1994.
Sur certaines activités, nous avons constaté l’absence de correspondance entre l’ancienne et la nouvelle
nomenclature. Cette situation nous a contraints à en redresser les données statistiques afin de mieux préserver un
champ d’analyse homogène. Si la nouvelle nomenclature constitue un outil précieux de classification des activités
économiques sur le plan sectoriel, celles-ci peuvent aussi posséder des logiques économiques autonomes. Par
conséquent, nous avons dû faire appel, chaque fois que nécessaire, à d’autres sources de données quantifiées, que
ce soient des syndicats professionnels, des organismes d’études spécialisés. Dans de nombreux cas, Xerfi a été
amené à effectuer ses propres estimations.
Traitement des données statistiques
Les données annuelles concernant l’évolution de l’activité sont le plus souvent issues des Enquêtes Annuelles
d’Entreprises ou des publications professionnelles.
Les données mensuelles utilisées pour le suivi économique de l’activité sont issues du Bulletin Mensuel de
Statistique publié par l’Insee. Deux types de données sont présentés par Xerfi :
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
80
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
la série brute qui apporte, notamment, une information sur le caractère cyclique d’une activité ;
le lissage de la série CVS (corrigée des variations saisonnières) qui reflète les tendances à court et moyen termes.
La technique utilisée est celle de la moyenne mobile centrée.
Le traitement de Xerfi sur ces données est double :
homogénéisation des séries statistiques par redressement ;
calculs d’évolutions en glissement, dans le but de déterminer les tendances les plus récentes ;
mise en valeur des cycles économiques ;
dans une optique de réalisation d’estimations prévisionnelles, ces données chiffrées font l’objet de traitements
internes, par des techniques quantitatives ou qualitatives (entretiens avec des professionnels).
Afin de mieux rendre compte du suivi d’une activité, un certain nombre de concepts économiques et statistiques est
couramment utilisé.
Définition de certains concepts économiques et statistiques utilisés
EUROS CONSTANTS / PRODUCTION EN VOLUME : les mesures en euros constants permettent de neutraliser les effets des
mouvements de prix. Par conséquent, dans le cadre de la quantification de la production, la terminologie employée
est celle de production en volume.
La formule de calcul est la suivante : Ind en Euro cst=Valeur de la variable/Ind des prix
CHIFFRE D’AFFAIRES : le chiffre d'affaires mesure le montant global des ventes de marchandises et de production de
biens et de services, mesuré à leur prix de cession et réalisé au cours d’un exercice.
FACTURATIONS : les facturations sont l’expression en valeur (hors taxes) des livraisons effectuées par les entreprises.
Elles peuvent être différentes du chiffre d'affaires pour deux raisons :
les facturations excluent les marchandises revendues en l’état ;
des divergences peuvent également exister en raison de décalages enregistrés dans les écritures comptables.
CONSOMMATION DES MENAGES : selon le système élargi de la comptabilité nationale, la consommation finale des
ménages représente la valeur des biens et services, marchands et non-marchands, utilisés pour la satisfaction
directe des besoins humains individuels.
Evaluée par produit, la consommation des ménages intègre l’ensemble des achats effectués par des ménages
résidents ou non. Plus large que la notion de dépense, elle intègre l’autoconsommation, les avantages en nature, les
loyers « fictifs » (logements occupés par leurs propriétaires ou par des personnes logées gratuitement), l’allocation
logement, les sommes remboursées par la Sécurité Sociale suite à l’achat de médicaments. En revanche, elle
n’inclut ni la valeur ajoutée domestique (bricolage, travail ménager...), ni les achats de ménages à ménages (comme
les voitures d’occasion) : seules les marges commerciales des revendeurs sont comptabilisées.
La consommation des ménages est suivie annuellement par l’Insee. Soulignons particulièrement que les données
publiées dans leur version définitive, le sont avec un décalage de trois ans.
MARCHE INTERIEUR APPARENT : le MIA (exprimé en euros) permet de quantifier la demande sur le marché national. Il
se définit comme suit :
MIA = Facturations - Exportations + Importations
Cependant, cette notion pourtant très pertinente
indicateur imparfait, et ce pour plusieurs raisons :
doit être prise avec précaution. En effet, le MIA s’avère être un
les divergences entre les différents niveaux de prix (prix industriels pour les facturations, CAF pour les importations,
FAB pour les exportations) ;
les décalages dans les périodes d’enregistrement ;
les divergences de champs. Les statistiques douanières totalisent le matériel neuf et d’occasion. Par ailleurs, il est
souvent difficile de rapprocher les données issues des nomenclatures douanières des autres statistiques.
