Contrat 1ère embauche, la CFDT dit non !

Transcription

Contrat 1ère embauche, la CFDT dit non !
DASSAULT-AVIATION
Etablissement d’Argenteuil
Contrat 1ère embauche,
la CFDT dit
non !
) L’emploi des jeunes ne doit pas passer par la précarisation
Le Premier ministre annonce la création du contrat première embauche (CPE), censé être
la recette miracle contre le chômage des jeunes. La CFDT s’oppose fortement à cette
fausse bonne idée qui fait de la précarité un passage obligé pour les jeunes.
) Non à l’introduction d’un « statut » précaire pour les jeunes !
Face à l’ampleur du chômage des jeunes, la CFDT revendique une véritable concertation
afin d’examiner les obstacles à l’emploi des jeunes pour les dépasser. Pour la CFDT, il est
intolérable que le gouvernement crée un nouveau contrat qui, de surcroît, autorise les
employeurs à licencier à tout moment et sans motif.
Le CPE, véritable « CNE jeunes », est inacceptable !
Il ne fait que renforcer la précarisation des jeunes :
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2 ans de période d’essai assortie d’une possibilité de licenciement à tout moment et sans
aucun motif ;
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le CPE risque de devenir un passage obligé avant l’obtention d’un CDI. Ce dispositif entraîne
une sélection des jeunes en fonction de leurs capacités à s’adapter à la précarité.
) Oui à la sécurisation dès l’entrée dans la vie professionnelle !
Le problème du chômage des jeunes en France résulte d’une double incapacité des
gouvernements et des employeurs à construire des parcours d’entrée dans la vie
professionnelle :
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le gouvernement doit s’assurer qu’aucun jeune ne sorte du système scolaire sans diplôme ou
qualification ;
l’entreprise doit être en mesure d’accueillir les jeunes et de les accompagner dans leurs
parcours professionnels ;
les pouvoirs publics et les employeurs doivent conjointement s’engager en faveur de l’égalité
des chances.
Ces annonces démontrent une fois encore l’absence d’anticipation sur les questions
importantes concernant l’emploi. Les réponses restent insatisfaisantes et de court terme,
sans offrir la moindre perspective d’avenir en matière d’emploi.
La CFDT exige de redéfinir des perspectives d’action pour améliorer l’accès à l’emploi,
notamment pour les jeunes.
La riposte s’organise contre le
“ contrat première embauche ”
Au côté des organisations étudiantes, la CFDT exige le retrait du contrat première
embauche, qui généralise la précarité pour tous les jeunes.
Avec le CPE (contrat premier embauche), la ligne jaune est franchie par un Premier
ministre qui s’assoit sur le dialogue social et instaure l’emploi précaire comme la seule
entrée dans le monde du travail. « Pour régler les difficultés spécifiques de certains
jeunes, le gouvernement précarise l’ensemble de la jeunesse », indiquait la CFDT.
Avec les organisations étudiantes, la CFDT exige désormais le retrait de cette mesure « à
côté de la plaque », comme le dénonce Julie Coudry, présidente de la Confédération
étudiante, alors que des assemblées générales s’organisent dans les universités.
Dès lors, la riposte s’organise. Confédérations de salariés (sauf la CGC, favorable au
CPE) et organisations d’étudiants multiplient les contacts. Ces dernières ont d’ores et déjà
annoncé une semaine d’action du 30 janvier au 4 février.
Manifestation unitaire le mardi 7
février
Déclaration des organisations étudiantes et lycéennes
et des organisations syndicales de salariés
Appel à des manifestations le 7 février pour le retrait du CPE
Réunies le 24 janvier 2006, les organisations ont confronté leurs analyses sur les
dernières décisions gouvernementales relatives à l’emploi des jeunes, décisions
annoncées brutalement au mépris de toute concertation.
Elles ont toutes confirmé leur opposition au projet de contrat première embauche (suite du
CNE).
La discrimination à l’encontre des jeunes, l’aggravation de la précarité pour tous les
salariés qu’il entraîne, imposent une première action.
C’est pourquoi, elles appellent leurs structures locales à des manifestations communes, le
7 février 2006 sur un seul mot d’ordre : RETRAIT DU CPE !
L’ensemble des organisations présentes appelle toutes les organisations syndicales de
salariés, d’étudiants et de lycéens à renforcer par leur présence et leur appel cette journée
de mobilisation et d’action.
Dès aujourd’hui et notamment, le 31 janvier, début de l’examen en première lecture du
projet de CPE par l’Assemblée Nationale, les organisations syndicales de salariés,
d’étudiants et de lycéens mèneront des actions de sensibilisation pour réussir les
manifestations du 7 février 2006.