LES CIRCUITS ELECTRIQUES EN REGIME VARIABLE
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LES CIRCUITS ELECTRIQUES EN REGIME VARIABLE
Les Equations différentielles en Physique I) Homogène (=sans second membre) A, B, C et ψ sont des constantes d’intégration déterminées tout à la fin par les conditions initiales. 1) 1r Ordre (à coefficient éventuellement non constants) dy ky 0 dt Si k cst : 𝒅𝒚/𝒚 = − 𝒌 𝒅𝒕 (De même, si k(t) alors 𝒍𝒏𝒚 = − 𝒌 𝒕 + 𝒄𝒔𝒕𝒆 y Ae k (t )dt solution : y Ae kt ) 2) Second Ordre (à coefficients constants) 2 d y dy résoudre l’équation caractéristique associée : a b cy 0 Il faut dt dt am2 + bm + c = 0 . C’est une équation du deuxième degré qui a donc 2 2 racines réelles ou complexes (ou une racine double) suivant le signe de Δ. Les solutions de l’Equa. Diff. dépendent des racines de l’équation caractéristique. Condition Nature des 2 racines Solution de l’Equa. Diff 2 1. b − 4ac > 0 2 racines réelles, m1, m2 y = Aem1t + Bem2t 2. b2 − 4ac = 0 1 racine double réelle, mo y = emot(A + Bt) 2 racines complexes y = eαt(A cos ωt + B sin ωt) 3. b2 − 4ac < 0 m1 = α + jω ou y = C eαt cos(ωt+ψ) m1 = α − jω (Avec α = -b/2a qui représente l’amortissement et ω= √|𝚫|/𝟐𝒂 appelée la pulsation.) II) Non homogène (= avec second membre) Ex : d2y dy a b cy F (t ) 2 dt dt La solution générale vaut y = yg + yp ou yg est la solution générale de l’équation homogène associée (cf. I ) et yp est UNE (= la + simple possible) solution particulière de l’équation avec 2ème membre. Pour trouver cette solution particulière, on la cherche de la forme de F(t) . Deux cas sont courants en physique (coef. Cst): - F(t) = cst = Fo, dans ce cas yp = cst = Fo/c - F(t) = Fo cos Ωt, on cherche alors yp de la forme yp = D cos (Ωt +φ) , et on détermine D et φ tels que yp soit solution en passant en complexe : y De jt p (Rq : si F(t) était un polynôme, on chercherait yp de la forme d’un polynôme du mm ordre.) En physique : Pour trouver LA solution au problème, on utilise ensuite les conditions initiales pour déterminer les constantes avec la solution TOTALE yg(0) + yp(0) = …(C.I.) y = yg + yp est la solution transitoire (intéressant pour t petit !). Si t ∞, y yp : solution permanente (seule utile si on s’intéresse à t grand ! ) 1 Si le système perd de l’énergie (frottement, effet Joule) on a toujours yg 0 si t ∞ !! Exemples de régimes TRANSITOIRES 1) Circuit RC : à t=0 le condensateur est déchargé et on ferme l’interrupteur Définitions des dipoles (chap 1) uR=……… uC=……… Lois de l’élec (chap 2) Equation différentielle : (1er ordre) A savoir (chap 3) Continuité de q et uc pour un condensateur Maths Solution = sol. générale de l’ Ed. Dif. sans 2e m. + sol. particulière de l’ Ed. Dif. avec 2e m. t A est une cste d’intégration déterminée avec les conditions initiales : Pour t=0, q = ………….. (continuité de q) donc A = q uC t t i uR t t Attention : discontinuité de i ! Interprétation : le condensateur se charge progressivement de q=0 à une valeur max : Quand t∞, On sait que le condensateur est équivalent à …………….. Vérifions que notre solution est bien compatible avec le circuit équivalent en régime continu ? Une fois l’interrupteur fermé, si on attend suffisamment longtemps le condensateur est équivalent à un interrupteur ouvert, on aura donc i=0 et UR=0 et UC=E. C’est bien compatible avec notre résultat théorique. 2 2) Circuit RL : à t=0 on éteint la source de tension. Définitions des dipoles (chap 1) UR=…Ri… UL=Ldi/dt er Lois de l’élec (chap 2)Equation différentielle : (1 ordre) Ri+Ldi/dt=0 A savoir (chap 3) Maths Continuité de i dans une bobine. Solution = sol. générale de l’ Ed. Dif. sans 2e m. (+ sol. particulière de l’ Ed. Dif. avec 2e m.) i = Aexp(-R/L t) A est une cste d’intégration déterminée avec les conditions initiales : Pour t=0, i = E/R (continuité de i) donc A = E/R i t E/R Attention : discontinuité de UL t UR UL E t t Interprétation : la bobine s’oppose aux variations du courant : Quand t∞, on sait que la bobine est équivalente à un fil Vérifions que notre solution est bien compatible avec le circuit équivalent en régime continu ? Une fois le générateur éteint, si on attend suffisamment longtemps la bobine est équivalente à un fil, on aura i=0 et UR=0 et UL=0. C’est bien compatible avec notre résultat théorique. Remarque : et si à t=0 on ferme l’interrupteur (en laissant la source allumée), qu’est-ce que cela change ??? 1) le second membre de l’equa diff : Ri+Ldi/dt=E 2) les conditions initiales: pour t<0 l’interrupteur est ouvert, donc i(0-)=0 tout est différent on n’apprend rien par cœur, sauf la méthode ! 3 3) Circuit RLC à t=0-, l’interrupteur est en 1, il passe en 2 à t=0+ Equation différentielle : (2eme ordre) Différentes observations en fonction de la résistance : les oscillations sont plus ou moins amorties. Si l’amortissement est supérieur ou égal à une valeur critique on n’a plus d’oscillation. ( http://www.discip.ac-caen.fr/phch/lycee/terminale/rlcsimul/rlclib/rlc.htm ) b) a) d) c) Ra(peu amorti) < Rb(amorti) < Rc(amortissement critique) < Rd(tres amorti) Ceci correspond aux 3 cas possibles de résolution de l’équation caractéristique associée : ECA : Δ= Δ < 0 soit R < 2√𝐿/𝐶 : 2 racines complexes conjuguées de l’ECA solution oscillante pour l’Eq. Diff. : régime transitoire oscillant amorti (=pseudopériodique) Δ > 0 soit R > 2√𝐿/𝐶: 2 racines réelles de l’ECA solution exponentielle (décroissante) pour l’Eq. Diff. : régime transitoire apériodique Δ = 0 soit R = 2√𝐿/𝐶 : 1 racine double de l’ECA solution décroissante pour l’Eq. Diff. : régime transitoire critique Remarque : L’Eq. Dif. est du 2eme ordre, il y a donc 2 cste d’intégration à déterminer avec 2 conditions initiales (q(0+)= …… et i(0+)= ………. dans cet exemple) Vérifions que notre solution est bien compatible avec le circuit équivalent en régime continu : Une fois l’interrupteur basculé, si on attend suffisamment longtemps le circuit est équivalent à une résistance avec un interrupteur ouvert (C), on aura donc i=0 , UR=0 , UL=0 et UC=0. C’est bien compatible avec notre résultat théorique. 4