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
81
Matériel informatique (négoce)– Février 2007
TAUX DE PENETRATION : il mesure l’étendue du marché intérieur apparent couvert par les importations, c’est-à-dire la
part occupée par les opérateurs étrangers sur le marché national.
Taux de pénétration = (Importations/MIA) × 100
TAUX DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN
TCAM %= ((Xn/X1)
1/(n-1)
-1)*100
où X est la valeur et n le nombre des années
LA METHODE DE LISSAGE
Face à des fortes variations entre les valeurs d’une série, les tendances ont du mal à ressortir. Il peut être alors
intéressant d’effectuer un lissage. La méthode de lissage retenue par Xerfi est le plus souvent la moyenne mobile
centrée.
Méthodes de prévisions sectorielles
Les prévisions sur l’évolution de l’activité sont établies à partir de l’analyse des principales variables et d’une
méthode générale d’élaboration des prévisions qui s’effectue en plusieurs étapes
détermination des cycles économiques de l’activité de la profession ;
positionnement de la dernière donnée disponible dans le cycle ;
étude de l’amont et de l’aval, qui s’effectue en deux étapes :
- analyse de la conjoncture : ce qui permet de déterminer notamment pour l’aval l’évolution de la demande ;
- analyse des rapports de force : il s’agit ici de déterminer dans quelle mesure les secteurs fournisseurs sont
capables de répercuter sur une profession leurs variations de coûts (évolution des prix des matières premières) mais
également la capacité d’une profession à faire porter sur l’aval ses propres variations de coûts ;
examen du commerce extérieur :
- analyse des importations : détermination du taux de pénétration des importations et anticipation de son évolution
probable compte tenu notamment des évolutions des parités monétaires ;
- analyse des exportations : évolution de la part des exportations dans la formation du chiffre d'affaires d’une
profession et prévision de son évolution compte tenu de l’évolution des parités monétaires et de la conjoncture
économique dans les différents pays ;
prise en compte d’éventuels facteurs perturbateurs (bouleversements technologiques, apparition de nouveaux
substituts...) ou exceptionnels capables de casser le cycle.
Si l’ensemble des prévisions est effectué au niveau sectoriel, les principales prévisions macro-économiques (issues
des principaux instituts de prévisions) sont prises en compte.
Principales sources officielles statistiques
EAE (Enquêtes Annuelles d’Entreprises) : les EAE sont la principale base statistique sectorielle disponible en
France. Celle-ci fournit chaque année une description des structures du système productif, par l’intermédiaire de
tableaux généraux présentant les principaux résultats des activités économiques. Réalisé à partir de questionnaires
envoyés aux entreprises de plus de 20 salariés, ce panorama est notamment conçu par :
le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (Agreste) pour les industries agricoles et alimentaires ;
le Ministère de l’Equipement, des Transports et du Tourisme (DAEI, OEST) pour l’ensemble du BTP et des
transports ;
le Ministère de l’Economie (INSEE) pour le commerce et les services ;
le Ministère de l’Industrie, des Postes et Télécommunication (SESSI) pour l’ensemble de l’Industrie ainsi que des
secteurs non-mentionnés ci-dessus.
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BMSI : Bulletin Mensuel de Statistiques industrielles :
Cette publication rassemble des données mensuelles sur la production industrielle française. Elle fournit des
données chiffrées sur les évolutions des secteurs et des différents produits suivis par le Sessi.
BMS : Bulletin Mensuel de Statistique :
Cette publication rassemble des données mensuelles sur la production économique française (production, prix
industriels et à la consommation...). Elle fournit des données chiffrées sur les évolutions des secteurs et des
différents produits.
Traitement Xerfi des données financières
Xerfi réalise depuis 1994 ses propres traitements pour produire des comptes et indicateurs économiques et
financiers agrégés au plan sectoriel. La méthode a été développée et perfectionnée par Xerfi grâce à l’expérience
cumulée sur plusieurs centaines de secteurs.
L’agrégation des comptes des sociétés est en effet l’une des clés majeures de passage du « micro » au « macro »
par l’intermédiaire de la notion de « secteur ». Cette opération soulève néanmoins de très nombreux problèmes
méthodologiques, conséquences tout à la fois des objectifs recherchés, de la qualité et de l’exhaustivité de
l’information disponible. Les problèmes rencontrés ont exigé la mise en œuvre de méthodes spécifiques de sélection
d’échantillon, et de traitement de l’information financière.
La disponibilité des comptes des sociétés
Rappelons que l’article 293 du décret sur les sociétés commerciales fait obligation à toute société par action de
déposer au greffe du tribunal de commerce ses comptes annuels (bilan, comptes de résultats, annexes), son rapport
de gestion. Ce dépôt des « liasses fiscales » doit normalement être effectué dans le mois qui suit l’approbation des
comptes annuels par l’assemblée des actionnaires. Ces comptes sont publics et peuvent être obtenus directement
auprès des greffes des tribunaux de commerce, ou par l’intermédiaire de multiples bases de données spécialisées.
Remarquons tout d’abord que le dépôt des comptes n’est pas obligatoire pour toutes les formes juridiques. Ainsi, à
titre d’exemple, les S.N.C. (sociétés en nom collectif) ne sont pas tenues au dépôt de comptes. Par ailleurs, un
nombre statistiquement important de comptes est déposé avec retard, ou pas déposé du tout, en infraction avec les
dispositions de l’article 293.
L’identification de l’activité des sociétés
Chaque société se voit attribuer un Code APE (en nomenclature NAF). Le traitement statistique des liasses fiscales
se heurte à l’existence de nombreuses erreurs d’identification par les Codes APE, soit parce que la liasse a été mal
remplie, soit même parce que l’attribution du code NAF est erronée. Ces cas sont très fréquents, et seule une
connaissance intime des entreprises appartenant à un secteur permet d’obtenir des échantillons homogènes par des
procédures d’inclusion/exclusion de sociétés au code mal attribué. En effet, si l’impact statistique d’une société de
petite taille est souvent négligeable, des erreurs sur des sociétés importantes peuvent entraîner des distorsions
majeures.
La constitution des échantillons
Les difficultés rencontrées quant au traitement des liasses fiscales ont amené Xerfi à rejeter la méthode d’un
traitement exhaustif et à l’aveugle des données sur les sociétés. Outre les non-dépôts et les erreurs d’attribution de
code NAF, il convient encore de signaler parmi les principaux obstacles :
- des différences sensibles d’enregistrement de certains postes comptables selon les sociétés,
- des erreurs fréquentes d’imputation de lignes sur les liasses fiscales, et des lignes non renseignées,
- la non-disponibilité des comptes de certaines sociétés sur l’ensemble de la période,
- des évolutions erratiques de certains postes, liées à des phénomènes exceptionnels ou accidentels.
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Matériel informatique (négoce)– Février 2007
Xerfi a ainsi été amené à définir une méthode de sélection d’échantillons de sociétés représentatives des évolutions
sectorielles.
Méthode de traitement de l’information sur les sociétés
La méthode mise en œuvre par Xerfi pour bâtir des indicateurs sectoriels a dû également prendre en compte les
problèmes d’homogénéité et de qualité des informations contenues dans les liasses fiscales.
Xerfi a ainsi été amené à privilégier systématiquement le critère de pertinence technique des soldes et indicateurs
construits par rapport à telle ou telle méthode orthodoxe d’analyse économique et financière. Nous avons, par
exemple, été amenés à bâtir des soldes corrigés permettant tout à la fois de mieux rendre compte de la réalité
sectorielle, et de contourner certains obstacles liés aux « défauts » de l’information primaire.
L’expérience du traitement des liasses fiscales révèle en effet que si les comptables remplissent soigneusement les
lignes qui entraînent des conséquences fiscales, les informations intermédiaires ou complémentaires à caractère
essentiellement statistique sont l’objet d’erreurs ou d’omissions extrêmement fréquentes (à titre d’exemple :
confusions entre marchandises et production vendues, omissions sur la part à court terme de l’endettement, erreurs
d’imputations sur les postes autres charges et autres produits, etc.)
Le traitement Xerfi des liasses fiscales :
Postes et soldes de gestion
CHIFFRE D’AFFAIRES NET
Ventes de marchandises
- Coût des marchandises.
=MARGE COMMERCIALE (*)
+ production vendue
+ production stockée
+ production immobilisée
=PRODUCTION (*)
- Achats de mat. premières et approvisionnements.
- Var. stocks de mat. prem. et approv.
(= Coût des matières premières et approv.)
=MARGE BRUTE
- Autres achats et charges externes
+Autres produits
- Autres charges
= VALEUR AJOUTEE CORRIGEE
+ Subventions d’exploitation
- Impôts et taxes
- Frais de personnel corrigés (1)
= EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
Solde reprises - dotations aux provisions
- Dotations aux amortissements
EXCEDENT NET D’EXPLOITATION
+ Solde des opérations en commun
+ Produits financiers
- Charges financières
dont intérêts et charges assimilées
(Solde des opérations financières)
= RESULTAT COURANT AVANT IMPOT
+ Solde des éléments exceptionnels
- Impôt sur les bénéfices
RESULTAT NET
Correspondance
Lignes Cerfa
n°30-3398
FL
FC
-FS-FT
FF + FI
FM
FN
FU
FV
FW
FQ
GE
FO
FX
FY + FZ + HJ
FP - GB - GC - GD
GA
+ GH - GI
GP
GU
GR
GV
HD - HH
HK
HN
(*) sur certains secteurs, les confusions entre les achats de matières et les achats de marchandises nous amènent à renoncer à calculer une marge
commerciale. Le concept de « production » est alors remplacé par celui de « produit » (chiffre d’affaires + production stockée + production
immobilisée).
(1) réintégration de la participation des salariés aux résultats ; les données sur le personnel extérieur à l’entreprise ne peuvent par contre pas être
retraitées car elles ne sont pas statistiquement fiables.
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Ratios de gestion
Postes et soldes de gestion
Correspondance
Lignes Cerfa
Rotation des stocks (en jours)
Pour les secteurs 50, 51, 52 372Z, 261J ou 574R
Marchandises/(achat + variation stocks de marchandises)*360
BT/(FS+FT)*360
Pour tous les autres secteurs
Stocks/Chiffre d’affaires net * 360
(BL+BN+BP+BR+BT)/FL*360
Crédit Client (en jours)
(Clients + effets portés à l’escompte non échus)/chiffre d’affaires TTC*360
(BX+YS)/(FL+YY)*360
RQ : Si YY n’est pas connu, YY est estimé à 19,6% du CA
Crédit fournisseur (en jours)
Fournisseurs/achats TTC*360
DX/(FS+FU+FW+YZ)*360
RQ : Si YZ n’est pas connu, YZ est estimé à 19,6% de (FS+FU+FW)
Le modèle Mapsis
Xerfi a développé une méthodologie spécifique de prévisions à court terme des marges et résultats sectoriels,
baptisée « Mapsis » (modèle d’analyse et de prévisions du système d’intelligence sectoriel). La démarche de XerfiMapsis est résolument micro-économique. Elle repose principalement sur :
1°) la compréhension et la prévision de l’évolution des rapports de force du secteur avec son environnement (analyse
concurrentielle élargie). Selon cette approche, le taux de marge brute moyen du secteur est la résultante de
l’ensemble des pressions (positives ou négatives) auxquelles sont soumises les entreprises. Selon ce modèle de
comportement, la concurrence entre les entreprises d’un même secteur national est elle-même déterminée par ces
pressions.
2°) l’analyse des comportements d’ajustement d’expl oitation, en tenant compte des spécificités historiques du
secteur et des contraintes de l’environnement macro-économique. En d’autres termes, confrontées aux évolutions
favorables ou défavorables de leur environnement, qui influent très directement sur la formation de la marge brute et
de la valeur ajoutée, les entreprises vont chercher à effectuer des corrections sur leurs postes d’exploitation. Les
ajustements prévisibles sont la résultante des prévisions concernant :
l’intensité des pressions issues de l’environnement sectoriel direct (amont, aval, substituts, etc.), et la situation
concurrentielle du secteur,
les contraintes liées à l’évolution de l’environnement macro-économique (marché du travail, marchés financiers et
monétaires, politique budgétaire etc.),
les « conventions » de comportement sectorielles : rigidité vs flexibilité de chaque poste d’exploitation, identification
des fluctuations potentielles.
L’informatisation du modèle Mapsis permet d’intégrer quantitativement l’ensemble de ces variables, de rechercher
par itérations successives un scénario de prévision cohérent et probable, compte tenu des informations disponibles à
la date de prévision. Seul le scénario choisi in fine fait l’objet d’une publication.
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Principales pressions concurrentielles
qui déterminent le taux de marge brute
OPERATEURS AMONT
Nouveaux
Substituts
entrants
Nouvelles capacités
de production
Comportements
dissidents
▼
▼
▼
➨
Exportations
➨
MARGE
BRUTE
➨
▲
▲
▲
▲
Importations
INDUSTRIES INTERMEDIAIRES
et/ou DISTRIBUTION
▲
MARCHES FINAUX
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